Erotisme et cinéma (19) : « La Califfa » d’Alberto Bevilacqua (1970)
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-07-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Erotisme et cinéma (19) : « La Califfa » d’Alberto Bevilacqua (1970)
Ce film m’a été recommandé par une de mes plus fidèles lectrices, « la Chipie ». La beauté lumineuse de Romy Schneider, actrice principale, m’a amené à le retenir dans cette série. Mais c’est aussi à cause du message social que véhiculent le livre et le film de Bevilacqua, l’amour au service d’un combat social, celui de la lutte des classes.
Sensible à la beauté, à la justice sociale, féministe attachée à l’émancipation de la femme, c’est bien volontiers que je suis la recommandation de ma lectrice et publie cette fiche.
J’ajoute que j’ai une tendresse particulière pour l’Italie, pour sa grande histoire, en particulier son passé romain qui ne cesse de m’inspirer. Ce pays, dont je parle la langue est aussi celui de mes initiateurs, Gianni et Maria (voir « Olga l'hypersexuelle et Philippe le candauliste. Comment j'ai découvert mon hypersexualité », mon premier récit sur HDS, publié le 29 novembre 2016), et de l’un de mes grands amours, Luigi, à l’occasion de cette escapade romaine racontée en onze épisodes, publiés entre le 15 juin 2023 et le 23 janvier 2024.
LE REALISATEUR ET SON LIVRE
Alberto Bevilacqua (1934-2013) est un poète, romancier, cinéaste et journaliste italien. Son premier succès éditorial est le roman « La califfa », en 1964. Il voulut lui-même l’adapter au cinéma.
Alberto Bevilacqua est un des plus grands écrivains italiens contemporains.
Une « Califfa », pour les habitants de la plaine du Pô, c'est une femme de mœurs très libres, qui obéit à ses propres règles de vie mais qui garde une sorte de pureté et même de fraîcheur.
Irene, « La Califfa » a grandi dans les quartiers populaires d'une ville à travers laquelle coule un torrent que sépare symboliquement les pauvres des riches, une ville dans laquelle des lecteurs ont reconnu Parme, pays natal de l'auteur. Les hasards d'une liaison font passer la jeune femme sur l'autre rive du torrent, puis côtoyer, tout en leur restant étranger, les milieux de l'industrie, de la haute bourgeoisie, de la noblesse provinciale. Sa vitalité, saine, honnête sans compromis, y fera scandale et elle se retirera dans la cité des pauvres. Les mécaniciens des trains, lorsqu'ils l'apercevront sur sa terrasse la salueront d'un long coup de sifflet pour manifester la tendre fierté que leur inspire cette fleur éclatante de leur race.
La Califfa, jeune veuve sans préjugés d'un ouvrier tué par la police lors d'une manifestation, entretient une liaison avec un représentant de la classe ennemie, le patron de l'usine dans laquelle elle travaille. Au nom de cet amour, celui-ci concède des avantages sociaux si importants à ses employés, que les industriels de la région se coalisent pour s'opposer à cette passion. Mais seule la mort du héros y met un terme, tandis que La Califfa demeure pour tous une figure emblématique, à la dimension exceptionnellement humaine et charismatique.
Car celle qui est parvenue à déstabiliser le tout-puissant patronat par la grâce de son naturel, a en même temps incarné innocemment la revanche d'une classe depuis longtemps opprimée, devenant ainsi la fierté de ses frères de sang.
Alberto Bevilacqua se plaisait à définir son livre comme « le portrait de l'humanité féminine en pleine mutation, face à la suprématie séculaire du mâle. »
***
SYNOPSIS DU FILM.
Des grèves secouent l'Italie. Le mari d’Irene Corsini, surnommée la Califfa (Romy Schneider) est tué et elle devient la Pasionaria des grévistes. Elle s'oppose frontalement au patron de l'usine, Annibale Doberdò (Ugo Tognazzi), lui-même ancien ouvrier. Leur opposition va se transformer en amour, et le conflit s'éteindre par concessions réciproques.
