« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (18) : le triom
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-03-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (18) : le triom
*** RECIT FICTIF POUR LECTEURS AVERTIS
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer ces personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs. J’y ajoute le roman historique de l’Anglais Robert Graves (1895-1985) « Moi Claude », roman historique qui reprend les souvenirs de l’empereur, lesquels ont malheureusement été perdus. Les trois tomes de cet ouvrage ont été réédités en Français par Gallimard en 1978. La période qui nous intéresse est couverte par le troisième tome « Le divin Claude et sa femme Messaline ».
Je recommande aussi, au sujet de la liaison de Messaline et Silius et de leur mariage, les liens suivants :
• http://www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/DEF/Double/Claude/Claude_07.htm
• https://www.dortier.fr/messaline-une-femme-emancipee-au-temps-des-romains/
• Claude Champagny : https://zims-lfr.kiwix.campusafrica.gos.orange.com/wikisource_fr_all_maxi/A/Les_C%C3%A9sars/04
***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes à l’été 48, sous le règne de l’empereur romain Claude. Sa situation financière a contraint le sénateur Marcus Tullius Longus à accepter le mariage de sa fille unique Tullia avec Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule, qui ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.
Lurco s’étant retiré dans sa villa de Baïes, Tullia assume pleinement son hypersexualité auprès de son amant, Vettius Valens, médecin personnel de Messaline, qui est candauliste.
Après une période de plusieurs mois d’infertilité, consécutive à l’accouchement difficile de son premier enfant, Tullia est enceinte des œuvres de Valens. La patricienne et le médecin vivent le parfait trio avec Parsam, eunuque arménien, lui aussi amoureux de la jeune femme.
La conduite de Tullia est d’autant plus objet de scandales qu’elle a été étroitement associée à toutes ses frasques par l‘impératrice Messaline, qui pousse toujours les choses plus loin et entraine Tullia dans ses débauches. Messaline n’a cependant pas digéré la brève relation entre Tullia et l’empereur Claude, qui apprécie la beauté et l’érudition de la jeune patricienne, qui a bénéficié de la meilleure éducation.
Face aux menaces de l’impératrice, Tullia et Parsam s’allient à Narcisse et aux affranchis impériaux, pour tendre un piège à Messaline. Pour ce faire, Tullia séduit Caius Silius, futur consul de Rome et dont la beauté est proverbiale. Cela constitue une provocation aux yeux de Messaline, qui convoite le beau Caius et ne supporte pas que Tullia lui ait grillé la politesse. Sa réaction sera virulente.
***
Les espions de Sylvia, la femme de confiance de l’impératrice, ont déjà fait un rapport détaillé. Très en colère, l’impératrice donne ses ordres : Sylvia est chargée de faire venir au Palais Tullia. Virgilianus fera venir son ami Valens. Et Vitellius s’occupera du futur consul Silius.
Tullia, qui a peu dormi au cours d’une longue nuit d’amour avec Silius, est brutalement réveillée par Sylvia, qui est venue la chercher à la Domus Spurii.
• Messaline veut te voir au palais. Tout de suite ! Une litière nous attend.
• Je suis aux ordres de l’impératrice. Mais laisse-moi le temps de me préparer.
• Nous n’avons pas le temps. Mets une tunique et une Palla. Pas besoin de te faire belle, elle ne veut pas te voir pour baiser. Elle te convoque pour te parler.
Dès son arrivée au palais, Tullia est amenée dans les appartements de l’impératrice. Elle n’a jamais vu Messaline autant en colère. Ses traits sont déformés par la haine.
Compte tenu de son expérience, Messaline remarque immédiatement que Tullia porte les traces de sa nuit de plaisir. Elle se dirige vers Tullia, lui décoche deux gifles et l’insulte :
• Petite putain ! Tu es une vipère ! Je ne t’ai pas pardonné que tu aies eu une relation avec l’empereur, sans avoir eu mon accord préalable. Tu t’es fait faire un enfant par mon médecin, bafouant ainsi mon ami Lurco. Et maintenant tu t’affiches au Circus Maximus et tu couches avec le prochain consul de Rome, un homme que je convoite !
• Tu sais bien que je suis comme toi. Quand j’ai envie d’un homme, il me le faut. Je ne savais pas que tu le voulais aussi, sinon je me serai tenue à distance
• Improba! Meretrix! Canem feminam libidinosam (« Salope ! Putain ! Chienne lubrique ») Tu es beaucoup plus dangereuse que Livilla, que Julia Drusi, que Poppée ! En me provoquant, c’est ta tête que tu joues ! Je n’ai qu’un mot à dire à Claude !
Tullia sait qu’elle doit calmer Messaline. Elle sait que cette terrible femme ne plaisante pas. Il lui faut donc se soumettre en apparence. Tullia se met à genoux, les larmes lui coulent :
• Majesté, tu es Vénus et j’ai été pour toi Volupia. Je n’ai jamais imaginé être une rivale, je ne suis que ta servante. J’ai mal agi, gouvernée par mes sens. Je suis à toi, tu peux faire de moi ce que tu veux. Épargne ma vie, au nom de ton amitié pour Valens et de son enfant, que je porte.
• Je vais réfléchir à ce que je ferai de toi. Pour le moment, je ne veux plus te voir et je t’interdis de revoir Caius Silius. Sur ta tête !
• Je me conformerai à tes ordres, Majesté !
Ce fut ensuite au tour de Valens de subir la colère de Messaline.
• Je te faisais confiance et tu ne contrôles rien ! Tu n’es pas encore marié avec cette putain que déjà elle te trompe !
Valens revient furieux à la Domus Spurii et, pour la première fois depuis qu’ils sont amants, il a une vive querelle avec Tullia.
• Je t’ai toujours accordé toute liberté, parce que j’adore que tu aies du plaisir. Je ne demande pas à être témoin, je veux seulement qu’on ne se cache rien.
• Je t’aime, Valens. Tu es le père de l’enfant que je porte et tu es l’homme avec lequel je veux vivre et qui me rend heureuse. J’ai cédé à une pulsion et je n’ai pas osé t’en parler.
• Il n’empêche que tu m’as trompé et tu t’es mise, tu as mis notre enfant en danger. J’ai besoin de prendre du recul, je retourne vivre chez moi. Je demande à Parsam de prendre soin de toi
Tullia est effondrée. Elle a beau supplié, pleuré, tenté d’empêcher Valens de s’en aller, rien n’y fait.
C’est la rupture entre les deux amants. Est-elle irrémédiable ?
***
Quand son amour est parti, Tullia est inconsolable :
• Parsam, qu’avons-nous fait ? Mon cœur est brisé. Je ne peux pas vivre sans Valens !
• Tu as fait ce que tu devais faire et malheureusement tu ne peux pas le lui dire, car il n’a toujours pas compris qui est Messaline. Cette femme est une criminelle, une folle. Tu ne l’amuses plus et elle finira par mettre ses menaces à exécution. Nous n’avons pas le choix, il faut l’éliminer !
• Peu m’importe ma vie si je perds Valens.
• Valens t’aime, il est en colère mais finira par revenir vers toi. Je me charge de le convaincre. Il reste maintenant à espérer que Messaline dépasse toutes les limites avec Silius.
• Pauvre Silius !
