Canicule
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Canicule
La canicule étouffait la résidence universitaire. Dans sa chambre au troisième étage, Léa avait abandonné tout espoir de dormir. La sueur perlait entre ses seins nus, ses cheveux auburn collés contre sa nuque. À vingt ans, elle possédait une assurance tranquille qui tranchait avec l'innocence de ses deux voisins de palier.
Un fracas retentit dans le couloir, suivi de rires embarrassés. Léa sourit malgré elle. Depuis trois semaines qu'elle habitait là, Thomas et Mathieu lui offraient le spectacle quotidien de leur maladresse touchante. Thomas, grand et élancé avec ses boucles châtain qui retombaient devant ses yeux verts, rougissait dès qu'elle lui adressait la parole. Mathieu, plus petit et musclé, cachait sa nervosité derrière des plaisanteries qui la faisaient rire.
Un nouveau crash l'arracha à sa rêverie. Léa enfila un débardeur fin qui révélait ses épaules dorées et un short qui épousait ses hanches pleines. Elle ouvrit sa porte. Dans le couloir, Thomas et Mathieu contemplaient les débris d'un ventilateur.
"On voulait t’apporter un peu de fraîcheur", marmonna Thomas, ses joues cramoisies contrastant avec la pâleur de son torse nu.
Léa les détailla avec une lenteur délibérée. La peau de Thomas luisait de transpiration, révélant une musculature fine et nerveuse. Mathieu, torse également dénudé, avait les biceps tendus par l'effort. Leurs shorts pendaient bas sur leurs hanches, dessinant des V suggestifs.
"Venez dans ma chambre", dit-elle simplement. “Ce sera toujours plus frais que dans ce couloir."
Dans la pénombre, Léa s'allongea sur son lit, consciente de l'effet que produisait sa silhouette. Thomas et Mathieu se figèrent près de la porte, leurs regards naviguant entre son visage et les courbes que révélait sa tenue légère.
"N'ayez pas peur", murmura-t-elle, amusée par leur trouble. "Approchez-vous."
Elle tendit la main vers Thomas qui s'assit avec raideur au bord du lit. Sa peau dégageait une odeur de savon mêlée à la moiteur masculine. Mathieu prit place de l'autre côté, son souffle court trahissant son émoi.
"Vous transpirez", constata Léa en effleurant l'épaule de Thomas. Il frémit sous la caresse, sa respiration s'accélérant. "C'est normal par cette chaleur."
Ses doigts glissèrent le long du bras de Thomas, traçant des cercles paresseux sur sa peau brûlante. De l'autre main, elle caressa l'avant-bras de Mathieu, savourant la texture ferme de ses muscles.
"Vous êtes tendus", chuchota Léa, ses lèvres effleurant presque l'oreille de Thomas. Sa voix grave et chaude envoya un frisson le long de l'échine du jeune homme. Ses mains remontèrent vers les nuques de ses compagnons avec une lenteur calculée, ses doigts traçant des cercles apaisants sur leur peau moite.
Thomas gémit doucement quand ses ongles gratifièrent sa peau sensible, un son rauque qui sembla venir du plus profond de sa gorge. Ce simple contact fit naître en lui une électricité qu'il n'avait jamais ressentie. Mathieu ferma les yeux, abandonnant sa tête contre sa paume, son souffle devenant saccadé. Les muscles de son cou se détendirent sous la caresse innocente, mais d'autres parties de son anatomie se contractèrent sous l'effet du désir naissant.
L'atmosphère s'électrisait. Léa se redressa avec grâce, son débardeur glissant légèrement sur ses épaules dorées. Le tissu révélait la naissance de ses clavicules, cette zone érogène souvent négligée qui faisait battre le cœur des deux garçons plus fort. Ses seins tendaient le tissu fin, parfaitement ronds et fermes, leurs pointes durcies par l'excitation naissante. Le coton épousait si parfaitement leurs courbes que l'on devinait l'aréole sombre à travers la matière claire.
Thomas déglutit péniblement, sa pomme d'Adam tressautant visiblement. Sa bouche était devenue sèche et ses paumes moites. Il tentait de dissimuler l'érection qui tendait déjà le tissu de son short, mais le renflement était impossible à ignorer. Mathieu serra les poings, ses jointures blanchissant sous l'effort, luttant visiblement contre l'envie de la toucher. Son regard naviguait entre le visage de Léa et sa poitrine provocante, comme s'il ne savait où poser les yeux sans risquer de perdre le contrôle.
"Regardez-moi", ordonna-t-elle doucement, sa voix prenant une inflexion plus autoritaire qui fit courir un frisson d'anticipation dans l'échine des deux jeunes hommes. Leurs yeux se rivèrent aux siens, emplis d'un désir qu'ils ne savaient comment exprimer. Dans le vert profond des iris de Thomas, elle lut une innocence mêlée d'une faim primitive. Dans le brun doré de ceux de Mathieu, elle décela une intensité qui contrastait avec sa timidité habituelle.
Elle sourit, un sourire lent et carnassier qui révélait ses dents blanches et parfaites. Elle savourait ce pouvoir nouveau, cette capacité à faire trembler deux hommes par sa seule présence. La température semblait avoir grimpé encore de plusieurs degrés. L'odeur de leur transpiration masculine se mêlait à son parfum fleuri, créant un cocktail olfactif enivrant.
Lentement, avec une théâtralité assumée, elle fit glisser les bretelles de son débardeur. D'abord la droite, qui glissa le long de son bras comme une caresse. Puis la gauche, créant un déséquilibre qui fit pendre le tissu de manière provocante. Le débardeur descendit par à-coups, révélant progressivement la naissance de ses seins. D'abord la courbe supérieure, puis le galbe parfait, enfin la vallée entre les deux monts de chair.
Thomas déglutit une nouvelle fois, sa respiration devenant erratique. Il avait l'impression que l'air de la pièce s'était raréfié. Ses mains tremblaient légèrement, et il les posa sur ses cuisses pour tenter de les stabiliser. Mathieu, lui, avait cessé de respirer. Ses yeux étaient rivés sur cette révélation progressive de la féminité, hypnotisé par ce strip-tease improvisé. Une goutte de sueur perla à sa tempe et descendit lentement le long de sa joue.
Le tissu s'arrêta juste au-dessus des tétons, créant une tension insoutenable. Léa marqua une pause, observant leurs réactions avec un plaisir évident. Elle voyait leurs poitrines se soulever rapidement, leurs pupilles dilatées par le désir, leurs corps tendus comme des cordes de violon. L'anticipation était palpable, presque tangible dans l'air torride de la chambre.
"Vous avez envie de voir la suite?" murmura-t-elle, sa voix rauque trahissant sa propre excitation. Car elle aussi ressentait les effets de ce jeu de séduction. Ses tétons durcissaient sous le tissu, et elle sentait une chaleur moite naître entre ses cuisses. Le pouvoir qu'elle exerçait sur eux l'excitait autant qu'elle les excitait eux.
Léa laissa le silence s'épaissir dans la chambre. Ses yeux brillaient d'une malice calculée tandis qu'elle observait Thomas et Mathieu, figés comme des statues, leurs regards hypnotisés par les courbes que révélait son débardeur trempé de sueur.
Elle porta ses mains à l'ourlet du tissu fin, ses doigts effleurant sa peau nue avec une lenteur délibérée. Le coton glissa sur ses hanches, révélant centimètre par centimètre la cambrure de sa taille. Thomas déglutit bruyamment, ses phalanges blanchies tant il serrait les poings.
"Regardez bien", murmura-t-elle, sa voix chargée d'une autorité sensuelle. Le débardeur remonta lentement, dévoilant d'abord le galbe de son ventre plat, puis la naissance de ses côtes. Mathieu retint son souffle, ses yeux écarquillés ne manquant aucun détail de la peau dorée qui s'offrait à lui.
D'un mouvement fluide et théâtral, Léa ôta complètement son débardeur. Ses seins jaillirent dans la lumière tamisée, parfaitement ronds et fermes, défiant les lois de la gravité. Leurs formes généreuses oscillèrent légèrement avant de retrouver leur équilibre naturel. Les aréoles sombres, larges comme des pièces de monnaie, contrastaient avec la pâleur laiteuse de sa poitrine. Au centre, ses tétons dressés pointaient avec une insolence provocante, durcis par son excitation naissante.
Thomas étouffa un gémissement rauque, sa main droite se portant instinctivement vers son entrejambe pour ajuster discrètement son sexe qui tendait douloureusement le tissu de son short. Mathieu ouvrit la bouche sans pouvoir articuler le moindre son, sa pomme d'Adam roulant convulsivement dans sa gorge contractée.
Léa arqua légèrement le dos, cambrant sa poitrine vers l'avant dans un geste d'offrande calculé. Ses seins se tendirent davantage, leurs tétons pointant vers ses deux spectateurs médusés. Elle passa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant d'une rosée brillante qui accrochait la lumière.
"Vous pouvez toucher", murmura-t-elle d'une voix rauque, chargée de promesses. "Ne soyez pas timides."
Les mains de Thomas et Mathieu tremblaient visiblement quand elles se détachèrent de leurs corps crispés. Thomas approcha sa paume droite avec une hésitation révérencieuse, comme s'il s'apprêtait à toucher une œuvre d'art fragile. Ses doigts effleurèrent d'abord l'aréole gauche de Léa, explorant la texture légèrement granuleuse qui contrastait avec la douceur satinée du reste de sa peau.
Un frisson parcourut Léa quand la paume chaude de Thomas se referma enfin sur son sein gauche. Il le pesa avec délicatesse, ses doigts épousant la courbe parfaite, son pouce traçant des cercles timides autour du téton durci. Sa respiration s'accéléra quand il osa presser légèrement, testant la fermeté élastique de la chair offerte.
Mathieu, enhardi par l'exemple de son ami, prit le sein droit en coupe de ses deux mains. Ses paumes plus larges englobèrent complètement la forme généreuse, ses doigts s'enfonçant légèrement dans la chair tendre. Son pouce effleura la pointe dressée, arrachant un soupir de plaisir à Léa. Il répéta le geste, fasciné par la texture rugueuse du téton sous son empreinte digitale.
Léa rejeta sa tête en arrière, offrant la courbe gracile de son cou à leurs regards affamés. Ses cheveux auburn cascadèrent sur ses épaules nues, certaines mèches venant caresser le haut de ses seins. Elle ferma les yeux, savourant le contraste entre les caresses hésitantes de Thomas et les explorations plus audacieuses de Mathieu.