Le film fut tourné dans la région de Terni, zone industrielle du nord de l 'Italie. Bevillacqua replace son œuvre dans une Italie en crise, à un moment où le pays va connaitre ce qu’on appellera les « années de plomb », une période de violence et de terrorisme d’extrême-droite et d’extrême gauche.
La Califfa connut les honneurs d'une sélection au Festival de Cannes 1971 pour représenter officiellement l'Italie.
***
COMMENTAIRES
Le film vaut surtout par le jeu de ses acteurs, en particulier Romy Schneider. Cela est reconnu par les critiques, qui sont souvent sévères sur l’adaptation cinématographique de son œuvre par Bevilacqua, reconnu comme écrivain, mais qui n’était pas un cinéaste de métier. Certains critiques parleront d’un « remake de Peppone et Don Camillo » autour d’une histoire d’amour.
La Califfa permit à Romy Schneider de casser définitivement son image de Sissi rose sucrée. Dans la peau d'une italienne libre, sensuelle, prête à tout pour défendre ses convictions, elle impressionne face au charisme d'Ugo Tognazzi. Ensemble, sur les envolées lyriques d'Ennio Morricone, ils mènent un formidable duel amoureux, brûlant et passionné. Il s’agit d’une implacable lutte des classes avec beaucoup de grandiloquence et de lyrisme. Trop, diront certains.
Romy Schneider est magnifique dans cette scène d’ouverture très dure mais également très belle, portée par la musique de Ennio Morricone omniprésente. Le tournage commença en effet par une audacieuse scène d'amour et Romy Schneider se retrouvant toute nue pour les premières prises de vues déclara avec humour qu'il s'agissait peut-être d'une « technique subtile, chère aux réalisateurs italiens, pour mettre tout de suite à son aise son interprète féminine ».
La Califfa crache sur son patron un jour et devient sa maîtresse le lendemain. La relation entre les personnages tient sa force de cette relation haine/amour, opposition/fusion. Les personnages sont de vrais écorchés vifs, vivant intensément dans l’instant. Pour la mise en scène, ces passions sont superbement accentuées par la magnifique musique d’Ennio Morricone, mise en valeur par de longues séquences sans parole, où apparaissent dans les gestes ou sur le visage toutes les émotions des personnages. Ugo Tognazzi et Romy Schneider sont absolument splendides dans ce film, surtout Romy Schneider qui est une d’une beauté et d’une présence incroyables qui illuminent le film.
La comédienne franco-allemande n’hésite pas à jouer à fond de sa sensualité, jusqu’à se mettre littéralement à nu dans plusieurs scènes (les livres de Bevilacqua sont très érotiques).
En filigrane, le passé fasciste de l’Italie est régulièrement convoqué en guise d’avertissement : alors que Doberdò quitte le site de l’usine dans sa berline rutilante avec chauffeur, on aperçoit une pancarte à l’entrée, portant le message : « Doberdo, souviens-toi comment a fini Mussolini ». A ce sujet, je renvoie à l’une de mes chroniques historiques, publiée le 10 janvier 2021 : « Histoire des libertines (74) : les maitresses de Mussolini »
Nos deux héros vont cependant se révéler capables de dépasser ce cadre social qui les enferme. Entre ces deux êtres que tout oppose va alors naître une passion qui, quoiqu’improbable, ne manque pas d’intérêt.
La relation amour-haine des débuts (lui est arrogant et impulsif, elle méprise ce qu’il représente) évolue en sentiments sincères lorsqu’ils parviennent à se nourrir l’un de l’autre. Tandis que La Califfa apprend à Doberdò à renouer avec son humanité et son passé, elle découvre un homme plus nuancé qu’elle ne le pensait et commence à le comprendre.
Cet apprentissage amoureux amènera Doberdò à proposer aux ouvriers une solution radicale pour débloquer la grève : les associer à la direction de l’usine. Cette rédemption représente toutefois une trahison impardonnable vis-à-vis de sa caste, qui finira par lui coûter la vie. L’idéalisme de La Califfa ne lui aura rapporté qu’un second deuil à endurer, tandis que, dans les rues, l’heure n’est pas plus à l’apaisement.