***
Messaline avait pris soin d’envoyer auprès de Silius l’ancien consul, Vitellius. Celui-ci s’était entouré des consuls en exercice, son second fils, Aulus Vitellius, et Caius Vipstanus Messalla Gallus.
• Que me vaut l’honneur de ta visite, Lucius Vitellius ? Qui plus est, en présence des consuls en exercice.
• Tout simplement, Caius Silius, parce que tu es le prochain consul de Rome. Et aussi parce que je suis ton ami. Je dois te mettre en garde.
• Je t’en remercie. De quoi s’agit-il ?
• Tu es un homme important, Caius et tu ne dois pas déplaire à César, ni à notre impératrice, Valeria Messalina.
• En quoi ais-je déplu à Messaline ?
• D’abord tu n’honores jamais ses invitations au Palais.
• Je sais ce qui se passe dans ses soirées. Seul César semble ne pas le savoir. Je préfère m’en tenir éloigné.
• L’impératrice en a pris ombrage. Mais il y a plus grave : tout Rome parle de ta liaison avec Tullia, l’épouse de Lucius Spurius Lurco.
• Oui c’est vrai. J’aime cette jeune femme et je compte bien qu’elle divorce de Lurco et m’épouse après mon consulat. De mon côté, je divorcerai de Junia Silana, qui m’a trompé sans vergogne.
• Ignores-tu que cette jeune Tullia est une débauchée, qui ne compte plus les amants, en particulier un eunuque arménien « spadones » et le médecin Vettius Valens? De plus en plus de voix s’élèvent pour que nos lois les plus sévères punissent comme il se doit cette garce.
• Il me semble que notre bien-aimée impératrice n’est pas non plus un modèle de fidélité.
• Parce que nous sommes tes amis, nous ne lui répéterons pas tes propos ! Manifestement tu ne sais pas que cette petite catin de Tullia attend un enfant de son amant Valens.
Silius pâlit. Rien ne permet pour le moment de se rendre compte de la grossesse de Tullia. Il comprend que la jeune patricienne ne lui a rien dit. Il estime qu’elle s’est moquée de lui.
Vitellius pousse son avantage :
• C’est Valens qu’elle aime, pas toi. Mais il y a plus grave. Cette femme a gravement offensé notre impératrice, alors qu’elle faisait partie de ses proches. Il est impossible qu’une telle femme fasse partie de l’entourage du futur consul de Rome. Je suis donc chargé d’un message de la part de Messaline
• Je t’écoute.
• Messaline demande à ce que tu ne vois plus cette Tullia.
• Sinon, que m’arrivera-t-il ?
• Il n’arrivera rien à un Sénateur de Rome et futur consul. Par contre, Messaline conseillera à César d’appliquer toutes les rigueurs de nos lois envers cette petite putain.
• Je vois. Dans l’intérêt même de cette femme, je m’engage à ne plus la voir. Mais c’est d’abord parce que je suis aux ordres de tous ses désirs et je vais lui demander une audience à l’impératrice pour le lui dire de vive voix.
• Tu es un homme raisonnable ! Nous voilà rassurés.
Silius connait la réputation de Messaline. Il sait qu’elle ne plaisante pas. Cède-t-il à la menace pour protéger Tullia ? Est-il fâché de ce qu’il a appris au sujet de Tullia ? Sans doute un peu de deux. Sans la savoir, Caius Silius va vers son destin.
***
Vitellius s’empresse de faire son rapport à Messaline, qui le félicite. Grâce à l’infidélité de Junia Silana, l’épouse de Caius et à Tullia, qui a réveillé les sens du sénateur, Messaline sait que le poisson est ferré, que cet homme, « le plus beau des Romains », qui s’est tenu éloigné d’elle jusqu’à présent, sera à elle. Ce qu’elle n’a pas supporté, c’est que Tullia soit parvenue à ses fins avant elle. Cela s’ajoute à la tentative de Tullia d’établir une relation durable avec l’empereur et ce derrière son dos. Messaline ne compte qu’accorder un ultime sursis à Tullia, le temps de sa maternité. Mais dans sa tête, le sort de la jeune patricienne est scellé car elle ne lui pardonne pas d’avoir mis Silius dans son lit avant elle.
Messaline va s’empresser d’accorder à Silius l’entrevue que celui-ci a demandée par l’intermédiaire de Vitellius. Et il va se passer une chose que Parsam avait prévue et qui paraissait impossible : l’impératrice nymphomane, qui, depuis des années, collectionne les amants et ne s’attache à aucun, va tomber follement amoureuse du « plus beau des Romains ».
Dès leur première entrevue, elle fait à Silius un formidable numéro de charme et se présente sous son meilleur jour, tout en contenant sa terrible libido, alors qu’elle n’a qu’une envie : faire l’amour avec cet homme.
De son côté, Silius, qui, jusqu’il y a quelques semaines, était monogame et fidèle à sa belle épouse, est fasciné par Messaline. Il connait pourtant sa sulfureuse réputation, mais se sent flatté d’être l’objet du désir de la femme la plus puissante de Rome. Il doit avouer que Messaline affiche une sensualité qui provoque chez lui un irrésistible désir.
Malgré leurs désirs réciproques, Messaline et Silius vont mettre des semaines à concrétiser leur relation. Ils s’affichent ensemble, comme un couple. Messaline change alors radicalement ses habitudes. Elle met fin à sa relation avec Mnester, à ses soirées orgiaques ou à ses escapades à Suburre, déguisée en Lysisca. Jamais Messaline ne parle de Tullia à Silius, mais ses espions lui confirment que Silius ne voit plus la jeune patricienne.
Hypersexuelle en manque, Messaline se réserve pour l’homme qu’elle aime et avec qui elle veut plus qu’une relation. Messaline a tant de fois trompé Claude, mais cette fois c’est autre chose : c’est un adultère affiché, revendiqué. La réputation de Claude en est encore plus dégradée. Le Sénat et tout Rome se moquent du cocu, il ne semble pas s’en affecter, toujours amoureux de sa jeune épouse. Aucun de ses proches n’ose évoquer le sujet avec l’empereur, car chacun se souvient qu’en tentant de dénoncer à Claude l’inconduite de l’impératrice, le Préfet du Prétoire Catonius Justus l’a payé de sa vie.
Messaline couvre Silius de cadeaux, vidant littéralement le Palais impérial, sans que Claude ne trouve à y redire. C’est le soir des noces sanglantes que l’empereur, amené sur les lieux par Narcisse, découvrira l’ampleur de ce qu’il a laissé faire : la maison de Silius était remplie de meubles venant du Palais, non seulement d’objets appartenant à Messaline, mais aussi de biens héréditaires provenant des familles Julii et Claudii. Elle alla jusqu’à lui offrir de nombreux esclaves appartenant à elle et à Claude.
Le jour où un dernier trésor, un panneau de perles, portrait de Messaline, descendit du Palatin, alors seulement l’impératrice s’offrit à Caius Silius, chez lui.
Messaline était venue toute nue, comme on se livre au choix d’un acheteur d’esclaves. Elle était enveloppée, en attendant les bras possesseurs du maître, du grand manteau qui recelait, à ses sorties, la courtisane suburrane. L’étoffe qui caressait son corps pouvait être dite en tout temps le manteau de Suburre, car la perruque d’or de Lysisca était superflue à faire d’elle une putain.
