Entrée en matière

Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 33 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de CDuvert ont reçu un total de 70 381 visites.

Cette histoire de sexe a été affichée 527 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Entrée en matière
Lucas pousse la porte de sa nouvelle chambre, les bras alourdis par des cartons empilés. Une odeur âcre de peinture fraîche et de désinfectant sature l’air confiné du couloir de la résidence universitaire, lui piquant les narines. Il dépose ses affaires sur le sol avec un soupir, le carton glissant contre le linoléum usé dans un frottement sourd. À peine a-t-il repris son souffle qu’un éclat de rire étouffé perce le mur mitoyen, suivi d’un mélange de voix, une féminine, douce et rieuse, et une masculine, plus grave, vibrant d’une énergie complice. Une conversation animée s’échappe de la chambre voisine, attisant sa curiosité.
Un coup léger résonne contre sa porte, presque timide. Il l’ouvre et se fige. Devant lui se tient une jeune femme, ses cheveux châtains ondulant sur ses épaules comme une cascade soyeuse. Elle porte un débardeur moulant, si fin qu’il épouse chaque courbe de son corps, révélant la rondeur généreuse de ses seins. Ses yeux verts, perçants, pétillent d’une malice qui le désarçonne. Un sourire éclatant dévoile des dents parfaites, et sa voix, chaude et accueillante, brise le silence.
— Salut, je suis Emma, ta voisine. Je t’ai entendu arriver. Tu veux un coup de main ?
Avant qu’il ne puisse répondre, un jeune homme brun surgit derrière elle, torse nu, la peau luisante de sueur, comme s’il venait de s’entraîner. Une aura de force brute émane de lui, ses muscles saillant sous une peau mate encore chaude d’effort.
— Moi, c’est Tom, le coloc d’Emma, dit-il en tendant une main ferme, un sourire en coin. On était en train de… faire du sport.
Emma glousse, un son léger mais chargé d’une tension sous-jacente. Lucas ne peut s’empêcher de remarquer ses tétons durcis, pointant sous le tissu fin de son débardeur. Une chaleur diffuse envahit l’atmosphère, presque palpable, comme si l’air lui-même s’alourdissait de promesses. Tom pose une main possessive sur la hanche d’Emma, ses doigts effleurant la bande de peau nue entre son haut et son short en jean, un geste à la fois naturel et provocateur.
— On pourrait t’aider à porter tes affaires, propose Emma en s’approchant, son ton doux mais teinté d’une intention cachée. Son parfum, un mélange enivrant de musc et de vanille, envahit les narines de Lucas, lui tournant presque la tête. Elle ajoute, un sourire narquois aux lèvres : Et après, on te fera visiter… notre installation.
Le regard qu’elle échange avec Tom est lourd de sous-entendus, une complicité qui ne laisse aucun doute sur la nature de leur proposition. Le pouls de Lucas s’accélère, un battement sourd résonnant dans sa poitrine. Dans l’étroitesse du couloir, Emma se presse contre lui pour attraper un carton, ses seins frôlant son bras dans un contact fugace mais électrisant. Une décharge traverse son corps, sa peau s’échauffant là où elle l’a touché. Tom, adossé au mur, observe la scène avec un sourire complice, ses yeux sombres brillant d’une lueur amusée.
— Tu sais, murmure Emma à son oreille, son souffle chaud caressant sa peau, on a une tradition ici. Pour accueillir les nouveaux… Sa main effleure "accidentellement" l’entrejambe de Lucas à travers son jean, un geste furtif mais délibéré qui le fait tressaillir. On leur fait découvrir tous les plaisirs de la résidence.
Tom s’approche par derrière, son torse frôlant le dos de Lucas, le coinçant entre eux deux dans une proximité oppressante et troublante. La chaleur de leurs corps l’enveloppe, l’odeur masculine de Tom, un mélange de sueur et de quelque chose de plus brut, se mêlant au parfum sucré d’Emma.
— Emma a raison, gronde Tom, sa voix grave vibrant dans le couloir désert. On pourrait te montrer des choses que tu n’apprendras jamais ailleurs.
Lucas sent une vague de chaleur monter en lui, son sang pulsant plus vite. Le corps souple d’Emma pressé contre son flanc, la présence imposante de Tom dans son dos, leurs regards complices et affamés – tout cela fait naître une tension qu’il ne peut ignorer. Son sexe durcit malgré lui, une réaction instinctive qu’il ne peut réprimer.
— Qu’est-ce que vous proposez exactement ? demande-t-il, sa voix rauque, presque étranglée par l’anticipation.
Emma glisse une main le long de son torse, ses doigts traçant une ligne brûlante à travers le tissu de sa chemise.
— Viens dans ma chambre. On va te montrer.
Le cœur battant à tout rompre, Lucas les suit, ses pas résonnant dans le couloir vide. La chambre est plus spacieuse que la sienne, deux lits jumeaux rapprochés au centre, presque collés, comme une invitation muette. Des guirlandes lumineuses suspendues au plafond diffusent une lueur tamisée, baignant la pièce d’une ambiance intime, presque irréelle. Une odeur persistante de transpiration et de désir flotte dans l’air, un parfum brut qui s’accroche à sa gorge.
— Assieds-toi, murmure Emma en désignant le bord d’un lit, sa voix douce mais autoritaire.
Tom ferme la porte derrière eux avec un clic discret, s’adossant contre elle, les bras croisés sur son torse nu. Ses muscles saillent sous sa peau mate, et son regard perçant ne quitte pas Lucas, comme s’il jaugeait chaque réaction. Emma, elle, se dirige vers un mini-frigo dans un coin de la pièce et en sort une bouteille de vodka, le verre froid scintillant sous la lumière.
— Pour faire connaissance, dit-elle avec un sourire en coin, versant trois verres. Ses mouvements sont lents, presque calculés, ses seins se balançant légèrement sous son débardeur à chaque geste. Lucas ne peut s’empêcher de regarder, hypnotisé par la fluidité de ses courbes.
— Alors, Lucas, commence Tom en s’approchant, tu as déjà vécu en résidence ?
— Non, première fois, répond-il, sa voix tremblante, presque inaudible. L’alcool brûle sa gorge lorsqu’il avale une gorgée, une chaleur âpre qui se répand dans sa poitrine.
Emma s’assoit à côté de lui, si proche que sa cuisse nue frôle la sienne à travers son jean. La chaleur de sa peau est presque insupportable, un contact qui fait monter une tension sourde dans son bas-ventre.
— On va t’apprendre les règles, murmure-t-elle, sa main se posant sur son genou avec une douceur trompeuse. Ici, on partage tout. Elle marque une pause, ses yeux plongeant dans les siens. Tout.
Tom s’installe de l’autre côté, coinçant Lucas entre eux deux. La proximité de leurs corps est étouffante, une chaleur humaine qui l’enveloppe comme une étreinte invisible.
— Emma a raison, ajoute Tom, ses doigts effleurant l’épaule de Lucas dans une caresse légère mais possessive. On forme une vraie famille dans cette résidence. Une famille très… proche.
La main d’Emma glisse plus haut sur la cuisse de Lucas, ses doigts pressant légèrement ses muscles à travers le tissu épais. Une vague de frissons parcourt son corps, son souffle se raccourcissant.
— Tu es tendu. Détends-toi, susurre-t-elle, ses ongles traçant des cercles lents, presque provocateurs.
— Qu’est-ce que vous voulez exactement ? demande Lucas, la respiration courte, son cœur tambourinant dans sa poitrine.
Tom se penche légèrement, sa main caressant la nuque de Lucas, un contact qui envoie une décharge le long de sa colonne vertébrale.
— Te montrer ce qu’on fait quand on s’ennuie ici, répond-il, un sourire sombre aux lèvres. Emma et moi, on aime… expérimenter.
Emma se rapproche encore, son visage à quelques centimètres du sien, son souffle chaud effleurant son oreille.
— Tu as déjà été avec deux personnes en même temps ? murmure-t-elle, sa voix comme une caresse. Un frisson glacé descend le long de son dos, son sexe durcissant davantage sous la pression de sa main.
Lucas secoue la tête, incapable de formuler une réponse cohérente, sa gorge sèche. Tom ricane doucement, un son grave qui résonne dans la pièce.
— Parfait, dit-il. On adore les premières fois.
Emma commence à déboutonner sa chemise, ses doigts agiles travaillant avec une lenteur délibérée. Chaque bouton défait révèle un peu plus de sa peau, et ses ongles griffent légèrement son torse nu, laissant des traces brûlantes.
— Laisse-nous faire, chuchote-t-elle. On va prendre soin de toi.
Derrière elle, Tom glisse ses mains sous le débardeur d’Emma, ses paumes remontant pour envelopper ses seins. Elle pousse un gémissement doux, presque imperceptible, ses tétons durcissant sous ses doigts experts. La tête d’Emma bascule légèrement en arrière, ses lèvres s’entrouvrant dans un soupir de plaisir.
— Regarde comme elle aime ça, murmure Tom à Lucas, sa voix rauque, chargée d’une intensité brute.
Emma retire son débardeur d’un geste fluide, révélant sa poitrine généreuse, ses mamelons roses pointant dans l’air frais de la chambre. La lumière tamisée joue sur sa peau, accentuant chaque courbe, chaque ombre. Elle se tourne vers Lucas, ses yeux mi-clos, brillants de désir.
— Tu peux toucher, souffle-t-elle, une invitation qu’il ne peut refuser.
Les mains tremblantes, Lucas effleure sa peau douce, ses doigts hésitants explorant la rondeur de ses seins. Emma ferme les yeux, un frisson parcourt son corps, et elle cambre le dos, s’offrant davantage à son contact. Tom, toujours derrière elle, continue ses caresses, pinçant délicatement ses tétons, arrachant à Emma de petits soupirs qui emplissent la pièce d’une tension presque insoutenable.
— Maintenant, à ton tour, dit-elle en finissant de déboutonner la chemise de Lucas. Elle fait glisser le tissu sur ses épaules, exposant son torse à l’air frais. Tom, de son côté, trace des cercles lents sur la peau nue de Lucas, ses doigts fermes mais étonnamment doux.
— Tu es beau, murmure Tom, sa voix grave résonnant contre le cou de Lucas, envoyant une nouvelle vague de frissons à travers son corps. Emma, regarde comme il frissonne.
Emma descend sa main vers la ceinture de Lucas, ses doigts jouant avec la boucle métallique, la défaisant avec une lenteur calculée. Ses yeux restent plantés dans les siens, un sourire malicieux aux lèvres, comme si elle savourait chaque seconde de son trouble.
— On va te faire découvrir des sensations incroyables, promet-elle, sa voix basse, presque un ronronnement.
Lucas sent son contrôle lui échapper, son souffle devenant erratique. En réponse aux mains habiles d’Emma qui s’attaquent à sa ceinture, son corps réagit avec une intensité qu’il n’a jamais connue. Une chaleur sourde pulse dans son bas-ventre, son sexe tendu contre le tissu de son jean.
— Détends-toi, chuchote Emma en faisant glisser sa fermeture éclair, le son métallique résonnant dans le silence de la chambre. Laisse-nous t’emmener au paradis.
Emma prend les devants avec une assurance qui coupe le souffle à Lucas. Ses mains adroites achèvent de défaire sa ceinture, le cuir glissant dans un frottement doux contre le tissu. Pendant ce temps, Tom se colle derrière elle, ses paumes larges remontant sous son débardeur déjà relevé, caressant ses seins nus avec une familiarité qui trahit leur intimité. Ses doigts pétrissent sa chair avec une précision qui arrache à Emma un soupir tremblant, ses lèvres s’entrouvrant sous l’effet du plaisir.
— Laisse-moi m’occuper de toi, murmure Emma en faisant glisser le jean de Lucas le long de ses cuisses, le tissu râpant contre sa peau. Son boxer révèle une érection déjà dure, tendue contre le tissu fin. Elle sourit en voyant l’effet qu’elle lui fait, ses yeux verts brillant d’une lueur prédatrice.
Tom, penché sur la nuque d’Emma, y dépose des baisers brûlants, ses lèvres traçant un chemin jusqu’à son oreille. L’odeur de sa peau, un mélange de sueur et de musc, emplit l’air autour d’eux.
— Tu vois comme il te désire, chuchote-t-il à Emma, sa voix rauque vibrant contre sa peau. Ses mains continuent de jouer avec ses seins, pinçant délicatement ses mamelons roses, arrachant à la jeune femme un gémissement plus fort, un son qui résonne dans la pièce comme une promesse.
Lucas tremble, ses muscles se contractant sous l’anticipation, quand Emma glisse une main dans son boxer, ses doigts frais se refermant autour de son sexe tendu. Une décharge de plaisir brut traverse son corps, ses hanches tressaillant malgré lui sous ce contact.