***
La Califfa demeure pour tous une figure emblématique, à la dimension exceptionnellement humaine et charismatique. Car celle qui est parvenue à déstabiliser le tout-puissant patronat par la grâce de son naturel, a en même temps incarné innocemment la revanche d'une classe depuis longtemps opprimée, devenant ainsi la fierté de ses frères de sang.
Comment ne pas s’imaginer dans le personnage que joue Romy Schneider ? Femme libre, je me sens aussi comme étant une Califfa.
Sensible à la beauté, à la justice sociale, féministe attachée à l’émancipation de la femme, c’est bien volontiers que je suis la recommandation de ma lectrice et publie cette fiche.
J’ajoute que j’ai une tendresse particulière pour l’Italie, pour sa grande histoire, en particulier son passé romain qui ne cesse de m’inspirer. Ce pays, dont je parle la langue est aussi celui de mes initiateurs, Gianni et Maria (voir « Olga l'hypersexuelle et Philippe le candauliste. Comment j'ai découvert mon hypersexualité », mon premier récit sur HDS, publié le 29 novembre 2016), et de l’un de mes grands amours, Luigi, à l’occasion de cette escapade romaine racontée en onze épisodes, publiés entre le 15 juin 2023 et le 23 janvier 2024.
LE REALISATEUR ET SON LIVRE
Alberto Bevilacqua (1934-2013) est un poète, romancier, cinéaste et journaliste italien. Son premier succès éditorial est le roman « La califfa », en 1964. Il voulut lui-même l’adapter au cinéma.
Alberto Bevilacqua est un des plus grands écrivains italiens contemporains.
Une « Califfa », pour les habitants de la plaine du Pô, c'est une femme de mœurs très libres, qui obéit à ses propres règles de vie mais qui garde une sorte de pureté et même de fraîcheur.
Irene, « La Califfa » a grandi dans les quartiers populaires d'une ville à travers laquelle coule un torrent que sépare symboliquement les pauvres des riches, une ville dans laquelle des lecteurs ont reconnu Parme, pays natal de l'auteur. Les hasards d'une liaison font passer la jeune femme sur l'autre rive du torrent, puis côtoyer, tout en leur restant étranger, les milieux de l'industrie, de la haute bourgeoisie, de la noblesse provinciale. Sa vitalité, saine, honnête sans compromis, y fera scandale et elle se retirera dans la cité des pauvres. Les mécaniciens des trains, lorsqu'ils l'apercevront sur sa terrasse la salueront d'un long coup de sifflet pour manifester la tendre fierté que leur inspire cette fleur éclatante de leur race.
La Califfa, jeune veuve sans préjugés d'un ouvrier tué par la police lors d'une manifestation, entretient une liaison avec un représentant de la classe ennemie, le patron de l'usine dans laquelle elle travaille. Au nom de cet amour, celui-ci concède des avantages sociaux si importants à ses employés, que les industriels de la région se coalisent pour s'opposer à cette passion. Mais seule la mort du héros y met un terme, tandis que La Califfa demeure pour tous une figure emblématique, à la dimension exceptionnellement humaine et charismatique.
Car celle qui est parvenue à déstabiliser le tout-puissant patronat par la grâce de son naturel, a en même temps incarné innocemment la revanche d'une classe depuis longtemps opprimée, devenant ainsi la fierté de ses frères de sang.
Alberto Bevilacqua se plaisait à définir son livre comme « le portrait de l'humanité féminine en pleine mutation, face à la suprématie séculaire du mâle. »
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SYNOPSIS DU FILM.
Des grèves secouent l'Italie. Le mari d’Irene Corsini, surnommée la Califfa (Romy Schneider) est tué et elle devient la Pasionaria des grévistes. Elle s'oppose frontalement au patron de l'usine, Annibale Doberdò (Ugo Tognazzi), lui-même ancien ouvrier. Leur opposition va se transformer en amour, et le conflit s'éteindre par concessions réciproques.
Le film fut tourné dans la région de Terni, zone industrielle du nord de l 'Italie. Bevillacqua replace son œuvre dans une Italie en crise, à un moment où le pays va connaitre ce qu’on appellera les « années de plomb », une période de violence et de terrorisme d’extrême-droite et d’extrême gauche.
