« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (22) : Carpe Di
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-05-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (22) : Carpe Di
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer ces personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
La mort de Messaline et de la plupart de ses proches, à l’issue du complot de Silius, est un tournant pour la jeune patricienne Tullia. Elle est délivrée des menaces que faisaient peser sur elle « l’Augusta Meretrix » et le pervers Lurco, son mari, qui fut parmi les victimes de la répression. Dans ces événements, Tullia a aussi perdu son grand amour, Vettius Valens, médecin personnel de Messaline et de l’empereur Claude. Malgré sa proximité avec l’impératrice, Tullia, qui a contribué à la chute de celle-ci, est épargnée. Elle est assignée à résidence dans sa luxueuse villa de Baïes, mais hérite en même temps de l’immense fortune de Lurco.
A Baïes, Tullia retrouve son amante Lucia, proche d’elle depuis l’enfance. Elle va y vivre également avec son autre amour, l’eunuque Parsam. Baïes est le lieu idéal pour que s’exprime pleinement l’hypersexualité de la jeune matrone.
Ce chapitre et les suivants sont la suite de l’histoire de Tullia, de septembre 48 à 65, qui se déroule désormais principalement à Baïes. Après avoir survécu à Messaline, elle va rencontrer d’autres personnages historiques, y compris Agrippine et Néron.
***
Dès son arrivée à Baïes, Tullia a ordonné de nombreux affranchissements, dont celui de Lucia, son amante, et de Parsam, dont elle fait son concubin, à défaut de pouvoir l’épouser.
Tullia a aussi une dette à payer : lors de la terrible nuit où Messaline l’a entrainée dans un lupanar de Suburre (voir 14 « Lysisca et Danaé à Suburre », paru sur HDS le 2 février 2022), Tullia n’a dû la vie sauve qu’à l’intervention in extremis d’une jeune prostituée grecque, Epicharis. Tullia lui avait promis de s’occuper d’elle, promesse qu’elle n’a pu tenir jusqu’alors, n’étant pas parvenue à retrouver la jeune esclave.
Tullia veut absolument sortir Epicharis de sa terrible condition de « prostibulae », ces filles qui travaillent jour et nuit dans les rues de Suburre, dans ce qu’on appellerait aujourd’hui de « l’abattage ». C’est pourquoi, dès le lendemain de son arrivée, elle convoque Decimus, l’ancien garde du corps de Messaline, qui assurait la sécurité de celle-ci lorsque, transformée en Lysisca, elle se prostituait à Suburre. Tullia confie à Decimus la mission de retrouver Epicharis et d’obtenir sa liberté. Elle lui précise que l’ancien avocat de Lurco, Maître Quintus Anicius Eclectus (voir chapitre 19 : « le retour de Lurco ») travaille désormais pour elle et lui fournira les moyens financiers nécessaires pour racheter Epicharis.
• Je ferai cela pour toi, Domina, même si je dois me faire discret à Rome. Cela t’honore de penser à cette fille qui, ce soir-là, t’a en effet sauvé la vie. Je sais où elle est et à qui m’adresser pour une raison très simple : Messaline m’avait envoyé pour faire avorter tes tentatives. Elle ne voulait surtout pas qu’Epicharis sorte de Suburre, par crainte qu’elle ne comprenne qui était Lysisca. Messaline a fait en sorte qu’Epicharis ne travaille plus chez Quintus et Rufina, mais devienne une « prostibulae », dans les pires conditions. Je te laisse imaginer les conséquences pour cette malheureuse, tombée au plus bas de l’échelle de la prostitution.
• Je comprends mieux maintenant ! Je ferai tout pour lui faire oublier ce cauchemar. Je te laisse négocier avec son propriétaire. Outre les moyens illimités auxquels tu auras accès auprès de Maître Eclectus, tu auras un atout. Tu passeras à la Domus et Adherbal te remettra Volusa. Elle fera partie de la transaction. C’est ma façon de lui faire payer tout le mal qu’elle a fait.
• Tu veux l’échanger contre Epicharis ? Je ne te savais pas si cruelle, Domina !
• J’ai constaté, quand j’ai quitté Rome, que Volusa aimait beaucoup ce qu’Adherbal lui faisait. Cette nouvelle activité devrait donc lui plaire. Et dis à Adherbal qu’il rejoigne Baïes au plus vite. J’aurai besoin de lui ici !
La vengeance de Tullia est implacable. Elle ne pardonne pas les sévices infligés à Parsam sur ordre de Volusa. Decimus, avec l’aide de Sylvia, l’ancienne confidente de Messaline, appliquera à la lettre ses instructions, malgré les supplications de Volusa, hier encore si puissante auprès de Lurco et envoyée désormais dans les bas-fonds de Suburre. Quant à Epicharis, Tullia a demandé que l’on prenne soin d’elle à la Domus Spurii pour qu’elle reprenne des forces et essaie d’oublier le cauchemar dans lequel elle a si longtemps vécu. Jamais la jeune esclave n’a été l’objet d’autant d’attention et de soins. Decimus a consigne de prendre soin de la jeune femme, qui ignore pour le moment à qui elle doit d’être sortie de cet enfer. Ce n’est qu’après plusieurs semaines que Decimus se mettra en route pour conduire Epicharis à Baïes. Entretemps, Tullia aura accouché d’une petite fille.
***
Peut-être pour tenter de faire oublier qu’il n’a rien pu faire pour sauver Vettius Valens, le puissant affranchi Narcisse multiplie les gestes envers Tullia. Le premier fut l’annulation de l’exil à Tomis, sur la Mer Noire, de Marcus Tullius Longus, père de Tullia, qui avait été décidé à la demande de Messaline.
Tullia se réjouit du retour de son père mais va vite déchanter. Celui-ci retrouve sa demeure sur l’Esquilin et quelques serviteurs, dont la fidèle Valéria, qui a élevé Tullia et qui aime son maître avec discrétion depuis tant d’années. Le rigide stoïcien qu’est Marcus refuse tout contact avec sa fille, dont il n’accepte pas la conduite. Elle lui fait honte. Le fait qu’elle consacre une partie de sa fortune à financer le train de vie de son père et de sa maison ne change en rien l’attitude de Marcus envers sa fille.
Narcisse va faire ensuite le nécessaire pour stabiliser la situation juridique de Tullia, qui a perdu en même temps son mari Lurco et son amant Valens. A la demande de Narcisse, l’empereur saisit de la situation le « praetor hastarius » qui préside la cour des centumvirs, en charge des affaires familiales.
La Cour et le préteur vont confirmer ce que l’empereur souhaitait et qui est très favorable à Tullia, qui aurait pu, selon les lois en vigueur, être condamnée pour adultère et stuprum. Lurco ayant quitté la Domus Spurii sans avoir demandé à Tullia de le suivre, il est réputé avoir divorcé. En l’absence de dispositions spécifiques, le petit Caius et sa mère Tullia sont ses héritiers. Tullia et Valens ayant vécu ensemble de notoriété publique, ils sont considérés comme ayant été mariés, le mariage à Rome étant une affaire privée, pas une cérémonie publique. En conséquence, l'enfant à naître de Tullia sera reconnue comme la fille posthume de Valens et héritera de la fortune du jeune médecin.
A Rome, les enfants mineurs doivent avoir un tuteur masculin. Ca ne peut être Parsam, parce qui est affranchi et n’est pas citoyen romain. Pour Caius, le tuteur sera son grand-père, Marcus. Quant à l’enfant à naître, le tuteur légal sera maître Maximus, le régisseur de Lurco, qui conseille désormais Tullia pour la gestion de ses domaines de Baïes. C’est un arrangement de nature juridique car, comme le voulait Valens, c’est le fidèle Parsam qui sera le véritable père de l’enfant, aidé dans sa tâche par la fidèle Lucia.
Marcus exige, comme la loi le lui permet, de faire venir près de lui son petit-fils, destiné à succéder à son père et à son grand-père au Sénat. Même si, comme beaucoup de matrones romaines, Tullia ne montre guère son instinct maternel, c’est pour elle un double déchirement. Tullia vit particulièrement mal ce rejet par un père qu’elle a toujours adulé et qu’elle ne reverra pas jusqu’à son décès en 62. La conséquence en sera aussi des relations très froides avec son fils, qui ne cachera pas que cette mère lui fait honte. Dès lors, aucun lien ne retient Tullia de vivre pleinement selon ses envies. Rien, à part Parsam, ne peut la freiner dans ses excès.
***
Son premier accouchement, 18 mois plus tôt, où elle avait donné naissance à Caius, avait été particulièrement long et douloureux pour Tullia (voir chapitre 4 « Epreuves et amour », paru le 12 septembre 2021). Valens en était conscient et cela l’inquiétait beaucoup. Il avait donc laissé des instructions à Parsam, dans le cas où lui-même ne pourrait s’occuper de sa belle.
À Rome, les croyances populaires et les médecins recommandent à la femme enceinte de limiter les exercices physiques et de pratiquer les bains chauds et un strict régime alimentaire. Elle doit éviter les émotions trop fortes, cause de fausses couches. Le moins que l’on puisse dire est que Tullia n’a guère suivi ces recommandations. Elle n’a pas été épargnée par les émotions, et d’abord l’exécution de l’homme qu’elle aimait, Valens. En outre, elle n’a, pendant sa grossesse, que peu modéré sa libido. Et enfin, elle a accompli, à la fin de ce chaud mois de septembre 48, un voyage fatiguant entre Rome et Baïes.
Conscient des conséquences probables et, assumant pleinement son rôle de concubin de Tullia, Parsam se rend à Rome, muni d’une lettre de Vettius Valens destinée à deux de ses plus illustres confrères Scribonius Largus (1-50) et Xénophon de Cos (-10-54) qui, comme Valens, sont médecins à la Cour impériale et ont accompagné Claude lors de sa campagne militaire en Bretagne en 43. Valens était un disciple de Scribonius Largus, lequel était particulièrement célèbre pour son recueil de remèdes, qui sera utilisé jusqu’au XVIIème siècle. Quant à Xénophon, d’origine grecque, il devint chevalier, tribun militaire et citoyen romain. Comme dans le cas de Valens, Claude appréciait ses connaissances littéraires et le nomma secrétaire pour les affaires grecques.