— Mmm, tu es déjà si dur, ronronne-t-elle, commençant un va-et-vient lent, presque tortueux, ses doigts serrant juste assez pour le faire frissonner.
Tom retire complètement le débardeur d’Emma, exposant sa poitrine à la lumière tamisée. Ses seins, pleins et lourds, se balancent légèrement alors qu’elle se penche vers Lucas, effleurant son torse nu de leur douceur. Elle l’embrasse avec une passion dévorante, sa langue s’insinuant dans sa bouche, explorant, goûtant, pendant que sa main continue son mouvement rythmé sur son sexe. Lucas sent ses jambes faiblir, submergé par l’intensité des sensations – la chaleur humide de sa bouche, la pression de ses doigts, l’odeur de son parfum qui l’enveloppe.
Tom, de son côté, glisse ses mains le long des hanches d’Emma, défaisant son short en jean d’un geste rapide. Le tissu tombe au sol avec un bruit sourd, révélant qu’elle ne porte rien en dessous. Ses doigts trouvent son intimité déjà humide, et il grogne de satisfaction, sa voix basse et rauque.
— Elle est trempée, annonce-t-il en la caressant, ses doigts explorant sa chair avec une précision qui fait gémir Emma contre les lèvres de Lucas. Sentir ton désir l’excite.
Emma ondule contre la main de Tom, ses hanches se mouvant dans un rythme instinctif, tout en accélérant ses mouvements sur le sexe de Lucas. Sa respiration devient plus courte, ses gémissements plus fréquents, vibrant contre la bouche de Lucas.
— J’ai envie de vous sentir tous les deux, halète-t-elle, sa voix brisée par le désir.
Tom retire ses doigts, luisants de son humidité, et les porte à la bouche d’Emma. Elle les suce avec une gourmandise provocante, ses yeux plantés dans ceux de Lucas, un défi silencieux dans son regard. Puis, elle tend sa main vers lui, les doigts encore humides.
— Tu veux goûter ? propose-t-elle, un sourire narquois aux lèvres.
Lucas hésite une fraction de seconde, son cœur battant à tout rompre, avant de prendre les doigts dans sa bouche. Le goût salé et musqué d’Emma explose sur sa langue, un mélange intime et cru qui le fait frissonner d’excitation, dépassant tout ce qu’il avait pu imaginer.
— Maintenant, allonge-toi, ordonne Emma d’une voix rauque, le poussant doucement vers le lit. Les draps froissés crissent sous son poids alors qu’il s’exécute, son souffle court.
Tom, pendant ce temps, se déshabille complètement, son jean et son boxer tombant au sol dans un bruit mat. Son corps athlétique se révèle dans toute sa puissance, son sexe dressé, dur et prêt. Emma s’agenouille entre les jambes de Lucas, ses lèvres effleurant son gland dans une caresse à peine perceptible, mais qui le fait tressaillir violemment. La chaleur de son souffle contre sa peau est une torture délicieuse.
Tom se place derrière Emma, ses mains larges caressant ses fesses rondes, pétrissant sa chair avec une possessivité brute. Il positionne son sexe à l’entrée de sa vulve, ses mouvements lents mais assurés.
— Continue, l’encourage-t-il, sa voix grondante, alors qu’il s’enfonce en elle d’un coup de reins puissant.
Emma pousse un gémissement étouffé autour du sexe de Lucas, qu’elle prend dans sa bouche au même moment. Les vibrations de son cri décuplent le plaisir de Lucas, ses mains agrippant les draps avec force. Le rythme de Tom, ses hanches claquant contre les fesses d’Emma dans un bruit sec et régulier, se répercute dans les mouvements de va-et-vient de sa bouche sur Lucas. Chaque poussée de Tom semble intensifier la succion d’Emma, créant une symphonie de sensations qui submerge Lucas.
— Putain, c’est bon, grogne Tom, s’enfonçant plus profondément, ses mouvements devenant plus rapides, plus brutaux. Le son de leurs corps qui s’entrechoquent emplit la chambre, mêlé aux gémissements d’Emma et aux soupirs rauques de Lucas.
Emma alterne entre sucer Lucas et gémir de plaisir, sa bouche chaude et humide le relâchant parfois avec un bruit humide pour reprendre son souffle, avant de replonger avec une avidité renouvelée. Lucas, les yeux mi-clos, est perdu dans un tourbillon de luxure – la chaleur de sa bouche, les vibrations de ses gémissements, le spectacle de Tom la prenant avec une passion animale, tout se mélange dans une intensité presque insupportable.
Soudain, Emma relâche le sexe de Lucas, se redressant avec un halètement, ses joues rougies par l’excitation, ses yeux brillant d’un désir insatiable.
— Arrêtez, souffle-t-elle à Tom, qui continue ses va-et-vient avec une intensité croissante. J’ai envie que vous vous occupiez tous les deux de moi. Uniquement de moi.
Tom se retire lentement, son sexe luisant de l’humidité d’Emma, un grognement de frustration s’échappant de sa gorge. Elle se retourne vers eux, son corps luisant de sueur, ses seins se soulevant au rythme de sa respiration saccadée.
— Je veux sentir vos mains partout sur mon corps. Vos bouches. Je veux être au centre de tous vos désirs, ordonne-t-elle, sa voix tremblante d’anticipation.
Lucas se redresse, encore étourdi par l’intensité de ce qu’il vient de vivre, son sexe pulsant de désir inassouvi. Emma s’allonge au milieu du lit, écartant ses cuisses avec une impudeur qui le fait frissonner. Sa vulve, rosée et gonflée, brille d’humidité sous la lumière tamisée, une invitation explicite.
— Venez, commande-t-elle, sa voix rauque, chargée d’une urgence brute. Lucas, occupe-toi de mes seins. Tom, tu sais ce que j’aime.
Tom s’agenouille entre ses jambes, ses mains caressant l’intérieur de ses cuisses avec une lenteur calculée, ses doigts traçant des lignes brûlantes sur sa peau. Il se penche, son souffle chaud effleurant son intimité avant que sa langue ne trace des cercles lents autour de son clitoris. Emma pousse un gémissement aigu, ses hanches se soulevant pour aller à la rencontre de sa bouche.
— Tu es si belle quand tu supplies, murmure-t-il contre sa chair, sa voix vibrante de désir.
Lucas, de son côté, se penche vers la poitrine d’Emma, prenant un téton durci dans sa bouche. La texture rugueuse sous sa langue le surprend, et il suce avec une intensité croissante, alternant avec de légères morsures qui font cambrer Emma davantage. Ses mains pétrissent ses seins généreux, sentant leur poids, leur chaleur, tandis qu’elle agrippe ses cheveux, tirant légèrement dans un mélange de douleur et de plaisir.
— Oui, comme ça. Suce-les plus fort, gémit-elle, sa voix brisée par l’extase.
Tom intensifie ses caresses orales, sa langue alternant entre le clitoris d’Emma et l’entrée de son vagin, explorant chaque recoin avec une expertise qui la fait trembler. Il introduit deux doigts en elle, les enfonçant lentement, puis accélérant le rythme, ses mouvements synchronisés avec les lapements de sa langue. Emma ondule contre lui, ses hanches se soulevant frénétiquement, ses gémissements emplissant la chambre.
— Putain, c’est bon, halète-t-elle, ses doigts serrant plus fort les cheveux de Lucas. Ne vous arrêtez pas. Jamais.
— Lucas, caresse-moi aussi, supplie-t-elle, guidant sa main vers son ventre, puis plus bas. Descends.
Il obéit, ses doigts glissant le long de son corps, rejoignant ceux de Tom dans son intimité brûlante. Tom écarte légèrement ses propres doigts pour lui laisser de la place, et ensemble, ils explorent sa chair humide, leurs mouvements se mêlant dans une danse chaotique mais harmonieuse.
— Sent comme elle est trempée, murmure Tom contre sa vulve, sa voix rauque. Elle adore être le centre de l’attention.
Emma gémit plus fort, un son guttural, presque animal, quand leurs quatre doigts la pénètrent simultanément, la remplissant d’une manière qui la fait frissonner de tout son corps.
— Oui, remplissez-moi. Je veux tout sentir, crie-t-elle, ses hanches se soulevant avec une urgence désespérée.
Lucas continue de sucer ses seins, sa langue jouant avec ses tétons durcis, tandis que sa main travaille en tandem avec celle de Tom. Les gémissements d’Emma deviennent plus aigus, plus frénétiques, un mélange de plaisir et de supplication qui résonne dans la pièce.
— Mes fesses aussi, halète-t-elle, sa voix tremblante. Tom, tu sais ce que j’aime.
Tom humidifie son pouce avec sa salive, un geste lent et délibéré, avant de le faire glisser vers son anus. Emma pousse un cri de plaisir quand il commence à la caresser là aussi, un cercle lent et précis qui fait trembler ses jambes.
— Putain, oui. Partout à la fois, gémit-elle, sa voix rauque, presque brisée par l’intensité des sensations qui l’assaillent.
Lucas n’en revient pas de l’intensité brute de la scène. Emma se cambre sous leurs caresses multiples, son corps entier tendu vibrant d’une énergie presque palpable. Ses gémissements montent en crescendo, plus aigus, plus désespérés, emplissant la chambre d’un chant de plaisir primal. L’odeur de sa peau, un mélange de sueur et de désir musqué, sature l’air, se mêlant à la chaleur lourde qui semble coller à leurs corps.
— Je vais jouir, crie-t-elle soudain, ses ongles s’enfonçant dans la nuque de Lucas, griffant sa peau avec une urgence sauvage. Continuez, ne vous arrêtez pas !
Tom accélère ses mouvements, sa langue dansant frénétiquement sur son clitoris tandis que ses doigts, joints à ceux de Lucas, la pénètrent profondément, explorant chaque recoin de son intimité brûlante. Son pouce continue de masser son anus avec une expertise qui fait frissonner Emma de tout son être, ses muscles se contractant par vagues sous leurs mains. Lucas, lui, mordille ses tétons avec une intensité renouvelée, sentant leur dureté sous sa langue, tandis que ses doigts s’enfoncent plus loin, synchronisés avec ceux de Tom.
— Oui, oui, oui, scande-t-elle, sa voix montant dans un cri presque animal avant qu’un orgasme violent ne la traverse. Son corps se contracte brutalement, ses muscles se crispent autour de leurs doigts comme pour les retenir, ses hanches se soulèvent dans des spasmes incontrôlables. Elle tire sur les cheveux de Lucas, ses ongles laissant des traces rouges sur sa peau, tandis que ses cris rauques résonnent dans la pièce, un son brut, viscéral, qui semble faire vibrer l’air lui-même.
Les spasmes durent de longues secondes, son corps secoué par des vagues de plaisir qui semblent ne jamais s’arrêter. Tom et Lucas prolongent ses sensations, leurs caresses ralentissant à peine, jusqu’à ce qu’elle les supplie, à bout de souffle.
— Trop… c’est trop, halète-t-elle, sa voix tremblante, son corps encore agité de soubresauts. Laissez-moi reprendre mon souffle.
Elle s’effondre sur le lit, la peau luisante de sueur, ses seins se soulevant au rythme de sa respiration erratique. Ses yeux brillent d’une satisfaction profonde, presque sauvage, lorsqu’elle les regarde, un sourire épuisé mais malicieux aux lèvres.
— Vous êtes parfaits tous les deux, murmure-t-elle, sa voix encore rauque. Maintenant, c’est à votre tour de recevoir.
Emma se redresse lentement, ses mouvements encore tremblants, son corps portant les marques de l’extase qu’elle vient de vivre. Ses yeux verts s’illuminent d’une lueur prédatrice en voyant Lucas et Tom, leurs sexes dressés, tendus par un désir brut, presque douloureux. Elle se place à genoux entre eux, un sourire provocateur aux lèvres, ses mains se refermant simultanément sur leurs membres avec une assurance qui les fait tressaillir.
— Vous êtes si durs, ronronne-t-elle, commençant un va-et-vient lent, ses doigts serrant juste assez pour leur arracher des grognements de plaisir. La chaleur de ses paumes, la pression précise de ses mouvements, envoient des décharges de plaisir à travers leurs corps.
Lucas ferme les yeux un instant, submergé par la sensation de sa main douce mais ferme sur son sexe encore sensible. À côté de lui, Tom gémit doucement, ses hanches ondulant instinctivement contre la paume d’Emma, ses muscles se contractant sous l’effort de se retenir. L’odeur de sueur et de désir qui flotte dans la chambre s’intensifie, un parfum lourd, presque animal, qui semble les envelopper tous les trois.
— Regardez-moi, ordonne Emma, sa voix basse, autoritaire. Je veux voir vos visages quand je vous suce.
