COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (32/33)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (32/33) Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (32/33)
« Royan 42 »

Très peu de chemin, malgré une certaine fatigue, non pas par les kilomètres parcourus, la Rolls est un bijou à conduire, comme je le prévoyais.
L’Angleterre a deux avantages sur nous en cette année 1968, leurs voitures de luxe et leur prof d’anglais, en France Malaurie en étant le parfait exemple.
Patou monte à mes côtés et vient directement mettre sa main sur ma cuisse, d’un geste plein d’amour lorsqu’elle pose sa tête sur mon épaule.

• Chéri, on pourrait se demander pourquoi, moi petite fille élevée bourgeoisement, je suis tombée amoureuse d’un garçon comme toi !
• Parce que c’est moi qui ai su te faire devenir femme, Patou !
• Ça, c’est une raison hors catégories, inutile d’en parler, puisque tu l’as fait sans la moindre once de répulsion alors que d’autres me refusaient ce plaisir par égoïsme.
• Non, c’est par et pour des moments comme ceux que nous venons de vivre, tous pleins d’imprévus, que je t’aime plus que tout au monde.
Lorsque tu dors comme je le faisais et que dans ton sommeil, tu te retrouves avec une jolie brune à tes côtés, le jeu en valant la chandelle, tu te dis quelle chance j’ai de l’avoir rencontré.
Maintenant qu’Azalée s’en est allée vers d’autres aventures, je regrette d’avoir oublié de lui demander son numéro de téléphone à Paris !

En 1968, le système téléphonique en France est bien différent de celui que nous connaissons aujourd’hui.
À cette époque, les numéros étaient composés généralement de six chiffres dans les grandes villes, parfois précédés d’un indicatif régional, et de numéros encore plus courts dans certaines zones rurales.
Ces chiffres étaient souvent inscrits sur de petits carnets ou notés près du téléphone à cadran, appareil emblématique de cette période.
Je rappelle que nous avons pu sauver Patou avec les pompiers grâce à la nouvelle génération d’appareils, le cadran étant remplacé par des touches qu’il m’a été plus facile de taper avec mes gros doigts, dans ma grosse main.
Pour composer un numéro, il fallait tourner le cadran à chaque chiffre, entendre le cliquetis mécanique, puis attendre la mise en relation manuelle ou automatique selon la région.
Par exemple, un numéro typique à Paris aurait pu ressembler à « BAlzac 15-73 » ou, plus simplement, « 427 357 ».
Les centraux téléphoniques utilisaient encore parfois des noms d’échanges (souvent deux lettres suivies de chiffres) pour identifier le quartier ou la localité avant la généralisation complète à des numérotations purement numériques.
Ce fonctionnement, aujourd’hui disparu, donnait un charme particulier aux conversations téléphoniques d’antan, où chaque appel était presque un petit événement.
C’est seulement quelques années plus tard que la France adopta progressivement la numérotation à huit chiffres, puis à dix, telle qu’on la connaît actuellement.

• Balzac 20-13, c’est le numéro ou on va pouvoir l’appeler dans huit jours lorsqu’elle sera remontée prendre ses cours, tu pourras l’appeler, la rencontrer et continuer à t’occuper de sa chatte.
• M’en occuper, comme tu y va, si je me souviens bien, il y a quelques minutes c’est cette vilaine bite qui est venue la défoncer.

De la parole au geste, Patou sort ma bite et commence à me masturber, lorsque devant moi, des feux clignotants m’astreignent à stopper, il commence à pleuvoir et le vent s’est levé.
Un gendarme s’avance et me fait signe de descendre ma vitre.

• Je vois que l’on ne d’ennui pas lorsque l’on roule sur notre départemental.
Rangez cet engin, madame, reprenez une position normale auprès de votre chauffeur, vous avez de la chance qu’à quelques mètres devant vous un homme vient de perdre la vie.

Encore un qui avec la casquette que j’ai remise pour que Patou monte à mon côté, le gendarme me prend pour le chauffeur de madame.
Ça avance lentement, mais j’évite de bouger.

• Allez et soyez prudent, surtout avec la tempête qui commence à monter, venant de la mer.

Je range ma queue, je referme ma vitre et j’avance sans demander mon reste, je préfère la chambre d’hôtel qui nous attend, qu’une insalubre prison de province dans une gendarmerie tout aussi pourrie.
Quelques mètres plus loin, une voiture rouge est encastrée dans une borne à un croisement, le conducteur est allongé au sol recouvert d’un morceau de tissu.
Que dire de plus, paix pour son âme ?
C’est vrai que cette voiture rouge de sport, elle nous a doublés, nous venions de repartir et contre toute prudence.
Il l’a fait à un endroit où déjà, nous aurions pu avoir un accident si dans ce virage une voiture était survenue.
Il a dû continuer ses imprudences et venir s’encastrer dans ces bornes lumineuses de nuit annonçant une possibilité de prendre une route à droite.

