« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (11) : Vénus et
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (11) : Vénus et
*** RECIT FICTIF POUR LECTEURS AVERTIS
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer les personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.
Je précise que, pour les besoins de mon récit, j’ai fait le choix de reprendre la description des vices et des crimes de Messaline, telle qu’ils ressortent des ouvrages d’auteurs qui écrivent bien après les faits, comme le poète Juvénal (55-128), les historiens Tacite (58-120), Suétone (70-122) et Dion Cassius (155-235). Les textes où ces auteurs parlent de Messaline sont à charge. Même si, à l’évidence, Messaline n’avait pas froid aux yeux, il est probable qu’ils aient forcé le trait, reprenant à leur compte la haine de l’aristocratie sénatoriale envers le pouvoir impérial.
J’ajoute que, ni dans ces écrits, ni ailleurs, je n’ai rien trouvé qui accréditerait la bisexualité de Messaline. J’ai fait le choix de considérer comme acquis que l’ »Augusta Meretrix » était aussi disciple de Sappho, ce que retient aussi Philippe Delorme dans le chapitre qu’il lui consacre dans « Scandaleuses Princesses » (Pygmalion 2005).
Les personnages évoqués dans ce récit ont existé, à part naturellement Tullia, sa servante et amante Lucia, l’eunuque Parsam et l’abominable Lurco. Ils ont été présentés dans les chapitres précédents.
***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes en l’an 47, sous le règne de l’empereur romain Claude, le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation. Marcus ignore cependant, qu’inspirée par certaines lectures, Tullia est dévorée par un feu intérieur, celui d’une libido encore exacerbée par sa liaison saphique avec Lucia, sa jeune servante et confidente.
L’aggravation de sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule. Il ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.
Le lendemain du mariage, en sa présence, Lurco fait dépuceler Tullia par Adonis, son favori. Dans les bras de celui-ci, Tullia a confirmation de son hypersexualité. Comme le voulait son pervers époux, Tullia finit par tomber enceinte, suite à ses étreintes avec le beau et viril Adonis.
Avec la naissance de Caius, qu’il reconnait comme son fils, Lurco a obtenu ce qu’il voulait, un héritier. L’accouchement particulièrement douloureux a provoqué la stérilité de Tullia.
Lurco livre alors Tullia à la perverse impératrice Messaline. Ensemble, ils sont bien décidés à exploiter l’hypersexualité de Tullia pour provoquer sa déchéance et humilier ainsi son père.
Tullia a été au centre d’une orgie dans le palais impérial, où elle a donné libre cours à son hypersexualité. Messaline ne donne pas suite, pour le moment, aux demandes de Lurco qui veut se débarrasser physiquement de son épouse. La cruelle Messaline est bien décidée à s’amuser encore un certain temps avec Tullia. Celle-ci n’a pour protecteurs qu’un eunuque arménien Parsam, et Vettius Valens, le médecin personnel de Messaline, tous deux amoureux d’elle. Tullia a vécu des moments intenses avec Valens, mais Messaline la convoque au Palais
***
C’est avec une certaine appréhension que Tullia se rend à la convocation de Messaline. Même si elle se sait protégée par Vettius Valens, Tullia craint les réactions imprévisibles de l’impératrice et que celle-ci ne finisse par accorder à Lurco ce qu’il lui a demandé.
Tullia est aussi consciente de la jalousie que ressent Messaline envers elle. La séance orgiaque qu’elle a organisée au palais était aussi conçue pour mettre à l’épreuve la jeune patricienne, pour vérifier si elle pouvait égaler les performances de Messaline, qui, dans ses délires, se considère comme la seule incarnation de la déesse Vénus.
Tullia doit donc continuer à être le jouet de l’impératrice, mais aussi lui plaire, car elle sait que Messaline est aussi, comme elle, bisexuelle. Tullia choisit de ne pas renouveler ce qu’elle a fait lors de la fameuse soirée, où elle avait été longuement préparée (voir « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (5) : Messaline), comme une reine de beauté, qui faisait de l’ombre à la nouvelle Vénus. C’était une faute, un véritable sacrilège que de sembler se placer ainsi sur le même terrain que Messaline.
Aussi Tullia choisit-elle cette fois d’afficher l’apparence d’une matrone. Dans la culture romaine, le voile symbolise l'autorité absolue qu'exerce le mari sur son épouse. Juste avant son mariage, la fiancée romaine était recouverte d'un foulard pour signifier sa subordination à son époux. Se marier, pour une femme, se disait en latin nubere, c'est-à-dire mettre le voile. Les matrones romaines portent sur la tête un fichu, la « rica », qui recouvre leurs oreilles et retombe sur leurs épaules. Cette « rica » signifie la reconnaissance des droits du pater familias sur son épouse. Si une femme sort tête nue ou se dévoile en public, son mari peut demander le divorce. Tullia qui, pourtant, a fait scandale à Rome en recevant son amant Valens dans la domus des Spurii, choisit donc de se présenter couverte de ce rica et étant aussi recouverte par un pallium, ce long manteau.
Mais Tullia veut aussi séduire Messaline. Sous ce pallium, elle ne continuera pas à jouer la comédie de la digne matrone. Une matrone romaine porte, sous son pallium, outre une chemise, une tunique, plus longue que celle des hommes et resserrée à la taille par une ceinture, avec le strophium, un bandeau servant de soutien-gorge, porté sur le dessus et enfin une stola, longue robe avec des manches, réservée aux femmes mariées et serrée à la taille. Tullia ne met rien de tout cela. Elle veut séduire et surprendre l’impératrice.
Elle choisit aussi de porter le dernier cadeau de Valens, qui a dépensé une fortune auprès du tailleur le plus réputé de Rome, car rien n’est trop beau pour celle qu’il aime : une fine robe en tulle, bleue, avec des points et des liserés blancs décorée, dont le décolleté permet d’apprécier son opulente poitrine et ses magnifiques épaules.
Elle a aussi soigneusement sélectionné les bijoux qu’elle porte. Une gourmette en argent, sur laquelle figure un camée qui représente sa mère, Terentia. Une longue chaine en or et, en guise de pendentif, une améthyste qui rehausse son superbe décolleté. Elle porte enfin au majeur de la main gauche une bague en or, autre cadeau de Valens et symbole de leur engagement. Elle a choisi ostensiblement de retirer l’anneau que lui avait offert Lurco lors de leur mariage. Elle est toujours juridiquement son épouse, mais se considère désormais comme la femme de Valens.
Dans la litière qui la conduit au palais, Tullia donne donc l’apparence d’une matrone tout à fait classique et respectable, en tout cas pour ceux qui ne connaissent pas ses frasques qui scandalisent la bonne société romaine.
***
A peine arrivée au palais, Tullia est accueillie par Marcia, la fidèle servante de Messaline, qui la connait bien pour avoir veillé à la préparation de la jeune patricienne pour la soirée orgiaque. Marcia est rejointe par une autre jeune femme, Sylvia, celle qui accompagne Lysisca-Messaline, lors de ses escapades à Suburre. Ils la conduisent dans les appartements privés de Messaline, plus précisément dans sa chambre. Messaline n’est pas seule. Elle est sur son lit, nue, en compagnie de son favori Mnester. Il est évident qu’ils viennent de copuler, cette chambre sent la débauche. Messaline est entre les jambes de Mnester et le suce avec avidité, afin de réveiller sa virilité dont elle ne se lasse pas.
De crainte de provoquer la colère de Messaline, nul n’ose l’interrompre dans son activité.
Silencieuse, Tullia observe le spectacle de l’Augusta Meretrix. C’est la première fois qu’elle voit d’aussi près Messaline et surtout dans ses œuvres, puisque, l’autre soir, l’impératrice, lors des moments les plus torrides, s’était « contentée » de se faire jouir en se masturbant.
Cela confirme les premières impressions de Tullia. Le visage de Messaline n’est pas beau, il exprime la dureté et une certaine cruauté. Par contre son corps est parfait et sa maitrise des arts de l’amour est devenue proverbiale. Messaline est alors âgée de 23 ans, soit environ six ans de plus que Tullia. Elle a donné à Claude deux enfants, Octavie et Britannicus, ce dernier étant né peu de temps après l’avènement de l’empereur en 41.
