COLLECTION HOMME FEMME. Vierge à 66 ANS. (1/2)
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-08-2018 dans la catégorie Pour la première fois
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COLLECTION HOMME FEMME. Vierge à 66 ANS. (1/2)
Je dois le reconnaître, même une femme de mon âge prend goût à lire les histoires publiées sur votre site.
À quelques jours de mes soixante-six ans, ce qui m’arrive a pu arriver à certaines d’entre vous à un détail près.
Un détail qui doit me différencier de mes consoeurs du même âge, j’ai toujours ma virginité.
La vie, lorsque j’étais jeune a été très dure avec moi.
Nous venions de nous fiancer avec Henri alors que nous avions vingt ans tous les deux quand un évènement fatidique nous est tombé dessus.
Dans ces temps anciens, nous refusions d’avoir des rapports sexuels avec des garçons avant d’être mariées, car comme dit Nicolas Peyrac dans sa chanson « La pilule, n’existait pas alors pas de pédale wawa »
À huit jours de notre mariage, alors que je décomptais les jours comme les enfants actuels sur un calendrier de l’avant, espérant qu’Henri me dirait, « Anne, tu veux être ma femme », un chauffard en excès de vitesse me l’a enlevé définitivement.
Au lieu d’un mariage, c’est à son enterrement que j’ai assisté.
Dans les années qui ont suivi les gens et surtout les garçons respectaient mon deuil.
Lorsque je me suis sentie prête à revenir sur le marché, j’ai très vite constaté que derrière mon dos, on me surnommait « La veuve ».
Quel jeune homme pouvait prétendre s’entendre affubler du surnom « Du mari de la veuve »
D’autant plus qu’en France à cette époque la peine de mort se pratiquait toujours et la guillotine depuis la 1ère Guerre mondiale avait été baptisée du même surnom.
Chaque fois, cela les faisait reculer.
Les années ont passé et au fil du temps, je me suis contenté de ma situation surtout qu’après quelques jours l’excitation que je ressentais au niveau de ma chatte du temps d’Henri et qui était une des causes du décompte des jours s’est atténuée jusqu’à disparaître.
Au risque d’être vulgaire, je crois que je peux dire que la seule utilité de mon intimité était d’uriner.
Pour comble de malheur, les uns et les autres de ma famille proche ont disparu, c’est à ce moment que j’ai répondu à une annonce pour travailler en région parisienne dans une grande entreprise.
Je trouvais un appartement dans la ville de Montrouge, je me suis consacré corps et âme à mon métier où je suis devenue chef comptable.
Je suis à la retraite depuis deux ans avec des moyens conséquents ayant été une fourmi toute ma vie.
J’ai quitté Parisot berceau de ma famille sans regarder derrière moi, cette ville plantée sur son piton rocheux, m’ayant refusé le bonheur.
Paris, ville que j’aime parcourir moi qui ai gardé de mon pays le goût des grandes marches et qui me permet à mon âge d’avoir une silhouette élancée et harmonieuse.
Bien sûr, mon corps change comme toutes les femmes de mon âge, mes cheveux ont blanchi, ma peau se parchemine et je cache mes mains qui ressemblent de plus en plus à celle de ma grand-mère que j’ai tant aimée.
Depuis ma retraite, je vais tous les jours, même par temps de pluie jusqu’au parc Montsouris où mes amis les pigeons attendent les graines que je leur apporte.
• Vous permettez de m’asseoir près de vous.
• Mais oui, les bancs sont à tout le monde.
• Oui, mais celui-ci est le vôtre.
• Comment ?
• Tous les jours depuis deux semaines, je vous regarde vous asseoir à cet endroit et donner à manger aux pigeons.
• Vous avez le temps, depuis deux semaines de me regarder.
• Oui, j’ai perdu mon emploi depuis plus de trois mois et mon appartement, il y a quinze jours.
• Vous manquez de chance en ce moment.
• Non, car je vous ai vu et j’ai repris goût à la vie.
• J’avoue être étonné.
Après que je lui ai donné l’autorisation, il s’assoit à côté de moi et me prend délicatement les mains.
D’un coup, je retrouve l’émoi de mes vingt ans et mon corps réagit comme du temps où Henri en faisait autant.
• Voilà, vous ressemblez à Doudou.