Elle se penche d’abord vers Lucas, sa langue traçant un cercle humide autour de son gland, un contact si léger mais si brûlant qu’il pousse un cri étouffé, ses mains agrippant les draps froissés. Emma sourit, un éclat de malice dans les yeux, avant de prendre son sexe dans sa bouche, ses lèvres se refermant autour de lui avec une chaleur humide qui le fait frissonner de la tête aux pieds. Elle alterne entre des mouvements lents et profonds, sa langue jouant avec lui, explorant chaque centimètre avec une expertise qui le rend fou.
Sa main libre continue de caresser Tom, alternant entre des mouvements lents et des pressions plus rapides, ses doigts glissant avec aisance sur sa peau.
— Putain, Emma, grogne-t-il, ses yeux sombres fixés sur sa bouche qui travaille Lucas avec une précision diabolique. Tu es si douée.
Emma relâche Lucas avec un bruit humide, un filet de salive reliant encore ses lèvres à son sexe, avant de se tourner vers Tom. Elle l’engloutit d’un coup, le prenant profondément dans sa gorge, un mouvement si soudain qu’il rejette la tête en arrière, un grognement guttural s’échappant de sa poitrine. Ses muscles se contractent sous l’intensité du plaisir, ses mains se crispant dans les cheveux d’Emma, la guidant légèrement sans forcer.
— C’est incroyable, halète Lucas, fasciné par la scène, par la manière dont elle passe de l’un à l’autre avec une aisance presque hypnotique. Sa langue explore chaque recoin de leurs sexes, alternant entre des succions profondes et des léchages plus légers, ses mains ne cessant jamais leurs mouvements.
Elle accélère le rythme, suçant Lucas avec une passion dévorante pendant que sa main travaille Tom, puis inversant les rôles, prenant Tom dans sa bouche tout en masturbant Lucas. Ses mouvements deviennent plus frénétiques, plus désespérés, comme si elle cherchait à les pousser tous les deux au bord de l’extase en même temps. Le son de sa bouche, humide et rythmé, se mêle à leurs gémissements, créant une cacophonie de plaisir qui emplit la pièce.
— J’adore vous sentir tous les deux, gémit-elle entre deux fellations, sa voix vibrante de désir. Vos goûts différents, vos réactions…
Tom caresse ses cheveux quand elle le reprend dans sa bouche, ses doigts serrant légèrement ses mèches châtaines.
— Tu vas nous faire jouir si tu continues comme ça, prévient-il, sa voix tendue, presque un grognement.
— C’est exactement ce que je veux, répond Emma en léchant le gland de Lucas avec une lenteur provocante, ses yeux plantés dans les siens. Je veux que vous jouissiez ensemble. Pour moi.
Elle intensifie ses caresses, alternant rapidement entre leurs deux sexes, sa bouche et ses mains travaillant avec une synchronisation parfaite. Le rythme qu’elle impose est implacable, une danse frénétique qui pousse Lucas et Tom vers l’extase. Les gémissements de Tom se font plus rauques, ses hanches se contractant sous l’effort de se retenir, tandis que Lucas sent une tension insoutenable monter dans son ventre, un feu qui menace de le consumer.
— Je vais jouir, annonce-t-il, sa voix rauque, presque brisée par l’intensité du moment.
— Moi aussi, grogne Tom, ses mains crispées sur les draps, ses muscles tendus à l’extrême.
Emma sourit, un éclat de triomphe dans les yeux, et accélère encore, ses mains et sa bouche travaillant frénétiquement sur leurs sexes tendus.
— Oui, donnez-moi tout, supplie-t-elle, sa voix tremblante d’excitation.
Lucas explose le premier, une vague de plaisir brut le traversant, son sperme jaillissant sur le visage et les seins d’Emma dans des jets chauds et puissants. Tom suit presque immédiatement, ses grognements rauques résonnant dans la chambre alors que ses jets se mêlent à ceux de Lucas, marquant la peau d’Emma d’une chaleur collante. Elle ferme les yeux, savourant la sensation, un sourire satisfait aux lèvres, sa langue passant sur ses lèvres pour goûter ce qu’elle peut.
— Mmm, c’est exactement ce que je voulais, murmure-t-elle, sa voix basse, presque un ronronnement, alors qu’elle essuie distraitement une goutte sur sa joue.
Les trois jeunes gens s’effondrent sur le lit, épuisés, leurs corps encore tremblants de l’intensité de ce qu’ils viennent de vivre. L’odeur de sexe et de sueur flotte lourdement dans l’air, un parfum brut qui semble imprégner chaque recoin de la chambre. Emma se blottit entre eux, sa peau encore chaude contre la leur, un sourire satisfait aux lèvres.
— Bienvenue dans la résidence, Lucas, chuchote-t-elle contre son oreille, son souffle tiède caressant sa peau. J’espère que tu vas aimer ton séjour ici.
Mais alors qu’ils reprennent leur souffle, un nouveau désir semble déjà poindre dans les yeux d’Emma. Elle se redresse légèrement, ses doigts traçant des cercles paresseux sur le torse de Lucas, puis sur celui de Tom.
— Vous savez, dit-elle, un sourire malicieux aux lèvres, on n’a pas encore exploré toutes les possibilités… Que diriez-vous d’un petit jeu ? Quelque chose de plus… audacieux.
Tom ricane, un son grave et complice, tandis que Lucas sent une nouvelle vague de chaleur monter en lui. Emma se penche vers un tiroir près du lit, en sortant une corde fine et un bandeau de tissu noir.
— On aime bien jouer avec les limites, explique-t-elle, ses yeux brillant d’une excitation renouvelée. Qui veut commencer ?
Lucas sent son pouls s’accélérer à nouveau, l’anticipation d’une nouvelle vague de plaisir mêlée à une pointe d’appréhension. La chambre, déjà chargée de l’odeur de leurs désirs, semble vibrer d’une tension nouvelle, plus sombre, plus intense. Emma passe la corde entre ses doigts, un sourire provocateur aux lèvres, tandis que Tom se redresse, prêt à prendre part à ce nouveau jeu.
— Alors, Lucas, murmure-t-elle, tu es prêt à découvrir jusqu’où on peut aller ?
La question reste suspendue dans l’air, lourde de promesses, tandis que la lumière tamisée des guirlandes projette des ombres dansantes sur leurs corps encore marqués par la passion.
Emma fait glisser la corde fine entre ses doigts, ses yeux verts scintillant d’une excitation nouvelle, presque fébrile. La lumière tamisée des guirlandes lumineuses projette des reflets dorés sur sa peau encore luisante de sueur, accentuant chaque courbe de son corps nu. L’odeur persistante de leurs désirs mêlés flotte dans l’air, un parfum brut et enivrant qui semble alourdir l’atmosphère de la chambre. Lucas sent son pouls s’accélérer à nouveau, une chaleur familière mais teintée d’appréhension montant dans son bas-ventre. Tom, adossé contre la tête du lit, laisse échapper un ricanement grave, ses muscles se contractant légèrement sous sa peau mate alors qu’il observe la scène avec un intérêt non dissimulé.
— Alors, Lucas, répète Emma, sa voix basse, un murmure presque caressant mais chargé d’une autorité subtile. Tu es prêt ?
Elle s’approche de lui, la corde pendant négligemment de sa main, ses seins frôlant son torse alors qu’elle se penche pour murmurer à son oreille. Son souffle chaud effleure sa peau, envoyant un frisson le long de sa nuque.
— On a des règles, tu sais. Mais ce soir, on peut les briser… juste pour toi.
Lucas déglutit, sa gorge sèche. La proposition d’Emma, ce mélange de danger et de promesse, fait battre son cœur plus fort. Il jette un regard à Tom, cherchant une forme de réassurance ou peut-être une échappatoire, mais le sourire en coin de ce dernier ne fait qu’amplifier la tension. Tom se redresse, ses yeux sombres brillant d’une lueur complice.
— Laisse-la faire, mec, dit-il, sa voix rauque vibrant dans la pièce. Emma sait comment rendre les choses… intéressantes.
Emma glousse, un son léger mais teinté d’une malice qui le met sur ses gardes. Elle pose le bandeau de tissu noir sur le lit, juste à côté de lui, ses doigts effleurant délibérément sa cuisse dans un geste provocateur. La texture douce du tissu contraste avec la rugosité de la corde qu’elle tient toujours, et Lucas ne peut s’empêcher d’imaginer ce que ces objets pourraient signifier dans ses mains expertes.
— D’abord, on va jouer à un petit jeu, annonce-t-elle, ses lèvres s’étirant en un sourire narquois. Tu vas fermer les yeux… ou plutôt, je vais m’en assurer.
Elle attrape le bandeau et le fait glisser entre ses doigts, le tissu frottant doucement contre lui-même dans un bruissement discret mais chargé de promesses. Lucas sent une vague d’anticipation mêlée d’incertitude l’envahir. La chambre semble rétrécir autour de lui, les murs se rapprochant alors que l’odeur de sueur et de musc s’intensifie, un rappel brut de ce qu’ils viennent de partager.
— Et si je refuse ? demande-t-il, sa voix tremblante, plus par curiosité que par réelle résistance.
Emma penche la tête, ses cheveux châtains tombant sur son épaule dans une cascade soyeuse. Elle s’approche encore, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, son souffle tiède caressant sa bouche.
— Alors, tu rates le meilleur, murmure-t-elle. Mais je ne pense pas que tu veuilles rater ça. Pas après ce qu’on vient de vivre.
Tom se lève du lit, son corps athlétique se mouvant avec une aisance presque féline. Il s’approche d’Emma par derrière, ses mains glissant sur ses hanches nues, ses doigts traçant des cercles lents sur sa peau. Elle frissonne sous son toucher, un soupir léger s’échappant de ses lèvres, mais ses yeux restent fixés sur Lucas, intenses, affamés.
— Fais-lui confiance, ajoute Tom, sa voix grondante contre l’oreille d’Emma, mais destinée à Lucas. Elle sait comment faire monter le plaisir… encore et encore.
Emma attrape le bandeau et, sans attendre de réponse, se penche pour le placer sur les yeux de Lucas. Le tissu est doux, presque frais contre sa peau échauffée, et l’obscurité soudaine amplifie chaque sensation. Son souffle se raccourcit, ses autres sens s’aiguisant instantanément. Il entend le froissement des draps sous lui, le léger craquement du lit alors que quelqu’un – Emma ou Tom, il ne peut le dire – change de position. L’odeur de vanille et de musc d’Emma semble plus forte maintenant, comme si elle était partout autour de lui.
— Relaxe-toi, chuchote-t-elle, sa voix venant de quelque part sur sa gauche, si proche qu’il peut presque sentir la chaleur de ses lèvres. Laisse-nous prendre le contrôle.
Il sent des doigts – ceux d’Emma, il en est sûr, à leur douceur – effleurer son poignet, puis saisir la corde. La texture rugueuse glisse contre sa peau alors qu’elle commence à l’enrouler autour de ses poignets, pas trop serré, mais assez pour qu’il sente une légère contrainte. Chaque boucle de la corde semble resserrer l’étau de la tension dans son corps, son pouls battant plus fort à chaque nœud qu’elle fait. Le son de la corde frottant contre elle-même, un frottement sec et rythmé, emplit le silence, ponctué par sa propre respiration qui s’accélère.
— Tu sens ça ? murmure Emma, sa voix plus basse, presque un ronronnement. Cette sensation de ne plus rien contrôler… ça peut être tellement libérateur.
Lucas tressaille légèrement quand la corde se resserre une dernière fois, ses poignets maintenant liés devant lui. Il ne peut pas voir, mais il imagine le sourire satisfait d’Emma, la lueur de triomphe dans ses yeux verts. Une main – plus large, plus ferme, probablement celle de Tom – se pose sur son épaule, une pression rassurante mais possessive qui le fait frissonner.
— On va s’occuper de toi, grogne Tom, sa voix vibrant contre son oreille. Mais d’abord, on va jouer un peu.
Un rire léger d’Emma résonne, suivi d’un bruissement de tissu ou de peau contre peau. Lucas sent une chaleur soudaine près de son visage, puis un effleurement, si léger qu’il pourrait l’avoir imaginé – des lèvres, peut-être, ou le bout d’un doigt, traçant la ligne de sa mâchoire. Son corps réagit instinctivement, une décharge de désir brut traversant son bas-ventre, son sexe se durcissant à nouveau malgré l’épuisement de leurs ébats précédents.
— Tu vois, murmure Emma, sa voix venant maintenant de l’autre côté, comme si elle tournait autour de lui comme une prédatrice. Quand tu ne peux pas voir, tout devient plus intense. Chaque toucher, chaque son…
Elle marque une pause, et il entend un léger claquement, comme une main frappant doucement une surface – ou peut-être une peau. Un gémissement étouffé suit, peut-être de Tom, peut-être d’elle, il ne peut pas le dire. L’incertitude amplifie son excitation, son imagination comblant les vides laissés par l’obscurité du bandeau. Il sent une main glisser le long de son torse, des doigts traçant des cercles lents autour de ses tétons, puis descendant plus bas, effleurant la ligne de ses abdominaux. La sensation est presque insupportable, chaque contact amplifié par son incapacité à anticiper le prochain mouvement.