"Plus fort", chuchota-t-elle, sa voix vibrant d'un désir naissant. Thomas resserra son étreinte, ses doigts pétrissant maintenant le sein avec plus d'assurance. Mathieu prit le téton entre son pouce et son index, le roulant délicatement, provoquant des ondulations de plaisir qui parcoururent tout le corps de Léa.
Elle sentait leurs érections tendre douloureusement le tissu de leurs shorts. Thomas tentait de dissimuler son trouble, mais le renflement visible au niveau de son entrejambe trahissait son émoi. Mathieu ne cherchait même plus à cacher son état, sa verge gonflée dessinant une bosse évidente contre la toile tendue.
Leurs corps vibrant de désir contenu irradiaient une chaleur palpable. Thomas tremblait légèrement, ses muscles tendus par l'effort de se retenir. Mathieu respirait par saccades courtes, ses narines dilatées captant l'odeur enivrante de la peau de Léa mêlée au parfum musqué de l'excitation.
"Embrassez-moi", ordonna-t-elle doucement, penchant son cou vers Thomas. Il approcha ses lèvres de la peau nacrée, déposant d'abord un baiser timide sous son oreille. Enhardi par le gémissement approbateur qu'il provoqua, il traça un chemin de baisers le long de la jugulaire, sa langue effleurant parfois la peau salée.
Mathieu imita son exemple de l'autre côté, ses lèvres plus charnues laissant des empreintes humides sur l'épaule offerte de Léa. Leurs bouches convergeaient vers la base de son cou, leurs souffles chauds se mêlant sur sa peau frémissante.
***
"À votre tour", souffla Léa, sa voix chargée d'une promesse obscure qui fit battre plus fort le cœur des deux garçons. Ses doigts agiles trouvèrent la boucle de la ceinture de Thomas, puis celle de Mathieu, les défaisant avec une lenteur calculée qui transformait chaque geste en torture délicieuse.
Les ceintures claquèrent mollement sur le parquet. Thomas sentit ses joues s'enflammer quand les mains de Léa glissèrent sous l'élastique de son caleçon. Le tissu descendit le long de ses jambes tremblantes, libérant son sexe dressé qui jaillit dans la moiteur de la chambre.
Sa verge se dressait fièrement, longue et fine, avec une courbure élégante qui pointait vers son nombril. Le gland rose, légèrement humide d'excitation, captait la lumière tamisée. Léa contempla cette masculinité offerte, admirant la veine qui courait le long de la hampe tendue, les testicules contractés contre le périnée par l'excitation.
Mathieu, encouragé par l'audace de son ami, fit glisser son short d'un mouvement brusque. Son sexe jaillit, plus épais que celui de Thomas, avec une circonférence qui promettait des sensations intenses. Sa verge présentait une courbe subtile vers la gauche, le gland plus large et plus sombre, déjà perlé de la rosée du désir.
Léa laissa échapper un soupir d'appréciation en découvrant leurs anatomies si différentes. Ses yeux naviguaient de l'un à l'autre, comparant leurs tailles, leurs formes, imaginant déjà les sensations que chacun pourrait lui procurer. L'air s'épaissit de tension sexuelle.
"Magnifiques", murmura-t-elle, sa main droite glissant déjà dans son short en coton. Ses doigts trouvèrent l'ourlet de sa culotte, qu'elle repoussa pour accéder à son intimité déjà moite. Le contact de ses propres doigts sur sa chair sensibilisée lui arracha un gémissement involontaire.
Son index et son majeur encerclèrent son clitoris gonflé, dessinant des cercles paresseux autour du petit bouton durci. Sa cyprine affluait déjà, lubrifiant ses caresses et amplifiant chaque sensation. Elle entrouvrit les cuisses, offrant aux garçons médusés la vision de sa main disparaissant dans son short.
"Montrez-moi comment vous vous touchez", demanda-t-elle, sa voix désormais rauque de désir, chaque mot vibrant de promesses interdites. "Je veux voir comment vous vous donnez du plaisir quand vous êtes seuls dans vos lits".
Thomas rougit jusqu'à la racine des cheveux, mais son excitation l'emporta sur sa pudeur. Sa main droite entoura délicatement sa verge, ses doigts formant un anneau autour de la base. Il remonta lentement vers le gland, découvrant le plaisir d'être observé dans cet acte si intime.
Ses mouvements d'abord hésitants et saccadés trouvèrent progressivement un rythme plus fluide. Sa main gauche descendit caresser ses testicules, les roulant délicatement dans sa paume moite. Un râle sourd monta de sa gorge quand son pouce effleura le frein de son gland.
Mathieu l'imita, sa technique différente révélant une expérience secrète plus assumée. Sa poigne ferme enserra toute la longueur de sa verge, effectuant des va-et-vient amples qui faisaient rouler la peau sur le gland durci. Sa respiration se fit saccadée, chaque mouvement arrachant un souffle court.
Léa intensifia ses propres caresses, son majeur plongeant dans son canal vaginal pendant que son index continuait de titiller son clitoris. Ses hanches ondulaient légèrement, accompagnant le rythme de sa masturbation. Des gouttelettes de sueur perlaient entre ses seins nus.
"Plus vite", chuchota-t-elle, ses yeux brillants fixés sur leurs sexes tendus. "Je veux vous voir perdre le contrôle".
Thomas accéléra ses mouvements, sa main remontant et descendant le long de sa hampe avec une urgence croissante. Son gland disparaissait et réapparaissait dans l'étau de ses doigts, luisant de sécrétions. Ses cuisses se contractaient à chaque montée de plaisir.
Mathieu gémit ouvertement, sa verge palpitant dans sa poigne serrée. Des gouttes de liquide pré-séminal s'écoulaient du méat urinaire, facilitant la glisse de sa main sur la peau tendue. Son autre main agrippa les draps, cherchant un ancrage dans cette tempête de sensations.
La chambre résonnait de leurs respirations haletantes, de leurs gémissements étouffés, du frottement rythmé de leurs mains sur leurs chairs enflammées. Léa sentait sa propre excitation grimper en flèche en observant leur abandon progressif à la sensualité.
"Arrêtez", ordonna-t-elle soudain quand elle vit leurs visages se crisper de plaisir imminent. "Pas encore. Je veux vous garder prêts".
Leurs mains s'immobilisèrent à regret, leurs sexes palpitant de frustration délicieuse. Léa sourit, savourant ce pouvoir nouveau sur leurs corps et leurs désirs, consciente que cette découverte mutuelle ne faisait que commencer.
Léa s'agenouilla avec grâce entre leurs cuisses écartées. Dans cette position, sa propre nudité prenait une dimension nouvelle - ses seins pleins se balançaient doucement avec ses mouvements, ses hanches arrondies formaient une courbe parfaite. Thomas et Mathieu la contemplaient, subjugués par cette vision qui dépassait leurs fantasmes familiers.
L'anticipation électrisa l'air. Léa posa ses paumes chaudes sur leurs cuisses musclées, sentant leurs frissons sous ses doigts. Elle remonta lentement le long de leurs jambes, s'arrêtant aux racines de leurs sexes dressés. Thomas haleta quand elle effleura ses testicules gonflés, Mathieu se mordit la lèvre pour ne pas gémir.
"Regardez-moi", murmura-t-elle. Leurs yeux se rivèrent aux siens tandis qu'elle pencha la tête vers Thomas. Sa langue darda délicatement, recueillant la goutte nacrée qui perlait au sommet de son gland rougi. Le liquide séminal avait un goût légèrement salé qui réveilla ses papilles.
Thomas gémit “Léa”, ses hanches se soulevant involontairement vers cette bouche qui venait de l'effleurer. Léa sourit, consciente de son pouvoir. Elle lécha plus largement le gland sensible, traçant des cercles avec sa langue autour de la couronne. La peau était douce et brûlante, palpitant sous ses caresses buccales.
Sans prévenir, elle prit la verge entre ses lèvres entrouvertes. Thomas cria de surprise et de plaisir, ses mains agrippant convulsivement les draps froissés. Léa descendit lentement, centimètre par centimètre, jusqu'à sentir le gland heurter le fond de sa gorge. La chair dure remplissait sa bouche, tendue et chaude contre sa langue.
Elle remonta puis redescendit, établissant un rythme hypnotique. Ses lèvres formaient un anneau serré autour de la hampe, créant une succion délicieuse qui arrachait des gémissements rauques à Thomas. Sa langue travaillait inlassablement, caressant la face inférieure de la verge à chaque mouvement.
Les cuisses de Thomas tremblaient sous l'assaut de ces sensations inconnues. Il tentait de contrôler ses mouvements, mais ses hanches ondulaient malgré lui, cherchant plus de contact avec cette bouche gourmande. Ses testicules se contractaient rythmiquement, signe que l'orgasme approchait déjà.
Léa perçut son excitation grandissante et ralentit délibérément ses mouvements. Elle voulait prolonger ce délice, faire durer ce moment où elle tenait ces deux garçons au bord de l'extase. Sa main libre se dirigea vers Mathieu, qui attendait son tour avec une impatience palpable.
Ses doigts fins enserèrent la base de sa verge gonflée. Mathieu étouffa un râle quand elle commença des va-et-vient mesurés. Sa peau était plus épaisse que celle de Thomas, sa circonférence plus imposante. Léa ajusta sa prise, variant la pression et la vitesse selon ses réactions.
Elle alternait maintenant entre les deux, sa bouche quittant Thomas pour se porter vers Mathieu. Le changement de texture la surprit - là où Thomas était long et fin, Mathieu était plus court mais considérablement plus épais. Elle dut ouvrir davantage sa bouche pour l'accueillir, sa mâchoire s'étirant sous l'effort.
Mathieu haleta quand ses lèvres l'enveloppèrent. Sa courbure naturelle créait des sensations particulières, le gland heurtant différemment son palais. Léa adapta sa technique, utilisant plus sa langue pour compenser la difficulté de pénétration profonde.
Pendant qu'elle s'occupait de Mathieu, sa main droite continuait de masturber Thomas avec constance. Elle variait les mouvements - parfois longs et lents de la base au gland, parfois rapides et concentrés sur la zone la plus sensible. Thomas se cambrait, perdu dans ces sensations qui le menaient inexorablement vers l'explosion.
Léa changea encore de position, reprenant Thomas en bouche tout en accélérant ses caresses sur Mathieu. Elle avait trouvé son rythme, orchestrant ces plaisirs comme une chef d'orchestre dirigeant une symphonie charnelle. Ses propres mamelons s'étaient durcis sous l'excitation, sa cyprine coulait librement entre ses cuisses pressées l'une contre l'autre.