• Qui est votre doudou ?
• La femme avec qui j’ai vécu jusqu’ici et qui est décédée, ce qui a entraîné la perte de mon toit, car elle m’hébergeait depuis que nous avions fui ma famille.
• Fuir, vous aviez fait des choses interdites.
• Oui, nous nous aimions.
• Qui a-t-il de mal ?
• C’était la nourrice de mon enfance.
• La nourrice, celle qui vous avait donné le sein ?
• Oui, je suis né dans une famille où les femmes prenaient des nourrices lorsqu’elle était incapable d’allaiter.
Je l’ai tété jusqu’à l’âge de quatre ans, mais il faut dire que j’y avais tellement pris goût qu’à seize ans, je la tétais encore, car à cette époque ma mère à eux cinq enfants que Doudou allaitait.
Ma sœur avait presque quatre ans lorsque tout est arrivé.
• Vous avez franchi le pas et vous lui avez fait l’amour.
• Tout à fait, elle me refusait ce plaisir se trouvant trop vieille pour moi.
Elle voulait que je regarde les filles de mon âge, mais c’est elle que je voulais qui me dépucelle.
• Je vois, elle a fini par céder en vous disant que ce serait la seule fois.
• Tout à fait, elle m’a dit que ce serait son cadeau d’anniversaire.
Mon cadeau a été si agréable et surtout bon, alors j’ai tout fait pour recommencer.
J’avais ma chambre au côté de la sienne et il m’était facile de la rejoindre.
C’est comme cela que je l’ai vue nue un jour où elle avait oublié de tirer la targette entre nos deux chambres et que j’ai eu envie de sa touffe très noire et fournie au lieu de son simple sein.
• Elle a cédé !
• Oui, pour mon bonheur et pendant des mois, j’ai profité d’une maîtresse qui m’a formé aux jeux de l’amour, car avant d’être Doudou, aux premiers jours de son adolescente malgré les années où les femmes refusaient leur corps, elle avait une vie sexuelle très libre.
Libre au point qu’un jour où je rangeais les lettres enflammées que je lui écrivais malgré nos chambres voisines dans le bas de son armoire, j’ai fait tomber une boîte de chaussures.
Les diverses pièces à l’intérieur m’ont fait comprendre qu’elle faisait la pute avant de se ranger à la naissance de sa fille qu’elle a placée à l’assistance et de profiter de ce qu’elle avait de très bonne montée de lait pour devenir nounou, ma Doudou.
J’ai appris beaucoup de sa vie, elle s’est fait avorter trois fois pour pouvoir continuer d’avoir du lait et continuer à m’abreuver jusqu’au moment où j’étais en âge de m’intéresser à sa chatte.
Un soir, où je l’avais rejoint, je l’ai pris en levrette et comme cela doit arriver parfois pour les femmes, l’orgasme qu’elle a eu a été si puissant que son cri a réveillé ma mère, elle a cru que sa nounou s’était faite mal et est entrée dans sa chambre sans frapper, nous trouvant dans une position sans équivoque.
Le lendemain, mon père l’a remercié comme l’on dit chez les gens bien.
Pendant deux ans chaque fois que je le pouvais, je la retrouvais dans l’appartement qu’elle avait hérité à la mort de ses parents sans que mes parents le sache.
Le jour de mes dix-huit ans, j’ai quitté ma famille et je suis allé habiter chez elle.
Quand elle m’a vue arriver avec ma valise dans un premier temps, elle a refusé d’être de nouveau à moi toujours à cause de notre différence d’âge.
Dès que j’ai réussi à la prendre dans mes bras, j’ai investi sa bouche et j’ai gagné le droit de rester pendant toutes ces années.
Je t’ai dit qu’elle avait certainement été une pute, c’est à sa mort que j’ai découvert toute la vérité avant de quitter le logement où je n’avais aucun droit.
J’ai retrouvé la boîte que j’avais surnagé la première fois, car j’avais entendu du bruit.
Dans plusieurs enveloppes, j’ai trouvé les lettres d’un homme qui lui demandait de revenir vers lui sans dire ou il était.
Il se plaignait que son départ lui faisait perdre beaucoup d’argent, car elle était sa meilleure gagneuse.