— Dis-moi ce que tu ressens, ordonne Emma, sa voix plus ferme maintenant, teintée d’une autorité qui le fait frissonner.
— C’est… intense, halète-t-il, sa voix rauque, presque méconnaissable à ses propres oreilles. Je ne sais pas à quoi m’attendre… et ça me rend fou.
Un autre rire, plus grave cette fois, probablement de Tom. Une deuxième main se joint à la première, plus rugueuse, plus insistante, explorant ses flancs, puis remontant pour pincer légèrement un téton. Lucas pousse un soupir involontaire, son corps se cambrant légèrement sous le contact, la corde tirant sur ses poignets dans un rappel de sa vulnérabilité.
— Bien, murmure Emma, sa voix plus proche maintenant, comme si elle était juste au-dessus de lui. Laisse-toi aller. On va te faire sentir des choses que tu n’as jamais imaginées.
Il sent un souffle chaud contre son cou, puis une langue – douce, humide – traçant un chemin brûlant jusqu’à son lobe d’oreille. Un frisson violent le traverse, ses hanches se soulevant instinctivement, cherchant un contact qui ne vient pas. Un gémissement de frustration s’échappe de ses lèvres, et il entend un gloussement satisfait, probablement d’Emma.
— Pas encore, chuchote-t-elle, ses lèvres effleurant son oreille. On a tout le temps… et je veux que tu supplies avant qu’on te donne ce que tu veux.
Tom grogne en accord, et Lucas sent une main ferme se poser sur sa cuisse, écartant légèrement ses jambes. La sensation de vulnérabilité s’intensifie, son cœur battant à tout rompre alors qu’il imagine ce qui pourrait suivre. L’odeur de leurs corps, la chaleur de leur proximité, le son de leurs respirations qui s’accélèrent – tout se mélange dans un tourbillon sensoriel qui le submerge, le laissant à leur merci.
— Tu es à moi maintenant, murmure Emma, sa voix comme une caresse sombre. Et je vais prendre tout mon temps pour explorer chaque recoin de toi.
La promesse dans ses mots, combinée à l’obscurité du bandeau et à la contrainte de la corde, fait monter une nouvelle vague de désir en lui, plus intense, plus brute que tout ce qu’il a ressenti auparavant. La chambre semble vibrer d’une tension nouvelle, un jeu de pouvoir et de plaisir qui ne fait que commencer.
Emma fait glisser ses lèvres le long du cou de Lucas, sa langue traçant un chemin brûlant jusqu’à la base de sa gorge, là où son pouls bat frénétiquement sous sa peau. Le bandeau noir sur ses yeux amplifie chaque sensation, transformant le moindre contact en une décharge électrique qui traverse son corps. L’odeur de vanille et de musc d’Emma l’enveloppe, un parfum sucré et entêtant qui sature l’air déjà lourd de la chambre. La corde autour de ses poignets tire légèrement à chaque mouvement involontaire, un rappel constant de sa vulnérabilité, de son abandon entre les mains de cette femme qui semble savoir exactement comment jouer avec ses désirs.
— Tu trembles, murmure-t-elle contre sa peau, sa voix basse, presque un ronronnement, chargée d’une satisfaction évidente. J’aime ça. J’aime te sentir à ma merci.
Lucas déglutit, sa gorge sèche, son souffle court. L’obscurité imposée par le bandeau rend chaque son plus net, chaque frottement des draps, chaque soupir d’Emma, un indice de ce qui pourrait suivre. Il entend un léger mouvement à sa droite, probablement Tom qui se repositionne, mais l’attention d’Emma reste fixée sur lui, ses doigts glissant maintenant le long de son torse, traçant des cercles lents autour de ses tétons durcis par l’anticipation.
— Dis-moi ce que tu veux, souffle-t-elle, ses lèvres effleurant son oreille, envoyant un frisson glacé le long de sa colonne vertébrale. Dis-le, ou je vais te faire attendre encore plus longtemps.
— Je… je veux te sentir, halète-t-il, sa voix rauque, presque brisée par le désir qui pulse dans ses veines. Je veux tout de toi.
Un gloussement léger s’échappe des lèvres d’Emma, un son à la fois doux et cruel, comme si elle savourait chaque mot de sa capitulation. Elle se redresse légèrement – il le devine au changement de pression sur le lit – et il sent ses mains descendre plus bas, effleurant la ligne de ses abdominaux, puis s’arrêtant juste au-dessus de son sexe, déjà dur, tendu contre son bas-ventre. La frustration le fait gémir, ses hanches se soulevant instinctivement pour chercher un contact qu’elle lui refuse encore.
— Pas si vite, murmure-t-elle, sa voix teintée d’une malice joueuse. Tu vas devoir être patient. Je veux que tu ressentes chaque seconde de ce que je vais te faire.
Il entend un froissement, peut-être Emma qui change de position, et soudain, une chaleur humide effleure son torse – sa langue, il en est sûr, traçant une ligne brûlante de son sternum jusqu’à son nombril. Chaque mouvement est lent, délibéré, comme si elle cartographiait son corps avec une précision torturante. Ses mains suivent, caressant ses flancs, ses doigts s’enfonçant légèrement dans sa peau, laissant des traces de chaleur là où ils passent. Lucas gémit à nouveau, ses poignets tirant contre la corde, le frottement rugueux contre sa peau ajoutant une couche de sensation à l’intensité déjà insupportable.
— Tu aimes ça, n’est-ce pas ? demande-t-elle, sa voix venant de plus bas maintenant, près de son ventre. Tu aimes ne pas savoir ce qui vient ensuite.
Avant qu’il ne puisse répondre, il sent ses lèvres se refermer autour de la peau sensible juste sous son nombril, une succion légère mais ferme qui le fait tressaillir. Ses hanches se soulèvent à nouveau, un mouvement involontaire, et il l’entend rire doucement, un son qui vibre contre sa peau. Puis, ses mains glissent plus bas, effleurant l’intérieur de ses cuisses, écartant légèrement ses jambes pour s’installer entre elles. La sensation de vulnérabilité s’intensifie, son cœur battant à tout rompre alors qu’il imagine son visage si proche de son sexe, son souffle chaud qu’il peut presque sentir.
— Emma… s’il te plaît, murmure-t-il, sa voix tremblante, un mélange de supplication et de frustration.
— S’il te plaît quoi ? répond-elle, sa voix taquine, presque moqueuse. Dis-le clairement, Lucas. Je veux t’entendre le dire.
— Touche-moi, halète-t-il, ses joues s’échauffant sous l’humiliation de devoir supplier, mais le désir est trop fort, trop écrasant pour qu’il s’en soucie. Prends-moi dans ta bouche… je t’en prie.
Un silence suit, lourd, chargé d’anticipation, puis il sent enfin ses doigts se refermer autour de son sexe, une pression douce mais ferme qui lui arrache un grognement guttural. La chaleur de sa main est presque insupportable après tant d’attente, et quand elle commence un va-et-vient lent, ses hanches se soulèvent pour aller à la rencontre de ses mouvements. Puis, une chaleur humide, plus intense, enveloppe son gland – sa bouche, ses lèvres se refermant autour de lui avec une lenteur calculée qui le fait frissonner de la tête aux pieds.
— Puuu…tain… gémit-il, ses mains tirant contre la corde, ses muscles se contractant sous l’effort de se retenir.
Emma ne répond pas, mais il peut sentir son sourire contre sa peau alors qu’elle le prend plus profondément, sa langue jouant avec lui, explorant chaque centimètre avec une expertise qui le rend fou. Le son humide de sa bouche, rythmé, se mêle à ses propres gémissements, emplissant la chambre d’une symphonie de plaisir brut. Chaque succion, chaque mouvement de sa langue, semble amplifié par l’obscurité du bandeau, son incapacité à voir transformant chaque sensation en une vague de plaisir presque douloureuse.
Il entend un léger mouvement à côté de lui, un froissement de draps, et devine que Tom observe, peut-être même se caresse en regardant Emma s’occuper de lui. L’idée ajoute une couche de tension érotique à la scène, l’image mentale d’Emma à genoux entre ses jambes, sous le regard attentif de Tom, le poussant encore plus près du bord.
— Tu es si dur, murmure-t-elle en relâchant son sexe avec un bruit humide, sa voix rauque, chargée de désir. J’adore te sentir comme ça… prêt à exploser.
Elle reprend ses mouvements, alternant entre sa bouche et sa main, un rythme qui s’accélère progressivement, le poussant inexorablement vers l’extase. Lucas sent la tension monter dans son ventre, un feu qui menace de le consumer, ses gémissements devenant plus désespérés, plus rauques.
— Emma… je vais… halète-t-il, incapable de finir sa phrase, son corps entier tendu vers la carresse.
— Pas encore, ordonne-t-elle, relâchant son sexe soudainement, le laissant pantelant, au bord de l’orgasme mais sans délivrance. Je veux que tu tiennes encore un peu. Je n’ai pas fini de jouer avec toi.
Un gémissement de frustration s’échappe de ses lèvres, ses hanches se soulevant dans le vide, cherchant un contact qui ne vient pas. Il l’entend rire doucement, un son cruel mais délicieux, puis le lit bouge à nouveau alors qu’elle change de position. Il sent ses mains sur ses cuisses, les écartant davantage, puis une chaleur soudaine contre son sexe – pas sa bouche cette fois, mais quelque chose de plus doux, plus enveloppant. Il réalise, avec un frisson d’excitation, qu’elle s’est positionnée au-dessus de lui, son intimité effleurant son gland dans une caresse à peine perceptible mais qui le fait trembler.
— Tu veux ça, n’est-ce pas ? murmure-t-elle, sa voix basse, presque un grognement, alors qu’elle se frotte contre lui, son humidité chaude glissant sur sa peau. Dis-le.
— Oui… je t’en prie, oui, gémit-il, sa voix brisée par le désir. Prends-moi, Emma. S’il te plaît.
Elle ne répond pas immédiatement, prolongeant la torture en se frottant contre lui, ses mouvements lents, calculés, le maintenant au bord de l’extase sans lui accorder ce qu’il veut. Puis, enfin, elle s’abaisse sur lui, le prenant en elle d’un mouvement fluide, sa chaleur humide l’enveloppant complètement. Un grognement guttural s’échappe de sa gorge, ses hanches se soulevant pour s’enfoncer plus profondément, mais la corde limite ses mouvements, le laissant à sa merci.
— Oh, bordel, gémit-elle, sa voix tremblante de plaisir alors qu’elle commence à bouger, un rythme lent mais implacable, ses hanches ondulant contre les siennes. Tu es si ferme…
Chaque mouvement est une torture délicieuse, sa chair serrant son sexe à chaque va-et-vient, le frottement de leurs corps créant une chaleur presque insupportable. Lucas sent ses muscles se contracter, ses poignets tirant contre la corde, le désir de la toucher, de la saisir, devenant presque douloureux. Mais l’impossibilité de le faire ne fait qu’intensifier son plaisir, chaque sensation amplifiée par sa vulnérabilité.
— Plus vite, supplie-t-il, sa voix rauque, presque un grognement. S’il te plaît, Emma…
Elle obéit, accélérant le rythme, ses gémissements se mêlant aux siens, le son de leurs corps claquant l’un contre l’autre emplissant la chambre. La tension dans son ventre devient insoutenable, un feu qui menace de l’engloutir, et il sent qu’il ne pourra pas tenir beaucoup plus longtemps.
— Je vais jouir, grogne-t-il, ses hanches se soulevant frénétiquement pour aller à la rencontre de ses mouvements.
— Moi aussi, halète-t-elle, sa voix brisée par le plaisir, ses mouvements devenant plus erratiques, plus désespérés. Ensemble… viens avec moi.
Quelques instants plus tard, l’orgasme le traverse comme une vague, brutal, dévastateur, son corps se contracte violemment alors qu’il se libère en elle. Emma pousse un cri aigu, ses muscles se crispent autour de lui, prolongeant son plaisir alors qu’elle atteint son propre sommet, ses hanches tremblantes contre les siennes. Ils s’effondrent ensemble, épuisés, leurs respirations saccadées résonnant dans le silence de la chambre.
Après un long moment, Emma retire doucement le bandeau de ses yeux, la lumière tamisée l’aveuglant un instant avant qu’il ne croise son regard, brillant de satisfaction. Elle défait la corde autour de ses poignets, ses doigts caressant les marques rouges laissées sur sa peau, un sourire malicieux aux lèvres.
— Bienvenue dans notre monde, murmure-t-elle, se blottissant contre lui, sa peau encore chaude contre la sienne. J’espère que tu es prêt pour la suite.
