COLLECTION HISTOIRE COURTE. Rêve prémonitoire (1/1) - histoire érotique

• Miranda, je me permets de te rappeler que demain, tu dois aller valider ma grille du loto pour le tirage de demain soir.
Il y a dix ans que je joue les mêmes numéros sans avoir oublié une seule fois de valider ma grille.
Tu sais que c’est toujours la fois où on oublie que nos numéros sortent !
• Soit sans crainte Pierre, c’est le jour de sortie de Télé 7 jours et tu sais que j’aime le lire dès sa sortie.
• Merci, j’ai préparé le ticket sur la table, la patronne doit même connaître mes numéros par cœur depuis le temps qu’elle me les valide.

Je fais ce qu’il faut, la grille est jouée, mais le soir j’oublie de donner le bon de validation à mon mari.
C’est sans crainte, elle est dans mon portefeuille que je vais me coucher.
Pardon, nous allons nous coucher après une douche prise en commun, lieu de début de moment crapuleux depuis que nous avons fait mettre une douche à l’Italienne. Elle est assez spacieuse pour qu’il puisse me prendre par-derrière mes seins collés à la vitre.
Cette douche, il y a six mois que nous l’avons, 10 000 €, fruit du gain du Quinté que Pierre a gagné au PMU.
2. 9. 4. 13. et 7 ce sont les chevaux qu’il joue chaque semaine.
Je me souviens qu’il avait dit avoir une chance de cocu, ce qui est faux, je suis d’une fidélité de tous les instants depuis que nous nous sommes rencontrés.

La douche s’est poursuivie en levrette sur le tapis de bain sans nous être essuyés.
Repus du sperme, je suis retournée sous la douche après lui avoir nettoyé la queue avec ma bouche.
Bref, dès que je m’allonge, je plonge dans un sommeil profond.

• Chérie, dépêche-toi, on va être en retard sur la plage auprès de tous nos copains.
• Tu dis ça tous les ans et tous les ans, tu prends ta biture de l’année et j’ai du mal à te ramener.
• Une soirée entre potes qui se finirait sans coup dans l’aile, serait une soirée perdue Miranda.
C’est juste une fois par an.

Je nous vois au bord de l’eau sur notre petite plage au pied de la falaise isolée de tout et de tous.
Pierre commence à boire.
Pierre essaye de parler et a de plus en plus de mal à avoir des paroles claires.

• Danses-tu Miranda ?
• Non, je surveille Pierre, je vais encore être dans la merde.
• Alors suce, tu peux me pomper tout en le surveillant du coin de l’œil.
• Oh ! Félicien, qu’elle est grosse, j’ai du mal à la mettre dans ma bouche.
• Pompe salope, tu te poseras des questions plus tard.
• Pourquoi me fais-tu mettre à quatre pattes ?
• Je vais te sauter salope, devant ton mari et tous nos copains.
• NON PAS CA !

Je m’entends crier ces mots, me réveillant en sueur.

• Chérie, que se passe-t-il, pourquoi as-tu crié, tu m’as réveillé.

Il est difficile de dire à l’homme que j’aime que j’ai cauchemardé et que Félicien son meilleur copain m’ait fait lui faire une fellation et s'apprêtait à m’enfiler en levrette.
Dans une telle circonstance, il faut avoir un cerveau alerte.

• Pierre regarde, j’ai rêvé que nous regardions le tirage du loto et qu’un après l’autre les numéros que tu joues depuis dix ans sortaient.
• Très bon rêve, bébé, si seulement c'était vrai.
• Mais d’un coup, dès la sortie du dernier bon numéro, je me suis souvenue que j’avais oublié de jouer.
C’est pour cela que je me suis réveillée en eau en hurlant ces mots.
Mais sois sans crainte, le ticket est dans mon porte-monnaie, je te le donnerai demain.
• Et si je t’en remettais un petit coup, les enfants sont chez tes parents et je vais pouvoir te faire hurler de plaisir dans comme tout à l’heure dans la salle de bain.

Pierre se couche sur moi et comme nous dormons nus sous la couette, il me prend en missionnaire.
J’ai bientôt trente ans, dix ans de mariage et deux enfants de cinq et six ans, mais je m’entretiens et je croise mes jambes sur son dos le coinçant en moi.
J’ai un nouvel orgasme qui me permet de finir ma nuit sans le moindre rêve érotique.