J’ai cru que j’avais mal lu, mais sur plusieurs de ces lettres les mêmes propos revenaient agrémenter d’informations supplémentaires, sur l’une d’elles, il lui faisait savoir que les clients la réclamaient, car elle était la meilleure suceuse de la région.
Dans la dernière lettre, il la menaçait de venir voir ses employeurs pour leur dire qu’ils avaient prise comme Doudou la plus grande pute de sa région.
Il semblerait, quelle est tenu bon, car elle est restée chez mes parents à s’occuper de moi.
• Et moi que viens-je faire dans l’histoire de ta vie ?
• Je te l’ai dit, tu lui ressembles et en te voyant tu m’as redonné goût à la vie.
Regarde dans ce sac, j’ai acheté une corde et je pensais la rejoindre en me servant de ces arbres quand tu es passé devant moi et que je t’ai reconnu, tu étais revenu pour éviter que je ne fasse une bêtise irréparable.
Je t’ai regardé pendant l’heure où tu restes sur le banc avec tes pigeons et les moineaux.
Il y a une semaine, je t’ai suivi, je sais où tu habites près de la mairie de Montrouge.
Je connais ton prénom Anne, car sur ta boîte aux lettres, tu es seule à ton étage.
Je me présente à toi Anne, je m’appelle Thierry.
Depuis trois jours, je dors sur ton paillasson avec mon sac sous la tête.
Je t’entends aller et venir et cela suffit à mon bonheur tous ses jours.
J’aime que tu écoutes tes disques de grandes musiques, car Doudou avait la même passion.
Je t’entends prendre ton bain la salle d’eau étant près de la porte d’entrée.
Je t’imagine nue, grande, élancée comme elle et j’arrive même à voir ta main caresser et savonner ta chatte sans jamais, hélas, lui donner du plaisir, car depuis que je dors sur ton paillasson, jamais ton corps n’a chanté.
• Comment es-tu entré, il y a un Digicode ?
• Qui se méfie d’un S.D.F. assis le long d’une porte cochère, qui tend la main pour avoir une pièce, il m’a fallu trois personnes dont toi une fois pour discrètement regarder lorsque vous composiez le code. AB3C.
• Qu’attends-tu de moi ?
• T’aimer.
• Tu es fou, il va falloir que tu consultes, j’ai presque le double de ton âge.
• Jamais l’âge de Doudou ne m’a posé de problème lorsque nous sommes devenues amant.
• Je rentre, je suis trop âgée pour tes fantasmes.
Sans m’en rendre compte, je le tutoyais depuis plusieurs minutes.
Son histoire en l’analysant bien était la même pour l’un ou pour l’autre, il était bloqué sur les femmes ayant de l’âge, je suis bloqué depuis ma jeunesse sur la disparition d’Henri et le nom que l’on m’avait affublé.
Je suis rentré chez moi regardant régulièrement s’il me suivait, il avait compris mon refus et était parti chercher une autre proie.
Je pense qu’il devait s’amuser avec les vieilles dames en ce servant de sa corde dans son sac pour nous culpabiliser.
Avançant de plus en plus vers la porte de mon immeuble, j’espère que demain dans le journal, je n’apprendrais pas qu’un homme a été retrouver la corde au cou.
D’autant plus qu’au moment de taper le code AB3C, il lui était impossible de tomber juste, son histoire est donc vraie.
Plus tard dans la soirée au moment de prendre mon bain, je me suis surprise à fermer la porte s’il était revenu sur le paillasson.
La chaîne stéréo rare dépense que je me suis permise est allumée, je me vois monter le son pour que Mozart parvienne jusque sur le palier.
En sortant de ma douche, à travers l’œilleton de sécurité le pallier, je regarde, il est noir.
Le lendemain, je retrouve mon banc en regardant d’un côté ou de l’autre si je voyais cet homme.
Je le vois arrivé, comme s’il arrivait de Montrouge.
• Merci Anne d’avoir monté le son de ta chaîne, il y a bien longtemps que Mozart avait quitté mes oreilles.
Pourquoi as-tu fermé la porte de ta salle de bains, j’aime tellement entendre l’eau couler sur ton corps.
• Je t’aime bien, mais mon âge sera toujours une barrière entre nous.
• Dommage, je crois que ma détermination à mourir si tu es revenu pour me fuir Doudou est de plus en plus grande.