Silius la trouva impériale et belle, et l’adultère fut consommé. Tullia avait été une découverte pour Silius. Mais Messaline, du fait de son expérience, c’était autre chose. Après leur longue étreinte, Messaline, pour la première fois, parla à Silius de sa rivale détestée :
En embrassant fougueusement Silius, elle lui demanda :
• Alors c’était mieux qu’avec cette petite putain de Tullia ?
• Avec qui pourrais-je te comparer ? Tu es Vénus, elle n’est rien !
Messaline est fière. Elle affiche le sourire de celle qui a triomphé. Silius, par ces quelques mots, vient de la rassurer, elle qui voyait en la jeune patricienne une rivale redoutée.
***
C’est désormais entre eux vraiment un amour fou et passionné. Non seulement Messaline et Silius s’affichent plus que jamais ensemble dans les lieux publics, mais ils le font désormais comme un couple, Silius partageant le lit de l’impératrice au Palais.
Claude ne réagit toujours pas, aveuglé par son amour pour Messaline et accaparé par ses tâches. Narcisse se décide à passer à la vitesse supérieure. Il trouve le maillon faible dans l’entourage de Messaline en la personne du sénateur Plautius Lateranus, neveu du conquérant de la Bretagne et ancien amant de Messaline.
Moyennant la promesse de la vie sauve et beaucoup d’argent pour compenser un exil provisoire, Lateranus accepte d’inciter Silius à aller plus loin.
Le terrain est favorable. Silius est amoureux de Messaline, mais il veut davantage. Il occupe le lit de César, il se verrait bien occuper son trône, en adoptant Britannicus, l’héritier du trône.
Ne voulant pas souffrir de rivale, Messaline a forcé Silius à répudier sa femme. C’est elle qui devance les désirs de Silius et pousse la hardiesse jusqu'à vouloir, Claude vivant et régnant, épouser son amant adultère.
Messaline va voir Claude, pour le mettre en garde contre une prédiction qui annonçait la mort de son époux. L’empereur, crédule, superstitieux comme la plupart des Romains, accepte l’incroyable proposition qu’elle lui fait : épouser un autre, le temps que s’éloigne de sa tête la menace !
Claude doit se rendre quelques jours à Ostie, pour suivre les grands travaux qu’il a entrepris sur le port de Rome. C’est l’occasion pour Messaline et Silius de célébrer leurs noces et pour s’emparer du pouvoir.
***
Depuis des semaines, Tullia n’a plus aucun contact avec Valens, qui avait rompu parce que la jeune patricienne l’avait trompé avec Silius. Et le même Silius, désormais l’amant de Messaline, ne veut plus la voir ! Tout l’amour de Parsam ne suffit pas à apaiser le chagrin de Tullia. Son ventre s’arrondit, preuve flagrante de son amour avec Valens. Elle est sous la menace de la vengeance de Lurco, alors que l’homme qu’elle aime et avec qui elle pensait refaire sa vie l’a abandonné.
Tullia a, à plusieurs reprises, tenté de voir Valens, de se jeter à ses pieds pour lui demander pardon, lui crier son amour. Il a refusé de la recevoir.
Parsam prend alors l’initiative de rencontrer Valens. Quelques mois auparavant, le jour où Tullia et Valens avaient conçu leur enfant, Parsam et Valens étaient devenus amants (voir chapitre 16 : « le bonheur pour Tullia ») sous l’insistance de la femme dont ils partageaient l’amour. C’était une première, pour l’un comme pour l’autre.
• C’est elle qui t’envoie ?
• C’est moi qui ai souhaité te parler. Il est vrai que Tullia est désespérée. Même si, pour le moment, Messaline tient parole et ne fait rien contre elle, Lurco ne l’épargnera pas.
• Je ne lui pardonne pas ce qu’elle m’a fait, Parsam. Elle m’a trahi, elle m’a trompé. Tu ne l’as pas empêché, pire tu l’as encouragé. Je t’en veux aussi !
• Je ne te comprends pas, Valens. A part toi et moi, depuis que tu la connais, Tullia a eu de nombreux amants, elle a participé à des orgies au Palais, elle a accompagné Messaline à Suburre. Non seulement tu ne trouvais rien à y redire, mais tu aimais être le complice de ses plaisirs.
• Elle était libre, à condition que tout se passe avec mon accord. Je ne pardonne pas sa trahison !
• Cette histoire est finie. Silius a oublié Tullia. Il est désormais l’amant de Messaline !
• Je le sais, mais cela ne change rien pour moi. Je n’ai plus confiance en elle.
• Tu abandonnes la femme que tu disais aimer et qui t’aime !
• Elle m’aimait quand elle se faisait baiser dans les bras de Silius ?
• Tu te comparais au Roi Candaule et en fait tu te comportes en mari jaloux. Tu n’ignores pas ce qui attend Tullia?
• La perte de ses biens, l’interdiction de se remarier et le port de la toge brune des prostituées. Elle pourra exercer à Suburre, sous le nom de Danaé (voir chapitre 14 : « Suburre »). Il me semble qu’elle avait eu beaucoup de succès !
• La colère te fait dire des choses horribles ! Et l’enfant qu’elle porte, ton enfant ? Crois-tu que Lurco va s’en occuper ? Tu sais quel sort l’attend : veux-tu que ton fils ou ta fille devienne esclave ou pire encore ?
Parsam abattait son ultime carte. A Rome, quand le mari pense qu’un enfant a été conçu dans le cadre d’un adultère, il est en droit de déposer l’enfant à terre, dans un lieu public.
• Tu as raison, je dois oublier cette stupide jalousie. Après tout, ce qu’a fait Tullia avec Silius n’est pas pire que ce qu’elle a fait à Suburre. Mon devoir est de prendre soin de cet enfant et de l’élever, avec toi et Tullia.
Parsam avait les yeux brillants. Valens s’approcha de lui.
• Je pensais que tu allais vouloir la garder pour toi. Or c’est toi qui es venu me rechercher.
• Oui parce que Tullia est ma femme et ta femme. Qu’elle a besoin de nous deux, comme j’ai besoin de toi, Valens. Tu m’as manqué, ajouta Parsam en baissant les yeux.
• A moi aussi, tu m’as manqué. Je ne pensais pas pouvoir dire ça un jour à un homme.
• Tu as aimé ce qu’elle nous a poussé à faire ensemble, ce soir-là ?
• Beaucoup ! Et toi ?
• J’y ai souvent pensé, Valens, y compris quand je faisais l’amour à Tullia
• Approche-toi, Parsam, Viens dans mes bras !
Valens prend Parsam par la nuque et colle ses lèvres contre les siennes, leurs dents s’entrechoquent, il le force à ouvrir la bouche et sa langue caresse celle de Parsam.
Parsam sent une vague de chaleur, prenant naissance dans le bas de ses reins, le submerger. Parsam s’abandonne à ce baiser.
Valens prend sa main et la pose sur son pénis érigé tandis que la sienne courre sur le dos de Parsam, s’insinuant dans le sillon de ses fesses pour lui masser l’anus. Parsam ne peut m’empêcher de frémir quand un doigt inquisiteur force sa rosette et il tend son fessier vers Valens.
Quand Valens abandonne ses lèvres, Parsam a les joues rouges et le souffle court.
• Branle-moi, lui dit-il.
