COLLECTION SALOPE. Que m’ait-il passé par la tête. Saison II (5/7)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION SALOPE. Que m’ait-il passé par la tête. Saison II (5/7) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION SALOPE. Que m’ait-il passé par la tête. Saison II (5/7)
En arrivant dans le manoir de monsieur Antoine et de la maîtresse de maison Geneviève, pour une partie de chasse aux canards sur leurs étangs privés de Sologne, je découvre un monde de luxe.

Hamed, mon mari prof de lycée gagne bien sa vie, mais je refuse d’être attachée au bon vouloir d’un homme même celui que j’aime.
À la fin de mes études, je me suis mariée et dans les délais après mariage nous avons eu Jules.
Une chose dont je me souviens, il voulait qu’il s’appelle Yassine comme le nom de son grand-père venu du Maroc bien des années avant.
Dans le même temps, lui qui se disait imperméable à toutes les doctrines, s’est fait pousser la barbe et s'est mis à faire ses prières.
J’ai eu gain de cause en appelant mon fils Jules et j’ai fermé les yeux sur les changements dans notre vie.
Il a accepté et pour rester maître de mon destin dès qu’il a été à la maternel, j’ai postulé à un poste de secrétaire de direction qui correspond au niveau de mes études.
Sans expérience, sur les quatre postulantes, j’étais la moins bien placée.
On sait comment et pourquoi j’ai eu le poste et comment je me retrouve dans cette chasse en Sologne.
Je repense à tout ce parcours me prélassant dans le bain que je me suis fait couler et où j’ai mis des sels odorants.
Tout a une fin, je quitte l’eau avec regret et je mets la tenue de chasseresse que j’ai trouvée sur le lit après avoir fourni mes mensurations.
Lorsque je me regarde dans la psyché près de la table à maquillage, au moment de mettre la casquette orange, je ris de me voir dans un tel accoutrement.
Je place mon portable sur la table et je me filme pour faire voir à Hamed et surtout à Jules, comment sa maman est belle quand elle part tirer les canards.
Je prends le fusil et je l’épaule, l’arme est légère, j’avais peur à plus lourde.
On frappe à ma porte, je donne l’ordre d’entrée.

• Blanche, voulez-vous déjà me tuer à l’aube d’une si belle journée ?
Un conseil de chasseur, une arme, toujours vers le bas, jamais dans l’axe d’une personne, vous ignorez si elle a bien été déchargée !

Il appuie sur le canon que je pointe dans sa direction.
Je m’exécute et je vais arrêter mon portable.
Il faudra que je l’efface avant de la montrer à Jules, voir sa maman pointer une arme vers un homme pourrait le traumatiser.

• Je vois que vous êtes prête Blanche, que vous soyez en tenue décontractée comme ce matin ou en tenue de chasse comme maintenant, vous êtes magnifique.
Je vois sur votre lit la robe du soir que j’ai demandée à Geneviève de vous faire confectionner par sa modiste sans vous en parler.
Nul doute, ce soir lors du repas, vous serez la reine de notre soirée !

La surprise, c'est à lui que je la dois.

• Vous êtes flatteur William, pensez que je suis mariée et que j’ai un fils.

Pourquoi dans ma phrase, ai-je gommé « aimer Hamed » et que je me suis bien gardée de prononcer son nom.
Dans la salle assez grande pour y recevoir un corps d’armée, un buffet est dressé.
Là encore tout est démesuré, je compte cinq serveuses qui servent café ou thé, voire de l’orangeade avec viennoiserie.
Je sais que William à mes côtés bois du café, j’ignorais qu’il aimait les œufs au plat qu’il se fait servir.
Combien sommes-nous, une trentaine, certains passant de l’un à l’autre, parlant aux uns ou aux autres.
En bonne maîtresse de maison Geneviève est de ceux-là, je la remercie pour la robe qui me convient parfaitement.
Pour certains hommes même accompagnés de leurs femmes, je semble le centre d’intérêt.
Combien de baisemain me fait-on en très peu de temps ?
Je suis émerveillée, un vrai conte de fées au point que lorsque Anatole donne l’ordre du départ, même la pensée de mon fils a disparu.
Dans le couloir menant à la grande porte principale, chacun de nous récupère son fusil sur les râteliers placés là pour les recevoir lorsque nous sommes descendus des chambres.

• Viens Blanche, les hommes aiment chasser en poste les uns près des autres.
Nous, les femmes, attendre de longues minutes le passage d’un vol de canard, c’est long, nous préférons parler entre nous.

Le garde-chasse dont Anatole nous a parlé est là avec son labrador noir.
Il y a plusieurs de ces chiens qui courent autour de nous.
Plus tard, je les admire lorsque nous avons tiré un coup et que l’un de ces canards s’est suicidé dans la ligne de mire d’un de nos fusils.
Pour ma part, dans la matinée, j’en tire trois dont un double.
Je vois trois de ces petites bêtes à plume rejoindre l’eau sans savoir si j’ai fait mouche, car en même temps que mes tirs, d’autres se sont fait entendre.

• Blanche, je peux te poser une question, je te tutoie entre amies, c’est plus facile.
Anatole m’a dit que tu étais la secrétaire de William et qu’il t’avait invitée pour finaliser un contrat demain avant votre départ.
Entre fille, on peut tous se dire, j’ai vu que tu avais une alliance, es-tu sa maîtresse.

