COLLECTION ESCORTE. Je croyais avoir saisi l’opportunité. Fin de la saison III et de l’histoire (8/8

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ESCORTE. Je croyais avoir saisi l’opportunité. Fin de la saison III et de l’histoire (8/8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ESCORTE. Je croyais avoir saisi l’opportunité. Fin de la saison III et de l’histoire (8/8
• Oui, je veux bien une tasse, vous êtes venue vous réfugier ici au bout du monde, vous aussi !
Ce qu’il y a eu entre vous et papa, semble vous avoir fait fuir pour accepter de vivre dans un tel réfrigérateur.

C’est ce que me dit la jeune fille, plutôt l’adolescente qui vient de frapper à ma porte.
Clarisse, la fille de Paul, est ici, sur l’île de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Clarisse, un instant j’ai eu du mal à la reconnaitre, car elle a commencé à devenir une vraie femme alors que lorsqu’elle avait quitté ma classe de Cm², c’était encore une enfant.
Je pourrais lui dire qu’elle a raison, j’ai fui Paris et surtout la prostitution commencée par l’appât du gain et la belle vie de Corinne mon amie.
J’avais bien remarqué que son train de vie était bien supérieur à son salaire de professeur, fussent des lycées et j’avais raison.
Du fric j’en ai fait tout au long des quelques mois où je me suis prostituée à des hommes, mais aussi des femmes.
Grâce à Marie, j’ai appris à les aimer au début encore pour gagner plus de fric.
Ça m’est utile ici, car à part de jeunes puceaux qui aimeraient perdre leur pucelage dans ma chatte, je couche avec la grande Ninette, postière de son état.
Des puceaux ou des hommes mariés, au café où nous nous rendons, j’ai rapidement remarqué que les hommes se promenaient sans alliance, trop dangereuse dans leur métier.
J’ai donc couché avec l’un d’eux, un Viking du moins par sa carrure et sa barbe rousse.
Cette barbe, lorsque nous avons été dans sa cabine, elle a failli me faire rire, car elle a commencé à me caresser l’entre cuisse avant que sa langue ne pénètre au fond de moi.
J’ai failli rire, mais c’est en lui plaquant la tête sur mon sexe que j’ai réussi à me contenir.
Il a voulu me prendre en levrette, mais me mettant sous les yeux sa femme et son enfant par une photo sur le côté de sa couchette.
La peur que cela m’entraine dans une merde noire, l’île est si petite, ce fut le seul depuis que je suis là.
Les hommes me manquent, même si je me fais pénétrer par des godes que j’ai fait venir de France par l’intermédiaire du ministère qui m’a envoyé ici.
C’est souvent Ninette qui les manie, soit en moi, soit en elle, elle a aussi les siens.
Que répondre à l’interrogation de Clarisse, rien, ou plutôt si, détourner son attention ?

• Tu sais il faut faire des choix dans la vie, j’ai fait les miens et ici mes élèves sont adorables.
Et toi, tu as des amis, garçons ou filles, mignonne comme tu es, tu dois tous les faire craquer !
• Vous savez, mes problèmes de santé et mes études, entraînent peu de contacts avec eux.
J’ai peu de temps, surtout qu’il faut que je m’occupe de papa, je veux éviter de le voir plonger un peu plus.
Je pense que si vous vous rencontrez, les choses pourraient s’arranger.
Lorsque des États-Unis, j’ai réussi à retrouver votre adresse, j’ai espéré que les choses s’arrangent, mais avant il faut que je vous avoue quelque chose.
• Dis-moi Clarisse, si c’est un secret, je saurais le garder.
• Au début, oui, ça l’était, mais papa m’a surpris et c’est pour cela que nous sommes ici avant de rentrer en France.
• Si tu veux m’expliquer, fait le, mais avant, j’aimerais que l’on se dise « tu », ça serait plus sympa.
• Mais tu as été ma maîtresse !
• Petite fille, sais-tu ce que ce mot peut avoir comme sens ?
• Ludivine, tu as raison, deux sens, je connais les deux, as-tu été la maîtresse de papa ?
• On peut le dire et c’est là une partie du problème, mais même si je me sens proche de toi, permet moi de garder pour moi ce qui nous a reliés et séparés.
J’ai bien un secret, tous en ont dans sa vie, le mien est lourd à porter.