Les gémissements des deux garçons s'intensifièrent, leurs respirations devenant saccadées. Léa sentait leurs corps se tendre, leurs muscles se contracter. Elle accéléra encore, multipliant les stimulations - sa bouche dévorait Thomas avec une fougue nouvelle tandis que sa main libre caressait les testicules de Mathieu.
"Je... je vais..." balbutia Thomas, ses mots entrecoupés de râles. Léa sentit sa verge gonfler encore dans sa bouche, signe avant-coureur de l'éjaculation imminente. Elle intensifia ses mouvements, déterminée à le mener jusqu'au bout de cette première extase.
Mathieu n'était pas loin derrière, ses hanches poussant contre la main de Léa avec une urgence grandissante. Elle les tenait tous deux au bord du gouffre, maîtresse absolue de leurs plaisirs, savourant ce pouvoir inédit sur ces corps masculins qui s'offraient à elle sans retenue.
***
Mais c’était trop tôt. Elle voulait encore profiter d’eux. Avec une nonchalance sadique, elle interrompit ses caresses et se redressa lentement, ses mains tremblantes défaisant le bouton de son short. Le tissu glissa le long de ses hanches dans un murmure de coton froissé. Elle ne portait rien en dessous. Son sexe apparut dans toute sa nudité, soigneusement épilé et brillant de cyprine. La roseur de ses grandes lèvres contrastait avec la pâleur nacrée de sa peau. Ses petites lèvres, gonflées par l'excitation, s'entrouvraient légèrement, révélant l'entrée humide et rosée de son intimité qui pulsait au rythme de son cœur emballé.
"Qui veut être le premier?" demanda-t-elle, sa voix rauque trahissant son trouble. Elle s'allongea sur le dos, ses cuisses s'écartant d'elles-mêmes dans une invitation muette. Ses seins se soulevaient rapidement, leurs tétons durcis pointant vers le plafond. Thomas et Mathieu échangèrent un regard chargé de désir et d'appréhension.
Thomas s'avança le premier, guidé par un instinct primitif plus fort que sa timidité habituelle. Ses mains tremblaient quand il s'agenouilla entre les cuisses écartées de Léa. Son sexe, dur et gonflé de sang, se dressait fièrement devant lui, une goutte nacrée perlant déjà au sommet de son gland violacé.
Il contempla un instant l'intimité offerte sous ses yeux. Les plis satinés brillaient de désir, l'ouverture rosée se contractant imperceptiblement comme si elle l'appelait. L'odeur musquée qui s'en élevait le grisa, mélange de savon et de cette senteur uniquement féminine qui lui faisait tourner la tête.
Son gland effleura d'abord les lèvres gonflées, traçant des cercles lents sur la chair trempée. Léa frémit, ses hanches se soulevant instinctivement vers lui. La chaleur moite de son sexe enveloppa l'extrémité de sa verge, arrachant un gémissement sourd à Thomas. Ses mains se posèrent sur les cuisses écartées, sentant les muscles fins trembler sous ses paumes.
"Guide-moi", murmura-t-il, sa voix cassée par l'émotion. Léa porta sa main à la base de son sexe, dirigeant le gland gonflé vers son entrée palpitante. Le contact électrisa leurs corps, une décharge de plaisir pur qui les fit gémir à l'unisson.
Thomas poussa lentement, sentant la résistance de l'anneau serré céder progressivement. Son gland força l'entrée, s'enfonçant millimètre par millimètre dans la chaleur moite. Léa rejeta la tête en arrière, sa bouche s'ouvrant dans un cri silencieux. Ses parois intimes s'étiraient pour l'accueillir, ondulant autour de l'intrusion masculine.
"Mon Dieu", gémit-elle quand la couronne du gland franchit définitivement l'anneau de muscles. La sensation de plénitude l'envahit, différente de ce qu'elle avait imaginé. Thomas marqua une pause, haletant, luttant contre l'envie primitive de s'enfoncer d'un coup jusqu'à la garde.
Centimètre par centimètre, il poursuivit sa pénétration. Ses parois l'étreignaient avec une douceur ferme, chaque pli de chair caressant sa verge tendue. Léa sentait chaque veine gonflée, chaque pulsation du sang dans l'organe qui l'emplissait. Ses jambes s'enroulèrent instinctivement autour des hanches de Thomas, l'attirant plus profondément en elle.
"Tu es parfaite", souffla Thomas, ses yeux rivés sur le visage contracté de plaisir de Léa. Elle répondit par un gémissement qui lui vrilla les reins. Ses mains agrippèrent les épaules du jeune homme, ses ongles s'enfonçant légèrement dans sa peau moite.
Quand il fut entièrement enfoui en elle, Thomas resta immobile, savourant cette sensation incroyable d'être engainé dans la chaleur humide de Léa. Puis, lentement, il amorça un mouvement de retrait. Ses parois se contractèrent autour de lui, comme pour le retenir. Il se renfonça aussitôt, arrachant un cri de plaisir à la jeune femme.
Ses mouvements d'abord maladroits et hésitants trouvèrent progressivement un rythme. Guidé par les gémissements approbateurs de Léa et l'instinct de ses reins, il établit une cadence lente et profonde. Chaque poussée le menait un peu plus loin dans l'intimité brûlante, chaque retrait créait une friction délicieuse qui les faisait gémir tous les deux.
Les hanches de Léa ondulaient sous lui, accompagnant ses mouvements avec une grâce naturelle. Ses seins tressautaient au rythme de leurs ébats, leurs tétons durcis effleurant le torse de Thomas à chaque poussée. Le bruit humide de leurs corps qui se joignaient emplissait la chambre, mêlé à leurs respirations saccadées.
Thomas sentait la sueur perler sur son front, sa nuque. L'effort et l'émotion le submergeaient. Dans son ventre, une chaleur familière mais amplifiée montait inexorablement. Ses testicules se contractaient contre le périnée de Léa, lourds et tendus par l'approche de l'orgasme.
"C'est... c'est incroyable", balbutia-t-il, ses mouvements devenant plus urgents. Léa répondit en resserrant ses jambes autour de lui, l'emprisonnant dans son étreinte. Elle sentait son propre plaisir monter par vagues successives, chaque poussée heurtant un point sensible qui déclenchait des éclairs de jouissance.
Leurs regards se croisèrent, chargés d'une intimité nouvelle. Dans les yeux verts de Thomas, Léa lisait l'émerveillement et le désir. Dans les siens, Thomas découvrait une sensualité qu'il n'avait fait que deviner. Cette connexion visuelle décupia l'intensité de leurs sensations.
Le rythme s'accéléra naturellement, leurs corps réclamant plus de friction, plus de plaisir. Les gémissements de Léa se transformèrent en cris étouffés, ses hanches se soulevant à la rencontre de chaque poussée. Thomas plongea son visage dans son cou, respirant son parfum mêlé à l'odeur de leur union.
***
Mathieu, incapable de rester spectateur, se redressa près de la tête de Léa. La sueur perlait sur son torse nu, ses muscles tendus par l'excitation et la frustration de ne pouvoir participer pleinement. Son sexe dressé pulsait devant le visage de la jeune femme, une goutte nacrée brillant à son extrémité.
Léa tourna lentement son visage vers lui, ses yeux noyés de désir croisant les siens. Sa bouche entrouverte laissait échapper de petits gémissements rythmés par les coups de reins de Thomas. Sans quitter Mathieu du regard, elle tira la langue, léchant délicatement la perle de semence qui ornait son gland.
Un frisson parcourut tout le corps de Mathieu. Il gémit doucement quand elle prit le bout de sa verge entre ses lèvres, sa langue dessinant des cercles sur la chair sensible. Léa ouvrit davantage sa bouche, l'accueillant progressivement, centimètre par centimètre.
La vision de Thomas se brouilla en découvrant Léa en train de sucer Mathieu. Son rythme s'intensifia malgré lui, ses hanches claquant plus fort contre les cuisses écartées de la jeune femme. Elle ondulait entre eux deux, offrant son sexe trempé à Thomas tout en travaillant la verge de Mathieu de la bouche.
Les sons emplissaient la chambre - les claquements mouillés du sexe de Thomas pénétrant Léa, les bruits de succion de sa bouche autour de Mathieu, leurs respirations haletantes qui s'accéléraient. L'odeur du sexe imprégnait l'air, mélange de sueur, de cyprine et de musc masculin.
Léa sentait sa propre excitation grimper en flèche. Être prise aux deux extrémités par ces deux garçons maladroits mais sincères l'électrisait. Sa main libre glissa entre ses cuisses, ses doigts trouvant son clitoris gonflé qu'elle caressa en rythme avec les va-et-vient de Thomas.
Mathieu agrippa doucement les cheveux de Léa, guidant sa tête dans un mouvement de va-et-vient qui lui arrachait des grognements de plaisir. Sa verge glissait entre ses lèvres chaudes et humides, heurtant parfois le fond de sa gorge dans un spasme délicieux.
"C'est trop bon", haleta Thomas, ses cuisses tremblant sous l'effort. Ses testicules se contractaient contre le périnée humide de Léa à chaque poussée. Il sentait l'orgasme monter inexorablement, ses reins se cambrant pour s'enfoncer toujours plus profondément dans la chaleur moite qui l'enveloppait.
Léa libéra momentanément la verge de Mathieu de sa bouche, un filet de salive les reliant encore. "Pas encore", gémit-elle en regardant Thomas. "Attends-moi." Puis elle reprit Mathieu entre ses lèvres avec une avidité renouvelée.
Les mains de Thomas agrippèrent les hanches de Léa, ses doigts s'enfonçant dans la chair tendre. Il ralentit ses mouvements, luttant contre l'envie irrésistible d'exploser. Chaque fibre de son être réclamait la délivrance, mais il voulait prolonger cet instant où leurs trois corps ne formaient qu'un.
Mathieu sentait lui aussi la tension atteindre son paroxysme. Les parois de la gorge de Léa se contractaient autour de sa verge à chaque gémissement qu'elle poussait. Ses testicules se durcissaient, remontant contre son bas-ventre, prêts à libérer leur charge brûlante.
La respiration de Léa se faisait de plus en plus saccadée. Entre les assauts de Thomas qui martelaient son point G et la verge de Mathieu qui emplissait sa bouche, elle atteignait des sommets de plaisir qu'elle n'avait jamais connus. Ses tétons dressés frottaient contre Thomas à chaque mouvement, ajoutant une stimulation supplémentaire.
