« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (10) : Tullia e

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (10) : Tullia e Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (10) : Tullia e
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard » (ce chapitre fait plutôt exception de ce point de vue). Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer les personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.

Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021.

Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.

Pour la bonne compréhension du présent chapitre, il est plus particulièrement recommandé de lire :
• Jean-Noël Castorio : « Messaline, la putain impériale » (Payot, 2015)
• « Histoire des libertines (5) : Messaline, impératrice et putain. », publié le 15 septembre 2017 sur HDS
• Le roman d’Alfred Jarry « Messaline, roman de l’ancienne Rome », disponible sur ebook mais aussi sous format papier, sur Amazon.

Je précise que, pour les besoins de mon récit, j’ai fait le choix de reprendre la description des vices et des crimes de Messaline, telle qu’ils ressortent des ouvrages d’auteurs qui écrivent bien après les faits, comme Juvénal (55-128), Tacite (58-120), Suétone (70-122) et Dion Cassius (155-235). Les textes où ces auteurs parlent de Messaline sont à charge. Même si, à l’évidence, Messaline n’avait pas froid aux yeux, il est probable que ces écrivains aient forcé le trait, reprenant à leur compte la haine de l’aristocratie sénatoriale envers le pouvoir impérial.

Les personnages évoqués dans ce récit ont existé, à part naturellement Tullia, sa servante et amante Lucia, l’eunuque Parsam et l’abominable Lurco. Ils ont été présentés dans les chapitres précédents.

***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes en l’an 47, sous le règne de l’empereur romain Claude, le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation. Marcus ignore cependant, qu’inspirée par certaines lectures, Tullia est dévorée par un feu intérieur, celui d’une libido encore exacerbée par sa liaison saphique avec Lucia, sa jeune servante et confidente.

L’aggravation de sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule. Il ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.

Le lendemain du mariage, en sa présence, Lurco fait dépuceler Tullia par Adonis, son favori. Dans les bras de celui-ci, Tullia a confirmation de son hypersexualité. Comme le voulait son pervers époux, Tullia finit par tomber enceinte, suite à ses étreintes avec le beau et viril Adonis.

Avec la naissance de Caius, qu’il reconnait comme son fils, Lurco a obtenu ce qu’il voulait, un héritier. L’accouchement particulièrement douloureux a provoqué la stérilité de Tullia.

Lurco livre Tullia à la perverse impératrice Messaline. Ensemble, ils sont bien décidés à exploiter l’hypersexualité de Tullia pour provoquer sa déchéance et humilier son père.

Tullia a été au centre d’une orgie dans le palais impérial, où elle a donné libre cours à son hypersexualité. Messaline ne donne pas suite, pour le moment, aux demandes de Lurco, qui veut se débarrasser physiquement de son épouse. Lurco choisit de quitter Rome pour sa villa de Baïes, avec son fils. Il en profite pour séparer Lucia de Tullia. Sous une fausse accusation de complot, Marcus, choqué par le comportement de Tullia, est jeté dans la prison Mamertine.

La cruelle Messaline n’accorde en fait à la jeune patricienne qu’un sursis. Elle est bien décidée à s’amuser encore un certain temps avec elle. Tullia n’a pour protecteurs que Parsam, l’eunuque arménien et Vettius Valens, le médecin de Messaline, tous deux amoureux d’elle.

***
Tullia est épuisée par la soirée orgiaque qui avait été organisée pour elle au palais impérial. Elle vit surtout très mal la séparation brutale avec Lucia, sa servante, son amante, sa confidente, qui ne l’a jamais quitté, depuis qu’à l’âge de 4 ans, son père avait fait de Lucia la personne la plus proche de Tullia. Le choc de la séparation a été brutale et a provoqué une profonde dépression chez Tullia, qui est, depuis, prostrée dans sa chambre, désespérée, refusant de s’alimenter et de boire, alors qu’elle brule de fièvre. Tullia est sans forces et son désespoir grandit encore quand elle apprend l’arrestation de son père Marcus, mis au secret à la prison Mamertine.

Vettius Valens, le médecin personnel de Messaline et de l’empereur, a obtenu l’accord de l’impératrice pour aller visiter Tullia. Le jeune médecin est tombé follement amoureux de la jeune patricienne, depuis cette fameuse soirée au palais impérial.

L’état dans lequel Valens trouve Tullia le bouleverse. Il ne dit rien, se contentant d’ouvrir ses bras, d’accueillir son désespoir. Valens l’écoute, dans ses sanglots, dans son délire, lui dire son inquiétude pour Marcus et sa souffrance d’être séparée de Lucia.

