COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (12/15) - histoire érotique

Un gigolo…
C’est ce que l’on peut penser de moi, alors que je suis simplement un jeune homme voulant profiter de la vie pas toujours facile à cause des tabous dans ces années avoisinant 1970.
Le principal lorsque je me retrouve de nouveau sur mon siège de hall d’attente, c’est Maggy qui vient me prévenir que Patou est sorti du néant ou elle était entrée et ou par malheur elle aurait pu rester quelques années.
J’ai un peu de crainte, après son premier accident dans sa jeunesse, elle s’était retrouvée avec ses jambes ne répondant plus à son cerveau, mais j’ai pu le prouver en restant une femme maitrisant les plaisirs de son corps.
Pour moi comme pour elle, j’espérais simplement lui apporter avec cette piscine le mieux-être sans penser que ça tournerait au fiasco ruinant en une seule fois tout espoir d’une vie normale.
Attention aucune méprise, hors de question de l’abandonner pour un simple problème de cul.

• Ma chérie, tu m’as fait la peur de ma vie, heureusement, les pompiers sont arrivés très rapidement près de toi après mon coup de fil.
Tu as été prise en main rapidement et je suis content de te retrouver les yeux ouverts.
• Monsieur, votre amie est encore loin de tout comprendre, pouvez-vous laisser mon équipe médicale reprendre son traitement.

Le docteur Lebrun, c’est marqué sur sa blouse, me vire gentiment juste le temps de faire une bise sur le front de Patou qui est encore dans l’incapacité de me parler à la vue les tuyaux qui sortent de partout.
Et comment pourrait-elle m’offrir ses lèvres ?

Trois jours avec quelques minutes pour retrouver Patou encore sous perfusion pour la nourrir, mais avec qui je peux rester bien plus longtemps.
Christine vient tous les jours, les tuyaux disparaissent petit à petit.
J’assiste ce matin à la toilette de ma petite, me montrant dans ce lit qu’elle est loin d’être épaisse, surtout que les soins de kiné sont stoppés, on comprend pourquoi.
Je peux de nouveau l’embrasser ce dont je ne me prive pas.
Cette après-midi, après le passage de l’infirmière pour les soins normaux, je peux en profiter sachant que nous serons tranquilles un long moment pour lui caresser les seins.
Ils réagissent positivement, les pointes bandent me montrant qu’elle a récupéré assez de sang

• Bonjour mon chéri, bonjour Patricia, Iris et moi serions venus plus tôt, mais lorsque j’ai demandé de tes nouvelles ils m’ont dit que nous ne pourrions pas te voir.
J’avais laissé notre numéro et enfin nous avons eu la permission de venir.
Christophe, mon grand, trouve nous un vase.
Nous avons trouvé des tulipes jaunes, avec ce froid, il y a peu de fleur sur le marché ces jours-ci.
• Merci belle-maman, elles sont magnifiques, merci Christophe d’aller chercher un vase.

Nous sommes tous allés dans un hôpital et les moments seuls, sont souvent cour et rare, surtout dans la journée avec les soins.
Les visites des médecins, du kiné qui vient entretenir les jambes de Patou, massage et mouvement bien sûr en grande partie manœuvré par Fabien, c’est le nom du kiné.
Une chose que j’oubliais et qui pour moi a beaucoup d’importance.
Mon stock de pompons diminués car j’en place plusieurs dans la chambre de celle qui m’a donné son cœur.

• Chérie, descend un peu, je voudrais que tu me caresses la chatte, je voudrais savoir…
• Tais-toi ma chérie, j’ai eu les mêmes peurs que toi, et je suis sûr que tous fonctionnent toujours parfaitement.

Mais pour rassurer Patou, je passe ma main sous le drap, je caresse ses seins, eux, je sais qu’ils réagissent.
Le nombril, tout va bien, elle rit, sa toison, j’écarte ses grandes lèvres, bien qu’elles n’aient de grande que le nom qu’on leur donne.

• Chérie, regarde le bout du lit, il doit y avoir des fourmis, pour la première fois, ça me picote dans mes doigts de pieds !

On me dirait que la foudre vient de tomber sur l’hôpital, ce serait du pareil au même.
Je me remémore ce que Pat m’a dit de son handicap.
Je fais un effort de mémoire, tant d’eau est passée sous les ponts depuis ce jour et ce moment où elle me parlait du pourquoi de sa situation.

« J’avais six ans et depuis j’ai trouvé un copain à roulette qui refuse de me quitter. »

C’est en grande partie la seule chose que j’ai apprise de Christine sa marraine.
Ou encore de la bouche même de Patou après qu’elle est fait fonctionner ses muscles vaginaux.