Tullia a confirmation que, comme elle, Messaline a une libido incontrôlable. Cela fait d’elles des complices, mais aussi des rivales. Tullia et Messaline sont toutes deux hypersexuelles, mais, en dehors de ça, elles sont très différentes. Tullia a bénéficié d’une éducation classique, des meilleurs précepteurs, elle parle couramment le Grec et est capable de comprendre plusieurs autres langues, dont l’égyptien, le gaulois, le phénicien et l’araméen. Elle est passionnée de poésie, de philosophie, d’histoire, de science.
La vaste culture gréco-latine de la dernière des Tullii a séduit Vettius Valens autant que sa beauté. Messaline, quant à elle, mariée très jeune à Claude, n’a pas bénéficié d’une éducation aussi poussée. Elle est aussi intelligente que perverse mais cette intelligence, ses talents de manipulatrice sont entièrement mis au service de ses passions et de ses vices. Messaline est perverse, vulgaire et cruelle, alors que Tullia est sensuelle et raffinée. Leur rencontre est a priori celle de la louve et de la brebis.
Ce qui impressionne Tullia et réveille inévitablement sa libido, c’est l’avidité avec laquelle Messaline pratique sa fellation sur Mnester. Cela donne l’impression que c’est vital pour elle et qu’elle n’aura pas de cesse tant que son amant ne s’est pas vidé dans sa bouche.
Le poète Juvénal écrira au sujet de Messaline : « Lassat viris, nectum satiata » (« brisée par les hommes, mais jamais rassasiée »)
A la demande de son épouse, Claude a ordonné à Mnester de « faire tout ce que Messaline lui commandera », et donc de coucher avec l’impératrice, même si certains pensaient que Claude ne mesurait pas la portée de ses ordres. Le mime, que Messaline effraie, a encore tenté de résister. Par sa cruauté, elle lui rappelle l’empereur Caligula, dont il fut le mignon. Cela a rendu furieuse Messaline, qui a été jusqu’à le faire fouetter. Depuis, Mnester accepte d’être le jouet sexuel de l’impératrice et il doit admettre que c’est très agréable. C’est lui qui se rend compte que Tullia est dans la chambre, en compagnie de Marcia et de Sylvia.
• Majesté, pardonne-moi, car comme toujours ta bouche est divine, mais la jeune patricienne que tu as convoquée est arrivée.
***
Messaline interrompt avec regret ce qu’elle est en train de faire. Elle a horreur de ne pas finir ce qu’elle a commencé. Nul ne résiste à ses talents de fellatrice, même si Mnester est le mâle le plus endurant qu’elle a connu parmi ses innombrables amants.
Mais il est vrai que c’est elle qui a fait venir Tullia et qui a ordonné qu’on l’introduise dans la chambre.
• Enfin, te voilà, petite garce ! On m’a dit que tu avais été très affectée par la soirée que j’avais organisée pour toi. Je crois surtout que tu accaparais Vettius Valens. Tu l’as ensorcelé !
• Nous nous aimons, Majesté. Je suis à lui.
• Tu as osé commettre l’adultère dans la maison et dans le lit de Lurco. Tout Rome en parle. On a même demandé à l’empereur de sévir contre toi.
Tullia se dit que, décidément, Messaline ne manquait pas d’air, elle qui avait fait de Claude l’homme le plus cocu de Rome, qui avait transformé le palais en lupanar et qui, déguisée en Lysisca, se prostituait dans les bouges de Suburre. Elle préfère garder ses réflexions pour elle et elle répond, en baissant les yeux :
• Je veux divorcer de Lurco et devenir l’épouse de Valens.
• Je m’y oppose. Disons qu’il te baise parce que je le veux bien, mais tu es et restera l’épouse de Lurco.
Messaline n’avait rien à autoriser. Une Romaine avait le droit de divorcer. Mais elle sait que Valens et Tullia n’iront pas contre sa volonté.
• Je m’incline devant ta volonté, Majesté. Je n’ai qu’une supplique à t’adresser : épargne mon père.
• Il ne lui arrivera rien tant que tu seras une bonne fille, obéissante. Dis-moi, maintenant : comment as-tu trouvé cette soirée ?
• Je n’ai jamais eu autant de plaisir. J’ai été comblée car j’attendais ça depuis si longtemps.
• J’avais remarqué ! Mais tu es loin de ce que peut faire Valeria Messalina
• Aucune femme ne saurait se comparer à toi, Majesté. Tu es Vénus et que suis-je comparée à Vénus ?
• Je vois que tu es sage et intelligente, ma jolie. Je t’ai vu à l’œuvre et on peut te comparer aux déesses de la volupté et du plaisir, des déesses mineures qui entourent Vénus, comme Kotys, Perfica, Pertunda, Lubentia, Volupia. Désormais, je t’appellerai Volupia et, comme Vénus avec ces déesses du plaisir, je te prends sous ma coupe.
Volupia, fille de Psyché et de Cupidon, est une déesse romaine mineure, dont le nom est en rapport avec voluptas, le « plaisir sensuel ». Volupia avait un sacellum, un petit sanctuaire, près de la porte Romanula, à l'angle nord-ouest du Palatin, près du quartier du Vélabre et du Forum Boarium.
• Tu m’honores beaucoup, Majesté en me faisant bénéficier de ton expérience. Je ferai tout pour te satisfaire et obéir à ta volonté.
• Je te le conseille, car si tu me déçois ou si je me fatigue de toi, je pourrai alors donner satisfaction à Lurco, qui me réclame ta tête. Je n’ai pas donné suite. Pour le moment !
Tullia ne montre pas son émotion face à cette menace explicite mais elle comprend que l’épée de Damoclès est au-dessus de sa tête et qu’elle sera en danger lorsque Messaline se sera lassée d’elle.
• Tu ne seras pas déçue, Messaline. Je suis ta servante.
• J’y compte bien. Mais, dis-moi, c’est quoi cet accoutrement ? Tu t’es déguisée en matrone ? Marcia, Sylvia, débarrassez Volupia de ce Pallium et de cette Rica !
Les deux confidentes de Messaline s’exécutent immédiatement et apparait alors une autre femme, dans cette robe indécente qui dévoile le corps de Tullia.
Mnester intervient :
• Tu as raison, Messaline, ce n’est ni une matrone, ni une domina, mais une lupa que les Dieux te livrent !
• Tu es aussi indécente que si tu étais nue, Volupia ! Faites tomber cette robe, qu’elle ne garde que ses bijoux. Rejoins-nous dans ce lit !
C’est Sylvia qui fait tomber la robe de Tullia et ne peut s’empêcher de prendre à pleines mains les seins de la jeune patricienne, espérant que l’impératrice lui laisse plus tard l’occasion de s’amuser avec Tullia. Tullia, nue, se dirige vers le lit où l’attendent Messaline et Mnester, Sylvia commente, en experte :
• Volupia pourra accompagner Lysisca à Suburre !
• J’y compte bien ! Rufina et Quintus (les tenanciers du bouge où opérait Lysisca-Messaline) apprécieront d’avoir pour pensionnaire la plus belle patricienne de Rome.
***
Tullia se retrouve entre Messaline et Mnester. Messaline l’embrasse sur la bouche avec gourmandise et Tullia répond avec passion à ce baiser. Parce qu’il connait bien Messaline, Mnester préfère attendre son bon vouloir, alors qu’il meurt d’envie de baiser Tullia.
• Ca t’a manqué, ma douce, les bras d’une femme !
• Ainsi tu sais tout, Majesté!
• Lurco m’a prévenu qu’il amenait Lucia avec lui, ce qui est logique car elle est la nourrice de Caius. Je sais ce qu’est Lucia pour toi.
• Je n’ai jamais aimé une autre femme que Lucia.
• Je vais t’aimer. Ne penses plus à cette esclave. Tu es désormais à l’impératrice !
Tullia est en feu, les caresses, les baisers de Messaline lui donnent des frissons dans tout le corps. Tullia s’abandonne, mais c’est Messaline qui mène le jeu.