Le corps de Tullia, son intimité porte les traces des terribles excès commis lors de cette soirée. Avec patience, le médecin va soigner ce corps qu’il désire tant. Mais l’homme va surtout, sans rien brusquer, soigner l’âme de Tullia et apaiser son chagrin.

Avec une infinie tendresse, il la veille jour et nuit, la garde contre lui, caresse son beau visage baigné de larmes, apaise peu à peu ses crises de désespoir. Peu à peu, il lui fait retrouver des forces, en l’alimentant comme il le ferait avec un oiseau.

Sans s’inquiéter du scandale, Valens est au chevet de Tullia, se comportant comme le mari dont rêvait Tullia, elle qui, à part Lucia et Parsam, n’avait jamais connu quelqu’un qui prenait autant soin d’elle.

Valens se sent récompensé quand la fièvre et les blessures intimes de Tullia disparaissent, grâce à ses soins et son amour. Mais sa grande récompense est le sourire et le regard de Tullia. Valens a réussi le plus difficile ; soigner l’âme de la belle patricienne.

Tullia lui prend les deux mains et pose un doux baiser sur les lèvres du médecin :
• Tu m’as sauvé, Valens !

• Je t’aime Tullia. Tu es celle que j’attendais. « Uxor mea tu es » (tu es ma femme)
A cet instant, Tullia pense au fidèle Parsam. Ses sentiments pour l’eunuque arménien sont sincères. Mais elle se sent capable d’aimer deux hommes, comme elle aime Lucia.

• Je t’aime, Valens. Je suis à toi !


Tullia embrasse fougueusement Valens, qui répond à son baiser, mais ne veut pas précipiter les choses. Il sait que la libido de Tullia se réveille, mais la jeune femme est encore fragile.

• Doucement, ma belle matrone. Sois patiente, tu es encore faible. Ton médecin te prescrit encore du repos.

• J’ai pourtant envie de toi. Laisse-moi au moins honorer ta virilité avec ma bouche. Je te veux !

Ce n’est pas une proposition, c’est presqu’une supplique. Tullia se met entre les jambes de Valens et prend en bouche sa virilité. Ses lèvres se serrent autour de la hampe, sa langue triture le gland gonflé de désir. L’expérience de Tullia est récente, mais à l’évidence elle est devenue une experte de la fellation. Tullia fait tout le travail et Valens est heureux d’être son homme-objet. Tullia le prend le plus loin possible dans sa gorge, les larmes lui coulent du fait de cette gorge profonde, mais cette fois ce sont des larmes de bonheur. Et quand elle sort la verge de sa bouche pour reprendre son souffle et retarder la jouissance de son amant, c’est pour prendre en bouche les couilles lourdes, pleines de cette semence dont elle est avide.

Valens a la tête en arrière, les yeux mi-clos, ses gémissements de plaisir sont entrecoupés de mots d’amour pour Tullia. Il caresse ses cheveux. Les amants voudraient que ça ne s’arrête jamais, surpris eux-mêmes par leur résistance.

Tullia sent que Valens va jouir. Elle s’interrompt un instant et regarde son amant dans les yeux :
• Jouis dans ma bouche, mon amour. Je veux te boire. Donne-moi ta semence !

Tullia a repris sa fellation et Valens ne se retient plus.

• Oh Tullia, mon amour !!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. C’est trop bon, ta bouche est divine. Tu me tues.

Il envoie dans la bouche de Tullia de puissantes giclées, qui se succèdent comme des vagues de plaisir. Tullia ne lâche pas prise tant qu’elle n’a pas tout soigneusement avalé et tant qu’elle n’a pas soigneusement nettoyé la queue de son amant. Quand, enfin, elle se redresse, ses yeux expriment la force de ses sentiments pour Valens. Tullia est amoureuse et heureuse.

***
Tullia est dans les bras de Valens. Le jeune médecin lui fait part de ses projets. Il veut d’abord faire renoncer Messaline à ses projets funestes envers Tullia. Ce qu’il veut surtout, c’est que Tullia divorce de Lurco et devienne son épouse. Il la rendra heureuse, mettant en avant son immense fortune.

• Je serai heureuse d’être ta matrone, Vettius Valens. Mais tu dois savoir que je suis incapable de me contenter d’un seul homme.

• Je le sais ma divine. Et je l’accepte car je ne veux qu’une chose, que tu sois heureuse et comblée.

• Tu es exceptionnel, mon amour. Seras-tu capable de me voir dans les bras d’autres hommes ?

Valens baisse les yeux et avoue, à demi-mots, son candaulisme.

