17 avril 1891 (3/3)

- Par l'auteur HDS Pessac -
Récit érotique écrit par Pessac [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : 17 avril 1891 (3/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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17 avril 1891 (3/3)
Décidément, il s'en passe des choses autour de l'église de la ville. Maja, perverse garce, s'envoie en l'air aussi bien avec sa comtesse et sa petite amie Wilma qu'avec son fiancé Changala. Et compte tenu de ses excès divers avec celui-ci, elle risque de ne plus pouvoir s'asseoir bientôt. Mais quelle santé !
Un qui se morfond par contre, c'est le curé remplaçant. Impatient, surexcité ! Il semble bien cependant qu'il aperçoive le bout du tunnel. Touchera-t-il le graal ?


22 avril 1891

L'aumônier des troupes fait les cent pas dans l'église Notre Dame. Il essaye de s'occuper comme il peut, alignant au millimètre les chaises du chœur, vérifiant le bon emplacement des signets dans le grand livre liturgique, vérifiant trois fois le nombre suffisant d'hosties dans le ciboire du tabernacle, pour l'office du soir. Office qu'il va devoir assurer, le curé Gangloff étant à nouveau absent.

— Seigneur, sauf le respect que je vous dois, il n'est pas impossible que je célèbre ce soir mes dernières Vêpres. Sitôt après, je me défroquerai. Enfin, si comme je le pense, j'ai l'occasion de me défroquer pour la belle Comtesse !

Il tente de se persuader qu'il y a bien compris les sous-entendus de Dame Camelia hier. Non, ce n'est pas son imagination qui s'est emballée, qui lui a fait comprendre ce qu'il voulait comprendre !
Il va la confesser cet après-midi. Con et fesser même si elle veut !

L'heure ne tourne pas, l'horloge de la tour vient seulement de sonner moins le quart de deux heures. Elle a dit début d'après-midi. C'est quelle heure ça ? Deux heures, deux heures et demi, trois heures ?

Ce sera deux heures et demi, il ne tiendra pas davantage ! Cela lui semble une heure chrétienne, enfin pardon, une heure raisonnable... ou parfaitement irraisonnable !

Au même moment, à deux pas de là...

---oOo---


J'émerge de l'entrecuisses de Wilma. Il a fallu en passer par là ! Elle est complètement folle ma rousse : quand je suis arrivée chez elle, elle m'a littéralement sauté dessus pour remercier encore et encore de l'avoir emmenée chez la Comtesse. Elle ne parle plus d'allemande, de teutonne ou du schleue, elle l'appelle Camelia, Comtesse ou Belle Dame. Conquise la friponne poil de carotte.

Wilma m'a troussée avant même qu'on soit arrivée à l'étage, ravie de me trouver sans culotte sous mon sarreau. C'est trois doigts dans ma crevette que j'ai terminé l'ascension des marches. Puis, tout s'est emballé.
Bon, je l'ai fait jouir trois fois, ça devrait être bon maintenant.

Quoique : elle m'a fait m'asseoir sur sa bouche et me suçote les lèvres doucement.
Je lui dois des aveux. Décidément, c'est l'époque ! Et celui que j'ai à lui faire n'est pas le plus simple à exprimer. Bon, en fait d'aveu, c'est une demande... singulière que j'ai à formuler.
Mais à l'instant où je vais parler, Wilma abandonne ma criquette.

— Dis Maja, hier, quand tu as plongé ton jouet dans...
— Quand j'ai enculé Camelia avec ma quille ? Oui, et alors !
— Ben... Tu ne me l'as jamais fait, ça, à moi... Tu m'as parfois mis un doigt dans le cul...
— Et toi, plus souvent deux voire trois dans le mien...
— Oui d'accord mais la quille, tu ne l'as jamais...

Je sens que cette garce va me faciliter les choses !

— Tu veux te faire proprement enculer ? Sodomiser ?
— Ben... euh oui ! Pourquoi pas. Tu me la mets pendant qu'on se bouffe nos chattes !
— M'ouais, je réponds. Un peu acrobatique car il faudrait que je t'encule sans y voir grand-chose.
— Euh oui... admet la rousse qui comprend la difficulté de l'opération.