Je ralentis doublement, la pluie tombant en rafales, on se dirait presque de nuit.
Patou a repris une position plus normale, elle aussi a vu le décédé et doit prendre conscience que de masturber le conducteur d’un véhicule, c’est prendre bien des risques inutiles.

• Bonsoir madame, nous nous excusons de vous recevoir sous un tel déluge, soyez la bienvenue à l’hôtel Cordouan.

Pas un mot, pour moi, pourtant, même si j’ai voyagé léger, je suis sapée classe.
Je prends ma casquette, je la jette sur le siège arrière, excusez d’en avoir marre, d’être considéré comme un larbin.

• Mon ami, voici les clefs, vous rangerez ma voiture sur le parking.

Je plante là cet homme qui porte un parapluie avec lequel il a protégé Pat la conduisant jusqu’à l’intérieur.
Avec une seule canne, je trouve que ma petite a tendance à en rajouter.
Inutile, par ces rafales de pluie et de vent pour moi, nous aurions mieux fait de partir au, au, au…
Bref, dans une île où il y aurait eu du soleil à cette période de l’année.
J’ai bien mon trench-coat en mohair gris dans le coffre, mais il est trop tard pour le récupérer, ils le montreront lorsqu’ils montreront nos bagages.

• Pardon monsieur, j’ignorais que vous étiez avec madame, je vous ai pris pour son chauffeur !

À la réception, nous sommes accompagnés vers les ascendeurs et nous nous retrouvons au sixième.

• Ma chérie, c’est toi ou Christine qui a choisi cet hôtel, la chambre est magnifique.
• C’est moi, j’y suis venue une fois il y a deux ans avec elle, j’apprécie surtout son resto et son roomservice, en tout point phénoménal.
Si nous le désirons, nous pouvons vivre ici sans avoir à sortir.
Nous allons pouvoir nous éclater.
Lorsqu’il fait beau, il y a une vue magnifique sur le phare de Cordouan.
Nous sommes ici à l’embouchure de la Gironde, le phare de Cordouan veille sur l’Atlantique depuis biens des siècles.
Surnommé le « roi des phares », il s’élève, majestueux, au milieu des flots, accessible seulement à marée basse par une longue langue de sable.
Sa silhouette blanche et élégante, dessinée par j’ai oublié le nom à la fin du XVIᵉ siècle.
Il a guidé d’innombrables navires, rassurant marins et rêveurs venus du large.
C’est le plus ancien phare encore en activité en France.
Il figure parmi les très rares à être ouvert au public.
Cette fois, nous pourrions aller le visiter, mais je crains que la tempête ne nous en empêche.
Aujourd’hui, le temps, hier, mon fauteuil, mais nous le verrons de notre chambre où nous nous trouvons !

Patou maintenant sans canne, se met nu, laissant trainer ses vêtements jusqu’à la fenêtre.
La tempête sur cette côte est totale, la mer est déchainée en cette fin d’après-midi.
Le ciel est si noir et le vent est si fort qu’il faut être fou ou folle comme Pat pour l’ouvrir au sixième étage de l’hôtel.
Pourtant, Patou le fait et s’avance en écartant ses bras, recevant les embruns malgré la hauteur.

• Je suis la maîtresse du monde !

Cette petite folle se prend pour Dicaprio à la poupe du Titanic.
Voyant les risques qu’une bourrasque pourrait provoquer, la projetant six étages plus bas, je la ceinture, la tire en arrière et nous tombons sur la moquette, véritable matelas tellement elle est épaisse.
Elle est trempée, mais sans avoir fermé la fenêtre toujours balayée par la pluie et le vent, je lui caresse ce que je trouve à porter de mes mains.
Le contact de sa peau, même si elle a eu le temps d’être rincée, m’électrise et je bande malgré la fatigue du voyage et la baise avec Alizée.
Je la plante directement, en une fraction de seconde, je suis au fond de son vagin, sans plus de fioritures.

• Oui chéri, bien à fond, fais-moi notre bébé, le 11 mai, je veux avoir un gros ventre le jour de nos noces.

J’accélère le rythme, non pas que je veuille me débarrasser de ce que l’on pourrait prendre comme une corvée, mais il faut que je referme cette maudite fenêtre, sinon une inondation au sixième sera inéluctable.
Je fais partir Patou sur les sommets de ses plaisirs au sommet de cet hôtel de la Côte atlantique à l’embouchure de la Gironde.
Je fini, je l’achève, ponctué par nos cris de plaisir, lorsque le téléphone se met à sonner.
Étant dessus ma petite et étant semble-t-il encore présent sur cette terre, je me relève, combien notre coït a-t-il duré ?
Moins de cinq minutes moi qui aime prendre mon temps.
Malgré l’insistance de la sonnerie, je prends le temps de refermer la fenêtre, les vagues que je vois ayant encore enflées, je finis par décrocher.

• Ici la réception, vous avez un appel de Paris, je vous le passe.
• Allo, qui est à l’appareil ?...

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