Lucas, encore étourdi par l’intensité de ce qu’il vient de vivre, sent une nouvelle vague d’anticipation monter en lui. La chambre, saturée de l’odeur de leurs corps et de leurs désirs, semble vibrer d’une promesse de plaisirs encore à venir.
Un coup léger résonne contre sa porte, presque timide. Il l’ouvre et se fige. Devant lui se tient une jeune femme, ses cheveux châtains ondulant sur ses épaules comme une cascade soyeuse. Elle porte un débardeur moulant, si fin qu’il épouse chaque courbe de son corps, révélant la rondeur généreuse de ses seins. Ses yeux verts, perçants, pétillent d’une malice qui le désarçonne. Un sourire éclatant dévoile des dents parfaites, et sa voix, chaude et accueillante, brise le silence.
— Salut, je suis Emma, ta voisine. Je t’ai entendu arriver. Tu veux un coup de main ?
Avant qu’il ne puisse répondre, un jeune homme brun surgit derrière elle, torse nu, la peau luisante de sueur, comme s’il venait de s’entraîner. Une aura de force brute émane de lui, ses muscles saillant sous une peau mate encore chaude d’effort.
— Moi, c’est Tom, le coloc d’Emma, dit-il en tendant une main ferme, un sourire en coin. On était en train de… faire du sport.
Emma glousse, un son léger mais chargé d’une tension sous-jacente. Lucas ne peut s’empêcher de remarquer ses tétons durcis, pointant sous le tissu fin de son débardeur. Une chaleur diffuse envahit l’atmosphère, presque palpable, comme si l’air lui-même s’alourdissait de promesses. Tom pose une main possessive sur la hanche d’Emma, ses doigts effleurant la bande de peau nue entre son haut et son short en jean, un geste à la fois naturel et provocateur.
— On pourrait t’aider à porter tes affaires, propose Emma en s’approchant, son ton doux mais teinté d’une intention cachée. Son parfum, un mélange enivrant de musc et de vanille, envahit les narines de Lucas, lui tournant presque la tête. Elle ajoute, un sourire narquois aux lèvres : Et après, on te fera visiter… notre installation.
Le regard qu’elle échange avec Tom est lourd de sous-entendus, une complicité qui ne laisse aucun doute sur la nature de leur proposition. Le pouls de Lucas s’accélère, un battement sourd résonnant dans sa poitrine. Dans l’étroitesse du couloir, Emma se presse contre lui pour attraper un carton, ses seins frôlant son bras dans un contact fugace mais électrisant. Une décharge traverse son corps, sa peau s’échauffant là où elle l’a touché. Tom, adossé au mur, observe la scène avec un sourire complice, ses yeux sombres brillant d’une lueur amusée.
— Tu sais, murmure Emma à son oreille, son souffle chaud caressant sa peau, on a une tradition ici. Pour accueillir les nouveaux… Sa main effleure "accidentellement" l’entrejambe de Lucas à travers son jean, un geste furtif mais délibéré qui le fait tressaillir. On leur fait découvrir tous les plaisirs de la résidence.
Tom s’approche par derrière, son torse frôlant le dos de Lucas, le coinçant entre eux deux dans une proximité oppressante et troublante. La chaleur de leurs corps l’enveloppe, l’odeur masculine de Tom, un mélange de sueur et de quelque chose de plus brut, se mêlant au parfum sucré d’Emma.
— Emma a raison, gronde Tom, sa voix grave vibrant dans le couloir désert. On pourrait te montrer des choses que tu n’apprendras jamais ailleurs.
Lucas sent une vague de chaleur monter en lui, son sang pulsant plus vite. Le corps souple d’Emma pressé contre son flanc, la présence imposante de Tom dans son dos, leurs regards complices et affamés – tout cela fait naître une tension qu’il ne peut ignorer. Son sexe durcit malgré lui, une réaction instinctive qu’il ne peut réprimer.
— Qu’est-ce que vous proposez exactement ? demande-t-il, sa voix rauque, presque étranglée par l’anticipation.
Emma glisse une main le long de son torse, ses doigts traçant une ligne brûlante à travers le tissu de sa chemise.
— Viens dans ma chambre. On va te montrer.
Le cœur battant à tout rompre, Lucas les suit, ses pas résonnant dans le couloir vide. La chambre est plus spacieuse que la sienne, deux lits jumeaux rapprochés au centre, presque collés, comme une invitation muette. Des guirlandes lumineuses suspendues au plafond diffusent une lueur tamisée, baignant la pièce d’une ambiance intime, presque irréelle. Une odeur persistante de transpiration et de désir flotte dans l’air, un parfum brut qui s’accroche à sa gorge.
— Assieds-toi, murmure Emma en désignant le bord d’un lit, sa voix douce mais autoritaire.
Tom ferme la porte derrière eux avec un clic discret, s’adossant contre elle, les bras croisés sur son torse nu. Ses muscles saillent sous sa peau mate, et son regard perçant ne quitte pas Lucas, comme s’il jaugeait chaque réaction. Emma, elle, se dirige vers un mini-frigo dans un coin de la pièce et en sort une bouteille de vodka, le verre froid scintillant sous la lumière.
— Pour faire connaissance, dit-elle avec un sourire en coin, versant trois verres. Ses mouvements sont lents, presque calculés, ses seins se balançant légèrement sous son débardeur à chaque geste. Lucas ne peut s’empêcher de regarder, hypnotisé par la fluidité de ses courbes.
— Alors, Lucas, commence Tom en s’approchant, tu as déjà vécu en résidence ?
— Non, première fois, répond-il, sa voix tremblante, presque inaudible. L’alcool brûle sa gorge lorsqu’il avale une gorgée, une chaleur âpre qui se répand dans sa poitrine.
Emma s’assoit à côté de lui, si proche que sa cuisse nue frôle la sienne à travers son jean. La chaleur de sa peau est presque insupportable, un contact qui fait monter une tension sourde dans son bas-ventre.
— On va t’apprendre les règles, murmure-t-elle, sa main se posant sur son genou avec une douceur trompeuse. Ici, on partage tout. Elle marque une pause, ses yeux plongeant dans les siens. Tout.
Tom s’installe de l’autre côté, coinçant Lucas entre eux deux. La proximité de leurs corps est étouffante, une chaleur humaine qui l’enveloppe comme une étreinte invisible.
— Emma a raison, ajoute Tom, ses doigts effleurant l’épaule de Lucas dans une caresse légère mais possessive. On forme une vraie famille dans cette résidence. Une famille très… proche.
La main d’Emma glisse plus haut sur la cuisse de Lucas, ses doigts pressant légèrement ses muscles à travers le tissu épais. Une vague de frissons parcourt son corps, son souffle se raccourcissant.
— Tu es tendu. Détends-toi, susurre-t-elle, ses ongles traçant des cercles lents, presque provocateurs.
— Qu’est-ce que vous voulez exactement ? demande Lucas, la respiration courte, son cœur tambourinant dans sa poitrine.
Tom se penche légèrement, sa main caressant la nuque de Lucas, un contact qui envoie une décharge le long de sa colonne vertébrale.
— Te montrer ce qu’on fait quand on s’ennuie ici, répond-il, un sourire sombre aux lèvres. Emma et moi, on aime… expérimenter.
Emma se rapproche encore, son visage à quelques centimètres du sien, son souffle chaud effleurant son oreille.
— Tu as déjà été avec deux personnes en même temps ? murmure-t-elle, sa voix comme une caresse. Un frisson glacé descend le long de son dos, son sexe durcissant davantage sous la pression de sa main.
Lucas secoue la tête, incapable de formuler une réponse cohérente, sa gorge sèche. Tom ricane doucement, un son grave qui résonne dans la pièce.
— Parfait, dit-il. On adore les premières fois.
Emma commence à déboutonner sa chemise, ses doigts agiles travaillant avec une lenteur délibérée. Chaque bouton défait révèle un peu plus de sa peau, et ses ongles griffent légèrement son torse nu, laissant des traces brûlantes.
— Laisse-nous faire, chuchote-t-elle. On va prendre soin de toi.
Derrière elle, Tom glisse ses mains sous le débardeur d’Emma, ses paumes remontant pour envelopper ses seins. Elle pousse un gémissement doux, presque imperceptible, ses tétons durcissant sous ses doigts experts. La tête d’Emma bascule légèrement en arrière, ses lèvres s’entrouvrant dans un soupir de plaisir.
— Regarde comme elle aime ça, murmure Tom à Lucas, sa voix rauque, chargée d’une intensité brute.
Emma retire son débardeur d’un geste fluide, révélant sa poitrine généreuse, ses mamelons roses pointant dans l’air frais de la chambre. La lumière tamisée joue sur sa peau, accentuant chaque courbe, chaque ombre. Elle se tourne vers Lucas, ses yeux mi-clos, brillants de désir.
— Tu peux toucher, souffle-t-elle, une invitation qu’il ne peut refuser.
Les mains tremblantes, Lucas effleure sa peau douce, ses doigts hésitants explorant la rondeur de ses seins. Emma ferme les yeux, un frisson parcourt son corps, et elle cambre le dos, s’offrant davantage à son contact. Tom, toujours derrière elle, continue ses caresses, pinçant délicatement ses tétons, arrachant à Emma de petits soupirs qui emplissent la pièce d’une tension presque insoutenable.
— Maintenant, à ton tour, dit-elle en finissant de déboutonner la chemise de Lucas. Elle fait glisser le tissu sur ses épaules, exposant son torse à l’air frais. Tom, de son côté, trace des cercles lents sur la peau nue de Lucas, ses doigts fermes mais étonnamment doux.
— Tu es beau, murmure Tom, sa voix grave résonnant contre le cou de Lucas, envoyant une nouvelle vague de frissons à travers son corps. Emma, regarde comme il frissonne.
Emma descend sa main vers la ceinture de Lucas, ses doigts jouant avec la boucle métallique, la défaisant avec une lenteur calculée. Ses yeux restent plantés dans les siens, un sourire malicieux aux lèvres, comme si elle savourait chaque seconde de son trouble.
— On va te faire découvrir des sensations incroyables, promet-elle, sa voix basse, presque un ronronnement.
Lucas sent son contrôle lui échapper, son souffle devenant erratique. En réponse aux mains habiles d’Emma qui s’attaquent à sa ceinture, son corps réagit avec une intensité qu’il n’a jamais connue. Une chaleur sourde pulse dans son bas-ventre, son sexe tendu contre le tissu de son jean.
— Détends-toi, chuchote Emma en faisant glisser sa fermeture éclair, le son métallique résonnant dans le silence de la chambre. Laisse-nous t’emmener au paradis.
Emma prend les devants avec une assurance qui coupe le souffle à Lucas. Ses mains adroites achèvent de défaire sa ceinture, le cuir glissant dans un frottement doux contre le tissu. Pendant ce temps, Tom se colle derrière elle, ses paumes larges remontant sous son débardeur déjà relevé, caressant ses seins nus avec une familiarité qui trahit leur intimité. Ses doigts pétrissent sa chair avec une précision qui arrache à Emma un soupir tremblant, ses lèvres s’entrouvrant sous l’effet du plaisir.
— Laisse-moi m’occuper de toi, murmure Emma en faisant glisser le jean de Lucas le long de ses cuisses, le tissu râpant contre sa peau. Son boxer révèle une érection déjà dure, tendue contre le tissu fin. Elle sourit en voyant l’effet qu’elle lui fait, ses yeux verts brillant d’une lueur prédatrice.
Tom, penché sur la nuque d’Emma, y dépose des baisers brûlants, ses lèvres traçant un chemin jusqu’à son oreille. L’odeur de sa peau, un mélange de sueur et de musc, emplit l’air autour d’eux.
— Tu vois comme il te désire, chuchote-t-il à Emma, sa voix rauque vibrant contre sa peau. Ses mains continuent de jouer avec ses seins, pinçant délicatement ses mamelons roses, arrachant à la jeune femme un gémissement plus fort, un son qui résonne dans la pièce comme une promesse.
Lucas tremble, ses muscles se contractant sous l’anticipation, quand Emma glisse une main dans son boxer, ses doigts frais se refermant autour de son sexe tendu. Une décharge de plaisir brut traverse son corps, ses hanches tressaillant malgré lui sous ce contact.
— Mmm, tu es déjà si dur, ronronne-t-elle, commençant un va-et-vient lent, presque tortueux, ses doigts serrant juste assez pour le faire frissonner.
Tom retire complètement le débardeur d’Emma, exposant sa poitrine à la lumière tamisée. Ses seins, pleins et lourds, se balancent légèrement alors qu’elle se penche vers Lucas, effleurant son torse nu de leur douceur. Elle l’embrasse avec une passion dévorante, sa langue s’insinuant dans sa bouche, explorant, goûtant, pendant que sa main continue son mouvement rythmé sur son sexe. Lucas sent ses jambes faiblir, submergé par l’intensité des sensations – la chaleur humide de sa bouche, la pression de ses doigts, l’odeur de son parfum qui l’enveloppe.