Bon, rien d'impossible en fait à cette manœuvre mais je préfère ne pas l'avouer.

— Cela dit, il y a bien une solution...
— Ah oui, demande-t-elle vivement intéressée.
— Eh bien, que ce soit une autre personne qui te l'enfonce pendant qu'on se lèche toi et moi...
— La comtesse ?
— Éventuellement... Mais imagine que tu viennes chez moi un de ces soirs. Imagine qu'on se gouine en présence de Changala... qui ne te touchera pas !

Je préfère préciser d'entrée !

— Moi, lui dis-je, ça m'exciterais terriblement de te bouffer la chatte devant témoin.
— M'ouais, admet-elle, ça me plairait bien aussi... surtout devant un homme.
— Bon ! On se grougnoute et le moment venu, pendant que je te broute la praline, tu relèves bien ton cul et Changui t'enfonce le bâton dans le cul. Il te sodomise avec la quille.

Wilma a complètement émergé de mon entrejambe. Visiblement, elle réfléchit.

— Tu crois qu'il ferait ça ton coquin ?
— Avec grand plaisir, tu imagines bien !
— Ah... Mais les hommes sont si brutaux : ta quille, manipulée par lui, elle ne risque pas de me blesser.
— Mais nooon, je réponds sur un ton juste assez évasif pour ne pas être convaincant.
— Tu es sûre ?
Je soupire, affichant un air embarrassé.
— Franchement, il y a peu de chances... Mais bon...

Je prends mon temps avant de continuer :

— Par contre, si au lieu de ce bout de bois...
— Oui ?
— S'il te met son bâton à lui, aucun risque.
— Ah mais non ! Non ! Pas question qu'il me pénètre avec son... truc !
— Chéri, il n'est pas question qu'il te baise, te mette son truc comme tu dis dans ton vagin. Il t'enculera juste avec son gourdin chaud et souple... Je te jure, c'est dix mille fois meilleur qu'un bout de bois ! Réfléchis...
— Non mais c'est tout ...

Elle panique la gisquette ! Panique mais réfléchit. Entre un bout de bois dur et une queue bien chaude...

— Tu crois vraiment que ...
— Ma petite sorcière que j'aime, réfléchit, rien ne presse. Penses-y ... mais bon, pour moi c'est tout réfléchit !

Elle ne dit rien la rousse mais je la vois largement hésitante.

Je la papouille tendrement, lui agace même son étoile plissée avant que nous nous séparions. Je l'aime ma roussette et j'ai réussi mon coup : ce que je voulais lui demander, elle me l'a servi sur un plateau. Cela dit, il faudra que je fouille un peu pour comprendre son aversion pour les hommes. Car c'est bien d'une aversion qu'il s'agit, voire d'une peur profonde.
Oui, je vais devoir comprendre...

Je vais pour la quitter, je suis déjà au pas de la porte de sa chambre quand je lui fais une déclaration :

— Tu as bien compris que Camelia ne t'en veux pas d'avoir empoisonné son mari. Bien au contraire, elle prend ça pour une... justice divine. Car je dois te dire une chose qu'elle m'a révélée sur son horrible mari. Tu te souviens de l'affaire Muckensturm ?
— Euh oui, répond-elle, ...un père et sa fille assassinés dans leur ferme de montagne ? On n'a jamais retrouvé le coupable non ?
— Non, mais le coupable, c'est Frisch !
— Frisch ? l'Ober-Leutnant ?
— Oui, il les a tués tous les deux quand le père l'a surpris alors qu'il tentait de predre la fille de force !
— Oh mon dieu, s'exclame Wilma horrifiée.

Voilà qu'elle tremble de tous ses membres, me tend les bras pour que je vienne la réconforter. Elle se pelotonne contre moi. Elle est terrifiée, affolée la pauvrette et soudain... respire un grand coup.