Je pense que je vais passer la corde au-dessus de la branche que tu vois là-bas, elle me semble assez solide, qu’est-ce que tu en penses…
À quelques jours de mes soixante-six ans, ce qui m’arrive a pu arriver à certaines d’entre vous à un détail près.
Un détail qui doit me différencier de mes consoeurs du même âge, j’ai toujours ma virginité.
La vie, lorsque j’étais jeune a été très dure avec moi.
Nous venions de nous fiancer avec Henri alors que nous avions vingt ans tous les deux quand un évènement fatidique nous est tombé dessus.
Dans ces temps anciens, nous refusions d’avoir des rapports sexuels avec des garçons avant d’être mariées, car comme dit Nicolas Peyrac dans sa chanson « La pilule, n’existait pas alors pas de pédale wawa »
À huit jours de notre mariage, alors que je décomptais les jours comme les enfants actuels sur un calendrier de l’avant, espérant qu’Henri me dirait, « Anne, tu veux être ma femme », un chauffard en excès de vitesse me l’a enlevé définitivement.
Au lieu d’un mariage, c’est à son enterrement que j’ai assisté.
Dans les années qui ont suivi les gens et surtout les garçons respectaient mon deuil.
Lorsque je me suis sentie prête à revenir sur le marché, j’ai très vite constaté que derrière mon dos, on me surnommait « La veuve ».
Quel jeune homme pouvait prétendre s’entendre affubler du surnom « Du mari de la veuve »
D’autant plus qu’en France à cette époque la peine de mort se pratiquait toujours et la guillotine depuis la 1ère Guerre mondiale avait été baptisée du même surnom.
Chaque fois, cela les faisait reculer.
Les années ont passé et au fil du temps, je me suis contenté de ma situation surtout qu’après quelques jours l’excitation que je ressentais au niveau de ma chatte du temps d’Henri et qui était une des causes du décompte des jours s’est atténuée jusqu’à disparaître.
Au risque d’être vulgaire, je crois que je peux dire que la seule utilité de mon intimité était d’uriner.
Pour comble de malheur, les uns et les autres de ma famille proche ont disparu, c’est à ce moment que j’ai répondu à une annonce pour travailler en région parisienne dans une grande entreprise.
Je trouvais un appartement dans la ville de Montrouge, je me suis consacré corps et âme à mon métier où je suis devenue chef comptable.
Je suis à la retraite depuis deux ans avec des moyens conséquents ayant été une fourmi toute ma vie.
J’ai quitté Parisot berceau de ma famille sans regarder derrière moi, cette ville plantée sur son piton rocheux, m’ayant refusé le bonheur.
Paris, ville que j’aime parcourir moi qui ai gardé de mon pays le goût des grandes marches et qui me permet à mon âge d’avoir une silhouette élancée et harmonieuse.
Bien sûr, mon corps change comme toutes les femmes de mon âge, mes cheveux ont blanchi, ma peau se parchemine et je cache mes mains qui ressemblent de plus en plus à celle de ma grand-mère que j’ai tant aimée.
Depuis ma retraite, je vais tous les jours, même par temps de pluie jusqu’au parc Montsouris où mes amis les pigeons attendent les graines que je leur apporte.
• Vous permettez de m’asseoir près de vous.
• Mais oui, les bancs sont à tout le monde.
• Oui, mais celui-ci est le vôtre.
• Comment ?
• Tous les jours depuis deux semaines, je vous regarde vous asseoir à cet endroit et donner à manger aux pigeons.
• Vous avez le temps, depuis deux semaines de me regarder.
• Oui, j’ai perdu mon emploi depuis plus de trois mois et mon appartement, il y a quinze jours.
• Vous manquez de chance en ce moment.
• Non, car je vous ai vu et j’ai repris goût à la vie.
• J’avoue être étonné.
Après que je lui ai donné l’autorisation, il s’assoit à côté de moi et me prend délicatement les mains.
D’un coup, je retrouve l’émoi de mes vingt ans et mon corps réagit comme du temps où Henri en faisait autant.
• Voilà, vous ressemblez à Doudou.
• Qui est votre doudou ?
• La femme avec qui j’ai vécu jusqu’ici et qui est décédée, ce qui a entraîné la perte de mon toit, car elle m’hébergeait depuis que nous avions fui ma famille.