La Califfa connut les honneurs d'une sélection au Festival de Cannes 1971 pour représenter officiellement l'Italie.
***
COMMENTAIRES
Le film vaut surtout par le jeu de ses acteurs, en particulier Romy Schneider. Cela est reconnu par les critiques, qui sont souvent sévères sur l’adaptation cinématographique de son œuvre par Bevilacqua, reconnu comme écrivain, mais qui n’était pas un cinéaste de métier. Certains critiques parleront d’un « remake de Peppone et Don Camillo » autour d’une histoire d’amour.
La Califfa permit à Romy Schneider de casser définitivement son image de Sissi rose sucrée. Dans la peau d'une italienne libre, sensuelle, prête à tout pour défendre ses convictions, elle impressionne face au charisme d'Ugo Tognazzi. Ensemble, sur les envolées lyriques d'Ennio Morricone, ils mènent un formidable duel amoureux, brûlant et passionné. Il s’agit d’une implacable lutte des classes avec beaucoup de grandiloquence et de lyrisme. Trop, diront certains.
Romy Schneider est magnifique dans cette scène d’ouverture très dure mais également très belle, portée par la musique de Ennio Morricone omniprésente. Le tournage commença en effet par une audacieuse scène d'amour et Romy Schneider se retrouvant toute nue pour les premières prises de vues déclara avec humour qu'il s'agissait peut-être d'une « technique subtile, chère aux réalisateurs italiens, pour mettre tout de suite à son aise son interprète féminine ».
La Califfa crache sur son patron un jour et devient sa maîtresse le lendemain. La relation entre les personnages tient sa force de cette relation haine/amour, opposition/fusion. Les personnages sont de vrais écorchés vifs, vivant intensément dans l’instant. Pour la mise en scène, ces passions sont superbement accentuées par la magnifique musique d’Ennio Morricone, mise en valeur par de longues séquences sans parole, où apparaissent dans les gestes ou sur le visage toutes les émotions des personnages. Ugo Tognazzi et Romy Schneider sont absolument splendides dans ce film, surtout Romy Schneider qui est une d’une beauté et d’une présence incroyables qui illuminent le film.
La comédienne franco-allemande n’hésite pas à jouer à fond de sa sensualité, jusqu’à se mettre littéralement à nu dans plusieurs scènes (les livres de Bevilacqua sont très érotiques).
En filigrane, le passé fasciste de l’Italie est régulièrement convoqué en guise d’avertissement : alors que Doberdò quitte le site de l’usine dans sa berline rutilante avec chauffeur, on aperçoit une pancarte à l’entrée, portant le message : « Doberdo, souviens-toi comment a fini Mussolini ». A ce sujet, je renvoie à l’une de mes chroniques historiques, publiée le 10 janvier 2021 : « Histoire des libertines (74) : les maitresses de Mussolini »
Nos deux héros vont cependant se révéler capables de dépasser ce cadre social qui les enferme. Entre ces deux êtres que tout oppose va alors naître une passion qui, quoiqu’improbable, ne manque pas d’intérêt.
La relation amour-haine des débuts (lui est arrogant et impulsif, elle méprise ce qu’il représente) évolue en sentiments sincères lorsqu’ils parviennent à se nourrir l’un de l’autre. Tandis que La Califfa apprend à Doberdò à renouer avec son humanité et son passé, elle découvre un homme plus nuancé qu’elle ne le pensait et commence à le comprendre.
Cet apprentissage amoureux amènera Doberdò à proposer aux ouvriers une solution radicale pour débloquer la grève : les associer à la direction de l’usine. Cette rédemption représente toutefois une trahison impardonnable vis-à-vis de sa caste, qui finira par lui coûter la vie. L’idéalisme de La Califfa ne lui aura rapporté qu’un second deuil à endurer, tandis que, dans les rues, l’heure n’est pas plus à l’apaisement.
***
La Califfa demeure pour tous une figure emblématique, à la dimension exceptionnellement humaine et charismatique. Car celle qui est parvenue à déstabiliser le tout-puissant patronat par la grâce de son naturel, a en même temps incarné innocemment la revanche d'une classe depuis longtemps opprimée, devenant ainsi la fierté de ses frères de sang.