Tom, de son côté, glisse ses mains le long des hanches d’Emma, défaisant son short en jean d’un geste rapide. Le tissu tombe au sol avec un bruit sourd, révélant qu’elle ne porte rien en dessous. Ses doigts trouvent son intimité déjà humide, et il grogne de satisfaction, sa voix basse et rauque.
— Elle est trempée, annonce-t-il en la caressant, ses doigts explorant sa chair avec une précision qui fait gémir Emma contre les lèvres de Lucas. Sentir ton désir l’excite.
Emma ondule contre la main de Tom, ses hanches se mouvant dans un rythme instinctif, tout en accélérant ses mouvements sur le sexe de Lucas. Sa respiration devient plus courte, ses gémissements plus fréquents, vibrant contre la bouche de Lucas.
— J’ai envie de vous sentir tous les deux, halète-t-elle, sa voix brisée par le désir.
Tom retire ses doigts, luisants de son humidité, et les porte à la bouche d’Emma. Elle les suce avec une gourmandise provocante, ses yeux plantés dans ceux de Lucas, un défi silencieux dans son regard. Puis, elle tend sa main vers lui, les doigts encore humides.
— Tu veux goûter ? propose-t-elle, un sourire narquois aux lèvres.
Lucas hésite une fraction de seconde, son cœur battant à tout rompre, avant de prendre les doigts dans sa bouche. Le goût salé et musqué d’Emma explose sur sa langue, un mélange intime et cru qui le fait frissonner d’excitation, dépassant tout ce qu’il avait pu imaginer.
— Maintenant, allonge-toi, ordonne Emma d’une voix rauque, le poussant doucement vers le lit. Les draps froissés crissent sous son poids alors qu’il s’exécute, son souffle court.
Tom, pendant ce temps, se déshabille complètement, son jean et son boxer tombant au sol dans un bruit mat. Son corps athlétique se révèle dans toute sa puissance, son sexe dressé, dur et prêt. Emma s’agenouille entre les jambes de Lucas, ses lèvres effleurant son gland dans une caresse à peine perceptible, mais qui le fait tressaillir violemment. La chaleur de son souffle contre sa peau est une torture délicieuse.
Tom se place derrière Emma, ses mains larges caressant ses fesses rondes, pétrissant sa chair avec une possessivité brute. Il positionne son sexe à l’entrée de sa vulve, ses mouvements lents mais assurés.
— Continue, l’encourage-t-il, sa voix grondante, alors qu’il s’enfonce en elle d’un coup de reins puissant.
Emma pousse un gémissement étouffé autour du sexe de Lucas, qu’elle prend dans sa bouche au même moment. Les vibrations de son cri décuplent le plaisir de Lucas, ses mains agrippant les draps avec force. Le rythme de Tom, ses hanches claquant contre les fesses d’Emma dans un bruit sec et régulier, se répercute dans les mouvements de va-et-vient de sa bouche sur Lucas. Chaque poussée de Tom semble intensifier la succion d’Emma, créant une symphonie de sensations qui submerge Lucas.
— Putain, c’est bon, grogne Tom, s’enfonçant plus profondément, ses mouvements devenant plus rapides, plus brutaux. Le son de leurs corps qui s’entrechoquent emplit la chambre, mêlé aux gémissements d’Emma et aux soupirs rauques de Lucas.
Emma alterne entre sucer Lucas et gémir de plaisir, sa bouche chaude et humide le relâchant parfois avec un bruit humide pour reprendre son souffle, avant de replonger avec une avidité renouvelée. Lucas, les yeux mi-clos, est perdu dans un tourbillon de luxure – la chaleur de sa bouche, les vibrations de ses gémissements, le spectacle de Tom la prenant avec une passion animale, tout se mélange dans une intensité presque insupportable.
Soudain, Emma relâche le sexe de Lucas, se redressant avec un halètement, ses joues rougies par l’excitation, ses yeux brillant d’un désir insatiable.
— Arrêtez, souffle-t-elle à Tom, qui continue ses va-et-vient avec une intensité croissante. J’ai envie que vous vous occupiez tous les deux de moi. Uniquement de moi.
Tom se retire lentement, son sexe luisant de l’humidité d’Emma, un grognement de frustration s’échappant de sa gorge. Elle se retourne vers eux, son corps luisant de sueur, ses seins se soulevant au rythme de sa respiration saccadée.
— Je veux sentir vos mains partout sur mon corps. Vos bouches. Je veux être au centre de tous vos désirs, ordonne-t-elle, sa voix tremblante d’anticipation.
Lucas se redresse, encore étourdi par l’intensité de ce qu’il vient de vivre, son sexe pulsant de désir inassouvi. Emma s’allonge au milieu du lit, écartant ses cuisses avec une impudeur qui le fait frissonner. Sa vulve, rosée et gonflée, brille d’humidité sous la lumière tamisée, une invitation explicite.
— Venez, commande-t-elle, sa voix rauque, chargée d’une urgence brute. Lucas, occupe-toi de mes seins. Tom, tu sais ce que j’aime.
Tom s’agenouille entre ses jambes, ses mains caressant l’intérieur de ses cuisses avec une lenteur calculée, ses doigts traçant des lignes brûlantes sur sa peau. Il se penche, son souffle chaud effleurant son intimité avant que sa langue ne trace des cercles lents autour de son clitoris. Emma pousse un gémissement aigu, ses hanches se soulevant pour aller à la rencontre de sa bouche.
— Tu es si belle quand tu supplies, murmure-t-il contre sa chair, sa voix vibrante de désir.
Lucas, de son côté, se penche vers la poitrine d’Emma, prenant un téton durci dans sa bouche. La texture rugueuse sous sa langue le surprend, et il suce avec une intensité croissante, alternant avec de légères morsures qui font cambrer Emma davantage. Ses mains pétrissent ses seins généreux, sentant leur poids, leur chaleur, tandis qu’elle agrippe ses cheveux, tirant légèrement dans un mélange de douleur et de plaisir.
— Oui, comme ça. Suce-les plus fort, gémit-elle, sa voix brisée par l’extase.
Tom intensifie ses caresses orales, sa langue alternant entre le clitoris d’Emma et l’entrée de son vagin, explorant chaque recoin avec une expertise qui la fait trembler. Il introduit deux doigts en elle, les enfonçant lentement, puis accélérant le rythme, ses mouvements synchronisés avec les lapements de sa langue. Emma ondule contre lui, ses hanches se soulevant frénétiquement, ses gémissements emplissant la chambre.
— Putain, c’est bon, halète-t-elle, ses doigts serrant plus fort les cheveux de Lucas. Ne vous arrêtez pas. Jamais.
— Lucas, caresse-moi aussi, supplie-t-elle, guidant sa main vers son ventre, puis plus bas. Descends.
Il obéit, ses doigts glissant le long de son corps, rejoignant ceux de Tom dans son intimité brûlante. Tom écarte légèrement ses propres doigts pour lui laisser de la place, et ensemble, ils explorent sa chair humide, leurs mouvements se mêlant dans une danse chaotique mais harmonieuse.
— Sent comme elle est trempée, murmure Tom contre sa vulve, sa voix rauque. Elle adore être le centre de l’attention.
Emma gémit plus fort, un son guttural, presque animal, quand leurs quatre doigts la pénètrent simultanément, la remplissant d’une manière qui la fait frissonner de tout son corps.
— Oui, remplissez-moi. Je veux tout sentir, crie-t-elle, ses hanches se soulevant avec une urgence désespérée.
Lucas continue de sucer ses seins, sa langue jouant avec ses tétons durcis, tandis que sa main travaille en tandem avec celle de Tom. Les gémissements d’Emma deviennent plus aigus, plus frénétiques, un mélange de plaisir et de supplication qui résonne dans la pièce.
— Mes fesses aussi, halète-t-elle, sa voix tremblante. Tom, tu sais ce que j’aime.
Tom humidifie son pouce avec sa salive, un geste lent et délibéré, avant de le faire glisser vers son anus. Emma pousse un cri de plaisir quand il commence à la caresser là aussi, un cercle lent et précis qui fait trembler ses jambes.
— Putain, oui. Partout à la fois, gémit-elle, sa voix rauque, presque brisée par l’intensité des sensations qui l’assaillent.
Lucas n’en revient pas de l’intensité brute de la scène. Emma se cambre sous leurs caresses multiples, son corps entier tendu vibrant d’une énergie presque palpable. Ses gémissements montent en crescendo, plus aigus, plus désespérés, emplissant la chambre d’un chant de plaisir primal. L’odeur de sa peau, un mélange de sueur et de désir musqué, sature l’air, se mêlant à la chaleur lourde qui semble coller à leurs corps.
— Je vais jouir, crie-t-elle soudain, ses ongles s’enfonçant dans la nuque de Lucas, griffant sa peau avec une urgence sauvage. Continuez, ne vous arrêtez pas !
Tom accélère ses mouvements, sa langue dansant frénétiquement sur son clitoris tandis que ses doigts, joints à ceux de Lucas, la pénètrent profondément, explorant chaque recoin de son intimité brûlante. Son pouce continue de masser son anus avec une expertise qui fait frissonner Emma de tout son être, ses muscles se contractant par vagues sous leurs mains. Lucas, lui, mordille ses tétons avec une intensité renouvelée, sentant leur dureté sous sa langue, tandis que ses doigts s’enfoncent plus loin, synchronisés avec ceux de Tom.
— Oui, oui, oui, scande-t-elle, sa voix montant dans un cri presque animal avant qu’un orgasme violent ne la traverse. Son corps se contracte brutalement, ses muscles se crispent autour de leurs doigts comme pour les retenir, ses hanches se soulèvent dans des spasmes incontrôlables. Elle tire sur les cheveux de Lucas, ses ongles laissant des traces rouges sur sa peau, tandis que ses cris rauques résonnent dans la pièce, un son brut, viscéral, qui semble faire vibrer l’air lui-même.
Les spasmes durent de longues secondes, son corps secoué par des vagues de plaisir qui semblent ne jamais s’arrêter. Tom et Lucas prolongent ses sensations, leurs caresses ralentissant à peine, jusqu’à ce qu’elle les supplie, à bout de souffle.
— Trop… c’est trop, halète-t-elle, sa voix tremblante, son corps encore agité de soubresauts. Laissez-moi reprendre mon souffle.
Elle s’effondre sur le lit, la peau luisante de sueur, ses seins se soulevant au rythme de sa respiration erratique. Ses yeux brillent d’une satisfaction profonde, presque sauvage, lorsqu’elle les regarde, un sourire épuisé mais malicieux aux lèvres.
— Vous êtes parfaits tous les deux, murmure-t-elle, sa voix encore rauque. Maintenant, c’est à votre tour de recevoir.
Emma se redresse lentement, ses mouvements encore tremblants, son corps portant les marques de l’extase qu’elle vient de vivre. Ses yeux verts s’illuminent d’une lueur prédatrice en voyant Lucas et Tom, leurs sexes dressés, tendus par un désir brut, presque douloureux. Elle se place à genoux entre eux, un sourire provocateur aux lèvres, ses mains se refermant simultanément sur leurs membres avec une assurance qui les fait tressaillir.
— Vous êtes si durs, ronronne-t-elle, commençant un va-et-vient lent, ses doigts serrant juste assez pour leur arracher des grognements de plaisir. La chaleur de ses paumes, la pression précise de ses mouvements, envoient des décharges de plaisir à travers leurs corps.
Lucas ferme les yeux un instant, submergé par la sensation de sa main douce mais ferme sur son sexe encore sensible. À côté de lui, Tom gémit doucement, ses hanches ondulant instinctivement contre la paume d’Emma, ses muscles se contractant sous l’effort de se retenir. L’odeur de sueur et de désir qui flotte dans la chambre s’intensifie, un parfum lourd, presque animal, qui semble les envelopper tous les trois.
— Regardez-moi, ordonne Emma, sa voix basse, autoritaire. Je veux voir vos visages quand je vous suce.
Elle se penche d’abord vers Lucas, sa langue traçant un cercle humide autour de son gland, un contact si léger mais si brûlant qu’il pousse un cri étouffé, ses mains agrippant les draps froissés. Emma sourit, un éclat de malice dans les yeux, avant de prendre son sexe dans sa bouche, ses lèvres se refermant autour de lui avec une chaleur humide qui le fait frissonner de la tête aux pieds. Elle alterne entre des mouvements lents et profonds, sa langue jouant avec lui, explorant chaque centimètre avec une expertise qui le rend fou.
Sa main libre continue de caresser Tom, alternant entre des mouvements lents et des pressions plus rapides, ses doigts glissant avec aisance sur sa peau.