• Fuir, vous aviez fait des choses interdites.
• Oui, nous nous aimions.
• Qui a-t-il de mal ?
• C’était la nourrice de mon enfance.
• La nourrice, celle qui vous avait donné le sein ?
• Oui, je suis né dans une famille où les femmes prenaient des nourrices lorsqu’elle était incapable d’allaiter.
Je l’ai tété jusqu’à l’âge de quatre ans, mais il faut dire que j’y avais tellement pris goût qu’à seize ans, je la tétais encore, car à cette époque ma mère à eux cinq enfants que Doudou allaitait.
Ma sœur avait presque quatre ans lorsque tout est arrivé.
• Vous avez franchi le pas et vous lui avez fait l’amour.
• Tout à fait, elle me refusait ce plaisir se trouvant trop vieille pour moi.
Elle voulait que je regarde les filles de mon âge, mais c’est elle que je voulais qui me dépucelle.
• Je vois, elle a fini par céder en vous disant que ce serait la seule fois.
• Tout à fait, elle m’a dit que ce serait son cadeau d’anniversaire.
Mon cadeau a été si agréable et surtout bon, alors j’ai tout fait pour recommencer.
J’avais ma chambre au côté de la sienne et il m’était facile de la rejoindre.
C’est comme cela que je l’ai vue nue un jour où elle avait oublié de tirer la targette entre nos deux chambres et que j’ai eu envie de sa touffe très noire et fournie au lieu de son simple sein.
• Elle a cédé !
• Oui, pour mon bonheur et pendant des mois, j’ai profité d’une maîtresse qui m’a formé aux jeux de l’amour, car avant d’être Doudou, aux premiers jours de son adolescente malgré les années où les femmes refusaient leur corps, elle avait une vie sexuelle très libre.
Libre au point qu’un jour où je rangeais les lettres enflammées que je lui écrivais malgré nos chambres voisines dans le bas de son armoire, j’ai fait tomber une boîte de chaussures.
Les diverses pièces à l’intérieur m’ont fait comprendre qu’elle faisait la pute avant de se ranger à la naissance de sa fille qu’elle a placée à l’assistance et de profiter de ce qu’elle avait de très bonne montée de lait pour devenir nounou, ma Doudou.
J’ai appris beaucoup de sa vie, elle s’est fait avorter trois fois pour pouvoir continuer d’avoir du lait et continuer à m’abreuver jusqu’au moment où j’étais en âge de m’intéresser à sa chatte.
Un soir, où je l’avais rejoint, je l’ai pris en levrette et comme cela doit arriver parfois pour les femmes, l’orgasme qu’elle a eu a été si puissant que son cri a réveillé ma mère, elle a cru que sa nounou s’était faite mal et est entrée dans sa chambre sans frapper, nous trouvant dans une position sans équivoque.
Le lendemain, mon père l’a remercié comme l’on dit chez les gens bien.
Pendant deux ans chaque fois que je le pouvais, je la retrouvais dans l’appartement qu’elle avait hérité à la mort de ses parents sans que mes parents le sache.
Le jour de mes dix-huit ans, j’ai quitté ma famille et je suis allé habiter chez elle.
Quand elle m’a vue arriver avec ma valise dans un premier temps, elle a refusé d’être de nouveau à moi toujours à cause de notre différence d’âge.
Dès que j’ai réussi à la prendre dans mes bras, j’ai investi sa bouche et j’ai gagné le droit de rester pendant toutes ces années.
Je t’ai dit qu’elle avait certainement été une pute, c’est à sa mort que j’ai découvert toute la vérité avant de quitter le logement où je n’avais aucun droit.
J’ai retrouvé la boîte que j’avais surnagé la première fois, car j’avais entendu du bruit.
Dans plusieurs enveloppes, j’ai trouvé les lettres d’un homme qui lui demandait de revenir vers lui sans dire ou il était.
Il se plaignait que son départ lui faisait perdre beaucoup d’argent, car elle était sa meilleure gagneuse.
J’ai cru que j’avais mal lu, mais sur plusieurs de ces lettres les mêmes propos revenaient agrémenter d’informations supplémentaires, sur l’une d’elles, il lui faisait savoir que les clients la réclamaient, car elle était la meilleure suceuse de la région.