• Avant de t’aimer, ma Volupia, nous avons à nos côtés un mâle qui n’en peut plus de te désirer, frustré que je lui ai interdit de t’approcher l’autre soir ! Nos bouches vont d’abord s’occuper de sa magnifique queue.
Messaline reprend ce qui a été interrompu tout à l’heure. Elle suce Mnester, tout en regardant avec intensité Tullia :
• A ton tour, ma belle !
Tullia est impressionnée par la taille de l’engin de Mnester, qui est monstrueux. Seul Adherbal, l’esclave africain de Lurco, est mieux pourvu. Tullia ne parvient pas à prendre entièrement en bouche le membre de Mnester. Messaline s’en aperçoit, elle prend la tête de Tullia et l’oblige à prendre la queue de Mnester dans sa gorge. Tullia s’étouffe, ses larmes coulent, elle est à la limite de l’asphyxie et de la nausée.
Messaline est très vite revenue à son personnage, celle d’une dominatrice, perverse et qui peut être odieuse et cruelle.
Heureusement pour Tullia, la résistance de Mnester prend fin. Messaline s’en rend compte et délivre enfin Tullia, de telle sorte que lorsqu’il éjacule avec abondance, les bouches des deux femmes sont à proximité et elles se partagent le nectar du bel étalon.
Mnester a souillé les visages des deux femmes. Elles ont l’air de bacchantes.
• Tu aimes le sperme, Tullia ?
• J’adore !
• Je veillerai à ce que tu aies régulièrement de bonnes doses de nectar. En attendant, recueillons sur nos visages l’offrande de ce mâle.
***
Avec avidité, les deux femmes se lèchent le visage. Les mains de Messaline en profitent pour parcourir le corps de Tullia. Puis elle approche ses lèvres de celles de Tullia, les deux langues se mélangent dans un baiser de feu. Messaline fait avaler à Tullia tout le sperme qu’elles ont recueilli.
• C’est mon cadeau de bienvenu, ma chérie, ma Volupia.
• Merci majesté.
• Appelle-moi Vénus. Tu es Volupia, je suis Vénus. Tu sais que je préfère de beaux mâles vigoureux, mais j’aime aussi célébrer les plaisirs de Lesbos. J’ai eu envie de toi dès que je t’ai vu, l’autre soir. Mais je devais laisser la priorité à mes invités. Désormais tu es à moi, Volupia. Voilà pourquoi je n’ai pas donné suite à ce que voulait Lurco
• Je suis à toi, Vénus.
• Uxor mea tu es !
• Oui, je suis ta femme
• Je ferai de toi tout ce que je veux. Tout !
• Oui, tout, ma Vénus. Oh Messaline, moi aussi j’ai envie de toi !
Alors que les mains de Messaline parcourent son corps, que sa langue et ses lèvres sucent les tétons en érection de la jeune femme, Tullia, les yeux mi-clos, se met à déclamer, en grec, ces quelques vers d’un poème de Sappho, « Confidences » :
« Je dis que l'avenir se souviendra de nous.
Je désire et je brûle.
A nouveau, l'Amour, le briseur de membres,Me tourmente, doux et amer.
Il est insaisissable, il rampe.
A nouveau l'amour a mon cœur battu, Pareil au vent qui, des hauteurs,Sur les chênes s'est abattu.
Tu es venue, tu as bien faitJ'avais envie de toi.
Dans mon cœur tu as alluméUn feu qui flamboie. »
• C’est beau, mais je ne t’ai pas fait venir pour me déclamer des poèmes. Tu es là parce que je veux te baiser.
Tullia sait que si elle donne satisfaction à Messaline, elle éloigne les menaces de Lurco. La jeune patricienne est devenue calculatrice, mais n’a pas à se forcer. Profondément bisexuelle, les étreintes saphiques lui manquent cruellement depuis sa brutale séparation d’avec Lucia. Elle va donc s’offrir à Messaline. Avec celle-ci, contrairement à sa chère Lucia, il n’est pas question de sentiments. Comme lors du soir de l’orgie, Tullia obéit à ses sens.
Sylvia, compagne de débauches de Messaline, s’est assise pour ne rien perdre du spectacle, car elle sait qu’il sera torride. Messaline l’interpelle :
• Sylvia, ma belle, avant de te caresser, viens avec ta bouche chaude réveiller la virilité de Mnester. Juste la réveiller. Je veux qu’il baise Tullia pendant que celle-ci me bouffe la chatte.
La vulgarité et l’impudence de Messaline heurtent une nouvelle fois Tullia. Mais son corps a envie de ce que Messaline veut faire.
Alors que Sylvia profite que Messaline a, même brièvement, autorisé une autre qu’elle à pratiquer une fellation sur son favori, Messaline pousse sans ménagement la tête de Tullia vers sa vulve. Tullia n’a pas l’intention de se dérober, mais Messaline veut montrer que c’est elle qui décide, qui impose le tempo.
Tullia écarte les jambes de l’impératrice. De sa langue gourmande, elle descend le long de sa cuisse en la léchant jusqu'à l'orée de sa chatte. Puis, de ses deux mains, elle écarte un peu plus ses cuisses et voit apparaitre le rose vif de sa chatte entrouverte. Sa chatte brille de mille feux par la mouille étoilée. Tullia, qui est consciente de l’enjeu, surmonte sa répulsion car, manifestement, Messaline n’a pas fait de toilette intime après ses débauches de la nuit précédente et ce qu’elle a fait avec Mnester juste avant son arrivée.
Alors, par petites touches, du bout de la langue, Tullia lèche avec application le clitoris de l’impératrice. Des gémissements se font entendre. La langue se fait plus pressante, elle martèle avec sa salive ce clito qui semble se déployer à l'infini.
La langue gourmande de Tullia reprend son ouvrage. Cette fois-ci, c'est la bouche qui suce, tout en branlant doucement de la main. Le clitoris gonfle de plus bel, il est rouge et brûlant, prêt à exploser en jouissance. La bouche de Tullia, comme une sangsue, se colle et se gorge avidement de la mouille salée, qui coule comme les eaux d'un ruisseau. Ses doigts branlent savamment et stimulent efficacement la montée orgasmique.
• Oh quelle divine salope tu es, ma belle ! Mnester, défonce-la pendant que sa langue me fouille.
Le plaisir de Messaline monte sous le regard de son amante. Tullia, pourtant prise en levrette par Mnester, ne relâche pas la pression de ses lèvres et sa langue.
• Ohhh, elle me bouffe la chatte comme jamais je n'ai été léchée.
Messaline pousse de petits cris. Tullia se concentre sur son cunnilingus pendant un long moment, provoquant chez Messaline plusieurs orgasmes de suite. Tullia a le bas du visage plein de mouille, Messaline s'achemine vers un orgasme pharaonique. Sa chatte est inondée de mouille. Tout trempe, tout glisse et coule. Soudain, un cri puissant sort de sa bouche. Elle jouit en giclant par saccades. Son clito, comme un cœur palpitant, se contracte en secousses, suivie par Tullia, sous les coups de boutoir de Mnester, qui envoie de puissantes giclées dans la chatte de Tullia.
***
Tullia a réussi, grâce à ses pratiques saphiques, à faire oublier à Messaline les mauvaises intentions que Lurco avait mises dans la tête de l’impératrice. Au contraire, Messaline va renvoyer Mnester et ses suivantes, pour poursuivre l’après-midi et la nuit avec Tullia.
Dans les lectures qui ont révélé à Tullia son hypersexualité, il y avait les poésies de Sappho, qui lui ont appris qu’une autre femme pouvait aussi être source de désir, d’amour et de plaisir. Cela avait encouragé les sentiments qui, peu à peu, s’étaient créés entre Tullia et Lucia, qui étaient inséparables depuis leur plus tendre enfance. Des baisers et caresses innocentes étaient nés le désir puis l’amour.
