COLLECTION PUTE. Bourgeoise et pute (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION PUTE. Bourgeoise et pute (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-12-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION PUTE. Bourgeoise et pute (1/1)
• Taxi, conduisez-moi rue de la Boétie, je vous dirais où me déposer.
• Oui, madame, nous y serons dans moins de dix minutes.

Le taxi est venu place Charles-de-Gaulle où Pierre et moi avons notre appartement.
Comme l’a dit le chauffeur, en neuf minutes, il me dépose à cent mètres de l’endroit où je me rends.
Je paye mon taxi et je remonte la rue jusqu’à un immeuble que je connais bien.
Je viens là tous les mercredis après-midi.
Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche tout semble comme les autres semaines, j’entre.
Je connais le chemin et rapidement je sors dans une autre rue dont je tairais le nom.
Je viens m’assoir sur une place sous un arbre regardant si par la porte d’où je viens de sortir aucune autre personne en sors.
Sûr que mon stratagème habituel a une nouvelle fois fonctionné, j’entre dans un autre immeuble et je monte au dernier étage.
Inutile de sonner à la seule porte se trouvant sur le palier, elle est ouverte et Jacinthe est là.
Nous nous embrassons amoureusement nous sommes amantes depuis notre plus tendre enfance.
Bien sûr, dans notre village du centre de la France depuis la maternelle, notre amour était amitié jusqu’à nos seize ans où nous avons trouvé les joies des corps qui se mélangent.
À dix-huit, Jacinthe a définitivement perdu son pucelage par une vraie bite.
Je lui avais déjà ôté avec mes doigts et un gode que nous nous étions fabriqués en le taillant dans du bois de chêne.
Ce jour où elle est devenue définitivement femme, c’était classiquement au bal du 14 Juillet.
Moi, j’ai attendu quelques mois de plus à la fin de l’hiver suivant, le soir des feux de la saint Jean au bord de la rivière traversant notre petite ville.
J’ai eu tellement d’hommes après ce premier que je suis dans l’impossibilité de mettre un visage sur ce garçon m’ayant dépucelé, moi aussi avec une vraie bite.
Comme pour Jacinthe nos jeux entre filles m’avaient déjà donné bien du plaisir.
Il faut dire que garçons et filles nous avions un peu picolé et Jacinthe un peu moins soule que moi m’a confirmé que j’avais roulé dans le sable chaud à l’autre bout de la plage où le feu avait été allumé.

Nous sommes restées au village jusqu’à Noël, mais le bruit a couru que nous étions deux gouines et dans ces lieux assez frustes ce genre de mœurs était loin de faire l’unanimité.
C’est Bob le garçon qui m’avait dépucelé, qui par vengeance voulant avoir une liaison avec moi et que j’ai repoussé, a fait courir ce bruit bien réel toutefois.

C’est moi qui ai décidé de rejoindre la capitale persuadée que dans cette grande ville nous serions tranquilles et qu’il nous aurait été facile de trouver du travail.
La crise était là et à part quelques petits boulots de-ci de-là.
Nous avions trouvé une chambre dans un hôtel minable près de la place Pigalle et nous vivions d’amour et d’eau fraîche, car souvent le petit frigo présent dans la chambre était vide.
J’avais déjà perdu cinq kilos quand un jour où je revenais d’un ménage que j’avais trouvé dans la boulangerie où nous achetions du pain de la veille que la patronne nous vendait moins cher que tout a basculé.
C’était en juin où je venais de nettoyer le magasin et le fournil pendant les vacances des boulangers que rentrant dans notre chambre lorsque j’ai ouvert, j’ai vu Jacinthe en levrette pilonné par un homme d’une cinquantaine d’années.
J’ai refermé étonné que mon amie fasse l’amour avec un vieux.
À vingt ans et belle comme un cœur, on est capable de draguer plus jeune.
Je suis descendue au café face à notre hôtel d’où j’ai vu l’homme sortir en complet veston.
Un homme du monde qui a pris son téléphone portable et qui s’est dirigé vers moi.
J’étais assise pour voir la porte et il s’est installé dans le box séparé par une glace, j’entendais sa conversation.

« Non, bibiche, je viens de quitter mon client et je prends un café avant de trouver un café.
---
Oui, je t’aime bibiche, tu sais que depuis que je t’ai épousé, tu es la seule.
---
Oui, prépare-toi je vais t’emmener au restaurant, je te quitte, je vais chercher un taxi pour te retrouver bébé. »

Le fumier, il se tape ma copine et il appelle sa femme pour lui dire qu’il l’aime.
Il sort, je rejoins Jacinthe.

• Ma chérie, qui est cet homme avec lequel tu étais quand je suis revenue de la boulangerie.
Tu sais qu’il est marié, je viens de l’entendre téléphoner à sa femme au café en face où je m’étais retranché.
• Je sais, je sais voir une alliance quand je drague un homme.
• Tu avais envie d’un coup de queue, même par un vieux !
• Non, bien que j’aie bien aimé il avait un joli, coup de rein.
Moi ce qui m’interresait ce sont les 200 € qu’il m’a donnés pour me baiser.
• Tu as fait la pute plutôt que de chercher du travail !
• On a cherché et depuis on crève la dalle, car nous gagnons juste ce qu’il faut pour payer notre hôtel.