L’un et l’autre prennent connaissance de la lettre posthume que leur adressait Valens et où il leur demandait d’assister Tullia pour son accouchement. Fidèles à leur regretté ami et sensibles aux importantes sommes d’argent dont Parsam est porteur, Scribonius Largus et Xénophon acceptent de suivre Parsam à Baïes.
Ils sont à peine arrivés à Baïes que, sans surprise, compte tenu du comportement de Tullia et des chocs qu’elle a subis, s’annonce la naissance prématurée de son enfant, début novembre 48, deux mois avant le terme attendu.
L’accouchement chez les Romains est d’abord une affaire de femmes. Lors de son travail, dans une chambre spéciale, Tullia est assistée d’une sage-femme et de servantes. À défaut de femmes de la famille, la dévouée Lucia est à ses côtés, morte d’inquiétude, se souvenant de la naissance de Caius, au cours de laquelle la jeune patricienne faillit mourir. Tullia est assise sur un haut fauteuil en demi-lune, dont les montants spéciaux lui permettent d’accrocher ses bras. Devant elle s’assied la sage-femme, qui aide à l’expulsion du bébé et applique des chiffons imbibées d’huile chaude sur son ventre et fait alterner blocage de la respiration et efforts d’expulsion. De part et d’autre, deux assistantes empêchent Tullia de glisser. Lucia éponge le front de Tullia, caresse le visage de la femme qu’elle aime. Elle l’encourage et invoque sur elle la protection de Junon Lucina, la déesse bienveillante qui facilite les accouchements.
La sage-femme, qui connait son affaire, tolère la présence des deux médecins. Ils n’interviendront que si les choses se passent mal et pour sauver la mère. Scribonius et Xénophon n’auront pas à intervenir, cette naissance de l’enfant de l’amour se déroulant bien mieux que le précédent accouchement de Tullia. La jeune patricienne, qui vient de donner naissance à une magnifique petite fille, est partagée entre son bonheur et son chagrin à cause de l’absence de Valens.
En l’absence du père, c’est Parsam qui prend le bébé, posé au sol, dans ses bras et l’élève, comme le veut la tradition romaine du droit de vivre. Il adresse un regard plein d’amour pour Tullia, lui qui était présent lors de sa conception :
• Filia mea. Te amo !
Pendant que l’enfant est confiée aux servantes et à la nourrice qu’a choisie Lucia, Tullia est conduite dans sa chambre pour se reposer et où elle est entourée des soins et de la tendresse de Parsam et de Lucia.
Le neuvième jour après l’accouchement est, pour une fille, le jour de la purification. C’est le jour où elle reçoit enfin son nom. Tullia a choisi de l’appeler Tertullia Valentia Postuma. Le premier prénom avait été convenu avec Valens, le nom et le cognomen font référence à la filiation, rompant avec la vieille pratique romaine de ne donner qu’un seul prénom à une fille, à savoir celui la « gens » dont elle est issue.
Contrairement à son frère Caius, que leur grand-père a fait venir à Rome, Postuma va grandir à Baïes. Tullia veillera à lui donner la meilleure éducation et lui fera bénéficier de son érudition, mais c’est Parsam et Lucia qui veilleront au quotidien sur elle.
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De la même façon que son accouchement s’est déroulé au mieux, Tullia va rapidement se préoccuper de vérifier que Baïes est bien la cité des plaisirs où elle entend bien donner libre cours à sa libido, car riche, jeune et belle, elle n’a ni père ni mari pour la contraindre. Elle aime sincèrement Parsam, son fidèle compagnon, qui veille sur elle. Parsam, malgré sa situation d’eunuque ou plutôt à cause des conditions dans lesquelles les Parthes l’ont mutilé, est un amant hors pair. Il sait parfaitement que cela ne peut suffire à Tullia l’hypersexuelle et qu’il ne peut rien contre sa nature. Contrairement à Valens, Parsam n’est pas candauliste. Jaloux, il souffre de la conduite de celle qu’il aime à la folie et Il ne participera et n’assistera pas aux soirées de Tullia. Celle-ci revient régulièrement vers son homme, dont elle a besoin de la tendresse et de ses étreintes.
Jamais Parsam n’adresse de reproches à Tullia. Il l’a seulement mise en garde, lui rappelant que, bien que veuve, elle n’est pas à l’abri d’une nouvelle accusation de stuprum. Tullia a balayé cet avertissement. Elle a tiré la leçon de ses épreuves avec Messaline et Lurco et va faire en sorte de toujours être protégée en haut-lieu.
De ses deux amours, Parsam et Lucia, Tullia sait qu’elle peut tout attendre, alors qu’elle veut être totalement libre pour ses plaisirs. Il lui reste à les organiser et cela s’avère plus difficile qu’elle le pensait initialement.
***
Tullia va commencer par tenter d’apaiser sa libido avec ses esclaves et ses affranchis. Les esclaves à Rome sont au service du plaisir de leur maître. Le maître dispose de ses esclaves comme autant d’objets sexuels. L’entière disposition sexuelle de leur corps par leur propriétaire reprend la situation institutionnelle de leur état de sujétion absolue et du pouvoir illimité du Dominus ou de la Domina. Propriété de son maître, l’esclave n’a aucun droit sur son corps.
L’interdit sexuel entre une femme de condition libre et un esclave est très fort et sa transgression sévèrement châtiée, mais lorsqu’il s’agit d’un esclave qui n’appartient pas à la maison.
Contrairement à beaucoup de ses compatriotes, Tullia respecte les esclaves qu’elle a hérités de Lurco. Dès son arrivée à Baïes, elle a affranchi ceux et celles qui étaient en esclavage depuis 20 ans et plus. Sa première décision a été de faire supprimer et combler le bassin des murènes qu’utilisait le cruel Lurco pour terroriser ses esclaves. Elle a interdit les châtiments corporels. Tullia est donc très populaire parmi ses esclaves et affranchis qui sont tous restés à son service. Et donc quand la Domina fait appel à l’un de ses serviteurs pour ses amours ancillaires, tous considèrent que c’est son droit et sont honorés d’avoir été choisis. Ils ne manquent pas de raconter les moments uniques passés avec la Domina, combien elle est belle, combien elle est sensuelle et insatiable, autant soucieuse de son plaisir que de celui de son amant du moment.
***
Dès son arrivée à Rome pour retrouver la trace d’Epicharis, Decimus a transmis à Adherbal les instructions de Tullia : rejoindre au plus vite Baïes. Decimus ajoute dans un sourire :
• Je pense savoir pourquoi elle veut te voir au plus vite.
• Moi aussi ! Je suis au service de la Domina.
L’esclave numide est impatient. Depuis ce jour où Tullia était devenue l’épouse de Lurco, il a eu envie d’elle. Sur les injonctions de Lurco, il a possédé la belle Lucia et lui a fait un enfant. Tullia, pensant punir Volusa, lui avait livré l’intendante de Lurco. Mais celle dont Adherbal rêve et qu’il veut, c’est Tullia. Il sait d’instinct que la Domina est une véritable salope et il compte bien s’occuper d’elle comme elle le mérite.
Tullia a envie depuis longtemps d’être baisée par Adherbal, de se donner à lui entièrement, sans se soucier du regard des autres. Quand Adherbal se présente à la villa, sur la terrasse, Tullia est allongée au bord de la grande piscine, profitant de cet automne très clément sur la côte campanienne. Elle porte une tunique légère, sous laquelle elle est nue.
Ils n’ont pas besoin de parler. Un échange de regards suffit à exprimer leurs désirs. Adherbal n’est plus l’esclave et Tullia la Domina, il est un mâle dominant qui va honorer une femelle en chaleur. Tullia a toujours été exhibitionniste. Peu lui importe que, comme tous les matins, de nombreux esclaves s’affairent dans la Villa et sur la terrasse. A la Domus Spurii à Rome, elle n’avait pas hésité à s’offrir, en présence des serviteurs, en même temps à Valens, à Virgilianus et à Rufus. Tullia n’éprouve aucune honte. Au contraire, s’exhiber l’excite au plus haut point. Elle ne tient compte ni du regard réprobateur de Parsam, qui rentre dans la Villa pour ne pas voir ça, ni de la tentative de Lucia qui lui conseille de rejoindre la grande chambre :
• Non Lucia, j’ai envie, hic et nunc. J’aime que mes serviteurs soient témoins de mon plaisir. Si ça ne te plait pas, tu n’es pas obligée de regarder !
Lucia, blessée, se retire. Elle comprend que, désormais, Tullia n’aura plus de limites pour donner libre cours à son plaisir.
Quant à Adherbal, ses yeux brillent d’un désir sauvage. Il sait bien que la Domina n’a rien à voir avec le comportement du cruel Lurco, mais effacer les barrières sociales, inverser les rôles, est pour lui une formidable revanche sur une vie d’esclave qui a souvent été dure. Il s’approche de Tullia, la prend par la main et la lève du lit sur lequel elle était couchée. Adherbal prend possession des lèvres de la Domina et fait tomber sa tunique. Elle est désormais à sa merci, nue, totalement offerte.
La main droite de Tullia fouille le pagne d’Adherbal et se pose sur une paire de couilles incroyablement grosses. D’instinct, elle sait que sa taille est bien au-dessus de la normale. Impressionnante ! Incroyable même ! Elle commence donc à le caresser, sentant dans ses doigts que ça lui plait beaucoup. L’érection avait atteint sa forme maximale en quelques secondes de massage expert de sa main droite. Tullia commence à masturber le Numide, ses doigts fins peinent à faire le tour de la queue monstrueuse.
• supplex, meretrix mea! Sugite! (« à genou, ma putain. Suces !)
Tullia s’exécute et avale le sexe comme une gourmande. Elle le prend par la main gauche pour enfoncer l’immense queue dans sa bouche ouverte. En même temps, elle adresse à Adherbal un regard qui l’invite à s’enfoncer dedans, profondément, à lui en briser la mâchoire. Le Numide ne se gêne pas pour tenter de la lui mettre le plus loin possible dans la gorge. Les yeux de Tullia se remplissent de larmes. Mais elle aime tellement ce qu’elle fait. Elle suce de toutes ses forces, en s’arrêtant quand il le lui permet, pour apprécier sa belle taille et son incroyable grosseur. Elle sent dans sa langue toutes les veines remplies de sang qui voudraient exploser de désir. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’un pénis pouvait être aussi dur, aussi attirant, aussi désirable. Elle se sent totalement offerte, comme une pute en chaleur, devant ce sexe noir dans sa bouche.