Dans la littérature romaine, les références aux relations sexuelles entre femmes étaient peu fréquentes. Même Ovide, dont la lecture a tant influencé Tullia, considérait le saphisme comme « un désir inconnu de tous, bizarre… parmi tous les animaux aucune femelle n'est saisie par le désir pour une femelle. »
Les Romains pensent qu'un acte sexuel requiert un partenaire actif ou dominant qui est phallique, les écrivains de cette époque imaginent que, lors des relations homosexuelles féminines, une des femmes utilise un godemichet ou a un clitoris exceptionnellement grand pour la pénétration, et que c'est elle qui a du plaisir.
Le comportement de Messaline avec Tullia est dans cette logique, celle d’un amant avec sa maitresse. Elle la possède. Elle ne lui fait pas l’amour, elle la baise. Cette jeune patricienne est désormais à elle, elle est sa femme.
Durant cette nuit torride, Messaline fait avec Tullia tout ce que deux femmes peuvent faire ensemble. Sans témoin, Messaline s’autorise toutefois à son tour à faire jouir Tullia, en pratiquant un 69 qui laisse la belle patricienne épuisée par un orgasme violent.
Après cet interlude où elle s’est pour une fois préoccupée du plaisir de son amante, Messaline reprend ses pratiques de dominatrice, et redevient « fututor », celui ou plutôt celle qui pénètre. Messaline va se comporter avec Tullia comme le ferait un homme.
Messaline va commencer par la pratique des ciseaux. Messaline est sur Tullia, ses seins contre ceux de son amante, sa bouche dévorant celle de Tullia. Cette nuit, Messaline est une tribade, ou comme disent les Romains, une fricatrix (« celle qui frotte »).
• Je vais te prendre, comme le ferait un homme.
Tullia connait cette pratique, qu’elle aime tant dans les bras de Lucia. Cette nuit, elle est entièrement passive, pour le plaisir de l’impératrice.
Tullia est allongée, les deux chattes se touchent et Messaline frotte son clitoris contre celui de son amante.
• Assieds-toi face à moi !
Les deux femmes entrecroisent alors leurs jambes comme les lames d’une paire de ciseaux. Messaline en profite pour embrasser et caresser son amante. Messaline accélère encore le rythme et est la première à jouir, suivie de Tullia. Celle-ci doit s’avouer que même avec sa chère Lucia, elle n’a jamais connu un tel plaisir.
***
Messaline ne laisse guère de répit à Tullia, se montrant insatiable. Elle disposait d’une belle collection d’olisbos et avait demandé à ses servantes de les lui apporter, précisant que c’était « pour baiser Tullia ».
Messaline a naturellement choisi le plus long et le plus volumineux, qui était noir en ébène. L’engin devait faire en longueur un pied (soit 29,44 centimètres), avec un diamètre de trois doigts (soit environ 5,4 centimètres). Tullia est bien ouverte et sa chatte est abondamment lubrifiée, mais elle ne s’est jamais prise un tel engin, même au cours de la soirée orgiaque. Elle ne peut comparer aux coïts récents avec ses amants les mieux pourvus, comme Vigilianus, Valens ou encore, il y a quelques heures, Mnester. La seule comparaison qui lui vient à l’esprit est Adherbal, l’esclave africain de Lurco, qu’elle avait vu posséder Lucia.
Messaline, au départ, y va doucement. Elle veut faire jouir son amante, pas la blesser. Elle enfonce donc lentement la longueur dans la chatte de Tullia, qui s’imagine que la pénétration ne s’arrêterait jamais car elle étirait sa chatte à la limite, la rendant folle de plaisir.
• Ahhhhh. Oui, vas-y. Baise-moi !
• C’est incroyable ce que tu es capable de te prendre dans ta chatte. Oh oui, je vais te baiser, te pilonner, te défoncer. Prends-ça !
Messaline n’a aucune difficulté à baiser Tullia avec cette bite artificielle, la grosse tige noire s’enfonçant dans la chatte rose de la jeune patricienne, déclenchant un nouvel et dévastateur orgasme.
***
Messaline sait que désormais Tullia est prête pour ce qu’elle lui a réservé pour terminer cette longue soirée de plaisir.
Messaline commence à doigter Tullia avec trois doigts. Ils entrent facilement compte tenu de ce que vient de se prendre la jeune femme.
Tullia comprend et s’inquiète. Elle a pratiqué le fist avec Parsam et a, eu, avec lui, beaucoup de plaisir. Elle sait que Messaline n’a pas réputée pour sa douceur :
• Laisse-toi faire, ma main est fine, tu vas adorer ! N’oublies pas que tu as promis de faire tout ce que je veux.
Tullia se détend et se laisse faire. Messaline met le quatrième doigt, puis le cinquième, le pouce, qui passe. Tullia ne regarde plus avec résignation, elle n’est plus contrainte :
• Oh oui, continue !!!
Messaline glisse plus avant sa main, ses cinq doigts entrent dans la chatte, et elle enfonce, enfonce sa main dans l’intimité de Tullia de plus en plus profondément. Les doigts de Messaline fouillent la chatte béante.
Messaline replie son pouce vers la paume de sa main et commence à pousser en tournant son poing dans le sexe de sa partenaire. Tullia gémit en se tortillant pour faciliter la pénétration. Elle ressent un choc énorme lorsque, d’un coup, la main semble aspirée jusqu’au poignet.
Tullia se fige d’abord, puis crie sauvagement en saisissant le bras de Messaline pour accélérer le mouvement de va-et-vient.
Tullia secoue la tête comme une possédée, elle adore ça, elle crie de plus en plus comme si elle n’avait pas encore joui. Messaline continue, ça entre toujours aussi facilement. Sa main est désormais entrée dans la chatte de son amante jusqu’au poignet.
• Ohhh, Messaline, tu me tues ! Ouiiiiii
Messaline fiste Tullia de plus en plus fort, lui ravageant la chatte. Sa main entre et sort. Son poing l’a fait venir, Messaline sent la chatte se contracter et Tullia jouit si fort qu’elle perd connaissance dans les bras de sa maitresse.
***
Messaline, de nature si dure, fait preuve enfin d’un peu de tendresse et de douceur, en prenant Tullia dans ses bras, en la caressant doucement et en lui disant des mots tendres :
• Calme-toi, Volupia, tu t’es montrée digne de Vénus ! Endors-toi ma belle, tu l’as mérité.
Par la nuit d’amour qu’elle vient de connaitre dans les bras de Messaline, Tullia semble avoir définitivement écarté les menaces qui pesaient sur elle.
Mais n’est-ce pas une imprudence que de lier ainsi son sort à une Messaline qui semble ne plus connaitre de limites ?
(A suivre : les plaisirs de Tullia)
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer les personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.
Je précise que, pour les besoins de mon récit, j’ai fait le choix de reprendre la description des vices et des crimes de Messaline, telle qu’ils ressortent des ouvrages d’auteurs qui écrivent bien après les faits, comme le poète Juvénal (55-128), les historiens Tacite (58-120), Suétone (70-122) et Dion Cassius (155-235). Les textes où ces auteurs parlent de Messaline sont à charge. Même si, à l’évidence, Messaline n’avait pas froid aux yeux, il est probable qu’ils aient forcé le trait, reprenant à leur compte la haine de l’aristocratie sénatoriale envers le pouvoir impérial.
J’ajoute que, ni dans ces écrits, ni ailleurs, je n’ai rien trouvé qui accréditerait la bisexualité de Messaline. J’ai fait le choix de considérer comme acquis que l’ »Augusta Meretrix » était aussi disciple de Sappho, ce que retient aussi Philippe Delorme dans le chapitre qu’il lui consacre dans « Scandaleuses Princesses » (Pygmalion 2005).
Les personnages évoqués dans ce récit ont existé, à part naturellement Tullia, sa servante et amante Lucia, l’eunuque Parsam et l’abominable Lurco. Ils ont été présentés dans les chapitres précédents.
***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes en l’an 47, sous le règne de l’empereur romain Claude, le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation. Marcus ignore cependant, qu’inspirée par certaines lectures, Tullia est dévorée par un feu intérieur, celui d’une libido encore exacerbée par sa liaison saphique avec Lucia, sa jeune servante et confidente.