"Je vais jouir", grogna Thomas, sa voix brisée par l'effort de se retenir. Ses hanches accélèrent d’elles mèmes, son sexe glissant dans l'étau soyeux et trempé de Léa avec des bruits mouillés obscènes. Ses muscles abdominaux se contractaient, tout son corps tendu vers la délivrance imminente.
Thomas sentit son corps se tendre comme une corde de violon. Ses testicsules se contractèrent contre le périnée humide de Léa, ce signal primitif que son corps ne pouvait plus ignorer.
"Je viens", gémit-il de nouveau, sa voix rauque trahissant la lutte désespérée contre l'inexorable montée. Ses traits se crispèrent, front plissé, mâchoire serrée, dans un ultime effort pour retenir la vague qui déferlait déjà en lui. Ses hanches tressautèrent malgré lui, mouvements saccadés et incontrôlés.
Léa sentit le changement instantanément. La verge de Thomas durcit encore davantage, si c'était possible, ses veines gonflées pulsant contre ses parois internes. Elle se redressa d'un mouvement fluide, repoussant délicatement la main de Mathieu qui caressait ses seins.
"En moi", haleta-t-elle, ses yeux verts plantés dans ceux de Thomas avec une intensité presque féroce. "Viens en moi. Je te veux tout entier."
Thomas n'eut pas le temps de répondre. Son sexe palpita une première fois, puis une seconde, avant que le barrage ne cède définitivement. Il explosa avec un cri rauque qui semblait venir du plus profond de ses entrailles, sa semence jaillissant au fond du sexe de Léa par saccades puissantes et rythmées.
Léa sentit chaque jet brûlant qui venait la remplir. La première giclée la fit sursauter tant elle était chaude et abondante, suivie d'une série de pulsations plus faibles mais tout aussi intenses. Ses parois vaginales se contractèrent instinctivement autour de la verge de Thomas, l'agrippant, le pressant, comme si son corps cherchait à extraire jusqu'à la dernière goutte de sa jouissance.
Elle cria son plaisir, un son primitif et libre qui résonna dans la chambre. Ses ongles s'enfoncèrent dans les épaules de Thomas, laissant des marques rouges sur sa peau pâle et moite. Ses hanches ondulèrent d'elles-mêmes, prolongeant les contractions qui faisaient trembler tout son bas-ventre.
Thomas s'effondra sur elle, haletant, son corps parcouru de frissons post-orgasmiques. Sa verge continuait de tressauter faiblement dans l'étau soyeux de Léa, vidée mais encore sensible. Des gouttelettes de sueur perlaient sur son front et coulaient entre ses omoplates.
***
Mathieu, qui avait assisté à la scène les poings serrés et le souffle court, ne put attendre davantage. Dès que Thomas roula sur le côté, épuisé, il prit sa place avec une urgence qui contrastait avec sa timidité habituelle.
Sa verge glissa facilement dans l'intimité dilatée et humide de Léa. Le mélange de sa cyprine et du sperme de Thomas créait une lubrification parfaite, presque trop facile. Il s'enfonça d'un seul mouvement jusqu'à la garde, arrachant un gémissement de surprise à la jeune femme.
"Oh mon Dieu", souffla Mathieu, ses yeux roulant presque dans leurs orbites à la découverte de cette chaleur moite qui l'enveloppait. La sensation était décuplée par l'humidité supplémentaire, chaque centimètre de sa verge baigné dans un mélange de fluides intimes qui rendait chaque mouvement électrisant.
Léa fut surprise par la transformation de Mathieu. Lui qui rougissait pour un regard, qui bégayait en sa présence, révélait soudain une nature ardente qu'elle n'avait pas soupçonnée. Ses hanches claquèrent contre les siennes avec une force qui fit trembler le lit.
Il la pénétra avec une fougue désespérée, comme s'il cherchait à rattraper des années de frustration en quelques minutes. Ses mains agrippèrent ses hanches avec possessivité, ses doigts s'enfonçant dans la chair tendre. Sa respiration était saccadée, presque animale.
"Tu es si étroite", gronda-t-il contre son oreille, sa voix méconnaissable. "Même après lui... tu me serres comme un étau."
Léa gémit sous l'assaut. Mathieu était plus épais que Thomas, et malgré l'état dans lequel l'avait laissée son premier amant, elle sentait ses parois s'étirer pour l'accueillir. La sensation était délicieuse, presque douloureuse, un mélange de plaisir et d'inconfort qui la faisait haleter.
Thomas, allongé à côté d'eux, regardait la scène avec fascination. Sa main traîna vers son sexe encore humide, le caressant paresseusement en observant son ami disparaître et réapparaître entre les cuisses écartées de Léa.
Mathieu accéléra le rythme, ses mouvements devenant frénétiques. Le bruit de leurs corps qui se rencontraient emplissait la pièce, ponctué par leurs râles conjugués. Léa sentit une nouvelle vague de plaisir monter en elle, différente de la précédente, plus profonde, plus sauvage.
"Plus fort", gémit-elle, ses jambes se refermant autour des reins de Mathieu. "N'aie pas peur de me faire mal."
Mathieu obéit avec empressement, pilonnant le sexe offert avec une vigueur qui fit rebondir les seins de Léa à chaque coup de boutoir. Ses testicules claquaient contre le périnée humide de la jeune femme, ajoutant leur propre percussion à la symphonie charnelle.
Léa rejeta la tête en arrière, ses cheveux auburn éparpillés sur l'oreiller froissé. Ses mains remontèrent vers ses seins, les pétrissant, pinçant ses tétons durcis pour amplifier les sensations qui déferlaient dans son bassin.
Mathieu sentait ses propres limites approcher dangereusement. Ses mouvements devinrent plus erratiques, ses hanches claquant contre celles de Léa avec une urgence désespérée. La transpiration perlait sur son front, gouttant sur le ventre de la jeune femme qui se cambrait sous lui.
"Je ne peux plus attendre", gronda-t-il, sa voix rauque méconnaissable. Sa verge gonflait encore davantage dans l'étau soyeux qui l'enserrait, les veines saillantes pulsant contre les parois humides de Léa.
Léa sentit le changement immédiatement. Son corps répondit par une série de contractions involontaires, ses muscles intimes se resserrant autour de l'intrusion épaisse. Une chaleur liquide remontait dans son ventre, différente de la précédente, plus profonde, plus sauvage.
"Maintenant", hurla-t-elle, ses ongles griffant le dos de Mathieu jusqu'au sang. "Viens avec moi!"
Mathieu explosa le premier. Son sexe se durcit au point de devenir douloureux avant de pulser violemment. Son sperme jaillit en jets brûlants, se mêlant à celui de Thomas encore présent dans les replis intimes de Léa. Chaque spasme arrachait un grognement bestial à sa gorge, ses hanches tressautant contre celles de sa partenaire.
L'orgasme de Léa la frappa comme un tsunami. Ses parois se contractèrent si fort qu'elles faillirent expulser la verge palpitante de Mathieu. Elle rejeta violemment la tête en arrière, sa gorge libérant un cri qui résonna dans tout l’immeuble.
Thomas, qui observait la scène à quelques centimètres, vit le corps de Léa se tendre comme un câble d’acier prêt à rompre. Ses seins rebondirent sous la violence des spasmes, ses tétons dressés pointant vers le plafond. Ses cuisses tremblaient de façon incontrôlable autour des hanches de Mathieu.
Le second orgasme de Léa se prolongea en vagues successives. Son sexe expulsait des jets de cyprine qui coulaient le long de ses cuisses et trempaient les draps. Elle pleurait presque, submergée par l'intensité des sensations qui déferlaient depuis son bassin jusqu'aux extrémités de ses membres.
"Oh mon Dieu, oh mon Dieu", sanglotait-elle, ses mains agrippées aux épaules de Mathieu. Ses hanches continuaient de bouger d'elles-mêmes, prolongeant chaque onde de plaisir, chaque contraction qui faisait gémir son partenaire.
Mathieu s'effondra sur elle, totalement vidé. Sa verge continuait de palpiter faiblement, expulsant les dernières gouttes de sa semence dans l'intimité saturée de la jeune femme. Il haletait contre son cou, ses lèvres effleurant la peau salée de transpiration.
Léa sentait le mélange tiède couler hors d'elle, souillant ses cuisses et les draps. Son sexe continuait de tressauter par à-coups, comme un cœur qui retrouve progressivement son rythme normal. Elle caressa les cheveux trempés de Mathieu, savourant le poids de son corps contre le sien.
Thomas se rallongea à côté d'eux, sa main traçant des cercles paresseux sur la hanche nue de Léa. Tous trois respiraient bruyamment, leurs corps encore parcourus de frissons résiduels. L'odeur de leurs ébats imprégnait l'air torride.
Mathieu se redressa lentement, sa verge se retirant avec un bruit humide qui fit frémir Léa. Un mélange de cyprine et de spermes s'écoula immédiatement, formant une tache sur les draps froissés. Elle gémit doucement à la sensation de vide qui remplaçait la plénitude.
"Je n'ai jamais ressenti ça", murmura Léa, sa voix encore tremblante. Ses cuisses continuaient de trembler par intermittence, témoins des secousses qui parcouraient encore son intimité hypersensible.
Mathieu et Thomas échangèrent un regard complice, leurs visages encore empourprés par l'effort. Ils venaient de découvrir une facette d'eux-mêmes qu'ils ne soupçonnaient pas, une animalité qui contrastait avec leur timidité habituelle.
Dans le silence qui suivit, seuls leurs souffles entremêlés troublaient la quiétude de la chambre, témoins de l'intensité de l'instant qu'ils venaient de partager.
***
Les trois corps entremêlés gisaient sur les draps froissés. Thomas caressait les cheveux emmêlés de Léa tandis que Mathieu dessinait des arabesques sur sa hanche nue.
"C'était votre première fois?" murmura Léa, amusée par leurs rougeurs persistantes. Leurs hochements de tête confirmèrent ses soupçons.
Elle se leva avec grâce, sa nudité assumée contrastant avec leur gêne nouvelle. Dans la salle de bains, elle contempla son reflet dans le miroir. Ses cheveux défaits, ses lèvres gonflées, les traces de leurs mains sur sa peau témoignaient de leur étreinte passionnée.
