COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (8/9) - histoire érotique

(Et de sept, le VIII délivrera peut-être Marie des tourments qui semble la tenailler.
Ceci alors qu’elle tente de découvrir que la vie est loin d’être noire ou blanche comme son éducation et la vie menée jusqu’à ce jour dans son carmel, l’y incitait.)

Seize ans, douze ans qui me séparent de cet âge.
Mais zéro si les deux jeunes Mia Boulay et Gilles Pinard sont partis, du moins, je le pense, faire l’amour sur un carré d’herbe tendre au bord de la rivière au clair de lune.
Pourquoi la vie a voulu que je ne connaisse pas ces moments tendres à l’âge de Mia ?
Certains diront que j’ai répondu à l’appel de Dieu en épousant son fils.
Pourquoi en dire plus, dois-je risquer un peu plus les flammes de l’enfer, même si présentement elles sont atténuées par les vaguelettes d’eau fraiche de la piscine sur les bords de laquelle je suis couchée.
Zéro, aussi, car je viens de me faire dépuceler par Lionnel avec en prime mon corps qui s’est tordu de bonheur lorsqu’un orgasme m’a frappé.
Je dis bonheur pour rester soft, je devrais dire de plaisir, d’avoir sa bite en moi faisant des aller et retour, chaque fois me faisant crier de plaisir.
Et que dire du début de révélation qu’il me fait sur Sophie, qui à ce que je pensais avoir vu, le regarderait avec les yeux de l’amour.
Les yeux de l’amour, que je suis conne, ou au moins un peu fêlée du bocal, les yeux de l’amour certes mais comme des demi-frère et demi-sœur.
Sauf s’ils sont incestueux, je vois mal le cœur de mes amis traversé par l’une des flèches de Cupidon, comme moi, je l’ai été à vingt-huit ans dans les bras de Lionnel.

• Lionnel, le sais-tu depuis longtemps, es-tu avec elle depuis votre plus tendre enfance ?
• Marie, c’est à la mort de mon père que j’ai appris la naissance de cette fille que mon père avait eue en Auvergne dans ce village alors qu’il dépannait un agriculteur dans une ferme.
Fleur la mère de Sophie, il l’a séduite sans lui dire qu’il était déjà marié en Bourgogne d’où je suis originaire, c’était la fille de l’agriculteur.
Trois jours et trois nuits et un bébé qui pleure, l’abandon de son père.
À quelques jours près il a laissé ses spermatozoïdes à un endroit et presque en même temps à l’autre, tous deux de façon gagnante pour le peuplement du monde.
Nous sommes nés à trois jours d’intervalle sans jamais savoir que l’autre existait, c’est autour d’un verre que nous avons constaté ces faits.
• C’est donc à sa mort que vous avez connu vos existences !
• Oui, il avait fait un testament pour soulager son âme.
C’est au curé de notre paroisse à qui il était venu se confesser à qui il avait donné les renseignements de l’existence de cet enfant que nous l’avons appris.
J’ai contacté Sophie, j’ai su qu’elle allait quitter Paris avec Gladys sa copine, enfin un petit peut plus que ça !
• Un petit peut plus que ça, que veux-tu dire, je sais qu’elle faisait lit commun au camping, j’ai compris, c’est moi qui dors à sa place.
• De quel monde viens-tu, es-tu un alien, surtout après que tu m’aies dit que ma soeur t’avait embrassé et caressé.
Elle vivait avec Gladys maritalement comme toi avec ton mari, d’ailleurs il est ou celui-là, s’il est dans le coin j’aimerais savoir qui il est, si par malheur je le rencontrais.
Suppose que lors d’un de mes spectacles lors des soirées, je sors, bip-bip…
Là tu peux dire bip-bip, je plaisante Marie, mais si je vanne ton mari comme l’on a vanné les Boulay, exemple.
« Putain elle est chaude cette gonzesse, machin, tu devrais te la faire. »
• C’est moi qui te mettrais deux tartes dans la figure, j’ai été marié, il est décédé le lendemain de nos noces.
• Au pardon, Marie, si j’avais su, je t’aurais apporté des fleurs, des chrysanthèmes.
• Bip-bip, Lionnel, c’est simplement une alliance, ça m’évite les gros balourds qui voudraient s’attaquer à moi lorsque je voyage.
• Bien vu, j’ai eu peur de t’avoir froissée, je suis peut-être l’un de ces balourds.
• Bon assez de bêtise, j’ai compris, je vais rejoindre ta sœur, non, demi qui est une gouinnne.
Mais avant, dit moi comment vous vous êtes retrouvé ici.
• Je me demandais quand tu allais me le demander.
Lorsque je l’ai rencontré avec sa femme, elle cherchait un cuistot ayant ses diplômes.
J’étais celui qu’elle cherchait, j’allais finir ma formation au Cifa de Mercurey. J’y étais entré pour devenir sommelier, mais très vite, nous nous sommes aperçus que lorsque je goutais les vins, même en les recrachant, j’étais couvert de plaques dues au tanin du vin rouge.
De plus, ce qui nous a été très utile, je faisais partie d’une petite troupe locale de comédiens amateurs travaillant sur l’improvisation en Bourgogne, un moment, j’avais envisagé de devenir acteur.
J’ai tout naturellement endossé le rôle d’animateur de nos soirées.
• Je vois, ça te permet de séduire des jeunes filles au fil des renouvèlements des clients de ce camp naturiste.
• À ton âge, j’aurais aimé voir lorsque tu étais une jeune fille en fleur, bien que tu le sois restée.
Certes il est rare que je passe une semaine seul, mais rentrons, je sens que tu frissonnes, demain, de bonne heure, je vais devoir me lever pour allumer mes fourneaux.
J’ai beau être jeune et viril, il faut savoir récupérer.