Les doigts de l’eunuque enserrèrent la verge de son amant et sa main se met à aller et venir lentement, tirant la peau pour le décalotter entièrement. Pendant ce temps, Valens s’occupe toujours du cul de l’Arménien. Parsam sent son sphincter s’ouvrir, sa respiration s’accélérer.
Valens ôte la main de Parsam et guide sa tête jusqu’à son priape qu’il le force à emboucher. Parsam manque de s’étrangler quand la verge en érection heurte le fond de sa gorge. Valens, la main toujours appuyée sur la nuque de Parsam rythme la cadence à laquelle il veut être sucé.
Parsam pose son autre main sur les testicules poilus et entreprend de les caresser tout en entourant la bite de sa langue et en la mordillant. Le bassin de Valens s’arque pour s’offrir encore plus, sa main délaisse la nuque tandis que ses paumes se posent sur le derrière brûlant.
Sous ses coups de langue, Parsam sent la queue grandir encore pendant que deux doigts vont et viennent dans son fondement, Parsam plane littéralement.
A cet instant Valens arrête la fellation et lui dit :
• Mets-toi à quatre pattes.
Parsam obéit, Valens se positionne derrière lui et son gland vient se poster contre la corolle. Son homme se maintient solidement aux hanches. Quand son bout durci écarte les chairs, une douleur atroce envahit Parsam :
• Arrêtes, c’est trop gros, Je ne peux pas, tu me fais mal aie arrêtes aiee aaiiieeee !! »
Mais sourd aux supplications, Valens continue de le pénétrer avec une lenteur calculée. Parsam a l’impression que l’intromission dura une éternité et quand Parsam sent les poils du pubis contre son postérieur, il sait que son amant est entièrement en lui. Il a l’impression que son cul va se déchirer tant il est écartelé.
Valens reste immobile pour que Parsam s’habitue à sa monstrueuse présence, peu à peu la douleur diminue, faisant place à un étrange bien-être, Parsam sent son trou se détendre, c’est alors que son amant commence à le prendre lentement.
Au bout de quelques instants de ce traitement, le cul de Parsam s’ouvre totalement et il se met à gémir sous les coups de boutoir que son amant lui assène. Son corps ne lui appartient plus : sans que Parsam s’en rende compte, il se met à rouler des hanches en cadence, laissant échapper des râles de plaisir chaque fois que la pine se plante au tréfonds de lui. Valens le possède à une vitesse folle et Parsam a du mal à garder son équilibre, tant les coups de reins sont violents, le ventre plat claque sur ses fesses en feu. Parsam se sent partir, il a atteint le point de non-retour et se met à délirer :
• aaaaaaaaaahh ouuiii aaaaaaahhhhhhhhhh ohhhhhhhhhhhhhh ooohhhhhhhhhhh
C’est à cet instant, que s’enfonçant au plus profond de lui, Valens éjacule en feulant, ses puissants jets de sperme, fusent contre les parois surchauffées et déclenchent un spasme foudroyant. Le corps de Parsam s’arque et un hurlement de plaisir sort de sa bouche :
• « aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh »
Parsam tombe lourdement sur la couche entraînant dans sa chute son amant. Parsam le sent se retirer et reste allongé sur le ventre, flottant dans l’univers cotonneux de la jouissance, savourant le merveilleux moment qui venait de se passer.
Quand Parsam rouvre les yeux, Valens est allongé à ses côtés.
• Tu as aimé ?
• C’était merveilleux, tu m’as donné un plaisir intense et tu sais j’ai encore envie que tu me baises. Je t’aime !
• Moi aussi je t’aime ! Tu as un cul fantastique et, comme Tullia, tu es très doué pour les pipes. une bouche à pipes. J’ai encore envie que tu me suces à fond.
Parsam se penche sur le sexe de son amant et se met à le pomper consciencieusement. Au bout d’un quart d’heure de ce traitement, Valens jute en râlant, Parsam reçoit son flot de sperme au fond de la gorge et Parsam l’avale avec délice.
Les deux amants de Tullia firent encore l’amour pendant trois heures, ils étaient épuisés mais comblés. Valens, après avoir embrassé son amant, le prend par la main :
• Habille-toi, nous allons retrouver notre femme !
A suivre : 19 : « Le retour de Lurco »
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer ces personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs. J’y ajoute le roman historique de l’Anglais Robert Graves (1895-1985) « Moi Claude », roman historique qui reprend les souvenirs de l’empereur, lesquels ont malheureusement été perdus. Les trois tomes de cet ouvrage ont été réédités en Français par Gallimard en 1978. La période qui nous intéresse est couverte par le troisième tome « Le divin Claude et sa femme Messaline ».
Je recommande aussi, au sujet de la liaison de Messaline et Silius et de leur mariage, les liens suivants :
• http://www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/DEF/Double/Claude/Claude_07.htm
• https://www.dortier.fr/messaline-une-femme-emancipee-au-temps-des-romains/
• Claude Champagny : https://zims-lfr.kiwix.campusafrica.gos.orange.com/wikisource_fr_all_maxi/A/Les_C%C3%A9sars/04
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RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes à l’été 48, sous le règne de l’empereur romain Claude. Sa situation financière a contraint le sénateur Marcus Tullius Longus à accepter le mariage de sa fille unique Tullia avec Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule, qui ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.
Lurco s’étant retiré dans sa villa de Baïes, Tullia assume pleinement son hypersexualité auprès de son amant, Vettius Valens, médecin personnel de Messaline, qui est candauliste.
Après une période de plusieurs mois d’infertilité, consécutive à l’accouchement difficile de son premier enfant, Tullia est enceinte des œuvres de Valens. La patricienne et le médecin vivent le parfait trio avec Parsam, eunuque arménien, lui aussi amoureux de la jeune femme.
La conduite de Tullia est d’autant plus objet de scandales qu’elle a été étroitement associée à toutes ses frasques par l‘impératrice Messaline, qui pousse toujours les choses plus loin et entraine Tullia dans ses débauches. Messaline n’a cependant pas digéré la brève relation entre Tullia et l’empereur Claude, qui apprécie la beauté et l’érudition de la jeune patricienne, qui a bénéficié de la meilleure éducation.
Face aux menaces de l’impératrice, Tullia et Parsam s’allient à Narcisse et aux affranchis impériaux, pour tendre un piège à Messaline. Pour ce faire, Tullia séduit Caius Silius, futur consul de Rome et dont la beauté est proverbiale. Cela constitue une provocation aux yeux de Messaline, qui convoite le beau Caius et ne supporte pas que Tullia lui ait grillé la politesse. Sa réaction sera virulente.
***
Les espions de Sylvia, la femme de confiance de l’impératrice, ont déjà fait un rapport détaillé. Très en colère, l’impératrice donne ses ordres : Sylvia est chargée de faire venir au Palais Tullia. Virgilianus fera venir son ami Valens. Et Vitellius s’occupera du futur consul Silius.
Tullia, qui a peu dormi au cours d’une longue nuit d’amour avec Silius, est brutalement réveillée par Sylvia, qui est venue la chercher à la Domus Spurii.
• Messaline veut te voir au palais. Tout de suite ! Une litière nous attend.
• Je suis aux ordres de l’impératrice. Mais laisse-moi le temps de me préparer.
• Nous n’avons pas le temps. Mets une tunique et une Palla. Pas besoin de te faire belle, elle ne veut pas te voir pour baiser. Elle te convoque pour te parler.