De retour dans la chambre, elle trouva Thomas et Mathieu habillés, leurs visages oscillant entre béatitude et embarras. Elle sourit, consciente que l’été ne faisait que commencer et que leur trio d’amis avait encore tout un continent d’extases à explorer.
Un fracas retentit dans le couloir, suivi de rires embarrassés. Léa sourit malgré elle. Depuis trois semaines qu'elle habitait là, Thomas et Mathieu lui offraient le spectacle quotidien de leur maladresse touchante. Thomas, grand et élancé avec ses boucles châtain qui retombaient devant ses yeux verts, rougissait dès qu'elle lui adressait la parole. Mathieu, plus petit et musclé, cachait sa nervosité derrière des plaisanteries qui la faisaient rire.
Un nouveau crash l'arracha à sa rêverie. Léa enfila un débardeur fin qui révélait ses épaules dorées et un short qui épousait ses hanches pleines. Elle ouvrit sa porte. Dans le couloir, Thomas et Mathieu contemplaient les débris d'un ventilateur.
"On voulait t’apporter un peu de fraîcheur", marmonna Thomas, ses joues cramoisies contrastant avec la pâleur de son torse nu.
Léa les détailla avec une lenteur délibérée. La peau de Thomas luisait de transpiration, révélant une musculature fine et nerveuse. Mathieu, torse également dénudé, avait les biceps tendus par l'effort. Leurs shorts pendaient bas sur leurs hanches, dessinant des V suggestifs.
"Venez dans ma chambre", dit-elle simplement. “Ce sera toujours plus frais que dans ce couloir."
Dans la pénombre, Léa s'allongea sur son lit, consciente de l'effet que produisait sa silhouette. Thomas et Mathieu se figèrent près de la porte, leurs regards naviguant entre son visage et les courbes que révélait sa tenue légère.
"N'ayez pas peur", murmura-t-elle, amusée par leur trouble. "Approchez-vous."
Elle tendit la main vers Thomas qui s'assit avec raideur au bord du lit. Sa peau dégageait une odeur de savon mêlée à la moiteur masculine. Mathieu prit place de l'autre côté, son souffle court trahissant son émoi.
"Vous transpirez", constata Léa en effleurant l'épaule de Thomas. Il frémit sous la caresse, sa respiration s'accélérant. "C'est normal par cette chaleur."
Ses doigts glissèrent le long du bras de Thomas, traçant des cercles paresseux sur sa peau brûlante. De l'autre main, elle caressa l'avant-bras de Mathieu, savourant la texture ferme de ses muscles.
"Vous êtes tendus", chuchota Léa, ses lèvres effleurant presque l'oreille de Thomas. Sa voix grave et chaude envoya un frisson le long de l'échine du jeune homme. Ses mains remontèrent vers les nuques de ses compagnons avec une lenteur calculée, ses doigts traçant des cercles apaisants sur leur peau moite.
Thomas gémit doucement quand ses ongles gratifièrent sa peau sensible, un son rauque qui sembla venir du plus profond de sa gorge. Ce simple contact fit naître en lui une électricité qu'il n'avait jamais ressentie. Mathieu ferma les yeux, abandonnant sa tête contre sa paume, son souffle devenant saccadé. Les muscles de son cou se détendirent sous la caresse innocente, mais d'autres parties de son anatomie se contractèrent sous l'effet du désir naissant.
L'atmosphère s'électrisait. Léa se redressa avec grâce, son débardeur glissant légèrement sur ses épaules dorées. Le tissu révélait la naissance de ses clavicules, cette zone érogène souvent négligée qui faisait battre le cœur des deux garçons plus fort. Ses seins tendaient le tissu fin, parfaitement ronds et fermes, leurs pointes durcies par l'excitation naissante. Le coton épousait si parfaitement leurs courbes que l'on devinait l'aréole sombre à travers la matière claire.
Thomas déglutit péniblement, sa pomme d'Adam tressautant visiblement. Sa bouche était devenue sèche et ses paumes moites. Il tentait de dissimuler l'érection qui tendait déjà le tissu de son short, mais le renflement était impossible à ignorer. Mathieu serra les poings, ses jointures blanchissant sous l'effort, luttant visiblement contre l'envie de la toucher. Son regard naviguait entre le visage de Léa et sa poitrine provocante, comme s'il ne savait où poser les yeux sans risquer de perdre le contrôle.
"Regardez-moi", ordonna-t-elle doucement, sa voix prenant une inflexion plus autoritaire qui fit courir un frisson d'anticipation dans l'échine des deux jeunes hommes. Leurs yeux se rivèrent aux siens, emplis d'un désir qu'ils ne savaient comment exprimer. Dans le vert profond des iris de Thomas, elle lut une innocence mêlée d'une faim primitive. Dans le brun doré de ceux de Mathieu, elle décela une intensité qui contrastait avec sa timidité habituelle.
Elle sourit, un sourire lent et carnassier qui révélait ses dents blanches et parfaites. Elle savourait ce pouvoir nouveau, cette capacité à faire trembler deux hommes par sa seule présence. La température semblait avoir grimpé encore de plusieurs degrés. L'odeur de leur transpiration masculine se mêlait à son parfum fleuri, créant un cocktail olfactif enivrant.
Lentement, avec une théâtralité assumée, elle fit glisser les bretelles de son débardeur. D'abord la droite, qui glissa le long de son bras comme une caresse. Puis la gauche, créant un déséquilibre qui fit pendre le tissu de manière provocante. Le débardeur descendit par à-coups, révélant progressivement la naissance de ses seins. D'abord la courbe supérieure, puis le galbe parfait, enfin la vallée entre les deux monts de chair.
Thomas déglutit une nouvelle fois, sa respiration devenant erratique. Il avait l'impression que l'air de la pièce s'était raréfié. Ses mains tremblaient légèrement, et il les posa sur ses cuisses pour tenter de les stabiliser. Mathieu, lui, avait cessé de respirer. Ses yeux étaient rivés sur cette révélation progressive de la féminité, hypnotisé par ce strip-tease improvisé. Une goutte de sueur perla à sa tempe et descendit lentement le long de sa joue.
Le tissu s'arrêta juste au-dessus des tétons, créant une tension insoutenable. Léa marqua une pause, observant leurs réactions avec un plaisir évident. Elle voyait leurs poitrines se soulever rapidement, leurs pupilles dilatées par le désir, leurs corps tendus comme des cordes de violon. L'anticipation était palpable, presque tangible dans l'air torride de la chambre.
"Vous avez envie de voir la suite?" murmura-t-elle, sa voix rauque trahissant sa propre excitation. Car elle aussi ressentait les effets de ce jeu de séduction. Ses tétons durcissaient sous le tissu, et elle sentait une chaleur moite naître entre ses cuisses. Le pouvoir qu'elle exerçait sur eux l'excitait autant qu'elle les excitait eux.
Léa laissa le silence s'épaissir dans la chambre. Ses yeux brillaient d'une malice calculée tandis qu'elle observait Thomas et Mathieu, figés comme des statues, leurs regards hypnotisés par les courbes que révélait son débardeur trempé de sueur.
Elle porta ses mains à l'ourlet du tissu fin, ses doigts effleurant sa peau nue avec une lenteur délibérée. Le coton glissa sur ses hanches, révélant centimètre par centimètre la cambrure de sa taille. Thomas déglutit bruyamment, ses phalanges blanchies tant il serrait les poings.
"Regardez bien", murmura-t-elle, sa voix chargée d'une autorité sensuelle. Le débardeur remonta lentement, dévoilant d'abord le galbe de son ventre plat, puis la naissance de ses côtes. Mathieu retint son souffle, ses yeux écarquillés ne manquant aucun détail de la peau dorée qui s'offrait à lui.
D'un mouvement fluide et théâtral, Léa ôta complètement son débardeur. Ses seins jaillirent dans la lumière tamisée, parfaitement ronds et fermes, défiant les lois de la gravité. Leurs formes généreuses oscillèrent légèrement avant de retrouver leur équilibre naturel. Les aréoles sombres, larges comme des pièces de monnaie, contrastaient avec la pâleur laiteuse de sa poitrine. Au centre, ses tétons dressés pointaient avec une insolence provocante, durcis par son excitation naissante.
Thomas étouffa un gémissement rauque, sa main droite se portant instinctivement vers son entrejambe pour ajuster discrètement son sexe qui tendait douloureusement le tissu de son short. Mathieu ouvrit la bouche sans pouvoir articuler le moindre son, sa pomme d'Adam roulant convulsivement dans sa gorge contractée.
Léa arqua légèrement le dos, cambrant sa poitrine vers l'avant dans un geste d'offrande calculé. Ses seins se tendirent davantage, leurs tétons pointant vers ses deux spectateurs médusés. Elle passa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant d'une rosée brillante qui accrochait la lumière.
"Vous pouvez toucher", murmura-t-elle d'une voix rauque, chargée de promesses. "Ne soyez pas timides."
Les mains de Thomas et Mathieu tremblaient visiblement quand elles se détachèrent de leurs corps crispés. Thomas approcha sa paume droite avec une hésitation révérencieuse, comme s'il s'apprêtait à toucher une œuvre d'art fragile. Ses doigts effleurèrent d'abord l'aréole gauche de Léa, explorant la texture légèrement granuleuse qui contrastait avec la douceur satinée du reste de sa peau.
Un frisson parcourut Léa quand la paume chaude de Thomas se referma enfin sur son sein gauche. Il le pesa avec délicatesse, ses doigts épousant la courbe parfaite, son pouce traçant des cercles timides autour du téton durci. Sa respiration s'accéléra quand il osa presser légèrement, testant la fermeté élastique de la chair offerte.
Mathieu, enhardi par l'exemple de son ami, prit le sein droit en coupe de ses deux mains. Ses paumes plus larges englobèrent complètement la forme généreuse, ses doigts s'enfonçant légèrement dans la chair tendre. Son pouce effleura la pointe dressée, arrachant un soupir de plaisir à Léa. Il répéta le geste, fasciné par la texture rugueuse du téton sous son empreinte digitale.
Léa rejeta sa tête en arrière, offrant la courbe gracile de son cou à leurs regards affamés. Ses cheveux auburn cascadèrent sur ses épaules nues, certaines mèches venant caresser le haut de ses seins. Elle ferma les yeux, savourant le contraste entre les caresses hésitantes de Thomas et les explorations plus audacieuses de Mathieu.