— Putain, Emma, grogne-t-il, ses yeux sombres fixés sur sa bouche qui travaille Lucas avec une précision diabolique. Tu es si douée.
Emma relâche Lucas avec un bruit humide, un filet de salive reliant encore ses lèvres à son sexe, avant de se tourner vers Tom. Elle l’engloutit d’un coup, le prenant profondément dans sa gorge, un mouvement si soudain qu’il rejette la tête en arrière, un grognement guttural s’échappant de sa poitrine. Ses muscles se contractent sous l’intensité du plaisir, ses mains se crispant dans les cheveux d’Emma, la guidant légèrement sans forcer.
— C’est incroyable, halète Lucas, fasciné par la scène, par la manière dont elle passe de l’un à l’autre avec une aisance presque hypnotique. Sa langue explore chaque recoin de leurs sexes, alternant entre des succions profondes et des léchages plus légers, ses mains ne cessant jamais leurs mouvements.
Elle accélère le rythme, suçant Lucas avec une passion dévorante pendant que sa main travaille Tom, puis inversant les rôles, prenant Tom dans sa bouche tout en masturbant Lucas. Ses mouvements deviennent plus frénétiques, plus désespérés, comme si elle cherchait à les pousser tous les deux au bord de l’extase en même temps. Le son de sa bouche, humide et rythmé, se mêle à leurs gémissements, créant une cacophonie de plaisir qui emplit la pièce.
— J’adore vous sentir tous les deux, gémit-elle entre deux fellations, sa voix vibrante de désir. Vos goûts différents, vos réactions…
Tom caresse ses cheveux quand elle le reprend dans sa bouche, ses doigts serrant légèrement ses mèches châtaines.
— Tu vas nous faire jouir si tu continues comme ça, prévient-il, sa voix tendue, presque un grognement.
— C’est exactement ce que je veux, répond Emma en léchant le gland de Lucas avec une lenteur provocante, ses yeux plantés dans les siens. Je veux que vous jouissiez ensemble. Pour moi.
Elle intensifie ses caresses, alternant rapidement entre leurs deux sexes, sa bouche et ses mains travaillant avec une synchronisation parfaite. Le rythme qu’elle impose est implacable, une danse frénétique qui pousse Lucas et Tom vers l’extase. Les gémissements de Tom se font plus rauques, ses hanches se contractant sous l’effort de se retenir, tandis que Lucas sent une tension insoutenable monter dans son ventre, un feu qui menace de le consumer.
— Je vais jouir, annonce-t-il, sa voix rauque, presque brisée par l’intensité du moment.
— Moi aussi, grogne Tom, ses mains crispées sur les draps, ses muscles tendus à l’extrême.
Emma sourit, un éclat de triomphe dans les yeux, et accélère encore, ses mains et sa bouche travaillant frénétiquement sur leurs sexes tendus.
— Oui, donnez-moi tout, supplie-t-elle, sa voix tremblante d’excitation.
Lucas explose le premier, une vague de plaisir brut le traversant, son sperme jaillissant sur le visage et les seins d’Emma dans des jets chauds et puissants. Tom suit presque immédiatement, ses grognements rauques résonnant dans la chambre alors que ses jets se mêlent à ceux de Lucas, marquant la peau d’Emma d’une chaleur collante. Elle ferme les yeux, savourant la sensation, un sourire satisfait aux lèvres, sa langue passant sur ses lèvres pour goûter ce qu’elle peut.
— Mmm, c’est exactement ce que je voulais, murmure-t-elle, sa voix basse, presque un ronronnement, alors qu’elle essuie distraitement une goutte sur sa joue.
Les trois jeunes gens s’effondrent sur le lit, épuisés, leurs corps encore tremblants de l’intensité de ce qu’ils viennent de vivre. L’odeur de sexe et de sueur flotte lourdement dans l’air, un parfum brut qui semble imprégner chaque recoin de la chambre. Emma se blottit entre eux, sa peau encore chaude contre la leur, un sourire satisfait aux lèvres.
— Bienvenue dans la résidence, Lucas, chuchote-t-elle contre son oreille, son souffle tiède caressant sa peau. J’espère que tu vas aimer ton séjour ici.
Mais alors qu’ils reprennent leur souffle, un nouveau désir semble déjà poindre dans les yeux d’Emma. Elle se redresse légèrement, ses doigts traçant des cercles paresseux sur le torse de Lucas, puis sur celui de Tom.
— Vous savez, dit-elle, un sourire malicieux aux lèvres, on n’a pas encore exploré toutes les possibilités… Que diriez-vous d’un petit jeu ? Quelque chose de plus… audacieux.
Tom ricane, un son grave et complice, tandis que Lucas sent une nouvelle vague de chaleur monter en lui. Emma se penche vers un tiroir près du lit, en sortant une corde fine et un bandeau de tissu noir.
— On aime bien jouer avec les limites, explique-t-elle, ses yeux brillant d’une excitation renouvelée. Qui veut commencer ?
Lucas sent son pouls s’accélérer à nouveau, l’anticipation d’une nouvelle vague de plaisir mêlée à une pointe d’appréhension. La chambre, déjà chargée de l’odeur de leurs désirs, semble vibrer d’une tension nouvelle, plus sombre, plus intense. Emma passe la corde entre ses doigts, un sourire provocateur aux lèvres, tandis que Tom se redresse, prêt à prendre part à ce nouveau jeu.
— Alors, Lucas, murmure-t-elle, tu es prêt à découvrir jusqu’où on peut aller ?
La question reste suspendue dans l’air, lourde de promesses, tandis que la lumière tamisée des guirlandes projette des ombres dansantes sur leurs corps encore marqués par la passion.
Emma fait glisser la corde fine entre ses doigts, ses yeux verts scintillant d’une excitation nouvelle, presque fébrile. La lumière tamisée des guirlandes lumineuses projette des reflets dorés sur sa peau encore luisante de sueur, accentuant chaque courbe de son corps nu. L’odeur persistante de leurs désirs mêlés flotte dans l’air, un parfum brut et enivrant qui semble alourdir l’atmosphère de la chambre. Lucas sent son pouls s’accélérer à nouveau, une chaleur familière mais teintée d’appréhension montant dans son bas-ventre. Tom, adossé contre la tête du lit, laisse échapper un ricanement grave, ses muscles se contractant légèrement sous sa peau mate alors qu’il observe la scène avec un intérêt non dissimulé.
— Alors, Lucas, répète Emma, sa voix basse, un murmure presque caressant mais chargé d’une autorité subtile. Tu es prêt ?
Elle s’approche de lui, la corde pendant négligemment de sa main, ses seins frôlant son torse alors qu’elle se penche pour murmurer à son oreille. Son souffle chaud effleure sa peau, envoyant un frisson le long de sa nuque.
— On a des règles, tu sais. Mais ce soir, on peut les briser… juste pour toi.
Lucas déglutit, sa gorge sèche. La proposition d’Emma, ce mélange de danger et de promesse, fait battre son cœur plus fort. Il jette un regard à Tom, cherchant une forme de réassurance ou peut-être une échappatoire, mais le sourire en coin de ce dernier ne fait qu’amplifier la tension. Tom se redresse, ses yeux sombres brillant d’une lueur complice.
— Laisse-la faire, mec, dit-il, sa voix rauque vibrant dans la pièce. Emma sait comment rendre les choses… intéressantes.
Emma glousse, un son léger mais teinté d’une malice qui le met sur ses gardes. Elle pose le bandeau de tissu noir sur le lit, juste à côté de lui, ses doigts effleurant délibérément sa cuisse dans un geste provocateur. La texture douce du tissu contraste avec la rugosité de la corde qu’elle tient toujours, et Lucas ne peut s’empêcher d’imaginer ce que ces objets pourraient signifier dans ses mains expertes.
— D’abord, on va jouer à un petit jeu, annonce-t-elle, ses lèvres s’étirant en un sourire narquois. Tu vas fermer les yeux… ou plutôt, je vais m’en assurer.
Elle attrape le bandeau et le fait glisser entre ses doigts, le tissu frottant doucement contre lui-même dans un bruissement discret mais chargé de promesses. Lucas sent une vague d’anticipation mêlée d’incertitude l’envahir. La chambre semble rétrécir autour de lui, les murs se rapprochant alors que l’odeur de sueur et de musc s’intensifie, un rappel brut de ce qu’ils viennent de partager.
— Et si je refuse ? demande-t-il, sa voix tremblante, plus par curiosité que par réelle résistance.
Emma penche la tête, ses cheveux châtains tombant sur son épaule dans une cascade soyeuse. Elle s’approche encore, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, son souffle tiède caressant sa bouche.
— Alors, tu rates le meilleur, murmure-t-elle. Mais je ne pense pas que tu veuilles rater ça. Pas après ce qu’on vient de vivre.
Tom se lève du lit, son corps athlétique se mouvant avec une aisance presque féline. Il s’approche d’Emma par derrière, ses mains glissant sur ses hanches nues, ses doigts traçant des cercles lents sur sa peau. Elle frissonne sous son toucher, un soupir léger s’échappant de ses lèvres, mais ses yeux restent fixés sur Lucas, intenses, affamés.
— Fais-lui confiance, ajoute Tom, sa voix grondante contre l’oreille d’Emma, mais destinée à Lucas. Elle sait comment faire monter le plaisir… encore et encore.
Emma attrape le bandeau et, sans attendre de réponse, se penche pour le placer sur les yeux de Lucas. Le tissu est doux, presque frais contre sa peau échauffée, et l’obscurité soudaine amplifie chaque sensation. Son souffle se raccourcit, ses autres sens s’aiguisant instantanément. Il entend le froissement des draps sous lui, le léger craquement du lit alors que quelqu’un – Emma ou Tom, il ne peut le dire – change de position. L’odeur de vanille et de musc d’Emma semble plus forte maintenant, comme si elle était partout autour de lui.
— Relaxe-toi, chuchote-t-elle, sa voix venant de quelque part sur sa gauche, si proche qu’il peut presque sentir la chaleur de ses lèvres. Laisse-nous prendre le contrôle.
Il sent des doigts – ceux d’Emma, il en est sûr, à leur douceur – effleurer son poignet, puis saisir la corde. La texture rugueuse glisse contre sa peau alors qu’elle commence à l’enrouler autour de ses poignets, pas trop serré, mais assez pour qu’il sente une légère contrainte. Chaque boucle de la corde semble resserrer l’étau de la tension dans son corps, son pouls battant plus fort à chaque nœud qu’elle fait. Le son de la corde frottant contre elle-même, un frottement sec et rythmé, emplit le silence, ponctué par sa propre respiration qui s’accélère.
— Tu sens ça ? murmure Emma, sa voix plus basse, presque un ronronnement. Cette sensation de ne plus rien contrôler… ça peut être tellement libérateur.
Lucas tressaille légèrement quand la corde se resserre une dernière fois, ses poignets maintenant liés devant lui. Il ne peut pas voir, mais il imagine le sourire satisfait d’Emma, la lueur de triomphe dans ses yeux verts. Une main – plus large, plus ferme, probablement celle de Tom – se pose sur son épaule, une pression rassurante mais possessive qui le fait frissonner.
— On va s’occuper de toi, grogne Tom, sa voix vibrant contre son oreille. Mais d’abord, on va jouer un peu.
Un rire léger d’Emma résonne, suivi d’un bruissement de tissu ou de peau contre peau. Lucas sent une chaleur soudaine près de son visage, puis un effleurement, si léger qu’il pourrait l’avoir imaginé – des lèvres, peut-être, ou le bout d’un doigt, traçant la ligne de sa mâchoire. Son corps réagit instinctivement, une décharge de désir brut traversant son bas-ventre, son sexe se durcissant à nouveau malgré l’épuisement de leurs ébats précédents.
— Tu vois, murmure Emma, sa voix venant maintenant de l’autre côté, comme si elle tournait autour de lui comme une prédatrice. Quand tu ne peux pas voir, tout devient plus intense. Chaque toucher, chaque son…
Elle marque une pause, et il entend un léger claquement, comme une main frappant doucement une surface – ou peut-être une peau. Un gémissement étouffé suit, peut-être de Tom, peut-être d’elle, il ne peut pas le dire. L’incertitude amplifie son excitation, son imagination comblant les vides laissés par l’obscurité du bandeau. Il sent une main glisser le long de son torse, des doigts traçant des cercles lents autour de ses tétons, puis descendant plus bas, effleurant la ligne de ses abdominaux. La sensation est presque insupportable, chaque contact amplifié par son incapacité à anticiper le prochain mouvement.
— Dis-moi ce que tu ressens, ordonne Emma, sa voix plus ferme maintenant, teintée d’une autorité qui le fait frissonner.