L’aggravation de sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule. Il ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.
Le lendemain du mariage, en sa présence, Lurco fait dépuceler Tullia par Adonis, son favori. Dans les bras de celui-ci, Tullia a confirmation de son hypersexualité. Comme le voulait son pervers époux, Tullia finit par tomber enceinte, suite à ses étreintes avec le beau et viril Adonis.
Avec la naissance de Caius, qu’il reconnait comme son fils, Lurco a obtenu ce qu’il voulait, un héritier. L’accouchement particulièrement douloureux a provoqué la stérilité de Tullia.
Lurco livre alors Tullia à la perverse impératrice Messaline. Ensemble, ils sont bien décidés à exploiter l’hypersexualité de Tullia pour provoquer sa déchéance et humilier ainsi son père.
Tullia a été au centre d’une orgie dans le palais impérial, où elle a donné libre cours à son hypersexualité. Messaline ne donne pas suite, pour le moment, aux demandes de Lurco qui veut se débarrasser physiquement de son épouse. La cruelle Messaline est bien décidée à s’amuser encore un certain temps avec Tullia. Celle-ci n’a pour protecteurs qu’un eunuque arménien Parsam, et Vettius Valens, le médecin personnel de Messaline, tous deux amoureux d’elle. Tullia a vécu des moments intenses avec Valens, mais Messaline la convoque au Palais
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C’est avec une certaine appréhension que Tullia se rend à la convocation de Messaline. Même si elle se sait protégée par Vettius Valens, Tullia craint les réactions imprévisibles de l’impératrice et que celle-ci ne finisse par accorder à Lurco ce qu’il lui a demandé.
Tullia est aussi consciente de la jalousie que ressent Messaline envers elle. La séance orgiaque qu’elle a organisée au palais était aussi conçue pour mettre à l’épreuve la jeune patricienne, pour vérifier si elle pouvait égaler les performances de Messaline, qui, dans ses délires, se considère comme la seule incarnation de la déesse Vénus.
Tullia doit donc continuer à être le jouet de l’impératrice, mais aussi lui plaire, car elle sait que Messaline est aussi, comme elle, bisexuelle. Tullia choisit de ne pas renouveler ce qu’elle a fait lors de la fameuse soirée, où elle avait été longuement préparée (voir « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (5) : Messaline), comme une reine de beauté, qui faisait de l’ombre à la nouvelle Vénus. C’était une faute, un véritable sacrilège que de sembler se placer ainsi sur le même terrain que Messaline.
Aussi Tullia choisit-elle cette fois d’afficher l’apparence d’une matrone. Dans la culture romaine, le voile symbolise l'autorité absolue qu'exerce le mari sur son épouse. Juste avant son mariage, la fiancée romaine était recouverte d'un foulard pour signifier sa subordination à son époux. Se marier, pour une femme, se disait en latin nubere, c'est-à-dire mettre le voile. Les matrones romaines portent sur la tête un fichu, la « rica », qui recouvre leurs oreilles et retombe sur leurs épaules. Cette « rica » signifie la reconnaissance des droits du pater familias sur son épouse. Si une femme sort tête nue ou se dévoile en public, son mari peut demander le divorce. Tullia qui, pourtant, a fait scandale à Rome en recevant son amant Valens dans la domus des Spurii, choisit donc de se présenter couverte de ce rica et étant aussi recouverte par un pallium, ce long manteau.
Mais Tullia veut aussi séduire Messaline. Sous ce pallium, elle ne continuera pas à jouer la comédie de la digne matrone. Une matrone romaine porte, sous son pallium, outre une chemise, une tunique, plus longue que celle des hommes et resserrée à la taille par une ceinture, avec le strophium, un bandeau servant de soutien-gorge, porté sur le dessus et enfin une stola, longue robe avec des manches, réservée aux femmes mariées et serrée à la taille. Tullia ne met rien de tout cela. Elle veut séduire et surprendre l’impératrice.
Elle choisit aussi de porter le dernier cadeau de Valens, qui a dépensé une fortune auprès du tailleur le plus réputé de Rome, car rien n’est trop beau pour celle qu’il aime : une fine robe en tulle, bleue, avec des points et des liserés blancs décorée, dont le décolleté permet d’apprécier son opulente poitrine et ses magnifiques épaules.
Elle a aussi soigneusement sélectionné les bijoux qu’elle porte. Une gourmette en argent, sur laquelle figure un camée qui représente sa mère, Terentia. Une longue chaine en or et, en guise de pendentif, une améthyste qui rehausse son superbe décolleté. Elle porte enfin au majeur de la main gauche une bague en or, autre cadeau de Valens et symbole de leur engagement. Elle a choisi ostensiblement de retirer l’anneau que lui avait offert Lurco lors de leur mariage. Elle est toujours juridiquement son épouse, mais se considère désormais comme la femme de Valens.
Dans la litière qui la conduit au palais, Tullia donne donc l’apparence d’une matrone tout à fait classique et respectable, en tout cas pour ceux qui ne connaissent pas ses frasques qui scandalisent la bonne société romaine.
***
A peine arrivée au palais, Tullia est accueillie par Marcia, la fidèle servante de Messaline, qui la connait bien pour avoir veillé à la préparation de la jeune patricienne pour la soirée orgiaque. Marcia est rejointe par une autre jeune femme, Sylvia, celle qui accompagne Lysisca-Messaline, lors de ses escapades à Suburre. Ils la conduisent dans les appartements privés de Messaline, plus précisément dans sa chambre. Messaline n’est pas seule. Elle est sur son lit, nue, en compagnie de son favori Mnester. Il est évident qu’ils viennent de copuler, cette chambre sent la débauche. Messaline est entre les jambes de Mnester et le suce avec avidité, afin de réveiller sa virilité dont elle ne se lasse pas.
De crainte de provoquer la colère de Messaline, nul n’ose l’interrompre dans son activité.
Silencieuse, Tullia observe le spectacle de l’Augusta Meretrix. C’est la première fois qu’elle voit d’aussi près Messaline et surtout dans ses œuvres, puisque, l’autre soir, l’impératrice, lors des moments les plus torrides, s’était « contentée » de se faire jouir en se masturbant.
Cela confirme les premières impressions de Tullia. Le visage de Messaline n’est pas beau, il exprime la dureté et une certaine cruauté. Par contre son corps est parfait et sa maitrise des arts de l’amour est devenue proverbiale. Messaline est alors âgée de 23 ans, soit environ six ans de plus que Tullia. Elle a donné à Claude deux enfants, Octavie et Britannicus, ce dernier étant né peu de temps après l’avènement de l’empereur en 41.
Tullia a confirmation que, comme elle, Messaline a une libido incontrôlable. Cela fait d’elles des complices, mais aussi des rivales. Tullia et Messaline sont toutes deux hypersexuelles, mais, en dehors de ça, elles sont très différentes. Tullia a bénéficié d’une éducation classique, des meilleurs précepteurs, elle parle couramment le Grec et est capable de comprendre plusieurs autres langues, dont l’égyptien, le gaulois, le phénicien et l’araméen. Elle est passionnée de poésie, de philosophie, d’histoire, de science.
La vaste culture gréco-latine de la dernière des Tullii a séduit Vettius Valens autant que sa beauté. Messaline, quant à elle, mariée très jeune à Claude, n’a pas bénéficié d’une éducation aussi poussée. Elle est aussi intelligente que perverse mais cette intelligence, ses talents de manipulatrice sont entièrement mis au service de ses passions et de ses vices. Messaline est perverse, vulgaire et cruelle, alors que Tullia est sensuelle et raffinée. Leur rencontre est a priori celle de la louve et de la brebis.
Ce qui impressionne Tullia et réveille inévitablement sa libido, c’est l’avidité avec laquelle Messaline pratique sa fellation sur Mnester. Cela donne l’impression que c’est vital pour elle et qu’elle n’aura pas de cesse tant que son amant ne s’est pas vidé dans sa bouche.