"Plus fort", chuchota-t-elle, sa voix vibrant d'un désir naissant. Thomas resserra son étreinte, ses doigts pétrissant maintenant le sein avec plus d'assurance. Mathieu prit le téton entre son pouce et son index, le roulant délicatement, provoquant des ondulations de plaisir qui parcoururent tout le corps de Léa.
Elle sentait leurs érections tendre douloureusement le tissu de leurs shorts. Thomas tentait de dissimuler son trouble, mais le renflement visible au niveau de son entrejambe trahissait son émoi. Mathieu ne cherchait même plus à cacher son état, sa verge gonflée dessinant une bosse évidente contre la toile tendue.
Leurs corps vibrant de désir contenu irradiaient une chaleur palpable. Thomas tremblait légèrement, ses muscles tendus par l'effort de se retenir. Mathieu respirait par saccades courtes, ses narines dilatées captant l'odeur enivrante de la peau de Léa mêlée au parfum musqué de l'excitation.
"Embrassez-moi", ordonna-t-elle doucement, penchant son cou vers Thomas. Il approcha ses lèvres de la peau nacrée, déposant d'abord un baiser timide sous son oreille. Enhardi par le gémissement approbateur qu'il provoqua, il traça un chemin de baisers le long de la jugulaire, sa langue effleurant parfois la peau salée.
Mathieu imita son exemple de l'autre côté, ses lèvres plus charnues laissant des empreintes humides sur l'épaule offerte de Léa. Leurs bouches convergeaient vers la base de son cou, leurs souffles chauds se mêlant sur sa peau frémissante.
***
"À votre tour", souffla Léa, sa voix chargée d'une promesse obscure qui fit battre plus fort le cœur des deux garçons. Ses doigts agiles trouvèrent la boucle de la ceinture de Thomas, puis celle de Mathieu, les défaisant avec une lenteur calculée qui transformait chaque geste en torture délicieuse.
Les ceintures claquèrent mollement sur le parquet. Thomas sentit ses joues s'enflammer quand les mains de Léa glissèrent sous l'élastique de son caleçon. Le tissu descendit le long de ses jambes tremblantes, libérant son sexe dressé qui jaillit dans la moiteur de la chambre.
Sa verge se dressait fièrement, longue et fine, avec une courbure élégante qui pointait vers son nombril. Le gland rose, légèrement humide d'excitation, captait la lumière tamisée. Léa contempla cette masculinité offerte, admirant la veine qui courait le long de la hampe tendue, les testicules contractés contre le périnée par l'excitation.
Mathieu, encouragé par l'audace de son ami, fit glisser son short d'un mouvement brusque. Son sexe jaillit, plus épais que celui de Thomas, avec une circonférence qui promettait des sensations intenses. Sa verge présentait une courbe subtile vers la gauche, le gland plus large et plus sombre, déjà perlé de la rosée du désir.
Léa laissa échapper un soupir d'appréciation en découvrant leurs anatomies si différentes. Ses yeux naviguaient de l'un à l'autre, comparant leurs tailles, leurs formes, imaginant déjà les sensations que chacun pourrait lui procurer. L'air s'épaissit de tension sexuelle.
"Magnifiques", murmura-t-elle, sa main droite glissant déjà dans son short en coton. Ses doigts trouvèrent l'ourlet de sa culotte, qu'elle repoussa pour accéder à son intimité déjà moite. Le contact de ses propres doigts sur sa chair sensibilisée lui arracha un gémissement involontaire.
Son index et son majeur encerclèrent son clitoris gonflé, dessinant des cercles paresseux autour du petit bouton durci. Sa cyprine affluait déjà, lubrifiant ses caresses et amplifiant chaque sensation. Elle entrouvrit les cuisses, offrant aux garçons médusés la vision de sa main disparaissant dans son short.
"Montrez-moi comment vous vous touchez", demanda-t-elle, sa voix désormais rauque de désir, chaque mot vibrant de promesses interdites. "Je veux voir comment vous vous donnez du plaisir quand vous êtes seuls dans vos lits".
Thomas rougit jusqu'à la racine des cheveux, mais son excitation l'emporta sur sa pudeur. Sa main droite entoura délicatement sa verge, ses doigts formant un anneau autour de la base. Il remonta lentement vers le gland, découvrant le plaisir d'être observé dans cet acte si intime.
Ses mouvements d'abord hésitants et saccadés trouvèrent progressivement un rythme plus fluide. Sa main gauche descendit caresser ses testicules, les roulant délicatement dans sa paume moite. Un râle sourd monta de sa gorge quand son pouce effleura le frein de son gland.
Mathieu l'imita, sa technique différente révélant une expérience secrète plus assumée. Sa poigne ferme enserra toute la longueur de sa verge, effectuant des va-et-vient amples qui faisaient rouler la peau sur le gland durci. Sa respiration se fit saccadée, chaque mouvement arrachant un souffle court.
Léa intensifia ses propres caresses, son majeur plongeant dans son canal vaginal pendant que son index continuait de titiller son clitoris. Ses hanches ondulaient légèrement, accompagnant le rythme de sa masturbation. Des gouttelettes de sueur perlaient entre ses seins nus.
"Plus vite", chuchota-t-elle, ses yeux brillants fixés sur leurs sexes tendus. "Je veux vous voir perdre le contrôle".
Thomas accéléra ses mouvements, sa main remontant et descendant le long de sa hampe avec une urgence croissante. Son gland disparaissait et réapparaissait dans l'étau de ses doigts, luisant de sécrétions. Ses cuisses se contractaient à chaque montée de plaisir.
Mathieu gémit ouvertement, sa verge palpitant dans sa poigne serrée. Des gouttes de liquide pré-séminal s'écoulaient du méat urinaire, facilitant la glisse de sa main sur la peau tendue. Son autre main agrippa les draps, cherchant un ancrage dans cette tempête de sensations.
La chambre résonnait de leurs respirations haletantes, de leurs gémissements étouffés, du frottement rythmé de leurs mains sur leurs chairs enflammées. Léa sentait sa propre excitation grimper en flèche en observant leur abandon progressif à la sensualité.
"Arrêtez", ordonna-t-elle soudain quand elle vit leurs visages se crisper de plaisir imminent. "Pas encore. Je veux vous garder prêts".
Leurs mains s'immobilisèrent à regret, leurs sexes palpitant de frustration délicieuse. Léa sourit, savourant ce pouvoir nouveau sur leurs corps et leurs désirs, consciente que cette découverte mutuelle ne faisait que commencer.
Léa s'agenouilla avec grâce entre leurs cuisses écartées. Dans cette position, sa propre nudité prenait une dimension nouvelle - ses seins pleins se balançaient doucement avec ses mouvements, ses hanches arrondies formaient une courbe parfaite. Thomas et Mathieu la contemplaient, subjugués par cette vision qui dépassait leurs fantasmes familiers.
L'anticipation électrisa l'air. Léa posa ses paumes chaudes sur leurs cuisses musclées, sentant leurs frissons sous ses doigts. Elle remonta lentement le long de leurs jambes, s'arrêtant aux racines de leurs sexes dressés. Thomas haleta quand elle effleura ses testicules gonflés, Mathieu se mordit la lèvre pour ne pas gémir.
"Regardez-moi", murmura-t-elle. Leurs yeux se rivèrent aux siens tandis qu'elle pencha la tête vers Thomas. Sa langue darda délicatement, recueillant la goutte nacrée qui perlait au sommet de son gland rougi. Le liquide séminal avait un goût légèrement salé qui réveilla ses papilles.
Thomas gémit “Léa”, ses hanches se soulevant involontairement vers cette bouche qui venait de l'effleurer. Léa sourit, consciente de son pouvoir. Elle lécha plus largement le gland sensible, traçant des cercles avec sa langue autour de la couronne. La peau était douce et brûlante, palpitant sous ses caresses buccales.
Sans prévenir, elle prit la verge entre ses lèvres entrouvertes. Thomas cria de surprise et de plaisir, ses mains agrippant convulsivement les draps froissés. Léa descendit lentement, centimètre par centimètre, jusqu'à sentir le gland heurter le fond de sa gorge. La chair dure remplissait sa bouche, tendue et chaude contre sa langue.
Elle remonta puis redescendit, établissant un rythme hypnotique. Ses lèvres formaient un anneau serré autour de la hampe, créant une succion délicieuse qui arrachait des gémissements rauques à Thomas. Sa langue travaillait inlassablement, caressant la face inférieure de la verge à chaque mouvement.
Les cuisses de Thomas tremblaient sous l'assaut de ces sensations inconnues. Il tentait de contrôler ses mouvements, mais ses hanches ondulaient malgré lui, cherchant plus de contact avec cette bouche gourmande. Ses testicules se contractaient rythmiquement, signe que l'orgasme approchait déjà.
Léa perçut son excitation grandissante et ralentit délibérément ses mouvements. Elle voulait prolonger ce délice, faire durer ce moment où elle tenait ces deux garçons au bord de l'extase. Sa main libre se dirigea vers Mathieu, qui attendait son tour avec une impatience palpable.
Ses doigts fins enserèrent la base de sa verge gonflée. Mathieu étouffa un râle quand elle commença des va-et-vient mesurés. Sa peau était plus épaisse que celle de Thomas, sa circonférence plus imposante. Léa ajusta sa prise, variant la pression et la vitesse selon ses réactions.
Elle alternait maintenant entre les deux, sa bouche quittant Thomas pour se porter vers Mathieu. Le changement de texture la surprit - là où Thomas était long et fin, Mathieu était plus court mais considérablement plus épais. Elle dut ouvrir davantage sa bouche pour l'accueillir, sa mâchoire s'étirant sous l'effort.
Mathieu haleta quand ses lèvres l'enveloppèrent. Sa courbure naturelle créait des sensations particulières, le gland heurtant différemment son palais. Léa adapta sa technique, utilisant plus sa langue pour compenser la difficulté de pénétration profonde.
Pendant qu'elle s'occupait de Mathieu, sa main droite continuait de masturber Thomas avec constance. Elle variait les mouvements - parfois longs et lents de la base au gland, parfois rapides et concentrés sur la zone la plus sensible. Thomas se cambrait, perdu dans ces sensations qui le menaient inexorablement vers l'explosion.
Léa changea encore de position, reprenant Thomas en bouche tout en accélérant ses caresses sur Mathieu. Elle avait trouvé son rythme, orchestrant ces plaisirs comme une chef d'orchestre dirigeant une symphonie charnelle. Ses propres mamelons s'étaient durcis sous l'excitation, sa cyprine coulait librement entre ses cuisses pressées l'une contre l'autre.