Comment ne pas s’imaginer dans le personnage que joue Romy Schneider ? Femme libre, je me sens aussi comme étant une Califfa.
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31 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ La chipie, je confirme!
J'espère qu'il vous plaira Roland. Romy est 1 actrice exceptionnelle.
La chipie
La chipie
@ Roland, merci! Je suis heureuse d'avoir donné envie de voir ce film (et de découvrir le roman). Bonnes vacances!
J'arrive aussi après la bataille. Justement je suis en Italie, en haute montagne et n'ai de réseau que de temps en temps. Le soir, je lis un livre de Valerio Varesi qui se passe à Parme, dont tu parlais, Olga.
Pas vu ce film car en 70-71 j'étais à l'étranger. Je n'émets donc pas d'avis sur lui ni sur son érotisme. Mais Olga m'a donné envie de le voir et je vais m'y employer à mon retour. C'est son premier film comme réalisateur et l'un des premiers de Romy post-Sissi. A voir absolument. Merci Olga merci La Chipie.
Roland
Pas vu ce film car en 70-71 j'étais à l'étranger. Je n'émets donc pas d'avis sur lui ni sur son érotisme. Mais Olga m'a donné envie de le voir et je vais m'y employer à mon retour. C'est son premier film comme réalisateur et l'un des premiers de Romy post-Sissi. A voir absolument. Merci Olga merci La Chipie.
Roland
@ Micky, tu as raison d'évoquer le cultissime film "La Piscine"(1969) de Jacques Deray, avec Alain Delon. Moi non plus je ne connaissais pas La Califfa.
C'est une période très faste de la carrière de Romy Schneider, avec également ses rôles dans les films de Claude Sautet, qui datent de la même époque: "Max et les ferrailleurs", "les choses de la vie", "César et Rosalie"
Elle fit ainsi oublier les mièvreries des "Sissi"et montra qu’elle était une grande actrice et une femme sublime.
C'est une période très faste de la carrière de Romy Schneider, avec également ses rôles dans les films de Claude Sautet, qui datent de la même époque: "Max et les ferrailleurs", "les choses de la vie", "César et Rosalie"
Elle fit ainsi oublier les mièvreries des "Sissi"et montra qu’elle était une grande actrice et une femme sublime.
J'avoue ne pas me souvenir d'avoir vu ce film, qui m'aurait sûrement marquée si j'avais découvert Romy Schneider nue. Reste que pour moi, elle n'aura jamais été aussi sensuelle que dans la Piscine avec Ronet et Delon. Même en maillot de bain. Mais ce n'est qu'un point de vue. Quoi qu'il en soit, si par miracle La Califfa passait à la télé, je ne le raterais pas.
@ La chipie, merci beaucoup. C'est d'ailleurs une des particularités du film, c'est qu'il fut réalisé par l'auteur du roman.
Pour ceux qui aiment lire il existe aussi le film en version livre.
La chipie 🤒
La chipie 🤒
Merci La chipie pour ce commentaire que je partage totalement!
Avec plaisir ma chère Olga.
Ce n'est pas 1 pamphlet politique mais bien l'histoire des femmes et des ouvriers en Italie avec en sus le fossé entre la classe ouvrière et les riches qui refusaient le progrès et le fait de trouver des solutions qui sortaient de leur zone de confort.
N'en deplaise à certains le film est d'un érotisme torride et Romy qui était la femme que j'admirais gamine était au top de sa féminité et de sa sensualité .
Il n'y avait rien de vulgaire !!!!!
J'adore toujours Romy meme à mon age. Pour moi c'était la femme avec 1 grand F.
La chipie
Ce n'est pas 1 pamphlet politique mais bien l'histoire des femmes et des ouvriers en Italie avec en sus le fossé entre la classe ouvrière et les riches qui refusaient le progrès et le fait de trouver des solutions qui sortaient de leur zone de confort.
N'en deplaise à certains le film est d'un érotisme torride et Romy qui était la femme que j'admirais gamine était au top de sa féminité et de sa sensualité .