Le poète Juvénal écrira au sujet de Messaline : « Lassat viris, nectum satiata » (« brisée par les hommes, mais jamais rassasiée »)
A la demande de son épouse, Claude a ordonné à Mnester de « faire tout ce que Messaline lui commandera », et donc de coucher avec l’impératrice, même si certains pensaient que Claude ne mesurait pas la portée de ses ordres. Le mime, que Messaline effraie, a encore tenté de résister. Par sa cruauté, elle lui rappelle l’empereur Caligula, dont il fut le mignon. Cela a rendu furieuse Messaline, qui a été jusqu’à le faire fouetter. Depuis, Mnester accepte d’être le jouet sexuel de l’impératrice et il doit admettre que c’est très agréable. C’est lui qui se rend compte que Tullia est dans la chambre, en compagnie de Marcia et de Sylvia.
• Majesté, pardonne-moi, car comme toujours ta bouche est divine, mais la jeune patricienne que tu as convoquée est arrivée.
***
Messaline interrompt avec regret ce qu’elle est en train de faire. Elle a horreur de ne pas finir ce qu’elle a commencé. Nul ne résiste à ses talents de fellatrice, même si Mnester est le mâle le plus endurant qu’elle a connu parmi ses innombrables amants.
Mais il est vrai que c’est elle qui a fait venir Tullia et qui a ordonné qu’on l’introduise dans la chambre.
• Enfin, te voilà, petite garce ! On m’a dit que tu avais été très affectée par la soirée que j’avais organisée pour toi. Je crois surtout que tu accaparais Vettius Valens. Tu l’as ensorcelé !
• Nous nous aimons, Majesté. Je suis à lui.
• Tu as osé commettre l’adultère dans la maison et dans le lit de Lurco. Tout Rome en parle. On a même demandé à l’empereur de sévir contre toi.
Tullia se dit que, décidément, Messaline ne manquait pas d’air, elle qui avait fait de Claude l’homme le plus cocu de Rome, qui avait transformé le palais en lupanar et qui, déguisée en Lysisca, se prostituait dans les bouges de Suburre. Elle préfère garder ses réflexions pour elle et elle répond, en baissant les yeux :
• Je veux divorcer de Lurco et devenir l’épouse de Valens.
• Je m’y oppose. Disons qu’il te baise parce que je le veux bien, mais tu es et restera l’épouse de Lurco.
Messaline n’avait rien à autoriser. Une Romaine avait le droit de divorcer. Mais elle sait que Valens et Tullia n’iront pas contre sa volonté.
• Je m’incline devant ta volonté, Majesté. Je n’ai qu’une supplique à t’adresser : épargne mon père.
• Il ne lui arrivera rien tant que tu seras une bonne fille, obéissante. Dis-moi, maintenant : comment as-tu trouvé cette soirée ?
• Je n’ai jamais eu autant de plaisir. J’ai été comblée car j’attendais ça depuis si longtemps.
• J’avais remarqué ! Mais tu es loin de ce que peut faire Valeria Messalina
• Aucune femme ne saurait se comparer à toi, Majesté. Tu es Vénus et que suis-je comparée à Vénus ?
• Je vois que tu es sage et intelligente, ma jolie. Je t’ai vu à l’œuvre et on peut te comparer aux déesses de la volupté et du plaisir, des déesses mineures qui entourent Vénus, comme Kotys, Perfica, Pertunda, Lubentia, Volupia. Désormais, je t’appellerai Volupia et, comme Vénus avec ces déesses du plaisir, je te prends sous ma coupe.
Volupia, fille de Psyché et de Cupidon, est une déesse romaine mineure, dont le nom est en rapport avec voluptas, le « plaisir sensuel ». Volupia avait un sacellum, un petit sanctuaire, près de la porte Romanula, à l'angle nord-ouest du Palatin, près du quartier du Vélabre et du Forum Boarium.
• Tu m’honores beaucoup, Majesté en me faisant bénéficier de ton expérience. Je ferai tout pour te satisfaire et obéir à ta volonté.
• Je te le conseille, car si tu me déçois ou si je me fatigue de toi, je pourrai alors donner satisfaction à Lurco, qui me réclame ta tête. Je n’ai pas donné suite. Pour le moment !
Tullia ne montre pas son émotion face à cette menace explicite mais elle comprend que l’épée de Damoclès est au-dessus de sa tête et qu’elle sera en danger lorsque Messaline se sera lassée d’elle.
• Tu ne seras pas déçue, Messaline. Je suis ta servante.
• J’y compte bien. Mais, dis-moi, c’est quoi cet accoutrement ? Tu t’es déguisée en matrone ? Marcia, Sylvia, débarrassez Volupia de ce Pallium et de cette Rica !
Les deux confidentes de Messaline s’exécutent immédiatement et apparait alors une autre femme, dans cette robe indécente qui dévoile le corps de Tullia.
Mnester intervient :
• Tu as raison, Messaline, ce n’est ni une matrone, ni une domina, mais une lupa que les Dieux te livrent !
• Tu es aussi indécente que si tu étais nue, Volupia ! Faites tomber cette robe, qu’elle ne garde que ses bijoux. Rejoins-nous dans ce lit !
C’est Sylvia qui fait tomber la robe de Tullia et ne peut s’empêcher de prendre à pleines mains les seins de la jeune patricienne, espérant que l’impératrice lui laisse plus tard l’occasion de s’amuser avec Tullia. Tullia, nue, se dirige vers le lit où l’attendent Messaline et Mnester, Sylvia commente, en experte :
• Volupia pourra accompagner Lysisca à Suburre !
• J’y compte bien ! Rufina et Quintus (les tenanciers du bouge où opérait Lysisca-Messaline) apprécieront d’avoir pour pensionnaire la plus belle patricienne de Rome.
***
Tullia se retrouve entre Messaline et Mnester. Messaline l’embrasse sur la bouche avec gourmandise et Tullia répond avec passion à ce baiser. Parce qu’il connait bien Messaline, Mnester préfère attendre son bon vouloir, alors qu’il meurt d’envie de baiser Tullia.
• Ca t’a manqué, ma douce, les bras d’une femme !
• Ainsi tu sais tout, Majesté!
• Lurco m’a prévenu qu’il amenait Lucia avec lui, ce qui est logique car elle est la nourrice de Caius. Je sais ce qu’est Lucia pour toi.
• Je n’ai jamais aimé une autre femme que Lucia.
• Je vais t’aimer. Ne penses plus à cette esclave. Tu es désormais à l’impératrice !
Tullia est en feu, les caresses, les baisers de Messaline lui donnent des frissons dans tout le corps. Tullia s’abandonne, mais c’est Messaline qui mène le jeu.
• Avant de t’aimer, ma Volupia, nous avons à nos côtés un mâle qui n’en peut plus de te désirer, frustré que je lui ai interdit de t’approcher l’autre soir ! Nos bouches vont d’abord s’occuper de sa magnifique queue.
Messaline reprend ce qui a été interrompu tout à l’heure. Elle suce Mnester, tout en regardant avec intensité Tullia :
• A ton tour, ma belle !
Tullia est impressionnée par la taille de l’engin de Mnester, qui est monstrueux. Seul Adherbal, l’esclave africain de Lurco, est mieux pourvu. Tullia ne parvient pas à prendre entièrement en bouche le membre de Mnester. Messaline s’en aperçoit, elle prend la tête de Tullia et l’oblige à prendre la queue de Mnester dans sa gorge. Tullia s’étouffe, ses larmes coulent, elle est à la limite de l’asphyxie et de la nausée.
Messaline est très vite revenue à son personnage, celle d’une dominatrice, perverse et qui peut être odieuse et cruelle.
Heureusement pour Tullia, la résistance de Mnester prend fin. Messaline s’en rend compte et délivre enfin Tullia, de telle sorte que lorsqu’il éjacule avec abondance, les bouches des deux femmes sont à proximité et elles se partagent le nectar du bel étalon.
Mnester a souillé les visages des deux femmes. Elles ont l’air de bacchantes.
• Tu aimes le sperme, Tullia ?
• J’adore !
• Je veillerai à ce que tu aies régulièrement de bonnes doses de nectar. En attendant, recueillons sur nos visages l’offrande de ce mâle.