Au petit déjeuner, assez tard, il est samedi, je repense à mon rêve et lorsque je donne le ticket à Pierre que je vais chercher.
Je m’en suis sortie les cuisses propres en lui disant avoir rêvé les numéros sortis faisant de nous des millionnaires.
De toute façon Pierre gagnera peut-être 8 € 20, somme maximum jamais gagné.

• Chérie, dépêche-toi, on va être en retard sur la plage auprès de tous nos copains.
• Tu dis ça tous les ans et tous les ans, tu prends ta biture de l’année et j’ai du mal à te ramener.
• Une soirée entre potes qui se finirait sans coup dans l’aile, serait une soirée perdue Miranda.
C’est juste une fois par an.

J’ai l’impression que j’ai déjà entendu cela quelque part.
Pourtant, je me pince et je suis bien réveillée, car nous descendons le petit raidillon pour retrouver la plage ou comme à notre habitude nous sommes les derniers.

• Ah ! les voilà Serge donne une bière à Pierre, venir près du feu de bois sur notre plage a dû l’assoiffer.

Étant donné l’endroit et la chaleur de cette fin août, nous sommes en maillot de bain, à minuit, nous irons tous nous baigner sauf à son habitude Pierre étant trop bourrés.
Bière après bière, Pierre est déchiré et bois plus par habitude que par envie ou besoin.
Nous avons pris notre bain et Félicien son copain s’arrange toujours pour être près de moi malgré Colette, sa femme qui semble voir son manège.

• Chérie rentre à la maison, je vais aider Miranda à ramener Pierre chez eux, prends la voiture.
• Non, c’est moi qui les reconduis dans leur voiture, toi rentre à la maison.

C’est toujours un problème, faire remonter Pierre jusqu’au parking où les voitures sont garées avant de nous reconduire jusqu’à notre maison, car j’ai toujours eu peur de conduire.

• Colette, je veux bien, mais chez eux, c'est toi aussi qui monteras Pierre dans sa chambre, bourré comme il est.

Nous sommes chez nous, comme il l’a dit, Félicien m’aide à monter mon poivrot d’un jour dans notre chambre.
Ouf dans mon rêve, je me faisais sauter sur la plage, si les rêves prémonitoires arrivent, pour cette fois s’est foutu.
Je dis cela, mais en aucun cas je vais tromper Pierre, en rêve peut-être en vrai jamais.
Nous redescendons dans la salle.

• Pierre, veux-tu que je t’offre un verre ?
• D’eau si tu veux il fait chaud et j’ai soif.
Mais j’ai mieux, nous avons encore un peu de temps, si tu me suçais la queue, chaque année j’ai envie que tu le fasses, mais j’ai toujours hésité.

Quand Félicien me la met dans ma bouche je sais que les rêves prémonitoires ça existe.

• Mets-toi en levrette, je vais te prendre ma jolie salope.

Dans mon lit, c’est là que j’ai crié, « non cela jamais » ou approchant.

• Félicien si tu es un gentleman, on en reste là, je suis fidèle.
Si tu le veux, tu peux décharger dans ma bouche, j'avalerai ton sperme.

Il est midi, j’entends l’eau de la douche coulée, Pierre est réveillé et doit essayer de s’ôter son mal de crâne en plus des cachets et du verre d’eau posé sur sa table de nuit.
Je l’entends descendre et me rejoindre dans la cuisine où je lui sers un grand bol de café.

• Oh ! la vache, quelle cuite, qui nous a ramené cette année ?
• Félicien ton copain.
• As-tu regardé le tirage du loto, chérie ?
• Non, j’ai posé le ticket près de ton bol.
• C’est bizarre, je me sens une veine de cocu, Félicien a été correct en nous ramenant.
• Au lieu de dire des conneries, bois ton café pour que je mette ton bol au lave-vaisselle.

En moi-même je pense que sucer en avalant le sperme, c’est tromper, puisque j’ai préservé la chatte !
Je vois Pierre entrer ses numéros sur son portable comme chaque semaine et explose de joie.

• Miranda, j’ai une veine de cocu, nous venons de gager 2 millions sans compter les 60 002 €, nous sommes riches.
Va faire ta valise, j’appelle ma mère pour qu’elle nous garde les enfants.
Je t’avais promis les aurores boréales le jour de notre mariage, nous y partons.
Dès notre retour, nous ferons construire notre nouvelle maison sur la falaise près de la plage où nous étions hier.

J’ignore, si sucer, c’est tromper, mais si j’avais su, j’aurais pompé Félicien plus tôt, j’aurais peut-être eu un rêve prémonitoire plus tôt.