Dès son arrivée au palais, Tullia est amenée dans les appartements de l’impératrice. Elle n’a jamais vu Messaline autant en colère. Ses traits sont déformés par la haine.
Compte tenu de son expérience, Messaline remarque immédiatement que Tullia porte les traces de sa nuit de plaisir. Elle se dirige vers Tullia, lui décoche deux gifles et l’insulte :
• Petite putain ! Tu es une vipère ! Je ne t’ai pas pardonné que tu aies eu une relation avec l’empereur, sans avoir eu mon accord préalable. Tu t’es fait faire un enfant par mon médecin, bafouant ainsi mon ami Lurco. Et maintenant tu t’affiches au Circus Maximus et tu couches avec le prochain consul de Rome, un homme que je convoite !
• Tu sais bien que je suis comme toi. Quand j’ai envie d’un homme, il me le faut. Je ne savais pas que tu le voulais aussi, sinon je me serai tenue à distance
• Improba! Meretrix! Canem feminam libidinosam (« Salope ! Putain ! Chienne lubrique ») Tu es beaucoup plus dangereuse que Livilla, que Julia Drusi, que Poppée ! En me provoquant, c’est ta tête que tu joues ! Je n’ai qu’un mot à dire à Claude !
Tullia sait qu’elle doit calmer Messaline. Elle sait que cette terrible femme ne plaisante pas. Il lui faut donc se soumettre en apparence. Tullia se met à genoux, les larmes lui coulent :
• Majesté, tu es Vénus et j’ai été pour toi Volupia. Je n’ai jamais imaginé être une rivale, je ne suis que ta servante. J’ai mal agi, gouvernée par mes sens. Je suis à toi, tu peux faire de moi ce que tu veux. Épargne ma vie, au nom de ton amitié pour Valens et de son enfant, que je porte.
• Je vais réfléchir à ce que je ferai de toi. Pour le moment, je ne veux plus te voir et je t’interdis de revoir Caius Silius. Sur ta tête !
• Je me conformerai à tes ordres, Majesté !
Ce fut ensuite au tour de Valens de subir la colère de Messaline.
• Je te faisais confiance et tu ne contrôles rien ! Tu n’es pas encore marié avec cette putain que déjà elle te trompe !
Valens revient furieux à la Domus Spurii et, pour la première fois depuis qu’ils sont amants, il a une vive querelle avec Tullia.
• Je t’ai toujours accordé toute liberté, parce que j’adore que tu aies du plaisir. Je ne demande pas à être témoin, je veux seulement qu’on ne se cache rien.
• Je t’aime, Valens. Tu es le père de l’enfant que je porte et tu es l’homme avec lequel je veux vivre et qui me rend heureuse. J’ai cédé à une pulsion et je n’ai pas osé t’en parler.
• Il n’empêche que tu m’as trompé et tu t’es mise, tu as mis notre enfant en danger. J’ai besoin de prendre du recul, je retourne vivre chez moi. Je demande à Parsam de prendre soin de toi
Tullia est effondrée. Elle a beau supplié, pleuré, tenté d’empêcher Valens de s’en aller, rien n’y fait.
C’est la rupture entre les deux amants. Est-elle irrémédiable ?
***
Quand son amour est parti, Tullia est inconsolable :
• Parsam, qu’avons-nous fait ? Mon cœur est brisé. Je ne peux pas vivre sans Valens !
• Tu as fait ce que tu devais faire et malheureusement tu ne peux pas le lui dire, car il n’a toujours pas compris qui est Messaline. Cette femme est une criminelle, une folle. Tu ne l’amuses plus et elle finira par mettre ses menaces à exécution. Nous n’avons pas le choix, il faut l’éliminer !
• Peu m’importe ma vie si je perds Valens.
• Valens t’aime, il est en colère mais finira par revenir vers toi. Je me charge de le convaincre. Il reste maintenant à espérer que Messaline dépasse toutes les limites avec Silius.
• Pauvre Silius !
***
Messaline avait pris soin d’envoyer auprès de Silius l’ancien consul, Vitellius. Celui-ci s’était entouré des consuls en exercice, son second fils, Aulus Vitellius, et Caius Vipstanus Messalla Gallus.
• Que me vaut l’honneur de ta visite, Lucius Vitellius ? Qui plus est, en présence des consuls en exercice.
• Tout simplement, Caius Silius, parce que tu es le prochain consul de Rome. Et aussi parce que je suis ton ami. Je dois te mettre en garde.
• Je t’en remercie. De quoi s’agit-il ?
• Tu es un homme important, Caius et tu ne dois pas déplaire à César, ni à notre impératrice, Valeria Messalina.
• En quoi ais-je déplu à Messaline ?
• D’abord tu n’honores jamais ses invitations au Palais.
• Je sais ce qui se passe dans ses soirées. Seul César semble ne pas le savoir. Je préfère m’en tenir éloigné.
• L’impératrice en a pris ombrage. Mais il y a plus grave : tout Rome parle de ta liaison avec Tullia, l’épouse de Lucius Spurius Lurco.
• Oui c’est vrai. J’aime cette jeune femme et je compte bien qu’elle divorce de Lurco et m’épouse après mon consulat. De mon côté, je divorcerai de Junia Silana, qui m’a trompé sans vergogne.
• Ignores-tu que cette jeune Tullia est une débauchée, qui ne compte plus les amants, en particulier un eunuque arménien « spadones » et le médecin Vettius Valens? De plus en plus de voix s’élèvent pour que nos lois les plus sévères punissent comme il se doit cette garce.
• Il me semble que notre bien-aimée impératrice n’est pas non plus un modèle de fidélité.
• Parce que nous sommes tes amis, nous ne lui répéterons pas tes propos ! Manifestement tu ne sais pas que cette petite catin de Tullia attend un enfant de son amant Valens.
Silius pâlit. Rien ne permet pour le moment de se rendre compte de la grossesse de Tullia. Il comprend que la jeune patricienne ne lui a rien dit. Il estime qu’elle s’est moquée de lui.
Vitellius pousse son avantage :
• C’est Valens qu’elle aime, pas toi. Mais il y a plus grave. Cette femme a gravement offensé notre impératrice, alors qu’elle faisait partie de ses proches. Il est impossible qu’une telle femme fasse partie de l’entourage du futur consul de Rome. Je suis donc chargé d’un message de la part de Messaline
• Je t’écoute.
• Messaline demande à ce que tu ne vois plus cette Tullia.
• Sinon, que m’arrivera-t-il ?
• Il n’arrivera rien à un Sénateur de Rome et futur consul. Par contre, Messaline conseillera à César d’appliquer toutes les rigueurs de nos lois envers cette petite putain.
• Je vois. Dans l’intérêt même de cette femme, je m’engage à ne plus la voir. Mais c’est d’abord parce que je suis aux ordres de tous ses désirs et je vais lui demander une audience à l’impératrice pour le lui dire de vive voix.
• Tu es un homme raisonnable ! Nous voilà rassurés.
Silius connait la réputation de Messaline. Il sait qu’elle ne plaisante pas. Cède-t-il à la menace pour protéger Tullia ? Est-il fâché de ce qu’il a appris au sujet de Tullia ? Sans doute un peu de deux. Sans la savoir, Caius Silius va vers son destin.