***
Avec avidité, les deux femmes se lèchent le visage. Les mains de Messaline en profitent pour parcourir le corps de Tullia. Puis elle approche ses lèvres de celles de Tullia, les deux langues se mélangent dans un baiser de feu. Messaline fait avaler à Tullia tout le sperme qu’elles ont recueilli.
• C’est mon cadeau de bienvenu, ma chérie, ma Volupia.
• Merci majesté.
• Appelle-moi Vénus. Tu es Volupia, je suis Vénus. Tu sais que je préfère de beaux mâles vigoureux, mais j’aime aussi célébrer les plaisirs de Lesbos. J’ai eu envie de toi dès que je t’ai vu, l’autre soir. Mais je devais laisser la priorité à mes invités. Désormais tu es à moi, Volupia. Voilà pourquoi je n’ai pas donné suite à ce que voulait Lurco
• Je suis à toi, Vénus.
• Uxor mea tu es !
• Oui, je suis ta femme
• Je ferai de toi tout ce que je veux. Tout !
• Oui, tout, ma Vénus. Oh Messaline, moi aussi j’ai envie de toi !
Alors que les mains de Messaline parcourent son corps, que sa langue et ses lèvres sucent les tétons en érection de la jeune femme, Tullia, les yeux mi-clos, se met à déclamer, en grec, ces quelques vers d’un poème de Sappho, « Confidences » :
« Je dis que l'avenir se souviendra de nous.
Je désire et je brûle.
A nouveau, l'Amour, le briseur de membres,Me tourmente, doux et amer.
Il est insaisissable, il rampe.
A nouveau l'amour a mon cœur battu, Pareil au vent qui, des hauteurs,Sur les chênes s'est abattu.
Tu es venue, tu as bien faitJ'avais envie de toi.
Dans mon cœur tu as alluméUn feu qui flamboie. »
• C’est beau, mais je ne t’ai pas fait venir pour me déclamer des poèmes. Tu es là parce que je veux te baiser.
Tullia sait que si elle donne satisfaction à Messaline, elle éloigne les menaces de Lurco. La jeune patricienne est devenue calculatrice, mais n’a pas à se forcer. Profondément bisexuelle, les étreintes saphiques lui manquent cruellement depuis sa brutale séparation d’avec Lucia. Elle va donc s’offrir à Messaline. Avec celle-ci, contrairement à sa chère Lucia, il n’est pas question de sentiments. Comme lors du soir de l’orgie, Tullia obéit à ses sens.
Sylvia, compagne de débauches de Messaline, s’est assise pour ne rien perdre du spectacle, car elle sait qu’il sera torride. Messaline l’interpelle :
• Sylvia, ma belle, avant de te caresser, viens avec ta bouche chaude réveiller la virilité de Mnester. Juste la réveiller. Je veux qu’il baise Tullia pendant que celle-ci me bouffe la chatte.
La vulgarité et l’impudence de Messaline heurtent une nouvelle fois Tullia. Mais son corps a envie de ce que Messaline veut faire.
Alors que Sylvia profite que Messaline a, même brièvement, autorisé une autre qu’elle à pratiquer une fellation sur son favori, Messaline pousse sans ménagement la tête de Tullia vers sa vulve. Tullia n’a pas l’intention de se dérober, mais Messaline veut montrer que c’est elle qui décide, qui impose le tempo.
Tullia écarte les jambes de l’impératrice. De sa langue gourmande, elle descend le long de sa cuisse en la léchant jusqu'à l'orée de sa chatte. Puis, de ses deux mains, elle écarte un peu plus ses cuisses et voit apparaitre le rose vif de sa chatte entrouverte. Sa chatte brille de mille feux par la mouille étoilée. Tullia, qui est consciente de l’enjeu, surmonte sa répulsion car, manifestement, Messaline n’a pas fait de toilette intime après ses débauches de la nuit précédente et ce qu’elle a fait avec Mnester juste avant son arrivée.
Alors, par petites touches, du bout de la langue, Tullia lèche avec application le clitoris de l’impératrice. Des gémissements se font entendre. La langue se fait plus pressante, elle martèle avec sa salive ce clito qui semble se déployer à l'infini.
La langue gourmande de Tullia reprend son ouvrage. Cette fois-ci, c'est la bouche qui suce, tout en branlant doucement de la main. Le clitoris gonfle de plus bel, il est rouge et brûlant, prêt à exploser en jouissance. La bouche de Tullia, comme une sangsue, se colle et se gorge avidement de la mouille salée, qui coule comme les eaux d'un ruisseau. Ses doigts branlent savamment et stimulent efficacement la montée orgasmique.
• Oh quelle divine salope tu es, ma belle ! Mnester, défonce-la pendant que sa langue me fouille.
Le plaisir de Messaline monte sous le regard de son amante. Tullia, pourtant prise en levrette par Mnester, ne relâche pas la pression de ses lèvres et sa langue.
• Ohhh, elle me bouffe la chatte comme jamais je n'ai été léchée.
Messaline pousse de petits cris. Tullia se concentre sur son cunnilingus pendant un long moment, provoquant chez Messaline plusieurs orgasmes de suite. Tullia a le bas du visage plein de mouille, Messaline s'achemine vers un orgasme pharaonique. Sa chatte est inondée de mouille. Tout trempe, tout glisse et coule. Soudain, un cri puissant sort de sa bouche. Elle jouit en giclant par saccades. Son clito, comme un cœur palpitant, se contracte en secousses, suivie par Tullia, sous les coups de boutoir de Mnester, qui envoie de puissantes giclées dans la chatte de Tullia.
***
Tullia a réussi, grâce à ses pratiques saphiques, à faire oublier à Messaline les mauvaises intentions que Lurco avait mises dans la tête de l’impératrice. Au contraire, Messaline va renvoyer Mnester et ses suivantes, pour poursuivre l’après-midi et la nuit avec Tullia.
Dans les lectures qui ont révélé à Tullia son hypersexualité, il y avait les poésies de Sappho, qui lui ont appris qu’une autre femme pouvait aussi être source de désir, d’amour et de plaisir. Cela avait encouragé les sentiments qui, peu à peu, s’étaient créés entre Tullia et Lucia, qui étaient inséparables depuis leur plus tendre enfance. Des baisers et caresses innocentes étaient nés le désir puis l’amour.
Dans la littérature romaine, les références aux relations sexuelles entre femmes étaient peu fréquentes. Même Ovide, dont la lecture a tant influencé Tullia, considérait le saphisme comme « un désir inconnu de tous, bizarre… parmi tous les animaux aucune femelle n'est saisie par le désir pour une femelle. »
Les Romains pensent qu'un acte sexuel requiert un partenaire actif ou dominant qui est phallique, les écrivains de cette époque imaginent que, lors des relations homosexuelles féminines, une des femmes utilise un godemichet ou a un clitoris exceptionnellement grand pour la pénétration, et que c'est elle qui a du plaisir.
Le comportement de Messaline avec Tullia est dans cette logique, celle d’un amant avec sa maitresse. Elle la possède. Elle ne lui fait pas l’amour, elle la baise. Cette jeune patricienne est désormais à elle, elle est sa femme.
Durant cette nuit torride, Messaline fait avec Tullia tout ce que deux femmes peuvent faire ensemble. Sans témoin, Messaline s’autorise toutefois à son tour à faire jouir Tullia, en pratiquant un 69 qui laisse la belle patricienne épuisée par un orgasme violent.
Après cet interlude où elle s’est pour une fois préoccupée du plaisir de son amante, Messaline reprend ses pratiques de dominatrice, et redevient « fututor », celui ou plutôt celle qui pénètre. Messaline va se comporter avec Tullia comme le ferait un homme.
Messaline va commencer par la pratique des ciseaux. Messaline est sur Tullia, ses seins contre ceux de son amante, sa bouche dévorant celle de Tullia. Cette nuit, Messaline est une tribade, ou comme disent les Romains, une fricatrix (« celle qui frotte »).
• Je vais te prendre, comme le ferait un homme.
Tullia connait cette pratique, qu’elle aime tant dans les bras de Lucia. Cette nuit, elle est entièrement passive, pour le plaisir de l’impératrice.
