Histoire des libertines (105) : La Parabère, la sulfureuse comtesse de la Régence
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Histoire des libertines (105) : La Parabère, la sulfureuse comtesse de la Régence
Marie-Madeleine Coatquer de La Vieuville de Kermorial, marquise de Parabère (1693-1755), fut la favorite du Régent, Philippe d'Orléans. La Parabère est une des grandes figures de la Régence. Elle venait d’une famille dont la légèreté et la beauté étaient héréditaires chez les femmes.
Nous sommes en pleine Régence, période de tous les vices et qu’a si bien décrit Bertrand Tavernier dans son film de 1975, « Que la fête commence ». Le mariage était bafoué : les seigneurs couchaient avec les filles d’Opéra et les belles dames n’hésitant pas non plus à ouvrir leurs lits à la « populace ». Le Régent donnait lui-même l’exemple en menant une vie dissolue, passant des nuits de débauche et s’entourant des favoris qui étaient surnommés les roués, et des dames de petite-vertu qui ne demandaient qu’à s’épanouir dans la société.
La réputation de la Parabère est particulièrement sulfureuse, au point que Marc Lemonier, dans son ouvrage de référence sur les courtisanes, fait état de la rumeur insistante mais probablement fausse, selon laquelle la comtesse faisait commerce de ses charmes.
ORIGINES
Issue d’une famille de la noblesse, Marie-Madeleine est la fille de René-François de La Vieuville (1652-1719) et Marie-Louise de La Chaussée d'Eu (1673-1715).
Son père était chevalier d'honneur de la reine de France Marie-Thérèse d'Autriche et gouverneur du Poitou.
Sa mère, d'origine picarde, était dame d'atour de Mademoiselle, duchesse de Berry (1695-1719) et fille du Régent. La duchesse du Berry avait, elle aussi, une sacrée réputation de grande libertine. Je renvoie sur ce point au chapitre que je lui ai consacré dans « Histoire des libertines (31) : trois scandaleuses », paru sur HDS le 10 juin 2019.
La première épouse de René-François, Anne-Lucie de la Mothe-Houdancourt (1647-1689), dame d’honneur de la reine, fut brièvement, en 1662, une des maîtresses de Louis XIV. Anne-Lucie est ainsi décrite par Mme de Créquy, la première dame d’honneur : « blonde, piquante, hardie, un brin effrontée, et experte en l'art de la coquetterie ». Contrairement au Marquis de Montespan (voir « Histoire des libertines (29) : la Montespan », texte publié le 12 mai 2019), La Vieuville ne protesta pas et sa complaisance fut favorable à sa carrière !
MARIAGE ET ADULTERES
À dix-huit ans, Marie-Madeleine épouse, le 8 juin 1714, César-Alexandre de Baudéan, marquis de Parabère, brigadier des armées du roi, de onze ans son aîné. Il était le neveu de la duchesse de Navailles, autre première dame d’honneur de la Reine Marie-Thérèse.
Durant leur court mariage, ils eurent trois enfants (deux garçons et une fille). César-Alexandre, en plus d’être stupide, n'avait aucune charge à la Cour de France ni d'exploits militaires, privant ainsi la jeune femme d’un accès aux salons privés et aux divertissements des courtisans. Très vite, Marie-Madeleine se console du manque d'amour de son époux dans les bras d'autres hommes, tel que lord Bolingbroke (1678-1751), homme politique britannique, en exil en France à partir de 1714.
Sa mère, Marie-Louise, veillait à ce que sa fille ne tombe pas dans la galanterie. Elle empêcha plusieurs fois que le futur Régent l'approche, mais après sa mort le 10 ou 11 septembre 1715 d'un cancer du sein, Marie-Madeleine fut connue pour sa vie amoureuse à la Cour de France.
FAVORITE DU REGENT
Quand César-Alexandre mourut le 13 février 1716, Marie-Madelaine fut encore plus libre de sa vie.
Dans tout l’éclat de ses 23 ans, elle charmait tout homme qui la croisait, faisant sa renommée dans la capitale et n’échappant pas aussi à la plume des chansonniers. Elle devient la maîtresse officielle du Régent, ce qui ne l'empêcha pas d'avoir d’autres amants, comme le chevalier de Matignon (1684-1766), un militaire, le marquis de Beringhen (1651-1723), Premier Ecuyer du Roi ou encore le célèbre duc de Richelieu (1696-1788), grand libertin et futur Maréchal de France.
Comme il voulait sa favorite près de lui, Philippe d’Orléans la fit loger au château d'Asnières, où se déroulaient beuveries et orgies. Le Régent couvre sa maîtresse d’argent, ce qui permet à celle-ci d’acquérir le luxueux hôtel du 22, Place Vendôme, qui sera plus tard l’hôtel de Ségur.