• L’autre soir, je n’ai pas apprécié ceux qui te faisaient mal. Mais j’ai adoré te voir jouir
• Acceptes-tu aussi de partager mon cœur ?

• Je sais qu’il y a Lucia. Je protégerai votre amour.

• Merci, je suis incapable d’aimer un homme qui n’accepterait pas Lucia. Mais il n’y a pas qu’elle.

Incapable de mentir à cet homme, Tullia avoue son amour pour Parsam. Valens est surpris, il avait noté la proximité de l’eunuque arménien et de Tullia mais n’imaginait pas davantage ;
• Je suis surpris, mais mon amour pour toi est sans limites. Si tu aimes Parsam, c’est qu’il le mérite. Et en ce qui me concerne, tu es ma femme, il n’y en aura pas d’autre.

• Même l’impératrice ?

• Messaline n’est pas du genre à s’attacher. Elle cherche toujours de nouveaux amants. Elle ne s’attache pas, ne tombe pas amoureuse. Elle aime garder dans son entourage ses anciens amants, mais ce qu’elle aime, c’est changer de partenaire, Mnester étant une exception depuis quelques mois. J’ai été l’amant de Messaline, je ne suis plus que son confident et son médecin.

• Je serai mal placée de lui reprocher ses débauches. Mais cette femme fait peur car elle a prouvé qu’elle était une criminelle.

• Je sais les crimes qu’on lui impute et qui, pour la plupart, ont été commis pour conforter sa place d’impératrice. N’oublie jamais qu’elle était presque une enfant quand elle est devenue la troisième épouse de ce vieillard lubrique de Claude
• Ta fidélité t’honore, Valens, mais prends garde. Elle est dangereuse et finira par aller trop loin. Je crains que tu ne sois alors emporté dans sa chute.

• Claude est attaché à sa jeune épouse et je suis un lien entre eux.

Tullia sait que Messaline est un danger pour elle comme pour Valens, mais celui-ci ne le comprend pas. La jeune femme préfère mettre fin à cette discussion qui les oppose, en embrassant fougueusement son amant.

Messaline réclamant sa présence au palais à corps et à cris, Valens obéit à cette convocation. L’impératrice était furieuse du temps que son médecin avait passé au chevet de Tullia.

Aveuglé par son amour, Valens tente d’obtenir de l’impératrice qu’elle autorise le divorce de Lurco et de Tullia, pour que lui puisse épouser la jeune patricienne.

Messaline refuse, contenant mal sa colère. Valens est une des rares personnes qu’elle respecte :
• Il n’en n’est pas question. Que tu baises cette garce quand tu en as envie, c’est très bien. Que tu l’épouses, non ! Je te rappelle aussi tes obligations au palais auprès de moi et de César. N’abuse pas de ma patience, Valens. Dans l’intérêt même de ta chérie. Et pour montrer ma bonne volonté, il ne sera fait aucun mal à son père, que je laisse croupir dans un cachot de la Mamertine.

• Je suis ton serviteur, Majesté !

• Au fait, elle est rétablie ta douce Tullia ? J’ai promis à Mnester qu’il pourra s’amuser avec elle.

• Je te le ferai savoir rapidement.

***
Lorsque Valens peut enfin retrouver sa Tullia, celle-ci lui a réservé une surprise, en organisant pour lui un somptueux diner dans le grand triclinium de la Domus des Spurii. En l’absence de Lurco, Tullia est, dans cette maison, la Domina et les serviteurs laissés sur place par le maître se doivent de lui obéir, à commencer par Volusa, qui hait celle qu’elle appelle en privé « la putain »
Tullia est resplendissante, elle est soigneusement coiffée, maquillée. Elle porte ses plus beaux bijoux et a choisi une robe qui met en valeur son magnifique corps, et notamment ses jolies jambes et sa poitrine opulente. Ce n’est pas un amant qu’elle accueille devant tous les serviteurs de Lurco, mais le maître de maison.

• « Grata domum, mi vir. Te amo. Tuus sum » (Bienvenu chez toi, mon mari. Je t’aime. Je suis à toi)
Valens serre Tullia contre lui, ses mains sont sur les fesses de la matrone et ils s’embrassent à pleine bouche.

L’un et l’autre auraient envie de faire l’amour sans attendre, mais ils savent qu’ils ont toute la nuit pour eux et vont d’abord honorer le diner que Tullia a fait soigneusement préparé pour son homme. Les mets sont fins, le vin abondant. Tullia a pris soin de faire venir des artistes qui déclament des poèmes d’amour grecs dont l’un et l’autre raffolent.

