COLLECTION HISTOIRE COURTE. Rousse (1/1) - histoire érotique

• Bonjour Miranda, merci de me recevoir dans le cadre de mon reportage sur les femmes rousses.
Pour commencer, je pense que Miranda est un nom d’emprunt dans le cadre de votre travail comme escorte girl.
• Victor, c’est un nom de plume lorsque vous signez vos articles.
• Exact, je descends en droite ligne de Victor Hugo et c’est pour cela que j’ai choisi mon pseudo.
Miranda, ça vous plaisait où est-ce en rapport avec un personnage connu.
• Oui, Miranda de « Sex and the City, » la rousse de la série !
Dès que je suis devenue une escorte, il m’a fallu choisir un nom pour remplacer le mien.
De nombreuses personnes me disaient que mon visage était proche de cette actrice plus jeune bien sûr, alors je suis devenue Miranda.
• Vous avez raison, quand je vous ai vu entrer, je me suis dit cette femme, je l’ai déjà vu quelque part, j’étais un inconditionnel de cette série.
• Il se peut que je vous aie eu comme client.
En cinq ans de prostitution, j’ai vu tellement d’hommes qu’il est possible que je vous aie rencontré dans une chambre d’hôtel.
• Sans manquer de respect, Miranda, je crois avoir une assez belle gueule pour me trouver des filles sans avoir à ouvrir mon portemonnaie.
Miranda, cinq ans comme escorte, vous devez avoir aux environs de 25 ans.
• Exactement, bientôt 26, j’ai commencé pendant mes études.
• Je vois que vous entrez directement dans le vif du sujet, vous aviez besoin d’argent et la prostitution vous a permis de payer vos études comme, hélas, de nombreuses jeunes filles.
• Absolument pas, je suis née dans une famille dite bourgeoise et mes parents m’ont permis de faire mes études qui m’ont permis d’obtenir un doctorat de chimie métallurgique.
Je me suis prostituée à cause de ma couleur naturelle, rousse.
• Pouvez-vous m’en dire plus, ça semble bizarre.
• Connaissez-vous la fable « l’affreux petit canard » de Han Christian Andersen, Ce fut toute ma jeunesse.
Petite fille, rapidement j’ai supporté les quolibets surtout des filles.
J’étais celle dans la cour de récré qui s'ennuyait,presser de retourner en classe, car là j’étais dans mon élément.
Seule dans la cour avec les filles qui passaient en groupes de deux ou trois, m’affublant de nom comme « poil-de-carotte. »« Mylène farmer, » cela ça allait, j’aimais cette chanteuse.
« Fille du diable » et bien sûr dans la même veine, « la sorcière ».
Que dire aussi des quolibets sur l’odeur émanant de mon corps ?
« La sorcière, elle pue ».
« Madame, dite-lui de se laver, sinon je change de place. »• La maîtresse avait beau expliquer que l’odeur des rousses était plus forte que la plupart des autres corps.
Les autres filles, refusaient de comprendre que j’avais de l’hygiène, même plus que d’autres, prenant souvent des douches.
Et comme dans la fable, vers 15 ans, mes formes se sont arrondies.
Mes poils pubiens ont poussé et mes cheveux se sont épaissis, je les ai laissés pousser et tomber en cascade sur mes épaules.
Internet et mes études en chimie m’ont appris que si notre odeur à nous les rousses dépassait celle des autres.
La phéomélanine contient en effet près de 10% de soufre, ce qui confère à la transpiration d'une peau rousse une odeur légèrement différente de celle des autres.
Par contre, dès qu’il commençait à faire chaud, la sueur sous mes dessous de bras amplifiait mon odeur poivrée.
C’est à cette époque que maman m’a offert mon premier rasoir et chaque matin, je le passe sous mes aisselles, ça diminue les effluves épicés.
L’affreux petit canard comme le cygne de la fable était devenu cette magnifique femme rousse à la belle crinière que vous avez devant vous.
En d’autres sens, la chrysalide avait fait place à un magnifique papillon.
Du moins, le grand nombre de clients qui me veulent dans leur lit, le démontre.
• Puis-je te poser une question indiscrète ?
• Tu le peux, je t’ai dit au téléphone, que je serai la plus sincère dans mes réponses.
Je vois que tu me tutoies, continu c’est plus sympa.

J’ai tutoyé Miranda naturellement, la sentant justement entièrement sincère dans ses explications.