« L’une des deux choses principales que je retiens c’est que ce sont ses jambes qui ont arrêté de fonctionner et le docteur est formel, elle pourra avoir des enfants avec une surveillance accrue.
Ces explications alors que ma bite n’a pas débandé assis sur cette chaise en plastique, sous un pommeau qui a arrêté de couler dans les douches d’un ancien garage, me semblent irréelles. »

Enfin environ ces propos.

« Ses jambes qui ont arrêté de fonctionner. »

Commencerait-elle à refonctionner, je suis trop ignare en médecine, comme dans bien d’autres choses, pour connaitre la mécanique du corps humain et surtout celui de Patou ?
Je pensais apprendre comment fonctionnent les moteurs dans la marine.
Mais les circonstances de ma rencontre avec Pat et tout ce qu’elle m’a apporté, m’ont aussi écarté de ces connaissances.
Aurais, je des remords d’avoir changé de voie, surtout après l’accident de piscine que j’ai provoqué avec mes idées farfelues.
Comment ai-je pu me prendre pour un bâtisseur de piscine pour personne en partie handicapée ?

• Patou, lorsqu’il passera pour sa visite, demande au docteur Lebrun, si c’est normal que tu ressentes ces picotements.
Surtout à ce que tu me dis, depuis que tu es en âge de comprendre, jamais une telle chose ne s’est produite.
Mais je t’en supplie, évite de me faire croire que c’est possible et que tes fonctions motrices pourraient te revenir.

Ma puce le lendemain me dit qu’elle a vu le médecin, sommité dans son domaine.
Il a fait venir Fabien, le kiné qui l’a fait travailler sans pour autant déceler la moindre amélioration.

• Chéri, j’avais espéré, mais je dois reconnaitre que nous devons nous rendre à l’évidence, je suis définitivement attaché à ce fauteuil.
Eh ! si je te demandais de transgresser les règles de cet hôpital, tu serais prêt à le faire !
• Je suis prêt à aller sur la Lune, pour satisfaire le moindre de tes désirs, tu sembles oublier que si tu es cloué sur ce lit, c’est entièrement de ma faute avec mes idées débilent !
• Non, elle était dictée par ton amour pour moi, trouve le moyen de rester cette nuit, lorsque je me réveille, tu me manques tellement.

Un gars malin reste jusqu’à 22 heures, heure de fin des visites, se planque dans les toilettes communes par change, très près de la chambre de Patou.
Attention, chez les hommes et non chez ceux où je risquerais de retrouver la baronne, c’est de l’histoire ancienne.
Après avoir entendu le chariot des soins de nuit, je me glisse dans sa chambre.
Je suis près de la porte de la salle de bain lorsque, j’entends la voix de Maggy dans le couloir parler à une de ses collègues.
Je me rends compte qu’elle va revenir et me gauler comme un malandrin ayant loupé son coup.

• Patricia, nous avons oublié de vous donner le bassin, je vous le place, je reviens pour le vider, je suis dans la chambre voisine.

Dans ma salle de bain, je suis piégé, ai-je le temps de revenir dans les toilettes communes afin d’éviter d’être pris.

• J’ai bien fait de revenir, vous serez soulagée pour la nuit, mais n’hésitez pas à sonner si vous avez de nouveau une petite envie.
Je vide le bassin et je vous laisse tranquille, bonne nuit.

Maggy ouvre la porte je m’aplatis derrière et ouf, elle repart ayant vidé le bassin et l’ayant lavé dans le lavabo.

• Enfin tranquille mon chéri, j’ai eu peur qu’elle ne me voie, viens, j’ai oublié de te dire, j’ai envie que tu me fasses l’amour, c’est pour cela que je t’ai demandé de rester.

Elle est folle, elle est zinzin, baiser une baronne dans les chiotes communes, c’est déjà un exploit.
Mais baiser, même sa fiancée dans un lit d’une chambre d’hôpital, c’est un défi que je suis prêt à relever.
J’ôte mes baskets, je descends mon pantalon et je monte sur le lit après lui avoir retiré le drap.
Patou est handicapé mais pas des mains et de sa bouche.
Comme elle a appris à si bien le faire, elle me suce en gorge profonde, je m’accroche pour éviter de décharger trop vite.

• Baise-moi mon chéri, je me suis caressé la nuit dernière, mais je suis restée insatisfaite, seule ta bite sait éteindre le feu qui est en moi.

Je me laisse glisser entre ses jambes, comme je le fais habituellement, je les écarte pour mieux profiter de son abricot blond ou ses poils ont repoussé.
Je suis à deux doigts de lui bouffer la chatte, mais j’ai peur de la louper, je veux malgré l’endroit qu’elle ait une jouissance parfaite.

• Oui, comme ça embrasse moi.

Ses désirs sont des ordres surtout que d’un grand coup je suis en elle.
Je retrouve la grotte très chaude et je commence à la pilonner faisant monter en elle son plaisir.
D’un coup je me retire la lumière tamisée qui me la montre semble l’étonner.

• Chérie, as-tu vu ce que tu as fait ?...