Entre deux feux (3/3)

- Par l'auteur HDS Pessac -
Récit érotique écrit par Pessac [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Entre deux feux (3/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Entre deux feux (3/3)
Lana a découvert le mystère de l’argent qui lui est versé chaque mois. Elle a filé direct chez Clément et la discussion a été orageuse. Toujours indécise, elle ne sait que faire : partir ou rester ?

... .... ....

Lana traverse le parc Delamont, hume l’odeur de la terre mouillée. Cette odeur lui rappelle des souvenirs anciens. Un an et demi plus tôt, Elias, Clément, ses deux amoureux, ces deux hommes qui quémandaient son attention, sa tendresse, son amour...

Lana avance d’un bon pas, sa main droite soutenant son ventre où un petit être se forme tout doucement. Elle va être mère bientôt.

Lana traverse la rue, déboule sur la terrasse. Le bistrot « Aux Glycines » est toujours là, plus pimpant que jamais. Rafraichi. Modernisé, Clément a tenu sa promesse.

Mariana accourt à sa rencontre, tout sourire. Elle porte un p’tit bout de choux, un p’tit gars qui soufflera sa première bougie dans deux mois. Lana attend une fille qui devrait arriver d’ici dix ou douze jours.

— Non mais, t’es venue à pied depuis chez toi ? Il est inconscient ton mec, te laisser sortir seule à ce stade !
— Arrête ton cirque Mariana. Dois-je te rappeler que tu servais encore des bières une heure avant d’accoucher !
— Rien à voir ! Moi, je suis une femme forte, solide ! Pas une petite nature comme toi !
— Tu sais ce qu’elle te dit la petite nature ? Et sinon, je te rappelle qu’il est en déplacement mon mec.

Les deux femmes s’étreignent avec tendresse.

— Gouzi-gouzi mon p’tit loulou, susurre Lana qui cajole le petit bonhomme dans les bras de Mariana. Tu sais que tu vas avoir une copine très bientôt. Ta fiancée murit dans mon ventre !
— Sa fiancée ? Non mais tu rêves ! Mon fils n’épousera pas la fille d’une mère célibataire !

Lana éclate de rire :

— Moi, mère célibataire ?
— Tu es passée devant Monsieur le Maire ? Non ! Donc tu es une future mère célibataire !
— Tu ne changes pas, mégère de mon cœur !
— Bon sinon, le futur papa, il se porte comment à dix jours du terme ?
— Fou, il est complètement fou. Il me téléphone vingt fois par jour. Il me rend dingue !
— D’accord, mais tu l’aimes ?

Lana ouvre de grands yeux ahuris :

— Mais bien sûr que je l’aime mon doudou !
— Bon, d’accord, suis-moi. Entrons. Il y a une... surprise pour toi ! Mais je t’en prie, promet-moi de garder ton calme !

Dubitative, Lana suit son amie dans l’établissement. D’abord, elle ne voit rien qui puisse ressembler à une surprise. Puis, ses yeux s’étant accommodés, elle aperçoit un homme, lisant « L’Équipe ». Coup au cœur. On est lundi !

— Chéri, c’est toi ?

L’homme envoie voler son journal, se lève et se précipite sur elle.

— Mon amour, tu es rentré ?

Entre deux baisers passionnés, il arrive à s’expliquer :

— J’ai pu rentrer plus tôt. Je viens juste d’arriver.

Les deux amoureux s’embrassent, s’étreignent à n’en plus finir.

— Je suis si heureuse mon chéri, si heureuse.

Quand ils finissent par se calmer, Lana agite un index faussement grondeur sous le nez du père de son enfant :

— Ouais, t'es rentré plus tôt pour me bousiller ma soirée programmée avec José et Mariana !
— Oh-là ma chérie, excuse-moi, je ne sais pas bien ce que pouvaient être tes projets pour ce soir, ou plutôt, j’en ai une vague idée, petite salope ! Mais permet-moi de te dire que tu as dépassé la date limite de consommation. Alors, les galipettes avec ces deux désaxés, tu oublies, mère indigne !

... .... ...

Dix mois plus tôt.

La porte claque !

Dans son bureau, Clément est effondré, au bord des larmes. Elle est partie ! C’est fini ! Appuyé contre le mur, prêt à s’effondrer, il a fermé les yeux.

— Clément, elle est où ta chambre ?

Instantanément, il ressuscite : elle est là, elle n’est pas partie. Lana s’encadre dans la porte du bureau, lui tend les bras.