Lionnel, monsieur Bip-bip, que c’est dur lorsque l’on se met ces mots dans la tête.
Se lève, me tend la main, me remet sur pied, sa verge vient se coller à ma chatte rousse.

• Ma jolie louve, il serait déraisonnable de recommencer, je vais finir par être obligé de rejoindre directement mes fourneaux, bonne nuit.

Avec bien du mal, après nous êtres embrassés comme les amants que nous sommes devenus, nous nous séparons.
Il me prend la main et lorsque nous repartons vers la réception, nous entendons très nettement les cris d’une femme dans la nuit.
Elle crie au monde le plaisir qu’elle a à ce moment d’avoir un premier orgasme comme moi je l’ai fait sous les assauts de Lionnel.

Comment ai-je pu, moi Marie la none me donner à ce garçon reléguant aux oubliettes des années de certitudes après l’appel de mon mari là-haut dans le ciel ?

• Tu étais ou, je me suis réveillée tout à l’heure, tu m’avais abandonné.
• Non, j’ai été me baigner, il faisait si chaud.

Sophie, prononçant ces mots allume sa lampe de chevet.
Elle est belle allongée sur le lit ses cheveux ébouriffés, j’ai un moment de doute, qui si on me le demandait aimerais-je le plus entre le frère et la sœur.
Pardon mon époux de penser à ceux bien présents, j’allais dire vivant sur terre.
La foi que j’avais au moment de la panne serait-elle remise en question en une seule nuit ?
Je m’allonge, Sophie vient dans mes bras et nous nous embrassons.

• Ma chérie, tu sens le chlore et l’amour, avec qui m’as-tu trompée dans la piscine.
• Mon cœur, le chlore oui, mais l’amour, ce doit être celui que nous avons fait avant que je n’aille boire un peu d’eau et me baigner dans la piscine.

Judas Iscariote, a trahi trois fois Jésus, comme moi en ce moment je suis en train de le faire.
J’ai déjà trahi mon serment de fidélité comme Judas l’a fait, irais-je jusqu’au bannissement en en faisant de même avec Sophie.

• Sophie, je vais être franche, j’ai bien fait l’amour avec un homme dans la piscine.
Mais c’était avec ton frère Lionnel, il était là, j’ai eu l’air, malgré la nuit d’une cruche en lui disant que je le croyais amoureux de toi.
C’est là qu’il m’a dit qui tu étais pour lui et comment vous vous étiez retrouvés.

J’arrête là mes explications, ne serait-ce pas à ce moment que je deviens Judas alors qu’une nouvelle fois, je laisse passer l’occasion de lui avouer que je suis une bonne sœur du couvent de Lisieux ?
Faible femme, devant la bite de Lionnel à qui à lui aussi j’ai omis de lui dire qui j’étais réellement en m’inventant un mari me protégeant d’éventuels agresseurs.
Je décide, de noyer le poisson et surtout de détourner la conversation.

• Mais dit-moi, nous avons parlé de Gladys, ta petite copine, ai-je bien compris qu’elle était un peu plus que ça et dont j’ai pris la place dans ton lit ?
• Et dans mon cœur, même si tu as fait l’amour avec mon frère, même si c’est par moitié.
Puis-je te faire une confidence ?
• Tout ce que tu veux, je suis prêt à tout entendre !

J’ai un instant l’impression que comme on le dit, toute vérité est loin d’être bonne à dire, mais ce qu’elle me dit est surprenant en rapport de ce que je m’attendais.

• Tu pues !
• Sophie, tu es directe, comment, pourrais-je puer !
Oui, je pus l’amour, celui de Lionnel et aussi celui avec toi bien que l’eau de la piscine ait atténué vos odeurs !
• Justement, c’est le chlore que de la piscine qui sent très fort qui m’indispose, vient, nous allons prendre une douche.

J’ai du mal à me relever, il y a des motifs à ça.
La succession de ce que j’ai accepté de faire dans le lit de Sophie et dans la piscine.
Sans parler des orgasmes qui m’ont traversé dans ces moments, bien sûrs un peu nouveaux pour moi et surtout surprenants, me porte à fermer mes yeux.
Je fais un effort sur moi-même, nous nous levons.
L’espace dans la douche de ces bungalows est un peu exigu, mais nous serrant l’une à l’autre nous arrivons à y tenir.
Il va de soi que nos seins étant sensiblement à même hauteur, nos mamelons à leur simple frottement les excitent.
Mes fraises sont extérieures à celles de mon amie qui elles sont presque inexistantes.
Malgré l’eau de la piscine, je sens bien que ma chatte recommence à ruisseler.
« Mais dit lui la vérité sur le serment que tu as fait en prenant le voile. »
Cette situation n’a que trop duré, revient sur terre, arrête de planer et de te complaire dans le stupre et la luxure.
Hélas, là encore comme Judas Iscariote, je trouve assez d’espace pour descendre vers le centre du monde, la chatte de la femme et renier une nouvelle fois le serment à son nom que je lui ai fait.
Ou ma descente vers les enfers va-t-elle s’arrêter ?
Je croise la source de la naissance du monde, son nombril, là où tout commence.
Eh, j’atteins les enfers avec délectations lorsque je trouve le feu roux des abysses avec ma langue dans la fournaise et l’état où se trouve la chatte de ma jolie Sophie.
Dieu que les enfers sont doux à ma langue lorsque je trouve son clitoris et que je le fais éclater en mille soleils…