Voilà, c’est comme ça que ça a commencé, elle avait levé le mec dans un bar près de chez nous et venait de faire notre première passe.
Première, car le lendemain ayant fini à la boulangerie, c’est moi qui me suis fait un jeune boutonneux.
Notre bizness allait grand train pendant plus de quatre mois.
Jusqu’à ce que le patron de l’hôtel nous foute à la porte, il avait été prévenu que les flics étaient sur nos traces et aussi sur le sien pour proxénétisme.
Par chance notre travail en chambre tournait à fond par le bouche-à-oreille, un client donnant nos portables à d’autres futurs clients.
C’est dans une agence immobilière tout près que nous avons trouvé un appartement de deux pièces avec un loyer dans nos cordes.
Deux pièces, la salle à manger servant de lupanars ainsi que l’autre chambre.
Grâce à cet appartement cela nous a permis de limiter les risques de draguer dans les bars ou les rues.
Du temps des bars, on y entrait on se mettait au comptoir, on attendait et on levait le gogo.
On allait dans notre chambre et suivant le prix et ce que voulait le gars, on écartait tout simplement nos cuisses où nous ouvrions notre bouche et on encaissait les biffetons.
Ça s’appelle se prostituer et j’ai été très bonne pendant dix ans.
Nous avions amassé assez de pognions pour décider d’investir dans l’immeuble où je viens de rentrer habiller dans un tailleur Chanel.
Nous avons profité du système moderne qu’est Internet pour ouvrir un blog très suivi donnant, nos numéros un numéro de portable pour font venir les clients.

C’est à ce moment que dans une soirée de haute tenue, payé par un homme d’affaires que j’ai rencontré celui qui est devenu mon mari.
Il ignorait que j’étais une pute payée par le maître de maison, qui reste un ami et un client, étant le seul à savoir que j’étais une tapineuse.
Le statut de femme du monde moi qui venait du trou du cul de ce même monde ça m’a plu et ça a plu à Jacinthe.
Nous avions investi dans notre appartement donnant sur les toits de Paris et je me voyais mal reprendre ma part dans notre entente nous ayant amené à nous prostituer.
Je dois dire que rapidement la simple bite de mon homme très peu porté sur la chose m’a coûté.
Avais-je anticipé de reprendre mes passes, mais chaque mois, je versais la part de mon contrat et Jacinthe continuait à se faire des clients.
C’était facile, la carte bleue de mon mari étant illimitée.
Nous connaissions le passage entre les deux rues et lorsque je lui ai fait comprendre sur l’oreiller, je la rejoignais de temps en temps, que comprenant mon envie de me refaire des michetons que nous avons mis en place ce stratagème.
Rue X, j’étais une bourgeoise bon chic bon genre, rue Y, j’étais la ribaude qui se donnait autant que faire ce peu à tous ses clients voulant passer un moment agréable.
Je limitais mes passes aux mercredis, jour où Félix avait son conseil d’administration et où j’avais les mains libres.
Enfin, les mains libres, avec mon expérience, je savais m’en servir, pour masturber mes clients après qu’ils aient aligné leurs biftons.
De temps en temps Félix se rendait à Strasbourg ou à Bruxelles, car sans que j’en dise plus, il travaillait pour les milieux européens.
Je savais ses déplacements afin que notre bonne prépare sa valise.
Ces jours-là et même c’est soir là, je franchissais le passage pour me faire des clients, du pognon et satisfaire mes envies de débauche avec des gommes de toutes conditions.
J’ai vu un film avec Deneuve et Piccoli se faisant des clients et faisais partie du club de tennis de sa ville.
C’était mon cas, j’étais une mondaine dans tous les sens du terme.
Félix aussi jouait au tennis en double avec moi.
J’avais quitté mon village à cause des ragots, parmi ses amis, j’ai vite repéré quelques-uns de mes clients.
La première fois, ça m’a fait drôle, mais comme tout s’est bien terminé, j’ai continué à me prostituer.
Un jour, je venais de me faire un client, lorsque l’on a sonné.
J’attendais un autre client, Félix étant à Bruxelles.
Hélas, il était devant moi et contrairement au doux mari que j’avais épousé, c’est une brute qui m’a prise par les cheveux me tirant jusqu’à mon lit où je faisais des passes.
J’ai ramassé, je peux même dire qu’il m’a violé lorsque me retournant, il m’a carrément enculé.
Ça, dans mes passes, je le refusais alors que Jacinthe accepte moyennant une rétribution supplémentaire.
Je me tordais de douleur lorsque ma main a saisi le pistolet de protection que chacune de nous avait sous son oreiller.
Ai-je fait feu ?
Je me suis souvenu d’un grand bruit et c’est Jacinthe qui rentrait d’un rendez-vous chez sa coiffeuse qui nous a trouvés dans mon lit, couvertes de sang, avec Félix dans mes bras, mort.

J’écris mon histoire de la prison pour femmes ou je purge ma peine pour meurtre.
Aucune circonstance atténuante.
J’ai juste su par mon avocate, que mon mari avait eu une altercation dans son travail par un homme lui ayant faite savoir que sa femme était une pute, lui donnant même l’adresse ou il venait se soulager.

Par moments lorsque je regarde derrière moi, je regrette une seule chose, Jacinthe qui m’a fait savoir qu’elle me quittait, se retrouvant au chômage, s’il y en a un pour des putes ?
Je vais sortir un de ces jours me tenant à carreau, ce qui m’aide, c’est l’argent que j’ai sur un compte ignoré de tous.
Je vais pouvoir refaire ma vie, dans un trou du cul du monde en achetant un petit commerce et terminer mon existence sans que quiconque sache que j’ai été « bourgeoise et pute. »

Les avis des lecteurs

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Elle aurait dû comprendre que continuer son activité, tout en ayant des clients dans l'entourage de son mari, ne pouvait que conduire à la catastrophe.
Il faut savoir s'arrêter et passer à autre chose.

MERCI A VOUS

C'est un récit bien écrit mais tragique, sur le monde de la prostitution de luxe

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Sympa



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