En 1720, La Parabère doit faire face à une intrigue montée contre elle par Marie-Thérèse Blonel de Phalaris, qui souhaite la remplacer comme maîtresse-en-titre. Ecartée brièvement, Madame de Parabère redevient ensuite la favorite du Régent.
Le 13 décembre 1720, elle se brouille avec son amant, celui-ci ayant couché avec deux filles de l'Opéra de Paris : c'est elle qui s'en va, après une orageuse dispute. Et bien que la Phalaris devienne la nouvelle maîtresse, le Régent, toujours amoureux, viendra souvent rendre visite à Marie-Madeleine dans son château. Elle ira, après quelques mois, se retirer dans un institut religieux pour faire pénitence de son comportement passé ; la raison serait qu'un sermon religieux l'ait touchée et fait repenser à sa conduite, mais il se dit aussi que c'est en raison d'une grave maladie à laquelle elle survécut qu'elle se fit dévote.
Elle se retira du monde en 1739 (avant cela, Voltaire lui prête encore quelques aventures)et meurt à Paris le 13 août 1755, à l'âge de soixante-et-un ans.
BELLE ET SOTTE ?
La mère de Philippe d’Orléans, la fameuse Princesse Palatine, disait de la Parabère : « « le petit corbeau noir [la Parabère] n'est pas désagréable mais elle passe pour une sotte. Elle est capable de beaucoup manger et boire et de débiter des étourderies ; cela divertit mon fils et lui fait oublier tous ses travaux ».
Jean-François Barrière (1786–1868), historien, la décrit comme « jeune, spirituelle et jolie » avec une « réserve qui le charma [le Régent] probablement parce qu'elle le surprit […] ; elle était vive, légère, capricieuse, hautaine, emportée ». Il ajoute encore qu'elle n'avait aucune ambition, chose confirmée par Élisabeth-Charlotte dans une lettre du 15 août 1719 : « Mon fils dit qu'il s'était attaché à la Parabère, parce qu'elle ne songe à rien, si ce n'est de se divertir et qu'elle ne se mêle d'aucune affaire ».
La Parabère avait une allure dégagée, une audacieuse désinvolture, un insouciant laisser-aller. Plus gaie que spirituelle, sans effronterie, mais sans modestie, naïvement dépravée, madame de Parabère était bien cette maîtresse alerte, pétillante, infatigable, qu'il fallait au Régent, alors passionné, pour ces quotidiennes orgies.
Les contemporains ne tarissent pas d’éloges sur son compte, à commencer par la Princesse Palatine, mère de son amant : « Elle est de belle taille, grande et bien faite ; elle a le visage brun et elle ne se farde pas; une jolie bouche et de jolis yeux ; elle a peu d'esprit, mais c'est un beau morceau de chair fraîche » ou encore celle-ci par un personnage inconnu : « Elle était vive, légère, capricieuse, hautaine, emportée ; le séjour de la cour et la société du Régent eurent bientôt développé cet heureux naturel. L'originalité de son esprit éclata sans retenue ; ses traits malins atteignaient tout le monde, excepté le Régent ; et, dès lors, elle devint rame de tous ses plaisirs, quand ses plaisirs n'étaient pas des débauches. Il faut ajouter qu'aucun vil intérêt, qu'aucune idée d'ambition n'entrait dans la conduite de la comtesse. Elle aimait le Régent pour lui. »
« La comtesse de Parabère est la version féminine du Régent, une « aimable nymphomane », son égale en débauche et en imagination lubrique », écrit Marc Lemonier. On lui a reproché d’avoir couché avec la terre entière. Pour autant, ça ne fait pas d’elle une courtisane, car elle s’offrait gratuitement.
La Régence est une période de réaction contre la fin du règne de Louis XIV : elle libère les idées et les mœurs, révolutionne le système de gouvernement et les finances, prend le contre-pied de la politique religieuse de Louis XIV et renverse les alliances politiques. À l'austérité et à la dévotion affectée de la « vieille cour » du Roi-Soleil, elle fait succéder la gaieté et la licence. Une période de libération des mœurs chez les élites, après l’austérité de la fin du règne de Louis XIV et de Madame de Maintenon, devenue très dévote, bien loin de son passé agité (voir « Histoire des libertines (30) : Mme de Maintenon, pas seulement dévote ! », texte publié le 28 mai 2019).