— Maja... je dois te dire... Je me promenais près la rivière. J'ai relevé mes jupes et suis descendue dans l'eau. Il faisait très chaud et j'ai fini par enlever ma robe, ne gardant que ma culotte. Comme je me tournais vers la berge, j'ai soudain vu quatre hommes, debout dans les roseaux. Deux ont sauté dans la rivière, m'ont attrapée et ramenée sur la berge. Jetée par terre, j'avais bien compris ce qu'ils me voulaient, je me suis défendue...
— Quoi, ils t'ont violé ma pauvre chérie ?
— NON ! Bien pire : ils m'ont obligée à récolter les mûres dans les ronces bordant le cours d'eau. Ils m'ont poussée dans les épineux, j'avais le corps tout écorché et sanguinolent. Puis, j'ai dû écraser les mûres sur mon corps, à m'en barbouiller partout. Après quoi, il a fallu que je récite trois neuvaines en sautillant à cloche-pied. Comme je me suis embrouillée, ils se sont mis à me frapper, me traitant d'idiote et de demeurée, de mauvaise chrétienne. Je m'étais mise à hurler et je ruais en tous sens. Ils m'ont frappée, cognée, démolie mais heureusement, un paysan, alerté par mes cris est accouru, brandissant sa fourche.

Entre deux sanglots, la malheureuse raconte sa triste aventure. Ignominieuse aventure !

— Ils ont fui les monstres. Moi, j'étais détruite ! Anéantie et effrayée ! Il a fallu plusieurs jours de soins prodigués par ma mère pour j'aille mieux, que je n'aie plus mal.
J'embrasse ma pauvre amie, caresse ses cheveux, dépose mille et un bisou dans son cou, sur ses joues.
— Mon pauvre amour, je suis si désolée pour toi ! Je comprends mieux ton aversion pour les hommes. Pauvre chérie !

Je la berce longuement, je la cajole.

— Ma chérie, sache tout de même que tous les hommes ne sont pas des monstres, qu'ils sont capables de chérir leur compagne avec tendresse. Et ma foi, que leurs membres peuvent donner beaucoup de plaisir.
— Peut-être. Sans doute mais...

Je change de sujet.

— Dis-moi ma belle, tu avais reconnu les salopards qui t'ont fait tant de mal ?
— Oui, et j'ai donné leurs noms à ma mère. Il se trouve que l'un est devenu fou tout à coup, hurlant que son corps était en feu. Il s'est déshabillé, a traversé la ville tout nu avant de se précipiter dans la rivière en crue où il s'est noyé. Un second, fin fou lui aussi, s'est ouvert le ventre avec sa faucille. Ses entrailles se sont vidée au sol et il est mort dans d'atroces souffrances. Bien méritées ! Le troisième s'est pendu chez lui mais ayant mal fait le nœud coulant, il n'a pas eu la nuque brisée et est resté sans doute longtemps à pendouiller, les jambes dans le vide. Il s'est vu mourir celui-là. Lentement ! Le quatrième, le plus faraud, le plus abject, a vu sa quenouille rétrécir peu à peu. Incapable de bander, ce fier-à-bras n'a pas supporté son état d'autant qu'il était moqué de toutes parts, la rumeur de son impuissance s'étant répandue. Il s'est tiré une balle dans le cœur, du moins a-t-il voulu le faire mais il s'est juste éclaté un poumon. Il a mis cinq jours avant de mourir.
— Son zizi rétrécir ? Tiens donc, ça me rappelle quelque chose ! Ta mère ?
— Ma mère ! Elle ne m'en a jamais rien dit mais je me suis doutée qu'elle n'était pas étrangère à ces fins dramatiques. Quelques temps plus tard, elle a insisté sur quels dosages il ne faut pas dépasser sur certains distillats de plantes. Les plantes peuvent guérir mais selon la concentration de leur principe actif, elles peuvent devenir extrêmement nocives. Dangereuses, voire mortelles. J'ai retenu ses leçons.

Elle respire un grand coup.

— Mais, ma foi, je crois que j'ai un peu dépassé les doses dans ma décoction pour Frisch...

---oOo---

Quand il frappe à la porte de la Comtesse, Friederich Unterfinger remarque que les gardes qui en gardaient l'accès ont disparu. Renvoyés ?