Dans la dernière lettre, il la menaçait de venir voir ses employeurs pour leur dire qu’ils avaient prise comme Doudou la plus grande pute de sa région.
Il semblerait, quelle est tenu bon, car elle est restée chez mes parents à s’occuper de moi.
• Et moi que viens-je faire dans l’histoire de ta vie ?
• Je te l’ai dit, tu lui ressembles et en te voyant tu m’as redonné goût à la vie.
Regarde dans ce sac, j’ai acheté une corde et je pensais la rejoindre en me servant de ces arbres quand tu es passé devant moi et que je t’ai reconnu, tu étais revenu pour éviter que je ne fasse une bêtise irréparable.
Je t’ai regardé pendant l’heure où tu restes sur le banc avec tes pigeons et les moineaux.
Il y a une semaine, je t’ai suivi, je sais où tu habites près de la mairie de Montrouge.
Je connais ton prénom Anne, car sur ta boîte aux lettres, tu es seule à ton étage.
Je me présente à toi Anne, je m’appelle Thierry.
Depuis trois jours, je dors sur ton paillasson avec mon sac sous la tête.
Je t’entends aller et venir et cela suffit à mon bonheur tous ses jours.
J’aime que tu écoutes tes disques de grandes musiques, car Doudou avait la même passion.
Je t’entends prendre ton bain la salle d’eau étant près de la porte d’entrée.
Je t’imagine nue, grande, élancée comme elle et j’arrive même à voir ta main caresser et savonner ta chatte sans jamais, hélas, lui donner du plaisir, car depuis que je dors sur ton paillasson, jamais ton corps n’a chanté.
• Comment es-tu entré, il y a un Digicode ?
• Qui se méfie d’un S.D.F. assis le long d’une porte cochère, qui tend la main pour avoir une pièce, il m’a fallu trois personnes dont toi une fois pour discrètement regarder lorsque vous composiez le code. AB3C.
• Qu’attends-tu de moi ?
• T’aimer.
• Tu es fou, il va falloir que tu consultes, j’ai presque le double de ton âge.
• Jamais l’âge de Doudou ne m’a posé de problème lorsque nous sommes devenues amant.
• Je rentre, je suis trop âgée pour tes fantasmes.
Sans m’en rendre compte, je le tutoyais depuis plusieurs minutes.
Son histoire en l’analysant bien était la même pour l’un ou pour l’autre, il était bloqué sur les femmes ayant de l’âge, je suis bloqué depuis ma jeunesse sur la disparition d’Henri et le nom que l’on m’avait affublé.
Je suis rentré chez moi regardant régulièrement s’il me suivait, il avait compris mon refus et était parti chercher une autre proie.
Je pense qu’il devait s’amuser avec les vieilles dames en ce servant de sa corde dans son sac pour nous culpabiliser.
Avançant de plus en plus vers la porte de mon immeuble, j’espère que demain dans le journal, je n’apprendrais pas qu’un homme a été retrouver la corde au cou.
D’autant plus qu’au moment de taper le code AB3C, il lui était impossible de tomber juste, son histoire est donc vraie.
Plus tard dans la soirée au moment de prendre mon bain, je me suis surprise à fermer la porte s’il était revenu sur le paillasson.
La chaîne stéréo rare dépense que je me suis permise est allumée, je me vois monter le son pour que Mozart parvienne jusque sur le palier.
En sortant de ma douche, à travers l’œilleton de sécurité le pallier, je regarde, il est noir.
Le lendemain, je retrouve mon banc en regardant d’un côté ou de l’autre si je voyais cet homme.
Je le vois arrivé, comme s’il arrivait de Montrouge.
• Merci Anne d’avoir monté le son de ta chaîne, il y a bien longtemps que Mozart avait quitté mes oreilles.
Pourquoi as-tu fermé la porte de ta salle de bains, j’aime tellement entendre l’eau couler sur ton corps.
• Je t’aime bien, mais mon âge sera toujours une barrière entre nous.
• Dommage, je crois que ma détermination à mourir si tu es revenu pour me fuir Doudou est de plus en plus grande.
Je pense que je vais passer la corde au-dessus de la branche que tu vois là-bas, elle me semble assez solide, qu’est-ce que tu en penses…
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