Les tétons de Tullia lui font presque mal, tant ils sont en érection. Sa chatte ruisselle de plaisir et réclame à son tour qu’on s’occupe d’elle. Comme s’il avait entendu, Adherbal tend sa main droite vers l’intimité de la patricienne. Elle cambre donc un peu plus son cul, afin de lui faciliter le chemin d’accès. À ce moment précis, leurs caresses sont harmonieuses, en totale symbiose.
Adherbal se remet debout en même temps que Tullia et, de ses deux mains, la prend par les épaules, avant de s’approcher d’elle pour lui faire sentir son désir. Collé à Tullia, il la prend par le menton pour lui retourner la tête avant de poser ses lèvres sur les siennes. En quelques secondes, les amants se sucent la langue goulument. Tullia sent contre elle l’immense sexe, elle n’en peut plus de désir.
Les esclaves qui s’affairaient dans la maison, le jardin et la terrasse ont cessé de travailler pour s’approcher et ne rien perdre du spectacle qui leur est offert. Certains ont déjà partagé la couche de la Domina et savent combien elle est chaude. Mais ils ne l’ont jamais vu dans un tel état d’excitation. Certains encouragent Adherbal, exprimant eux aussi un certain sentiment de revanche sur leur condition d’esclaves :
• Vas-y Adherbal, niques-la !
• Oui, baise cette putain de Romaine !
D’autres, plus anciens, n’osent exprimer leur désapprobation devant ce qu’ils considèrent comme une insupportable déchéance pour une Domina et une Matrone.
Tullia n’en peut plus d’attendre la saillie. Elle appelle le mâle, elle supplie presque :
• Vas-y ! Prends-moi ! Qu’est-ce que tu attends ? fac mecum quod vis (« Fais de moi ce que tu veux). Mets-la-moi !
Adherbal s’enfonce enfin éperdument dans la chatte offerte. C’est une délivrance pour Tullia, qui exprime son plaisir :
• Oh, par Vénus, c’est divin ! Vas-y, bien au fond ! Pilonne-moi, démonte-moi. Encore !!!!!
Adherbal commence ses mouvements de va et vient, lentement, puis, accélère comme une machine, envoyant à la Domina une foudroyante décharge électrique qui la mène, en quelques secondes, au premier ciel de la jouissance.
Adherbal n’a pas joui et il veut marquer d’une autre manière sa domination sur Tullia. Il va la prendre par la voie étroite. Adherbal donne à Tullia ses longs doigts à lécher à pleine langue, pour les mouiller et il en fait de même avant d’enduire son gros sexe à quatre reprises de leurs deux salives mêlées, pour que ça glisse bien. Et, ce qui devait arriver arriva. Il présente son engin devant l’anus de Tullia. Devant son hésitation, Adherbal s’enfonce en elle d’un coup sec, bestial et très profond pour se libérer. Bien que forte, la douleur ressentie laisse la place à une sensation de bien être.
Adherbal prend le cul de Tullia très profondément, faisant vibrer son intérieur jusqu’au ventre. Tullia lui demande fiévreusement de ne pas s’arrêter et de continuer à lui labourer l’anus.
• C’est génial. Absolument délicieux ! Fabuleux ! J’aime ça !
La bite d’Adherbal ne sort pas du cul de la patricienne, même lorsqu’il lui prend la jambe gauche pour la retourner face à lui. Il la soulève entièrement en la bourrant. Tullia s’accroche à son cou en lui mangeant la bouche et le visage, comme une sauvage affamée. Il joue avec son cul en changeant de rythme au gré de ses désirs. Puis, il écarte les jambes aussi loin que possible et s’enfonce encore plus en elle.
C’est bien sûr dans le vagin de la patricienne que l’étalon veut se finir. Adherbal reprend cette fois Tullia par la chatte, qu’il baise sauvagement et rapidement. Tullia jouit encore une deuxième fois comme une chienne, puis une troisième fois en quelques minutes. L’image d’être baisée par le Numide devant ses esclaves et serviteurs fascine Tullia et exacerbe encore son désir. Elle rouvre les yeux à chaque fois pour s’exciter à nouveau en le fixant d’un regard vitreux, les traits déformés par le plaisir qui monte comme un cheval au galop. Adherbal va et vient en elle en posant ses lèvres sur sa poitrine qu’il mange aussi sauvagement. Tullia se sent remplie de partout et atteint son quatrième et son cinquième orgasme l’espace de quelques minutes de grande folie.
• Semen tuum volo. Imple me! Me foecundare! (Je veux ta semence. Remplis-moi! Féconde-moi!)
Tullia pousse un long feulement, comme une louve, pendant qu’Adherbal la remplit généreusement.
Tullia va poursuivre, toute la nuit, ses ébats avec Adherbal, sans retenir ses cris de plaisir, tant le Numide est un amant exceptionnel. Pourtant au petit matin, contre toute attente, Tullia reprend le contrôle. Elle remercie Adherbal pour le plaisir inouï qu’il lui a donné. Elle lui dit qu’elle fera appel à lui à chaque fois qu’elle en en aura envie. Pour autant, elle lui fait comprendre qu’elle est la Domina et qu’il est son esclave. Pour Tullia, si Adherbal est un étalon à sa disposition, elle n’est pas pour autant sa femelle. Et pour devenir la reine de Baïes, Tullia ne peut se contenter d’amours ancillaires, même avec un amant hors pair comme Adherbal. Au contraire, ses frasques avec ses esclaves ont encore détérioré la mauvaise image qui est la sienne depuis son arrivée à Baïes.
***
Maitre Maximus, le régisseur de son domaine, avait averti Tullia, dès son arrivée, de sa mauvaise image.
Tullia va s’en rendre compte rapidement, lorsqu’elle lance une invitation à un banquet pour faire connaissance avec le tout Baïes.
Les réponses qu’elle reçoit sont toutes négatives. Une seule matrone a répondu favorablement, Fausta.
Fausta a 5 ans de plus que Tullia. Elle est la veuve de Caius Hosidius Geta, un général qui s’est illustré en 43 à la tête de la IX ème Legio Hispana, comme le futur empereur Vespasien, sous le commandement d’Aulus Plautius. Geta avait reçu les honneurs du triomphe avec l’empereur Claude. Couvert d’honneur et d’argent, Geta est devenu patricien, riche grâce au butin ramassé en Bretagne et ses fonctions de propréteur en Ibérie. Au décès du général, deux ans auparavant, Fausta, devenue veuve à 21 ans, s'est retirée à Baïes. Épicurienne, elle profite de la vie et de sa fortune. Sans être aussi avide de plaisirs que Tullia, Fausta ne s’est pas remariée. Elle collectionne les amants, ce qui lui vaut les sévères critiques de sa sœur Paulla, une matrone conservatrice, mère d’une petite Julia, alors âgée de 9 ans, que Fausta adore et dont elle entend faire son héritière.
Tullia veut savoir pourquoi Fausta, contrairement à tous les autres, a répondu favorablement à son invitation. Elle transforme donc le banquet initialement prévu en un diner en tête avec Fausta, dans le grandiose triclinium de sa villa.
C’est la première rencontre entre les deux jeunes femmes qui vont devenir des complices et des amies, même quand elles seront en rivalité pour un amant. En apparence, elles semblent bien différentes. Elles sont toutes les deux veuves. C’est Tullia qui a des enfants, mais c’est Fausta qui donne toute l’apparence d’une matrone. Toutes les deux ont été soigneusement préparées, maquillées, coiffées, par leurs servantes. C’est Marcia, l’ancienne confidente de Messaline, qui désormais prend soin de Tullia. Le deux Domina sont resplendissantes de beauté, mais dans un style très différent.
Tullia a choisi une robe de soie comme elle affectionne, qui ne laisse rien ignorer de son anatomie. Tullia préfère porter des vêtements qui mettent en valeur son corps et notamment ses jambes et son opulente poitrine. Pour cela, elle choisit des couleurs chatoyantes comme l’orange ou le rose.
Fausta est revêtue d’une stola grise, longue robe à plis, portée par-dessus la tunique et recouverte d’un palla, son manteau. Quand elle enlève ce manteau, Tullia découvre une beauté romaine classique. Assez grande pour l’époque, elle mesure 1m70. Elle a de petits seins, une taille étroite, une silhouette longiligne, des hanches larges, des jambes longues et potelées ainsi qu'une longue chevelure brune.
Elle porte une somptueuse parure faite de pierres précieuses et de perles, imitant ainsi les femmes étrusques. Sa peau est pâle, pâleur renforcée par du blanc de céruse. Son visage est soigneusement maquillé, ses yeux sont noircis à l'aide de Khôl fait à base de cendre et de safran. Ses servantes ont ajouté un trait noir sous les yeux afin d'agrandir le regard. Les sourcils sont allongés et accentués au noir de fumée afin de donner l'impression d'un petit front, autre critère de beauté.
Fausta préfère porter des couleurs discrètes et atténuées, des tons froids ou en demi-teinte, comme le vert, le violet, le gris ou le brun.
Tullia a décidé de ne rien cacher à Fausta. Si celle-ci est venue par curiosité, pour tout connaître de Tullia, alors elle ne va pas être déçue. Tullia accueille chaleureusement Fausta, lui disant que c’est pour elle un honneur que de recevoir la veuve du grand général Geta, l’un des conquérants de la Bretagne.
Tullia commence par présenter à Fausta Parsam et Lucia, mais qui n’assisteront pas au diner. Elle précise qu’il est affranchi, mais aussi son compagnon et son concubin. Quant à Lucia, elle la mentionne comme étant sa femme, affichant ainsi sa bisexualité. Fausta reste impassible, se disant seulement que tout ce qui est colporté à Baïes sur Tullia semble correspondre à la réalité.