Il n'y avait rien de vulgaire !!!!!
J'adore toujours Romy meme à mon age. Pour moi c'était la femme avec 1 grand F.
La chipie
@ Dyonisia, un grand merci, car, avec d'autres de mes fidèles lecteurs et lectrices, tu as parfaitement compris et expliqué pourquoi j'ai choisi de publier cette chronique dans ma collection "Érotisme et cinéma". Tu as aussi bien expliqué la conception que nous avons de l'érotisme. Ce n'est pas (uniquement) une collection d'actes sexuels, de situations torrides. C'est aussi (et d'abord) une atmosphère et une sensualité. Et Romy Schneider, dans ce film, comme dans cette période de sa carrière, ayant définitivement jeté "Sissi" à la rivière, est particulièrement belle et sensuelle. Rien que pour ça, ma lectrice, La chipie, a bien fait de me signaler ce film, de m'y amener à m'y intéresser, car je ne connaissais pas non plus.Et je ne le regrette pas. Si elle a encore d'autres conseils comme celui-ci, je suis preneuse.
Que mes lectrices et lecteurs suivent l'exemple de La chipie et n'hésitent à me proposer des idées de chroniques, je suis preneuse. Faites-vous plaisir!
Que mes lectrices et lecteurs suivent l'exemple de La chipie et n'hésitent à me proposer des idées de chroniques, je suis preneuse. Faites-vous plaisir!
Oups ! Beaucoup de réactions de lecteurs, j'arrive après la bataille... Vous me direz, pour un film où il y a des carabiniers, je suis dans le cliché populaire, lol !
Je ne connais pas ce film, et je le regrette étant admiratrice de "Romi" (et même aurais-je écrit amoureuse, si je ne craignais pas le ridicule). Merci à Olga de me le signaler, comme à d'autres je présume. De sa chronique, structurée et précise comme à son habitude (oui, je radote, mais c'est sincère), je retire, outre l'envie de voir l’œuvre, qu'il s'agit d'une transition entre le cinéma réaliste des années '50 et les orientations plus directement politiques postérieures à 1970.
Est-ce un film "érotique" ? Certainement pas dans l'acception vulgaire du terme (eh non, ce n'est pas un film de cul, aucune raison que sa recension soit une histoire de cul, lol !), mais l'érotisme ne se juge pas aux actes filmés. Il peut se glisser partout, même si on l'appelle sensualité. Et Romi Schneider mise à nu - pour la bonne cause - n'est-ce pas sensuel ? :)
Je ne connais pas ce film, et je le regrette étant admiratrice de "Romi" (et même aurais-je écrit amoureuse, si je ne craignais pas le ridicule). Merci à Olga de me le signaler, comme à d'autres je présume. De sa chronique, structurée et précise comme à son habitude (oui, je radote, mais c'est sincère), je retire, outre l'envie de voir l’œuvre, qu'il s'agit d'une transition entre le cinéma réaliste des années '50 et les orientations plus directement politiques postérieures à 1970.
Est-ce un film "érotique" ? Certainement pas dans l'acception vulgaire du terme (eh non, ce n'est pas un film de cul, aucune raison que sa recension soit une histoire de cul, lol !), mais l'érotisme ne se juge pas aux actes filmés. Il peut se glisser partout, même si on l'appelle sensualité. Et Romi Schneider mise à nu - pour la bonne cause - n'est-ce pas sensuel ? :)
Merci cher Didier. C'est exactement ça.
@lecteur anonyme,
Je peux comprendre votre déception, mais si vous voulez vraiment du sexe, ce n’est pas sur ce genre de texte qu’il vous faut aller.
Il vous faut savoir que ce type de chroniques d’Olga, axée sur l’érotisme, sont traditionnellement plus culturelles que sexe...
Didier
Je peux comprendre votre déception, mais si vous voulez vraiment du sexe, ce n’est pas sur ce genre de texte qu’il vous faut aller.
Il vous faut savoir que ce type de chroniques d’Olga, axée sur l’érotisme, sont traditionnellement plus culturelles que sexe...
Didier
@ Maurice, merci, mais chacun a le droit de s'exprimer ici librement.