La porte s'ouvre. La comtesse apparait, tout sourire ! Pour ce qu'il en voit car elle a remis sa mantille. Histoire sans doute qu'il fasse la relation entre elle et la pénitente de l'église.
Friedrich se voit conforté dans son idée : la comtesse est bien sa pénitente... impénitente.

Camelia quitte sa voilette. Décidée à ne pas perdre de temps, elle s'adresse sans ambages au prêtre.

— Je vous ai révélé bon nombre de choses déjà mais n'ai jamais pu terminer. Vous souvenez de ce que je vous ai dit ? Puis-je continuer ?
— Je vous en prie Madame la...
— Appelez-moi Camelia. Je vous propose d'aller sur les lieux du... crime.
— Je vous suis, Mada... euh Camelia.

Dans la chambre, deux fauteuils. Le prêtre s'assoit sur celui que lui désigne Camelia.

— Puis-je m'asseoir ou dois-je m'agenouiller, demande-t-elle ?
— Comme il vous plaira.

La scène amuse follement Camelia. Elle choisit de s'agenouiller face au prêtre qu'elle ne voit désormais plus que comme un homme. Un homme qu'elle désire ardemment ! Les genoux de du prêtre sont à quelques centimètres à peine de son menton.

— Bien. Comme déjà dit, j'avais par mes caresses, baisers et succions amené ma jolie couturière jusqu'à la félicité. N'y tenant plus, j'ai grimpé sur le lit et me suis allongée sur elle. À l'envers, tête bêche. Je crois qu'en France, on parle de soixante-neuf si je ne me trompe pas...
— C'est exact, j'ai déjà entendu cette expression imagée...
— J'ai plongé à nouveau ma langue dans le sexe de la jeune fille pendant qu'elle-même m'appliquait un traitement identique. Oh mon père, vous n'imaginez pas le bonheur que c'était que de lécher ses dentelles inondées et d'être léchée par elle en même temps. Tout mon corps frémissait sous ses lèvres expertes. Je la sentais faufiler sa bavette dans mes nymphes, elle buvait la sève qui suintait de ma quetsche, je m'enivrais de son jus.

À ce stade de la narration, Camelia a plongé ses doigts dans sa crevasse douillette, complètement submergée de mouille. Friedrich, les mains accrochées, crispées aux bras du fauteuil, s'est légèrement penché vers l'arrière et a écarté ses cuisses. Sous sa soutane, son membre est dur, totalement érigé et forme une bosse bien visible sur son habit.

— Oh mon dieu mon Père, cette satanée coquine m'a enfourné ses doigts, trois ou quatre je ne saurais dire, très profond, dans ma chatte.

À ce stade, la belle dame n'hésite plus : elle relève ses jupes, coince les tissus sous son menton. Son sexe est totalement découvert, seulement caché par intermittence par la main qui la pénètre à toute allure.
Le souffle court, la noble dame continue tant bien que mal sa narration.

— Ses phalanges fouillaient ma bonbonnière, me procurant des sensations irrésistibles.
J'ai jouis mon Père, merveilleusement joui. Incroyablement joui !

Camelia voit l'homme au bord de l'apoplexie : elle fait voler sa robe et nue, elle attrape le manche de l'ecclésiastique au travers du tissu. Celui-ci défait fiévreusement les boutons de son habit et Camelia l'oblige à se lever. La soutane est rapidement troussée et passe au-dessus de la tête du bonhomme. Il n'a pas le temps de s'en dépatouiller qu'une bouche démente avale son membre, suce et violente sa queue dressée. Par instants, la bouche l'abandonne, la comtesse presse ses seins contre le manche et le branle entre ses loches avant de revenir avaler le gourdin.
Camelia très vite sent les contractions rapprochées, irrépressibles du mandrin au bord de l'explosion. Elle branle la queue, suce le nœud avec avidité et se branle avec une énergie dingue, elle martyrise son bouton secret.

Quand Friedrich éjacule, sa bouche abandonne le chibre, sa main dirige l'aspersoir vers son visage et ses seins. Le sacristain vibrant l'éclabousse, répand sa semence sur elle qui, hilare et extasiée, s'explose dans un charivari transcendant. Elle rit de cette manne prolifique qui l'arrose et s'écrase sur ses joues, son cou, ses seins.