Alors que sont servis les plats raffinés, en particulier les huîtres, spécialité de Baïes, suivies de fruits de mer et de poissons, Tullia raconte à Fausta sa vie, sans rien occulter. Tullia avoue que depuis sa puberté, elle est sujette à une libido effrénée et que, maintenant qu’elle est veuve et riche, loin de Rome, elle entend donner libre cours à ses envies et ses pulsions. Elle lui parle de son éducation, de sa passion pour l’histoire et les poètes élégiaques, de son mariage avec Lurco, de sa vie intime, de tout ce qui s’était passée avec Messaline, de son grand amour avec le Docteur Vettius Valens.
• Ainsi, tu connais tout de moi, Fausta. Pour résumer, j’ai une envie fréquente de plaisirs. Pardon si je te choque, mais j’ai envie de baiser et de jouir.
• Non, tu ne me choques pas. Tu me rappelles une amie que j’ai connue au début de mon mariage avec Geta. Elle s’appelait Cornelia et était l’épouse de Caius Calvisius Sabinus, consul sous Tibère en 26 et gouverneur de Pannonie sous Caligula. À cette époque, Geta était sous les ordres de Sabinius en Dalmatie.
• Je crois avoir entendu parler d’elle
• Cornelia était comme toi, soumise à ses pulsions. Poussée par le désir de voir l’intérieur des camps et de partager la vie des soldats, Cornélia s’était revêtue d’habits militaires. Elle pénétra dans le camp de nuit, séduisit plusieurs gardes et en définitive s’offrit au jeune officier Titus Vinius. Cela fit scandale, mais seul Vinius fut inquiété, mais rapidement relâché.
• Qu’est devenue Cornelia ?
• Toujours sous Caligula (en 39 de notre ère), Calvisius et Cornelia furent accusés de conspiration contre l'empereur et se suicidèrent avant le procès joué d'avance. C’est en souvenir de cette amie, auprès de laquelle la jeune épouse que j’étais alors a beaucoup appris, que j’ai beaucoup de sympathie pour toi.
• Je t’en remercie, Fausta. Mais parles-moi de toi. Tu es très belle, mais tu sembles être une matrone très classique.
• C’est l’apparence que je donne. Contrairement à toi, je veille à donner le change. Je me présente comme une matrone, la digne veuve de Geta. Mais comme toi, j’aime le plaisir, faire l’amour. Je suis une épicurienne qui veut profiter de la vie et de la fortune que m’a légué mon époux. C’est pour ça que, moi aussi, je me suis retirée à Baïes. Je ne me prive pas d’amants quand l’occasion se présente. Tu sais, avec les progrès de la liberté des mœurs, les matrones en viennent à se comporter comme leurs maris, c’est-à-dire qu’elles revendiquent leur droit au plaisir, quel que soit leur partenaire. L’adultère devient une pratique relativement fréquente dans les classes élevées. Rien ne constitue un obstacle pour ces matrones.
• Tu te comportes ainsi depuis que tu es veuve ?
• J’avais déjà des amants quand j’étais mariée avec Geta. Il le savait. Beaucoup plus âgé que moi, très amoureux, il voulait que je sois heureuse. Je ne lui cachais rien, tout en veillant à ce que ce ne soit pas public. J’ai eu des amants parmi ses officiers et ses légionnaires quand j’ai suivi Geta en Dalmatie, en Bretagne, en Hispanie.
• Messaline n’a jamais tenté de t’attirer dans ses orgies ? Tu es très belle pourtant.
• Elle a essayé, après la mort de Geta. C’est aussi pour être loin d’elle que je me suis retirée à Baïes. J’avais compris qu’elle était dangereuse et n’avait aucune limite.
• Peux-tu m’expliquer pourquoi la société de Baïes me rejette ? Pourtant Baïes est réputée pour ses orgies !
• C’est vrai. En ce qui te concerne, Lurco n’a cessé de noircir ton portrait. Beaucoup de ces gens ne comprennent pas pourquoi tu as été épargnée lors de la répression du complot de Silius. Ils estiment que ta place était à Pandateria, pas à Baïes. Et surtout, ils t’assimilent à Messaline, dont tu étais la maîtresse et dont tu as partagé les frasques, en particulier à Suburre. En plus, il y a ton comportement avec tes esclaves.
• Ça les gêne que je baise avec mes esclaves ?
• Ils le font aussi, même si c’est plus discrètement que toi. Ils n’ont pas aimé les affranchissements massifs auxquels tu as procédé à ton arrivée.
• Si je comprends bien, je ne suis pas la bienvenue à Baïes.
• Pour le moment, non. Mais je veux t’aider à changer ça.
• Pourquoi fais-tu cela ? Nous sommes pourtant des rivales potentielles.
• À certains moments, nous serons sans doute en rivalité. Mais nous serons aussi complices et complémentaires, car nous aimons la même chose : le plaisir.
À ce moment de la discussion, Tullia se rapproche de Fausta et pose la main sur la cuisse de son invitée. Avec douceur, Fausta prend la main et la retire :
• Je sais, Tullia, que tu es disciple de la grande Sappho. Ça ne me dérange pas, mais ça ne m’attire pas. Je veux seulement être ton amie, pas ton amante.
• Je serai ta fidèle amie et tu seras la sœur que je n’ai jamais eue, car Lucia c’est autre chose pour moi, c’est ma compagne. Mais, explique-moi, comment je peux changer le comportement des gens de Baïes envers moi.
(A suivre « 23 Tullia et Agrippine»)
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Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer ces personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
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RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
La mort de Messaline et de la plupart de ses proches, à l’issue du complot de Silius, est un tournant pour la jeune patricienne Tullia. Elle est délivrée des menaces que faisaient peser sur elle « l’Augusta Meretrix » et le pervers Lurco, son mari, qui fut parmi les victimes de la répression. Dans ces événements, Tullia a aussi perdu son grand amour, Vettius Valens, médecin personnel de Messaline et de l’empereur Claude. Malgré sa proximité avec l’impératrice, Tullia, qui a contribué à la chute de celle-ci, est épargnée. Elle est assignée à résidence dans sa luxueuse villa de Baïes, mais hérite en même temps de l’immense fortune de Lurco.
A Baïes, Tullia retrouve son amante Lucia, proche d’elle depuis l’enfance. Elle va y vivre également avec son autre amour, l’eunuque Parsam. Baïes est le lieu idéal pour que s’exprime pleinement l’hypersexualité de la jeune matrone.
Ce chapitre et les suivants sont la suite de l’histoire de Tullia, de septembre 48 à 65, qui se déroule désormais principalement à Baïes. Après avoir survécu à Messaline, elle va rencontrer d’autres personnages historiques, y compris Agrippine et Néron.
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Dès son arrivée à Baïes, Tullia a ordonné de nombreux affranchissements, dont celui de Lucia, son amante, et de Parsam, dont elle fait son concubin, à défaut de pouvoir l’épouser.
Tullia a aussi une dette à payer : lors de la terrible nuit où Messaline l’a entrainée dans un lupanar de Suburre (voir 14 « Lysisca et Danaé à Suburre », paru sur HDS le 2 février 2022), Tullia n’a dû la vie sauve qu’à l’intervention in extremis d’une jeune prostituée grecque, Epicharis. Tullia lui avait promis de s’occuper d’elle, promesse qu’elle n’a pu tenir jusqu’alors, n’étant pas parvenue à retrouver la jeune esclave.
Tullia veut absolument sortir Epicharis de sa terrible condition de « prostibulae », ces filles qui travaillent jour et nuit dans les rues de Suburre, dans ce qu’on appellerait aujourd’hui de « l’abattage ». C’est pourquoi, dès le lendemain de son arrivée, elle convoque Decimus, l’ancien garde du corps de Messaline, qui assurait la sécurité de celle-ci lorsque, transformée en Lysisca, elle se prostituait à Suburre. Tullia confie à Decimus la mission de retrouver Epicharis et d’obtenir sa liberté. Elle lui précise que l’ancien avocat de Lurco, Maître Quintus Anicius Eclectus (voir chapitre 19 : « le retour de Lurco ») travaille désormais pour elle et lui fournira les moyens financiers nécessaires pour racheter Epicharis.
• Je ferai cela pour toi, Domina, même si je dois me faire discret à Rome. Cela t’honore de penser à cette fille qui, ce soir-là, t’a en effet sauvé la vie. Je sais où elle est et à qui m’adresser pour une raison très simple : Messaline m’avait envoyé pour faire avorter tes tentatives. Elle ne voulait surtout pas qu’Epicharis sorte de Suburre, par crainte qu’elle ne comprenne qui était Lysisca. Messaline a fait en sorte qu’Epicharis ne travaille plus chez Quintus et Rufina, mais devienne une « prostibulae », dans les pires conditions. Je te laisse imaginer les conséquences pour cette malheureuse, tombée au plus bas de l’échelle de la prostitution.
• Je comprends mieux maintenant ! Je ferai tout pour lui faire oublier ce cauchemar. Je te laisse négocier avec son propriétaire. Outre les moyens illimités auxquels tu auras accès auprès de Maître Eclectus, tu auras un atout. Tu passeras à la Domus et Adherbal te remettra Volusa. Elle fera partie de la transaction. C’est ma façon de lui faire payer tout le mal qu’elle a fait.
• Tu veux l’échanger contre Epicharis ? Je ne te savais pas si cruelle, Domina !
• J’ai constaté, quand j’ai quitté Rome, que Volusa aimait beaucoup ce qu’Adherbal lui faisait. Cette nouvelle activité devrait donc lui plaire. Et dis à Adherbal qu’il rejoigne Baïes au plus vite. J’aurai besoin de lui ici !
La vengeance de Tullia est implacable. Elle ne pardonne pas les sévices infligés à Parsam sur ordre de Volusa. Decimus, avec l’aide de Sylvia, l’ancienne confidente de Messaline, appliquera à la lettre ses instructions, malgré les supplications de Volusa, hier encore si puissante auprès de Lurco et envoyée désormais dans les bas-fonds de Suburre. Quant à Epicharis, Tullia a demandé que l’on prenne soin d’elle à la Domus Spurii pour qu’elle reprenne des forces et essaie d’oublier le cauchemar dans lequel elle a si longtemps vécu. Jamais la jeune esclave n’a été l’objet d’autant d’attention et de soins. Decimus a consigne de prendre soin de la jeune femme, qui ignore pour le moment à qui elle doit d’être sortie de cet enfer. Ce n’est qu’après plusieurs semaines que Decimus se mettra en route pour conduire Epicharis à Baïes. Entretemps, Tullia aura accouché d’une petite fille.