***
Vitellius s’empresse de faire son rapport à Messaline, qui le félicite. Grâce à l’infidélité de Junia Silana, l’épouse de Caius et à Tullia, qui a réveillé les sens du sénateur, Messaline sait que le poisson est ferré, que cet homme, « le plus beau des Romains », qui s’est tenu éloigné d’elle jusqu’à présent, sera à elle. Ce qu’elle n’a pas supporté, c’est que Tullia soit parvenue à ses fins avant elle. Cela s’ajoute à la tentative de Tullia d’établir une relation durable avec l’empereur et ce derrière son dos. Messaline ne compte qu’accorder un ultime sursis à Tullia, le temps de sa maternité. Mais dans sa tête, le sort de la jeune patricienne est scellé car elle ne lui pardonne pas d’avoir mis Silius dans son lit avant elle.
Messaline va s’empresser d’accorder à Silius l’entrevue que celui-ci a demandée par l’intermédiaire de Vitellius. Et il va se passer une chose que Parsam avait prévue et qui paraissait impossible : l’impératrice nymphomane, qui, depuis des années, collectionne les amants et ne s’attache à aucun, va tomber follement amoureuse du « plus beau des Romains ».
Dès leur première entrevue, elle fait à Silius un formidable numéro de charme et se présente sous son meilleur jour, tout en contenant sa terrible libido, alors qu’elle n’a qu’une envie : faire l’amour avec cet homme.
De son côté, Silius, qui, jusqu’il y a quelques semaines, était monogame et fidèle à sa belle épouse, est fasciné par Messaline. Il connait pourtant sa sulfureuse réputation, mais se sent flatté d’être l’objet du désir de la femme la plus puissante de Rome. Il doit avouer que Messaline affiche une sensualité qui provoque chez lui un irrésistible désir.
Malgré leurs désirs réciproques, Messaline et Silius vont mettre des semaines à concrétiser leur relation. Ils s’affichent ensemble, comme un couple. Messaline change alors radicalement ses habitudes. Elle met fin à sa relation avec Mnester, à ses soirées orgiaques ou à ses escapades à Suburre, déguisée en Lysisca. Jamais Messaline ne parle de Tullia à Silius, mais ses espions lui confirment que Silius ne voit plus la jeune patricienne.
Hypersexuelle en manque, Messaline se réserve pour l’homme qu’elle aime et avec qui elle veut plus qu’une relation. Messaline a tant de fois trompé Claude, mais cette fois c’est autre chose : c’est un adultère affiché, revendiqué. La réputation de Claude en est encore plus dégradée. Le Sénat et tout Rome se moquent du cocu, il ne semble pas s’en affecter, toujours amoureux de sa jeune épouse. Aucun de ses proches n’ose évoquer le sujet avec l’empereur, car chacun se souvient qu’en tentant de dénoncer à Claude l’inconduite de l’impératrice, le Préfet du Prétoire Catonius Justus l’a payé de sa vie.
Messaline couvre Silius de cadeaux, vidant littéralement le Palais impérial, sans que Claude ne trouve à y redire. C’est le soir des noces sanglantes que l’empereur, amené sur les lieux par Narcisse, découvrira l’ampleur de ce qu’il a laissé faire : la maison de Silius était remplie de meubles venant du Palais, non seulement d’objets appartenant à Messaline, mais aussi de biens héréditaires provenant des familles Julii et Claudii. Elle alla jusqu’à lui offrir de nombreux esclaves appartenant à elle et à Claude.
Le jour où un dernier trésor, un panneau de perles, portrait de Messaline, descendit du Palatin, alors seulement l’impératrice s’offrit à Caius Silius, chez lui.
Messaline était venue toute nue, comme on se livre au choix d’un acheteur d’esclaves. Elle était enveloppée, en attendant les bras possesseurs du maître, du grand manteau qui recelait, à ses sorties, la courtisane suburrane. L’étoffe qui caressait son corps pouvait être dite en tout temps le manteau de Suburre, car la perruque d’or de Lysisca était superflue à faire d’elle une putain.
Silius la trouva impériale et belle, et l’adultère fut consommé. Tullia avait été une découverte pour Silius. Mais Messaline, du fait de son expérience, c’était autre chose. Après leur longue étreinte, Messaline, pour la première fois, parla à Silius de sa rivale détestée :
En embrassant fougueusement Silius, elle lui demanda :
• Alors c’était mieux qu’avec cette petite putain de Tullia ?
• Avec qui pourrais-je te comparer ? Tu es Vénus, elle n’est rien !
Messaline est fière. Elle affiche le sourire de celle qui a triomphé. Silius, par ces quelques mots, vient de la rassurer, elle qui voyait en la jeune patricienne une rivale redoutée.
***
C’est désormais entre eux vraiment un amour fou et passionné. Non seulement Messaline et Silius s’affichent plus que jamais ensemble dans les lieux publics, mais ils le font désormais comme un couple, Silius partageant le lit de l’impératrice au Palais.
Claude ne réagit toujours pas, aveuglé par son amour pour Messaline et accaparé par ses tâches. Narcisse se décide à passer à la vitesse supérieure. Il trouve le maillon faible dans l’entourage de Messaline en la personne du sénateur Plautius Lateranus, neveu du conquérant de la Bretagne et ancien amant de Messaline.
Moyennant la promesse de la vie sauve et beaucoup d’argent pour compenser un exil provisoire, Lateranus accepte d’inciter Silius à aller plus loin.
Le terrain est favorable. Silius est amoureux de Messaline, mais il veut davantage. Il occupe le lit de César, il se verrait bien occuper son trône, en adoptant Britannicus, l’héritier du trône.
Ne voulant pas souffrir de rivale, Messaline a forcé Silius à répudier sa femme. C’est elle qui devance les désirs de Silius et pousse la hardiesse jusqu'à vouloir, Claude vivant et régnant, épouser son amant adultère.
Messaline va voir Claude, pour le mettre en garde contre une prédiction qui annonçait la mort de son époux. L’empereur, crédule, superstitieux comme la plupart des Romains, accepte l’incroyable proposition qu’elle lui fait : épouser un autre, le temps que s’éloigne de sa tête la menace !
Claude doit se rendre quelques jours à Ostie, pour suivre les grands travaux qu’il a entrepris sur le port de Rome. C’est l’occasion pour Messaline et Silius de célébrer leurs noces et pour s’emparer du pouvoir.
***
Depuis des semaines, Tullia n’a plus aucun contact avec Valens, qui avait rompu parce que la jeune patricienne l’avait trompé avec Silius. Et le même Silius, désormais l’amant de Messaline, ne veut plus la voir ! Tout l’amour de Parsam ne suffit pas à apaiser le chagrin de Tullia. Son ventre s’arrondit, preuve flagrante de son amour avec Valens. Elle est sous la menace de la vengeance de Lurco, alors que l’homme qu’elle aime et avec qui elle pensait refaire sa vie l’a abandonné.
Tullia a, à plusieurs reprises, tenté de voir Valens, de se jeter à ses pieds pour lui demander pardon, lui crier son amour. Il a refusé de la recevoir.
Parsam prend alors l’initiative de rencontrer Valens. Quelques mois auparavant, le jour où Tullia et Valens avaient conçu leur enfant, Parsam et Valens étaient devenus amants (voir chapitre 16 : « le bonheur pour Tullia ») sous l’insistance de la femme dont ils partageaient l’amour. C’était une première, pour l’un comme pour l’autre.