Valens déclame alors des vers de Marcus Argentarius, un poème qui s’intitule « Sous le voile »
« Enlève ce voile, ô Lysidiké, Ne joue pas ainsi de ta hanche.
D'ailleurs, ta gaze en transparenceRévèle ton corps dans ses plis :Ton corps à mes yeux s'éblouitPuis disparaît. Eh ! moi aussiJe vais jouer de mon objetQui, vois-tu, se tient roidement.
Mais je m'en vais le cacher :Laisse-moi juste un moment… »
Tullia et Valens ont cet autre point commun, celui d’être pétris de culture grecque.

Elle s’approche de l’homme, pleine de désir :
• Je suis en effet en transparence pour toi et je constate combien cela te plait.

La main de la jeune femme s’aventure sous la tunique du médecin.

• Mais surtout, ne cache pas ton bel objet à Lysidiké !

Le repas se terminant, Tullia a réservé une surprise à Valens.

Elle interpelle Volusa :
• As-tu fait préparer la chambre conjugale, comme je te l’ai demandé ?

Volusa est pâle comme la mort. Elle considère que Tullia a un comportement inadmissible. Elle veut commettre l’adultère dans le lit de Lurco :
• Mais, Domina, c’est la chambre et le lit de notre maître
• C’est MA chambre et MON lit, et je veux y recevoir mon homme, MON mari, Vettius Valens. Je sais que tu envoies chaque jour un rapport à Lurco. Il me plait de faire pousser les cornes de ce chien. Obéis, sinon il t’en cuira, je ne plaisante pas ! Je peux m’inspirer des méthodes de Lurco en te livrant à Adherbal. Il est lui aussi privé de Lucia et il est en manque. Il se ferait une joie de s’occuper de toi, n’est-ce pas, Adherbal ?

• Je suis à tes ordres, maîtresse !

Volusa comprend que Tullia ne plaisante pas. Elle contrôle sa rage et fait signe aux servantes de préparer la chambre. Tullia prend Valens par la main et le conduit dans l’immense chambre de Lurco, qu’elle n’a jamais occupé, même une seule nuit. C’est là qu’elle va s’offrir à Valens.

Tullia laisse tomber son vêtement sur ses hanches avant qu’il ne glisse sur le sol dans un bruit étouffé. Valens remarque qu’elle porte un bracelet à la cheville lorsqu’elle commença à s’approcher de lui pieds nus. À chaque pas, il tintait imperceptiblement. L’homme admire sa poitrine plantureuse. Les tétons sont bien dressés et à leur vue, son sexe en fait autant.

Les doigts de Tullia se posent sur le sexe de son amant. Elle tremble insensiblement. Elle ferme les yeux quelques secondes, se concentrant sur ce bâton de chair douce et chaude qui vit au creux de sa main. Valens laisse échapper un soupir de contentement. Tullia sourit timidement.

La jeune femme pousse son amant sur le lit et s’installe à califourchon sur son ventre. Elle pose ses mains sur son torse. Elle sent les muscles de l’homme se contracter. Une chaleur excitante émane de ce corps viril.

Elle sent le sexe du médecin contre sa vulve. Elle a de plus en plus envie de le sentir s’enfoncer très loin en elle. Elle prend appui sur le torse de Valens. Elle sent aisément ses tétons se dresser.

Valens frémit sous son corps et Tullia sent une vague de plaisir déferler dans son bas-ventre. Elle entama de lents va-et-vient le long du sexe tendu de l’homme.

Valens regarde avec avidité ce corps souple et chaud monter et descendre tel le flux et le reflux de la mer qui vient lécher la grève. Il ne peut s’empêcher de laisser échapper quelques soupirs de volupté, surtout lorsque la pression des doigts de la jeune femme s’accentue sur son torse, les ongles s’enfonçant dans sa chair. Pour lui, il est clair qu’elle essaie de retarder son plaisir. Cela est d’autant plus évident qu’elle se mord la lèvre inférieure jusqu’au sang, que ses traits de son joli visage sont déformés par le plaisir
Valens ferme les yeux à son tour et se laisse submerger par le plaisir. Il sent une vague de plaisir intense naître au creux de son ventre. Il a envie de jouir et ne se retient pas. Le plaisir se diffusa dans tout son corps telle une décharge électrique, tandis que sa semence inonde le ventre de Tullia.

Tullia semble épuisée, vidée de toute énergie. Elle reste langoureusement étendue sur le lit, en proie à la béatitude qui suit l’amour.

• Je suis heureuse, mon amour. Je n’ai qu’un regret.

• Lequel ? Rien ne doit assombrir notre bonheur.