REFERENCES :
• Marc Lemonier : « La petite histoire des courtisanes » (Editions Jourdan, 2018) : pages 76-83
Sur le Web, outre l’article de Wikipédia, je renvoie aux liens suivants :
• https://histoiresdevendee.wordpress.com/2020/05/14/la-sulfureuse-comtesse-de-la-regence/
• http://favoritesroyales.canalblog.com/archives/2011/11/20/22745757.html
Nous sommes en pleine Régence, période de tous les vices et qu’a si bien décrit Bertrand Tavernier dans son film de 1975, « Que la fête commence ». Le mariage était bafoué : les seigneurs couchaient avec les filles d’Opéra et les belles dames n’hésitant pas non plus à ouvrir leurs lits à la « populace ». Le Régent donnait lui-même l’exemple en menant une vie dissolue, passant des nuits de débauche et s’entourant des favoris qui étaient surnommés les roués, et des dames de petite-vertu qui ne demandaient qu’à s’épanouir dans la société.
La réputation de la Parabère est particulièrement sulfureuse, au point que Marc Lemonier, dans son ouvrage de référence sur les courtisanes, fait état de la rumeur insistante mais probablement fausse, selon laquelle la comtesse faisait commerce de ses charmes.
ORIGINES
Issue d’une famille de la noblesse, Marie-Madeleine est la fille de René-François de La Vieuville (1652-1719) et Marie-Louise de La Chaussée d'Eu (1673-1715).
Son père était chevalier d'honneur de la reine de France Marie-Thérèse d'Autriche et gouverneur du Poitou.
Sa mère, d'origine picarde, était dame d'atour de Mademoiselle, duchesse de Berry (1695-1719) et fille du Régent. La duchesse du Berry avait, elle aussi, une sacrée réputation de grande libertine. Je renvoie sur ce point au chapitre que je lui ai consacré dans « Histoire des libertines (31) : trois scandaleuses », paru sur HDS le 10 juin 2019.
La première épouse de René-François, Anne-Lucie de la Mothe-Houdancourt (1647-1689), dame d’honneur de la reine, fut brièvement, en 1662, une des maîtresses de Louis XIV. Anne-Lucie est ainsi décrite par Mme de Créquy, la première dame d’honneur : « blonde, piquante, hardie, un brin effrontée, et experte en l'art de la coquetterie ». Contrairement au Marquis de Montespan (voir « Histoire des libertines (29) : la Montespan », texte publié le 12 mai 2019), La Vieuville ne protesta pas et sa complaisance fut favorable à sa carrière !
MARIAGE ET ADULTERES
À dix-huit ans, Marie-Madeleine épouse, le 8 juin 1714, César-Alexandre de Baudéan, marquis de Parabère, brigadier des armées du roi, de onze ans son aîné. Il était le neveu de la duchesse de Navailles, autre première dame d’honneur de la Reine Marie-Thérèse.
Durant leur court mariage, ils eurent trois enfants (deux garçons et une fille). César-Alexandre, en plus d’être stupide, n'avait aucune charge à la Cour de France ni d'exploits militaires, privant ainsi la jeune femme d’un accès aux salons privés et aux divertissements des courtisans. Très vite, Marie-Madeleine se console du manque d'amour de son époux dans les bras d'autres hommes, tel que lord Bolingbroke (1678-1751), homme politique britannique, en exil en France à partir de 1714.
Sa mère, Marie-Louise, veillait à ce que sa fille ne tombe pas dans la galanterie. Elle empêcha plusieurs fois que le futur Régent l'approche, mais après sa mort le 10 ou 11 septembre 1715 d'un cancer du sein, Marie-Madeleine fut connue pour sa vie amoureuse à la Cour de France.
FAVORITE DU REGENT
Quand César-Alexandre mourut le 13 février 1716, Marie-Madelaine fut encore plus libre de sa vie.
Dans tout l’éclat de ses 23 ans, elle charmait tout homme qui la croisait, faisant sa renommée dans la capitale et n’échappant pas aussi à la plume des chansonniers. Elle devient la maîtresse officielle du Régent, ce qui ne l'empêcha pas d'avoir d’autres amants, comme le chevalier de Matignon (1684-1766), un militaire, le marquis de Beringhen (1651-1723), Premier Ecuyer du Roi ou encore le célèbre duc de Richelieu (1696-1788), grand libertin et futur Maréchal de France.
Comme il voulait sa favorite près de lui, Philippe d’Orléans la fit loger au château d'Asnières, où se déroulaient beuveries et orgies. Le Régent couvre sa maîtresse d’argent, ce qui permet à celle-ci d’acquérir le luxueux hôtel du 22, Place Vendôme, qui sera plus tard l’hôtel de Ségur.
En 1720, La Parabère doit faire face à une intrigue montée contre elle par Marie-Thérèse Blonel de Phalaris, qui souhaite la remplacer comme maîtresse-en-titre. Ecartée brièvement, Madame de Parabère redevient ensuite la favorite du Régent.