• C’est elle qui t’envoie ?
• C’est moi qui ai souhaité te parler. Il est vrai que Tullia est désespérée. Même si, pour le moment, Messaline tient parole et ne fait rien contre elle, Lurco ne l’épargnera pas.
• Je ne lui pardonne pas ce qu’elle m’a fait, Parsam. Elle m’a trahi, elle m’a trompé. Tu ne l’as pas empêché, pire tu l’as encouragé. Je t’en veux aussi !
• Je ne te comprends pas, Valens. A part toi et moi, depuis que tu la connais, Tullia a eu de nombreux amants, elle a participé à des orgies au Palais, elle a accompagné Messaline à Suburre. Non seulement tu ne trouvais rien à y redire, mais tu aimais être le complice de ses plaisirs.
• Elle était libre, à condition que tout se passe avec mon accord. Je ne pardonne pas sa trahison !
• Cette histoire est finie. Silius a oublié Tullia. Il est désormais l’amant de Messaline !
• Je le sais, mais cela ne change rien pour moi. Je n’ai plus confiance en elle.
• Tu abandonnes la femme que tu disais aimer et qui t’aime !
• Elle m’aimait quand elle se faisait baiser dans les bras de Silius ?
• Tu te comparais au Roi Candaule et en fait tu te comportes en mari jaloux. Tu n’ignores pas ce qui attend Tullia?
• La perte de ses biens, l’interdiction de se remarier et le port de la toge brune des prostituées. Elle pourra exercer à Suburre, sous le nom de Danaé (voir chapitre 14 : « Suburre »). Il me semble qu’elle avait eu beaucoup de succès !
• La colère te fait dire des choses horribles ! Et l’enfant qu’elle porte, ton enfant ? Crois-tu que Lurco va s’en occuper ? Tu sais quel sort l’attend : veux-tu que ton fils ou ta fille devienne esclave ou pire encore ?
Parsam abattait son ultime carte. A Rome, quand le mari pense qu’un enfant a été conçu dans le cadre d’un adultère, il est en droit de déposer l’enfant à terre, dans un lieu public.
• Tu as raison, je dois oublier cette stupide jalousie. Après tout, ce qu’a fait Tullia avec Silius n’est pas pire que ce qu’elle a fait à Suburre. Mon devoir est de prendre soin de cet enfant et de l’élever, avec toi et Tullia.
Parsam avait les yeux brillants. Valens s’approcha de lui.
• Je pensais que tu allais vouloir la garder pour toi. Or c’est toi qui es venu me rechercher.
• Oui parce que Tullia est ma femme et ta femme. Qu’elle a besoin de nous deux, comme j’ai besoin de toi, Valens. Tu m’as manqué, ajouta Parsam en baissant les yeux.
• A moi aussi, tu m’as manqué. Je ne pensais pas pouvoir dire ça un jour à un homme.
• Tu as aimé ce qu’elle nous a poussé à faire ensemble, ce soir-là ?
• Beaucoup ! Et toi ?
• J’y ai souvent pensé, Valens, y compris quand je faisais l’amour à Tullia
• Approche-toi, Parsam, Viens dans mes bras !
Valens prend Parsam par la nuque et colle ses lèvres contre les siennes, leurs dents s’entrechoquent, il le force à ouvrir la bouche et sa langue caresse celle de Parsam.
Parsam sent une vague de chaleur, prenant naissance dans le bas de ses reins, le submerger. Parsam s’abandonne à ce baiser.
Valens prend sa main et la pose sur son pénis érigé tandis que la sienne courre sur le dos de Parsam, s’insinuant dans le sillon de ses fesses pour lui masser l’anus. Parsam ne peut m’empêcher de frémir quand un doigt inquisiteur force sa rosette et il tend son fessier vers Valens.
Quand Valens abandonne ses lèvres, Parsam a les joues rouges et le souffle court.
• Branle-moi, lui dit-il.
Les doigts de l’eunuque enserrèrent la verge de son amant et sa main se met à aller et venir lentement, tirant la peau pour le décalotter entièrement. Pendant ce temps, Valens s’occupe toujours du cul de l’Arménien. Parsam sent son sphincter s’ouvrir, sa respiration s’accélérer.
Valens ôte la main de Parsam et guide sa tête jusqu’à son priape qu’il le force à emboucher. Parsam manque de s’étrangler quand la verge en érection heurte le fond de sa gorge. Valens, la main toujours appuyée sur la nuque de Parsam rythme la cadence à laquelle il veut être sucé.
Parsam pose son autre main sur les testicules poilus et entreprend de les caresser tout en entourant la bite de sa langue et en la mordillant. Le bassin de Valens s’arque pour s’offrir encore plus, sa main délaisse la nuque tandis que ses paumes se posent sur le derrière brûlant.
Sous ses coups de langue, Parsam sent la queue grandir encore pendant que deux doigts vont et viennent dans son fondement, Parsam plane littéralement.
A cet instant Valens arrête la fellation et lui dit :
• Mets-toi à quatre pattes.
Parsam obéit, Valens se positionne derrière lui et son gland vient se poster contre la corolle. Son homme se maintient solidement aux hanches. Quand son bout durci écarte les chairs, une douleur atroce envahit Parsam :
• Arrêtes, c’est trop gros, Je ne peux pas, tu me fais mal aie arrêtes aiee aaiiieeee !! »
Mais sourd aux supplications, Valens continue de le pénétrer avec une lenteur calculée. Parsam a l’impression que l’intromission dura une éternité et quand Parsam sent les poils du pubis contre son postérieur, il sait que son amant est entièrement en lui. Il a l’impression que son cul va se déchirer tant il est écartelé.
Valens reste immobile pour que Parsam s’habitue à sa monstrueuse présence, peu à peu la douleur diminue, faisant place à un étrange bien-être, Parsam sent son trou se détendre, c’est alors que son amant commence à le prendre lentement.
Au bout de quelques instants de ce traitement, le cul de Parsam s’ouvre totalement et il se met à gémir sous les coups de boutoir que son amant lui assène. Son corps ne lui appartient plus : sans que Parsam s’en rende compte, il se met à rouler des hanches en cadence, laissant échapper des râles de plaisir chaque fois que la pine se plante au tréfonds de lui. Valens le possède à une vitesse folle et Parsam a du mal à garder son équilibre, tant les coups de reins sont violents, le ventre plat claque sur ses fesses en feu. Parsam se sent partir, il a atteint le point de non-retour et se met à délirer :
• aaaaaaaaaahh ouuiii aaaaaaahhhhhhhhhh ohhhhhhhhhhhhhh ooohhhhhhhhhhh
C’est à cet instant, que s’enfonçant au plus profond de lui, Valens éjacule en feulant, ses puissants jets de sperme, fusent contre les parois surchauffées et déclenchent un spasme foudroyant. Le corps de Parsam s’arque et un hurlement de plaisir sort de sa bouche :
• « aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh »
Parsam tombe lourdement sur la couche entraînant dans sa chute son amant. Parsam le sent se retirer et reste allongé sur le ventre, flottant dans l’univers cotonneux de la jouissance, savourant le merveilleux moment qui venait de se passer.
Quand Parsam rouvre les yeux, Valens est allongé à ses côtés.