— Putain, mon père, merci de me bénir avec votre foutre brûlant. Salaud !

Friedrich, encore à moitié étourdi, lui rend le compliment.

— Merci, généreuse putain, de m'avoir branlé si violemment, adorable allumeuse que vous êtes !

La blonde entraîne son baiseur sur le lit.

— Lèche, intime-t-elle presque durement, nettoie-moi. Mange, avale ta semence, Satan fornicateur !
Friedrich obéit avec joie, lèche le visage, le cou, les seins maculés. Il lèche aussi les mamelons durs, les agace, les suce avec voracité alors que sa main a plongé dans le delta incendié. Ses doigts fouillent la chatte, fondent dans le terrier rose, s'y noient dans les flots du miellat distillé. Il n'en peut plus déjà, veut posséder cette diablesse. Il lui écarte brutalement les cuisses et plonge son braquemart dans la fournaise trempée. Il y fait chaud, c'est douillet et serré, la matrice est étroite et compresse son membre.
"Dieu que c'est bon !"

Friedrich s'anime, sa gaule va et vient dans le berlingue, ramone le conduit qui s'évase. Et tremble déjà, se constricte autour de son énorme joujou. La queue est puissante, longue et épaisse, comble parfaitement le magasin et... la Comtesse bascule tout à coup. Elle jouit brutalement, son corps tout entier est secoué de spasmes transcendants, ses reins viennent furieusement à la rencontre de la bite, sa moule est démontée par le chibre puissant. Elle jouit, jouit encore, jouit à nouveau quand le foutre brûlant gicle en longs jets incendiaires dans sa boutique.

Elle a l'impression de jouir sans discontinuer, d'atteindre les plus sombres et voluptueux recoins perdus d'une galaxie illuminée. Tout se mélange dans sa tête, les lumières, les couleurs, les explosions successives, elle n'a pas conscience de hurler, de crier sans retenue. Son corps est brinqueballé en tous sens. La félicité, le plaisir, l'orgasme sont tout simplement prodigieux.

Son corps disloqué subit le poids de son bien-baiseur époumoné. Les amants gisent, immobiles, imbriqués, dans un bonheur ineffable.

---oOo---


28 avril 1891

L'état de santé de l'Ober-Leutnant Fischer s'est stabilisé. Aucune amélioration, aucune aggravation. Le bonhomme reste apathique, prostré, dort la plupart du temps. Après avoir consulté son épouse, le médecin de garnison décide de son transfert à l'Hospice. Il y bénéficiera de l'attention des infirmières.

Ce transfert comble d'aise sa femme. Interné, le militaire sera déclaré inapte au service mais elle, pourra vivre sa vie et croquer l'argent de son mari. Son banquier qu'elle a fait mandé lui a indiqué l'état de la fortune du bonhomme, ainsi que les terres, immeubles et domaines dont elle se retrouve curatrice. De quoi vivre tranquille jusqu'à la fin de ses jours ! Ceci sans compter bien sûr sur ses propres biens et possessions. Certes, elle va devoir quitter le Rathaus pour laisser la place à son successeur. Si successeur il y a un jour car la petite garnison pourrait bien, a-t-elle entendu dire, être dissoute, les hommes rejoignant alors les casernes de Kolmar. Quoi qu'il en soit, elle n'a plus aucune légitimité à demeurer dans la mairie, le bourgmestre sera tout heureux de retrouver la pleine possession du bâtiment.

Où ira-t-elle ? Elle a hésité Camelia, plusieurs possibilités s'offrant à elle. Retourner sur ses terres, auprès de ses parents, hypothèse qu'elle a écartée immédiatement : elle ne pardonne guère à son père de l'avoir littéralement vendue au brutal militaire et le climat de sa région natale n'est de loin pas aussi agréable que celui de l'Alsace, région qu'elle a complètement adoptée. Le jour où le Comtat de Holstein lui reviendra, il sera toujours temps de se décider...