Les gémissements des deux garçons s'intensifièrent, leurs respirations devenant saccadées. Léa sentait leurs corps se tendre, leurs muscles se contracter. Elle accéléra encore, multipliant les stimulations - sa bouche dévorait Thomas avec une fougue nouvelle tandis que sa main libre caressait les testicules de Mathieu.
"Je... je vais..." balbutia Thomas, ses mots entrecoupés de râles. Léa sentit sa verge gonfler encore dans sa bouche, signe avant-coureur de l'éjaculation imminente. Elle intensifia ses mouvements, déterminée à le mener jusqu'au bout de cette première extase.
Mathieu n'était pas loin derrière, ses hanches poussant contre la main de Léa avec une urgence grandissante. Elle les tenait tous deux au bord du gouffre, maîtresse absolue de leurs plaisirs, savourant ce pouvoir inédit sur ces corps masculins qui s'offraient à elle sans retenue.
***
Mais c’était trop tôt. Elle voulait encore profiter d’eux. Avec une nonchalance sadique, elle interrompit ses caresses et se redressa lentement, ses mains tremblantes défaisant le bouton de son short. Le tissu glissa le long de ses hanches dans un murmure de coton froissé. Elle ne portait rien en dessous. Son sexe apparut dans toute sa nudité, soigneusement épilé et brillant de cyprine. La roseur de ses grandes lèvres contrastait avec la pâleur nacrée de sa peau. Ses petites lèvres, gonflées par l'excitation, s'entrouvraient légèrement, révélant l'entrée humide et rosée de son intimité qui pulsait au rythme de son cœur emballé.
"Qui veut être le premier?" demanda-t-elle, sa voix rauque trahissant son trouble. Elle s'allongea sur le dos, ses cuisses s'écartant d'elles-mêmes dans une invitation muette. Ses seins se soulevaient rapidement, leurs tétons durcis pointant vers le plafond. Thomas et Mathieu échangèrent un regard chargé de désir et d'appréhension.
Thomas s'avança le premier, guidé par un instinct primitif plus fort que sa timidité habituelle. Ses mains tremblaient quand il s'agenouilla entre les cuisses écartées de Léa. Son sexe, dur et gonflé de sang, se dressait fièrement devant lui, une goutte nacrée perlant déjà au sommet de son gland violacé.
Il contempla un instant l'intimité offerte sous ses yeux. Les plis satinés brillaient de désir, l'ouverture rosée se contractant imperceptiblement comme si elle l'appelait. L'odeur musquée qui s'en élevait le grisa, mélange de savon et de cette senteur uniquement féminine qui lui faisait tourner la tête.
Son gland effleura d'abord les lèvres gonflées, traçant des cercles lents sur la chair trempée. Léa frémit, ses hanches se soulevant instinctivement vers lui. La chaleur moite de son sexe enveloppa l'extrémité de sa verge, arrachant un gémissement sourd à Thomas. Ses mains se posèrent sur les cuisses écartées, sentant les muscles fins trembler sous ses paumes.
"Guide-moi", murmura-t-il, sa voix cassée par l'émotion. Léa porta sa main à la base de son sexe, dirigeant le gland gonflé vers son entrée palpitante. Le contact électrisa leurs corps, une décharge de plaisir pur qui les fit gémir à l'unisson.
Thomas poussa lentement, sentant la résistance de l'anneau serré céder progressivement. Son gland força l'entrée, s'enfonçant millimètre par millimètre dans la chaleur moite. Léa rejeta la tête en arrière, sa bouche s'ouvrant dans un cri silencieux. Ses parois intimes s'étiraient pour l'accueillir, ondulant autour de l'intrusion masculine.
"Mon Dieu", gémit-elle quand la couronne du gland franchit définitivement l'anneau de muscles. La sensation de plénitude l'envahit, différente de ce qu'elle avait imaginé. Thomas marqua une pause, haletant, luttant contre l'envie primitive de s'enfoncer d'un coup jusqu'à la garde.
Centimètre par centimètre, il poursuivit sa pénétration. Ses parois l'étreignaient avec une douceur ferme, chaque pli de chair caressant sa verge tendue. Léa sentait chaque veine gonflée, chaque pulsation du sang dans l'organe qui l'emplissait. Ses jambes s'enroulèrent instinctivement autour des hanches de Thomas, l'attirant plus profondément en elle.
"Tu es parfaite", souffla Thomas, ses yeux rivés sur le visage contracté de plaisir de Léa. Elle répondit par un gémissement qui lui vrilla les reins. Ses mains agrippèrent les épaules du jeune homme, ses ongles s'enfonçant légèrement dans sa peau moite.
Quand il fut entièrement enfoui en elle, Thomas resta immobile, savourant cette sensation incroyable d'être engainé dans la chaleur humide de Léa. Puis, lentement, il amorça un mouvement de retrait. Ses parois se contractèrent autour de lui, comme pour le retenir. Il se renfonça aussitôt, arrachant un cri de plaisir à la jeune femme.
Ses mouvements d'abord maladroits et hésitants trouvèrent progressivement un rythme. Guidé par les gémissements approbateurs de Léa et l'instinct de ses reins, il établit une cadence lente et profonde. Chaque poussée le menait un peu plus loin dans l'intimité brûlante, chaque retrait créait une friction délicieuse qui les faisait gémir tous les deux.
Les hanches de Léa ondulaient sous lui, accompagnant ses mouvements avec une grâce naturelle. Ses seins tressautaient au rythme de leurs ébats, leurs tétons durcis effleurant le torse de Thomas à chaque poussée. Le bruit humide de leurs corps qui se joignaient emplissait la chambre, mêlé à leurs respirations saccadées.
Thomas sentait la sueur perler sur son front, sa nuque. L'effort et l'émotion le submergeaient. Dans son ventre, une chaleur familière mais amplifiée montait inexorablement. Ses testicules se contractaient contre le périnée de Léa, lourds et tendus par l'approche de l'orgasme.
"C'est... c'est incroyable", balbutia-t-il, ses mouvements devenant plus urgents. Léa répondit en resserrant ses jambes autour de lui, l'emprisonnant dans son étreinte. Elle sentait son propre plaisir monter par vagues successives, chaque poussée heurtant un point sensible qui déclenchait des éclairs de jouissance.
Leurs regards se croisèrent, chargés d'une intimité nouvelle. Dans les yeux verts de Thomas, Léa lisait l'émerveillement et le désir. Dans les siens, Thomas découvrait une sensualité qu'il n'avait fait que deviner. Cette connexion visuelle décupia l'intensité de leurs sensations.
Le rythme s'accéléra naturellement, leurs corps réclamant plus de friction, plus de plaisir. Les gémissements de Léa se transformèrent en cris étouffés, ses hanches se soulevant à la rencontre de chaque poussée. Thomas plongea son visage dans son cou, respirant son parfum mêlé à l'odeur de leur union.
***
Mathieu, incapable de rester spectateur, se redressa près de la tête de Léa. La sueur perlait sur son torse nu, ses muscles tendus par l'excitation et la frustration de ne pouvoir participer pleinement. Son sexe dressé pulsait devant le visage de la jeune femme, une goutte nacrée brillant à son extrémité.
Léa tourna lentement son visage vers lui, ses yeux noyés de désir croisant les siens. Sa bouche entrouverte laissait échapper de petits gémissements rythmés par les coups de reins de Thomas. Sans quitter Mathieu du regard, elle tira la langue, léchant délicatement la perle de semence qui ornait son gland.
Un frisson parcourut tout le corps de Mathieu. Il gémit doucement quand elle prit le bout de sa verge entre ses lèvres, sa langue dessinant des cercles sur la chair sensible. Léa ouvrit davantage sa bouche, l'accueillant progressivement, centimètre par centimètre.
La vision de Thomas se brouilla en découvrant Léa en train de sucer Mathieu. Son rythme s'intensifia malgré lui, ses hanches claquant plus fort contre les cuisses écartées de la jeune femme. Elle ondulait entre eux deux, offrant son sexe trempé à Thomas tout en travaillant la verge de Mathieu de la bouche.
Les sons emplissaient la chambre - les claquements mouillés du sexe de Thomas pénétrant Léa, les bruits de succion de sa bouche autour de Mathieu, leurs respirations haletantes qui s'accéléraient. L'odeur du sexe imprégnait l'air, mélange de sueur, de cyprine et de musc masculin.
Léa sentait sa propre excitation grimper en flèche. Être prise aux deux extrémités par ces deux garçons maladroits mais sincères l'électrisait. Sa main libre glissa entre ses cuisses, ses doigts trouvant son clitoris gonflé qu'elle caressa en rythme avec les va-et-vient de Thomas.
Mathieu agrippa doucement les cheveux de Léa, guidant sa tête dans un mouvement de va-et-vient qui lui arrachait des grognements de plaisir. Sa verge glissait entre ses lèvres chaudes et humides, heurtant parfois le fond de sa gorge dans un spasme délicieux.
"C'est trop bon", haleta Thomas, ses cuisses tremblant sous l'effort. Ses testicules se contractaient contre le périnée humide de Léa à chaque poussée. Il sentait l'orgasme monter inexorablement, ses reins se cambrant pour s'enfoncer toujours plus profondément dans la chaleur moite qui l'enveloppait.
Léa libéra momentanément la verge de Mathieu de sa bouche, un filet de salive les reliant encore. "Pas encore", gémit-elle en regardant Thomas. "Attends-moi." Puis elle reprit Mathieu entre ses lèvres avec une avidité renouvelée.
Les mains de Thomas agrippèrent les hanches de Léa, ses doigts s'enfonçant dans la chair tendre. Il ralentit ses mouvements, luttant contre l'envie irrésistible d'exploser. Chaque fibre de son être réclamait la délivrance, mais il voulait prolonger cet instant où leurs trois corps ne formaient qu'un.
Mathieu sentait lui aussi la tension atteindre son paroxysme. Les parois de la gorge de Léa se contractaient autour de sa verge à chaque gémissement qu'elle poussait. Ses testicules se durcissaient, remontant contre son bas-ventre, prêts à libérer leur charge brûlante.
La respiration de Léa se faisait de plus en plus saccadée. Entre les assauts de Thomas qui martelaient son point G et la verge de Mathieu qui emplissait sa bouche, elle atteignait des sommets de plaisir qu'elle n'avait jamais connus. Ses tétons dressés frottaient contre Thomas à chaque mouvement, ajoutant une stimulation supplémentaire.