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Peut-être pour tenter de faire oublier qu’il n’a rien pu faire pour sauver Vettius Valens, le puissant affranchi Narcisse multiplie les gestes envers Tullia. Le premier fut l’annulation de l’exil à Tomis, sur la Mer Noire, de Marcus Tullius Longus, père de Tullia, qui avait été décidé à la demande de Messaline.
Tullia se réjouit du retour de son père mais va vite déchanter. Celui-ci retrouve sa demeure sur l’Esquilin et quelques serviteurs, dont la fidèle Valéria, qui a élevé Tullia et qui aime son maître avec discrétion depuis tant d’années. Le rigide stoïcien qu’est Marcus refuse tout contact avec sa fille, dont il n’accepte pas la conduite. Elle lui fait honte. Le fait qu’elle consacre une partie de sa fortune à financer le train de vie de son père et de sa maison ne change en rien l’attitude de Marcus envers sa fille.
Narcisse va faire ensuite le nécessaire pour stabiliser la situation juridique de Tullia, qui a perdu en même temps son mari Lurco et son amant Valens. A la demande de Narcisse, l’empereur saisit de la situation le « praetor hastarius » qui préside la cour des centumvirs, en charge des affaires familiales.
La Cour et le préteur vont confirmer ce que l’empereur souhaitait et qui est très favorable à Tullia, qui aurait pu, selon les lois en vigueur, être condamnée pour adultère et stuprum. Lurco ayant quitté la Domus Spurii sans avoir demandé à Tullia de le suivre, il est réputé avoir divorcé. En l’absence de dispositions spécifiques, le petit Caius et sa mère Tullia sont ses héritiers. Tullia et Valens ayant vécu ensemble de notoriété publique, ils sont considérés comme ayant été mariés, le mariage à Rome étant une affaire privée, pas une cérémonie publique. En conséquence, l'enfant à naître de Tullia sera reconnue comme la fille posthume de Valens et héritera de la fortune du jeune médecin.
A Rome, les enfants mineurs doivent avoir un tuteur masculin. Ca ne peut être Parsam, parce qui est affranchi et n’est pas citoyen romain. Pour Caius, le tuteur sera son grand-père, Marcus. Quant à l’enfant à naître, le tuteur légal sera maître Maximus, le régisseur de Lurco, qui conseille désormais Tullia pour la gestion de ses domaines de Baïes. C’est un arrangement de nature juridique car, comme le voulait Valens, c’est le fidèle Parsam qui sera le véritable père de l’enfant, aidé dans sa tâche par la fidèle Lucia.
Marcus exige, comme la loi le lui permet, de faire venir près de lui son petit-fils, destiné à succéder à son père et à son grand-père au Sénat. Même si, comme beaucoup de matrones romaines, Tullia ne montre guère son instinct maternel, c’est pour elle un double déchirement. Tullia vit particulièrement mal ce rejet par un père qu’elle a toujours adulé et qu’elle ne reverra pas jusqu’à son décès en 62. La conséquence en sera aussi des relations très froides avec son fils, qui ne cachera pas que cette mère lui fait honte. Dès lors, aucun lien ne retient Tullia de vivre pleinement selon ses envies. Rien, à part Parsam, ne peut la freiner dans ses excès.
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Son premier accouchement, 18 mois plus tôt, où elle avait donné naissance à Caius, avait été particulièrement long et douloureux pour Tullia (voir chapitre 4 « Epreuves et amour », paru le 12 septembre 2021). Valens en était conscient et cela l’inquiétait beaucoup. Il avait donc laissé des instructions à Parsam, dans le cas où lui-même ne pourrait s’occuper de sa belle.
À Rome, les croyances populaires et les médecins recommandent à la femme enceinte de limiter les exercices physiques et de pratiquer les bains chauds et un strict régime alimentaire. Elle doit éviter les émotions trop fortes, cause de fausses couches. Le moins que l’on puisse dire est que Tullia n’a guère suivi ces recommandations. Elle n’a pas été épargnée par les émotions, et d’abord l’exécution de l’homme qu’elle aimait, Valens. En outre, elle n’a, pendant sa grossesse, que peu modéré sa libido. Et enfin, elle a accompli, à la fin de ce chaud mois de septembre 48, un voyage fatiguant entre Rome et Baïes.
Conscient des conséquences probables et, assumant pleinement son rôle de concubin de Tullia, Parsam se rend à Rome, muni d’une lettre de Vettius Valens destinée à deux de ses plus illustres confrères Scribonius Largus (1-50) et Xénophon de Cos (-10-54) qui, comme Valens, sont médecins à la Cour impériale et ont accompagné Claude lors de sa campagne militaire en Bretagne en 43. Valens était un disciple de Scribonius Largus, lequel était particulièrement célèbre pour son recueil de remèdes, qui sera utilisé jusqu’au XVIIème siècle. Quant à Xénophon, d’origine grecque, il devint chevalier, tribun militaire et citoyen romain. Comme dans le cas de Valens, Claude appréciait ses connaissances littéraires et le nomma secrétaire pour les affaires grecques.
L’un et l’autre prennent connaissance de la lettre posthume que leur adressait Valens et où il leur demandait d’assister Tullia pour son accouchement. Fidèles à leur regretté ami et sensibles aux importantes sommes d’argent dont Parsam est porteur, Scribonius Largus et Xénophon acceptent de suivre Parsam à Baïes.
Ils sont à peine arrivés à Baïes que, sans surprise, compte tenu du comportement de Tullia et des chocs qu’elle a subis, s’annonce la naissance prématurée de son enfant, début novembre 48, deux mois avant le terme attendu.
L’accouchement chez les Romains est d’abord une affaire de femmes. Lors de son travail, dans une chambre spéciale, Tullia est assistée d’une sage-femme et de servantes. À défaut de femmes de la famille, la dévouée Lucia est à ses côtés, morte d’inquiétude, se souvenant de la naissance de Caius, au cours de laquelle la jeune patricienne faillit mourir. Tullia est assise sur un haut fauteuil en demi-lune, dont les montants spéciaux lui permettent d’accrocher ses bras. Devant elle s’assied la sage-femme, qui aide à l’expulsion du bébé et applique des chiffons imbibées d’huile chaude sur son ventre et fait alterner blocage de la respiration et efforts d’expulsion. De part et d’autre, deux assistantes empêchent Tullia de glisser. Lucia éponge le front de Tullia, caresse le visage de la femme qu’elle aime. Elle l’encourage et invoque sur elle la protection de Junon Lucina, la déesse bienveillante qui facilite les accouchements.
La sage-femme, qui connait son affaire, tolère la présence des deux médecins. Ils n’interviendront que si les choses se passent mal et pour sauver la mère. Scribonius et Xénophon n’auront pas à intervenir, cette naissance de l’enfant de l’amour se déroulant bien mieux que le précédent accouchement de Tullia. La jeune patricienne, qui vient de donner naissance à une magnifique petite fille, est partagée entre son bonheur et son chagrin à cause de l’absence de Valens.
En l’absence du père, c’est Parsam qui prend le bébé, posé au sol, dans ses bras et l’élève, comme le veut la tradition romaine du droit de vivre. Il adresse un regard plein d’amour pour Tullia, lui qui était présent lors de sa conception :
• Filia mea. Te amo !
Pendant que l’enfant est confiée aux servantes et à la nourrice qu’a choisie Lucia, Tullia est conduite dans sa chambre pour se reposer et où elle est entourée des soins et de la tendresse de Parsam et de Lucia.
Le neuvième jour après l’accouchement est, pour une fille, le jour de la purification. C’est le jour où elle reçoit enfin son nom. Tullia a choisi de l’appeler Tertullia Valentia Postuma. Le premier prénom avait été convenu avec Valens, le nom et le cognomen font référence à la filiation, rompant avec la vieille pratique romaine de ne donner qu’un seul prénom à une fille, à savoir celui la « gens » dont elle est issue.
Contrairement à son frère Caius, que leur grand-père a fait venir à Rome, Postuma va grandir à Baïes. Tullia veillera à lui donner la meilleure éducation et lui fera bénéficier de son érudition, mais c’est Parsam et Lucia qui veilleront au quotidien sur elle.
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De la même façon que son accouchement s’est déroulé au mieux, Tullia va rapidement se préoccuper de vérifier que Baïes est bien la cité des plaisirs où elle entend bien donner libre cours à sa libido, car riche, jeune et belle, elle n’a ni père ni mari pour la contraindre. Elle aime sincèrement Parsam, son fidèle compagnon, qui veille sur elle. Parsam, malgré sa situation d’eunuque ou plutôt à cause des conditions dans lesquelles les Parthes l’ont mutilé, est un amant hors pair. Il sait parfaitement que cela ne peut suffire à Tullia l’hypersexuelle et qu’il ne peut rien contre sa nature. Contrairement à Valens, Parsam n’est pas candauliste. Jaloux, il souffre de la conduite de celle qu’il aime à la folie et Il ne participera et n’assistera pas aux soirées de Tullia. Celle-ci revient régulièrement vers son homme, dont elle a besoin de la tendresse et de ses étreintes.
Jamais Parsam n’adresse de reproches à Tullia. Il l’a seulement mise en garde, lui rappelant que, bien que veuve, elle n’est pas à l’abri d’une nouvelle accusation de stuprum. Tullia a balayé cet avertissement. Elle a tiré la leçon de ses épreuves avec Messaline et Lurco et va faire en sorte de toujours être protégée en haut-lieu.
De ses deux amours, Parsam et Lucia, Tullia sait qu’elle peut tout attendre, alors qu’elle veut être totalement libre pour ses plaisirs. Il lui reste à les organiser et cela s’avère plus difficile qu’elle le pensait initialement.
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Tullia va commencer par tenter d’apaiser sa libido avec ses esclaves et ses affranchis. Les esclaves à Rome sont au service du plaisir de leur maître. Le maître dispose de ses esclaves comme autant d’objets sexuels. L’entière disposition sexuelle de leur corps par leur propriétaire reprend la situation institutionnelle de leur état de sujétion absolue et du pouvoir illimité du Dominus ou de la Domina. Propriété de son maître, l’esclave n’a aucun droit sur son corps.
