COLLECTION FOLLE DU CUL. La femme du consul. Saison II (5/6)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION FOLLE DU CUL. La femme du consul. Saison II (5/6) Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-05-2021 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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COLLECTION FOLLE DU CUL. La femme du consul. Saison II (5/6)
Qu’est-ce que je cherche, il y a peu que je suis arrivée à Paris un esprit de liberté me submerge ?
À Tunis, l’esprit de la ville était plus rigoriste et à part au sein de l’ambassade, Joanna la femme à notre service se partageait entre Saïd et moi.

Le coup de foudre, j’ai aimé mon mari au moment de notre mariage, même si c’est Musa, le gynécologue que ma belle-mère a souhaité que je consulte pour avoir un certificat de pureté qui m’a dépucelé.
Ma chatte la veille de mon mariage et ma rosette quelques jours après.
Mon mari doit croire qu’il a été le premier, mais à en vouloir trop, ma belle-mère a fini par tout perdre.
Il peut dire merci à sa mère, moi qui étais une petite fille sage, elle m’a ouvert à la luxure et au sexe sous toutes ses formes.
C’est encore le cas aujourd’hui où je suis partie en exploration dans les rues de Paris et surtout dans son métro.
La ligne 2 semble me poursuivre quand toutes guillerettes je me laisse guider par Cassy strip-teaseuse américaine de passage à Paris qui me propose d’aller passer un moment chez elle.
Saïd m'a dit d'éviter de dire qui je suis, car à Paris, il règne un climat d’insécurité.
Avant la sortie du travail le métro est moins chargé que lors de la fois où j’ai caressé une verge qui se frottait sur mes fesses.
J’aurais pu inviter ma toute nouvelle amie à boire un coup dans un des nombreux cafés de la place Pigalle et éviter de la déranger, mais si je l’avais faite je me serais découverte.
Je me fais passer pour une pauvre fille sans ressource, avec seulement sa beauté.
Malgré le bruit du métro nous commençons à discuter.

• C’est drôle Cassy, quand tu parles c’est sans aucun accent, il y a longtemps que tu es en France.

Elle éclate de rire.

• Longtemps, je suis née à Dunkerque, une fois, comme on dit par chez nous, dans le nord de la France.
• Pourquoi Cassy ?
• Si le patron de la boîte faisait comme annonce.
« Devant vous aujourd’hui, Gertrude la nordiste va se dénuder pour vous.
Applaudissez là. »J’arriverais en tenue de cow-boy, crois-tu que ça ce serait réaliste, voire crédible !
Cow-boy un jour, en Indienne un autre.
Si tu préfères Cassy, l’infirmière salope, ça marche aussi, mais Gertrude dans toutes ces tenues, c’est la faillite assurée pour le patron de la boîte• Et toi, d’où es-tu et qu’elle est ton nom.

J’ai commencé à mentir, je continue.

• Je m’appelle Radia.
• Tu as un accent, d’où es-tu ?

De ma vie le mensonge m’a toujours été intolérable, mais quand on est parti à dire des conneries, on va jusqu’au bout, la roue tourne de plus en plus vite.

• Je suis rwandaise.
• C’est là où il y a eu des massacres.
• Juste à ma naissance, maman a accouché et échappé en a réchappé, on m'a élevé à Kigali.

Par chance même si le temps a passé, chez nous les peuples étant si proches, nous connaissons ce qui s’est passé juste au moment où maman m’a mis au monde.
Je pense que Cassy ou Gertrude, gardons Cassy, je le préfère, moi aussi à Gertrude.
Si j’avais vu ce nom Gertrude sur l’affiche à l’entrée de la boîte, malgré mon coup de foudre à sa photo, je suis sûr que ma réaction aurait été tout autre, jusqu’à rester à l’extérieur et passer mon chemin.
La photo et le nom m’ont fait flacher.
Le métro s’arrête, nous descendons et retrouvons l’air libre.

• Regarde, Radia, cimetière à gauche, immeuble où j’habite à droite.
À part le bruit des voitures, mes voisins sont très calmes et je peux dormir du sommeil du juste comme eux.

Nous pouffons.
Nous montons dans l’immeuble qu’elle m’a montré et s’arrête au quatrième et ouvre une porte.
Une vraie bonbonnière, même nos femmes de service à l’ambassade sont loin d’entretenir comme Cassy le fait.
Partout dans les deux pièces, salle et chambre, des photos de femmes à moitié dévêtues toutes aussi grandes que ma nouvelle amie.

• Tu continueras à me raconter ton histoire, elle semble passionnante, je vais aller prendre une douche.
Pour passer sur scène, sous les projecteurs avant de partir, je m’enduis le corps d’un fond de teint, sinon je suis blême pour mon public.
Tu regardes les photos des Blue Belles girls.
Moi aussi, j’ai une histoire, je te la raconterais.
Assieds-toi je reviens.