"Je vais jouir", grogna Thomas, sa voix brisée par l'effort de se retenir. Ses hanches accélèrent d’elles mèmes, son sexe glissant dans l'étau soyeux et trempé de Léa avec des bruits mouillés obscènes. Ses muscles abdominaux se contractaient, tout son corps tendu vers la délivrance imminente.
Thomas sentit son corps se tendre comme une corde de violon. Ses testicsules se contractèrent contre le périnée humide de Léa, ce signal primitif que son corps ne pouvait plus ignorer.
"Je viens", gémit-il de nouveau, sa voix rauque trahissant la lutte désespérée contre l'inexorable montée. Ses traits se crispèrent, front plissé, mâchoire serrée, dans un ultime effort pour retenir la vague qui déferlait déjà en lui. Ses hanches tressautèrent malgré lui, mouvements saccadés et incontrôlés.
Léa sentit le changement instantanément. La verge de Thomas durcit encore davantage, si c'était possible, ses veines gonflées pulsant contre ses parois internes. Elle se redressa d'un mouvement fluide, repoussant délicatement la main de Mathieu qui caressait ses seins.
"En moi", haleta-t-elle, ses yeux verts plantés dans ceux de Thomas avec une intensité presque féroce. "Viens en moi. Je te veux tout entier."
Thomas n'eut pas le temps de répondre. Son sexe palpita une première fois, puis une seconde, avant que le barrage ne cède définitivement. Il explosa avec un cri rauque qui semblait venir du plus profond de ses entrailles, sa semence jaillissant au fond du sexe de Léa par saccades puissantes et rythmées.
Léa sentit chaque jet brûlant qui venait la remplir. La première giclée la fit sursauter tant elle était chaude et abondante, suivie d'une série de pulsations plus faibles mais tout aussi intenses. Ses parois vaginales se contractèrent instinctivement autour de la verge de Thomas, l'agrippant, le pressant, comme si son corps cherchait à extraire jusqu'à la dernière goutte de sa jouissance.
Elle cria son plaisir, un son primitif et libre qui résonna dans la chambre. Ses ongles s'enfoncèrent dans les épaules de Thomas, laissant des marques rouges sur sa peau pâle et moite. Ses hanches ondulèrent d'elles-mêmes, prolongeant les contractions qui faisaient trembler tout son bas-ventre.
Thomas s'effondra sur elle, haletant, son corps parcouru de frissons post-orgasmiques. Sa verge continuait de tressauter faiblement dans l'étau soyeux de Léa, vidée mais encore sensible. Des gouttelettes de sueur perlaient sur son front et coulaient entre ses omoplates.
***
Mathieu, qui avait assisté à la scène les poings serrés et le souffle court, ne put attendre davantage. Dès que Thomas roula sur le côté, épuisé, il prit sa place avec une urgence qui contrastait avec sa timidité habituelle.
Sa verge glissa facilement dans l'intimité dilatée et humide de Léa. Le mélange de sa cyprine et du sperme de Thomas créait une lubrification parfaite, presque trop facile. Il s'enfonça d'un seul mouvement jusqu'à la garde, arrachant un gémissement de surprise à la jeune femme.
"Oh mon Dieu", souffla Mathieu, ses yeux roulant presque dans leurs orbites à la découverte de cette chaleur moite qui l'enveloppait. La sensation était décuplée par l'humidité supplémentaire, chaque centimètre de sa verge baigné dans un mélange de fluides intimes qui rendait chaque mouvement électrisant.
Léa fut surprise par la transformation de Mathieu. Lui qui rougissait pour un regard, qui bégayait en sa présence, révélait soudain une nature ardente qu'elle n'avait pas soupçonnée. Ses hanches claquèrent contre les siennes avec une force qui fit trembler le lit.
Il la pénétra avec une fougue désespérée, comme s'il cherchait à rattraper des années de frustration en quelques minutes. Ses mains agrippèrent ses hanches avec possessivité, ses doigts s'enfonçant dans la chair tendre. Sa respiration était saccadée, presque animale.
"Tu es si étroite", gronda-t-il contre son oreille, sa voix méconnaissable. "Même après lui... tu me serres comme un étau."
Léa gémit sous l'assaut. Mathieu était plus épais que Thomas, et malgré l'état dans lequel l'avait laissée son premier amant, elle sentait ses parois s'étirer pour l'accueillir. La sensation était délicieuse, presque douloureuse, un mélange de plaisir et d'inconfort qui la faisait haleter.
Thomas, allongé à côté d'eux, regardait la scène avec fascination. Sa main traîna vers son sexe encore humide, le caressant paresseusement en observant son ami disparaître et réapparaître entre les cuisses écartées de Léa.
Mathieu accéléra le rythme, ses mouvements devenant frénétiques. Le bruit de leurs corps qui se rencontraient emplissait la pièce, ponctué par leurs râles conjugués. Léa sentit une nouvelle vague de plaisir monter en elle, différente de la précédente, plus profonde, plus sauvage.
"Plus fort", gémit-elle, ses jambes se refermant autour des reins de Mathieu. "N'aie pas peur de me faire mal."
Mathieu obéit avec empressement, pilonnant le sexe offert avec une vigueur qui fit rebondir les seins de Léa à chaque coup de boutoir. Ses testicules claquaient contre le périnée humide de la jeune femme, ajoutant leur propre percussion à la symphonie charnelle.
Léa rejeta la tête en arrière, ses cheveux auburn éparpillés sur l'oreiller froissé. Ses mains remontèrent vers ses seins, les pétrissant, pinçant ses tétons durcis pour amplifier les sensations qui déferlaient dans son bassin.
Mathieu sentait ses propres limites approcher dangereusement. Ses mouvements devinrent plus erratiques, ses hanches claquant contre celles de Léa avec une urgence désespérée. La transpiration perlait sur son front, gouttant sur le ventre de la jeune femme qui se cambrait sous lui.
"Je ne peux plus attendre", gronda-t-il, sa voix rauque méconnaissable. Sa verge gonflait encore davantage dans l'étau soyeux qui l'enserrait, les veines saillantes pulsant contre les parois humides de Léa.
Léa sentit le changement immédiatement. Son corps répondit par une série de contractions involontaires, ses muscles intimes se resserrant autour de l'intrusion épaisse. Une chaleur liquide remontait dans son ventre, différente de la précédente, plus profonde, plus sauvage.
"Maintenant", hurla-t-elle, ses ongles griffant le dos de Mathieu jusqu'au sang. "Viens avec moi!"
Mathieu explosa le premier. Son sexe se durcit au point de devenir douloureux avant de pulser violemment. Son sperme jaillit en jets brûlants, se mêlant à celui de Thomas encore présent dans les replis intimes de Léa. Chaque spasme arrachait un grognement bestial à sa gorge, ses hanches tressautant contre celles de sa partenaire.
L'orgasme de Léa la frappa comme un tsunami. Ses parois se contractèrent si fort qu'elles faillirent expulser la verge palpitante de Mathieu. Elle rejeta violemment la tête en arrière, sa gorge libérant un cri qui résonna dans tout l’immeuble.
Thomas, qui observait la scène à quelques centimètres, vit le corps de Léa se tendre comme un câble d’acier prêt à rompre. Ses seins rebondirent sous la violence des spasmes, ses tétons dressés pointant vers le plafond. Ses cuisses tremblaient de façon incontrôlable autour des hanches de Mathieu.
Le second orgasme de Léa se prolongea en vagues successives. Son sexe expulsait des jets de cyprine qui coulaient le long de ses cuisses et trempaient les draps. Elle pleurait presque, submergée par l'intensité des sensations qui déferlaient depuis son bassin jusqu'aux extrémités de ses membres.
"Oh mon Dieu, oh mon Dieu", sanglotait-elle, ses mains agrippées aux épaules de Mathieu. Ses hanches continuaient de bouger d'elles-mêmes, prolongeant chaque onde de plaisir, chaque contraction qui faisait gémir son partenaire.
Mathieu s'effondra sur elle, totalement vidé. Sa verge continuait de palpiter faiblement, expulsant les dernières gouttes de sa semence dans l'intimité saturée de la jeune femme. Il haletait contre son cou, ses lèvres effleurant la peau salée de transpiration.
Léa sentait le mélange tiède couler hors d'elle, souillant ses cuisses et les draps. Son sexe continuait de tressauter par à-coups, comme un cœur qui retrouve progressivement son rythme normal. Elle caressa les cheveux trempés de Mathieu, savourant le poids de son corps contre le sien.
Thomas se rallongea à côté d'eux, sa main traçant des cercles paresseux sur la hanche nue de Léa. Tous trois respiraient bruyamment, leurs corps encore parcourus de frissons résiduels. L'odeur de leurs ébats imprégnait l'air torride.
Mathieu se redressa lentement, sa verge se retirant avec un bruit humide qui fit frémir Léa. Un mélange de cyprine et de spermes s'écoula immédiatement, formant une tache sur les draps froissés. Elle gémit doucement à la sensation de vide qui remplaçait la plénitude.
"Je n'ai jamais ressenti ça", murmura Léa, sa voix encore tremblante. Ses cuisses continuaient de trembler par intermittence, témoins des secousses qui parcouraient encore son intimité hypersensible.
Mathieu et Thomas échangèrent un regard complice, leurs visages encore empourprés par l'effort. Ils venaient de découvrir une facette d'eux-mêmes qu'ils ne soupçonnaient pas, une animalité qui contrastait avec leur timidité habituelle.
Dans le silence qui suivit, seuls leurs souffles entremêlés troublaient la quiétude de la chambre, témoins de l'intensité de l'instant qu'ils venaient de partager.
***
Les trois corps entremêlés gisaient sur les draps froissés. Thomas caressait les cheveux emmêlés de Léa tandis que Mathieu dessinait des arabesques sur sa hanche nue.
"C'était votre première fois?" murmura Léa, amusée par leurs rougeurs persistantes. Leurs hochements de tête confirmèrent ses soupçons.
Elle se leva avec grâce, sa nudité assumée contrastant avec leur gêne nouvelle. Dans la salle de bains, elle contempla son reflet dans le miroir. Ses cheveux défaits, ses lèvres gonflées, les traces de leurs mains sur sa peau témoignaient de leur étreinte passionnée.
De retour dans la chambre, elle trouva Thomas et Mathieu habillés, leurs visages oscillant entre béatitude et embarras. Elle sourit, consciente que l’été ne faisait que commencer et que leur trio d’amis avait encore tout un continent d’extases à explorer.
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