L’interdit sexuel entre une femme de condition libre et un esclave est très fort et sa transgression sévèrement châtiée, mais lorsqu’il s’agit d’un esclave qui n’appartient pas à la maison.
Contrairement à beaucoup de ses compatriotes, Tullia respecte les esclaves qu’elle a hérités de Lurco. Dès son arrivée à Baïes, elle a affranchi ceux et celles qui étaient en esclavage depuis 20 ans et plus. Sa première décision a été de faire supprimer et combler le bassin des murènes qu’utilisait le cruel Lurco pour terroriser ses esclaves. Elle a interdit les châtiments corporels. Tullia est donc très populaire parmi ses esclaves et affranchis qui sont tous restés à son service. Et donc quand la Domina fait appel à l’un de ses serviteurs pour ses amours ancillaires, tous considèrent que c’est son droit et sont honorés d’avoir été choisis. Ils ne manquent pas de raconter les moments uniques passés avec la Domina, combien elle est belle, combien elle est sensuelle et insatiable, autant soucieuse de son plaisir que de celui de son amant du moment.
***
Dès son arrivée à Rome pour retrouver la trace d’Epicharis, Decimus a transmis à Adherbal les instructions de Tullia : rejoindre au plus vite Baïes. Decimus ajoute dans un sourire :
• Je pense savoir pourquoi elle veut te voir au plus vite.
• Moi aussi ! Je suis au service de la Domina.
L’esclave numide est impatient. Depuis ce jour où Tullia était devenue l’épouse de Lurco, il a eu envie d’elle. Sur les injonctions de Lurco, il a possédé la belle Lucia et lui a fait un enfant. Tullia, pensant punir Volusa, lui avait livré l’intendante de Lurco. Mais celle dont Adherbal rêve et qu’il veut, c’est Tullia. Il sait d’instinct que la Domina est une véritable salope et il compte bien s’occuper d’elle comme elle le mérite.
Tullia a envie depuis longtemps d’être baisée par Adherbal, de se donner à lui entièrement, sans se soucier du regard des autres. Quand Adherbal se présente à la villa, sur la terrasse, Tullia est allongée au bord de la grande piscine, profitant de cet automne très clément sur la côte campanienne. Elle porte une tunique légère, sous laquelle elle est nue.
Ils n’ont pas besoin de parler. Un échange de regards suffit à exprimer leurs désirs. Adherbal n’est plus l’esclave et Tullia la Domina, il est un mâle dominant qui va honorer une femelle en chaleur. Tullia a toujours été exhibitionniste. Peu lui importe que, comme tous les matins, de nombreux esclaves s’affairent dans la Villa et sur la terrasse. A la Domus Spurii à Rome, elle n’avait pas hésité à s’offrir, en présence des serviteurs, en même temps à Valens, à Virgilianus et à Rufus. Tullia n’éprouve aucune honte. Au contraire, s’exhiber l’excite au plus haut point. Elle ne tient compte ni du regard réprobateur de Parsam, qui rentre dans la Villa pour ne pas voir ça, ni de la tentative de Lucia qui lui conseille de rejoindre la grande chambre :
• Non Lucia, j’ai envie, hic et nunc. J’aime que mes serviteurs soient témoins de mon plaisir. Si ça ne te plait pas, tu n’es pas obligée de regarder !
Lucia, blessée, se retire. Elle comprend que, désormais, Tullia n’aura plus de limites pour donner libre cours à son plaisir.
Quant à Adherbal, ses yeux brillent d’un désir sauvage. Il sait bien que la Domina n’a rien à voir avec le comportement du cruel Lurco, mais effacer les barrières sociales, inverser les rôles, est pour lui une formidable revanche sur une vie d’esclave qui a souvent été dure. Il s’approche de Tullia, la prend par la main et la lève du lit sur lequel elle était couchée. Adherbal prend possession des lèvres de la Domina et fait tomber sa tunique. Elle est désormais à sa merci, nue, totalement offerte.
La main droite de Tullia fouille le pagne d’Adherbal et se pose sur une paire de couilles incroyablement grosses. D’instinct, elle sait que sa taille est bien au-dessus de la normale. Impressionnante ! Incroyable même ! Elle commence donc à le caresser, sentant dans ses doigts que ça lui plait beaucoup. L’érection avait atteint sa forme maximale en quelques secondes de massage expert de sa main droite. Tullia commence à masturber le Numide, ses doigts fins peinent à faire le tour de la queue monstrueuse.
• supplex, meretrix mea! Sugite! (« à genou, ma putain. Suces !)
Tullia s’exécute et avale le sexe comme une gourmande. Elle le prend par la main gauche pour enfoncer l’immense queue dans sa bouche ouverte. En même temps, elle adresse à Adherbal un regard qui l’invite à s’enfoncer dedans, profondément, à lui en briser la mâchoire. Le Numide ne se gêne pas pour tenter de la lui mettre le plus loin possible dans la gorge. Les yeux de Tullia se remplissent de larmes. Mais elle aime tellement ce qu’elle fait. Elle suce de toutes ses forces, en s’arrêtant quand il le lui permet, pour apprécier sa belle taille et son incroyable grosseur. Elle sent dans sa langue toutes les veines remplies de sang qui voudraient exploser de désir. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’un pénis pouvait être aussi dur, aussi attirant, aussi désirable. Elle se sent totalement offerte, comme une pute en chaleur, devant ce sexe noir dans sa bouche.
Les tétons de Tullia lui font presque mal, tant ils sont en érection. Sa chatte ruisselle de plaisir et réclame à son tour qu’on s’occupe d’elle. Comme s’il avait entendu, Adherbal tend sa main droite vers l’intimité de la patricienne. Elle cambre donc un peu plus son cul, afin de lui faciliter le chemin d’accès. À ce moment précis, leurs caresses sont harmonieuses, en totale symbiose.
Adherbal se remet debout en même temps que Tullia et, de ses deux mains, la prend par les épaules, avant de s’approcher d’elle pour lui faire sentir son désir. Collé à Tullia, il la prend par le menton pour lui retourner la tête avant de poser ses lèvres sur les siennes. En quelques secondes, les amants se sucent la langue goulument. Tullia sent contre elle l’immense sexe, elle n’en peut plus de désir.
Les esclaves qui s’affairaient dans la maison, le jardin et la terrasse ont cessé de travailler pour s’approcher et ne rien perdre du spectacle qui leur est offert. Certains ont déjà partagé la couche de la Domina et savent combien elle est chaude. Mais ils ne l’ont jamais vu dans un tel état d’excitation. Certains encouragent Adherbal, exprimant eux aussi un certain sentiment de revanche sur leur condition d’esclaves :
• Vas-y Adherbal, niques-la !
• Oui, baise cette putain de Romaine !
D’autres, plus anciens, n’osent exprimer leur désapprobation devant ce qu’ils considèrent comme une insupportable déchéance pour une Domina et une Matrone.
Tullia n’en peut plus d’attendre la saillie. Elle appelle le mâle, elle supplie presque :
• Vas-y ! Prends-moi ! Qu’est-ce que tu attends ? fac mecum quod vis (« Fais de moi ce que tu veux). Mets-la-moi !
Adherbal s’enfonce enfin éperdument dans la chatte offerte. C’est une délivrance pour Tullia, qui exprime son plaisir :
• Oh, par Vénus, c’est divin ! Vas-y, bien au fond ! Pilonne-moi, démonte-moi. Encore !!!!!
Adherbal commence ses mouvements de va et vient, lentement, puis, accélère comme une machine, envoyant à la Domina une foudroyante décharge électrique qui la mène, en quelques secondes, au premier ciel de la jouissance.
Adherbal n’a pas joui et il veut marquer d’une autre manière sa domination sur Tullia. Il va la prendre par la voie étroite. Adherbal donne à Tullia ses longs doigts à lécher à pleine langue, pour les mouiller et il en fait de même avant d’enduire son gros sexe à quatre reprises de leurs deux salives mêlées, pour que ça glisse bien. Et, ce qui devait arriver arriva. Il présente son engin devant l’anus de Tullia. Devant son hésitation, Adherbal s’enfonce en elle d’un coup sec, bestial et très profond pour se libérer. Bien que forte, la douleur ressentie laisse la place à une sensation de bien être.
Adherbal prend le cul de Tullia très profondément, faisant vibrer son intérieur jusqu’au ventre. Tullia lui demande fiévreusement de ne pas s’arrêter et de continuer à lui labourer l’anus.
• C’est génial. Absolument délicieux ! Fabuleux ! J’aime ça !
La bite d’Adherbal ne sort pas du cul de la patricienne, même lorsqu’il lui prend la jambe gauche pour la retourner face à lui. Il la soulève entièrement en la bourrant. Tullia s’accroche à son cou en lui mangeant la bouche et le visage, comme une sauvage affamée. Il joue avec son cul en changeant de rythme au gré de ses désirs. Puis, il écarte les jambes aussi loin que possible et s’enfonce encore plus en elle.
C’est bien sûr dans le vagin de la patricienne que l’étalon veut se finir. Adherbal reprend cette fois Tullia par la chatte, qu’il baise sauvagement et rapidement. Tullia jouit encore une deuxième fois comme une chienne, puis une troisième fois en quelques minutes. L’image d’être baisée par le Numide devant ses esclaves et serviteurs fascine Tullia et exacerbe encore son désir. Elle rouvre les yeux à chaque fois pour s’exciter à nouveau en le fixant d’un regard vitreux, les traits déformés par le plaisir qui monte comme un cheval au galop. Adherbal va et vient en elle en posant ses lèvres sur sa poitrine qu’il mange aussi sauvagement. Tullia se sent remplie de partout et atteint son quatrième et son cinquième orgasme l’espace de quelques minutes de grande folie.
• Semen tuum volo. Imple me! Me foecundare! (Je veux ta semence. Remplis-moi! Féconde-moi!)
Tullia pousse un long feulement, comme une louve, pendant qu’Adherbal la remplit généreusement.