Acheter une maison, un hôtel particulier à Kolmar ? L'idée l'a effleurée d'autant que son amant, le désormais défroqué Friederich, aurait trouvé un emploi d'ingénieur-adjoint à l'atelier des chemins de fer du Reich de cette ville. Mais elle a écarté cette idée qui l'éloignerait trop de ses très chéries Maja et Wilma. Elle ne peut imaginer abandonner ces deux adorables coquines qui lui donnent tant de plaisir. Son galant, lui, pourra aisément revenir de Kolmar deux ou trois fois par semaine.
Camelia a réalisé qu'elle n'est pas véritablement amoureuse de son amant. C'est sa queue qu'elle aime, sa grosse bite qui l'envoie au ciel avec une belle régularité. Mais si elle venait un jour à s'en lasser, des queues, ce n'est pas ce qui manque pas dans la ville... alors que deux petites salopes aussi perverses et expertes que ses tendres amies ne se trouvent pas forcément sous le sabot d'un cheval !

Non, elle va acheter une maison ici, à Guebwiller. Elle finira bien par y être acceptée : elle a l'intention de profiter de sa fortune pour créer quelques associations caritatives qui la feront bien voir de la population... Subventionner les clubs de sports, les associations ouvrières ou la soupe populaire par exemple...

L'avenir s'annonce radieux pour la Comtesse : fortune, bonheur et sensualité débridée !

---oOo---

1er mai 1891

Il n'a pas été simple pour moi de convaincre ma douce Wilma de "jouer" chez moi. Je l'ai invitée à deux reprises, une fois à déjeuner, le même soir à dîner. Si elle s'est montrée réservée au déjeuner, faisant alors connaissance de mon chéri, elle s'est "réchauffée" au diner et la soirée s'était prolongée fort tard. En tout bien tout honneur. La petite avait apprécié l'humour de mon compagnon et apprécié les tendres marques d'affection que le forgeron me distillait.

Finalement, elle est venue ce soir, chez lui, pour s'amuser avec moi, en présence de mon chéri. Avec une certaine idée derrière la tête...

Elle avait ouvert de grands yeux en découvrant ma tenue : une longue robe en daim clair, ajustée à mes formes, boutonnée sur le devant. Comme je n'avais fermé les boutons que jusqu'à hauteur de mon nombril, ma robe se trouvait très, très largement fendue, très bas sur mon pubis.

Elle-même était assez affriolante. Sa petite robe chamarrée, fendue sur le côté, laissait voir haut sur sa cuisse, suffisamment pour qu'il soit clair qu'elle ne portait pas de culotte. Quant à son décolleté, il était stupéfiant : dévoilant un sillon profond, l'échancrure rasait les tétons de ses gros seins, prêts à jaillir à la première caresse !
Mon amant n'avait rien laissé paraître de son enthousiasme, sa culotte bouffante en partie recouverte d'une chemise blanche masquait assez largement son entrejambe et lui permettait de cacher son "enthousiasme" !

Moi par contre, j'avais salué l'effort vestimentaire de ma chérie en la serrant dans mes bras pour lui rouler une profonde pelle dès son arrivée... et glissé ma main dans l'ouverture de sa robe pour pétrir ses fesses nues.

Rougissante, elle s'était installée à table, picorant le repas servi. Visiblement, elle était tendue.
Et furieusement captivée par ma robe qui moulait si précisément mes petits seins qu'elle avait vite compris que je portais cette tenue à même la peau. Je n'avais évidemment pas raté une seule occasion d'entrouvrir mon vêtement pour qu'elle ait une vue inratable sur mon buisson crépu et... le reste.

Quand, à la fin du repas, j'avais débarrassé la table en ondulant lascivement, faisant voleter les pans de ma robe, elle avait craqué. Se jetant sur moi, elle m'avait galoché avidement, ses mains étaient parties à la découverte de mes trésors si peu cachés et nous avions fini rapidement, sur le lit de Changala, nous déshabillant fébrilement l'une l'autre.

Wilma et moi nous sommes faites jouir un bon nombre de fois !