• Tu as aimé ?
• C’était merveilleux, tu m’as donné un plaisir intense et tu sais j’ai encore envie que tu me baises. Je t’aime !
• Moi aussi je t’aime ! Tu as un cul fantastique et, comme Tullia, tu es très doué pour les pipes. une bouche à pipes. J’ai encore envie que tu me suces à fond.
Parsam se penche sur le sexe de son amant et se met à le pomper consciencieusement. Au bout d’un quart d’heure de ce traitement, Valens jute en râlant, Parsam reçoit son flot de sperme au fond de la gorge et Parsam l’avale avec délice.
Les deux amants de Tullia firent encore l’amour pendant trois heures, ils étaient épuisés mais comblés. Valens, après avoir embrassé son amant, le prend par la main :
• Habille-toi, nous allons retrouver notre femme !
A suivre : 19 : « Le retour de Lurco »
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Merci Didier. Oui, la menace pèse plus que jamais sur la tête de Tullia, d'autant qu'elle a, une fois de plus, provoqué la fureur de la cruelle Messaline.
Olga,
Je te remercie.
Effectivement j’ai une lecture attentive de ton récit, car je sais, l’ayant déjà écrit, que chaque détail a son importance dans ton épopée.
De plus, grâce à d’une minutieuse préparation et une certaine anticipation dans ton scénario, tu as la manière d’entretenir un « certain » suspens, au fil des chapitres, sur le devenir des différents personnages.
En effet, car si on ne peut réécrire l’Histoire, et que l’on connait bien la funeste destinée de Messaline, on peut s’interroger si d’ici là l’Augusta meretrix arrivera ou pas à ses fins envers notre belle héroïne Tullia.
C’est ce qui rend ton récit si plaisant et passionnant à lire.
Didier
Je te remercie.
Effectivement j’ai une lecture attentive de ton récit, car je sais, l’ayant déjà écrit, que chaque détail a son importance dans ton épopée.
De plus, grâce à d’une minutieuse préparation et une certaine anticipation dans ton scénario, tu as la manière d’entretenir un « certain » suspens, au fil des chapitres, sur le devenir des différents personnages.
En effet, car si on ne peut réécrire l’Histoire, et que l’on connait bien la funeste destinée de Messaline, on peut s’interroger si d’ici là l’Augusta meretrix arrivera ou pas à ses fins envers notre belle héroïne Tullia.
C’est ce qui rend ton récit si plaisant et passionnant à lire.
Didier
@ Didier, tu parfaitement résumé. Parsam réussit à réconcilier Tullia et Valens et à reconstituer leur triangle.
Mais, en effet, le retour de Lurco est une très mauvaise nouvelle pour Tullia et ses amours!
Mais, en effet, le retour de Lurco est une très mauvaise nouvelle pour Tullia et ses amours!
A la seule lecture de ce titre interrogateur « Le triomphe de Messaline ? », tout est dit...
De cette rivalité, les opposant pour « le plus beau des Romains », il semble apparaitre que Tullia, notre belle héroïne en sorte comme la grande perdante et Messaline comme la grande gagnante.
En effet, Tullia, à jouer avec le feu avec Messaline, finit par s’en bruler les doigts et en payer le prix.
Dans un premier temps, convoquée par une Messaline jalouse et colérique, notre belle héroïne, pour sauver sa tête, doit renoncer à revoir le futur consul Caius Silius.
Dans un second temps, de plus, notre belle matrone à son grand désespoir perd son grand amour Valens.
Celui-ci en colère suite aux révélations faites par l’Augusta Mérétrix, et se sentant trahi décide de rompre et de ne plus revoir l’élue de son coeur.
Dans le même temps l’orgueilleuse Messaline, jubile de son triomphe sur sa rivale.
En effet, l’impératrice, follement amoureuse de surcroît, se jette dans une grande relation autant passionnée que déraisonnée avec Caius Silius et ce à la vue de tous.
Oui déraisonnée, car faisant fi de toute prudence et poussés par leurs propres ambitions, ce nouveau couple, improbable il y a peu, as pour projet de se marier et de régner en lieu et place de l’empereur Claude.
Sans le savoir cependant, l’impératrice de par son attitude a ainsi fait le jeu de Parsam et des affranchis de Claude et est tombée directement dans le piège qu’ils lui ont tendu.
Enfin, Parsam, au regard de l’immense désespoir de notre belle héroïne, et de par son amour pour eux deux, se décide de rencontrer son ami-amant Valens.
Rencontre fructueuse à double titre, car d’un côté Valens réussit à pardonner l’incartade de sa bien-aimée et de l'autre, il s’en suit entre les deux hommes un ébat torride et passionné renforçant ainsi leur amour.
Qui est réellement la perdante en fin compte, Tullia ou Messaline?
Cette réconciliation suffira-t-il à redonner l’espoir à notre belle matrone?
Leurs amours à tous trois, triomphera t'il face à la haine de Messaline?
Ou à l’inverse, le retour de Lourco, (titre du prochain chapitre), ne risque-t-il pas d'accélérer, voire précipiter la chute de notre belle héroïne Tullia ?
Didier
De cette rivalité, les opposant pour « le plus beau des Romains », il semble apparaitre que Tullia, notre belle héroïne en sorte comme la grande perdante et Messaline comme la grande gagnante.
En effet, Tullia, à jouer avec le feu avec Messaline, finit par s’en bruler les doigts et en payer le prix.
Dans un premier temps, convoquée par une Messaline jalouse et colérique, notre belle héroïne, pour sauver sa tête, doit renoncer à revoir le futur consul Caius Silius.
Dans un second temps, de plus, notre belle matrone à son grand désespoir perd son grand amour Valens.
Celui-ci en colère suite aux révélations faites par l’Augusta Mérétrix, et se sentant trahi décide de rompre et de ne plus revoir l’élue de son coeur.
Dans le même temps l’orgueilleuse Messaline, jubile de son triomphe sur sa rivale.
En effet, l’impératrice, follement amoureuse de surcroît, se jette dans une grande relation autant passionnée que déraisonnée avec Caius Silius et ce à la vue de tous.
Oui déraisonnée, car faisant fi de toute prudence et poussés par leurs propres ambitions, ce nouveau couple, improbable il y a peu, as pour projet de se marier et de régner en lieu et place de l’empereur Claude.
Sans le savoir cependant, l’impératrice de par son attitude a ainsi fait le jeu de Parsam et des affranchis de Claude et est tombée directement dans le piège qu’ils lui ont tendu.
Enfin, Parsam, au regard de l’immense désespoir de notre belle héroïne, et de par son amour pour eux deux, se décide de rencontrer son ami-amant Valens.
Rencontre fructueuse à double titre, car d’un côté Valens réussit à pardonner l’incartade de sa bien-aimée et de l'autre, il s’en suit entre les deux hommes un ébat torride et passionné renforçant ainsi leur amour.
Qui est réellement la perdante en fin compte, Tullia ou Messaline?
Cette réconciliation suffira-t-il à redonner l’espoir à notre belle matrone?
Leurs amours à tous trois, triomphera t'il face à la haine de Messaline?
Ou à l’inverse, le retour de Lourco, (titre du prochain chapitre), ne risque-t-il pas d'accélérer, voire précipiter la chute de notre belle héroïne Tullia ?
Didier