Tullia va poursuivre, toute la nuit, ses ébats avec Adherbal, sans retenir ses cris de plaisir, tant le Numide est un amant exceptionnel. Pourtant au petit matin, contre toute attente, Tullia reprend le contrôle. Elle remercie Adherbal pour le plaisir inouï qu’il lui a donné. Elle lui dit qu’elle fera appel à lui à chaque fois qu’elle en en aura envie. Pour autant, elle lui fait comprendre qu’elle est la Domina et qu’il est son esclave. Pour Tullia, si Adherbal est un étalon à sa disposition, elle n’est pas pour autant sa femelle. Et pour devenir la reine de Baïes, Tullia ne peut se contenter d’amours ancillaires, même avec un amant hors pair comme Adherbal. Au contraire, ses frasques avec ses esclaves ont encore détérioré la mauvaise image qui est la sienne depuis son arrivée à Baïes.
***
Maitre Maximus, le régisseur de son domaine, avait averti Tullia, dès son arrivée, de sa mauvaise image.
Tullia va s’en rendre compte rapidement, lorsqu’elle lance une invitation à un banquet pour faire connaissance avec le tout Baïes.
Les réponses qu’elle reçoit sont toutes négatives. Une seule matrone a répondu favorablement, Fausta.
Fausta a 5 ans de plus que Tullia. Elle est la veuve de Caius Hosidius Geta, un général qui s’est illustré en 43 à la tête de la IX ème Legio Hispana, comme le futur empereur Vespasien, sous le commandement d’Aulus Plautius. Geta avait reçu les honneurs du triomphe avec l’empereur Claude. Couvert d’honneur et d’argent, Geta est devenu patricien, riche grâce au butin ramassé en Bretagne et ses fonctions de propréteur en Ibérie. Au décès du général, deux ans auparavant, Fausta, devenue veuve à 21 ans, s'est retirée à Baïes. Épicurienne, elle profite de la vie et de sa fortune. Sans être aussi avide de plaisirs que Tullia, Fausta ne s’est pas remariée. Elle collectionne les amants, ce qui lui vaut les sévères critiques de sa sœur Paulla, une matrone conservatrice, mère d’une petite Julia, alors âgée de 9 ans, que Fausta adore et dont elle entend faire son héritière.
Tullia veut savoir pourquoi Fausta, contrairement à tous les autres, a répondu favorablement à son invitation. Elle transforme donc le banquet initialement prévu en un diner en tête avec Fausta, dans le grandiose triclinium de sa villa.
C’est la première rencontre entre les deux jeunes femmes qui vont devenir des complices et des amies, même quand elles seront en rivalité pour un amant. En apparence, elles semblent bien différentes. Elles sont toutes les deux veuves. C’est Tullia qui a des enfants, mais c’est Fausta qui donne toute l’apparence d’une matrone. Toutes les deux ont été soigneusement préparées, maquillées, coiffées, par leurs servantes. C’est Marcia, l’ancienne confidente de Messaline, qui désormais prend soin de Tullia. Le deux Domina sont resplendissantes de beauté, mais dans un style très différent.
Tullia a choisi une robe de soie comme elle affectionne, qui ne laisse rien ignorer de son anatomie. Tullia préfère porter des vêtements qui mettent en valeur son corps et notamment ses jambes et son opulente poitrine. Pour cela, elle choisit des couleurs chatoyantes comme l’orange ou le rose.
Fausta est revêtue d’une stola grise, longue robe à plis, portée par-dessus la tunique et recouverte d’un palla, son manteau. Quand elle enlève ce manteau, Tullia découvre une beauté romaine classique. Assez grande pour l’époque, elle mesure 1m70. Elle a de petits seins, une taille étroite, une silhouette longiligne, des hanches larges, des jambes longues et potelées ainsi qu'une longue chevelure brune.
Elle porte une somptueuse parure faite de pierres précieuses et de perles, imitant ainsi les femmes étrusques. Sa peau est pâle, pâleur renforcée par du blanc de céruse. Son visage est soigneusement maquillé, ses yeux sont noircis à l'aide de Khôl fait à base de cendre et de safran. Ses servantes ont ajouté un trait noir sous les yeux afin d'agrandir le regard. Les sourcils sont allongés et accentués au noir de fumée afin de donner l'impression d'un petit front, autre critère de beauté.
Fausta préfère porter des couleurs discrètes et atténuées, des tons froids ou en demi-teinte, comme le vert, le violet, le gris ou le brun.
Tullia a décidé de ne rien cacher à Fausta. Si celle-ci est venue par curiosité, pour tout connaître de Tullia, alors elle ne va pas être déçue. Tullia accueille chaleureusement Fausta, lui disant que c’est pour elle un honneur que de recevoir la veuve du grand général Geta, l’un des conquérants de la Bretagne.
Tullia commence par présenter à Fausta Parsam et Lucia, mais qui n’assisteront pas au diner. Elle précise qu’il est affranchi, mais aussi son compagnon et son concubin. Quant à Lucia, elle la mentionne comme étant sa femme, affichant ainsi sa bisexualité. Fausta reste impassible, se disant seulement que tout ce qui est colporté à Baïes sur Tullia semble correspondre à la réalité.
Alors que sont servis les plats raffinés, en particulier les huîtres, spécialité de Baïes, suivies de fruits de mer et de poissons, Tullia raconte à Fausta sa vie, sans rien occulter. Tullia avoue que depuis sa puberté, elle est sujette à une libido effrénée et que, maintenant qu’elle est veuve et riche, loin de Rome, elle entend donner libre cours à ses envies et ses pulsions. Elle lui parle de son éducation, de sa passion pour l’histoire et les poètes élégiaques, de son mariage avec Lurco, de sa vie intime, de tout ce qui s’était passée avec Messaline, de son grand amour avec le Docteur Vettius Valens.
• Ainsi, tu connais tout de moi, Fausta. Pour résumer, j’ai une envie fréquente de plaisirs. Pardon si je te choque, mais j’ai envie de baiser et de jouir.
• Non, tu ne me choques pas. Tu me rappelles une amie que j’ai connue au début de mon mariage avec Geta. Elle s’appelait Cornelia et était l’épouse de Caius Calvisius Sabinus, consul sous Tibère en 26 et gouverneur de Pannonie sous Caligula. À cette époque, Geta était sous les ordres de Sabinius en Dalmatie.
• Je crois avoir entendu parler d’elle
• Cornelia était comme toi, soumise à ses pulsions. Poussée par le désir de voir l’intérieur des camps et de partager la vie des soldats, Cornélia s’était revêtue d’habits militaires. Elle pénétra dans le camp de nuit, séduisit plusieurs gardes et en définitive s’offrit au jeune officier Titus Vinius. Cela fit scandale, mais seul Vinius fut inquiété, mais rapidement relâché.
• Qu’est devenue Cornelia ?
• Toujours sous Caligula (en 39 de notre ère), Calvisius et Cornelia furent accusés de conspiration contre l'empereur et se suicidèrent avant le procès joué d'avance. C’est en souvenir de cette amie, auprès de laquelle la jeune épouse que j’étais alors a beaucoup appris, que j’ai beaucoup de sympathie pour toi.
• Je t’en remercie, Fausta. Mais parles-moi de toi. Tu es très belle, mais tu sembles être une matrone très classique.
• C’est l’apparence que je donne. Contrairement à toi, je veille à donner le change. Je me présente comme une matrone, la digne veuve de Geta. Mais comme toi, j’aime le plaisir, faire l’amour. Je suis une épicurienne qui veut profiter de la vie et de la fortune que m’a légué mon époux. C’est pour ça que, moi aussi, je me suis retirée à Baïes. Je ne me prive pas d’amants quand l’occasion se présente. Tu sais, avec les progrès de la liberté des mœurs, les matrones en viennent à se comporter comme leurs maris, c’est-à-dire qu’elles revendiquent leur droit au plaisir, quel que soit leur partenaire. L’adultère devient une pratique relativement fréquente dans les classes élevées. Rien ne constitue un obstacle pour ces matrones.
• Tu te comportes ainsi depuis que tu es veuve ?
• J’avais déjà des amants quand j’étais mariée avec Geta. Il le savait. Beaucoup plus âgé que moi, très amoureux, il voulait que je sois heureuse. Je ne lui cachais rien, tout en veillant à ce que ce ne soit pas public. J’ai eu des amants parmi ses officiers et ses légionnaires quand j’ai suivi Geta en Dalmatie, en Bretagne, en Hispanie.
• Messaline n’a jamais tenté de t’attirer dans ses orgies ? Tu es très belle pourtant.
• Elle a essayé, après la mort de Geta. C’est aussi pour être loin d’elle que je me suis retirée à Baïes. J’avais compris qu’elle était dangereuse et n’avait aucune limite.
• Peux-tu m’expliquer pourquoi la société de Baïes me rejette ? Pourtant Baïes est réputée pour ses orgies !
• C’est vrai. En ce qui te concerne, Lurco n’a cessé de noircir ton portrait. Beaucoup de ces gens ne comprennent pas pourquoi tu as été épargnée lors de la répression du complot de Silius. Ils estiment que ta place était à Pandateria, pas à Baïes. Et surtout, ils t’assimilent à Messaline, dont tu étais la maîtresse et dont tu as partagé les frasques, en particulier à Suburre. En plus, il y a ton comportement avec tes esclaves.
• Ça les gêne que je baise avec mes esclaves ?
• Ils le font aussi, même si c’est plus discrètement que toi. Ils n’ont pas aimé les affranchissements massifs auxquels tu as procédé à ton arrivée.
• Si je comprends bien, je ne suis pas la bienvenue à Baïes.
• Pour le moment, non. Mais je veux t’aider à changer ça.
• Pourquoi fais-tu cela ? Nous sommes pourtant des rivales potentielles.
• À certains moments, nous serons sans doute en rivalité. Mais nous serons aussi complices et complémentaires, car nous aimons la même chose : le plaisir.
À ce moment de la discussion, Tullia se rapproche de Fausta et pose la main sur la cuisse de son invitée. Avec douceur, Fausta prend la main et la retire :
• Je sais, Tullia, que tu es disciple de la grande Sappho. Ça ne me dérange pas, mais ça ne m’attire pas. Je veux seulement être ton amie, pas ton amante.
• Je serai ta fidèle amie et tu seras la sœur que je n’ai jamais eue, car Lucia c’est autre chose pour moi, c’est ma compagne. Mais, explique-moi, comment je peux changer le comportement des gens de Baïes envers moi.