Elle me quitte, il y a un canapé, je m’assieds.
J’entends l’eau couler venant de la chambre, il doit y avoir une salle d’eau.
J’ai envie de voir de nouveau son corps.
Je me lève, franchi la porte, un rideau de douche et un bac avec à côté un lavabo.
Comment peut-on vivre dans un endroit aussi spartiate à Paris surtout quand on est une aussi belle femme.
Je dois être un peu folle ou vais-je essayer de m’arrêter de mentir sur mes origines et sur ma vie actuelle.
Je me déshabille et j’écarte le rideau assez pour me glisser derrière elle sans mouiller toute la chambre.
Elle me sent et semble aimer mon corps contre son corps.
L’eau ruisselle sur moi, sur nous.
Elle se retourne et nous nous embrassons.
J’adore quand Saïd m’embrasse, mais là les lèvres de cette jeune femme sur la photo ou j’avais flaché, me donnant les siennes me mettent dans tous mes états.
Je retrouve un peu de la douceur de l’Espagnole au gros cul que je baisais à Tunis.
Un baiser de femme et un baiser d’homme sont différents.
Plus doux moins agressif.
Nos lèvres et nos langues ajoutées à l’eau nous empêchent de nous exprimer.
Mais que pourrions-nous dire de plus que ce que nous faisons.
Je t’aime, c’est un peu tôt.
Ma main se pose sur un de ses seins.
Elle plus directe pose la sienne sur ma toison crépue alors que ma tête est rasée.
Je m’aperçois que ce détail j’ai oublié d’en parler.
C’est une tradition chez nous de se faire raser la tête.
Maman me rasait tous les jours dès que j’ai été en âge.
J’ai gardé la tradition, mais je me sers de moyen moderne, tous les matins un rasoir électrique fait le travail.

Trois doigts entrent en moi, je quitte sa langue pour sucer le sein que je caressais.
Elle arrête l’eau, écarte le rideau et sans que nous nous essuyions elle me pousse vers le lit à deux pas où nous tombons mouillant les draps, sans couverture.
Elle pivote, sa chatte vient sur ma bouche, la mienne sur la sienne.
Je suçais Joanna, Joanna me suçait, mais sucé tout en sentant son corps s’envoler, c’est la première fois.
Elle jouit sur ma bouche la remplissant de sa liqueur, j’en fais de même dans la sienne.
Je suis dessous, Cassy doit sentir que je vais étouffer, car elle se laisse tomber sur mon côté.
La séance a été si rapide et si intense qu’il nous faut quelques minutes pour reprendre notre souffle.
En prenant l’offensive sous la douche, j’espérais interrompe la conversation et arrêtée de lui mentir surtout après être amante.

• Radia, j’adore ton nom, il sent le soleil, comment es-tu venue en France ?

Je connais cette jeune femme depuis peu, comment pourrait-elle me vouloir du mal alors qu’au contraire, elle vient de me faire du bien.
C’est moi qui suis allée à elle et non l’inverse.
À partir de ce moment, les sentiments qui m’étreignent me font continuer à mentir de peur de la fâcher et de la perdre.

• Nous avons quitté notre pays Hassan et moi, c’était mon mari.
• Tu étais mariée !
Oui, je vois ton alliance.

En prononçant ces mots, j’ai l’impression d’être Juda et Pierre histoire apprise au catéchisme par le père nous formant à la vie spirituelle.
Dis-lui que c’est faux, que ton mari doit être en train de sauter sa secrétaire.
Deuxième reniement.

• La vie était dure chez nous et nous avons décidé de venir en Europe pour y trouver une vie meilleure.
• Ou est-il ?

Mon histoire devient de plus en plus rocambolesque.

• Il est mort en empêchant des soudards au Tchad de me violer.

Troisième reniement de ce qu’est ma vie.

• Oui, au Tchad.
Nous faisions du stop pour nous rapprocher de la Méditerranée.
Nous avions trouvé un camion transportant du mil, nous étions cinq hommes et deux femmes.
Nos maris, le chauffeur et son copilote et trois hommes nous étant inconnus.
Sur la toile recouvrant le mil il faisait chaud et nous étions peu vêtus.

À ce point de mon récit, Chris71 éclate de rire à ce que je lui rapporte.

« Et dire que c’est moi que l’on targue d’avoir de l’imagination dans mes récits.
Tu aurais pu écrire ton histoire toi-même Victoria et Radia, tu me dis que ta nouvelle amie le trouvait à son goût.
Radia, Radiateur, Radian, tu me fais rigoler !
Mais continue. »
• C’est le chauffeur et le co-pilote qui les a tués.
• Non, les hommes sur le camion et après ils nous ont violés, chacun leur tour.

Ouf, elle oublie de me demander comment ils les ont tués, un mensonge de moins !

• Comment les ont-ils tués avant de vous violer ?

Et merde, comment les ont-ils tués, Chris au secours…

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