Somnambule éveillé, il s’avance vers elle, elle lui passe ses bras autour du cou. Elle plante son regard dans le sien, sourit avant de lui plaquer ses lèvres sur sa bouche. Elle l’embrasse avec ferveur, passionnément, langoureusement. Leurs souffles affolés se confondent, leurs langues se défient, s’affrontent et se titillent. Clément l’embrasse avec douceur, elle répond avec force, il l’étreint passionnément, elle fond dans ses bras. Elle lui offre ses lèvres, il dévore la fleur carmine de sa bouche, elle le mord presque, il lui lèche les lèvres du bout de sa langue, avec douceur et délicatesse. Elle est furie, il est folie.
Lana s’écarte :

— Ta chambre Clément, insiste-telle.

Ce n’est ni une demande, ni une supplique. Juste l’expression, d’un besoin. Irrésistible. Impérieux !

Dans la ruelle du lit, ils se font face, intimidés, gauches, mais animés d’un feu dévorant. Comme il veut s’approcher d’elle, elle le maintient à distance et recule contre le mur. Lentement, petit sourire trouble aux lèvres, les yeux dans les yeux, elle déboutonne son chemisier, en écarte légèrement les pans, découvrant sa gorge nue. Puis, d’un mouvement d’épaule, elle se débarrasse du vêtement qui croule au sol. Elle expose, fière, ses mignonettes, petits monts blancs aux sommets chocolat. Elle intime à Clément de ne toujours pas bouger : elle dézippe sa jupe, la fait descendre petit à petit, entrainant de concert son slip blanc. La petite forêt de son pubis pointe ses premiers frisottis. Elle réalise qu’elle a bien fait, il y a trois jours à peine, d’élaguer drastiquement le tablier de sapeur qui avait envahi son sexe en jachère. Là, c’est un triangle parfait qui pointe vers son canyon. Sa fente apparait, déjà humide. Jupe et slip tombe sur le parquet.

Elle est nue, définitivement nue, irrévocablement nue. Fière et apeurée. Dans l’attente de l’homme dont elle souhaite, dont elle espère, respect et douceur. Et folie aussi.

Clément va pouvoir l’approcher. Enfin. Il s’est défait de sa chemise, débouclé sa ceinture mais n’a pas encore pu ouvrir son pantalon quand elle le prend par la main, l’approche d’elle. Tout contre elle et son corps brûlant et avide.

Il prend sa bouche avant toutes choses, ils s’embrassent avec délice, fièvre. Des yeux, il déguste les lèvres de la belle, qui sont comme deux pétales de rose humide, abritant une langue vermeille. Vermeille et gourmande.

C’est elle qui au bout d’un moment lui refuse sa bouche, lui intime de partir à l’aventure sur son corps. Les lèvres de Clément s’arrêtent un instant dans son cou alors que ses mains lui caressent la nuque. Premiers frissons.

La bouche descend lentement dans le sillon d’entre seins, bécote la peau. Clément se recule pour découvrir enfin ses seins. Petits monts laiteux dont la blancheur tranche avec la peau bronzée. Il s’émerveille surtout de leurs cabochons, brun foncé, incroyablement dressés, arrogants, dont il devine la fermeté élastique. Sa bouche prend possession, délicatement, d’un de ses fiers tétons, le suce, le cajole, l’embrasse. Ses dents en testent la résistance, sa langue savoure la granulosité du petit menhir, un délicieux bonbon qui se révèle vanille sous son enrobage chocolat !

De l’autre côté, des doigts coulent des cercles concentriques sur l’autre sein, effleurent d’abord l’aréole étrécie avant de prendre d’assaut le guignolot marron. Tête renversée contre le mur, corps arqué, seins tendus vers la bouche qui la câline et les doigts qui l’accaparent, Lana savoure toutes ces caresses et lentes agaceries, larmes aux yeux tant cette retenue de son amoureux la comble. Elle frisonne d’aise. Heureuse déjà. Comblée, presque !

L’impatience la reprend, elle appuie sur la tête de son homme, l’oblige à abandonner les merveilles éburnéennes. La bouche sinue sur son ventre, reptile vers son mont-de-vénus. Des doigts se perdent dans le fouillis soigneusement ordonné de sa forêt pubienne alors que Clément, découvre, extasié, la fente délicate de sa mie. Elle est toute potelée cette fente, rebondie dans toute son étendue. Elle a les lèvres longues, des bords écartés parfaitement symétriques. Elle est moelleuse, séduisante, chaude, on dirait que le feu va en jaillir.