@ lecteur anonyme, si vous n'aimez pas, ne lisez pas
Maurice
Maurice
@ Jacques, un immense merci, ça me touche beaucoup!
@ cher "lecteur anonyme" (c'est plus sympa quand on signe, d'un prénom ou d'un pseudo), c'est votre droit de le penser. Vous avez raison, ce n'est pas "une histoire de cul", comme vous dites. Est-ce érotique? Pour moi, oui. Mais ce n'est pas non plus un pamphlet politique, car je n'ai fait que rappeler le contenu du livre et du film. Un message que je partage car les injustices, les inégalités, les discriminations, ça existe, aujourd'hui comme à l'époque de l’œuvre de Bevilacqua
@ cher "lecteur anonyme" (c'est plus sympa quand on signe, d'un prénom ou d'un pseudo), c'est votre droit de le penser. Vous avez raison, ce n'est pas "une histoire de cul", comme vous dites. Est-ce érotique? Pour moi, oui. Mais ce n'est pas non plus un pamphlet politique, car je n'ai fait que rappeler le contenu du livre et du film. Un message que je partage car les injustices, les inégalités, les discriminations, ça existe, aujourd'hui comme à l'époque de l’œuvre de Bevilacqua
Vous en avez pour tout les goûts.
Il y a toujours un genre d’histoires qui plaît à quelqu’un. Moi je trouve que vous avez la recette gagnante. Ne changez rien, votre “Fan Club “ s’agrandit.
Il y a toujours un genre d’histoires qui plaît à quelqu’un. Moi je trouve que vous avez la recette gagnante. Ne changez rien, votre “Fan Club “ s’agrandit.
J’ai eu l’impression de lire plus un pamphlet politique qu’une histoire de cul
Désolé Sans intérêt
Désolé Sans intérêt
Merci Didier. Je sais bien que la plupart des lecteurs et lectrices de ce site viennent ici pour lire des récits de sexe, j'allais dire de c...
Je sais que si je veux avoir beaucoup de "vues" il faut mettre le maximum de scènes et si possible "trash" Et bien moi, je pense, en effet, qu'il y a aussi un public pour d'autres textes, même si j'aime aussi écrire des textes émaillés de moment torrides.
Ce sera le cas pour le prochain.
Je sais que si je veux avoir beaucoup de "vues" il faut mettre le maximum de scènes et si possible "trash" Et bien moi, je pense, en effet, qu'il y a aussi un public pour d'autres textes, même si j'aime aussi écrire des textes émaillés de moment torrides.
Ce sera le cas pour le prochain.
Olga,
Merci pour ta précision sur film.
J’en profite pour te dire, que comme Julie, j’apprécie toute cette diversification dans tes écrits.
Les différents thèmes que tu aborde apportent une véritable plus-value à ce site.
Continue à nous surprendre et à nous éblouir.
Didier
Merci pour ta précision sur film.
J’en profite pour te dire, que comme Julie, j’apprécie toute cette diversification dans tes écrits.
Les différents thèmes que tu aborde apportent une véritable plus-value à ce site.
Continue à nous surprendre et à nous éblouir.
Didier
@ Julie, merci!
@ Valériane, merci. Notre texte commun sera ma prochaine publication. Je n'en dis pas davantage, chut :-)
@ Valériane, merci. Notre texte commun sera ma prochaine publication. Je n'en dis pas davantage, chut :-)
Beau descriptif, j'aime.
Valériane
Valériane
@ Paul, chacun ses goûts. Moi j'aime tous les textes d'Olga. Et plus c'est intello, plus ça me va!
Julie
Julie
@ Paul, je comprends. Mais je publie, selon mes centres d'intérêt, différentes catégories de récits et ceux-ci ont aussi leur public, même plus restreint.
C'est toujours très bien écrit, mais ce n'est pas ce que je préfère et recherche dans les textes d'Olga. Je préfère ses récits autobiographiques ou ses fictions érotiques comme "Matrone et Domina"
Paul
Paul
@ La chipie, tu avais proposé, j'ai tenu ma parole de parler de ce très beau film
@ Luc, merci!