• Mon regret est que je suis devenue stérile, après la naissance de Caius. J’aurais tant aimé que tu me fasses un enfant.

• Je ne peux promettre de miracle, mais je sais qu’un accouchement aussi douloureux peut provoquer une stérilité temporaire. Le Docteur Vettius Valens va prendre soin de toi et je ferai tout pour que ton joli ventre s’arrondisse, pour que je te féconde.

• Oh Valens mon amour. J’ai encore envie de toi. Aimes-moi, aimes-moi jusqu’au bout de la nuit !

Et en effet, cette nuit, les amants dormirent peu et la Domus des Spurii fut emplie de cris de plaisir. Dans sa courte existence, malgré ses épreuves, malgré les menaces qui continuent à peser sur elle, jamais Tullia n’a si heureuse. Elle n’oublie pas le sort de son père Marcus, elle ne cache pas que Lucia lui manque et qu’elle pense à Parsam. Elle a presqu’oublié Lurco, ignorant que celui-ci, informé des frasques de la patricienne, se venge sur Lucia, sans oser aller trop loin car il avait besoin d’elle comme nourrice de Caius.

***
Le lendemain matin, le couple fut réveillé par Parsam, que Messaline avait envoyé.

Volusa, qui a deviné les sentiments que l’eunuque portait à la Domina, se fait un plaisir, par pure méchanceté, de le faire entrer dans la chambre, où Tullia est nue dans les bras de Valens.

Parsam ne peut cacher sa souffrance et Tullia réagit.

• Ne sois pas stupide, Parsam. Valens connait les sentiments que nous avons l’un pour l’autre et il l’accepte. Viens m’embrasser !

Parsam obéit et échange avec Tullia un long baiser, sous le regard complice de Valens. Les mains de Parsam parcourent le corps de sa maitresse et, au contact de son intimité, constate que Valens l’a prise plusieurs fois dans la nuit.

Parsam aimerait, à son tour, faire jouir celle qui se partage entre Valens et lui. Mais il sait que les ordres de l’impératrice sont formels : Tullia doit se rendre au palais en début d’après-midi, où l’attendent Messaline et Mnester.

***
A suivre : (11) Venus et Volupia

Les avis des lecteurs

Didier, heureuse que cette " alchimie" te plaise!

Histoire Erotique
Olga,
Avec cette dernière réponse, tu attise encore plus ma curiosité sur la suite du récit, mais jusqu’où va aller Messaline pour pervertir Tullia ???
Par ce nouveau commentaire, cependant, je tiens aussi à souligner, encore une fois, tout la qualité et le sérieux du travail de documentation, de préparation et d'écriture pour ce récit sur Tullia.
La trame y est si bien préparée, et étudiée historiquement et culturellement et, de plus, elle est si habilement montée, que rien n'est laissé au hasard, que rien n'est improvisé, que chaque fait, a son importance en soit, et donc un impact pour la suite du récit.
Cela permet donc à l'Historique, au Romantisme, à l'Erotisme, et surement ultérieurement, à la Tragédie de se côtoyer aisément dans une parfaite alchimie...
Olga, une fois de plus toutes mes félicitations et continue longtemps, par tes écrits, à nous émerveiller.
En un mot: CHAPEAU BAS...
Didier

@ Didier, la perverse Messaline compte en effet bien s'amuser avec Tullia !

Histoire Erotique
Le romantisme et l'Amour ont toutes leurs places dans ce nouveau chapitre.
Le coup de foudre initial a évolué inexorablement en un amour profond et réciproque.
Dévastée par l'enlèvement de son aimée Lucia, et par l'emprisonnement de son père Marcus, mais transcendée par les soins et à l'amour portés par "l'homme médecin" Valens, Tullia nous revient au final en une grande amoureuse épanouie, et combative.
Lurco étant parti, et malgré la surveillance de Volusa, Tullia peut librement se consacrer à son nouvel amour Valens.
Cela nous en ferait presque oublier les intrigues, toujours présentes.
Que nous réserve le prochain chapitre: Vénus et Volupia?
Que veut Messaline, en sus de tenir sa promesse faite à son amant Mnester de lui livrer Tullia, en la convoquant au palais?
Livrer une nouvelle fois Tullia en pâture à d'autres soudards dans une nouvelle soirée?
Mettre Tullia au défi de la surpasser à Suburre pendant une journée?
Ou impressionnée par ses capacités lors de la soirée, Messaline ne veut-t-elle pas juste "s'amuser" elle aussi avec Tullia?
Cette dernière hypothèse est pur fantaisie de ma part, car Messaline n'est connue que pour n'être qu'une insatiable croqueuse d'hommes...
Didier



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