Les petites lèvres sont follement abondantes. Il les écarte pour dégager le sillon vermillon, noyée dans une cyprine abondante. Tombé à genoux, il lape ce miel avec gourmandise, s’enivre de cette lubrine délicieuse. Ses doigts folâtrent dans les replis enchanteurs, montent et descendent le cours de la rivière tumultueuse. Quand sa langue et ses doigts montent conjointement à l’assaut du rocher sensible, Lana sursaute, rue un instant avant de s’abandonner aux caresses indiscrètes. Les doigts abandonnent le promontoire à la bouche avide, descendent vers l’ouverture béante de la grotte pourprée, s’y insinuent, passent le vestibule, plongent dans le tunnel. Sous l’action conjuguée de la langue frétillante et des doigts conquérants, Lana se sent glisser, irrémédiablement. Elle perd tout sens commun, toutes connexions avec la réalité.

Le bonheur la submerge, la douceur de son amoureux la grise, elle se pâme, s’enchante avant que d’exploser. D’imploser aussi, tout en même temps. Lana sanglote de bonheur, tremble dans ce hourvari tumultueux qui l’abasourdit, ce ramdam tourneboulant qui la projette dans la félicité absolue.

Lana jouit, crie son bonheur. Jouit de ces doigts qui la fourragent, de cette langue qui la cisaille. Lana jouit fabuleusement. Magnifiquement. Longuement.

Elle glisserait au sol si un besoin ne l’envahissait alors, le besoin, l’absolue nécessité de rendre à son homme le bonheur qu’il vient de lui offrir. Elle le pousse en arrière, presque violement : il tombe à moitié sur le lit.

Lana respire un grand coup, retrouve ses forces et se jette sur la fripouille abasourdie. Elle ouvre le pantalon qu’elle abaisse vivement sur les cuisses, tire ensuite depuis les pieds pour l’en débarrasser totalement. Mutine, elle agite le jeans comme un drapeau, l’expédie aussi loin qu’elle peut. Elle tombe à genoux au pied du lit, enferme dans ses deux mains le mandrin érigé sous le slip, le serre, l’enserre, le masse, le branle à travers le tissu. Clément n’en peut mais de ce traitement infernal, il se défait précipitamment de son slip. Sa queue se dresse vers le ciel, le plafond tout du moins. Lana se précipite dessus, il craint le pire mais la donzelle se calme instantanément !

Magique ! Tout doucement, précautionneusement, elle darde une langue pointue qui vient parcourir la hampe, zinzinule sur les veines, le grand canal renflé, glisse sur les couilles resserrées avant de remonter, d’emboucher le gland turgide, de le noyer dans sa bouche chaude, de l’enrober de sa salive, de l’effaroucher à petits coups de langue alors que des doigts s’emparent et caressent le mandrin affolé.

— Non, chérie, non, arrête je t’en supplie ! Je suis tellement excité déjà !

Bien sûr qu’il est excité le malheureux ! La découverte des trésors étonnants de sa partenaire, depuis ses sombres tétons sur coussins blancs jusqu’à sa chatte si embrasée, en passant par le fouillis de son mycélium et sa mouille si abondante, oui, il est excité. Et surtout, surtout excité par l’orgasme qu’il a quasiment partagé avec elle, dont il a ressenti les ressacs fabuleux, les transes indicibles. Alors oui, c’est sûr, il n’en peut plus le bougre.

Elle l’a compris, elle le comprend ! Elle se relève, oblige son partenaire à riper sur le lit, à s’y installer pleinement. Elle vient, à genoux, se positionner juste au-dessus de la colonne. Grand sourire et se pelotant les nichons, elle s’affaisse doucement sur l’engin qui plonge dans son tunnel moelleux. Quand la bite atteint le fond de sa caverne, elle s’immobilise, s’abat sur lui un instant pour l’embrasser, l’époumoner dans des baisers torrides.

Elle se redresse ensuite, sent en elle les tressaillements de la queue au bord du sublime désastre annoncé. Elle va le fait jouir son chéri, vite, très vite, le décharger de sa charge émotionnelle.
Tout à l’heure, plus tard, elle s’abandonnera à lui, le laissera revenir, monter à l’assaut de son bijou, la ramoner longuement, la sabrer joyeusement. Plus tard. Tout à l’heure.

Mais là, il y a urgence absolue ! Folle, elle monte et descend à toute allure sur le membre tendu. Se l’enfonce jusqu’à la garde, s’explose la taupinière. Elle danse, rebondit sur le chibre et atteint son but : Clément lâche sa semence, le géant borgne expulse son écume.

Clément décolle, Clément s’atomise dans les galaxies sensuelles.

Clément jouit en elle, Clément jouit par elle !

Lana le regarde jouir ! Heureuse !

Elle le regarde avec tendresse, pense à toutes les qualités qui font de lui un homme différent de tant d’autres. Sa patience, sa constance, sa retenue. Sa flamme aussi.

Elle n’a plus peur de se perdre : elle s’est trouvée...

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