(A suivre « 23 Tullia et Agrippine»)
***
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Didier, je confirme ton interprétation de cette locution latine "Carpe Diem"
En ce qui concerne les amours ancillaires, les esclaves étaient à la disposition du Dominus et de la Domina, un peu comme des "sex-toys", à condition pour ce qui concerne la Domina qu'elle ne se soit pas fécondée.
Joël Schmidt l'a bien expliqué dans "Vie et mort des esclaves dans la Rome antique"
En ce qui concerne les amours ancillaires, les esclaves étaient à la disposition du Dominus et de la Domina, un peu comme des "sex-toys", à condition pour ce qui concerne la Domina qu'elle ne se soit pas fécondée.
Joël Schmidt l'a bien expliqué dans "Vie et mort des esclaves dans la Rome antique"
Olga,
Cette précision n’était pas vraiment utile car je l’aurais bien traduit compris comme cela.
Tout d’abord, je trouve que ce chapitre est très complet et très enrichissant en soi.
En effet, on y retrouve aussi bien du sexe, incontournable, que des aspects de la culture romaine sans oublier une part d’Histoire.
Comme à l’accoutumée, comme bien redis dans ton commentaire, tu réussis à mêler tes personnages fictifs avec des personnages réels, avec de surcroit cette belle présentation du parcours du général Geta.
Sur les aspects culturels, j’ai bien sur apprécié cette présentation sur la pratique d’un accouchement, qui avec le recul, n’a guère évolué pendant de longs siècles.
Je tiens également à souligner cette précision, cette nuance que tu as apportée sur les amours ancillaires, illustrée, comme démonstration, par ce bel ébat torride entre Tullia et Adherbal.
Je te remercie aussi pour le "praetor hastarius" et ces subtils compléments « juridiques » concernant les questions de divorce à la romaine, très instructifs tous les deux.
Pour résumer, tout cela ne fait que confirmer, une fois de plus, tout le bien que je porte sur l’excellence de ton travail.
Je voudrais ajouter, je ne pense pas être suffisamment qualifié en latin et en philosophie pour débattre sur la signification exacte de cette locution latine en titre, CARPE DIEM, cependant, je sais que ce terme s'est généralisé, démocratisé, suite à la parution du superbe film "le cercle des poètes disparu" avec un sublime, mais désormais regretté, Robin Williams dans ce rôle inoubliable de professeur de littératures.
C’est pour cela que je tenais à signaler pour finir, et c'est mon avis, qu'avec ce chapitre, Olga tu nous en a donné, à travers Tullia, ta propre interprétation qui pourrait se traduire comme cela: Profiter de la vie, et jouir de chaque instant de plaisir, en faisant fi parfois des convenances…
C'est du moins comme cela que je l'ai compris.
« Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! »
Didier
Cette précision n’était pas vraiment utile car je l’aurais bien traduit compris comme cela.
Tout d’abord, je trouve que ce chapitre est très complet et très enrichissant en soi.
En effet, on y retrouve aussi bien du sexe, incontournable, que des aspects de la culture romaine sans oublier une part d’Histoire.
Comme à l’accoutumée, comme bien redis dans ton commentaire, tu réussis à mêler tes personnages fictifs avec des personnages réels, avec de surcroit cette belle présentation du parcours du général Geta.
Sur les aspects culturels, j’ai bien sur apprécié cette présentation sur la pratique d’un accouchement, qui avec le recul, n’a guère évolué pendant de longs siècles.
Je tiens également à souligner cette précision, cette nuance que tu as apportée sur les amours ancillaires, illustrée, comme démonstration, par ce bel ébat torride entre Tullia et Adherbal.
Je te remercie aussi pour le "praetor hastarius" et ces subtils compléments « juridiques » concernant les questions de divorce à la romaine, très instructifs tous les deux.
Pour résumer, tout cela ne fait que confirmer, une fois de plus, tout le bien que je porte sur l’excellence de ton travail.
Je voudrais ajouter, je ne pense pas être suffisamment qualifié en latin et en philosophie pour débattre sur la signification exacte de cette locution latine en titre, CARPE DIEM, cependant, je sais que ce terme s'est généralisé, démocratisé, suite à la parution du superbe film "le cercle des poètes disparu" avec un sublime, mais désormais regretté, Robin Williams dans ce rôle inoubliable de professeur de littératures.
C’est pour cela que je tenais à signaler pour finir, et c'est mon avis, qu'avec ce chapitre, Olga tu nous en a donné, à travers Tullia, ta propre interprétation qui pourrait se traduire comme cela: Profiter de la vie, et jouir de chaque instant de plaisir, en faisant fi parfois des convenances…
C'est du moins comme cela que je l'ai compris.
« Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! »
Didier
@ Didier, j'ai mentionné Messaline, il s'agit evidemment d'Agrippine la jeune, fille de Germanicus, sœur de Caligula, nièce de Claude et mère de Néron. Tout un programme que ses liens familiaux!
@ Didier, dans cet épisode apparaissent de nouveaux personnages qui vont avoir beaucoup d'importance pour Tullia.
Il s'agit d'abord de Fausta, personnage fictif, mais dont le mari, Hosidius Geta a, lui, bel et bien existé, s'étant couvert de gloire dans la conquête de la Bretagne.
Il y a bien sûr la redoutable Messaline, dont nous reparlerons
Il y a enfin une personnalité lumineuse, la belle Epicharis, dont l'histoire a retenu le courage lors de la conjuration de Pison, bien des années plus tard. Ce qui est fictif est ce que j'ai imaginé au sujet de son passé et de sa rencontre avec Tullia.
Quant à l'intégration à la haute société de Baïes, Tullia a les moyens de l'obtenir. La suite montrera comment.
Il s'agit d'abord de Fausta, personnage fictif, mais dont le mari, Hosidius Geta a, lui, bel et bien existé, s'étant couvert de gloire dans la conquête de la Bretagne.
Il y a bien sûr la redoutable Messaline, dont nous reparlerons
Il y a enfin une personnalité lumineuse, la belle Epicharis, dont l'histoire a retenu le courage lors de la conjuration de Pison, bien des années plus tard. Ce qui est fictif est ce que j'ai imaginé au sujet de son passé et de sa rencontre avec Tullia.
Quant à l'intégration à la haute société de Baïes, Tullia a les moyens de l'obtenir. La suite montrera comment.
Carpe diem, telle étant la philosophie adoptée désormais par notre belle matrone Tullia, tout est donc clair concernant son état d'esprit.
Exilée désormais à Baïes, mais lavée de toute accusation d’adultère, et bénéficiant d’une fortune considérable, grâce à Narcisse, notre belle héroïne compte bien en effet profiter de la vie, et jouir de chaque instant de plaisir…
Tullia adopte la même philosophie envers ses proches, en affranchissant Parsam et Lucia, puis, même si celui-ci l’a reniée, en aidant financièrement son père Marcus, de retour d’exil.
Lui devant la vie, Tullia n’en n’oublie pas surtout, de tenir la promesse, faite à Suburre, de retrouver et libérer l’esclave grecque Epicharis en l’échangeant, en sus d’une belle somme d’argent, avec Volusa, bien utile sur ce coup la….
Après l’accouchement prématuré de son second enfant, Tertullia, et libre de toute contrainte, notre belle matrone se lance sans attendre dans sa quête du plaisir.
Dans un premier temps, Tullia l'assouvit dans des ébats ancillaires dont un très torride avec Adherbal, réalisant là un fantasme de longue date.
Puis, dans un second temps, elle organise un banquet pour la haute société de Baïes, mais subissant de ce côté-ci une véritable déconvenue.
Effectivement sa réputation l’ayant précédée, personne ne souhaite la rencontrer hormis une femme Fausta.
Riche veuve discrète d'un célèbre général, elle n'en est pas moins également une épicurienne accomplie.
Se comprenant donc sur le sujet du plaisir, elles deviennent très rapidement amies et complices.
Avec ce titre "Tullia et Agrippine", on peut donc imaginer une éventuelle rencontre avec la future impératrice dans le prochain épisode.
Tullia ne risque-t-elle pas de se mettre en péril avec une telle rencontre?
Comment va réagir Epicharis à son arrivée à Baïes? et en apprenant qui étaient réellement Danaé et Lysisca?
Comment et en quoi Fausta peut-elle aider Tullia ?
Tullia réussira-t-elle dans son projet d'intégrer la haute société de Baïes?
Didier
Exilée désormais à Baïes, mais lavée de toute accusation d’adultère, et bénéficiant d’une fortune considérable, grâce à Narcisse, notre belle héroïne compte bien en effet profiter de la vie, et jouir de chaque instant de plaisir…
Tullia adopte la même philosophie envers ses proches, en affranchissant Parsam et Lucia, puis, même si celui-ci l’a reniée, en aidant financièrement son père Marcus, de retour d’exil.
Lui devant la vie, Tullia n’en n’oublie pas surtout, de tenir la promesse, faite à Suburre, de retrouver et libérer l’esclave grecque Epicharis en l’échangeant, en sus d’une belle somme d’argent, avec Volusa, bien utile sur ce coup la….
Après l’accouchement prématuré de son second enfant, Tertullia, et libre de toute contrainte, notre belle matrone se lance sans attendre dans sa quête du plaisir.
Dans un premier temps, Tullia l'assouvit dans des ébats ancillaires dont un très torride avec Adherbal, réalisant là un fantasme de longue date.
Puis, dans un second temps, elle organise un banquet pour la haute société de Baïes, mais subissant de ce côté-ci une véritable déconvenue.
Effectivement sa réputation l’ayant précédée, personne ne souhaite la rencontrer hormis une femme Fausta.
Riche veuve discrète d'un célèbre général, elle n'en est pas moins également une épicurienne accomplie.
Se comprenant donc sur le sujet du plaisir, elles deviennent très rapidement amies et complices.
Avec ce titre "Tullia et Agrippine", on peut donc imaginer une éventuelle rencontre avec la future impératrice dans le prochain épisode.
Tullia ne risque-t-elle pas de se mettre en péril avec une telle rencontre?
Comment va réagir Epicharis à son arrivée à Baïes? et en apprenant qui étaient réellement Danaé et Lysisca?
Comment et en quoi Fausta peut-elle aider Tullia ?
Tullia réussira-t-elle dans son projet d'intégrer la haute société de Baïes?
Didier