Dehors, la tempête se lève, elle se lève trop souvent depuis que je suis ici, mais c’est une partie du charme de cet endroit propice à ma retraite de fille de joie.

• Clarisse, peux-tu joindre ton père, il est hors de question que tu retournes près de Paul, c’est trop dangereux, tu le retrouveras quand il fera jour.
• Oui, il sera rassuré, même s'il va l’obliger à rester seul.

Elle l’appelle sur son portable.
Je vais nous faire à manger, elle vient près de moi et veux m’aider.

• Tu me disais comment tu m’avais retrouvée quand nous avons bifurqué sur le mot « maîtresse ».
Je comprends pourquoi tu es en avance dans tes études, tu as l’esprit vif.
• Nous avions un petit appartement à Manhattan près de l’hôpital qui s’occupait de mon traitement.
Papa était souvent sur son portable, je lui ai demandé ce qui l'intéressait autant.
Sa réponse a été son garage, il suivait ses ventes à distance.
Un matin après le petit déjeuner, il est parti pour faire les courses, oubliant de le déconnecter.
J’ai vu ta photo, celle sur ton FB, ça m’a intrigué, j’ai regardé son historique, certes il se connectait sur le garage, mais le plus souvent sur ton FB et tes photos.
J’étais étonnée et dès son retour je l’ai interrogé.
Au début il a voulu me prendre pour une demeurée, mais très vite il a avoué que vous vous étiez rencontré pendant ses vacances à la Jamaïque.
J’avais ma propre connexion et j’ai fait des recherches, prof, Éducation nationale et nous voilà j’ai sus où te trouver.
Le reste, tu le sais, j’ai réussi à te l’amener.

Nous avons dîné, du surgelé, je suis nul pour la cuisine.
Les surgelés, c’est normal dans ce pays froid.

Je suis de retour à l’aéroport Charles de Gaulle, Paul est là avec Clarisse qui me passe sa main sur mon ventre.
Je les avais quittés lorsque Clarisse était chez moi à Saint Pierre en pleine tempête.
À l’âge de Clarisse, les personnes mal venues passent leur chemin, certes dans le même lit, mais finissant juste la petite dans mes bras.
Dans son sommeil elle est venue se lover contre moi en chemise de nuit et elle en petite culotte et tee-shirt que je lui ai prêtés.
Malgré le vent, plait sur notre île, je l’ai laissée dormir et j’ai été rejoindre Paul.
Il déjeunait dans la salle, seul client, nous nous sommes expliqués, il a souhaité me faire voir ses estampes japonaises, et nous avons fait l’amour, nos cœurs battants à l’unisson.
C’est dans les bras l’un de l’autre que j’ai passé la matinée oubliant ma classe.
C’est là qu’il a réussi à me convaincre de le rejoindre dans son garage, me jurant qu’à aucun moment de notre vie, ce que j’ai fait remontera à la surface.
J’ai mis une seule condition qu’il a acceptée, finir mon année scolaire, mes élèves méritaient bien ce petit sacrifice.