— C’est… intense, halète-t-il, sa voix rauque, presque méconnaissable à ses propres oreilles. Je ne sais pas à quoi m’attendre… et ça me rend fou.
Un autre rire, plus grave cette fois, probablement de Tom. Une deuxième main se joint à la première, plus rugueuse, plus insistante, explorant ses flancs, puis remontant pour pincer légèrement un téton. Lucas pousse un soupir involontaire, son corps se cambrant légèrement sous le contact, la corde tirant sur ses poignets dans un rappel de sa vulnérabilité.
— Bien, murmure Emma, sa voix plus proche maintenant, comme si elle était juste au-dessus de lui. Laisse-toi aller. On va te faire sentir des choses que tu n’as jamais imaginées.
Il sent un souffle chaud contre son cou, puis une langue – douce, humide – traçant un chemin brûlant jusqu’à son lobe d’oreille. Un frisson violent le traverse, ses hanches se soulevant instinctivement, cherchant un contact qui ne vient pas. Un gémissement de frustration s’échappe de ses lèvres, et il entend un gloussement satisfait, probablement d’Emma.
— Pas encore, chuchote-t-elle, ses lèvres effleurant son oreille. On a tout le temps… et je veux que tu supplies avant qu’on te donne ce que tu veux.
Tom grogne en accord, et Lucas sent une main ferme se poser sur sa cuisse, écartant légèrement ses jambes. La sensation de vulnérabilité s’intensifie, son cœur battant à tout rompre alors qu’il imagine ce qui pourrait suivre. L’odeur de leurs corps, la chaleur de leur proximité, le son de leurs respirations qui s’accélèrent – tout se mélange dans un tourbillon sensoriel qui le submerge, le laissant à leur merci.
— Tu es à moi maintenant, murmure Emma, sa voix comme une caresse sombre. Et je vais prendre tout mon temps pour explorer chaque recoin de toi.
La promesse dans ses mots, combinée à l’obscurité du bandeau et à la contrainte de la corde, fait monter une nouvelle vague de désir en lui, plus intense, plus brute que tout ce qu’il a ressenti auparavant. La chambre semble vibrer d’une tension nouvelle, un jeu de pouvoir et de plaisir qui ne fait que commencer.
Emma fait glisser ses lèvres le long du cou de Lucas, sa langue traçant un chemin brûlant jusqu’à la base de sa gorge, là où son pouls bat frénétiquement sous sa peau. Le bandeau noir sur ses yeux amplifie chaque sensation, transformant le moindre contact en une décharge électrique qui traverse son corps. L’odeur de vanille et de musc d’Emma l’enveloppe, un parfum sucré et entêtant qui sature l’air déjà lourd de la chambre. La corde autour de ses poignets tire légèrement à chaque mouvement involontaire, un rappel constant de sa vulnérabilité, de son abandon entre les mains de cette femme qui semble savoir exactement comment jouer avec ses désirs.
— Tu trembles, murmure-t-elle contre sa peau, sa voix basse, presque un ronronnement, chargée d’une satisfaction évidente. J’aime ça. J’aime te sentir à ma merci.
Lucas déglutit, sa gorge sèche, son souffle court. L’obscurité imposée par le bandeau rend chaque son plus net, chaque frottement des draps, chaque soupir d’Emma, un indice de ce qui pourrait suivre. Il entend un léger mouvement à sa droite, probablement Tom qui se repositionne, mais l’attention d’Emma reste fixée sur lui, ses doigts glissant maintenant le long de son torse, traçant des cercles lents autour de ses tétons durcis par l’anticipation.
— Dis-moi ce que tu veux, souffle-t-elle, ses lèvres effleurant son oreille, envoyant un frisson glacé le long de sa colonne vertébrale. Dis-le, ou je vais te faire attendre encore plus longtemps.
— Je… je veux te sentir, halète-t-il, sa voix rauque, presque brisée par le désir qui pulse dans ses veines. Je veux tout de toi.
Un gloussement léger s’échappe des lèvres d’Emma, un son à la fois doux et cruel, comme si elle savourait chaque mot de sa capitulation. Elle se redresse légèrement – il le devine au changement de pression sur le lit – et il sent ses mains descendre plus bas, effleurant la ligne de ses abdominaux, puis s’arrêtant juste au-dessus de son sexe, déjà dur, tendu contre son bas-ventre. La frustration le fait gémir, ses hanches se soulevant instinctivement pour chercher un contact qu’elle lui refuse encore.
— Pas si vite, murmure-t-elle, sa voix teintée d’une malice joueuse. Tu vas devoir être patient. Je veux que tu ressentes chaque seconde de ce que je vais te faire.
Il entend un froissement, peut-être Emma qui change de position, et soudain, une chaleur humide effleure son torse – sa langue, il en est sûr, traçant une ligne brûlante de son sternum jusqu’à son nombril. Chaque mouvement est lent, délibéré, comme si elle cartographiait son corps avec une précision torturante. Ses mains suivent, caressant ses flancs, ses doigts s’enfonçant légèrement dans sa peau, laissant des traces de chaleur là où ils passent. Lucas gémit à nouveau, ses poignets tirant contre la corde, le frottement rugueux contre sa peau ajoutant une couche de sensation à l’intensité déjà insupportable.
— Tu aimes ça, n’est-ce pas ? demande-t-elle, sa voix venant de plus bas maintenant, près de son ventre. Tu aimes ne pas savoir ce qui vient ensuite.
Avant qu’il ne puisse répondre, il sent ses lèvres se refermer autour de la peau sensible juste sous son nombril, une succion légère mais ferme qui le fait tressaillir. Ses hanches se soulèvent à nouveau, un mouvement involontaire, et il l’entend rire doucement, un son qui vibre contre sa peau. Puis, ses mains glissent plus bas, effleurant l’intérieur de ses cuisses, écartant légèrement ses jambes pour s’installer entre elles. La sensation de vulnérabilité s’intensifie, son cœur battant à tout rompre alors qu’il imagine son visage si proche de son sexe, son souffle chaud qu’il peut presque sentir.
— Emma… s’il te plaît, murmure-t-il, sa voix tremblante, un mélange de supplication et de frustration.
— S’il te plaît quoi ? répond-elle, sa voix taquine, presque moqueuse. Dis-le clairement, Lucas. Je veux t’entendre le dire.
— Touche-moi, halète-t-il, ses joues s’échauffant sous l’humiliation de devoir supplier, mais le désir est trop fort, trop écrasant pour qu’il s’en soucie. Prends-moi dans ta bouche… je t’en prie.
Un silence suit, lourd, chargé d’anticipation, puis il sent enfin ses doigts se refermer autour de son sexe, une pression douce mais ferme qui lui arrache un grognement guttural. La chaleur de sa main est presque insupportable après tant d’attente, et quand elle commence un va-et-vient lent, ses hanches se soulèvent pour aller à la rencontre de ses mouvements. Puis, une chaleur humide, plus intense, enveloppe son gland – sa bouche, ses lèvres se refermant autour de lui avec une lenteur calculée qui le fait frissonner de la tête aux pieds.
— Puuu…tain… gémit-il, ses mains tirant contre la corde, ses muscles se contractant sous l’effort de se retenir.
Emma ne répond pas, mais il peut sentir son sourire contre sa peau alors qu’elle le prend plus profondément, sa langue jouant avec lui, explorant chaque centimètre avec une expertise qui le rend fou. Le son humide de sa bouche, rythmé, se mêle à ses propres gémissements, emplissant la chambre d’une symphonie de plaisir brut. Chaque succion, chaque mouvement de sa langue, semble amplifié par l’obscurité du bandeau, son incapacité à voir transformant chaque sensation en une vague de plaisir presque douloureuse.
Il entend un léger mouvement à côté de lui, un froissement de draps, et devine que Tom observe, peut-être même se caresse en regardant Emma s’occuper de lui. L’idée ajoute une couche de tension érotique à la scène, l’image mentale d’Emma à genoux entre ses jambes, sous le regard attentif de Tom, le poussant encore plus près du bord.
— Tu es si dur, murmure-t-elle en relâchant son sexe avec un bruit humide, sa voix rauque, chargée de désir. J’adore te sentir comme ça… prêt à exploser.
Elle reprend ses mouvements, alternant entre sa bouche et sa main, un rythme qui s’accélère progressivement, le poussant inexorablement vers l’extase. Lucas sent la tension monter dans son ventre, un feu qui menace de le consumer, ses gémissements devenant plus désespérés, plus rauques.
— Emma… je vais… halète-t-il, incapable de finir sa phrase, son corps entier tendu vers la carresse.
— Pas encore, ordonne-t-elle, relâchant son sexe soudainement, le laissant pantelant, au bord de l’orgasme mais sans délivrance. Je veux que tu tiennes encore un peu. Je n’ai pas fini de jouer avec toi.
Un gémissement de frustration s’échappe de ses lèvres, ses hanches se soulevant dans le vide, cherchant un contact qui ne vient pas. Il l’entend rire doucement, un son cruel mais délicieux, puis le lit bouge à nouveau alors qu’elle change de position. Il sent ses mains sur ses cuisses, les écartant davantage, puis une chaleur soudaine contre son sexe – pas sa bouche cette fois, mais quelque chose de plus doux, plus enveloppant. Il réalise, avec un frisson d’excitation, qu’elle s’est positionnée au-dessus de lui, son intimité effleurant son gland dans une caresse à peine perceptible mais qui le fait trembler.
— Tu veux ça, n’est-ce pas ? murmure-t-elle, sa voix basse, presque un grognement, alors qu’elle se frotte contre lui, son humidité chaude glissant sur sa peau. Dis-le.
— Oui… je t’en prie, oui, gémit-il, sa voix brisée par le désir. Prends-moi, Emma. S’il te plaît.
Elle ne répond pas immédiatement, prolongeant la torture en se frottant contre lui, ses mouvements lents, calculés, le maintenant au bord de l’extase sans lui accorder ce qu’il veut. Puis, enfin, elle s’abaisse sur lui, le prenant en elle d’un mouvement fluide, sa chaleur humide l’enveloppant complètement. Un grognement guttural s’échappe de sa gorge, ses hanches se soulevant pour s’enfoncer plus profondément, mais la corde limite ses mouvements, le laissant à sa merci.
— Oh, bordel, gémit-elle, sa voix tremblante de plaisir alors qu’elle commence à bouger, un rythme lent mais implacable, ses hanches ondulant contre les siennes. Tu es si ferme…
Chaque mouvement est une torture délicieuse, sa chair serrant son sexe à chaque va-et-vient, le frottement de leurs corps créant une chaleur presque insupportable. Lucas sent ses muscles se contracter, ses poignets tirant contre la corde, le désir de la toucher, de la saisir, devenant presque douloureux. Mais l’impossibilité de le faire ne fait qu’intensifier son plaisir, chaque sensation amplifiée par sa vulnérabilité.
— Plus vite, supplie-t-il, sa voix rauque, presque un grognement. S’il te plaît, Emma…
Elle obéit, accélérant le rythme, ses gémissements se mêlant aux siens, le son de leurs corps claquant l’un contre l’autre emplissant la chambre. La tension dans son ventre devient insoutenable, un feu qui menace de l’engloutir, et il sent qu’il ne pourra pas tenir beaucoup plus longtemps.
— Je vais jouir, grogne-t-il, ses hanches se soulevant frénétiquement pour aller à la rencontre de ses mouvements.
— Moi aussi, halète-t-elle, sa voix brisée par le plaisir, ses mouvements devenant plus erratiques, plus désespérés. Ensemble… viens avec moi.
Quelques instants plus tard, l’orgasme le traverse comme une vague, brutal, dévastateur, son corps se contracte violemment alors qu’il se libère en elle. Emma pousse un cri aigu, ses muscles se crispent autour de lui, prolongeant son plaisir alors qu’elle atteint son propre sommet, ses hanches tremblantes contre les siennes. Ils s’effondrent ensemble, épuisés, leurs respirations saccadées résonnant dans le silence de la chambre.
Après un long moment, Emma retire doucement le bandeau de ses yeux, la lumière tamisée l’aveuglant un instant avant qu’il ne croise son regard, brillant de satisfaction. Elle défait la corde autour de ses poignets, ses doigts caressant les marques rouges laissées sur sa peau, un sourire malicieux aux lèvres.
— Bienvenue dans notre monde, murmure-t-elle, se blottissant contre lui, sa peau encore chaude contre la sienne. J’espère que tu es prêt pour la suite.
Lucas, encore étourdi par l’intensité de ce qu’il vient de vivre, sent une nouvelle vague d’anticipation monter en lui. La chambre, saturée de l’odeur de leurs corps et de leurs désirs, semble vibrer d’une promesse de plaisirs encore à venir.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par CDuvert
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Histoire sensuelle et erotique parfaite on en redemande pas de vulgarité juste de bonnes sensations.Daniel
J'adore 👍👍👍