• Quand as-tu perdu ta vertu?
Pardon, ta vertu, c’est trop solennel !
Les filles dans les temps anciens perdaient leur vertu les poussant dans les flammes de l’enfer si ça se produisait hors mariage.
À notre époque, on parle de dépucelage sans la moindre allusion à la morale chrétienne qui régissait ces années-là.
• C’est facile, le jour de mes 17 ans alors que je venais d’avoir mon bac.
J’avais eu pour la première fois une invitation d’un garçon de ma classe et j’ai fini dans son lit.
J’étais encore un affreux petit canard ce jour-là, mais ma transformation avait commencé.
Ce fut peut-être le premier à me pousser vers la prostitution.
• Peux-tu m’en dire plus, c’est étrange ce que tu me dis là ?
• Oui, j’ai su rapidement qu’il se ventais auprès de ses copains de m’avoir sauté pour me bouffer la chatte et que ma cyprine avait une odeur à nul pareil.
C’était la rousse qu’il voulait baiser et non pas la jeune femme que j’étais en pleine transformation.
J’ai eu mon bac non loin de Paris et j’ai fait mes études supérieures dans la capitale.
Mes parents me louaient un studio où chaque fois que je pensais trouver l’homme de ma vie, je suis très fleur bleue, j’avais toujours la même désillusion.
Mon odeur et le temps passant ma toison fauve à commencer à plaire à des hommes plus âgés.
Un jour où j’étais dans le parc Montsouris, un homme, d’une soixantaine d’années avec à sa boutonnière la Légion d’honneur, est venu s'asseoir près de moi.
J’espère que tu vas me croire, il a engagé la conversation et à un moment, il m’a demandé si je me rasais la chatte.
Pourquoi lui ai-je dit, non et quand il a sorti un billet de cent euros, je l’ai suivi dans la Sanisette pour qu’il me regarde.
J’avais le billet dans ma main et j’ai accepté qu’il aille plus loin se servant de sa langue.
Voir cet homme âgé, à genoux devant moi, me bouffer le vagin jusqu’à me faire jouir, j’ai pris conscience du pouvoir des rousses sur les hommes.
Avant de sortir, il m’a demandé si je voulais venir chez lui pour 500 €.
Je l’ai suivi, ça a été mon premier client.
Il avait quelques amis qui m’ont tous payé, la rousse passait bien avant la femme et j’étais satisfaite de me faire payer un maximum de fric.

C’est à ce moment que son portable posé près d’elle sonne.
Elle décroche en le mettant sur hautparleur.

• Êtes-vous Miranda ?
• Pour vous servir, que souhaitez-vous ?
• Sur le site « escortes de Paris », vous nous montrez une photo de femme rousse !
• Oui, je suis la seule.

Je sens que le client veut s’exprimer sans bien oser.

• Euh, vous êtes rasée ou vous avez votre foune !
• Comme vous le dite, j’ai ma foune, voulez-vous qu’on se voie.
• Oui, je suis à l’hôtel le Martial, chambre 220, ce soir 21 heures, je suis venu pour le salon de l’agriculture.
Quelle sont vos tarifs ?
• 800 € de l’heure avec supplément à définir comme la sodomie !
• C’est parfait et avec sodomie !
• 1 200 € payables en cache d’avance.
• Oh ! oui, c’est ça que je veux, à ce soir.

Miranda raccroche et repose son téléphone près d’elle.

• Tu as entendu, c’est la rousse et mon anus qui l’intéressait, je suis sûr que c’est un agriculteur de la Beauce où ils font des céréales.
Ils profitent du salon pour nous baiser, profitant aussi de la rousse que je suis.
Il y a une crise dans l’agriculture, mais pour les céréales ils ont les moyens de dépenser une telle somme.
Bien, je t’ai dit le principal du début ou j’ai commencé.
Que te dire de plus comment les clients me contactent, l’heure, l’endroit et la chambre, voir chez eux pour des célibataires ou des maris seul le temps des vacances ?
Je voyage aussi, je reviens du Costa Rica ou j’ai accompagné un client qui passait des vacances et voulait m’avoir pendant tout ce temps.
Mon compte a été grossi de 30 000 €, c’est ça être rousse dans le milieu des escortes.
Je t’inviterais bien à venir voir ce qu’il se passe dans ces chambres, le schéma étant presque toujours identique.
J’arrive, le réceptionniste de l’hôtel me fait un petit signe, j’en connais plus des trois quarts sur Paris.
Je frappe à la chambre, j’entre, je reçois mon enveloppe, je vérifie que tout est en ordre et je demande si je peux aller dans la salle de bains.
Quelquefois, le client veut prendre directement un bain ou d’autre dès que je les rejoins dans la chambre demande que je les suce avant qu’il me baise.
Tu vois c’est très simple d’être une pute.
Il peut arriver d’être une simple accompagnatrice d’hommes fortunés !
L’été dernier, j’ai fait une tournée des relais châteaux dans une Ferrari au milieu d’autres Ferrari et d’autres escortes.
Belles voitures et belles femmes étant payées pour faire saliver les autres en nous regardant passer.
• Est-ce que je peux te demander une dernière chose ?
• Laquelle, si je peux te satisfaire !
• Accepterais-tu de dîner au restaurant demain soir avec moi ?
• Aucun problème, ça te coûtera 1 000 € plus le repas dans un bon restaurant, il va de soi.

J’ai dîner au restaurant en payant simplement le repas, mais quelques jours plus tard en revenant à la charge.
Aujourd’hui, c’est un grand jour pour moi.
J’épouse celle qui se faisait appeler Miranda et dont je tairai le vrai nom.
J’ai personnellement fermé son profil sur « escortes de Paris » et c’est à coups de talon que je fracasse son portable professionnel.
Ce soir après le repas, je vais découvrir ce que l’on dit...
Je m’arrête là, c’est la femme que j’épouse et non une foune rousse.