Tullia est allongée, les deux chattes se touchent et Messaline frotte son clitoris contre celui de son amante.
• Assieds-toi face à moi !
Les deux femmes entrecroisent alors leurs jambes comme les lames d’une paire de ciseaux. Messaline en profite pour embrasser et caresser son amante. Messaline accélère encore le rythme et est la première à jouir, suivie de Tullia. Celle-ci doit s’avouer que même avec sa chère Lucia, elle n’a jamais connu un tel plaisir.
***
Messaline ne laisse guère de répit à Tullia, se montrant insatiable. Elle disposait d’une belle collection d’olisbos et avait demandé à ses servantes de les lui apporter, précisant que c’était « pour baiser Tullia ».
Messaline a naturellement choisi le plus long et le plus volumineux, qui était noir en ébène. L’engin devait faire en longueur un pied (soit 29,44 centimètres), avec un diamètre de trois doigts (soit environ 5,4 centimètres). Tullia est bien ouverte et sa chatte est abondamment lubrifiée, mais elle ne s’est jamais prise un tel engin, même au cours de la soirée orgiaque. Elle ne peut comparer aux coïts récents avec ses amants les mieux pourvus, comme Vigilianus, Valens ou encore, il y a quelques heures, Mnester. La seule comparaison qui lui vient à l’esprit est Adherbal, l’esclave africain de Lurco, qu’elle avait vu posséder Lucia.
Messaline, au départ, y va doucement. Elle veut faire jouir son amante, pas la blesser. Elle enfonce donc lentement la longueur dans la chatte de Tullia, qui s’imagine que la pénétration ne s’arrêterait jamais car elle étirait sa chatte à la limite, la rendant folle de plaisir.
• Ahhhhh. Oui, vas-y. Baise-moi !
• C’est incroyable ce que tu es capable de te prendre dans ta chatte. Oh oui, je vais te baiser, te pilonner, te défoncer. Prends-ça !
Messaline n’a aucune difficulté à baiser Tullia avec cette bite artificielle, la grosse tige noire s’enfonçant dans la chatte rose de la jeune patricienne, déclenchant un nouvel et dévastateur orgasme.
***
Messaline sait que désormais Tullia est prête pour ce qu’elle lui a réservé pour terminer cette longue soirée de plaisir.
Messaline commence à doigter Tullia avec trois doigts. Ils entrent facilement compte tenu de ce que vient de se prendre la jeune femme.
Tullia comprend et s’inquiète. Elle a pratiqué le fist avec Parsam et a, eu, avec lui, beaucoup de plaisir. Elle sait que Messaline n’a pas réputée pour sa douceur :
• Laisse-toi faire, ma main est fine, tu vas adorer ! N’oublies pas que tu as promis de faire tout ce que je veux.
Tullia se détend et se laisse faire. Messaline met le quatrième doigt, puis le cinquième, le pouce, qui passe. Tullia ne regarde plus avec résignation, elle n’est plus contrainte :
• Oh oui, continue !!!
Messaline glisse plus avant sa main, ses cinq doigts entrent dans la chatte, et elle enfonce, enfonce sa main dans l’intimité de Tullia de plus en plus profondément. Les doigts de Messaline fouillent la chatte béante.
Messaline replie son pouce vers la paume de sa main et commence à pousser en tournant son poing dans le sexe de sa partenaire. Tullia gémit en se tortillant pour faciliter la pénétration. Elle ressent un choc énorme lorsque, d’un coup, la main semble aspirée jusqu’au poignet.
Tullia se fige d’abord, puis crie sauvagement en saisissant le bras de Messaline pour accélérer le mouvement de va-et-vient.
Tullia secoue la tête comme une possédée, elle adore ça, elle crie de plus en plus comme si elle n’avait pas encore joui. Messaline continue, ça entre toujours aussi facilement. Sa main est désormais entrée dans la chatte de son amante jusqu’au poignet.
• Ohhh, Messaline, tu me tues ! Ouiiiiii
Messaline fiste Tullia de plus en plus fort, lui ravageant la chatte. Sa main entre et sort. Son poing l’a fait venir, Messaline sent la chatte se contracter et Tullia jouit si fort qu’elle perd connaissance dans les bras de sa maitresse.
***
Messaline, de nature si dure, fait preuve enfin d’un peu de tendresse et de douceur, en prenant Tullia dans ses bras, en la caressant doucement et en lui disant des mots tendres :
• Calme-toi, Volupia, tu t’es montrée digne de Vénus ! Endors-toi ma belle, tu l’as mérité.
Par la nuit d’amour qu’elle vient de connaitre dans les bras de Messaline, Tullia semble avoir définitivement écarté les menaces qui pesaient sur elle.
Mais n’est-ce pas une imprudence que de lier ainsi son sort à une Messaline qui semble ne plus connaitre de limites ?
(A suivre : les plaisirs de Tullia)
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Didier, tu as raison. certes, Messaline n'était certes pas une blanche colombe mais son portrait a été fait à charge. Tout cela est parfaitement expliqué dans l'excellent livre que lui consacre Jean-Noël Castorio: "Messaline, la putain impéraile" (Payot 2015)
Olga,
pour faire suite à mon précédent commentaire, j'ai également eu aussi plaisir, dans le cadre de cette merveilleuse histoire, à découvrir une Messaline librement revisitée sexuellement.
L'Histoire étant, en effet, écrite par les vainqueurs, à leurs profits, et souvent parfois au détriment de la réalité et de la vérité, nous ne saurons jamais avec exactitude qui fut réellement Messaline, une femme dépravée ou une femme ambitieuse avide de pouvoir...
Didier
pour faire suite à mon précédent commentaire, j'ai également eu aussi plaisir, dans le cadre de cette merveilleuse histoire, à découvrir une Messaline librement revisitée sexuellement.
L'Histoire étant, en effet, écrite par les vainqueurs, à leurs profits, et souvent parfois au détriment de la réalité et de la vérité, nous ne saurons jamais avec exactitude qui fut réellement Messaline, une femme dépravée ou une femme ambitieuse avide de pouvoir...
Didier
@ Didier, Messaline ne manque jamais d'idées perverses, d'autant qu'elle a compris que Tullia est au moins autant hypersexuelle qu'elle ne l'est
Une fois de plus le romantisme a dû s'effacer, pour faire place à la luxure.
Nous retrouvons dans ce chapitre, non plus une Tullia amoureuse, mais plutôt Tullia "la louve".
Tullia partagée entre, la crainte sur le sort que l'impératrice lui réserve ainsi qu'à son père, et la fascination qu'elle exerce sur elle, se retrouve donc seule, enfin presque, face à Messaline.
Donnant libre court à ses envies, ses pulsions, Tullia s'offre à Mnester, mais surtout se donne sans aucune retenue à Messaline.
Tullia, et Messaline, hypersexuelles toutes deux, en quête de tous les plaisirs, nous livrent là des ébats saphiques extrêmement torrides...
Est là tout ce que voulait Messaline, "s'amuser" avec Tullia?
Ou par son, "je n'en ai pas fini avec elle", Messaline ne va-t-elle pas utiliser Tullia pour d'autres projets, dont elle seule a le secret?
Didier
Nous retrouvons dans ce chapitre, non plus une Tullia amoureuse, mais plutôt Tullia "la louve".
Tullia partagée entre, la crainte sur le sort que l'impératrice lui réserve ainsi qu'à son père, et la fascination qu'elle exerce sur elle, se retrouve donc seule, enfin presque, face à Messaline.
Donnant libre court à ses envies, ses pulsions, Tullia s'offre à Mnester, mais surtout se donne sans aucune retenue à Messaline.
Tullia, et Messaline, hypersexuelles toutes deux, en quête de tous les plaisirs, nous livrent là des ébats saphiques extrêmement torrides...
Est là tout ce que voulait Messaline, "s'amuser" avec Tullia?
Ou par son, "je n'en ai pas fini avec elle", Messaline ne va-t-elle pas utiliser Tullia pour d'autres projets, dont elle seule a le secret?
Didier