En quelques secondes, tout ce qui m’a amenée le long de cette mare me revient.
L’un des chiens vient de replonger nageant comme un poisson pour finir par ramener dans sa gueule le canard venant de trépasser.
Puis-je lui dire que j’ai écarté mes cuisses dans un train pour faire voir ma chatte à William, ce qui m’a value mon embauche, mais aussi devant les yeux de son mari.
Dois-je lui dire que William m’oblige à être nue sous mes robes comme en ce moment je le suis sous le pantalon de chasse.
Puis-je lui dire que tous les matins pendant la séance de signature sa main remonte dans ma fourche allant même plonger dans ma chatte s’arrêtant là alors que je finis par espérer plus.

• Non, Geneviève, j’aime mon mari et surtout Jules mon fils de trois ans.
• Jules comme c’est original, j’aime cette mode du retour à d’anciens prénoms tombés dans la désuétude.
J’ai eu la chance d’avoir deux enfants, Christian et Françoise, le choix du roi, très classique, comme tu vois.
Derrière toi, un canard.

Je dois être bonne chasseuse ou chasseresse, car je me retourne, tire et vois mon gibier tomber.
Raf, le labrador de Guy, le garde-chasse saute à l’eau.

• Joli coup Blanche, je te parlais de mes deux enfants, hélas, ils ont bien grandi.
Mon fils se trouve au Pérou où il construit des barrages pour une compagnie française, il est célibataire.
Ma fille plus près de nous est en Allemagne.
Je vais te faire une confidence, Anatole, a des difficultés avec notre gendre, le « Chleu » comme il dit.
J’ai beau lui dire que la guerre est terminée et qu’il faut savoir pardonner.
Il est vrai que son père est mort pendant la guerre sans qu’il le connaisse.
Louis a engrossé sa mère pendant une permission à Paris et est mort trois jours plus tard après son retour au front.
Pourtant, Adolphe est charmant et ils ont deux beaux enfants, des jumelles.

« Pan ».

Mes oreilles bourdonnent, Geneviève vient de tirer et un autre canard s’est suicidé.

• Excuse Blanche, moi aussi j’aime tirer un coup !

C’est à ce moment que je prends conscience, des mots frisant les propos scabreux que nous avons employés pendant les deux heures de cette chasse.
Tiré un coup, j’ai souvent entendu ce genre de mot dans la bouche des hommes, ils vont tirer un coup.
Pour la première fois, depuis longtemps, je pense à Hamed qui part moment pour se marrer dit qu’il veut tirer un coup avec moi.
Non loin de nous, je vois Guy monter une corne à ses lèvres et souffler.

• La chasse est finie pour ce matin Blanche.
Nous allons aller prendre l’apéritif qui va nous servir de déjeuner, car ce soir il y a le banquet où tu pourras mettre ta jolie robe, j’espère qu’elle te plait.
C’était là notre surprise à William et aussi un peu à moi.
Hélas, je l’aurais bien essayée, mais ma taille de guêpe est bien loin derrière moi.
Je t’envie Blanche.

Je mesure 1 mètre 72 pour 65 kilos.
Geneviève environ 1 mètre 65 pour 72 kilos, mais comment serais-je à plus de la cinquantaine, comme elle et peut-être un ou deux enfants de plus.
Je veux donner des frères et sœurs à Jules.

• Veux-tu que je te donne un conseil Blanche, la chasse reprend cette après-midi pour les mordus, reste dans ta chambre à te reposer comme moi, je te veux en forme ce soir ?
• Je suivrai ton conseil, la route, la chasse et le levé tôt, je vais récupérer.

La camionnette du garde-chasse passe devant nous.
Raf est debout sur le plateau arrière, montrant sa fierté de son travail bien fait.
Nous remontons vers le castel nos armes cassées dans le bras pointées vers le bas. J’ai retenu la leçon, une vraie pro de la chasse.
Quand nous arrivons, une table est montée à l’extérieur, à l’ombre de chênes certainement centenaires.
Comme des trophées, les canards ont été alignés sur la pelouse en une figure géométrique parfaite.
5 rangs de 8 et un dernier avec deux canards et cinq oiseaux avec un drôle de long bec et aussi un dernier aux plumes bleues.

• Je croyais que nous chassions le canard, pourquoi ces oiseaux, de quelles espèces sont-ils Geneviève ?
• Ceux au long bec, des bécasses, celui aux plumes bleues, c’est un geai, ce sont des dégâts collatéraux.
Je crois qu’une de ces bécasses est l’une des miennes quand j’ai tiré près de toi.
C’est quand je l’ai vue dans la gueule de Raf que j’ai remarqué que je m’étais trompée.
Quant au geai, j’ignore qui a tiré cet oiseau, les plumes enlevées, la pauvre bête est si petite qu’à part dans un pâté, c’est bon à jeter au chien.

• Alors Geneviève, Blanche est-elle devenu une experte de la chasse ?
• Elle se débrouille William, vous avez une secrétaire délicieuse.
• Vous m’accompagnez Blanche, cette après-midi, je sais que Geneviève va se reposer.
• Je vais en faire de même William, il faut suivre l’exemple de femmes d’expérience dans une telle journée.
• Alors, trinquons, si vous le voulez bien, j’accompagnerai Anatole et quelques autres chasseurs.
Je dois vous faire un aveu, ce matin , mon fusil est resté propre, aucun coup tiré.

Ces coups tirés, sous ma jupe, si William me passe sa main comme j’aime qu’il le fasse dans son bureau, il verrait que je mouille...

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