En retrait, mon chéri avait, on ne peut plus, apprécié nos joutes enflammées mais était resté stoïque. En apparence ! Certes, une de ses mains avait disparu sous sa longue chemise mais personne ne lui jettera la pierre !

Mais quand nous étions passées l'une sur l'autre, à l'inverse, elle sur moi, pour nous bouffer de concert nos coquillages baveux, Changala avait profité de ce que Wilma lui tournait le dos pour se défaire de sa culotte. Moi, je m'étais appliquée à expédier ma compagne une fois de plus dans la Grande Ourse, la Voie Lactée et les îles parfumées. Je la laissais récupérer quelques instants de ce transport divin.

— Maintenant ma chérie, lève bien ton cul... si tu es prête ...

La rousse obéit instantanément, à croire qu'elle n'attendait que ça ! Parallèlement, sa bouche s'écrase sur mes lèvres et nous nous étourdissons dans une série ininterrompue de baisers asphyxiants.

Je vois mon loulou s'approcher, positionner son dard entre les fesses de ma belle qui aussitôt relève la tête, arque son corps, affichant un air vaguement inquiet mais impatient !

Du coup, je vois mieux les manœuvres de mon bonhomme. Il prend son temps le bougre, fait coulisser son manche entre les lunes qu'il a écartées, glisse dans l'entrejambe aussi, sur la conque inondée pour lubrifier son engin. Il recueille avec sa main la cyprine abondante qu'il étale dans la raie, sur l'anneau serré. Il prend son temps, réitère plusieurs fois l'opération avant doucement d'enfoncer un doigt dans le cercle polaire. Là encore, il renouvelle plusieurs fois l'opération, glisse un deuxième doigt pour bien évaser le cerneau.

Wilma tremble de tout son corps, halète, soupire, la tête en extension vers le plafond.
Enfin, Changala présente sa verge à l'entrée de l'issue de secours. Il pousse sur le cercle froncé, recule, revient, repart. Une poussée plus forte et la tête de nœud s'engloutit dans la rondelle. Wilma a lâché un petit cri mais ne tente nullement d'échapper au mandrin immobile à l'entrée de son cul. J'ai le sentiment que la donzelle apprécie grandement cette intrusion : elle ferme les yeux, sourit en se mordant la lèvre inférieure et remue doucement son cul, sans doute pour mieux sentir le gland.
Dès qu'il la sent calmée et rassurée, mon homme pousse et sa queue s'enfonce dans la turne sombre. Progressivement, à moitié, plus avant, jusqu'à plaquer ses couilles à l'œillet finalement.

Wilma frémit, Wilma tremble mais Wilma aime cette pénétration ! C'est elle qui lance le va et vient, elle qui pousse la queue au fond de son antre glauque, elle qui s'échappe un peu, revient faire coulisser le dard dans son œil de bronze.
Alors, alors seulement, Changala entame le sabrage : tranquille d'abord, s'accélérant ensuite.

Il rentre et sort sa colonne de chair, gardant son gland à l'intérieur toujours, il fait coulisser son tromblon. Moi, j'ai glissé ma main droite sous la chatte de l'enculée, j'agace son clitoris et je la sens grimper l'escalier des cieux.

— Plus fort, hurle Wilma, plus vite Changi ! Défonce-moi mon trouduc ! Explose-moi !

Changala sabre le cul somptueux ! Maintenant, à chaque aller-retour, sa queue tout entière quitte la chambre noire, le gland replonge durement dans le fion, élargit encore et encore la rondelle : il sera sacrément bien défloré le croupion !

Sous l'action conjugué de mes doigts sur son bouton et de la gaule qui l'encule avec entrain, Wilma s'explose brutalement dans les éthers. Elle jouit en hurlant son bonheur. Elle est statufiée, tout à coup, tétanisée, le chibre dans son tréfonds, elle savoure l'instant en silence. Elle reprend brutalement son souffle, quitte l'apnée qui l'avait rendue muette, crie encore, pleure de joie, avant finalement de s'effondrer sur moi. La sortie de la pine lui donne un dernier sursaut, une dernière jouissance fulgurante alors que mon chéri explose à son tour, inondant de son foutre chaud le cul et le dos de la rousse extasiée.