@ Didier, merci pour ce commentaire très complet. Je précise cependant qu'il ne s'agit pas stricto sensu de politique, mais de fonctionnement de la société, avec ses injustices, ces inégalités.
@ Jacques, merci beaucoup, de rappeler combien Romy Schneider était belle et, je dirai, lumineuse. je vous recommande ce film, moins connu que ceux de Claude Sautet, qui datent de la même époque: "Max et les ferrailleurs", "les choses de la vie", "César et Rosalie"
@ Luc, merci!
@ Didier, merci pour ce commentaire très complet. Je précise cependant qu'il ne s'agit pas stricto sensu de politique, mais de fonctionnement de la société, avec ses injustices, ces inégalités.
@ Jacques, merci beaucoup, de rappeler combien Romy Schneider était belle et, je dirai, lumineuse. je vous recommande ce film, moins connu que ceux de Claude Sautet, qui datent de la même époque: "Max et les ferrailleurs", "les choses de la vie", "César et Rosalie"
Je ne me souviens pas d’avoir vu ce films mais vous me donner le goût de le regarder.
Romy Schneider étant une beauté voir ce film sera d’autant plus agréable.
Si La Chipie a d’autres idées semblables il faut alors qu’elle s’exprime à nouveau.
Vous avez fait un très beau travail Olga.
Je n’ai jamais eu la chance de vous voir et de vous regarder chère Olga mais je suis certain que vous n’avez rien à envier à Mme Schneider.
Au plaisir de vous relire.
Romy Schneider étant une beauté voir ce film sera d’autant plus agréable.
Si La Chipie a d’autres idées semblables il faut alors qu’elle s’exprime à nouveau.
Vous avez fait un très beau travail Olga.
Je n’ai jamais eu la chance de vous voir et de vous regarder chère Olga mais je suis certain que vous n’avez rien à envier à Mme Schneider.
Au plaisir de vous relire.
Olga,
Je te remercie pour cette nouvelle chronique cinématographique où tu nous fais une bonne présentation du roman initial ainsi que du synopsis de ce film, "La Califfa", que je n’ai jamais vu, je l'avoue.
Ton commentaire me permet aussi de mieux comprendre l’intérêt de ce film.
En toute franchise, ce genre de film "politisé" sur le fond ne m'intéresse peu. Toutefois si j'en ai l'occasion, je le regarderai pour cette histoire d'amour très particulière que tu décris, mais aussi pour découvrir le jeu des deux acteurs principaux.
Surtout pour Romy Schneider qui depuis "La piscine" n’hésita pas il est vrai à casser son image et en se mettant à nue, au sens propre comme au sens figuré et qui il me semble représente bien, tout le long de sa carrière post Sissi, l'image d'une femme flamboyante, libre et moderne pour son temps.
Merci de m’avoir rappelé, par ton écrit, quelle magnifique actrice elle fût.
Didier
Je te remercie pour cette nouvelle chronique cinématographique où tu nous fais une bonne présentation du roman initial ainsi que du synopsis de ce film, "La Califfa", que je n’ai jamais vu, je l'avoue.
Ton commentaire me permet aussi de mieux comprendre l’intérêt de ce film.
En toute franchise, ce genre de film "politisé" sur le fond ne m'intéresse peu. Toutefois si j'en ai l'occasion, je le regarderai pour cette histoire d'amour très particulière que tu décris, mais aussi pour découvrir le jeu des deux acteurs principaux.
Surtout pour Romy Schneider qui depuis "La piscine" n’hésita pas il est vrai à casser son image et en se mettant à nue, au sens propre comme au sens figuré et qui il me semble représente bien, tout le long de sa carrière post Sissi, l'image d'une femme flamboyante, libre et moderne pour son temps.
Merci de m’avoir rappelé, par ton écrit, quelle magnifique actrice elle fût.
Didier
Excellent texte, très intéressant.
Merci Olga!
Luc
Merci Olga!
Luc
J’adore Romy , merci Olga. C’est 1 livre prenant, la folie furieuse. 😊
J’envie la Califfa pour sa prise de risque. 🤩
La chipie
J’envie la Califfa pour sa prise de risque. 🤩
La chipie