Avant de quitter l’île, le plus dur ce fut la séparation avec Ninette, elle savait être amoureuse, mais moi pas au sens où elle l’entendait.
Je suis donc sur le sol français, bien que saint Pierre soit en France, retrouvant le soleil de juillet.
Mon passage dans le lit de Paul a été fructueux, j’avais relâché ma contraception sachant que je vivais sans homme et nos retrouvailles ont eu des conséquences.
J’accouche de Jules, bébé de 3 kilos qui fait le bonheur de sa sœur lorsqu’elle a le temps, elle est entrée en fac de droit voulant devenir juge.
Lorsque je le peux, Paul voulait m’aider en prenant une nourrice, que j’ai refusée, je descends de notre logement situé au-dessus du garage pour aider Denis, notre vendeur.
J’aime démontrer à ces hommes, la qualité de nos produits et surtout leurs finitions parfaites.
Denis, Paul peut avoir confiance, il est homo, il vit avec Sofiane un jeune homme informaticien et a rarement voire jamais un regard pour moi.
L’amour entre moi et mon mari, nous avons convolé, Jules encore dans mon ventre, ce qui a fait jaser les grenouilles de bénitier venues voir ma robe à l’église.
Par deux fois, des clients m’ont fait la remarque que j’avais un air connu avec une jeune femme qu’ils avaient connue.
Moi aussi j’aurais pu dire où et comment et surtout de combien ils avaient fait fructifier mon compte en banque.
Je m’en suis sorti en leur parlant de possible sosie, nous en avons tous un sur notre terre.

Ce soir, je dors quand je rêve de mon passé, je me lève et je vais boire un verre d’eau.
Pourquoi je me rends dans le garage, près des voitures que je caresse de ma main.
La chaleur certainement bien que notre logement soit climatisé.
D’un coup, j’entends parler, malgré l’heure, des gens passent et s’arrêtent pour regarder les voitures en devanture.
Je me sens plaqué derrière le coupé sport.

• Ludivine, tu es folle, ils pourraient te voir cour vêtue comme tu l’es.

Je ris, lui aussi et nos bouches se retrouvent, j’entends les gens repartir.
Paul ouvre la portière et m’aide à monter.
Combien de femmes peuvent-elles dire qu’elles ont baisé dans une voiture ?
Une kyrielle certainement, mais baiser sur les sièges sentant le neuf dans une concession de voiture allemande, le nombre doit devenir presque nul.
On peut nous voir depuis la rue, Paul s’en fiche, aimant tellement me faire l’amour.
Je me retrouve la poitrine sur le dossier du coupé, la capote étant ouverte à hurler de plaisir sous les coups de bite de Paul.

• Baise-moi, bien à fond, je suis ta pute, labour moi.

Paul redouble de puissance allant même jusqu’à me tirer les seins eux aussi de la fête.
Je sais, j’ai émis la possibilité d’être traité de pute et que ce serait une barrière infranchissable pour moi.
Là, sur les cuirs de cette voiture, c’est différent, ça fait partie des petits mots d’amour que l’on échange avec sa moitié.
De cette nuit, Flore est venue compléter notre famille, Jules marche et fait de nombreux bisous à sa petite sœur.
Des bisous, aujourd’hui, il en fait à Clarisse pour le jour de ses dix-huit ans.
Son père lui offre la clef d’un coupé identique à celle que j’ai vendu après avoir conçu Flore.
J’ai dû faire une petite remise, une petite tache, certainement de ma cyprine impossible à enlever malgré que je l’ai frotté se trouvait sur le siège, preuve que mon bébé avait été conçu dans l’amour.

Pour ma part, j’offre un cadeau avec un beau nœud à ma bru.
Elle l’ouvre et en sort 15 liasses de 20 billets de 100 €.
Notre ami Cyprien, notre banquier qui gère mon argent, mais surtout les biens de notre couple, voulait me donner des coupures de 500.
60 billets, bien moins impressionnants que toutes ces liasses.
Un regard avec Paul, il sait ce que sont ses billets, ceux de mon passé et qu’il m’avait laissé sur mon compte malgré ce qui s’était passé.
La boucle est faite et bien close, Clarisse vient dans mes bras et m’embrasse.
Mes derniers émoluments de prostitué reviennent dans la famille pour aider l’avenir de notre petite.

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