Je me dégage d'elle, retrouve mon chéri qui essuie sa pine sur le drap. Je viens sucer le mandrin pour lui garder sa rigidité. Je m'escrime sur le zob, lèche, embrasse le gland, l'enferme dans ma bouche. Non, il ne s'amollit pas le fier braquemart !

Hallucinée, encore vaguement étourdie, Wilma m'observe à la manœuvre. Elle considère l'engin que je noie dans ma salive, que je pompe avec dévotion et gourmandise. Elle s'approche doucement.

— Je peux, me demande-t-elle timidement ?
— Fais-toi plaisir ma belle !

Je suis ahurie ! Ahurie mais ravie : elle y vient on dirait !

À petits coups de langue, ma petite salope rousse aborde le mat tendu. Elle s'enhardit, lèche plus franchement. Enfourne la tête de nœud dans sa bouche tout en me jetant des œillades étonnées, étonnée qu'elle est de son audace, surprise de sa soudaine gourmandise pour ce membre honni !

Elle passe à quatre pattes et je m'amuse de voir son fion encore élargi, ne résiste pas à caresser l'antre distendu, lui introduire deux doigts : elle grogne de satisfaction la salope ! Elle, plonge résolument sur la bite, l'enfourne, la lèche, la suce, tout en se paluchant grave la tirelire, en s'agitant le grelot !

Merde alors ! Mais c'est qu'elle se régale la gouine ! D'ici à ce qu'elle demande...

— Oh putain, c'est bon ce poireau ! Merde, j'aurais pas cru ! C'est chaud, c'est doux ! J'adoooore !

C'est qu'elle a franchement l'air de se régaler la cochonne ! Je la vois promener sa petite langue de crapuleuse débauchée sur le mat, venir titiller les balloches, les suçoter, revenir s'enfourner l'engin jusqu'à la glotte. Elle est déchainée la gourgandine ! Une vraie croqueuse de bite ! Avaleuse de sabre !

— Dites, je me demande... Et si...
— Si quoi, petite pétasse ?
— Ben... si Changala venait... enfin, s'il me glissait sa... pine dans ... enfin, juste un peu ! Pour voir...

Par Jésus crie et tous mes seins, la lèche-moule se convertirait en sac à foutre ?

— Tu veux qu'il te baise, c'est ça hein ?
— Non ! .... Enfin... Ssssssi en fait. Un peu ...
— Non mais je le crois pas ! OH ! Tu sais, sombre poufiasse, que j'espérais bien me faire troncher par mon homme moi ! Mais, toi, tu veux me griller la priorité et te faire sauter, bourrer la chatte, défoncer la quetsche ?
— Non ! Enfin, juste un peu ! Pour voir l'effet...
— Putain de grognasse, mets-toi sur le dos et écarte bien tes cuisses de grenouille. Juste un peu ? Non mais, tu rêves, il va te défoncer mon mec, il va te colmater le tiroir, te faire reluire l'argenterie !

Elle ne dit rien la garce, elle ne proteste pas mais elle écarte ses cuisses au grand maximum tout en se paluchant ses gros nibards.
Je fais signe à mon chéri d'embrayer la manœuvre. Je suis moitié morte de rire ! Et heureuse, si heureuse.

— Vas-y Changi, balance-lui ta baguette dans l'espinguette. Vas-y, baises-là mon chéri ! Défonce-la comme elle le mérite cette radasse !

Putain, et moi dans tout ça ? J'espère qu'il lui restera des réserves à mon amoureux pour me tringler fort, à fond les manettes, histoire de fêter comme il se doit ce miracle de la conversion d'une gouine exclusive en hétéro déchainée !
Non mais des fois !


Ouf !
Tout bien considéré, il s'en est finalement passé bien des choses au 7 de l'impasse des Canards aux alentours du 17 avril 1891 !

Nous serons tous d'accord, n'est-ce pas, pour reconnaître que ça méritait bien une plaque en tôle émaillée !

Les avis des lecteurs

Une excellente fin.
Merci



Texte coquin : 17 avril 1891 (3/3)
Histoire sexe : Une rose rouge
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