Le 13 décembre 1720, elle se brouille avec son amant, celui-ci ayant couché avec deux filles de l'Opéra de Paris : c'est elle qui s'en va, après une orageuse dispute. Et bien que la Phalaris devienne la nouvelle maîtresse, le Régent, toujours amoureux, viendra souvent rendre visite à Marie-Madeleine dans son château. Elle ira, après quelques mois, se retirer dans un institut religieux pour faire pénitence de son comportement passé ; la raison serait qu'un sermon religieux l'ait touchée et fait repenser à sa conduite, mais il se dit aussi que c'est en raison d'une grave maladie à laquelle elle survécut qu'elle se fit dévote.
Elle se retira du monde en 1739 (avant cela, Voltaire lui prête encore quelques aventures)et meurt à Paris le 13 août 1755, à l'âge de soixante-et-un ans.
BELLE ET SOTTE ?
La mère de Philippe d’Orléans, la fameuse Princesse Palatine, disait de la Parabère : « « le petit corbeau noir [la Parabère] n'est pas désagréable mais elle passe pour une sotte. Elle est capable de beaucoup manger et boire et de débiter des étourderies ; cela divertit mon fils et lui fait oublier tous ses travaux ».
Jean-François Barrière (1786–1868), historien, la décrit comme « jeune, spirituelle et jolie » avec une « réserve qui le charma [le Régent] probablement parce qu'elle le surprit […] ; elle était vive, légère, capricieuse, hautaine, emportée ». Il ajoute encore qu'elle n'avait aucune ambition, chose confirmée par Élisabeth-Charlotte dans une lettre du 15 août 1719 : « Mon fils dit qu'il s'était attaché à la Parabère, parce qu'elle ne songe à rien, si ce n'est de se divertir et qu'elle ne se mêle d'aucune affaire ».
La Parabère avait une allure dégagée, une audacieuse désinvolture, un insouciant laisser-aller. Plus gaie que spirituelle, sans effronterie, mais sans modestie, naïvement dépravée, madame de Parabère était bien cette maîtresse alerte, pétillante, infatigable, qu'il fallait au Régent, alors passionné, pour ces quotidiennes orgies.
Les contemporains ne tarissent pas d’éloges sur son compte, à commencer par la Princesse Palatine, mère de son amant : « Elle est de belle taille, grande et bien faite ; elle a le visage brun et elle ne se farde pas; une jolie bouche et de jolis yeux ; elle a peu d'esprit, mais c'est un beau morceau de chair fraîche » ou encore celle-ci par un personnage inconnu : « Elle était vive, légère, capricieuse, hautaine, emportée ; le séjour de la cour et la société du Régent eurent bientôt développé cet heureux naturel. L'originalité de son esprit éclata sans retenue ; ses traits malins atteignaient tout le monde, excepté le Régent ; et, dès lors, elle devint rame de tous ses plaisirs, quand ses plaisirs n'étaient pas des débauches. Il faut ajouter qu'aucun vil intérêt, qu'aucune idée d'ambition n'entrait dans la conduite de la comtesse. Elle aimait le Régent pour lui. »
« La comtesse de Parabère est la version féminine du Régent, une « aimable nymphomane », son égale en débauche et en imagination lubrique », écrit Marc Lemonier. On lui a reproché d’avoir couché avec la terre entière. Pour autant, ça ne fait pas d’elle une courtisane, car elle s’offrait gratuitement.
La Régence est une période de réaction contre la fin du règne de Louis XIV : elle libère les idées et les mœurs, révolutionne le système de gouvernement et les finances, prend le contre-pied de la politique religieuse de Louis XIV et renverse les alliances politiques. À l'austérité et à la dévotion affectée de la « vieille cour » du Roi-Soleil, elle fait succéder la gaieté et la licence. Une période de libération des mœurs chez les élites, après l’austérité de la fin du règne de Louis XIV et de Madame de Maintenon, devenue très dévote, bien loin de son passé agité (voir « Histoire des libertines (30) : Mme de Maintenon, pas seulement dévote ! », texte publié le 28 mai 2019).
REFERENCES :
• Marc Lemonier : « La petite histoire des courtisanes » (Editions Jourdan, 2018) : pages 76-83
Sur le Web, outre l’article de Wikipédia, je renvoie aux liens suivants :
• https://histoiresdevendee.wordpress.com/2020/05/14/la-sulfureuse-comtesse-de-la-regence/
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10 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci ma chère D pour ce commentaire!
Je reverrai le film et la délicieuse Marina en étant moins bête :) Julie a dit la première ce que je pensais écrire, mais je peux ajouter que, encore une fois, j'ai beaucoup appris de ma chère Olga.
D.
D.
Merci Micky. Je dois dire, sur ce point précis, que c'est grâce à notre ami Didier! Ce film était en effet excellent
Encore une belle découverte grâce à Olga. Je revois en effet Marina Vlady en train de se faire peloter les seins par un type, je ne sais plus lequel, l'abbé Dubois ou le Régent, dans l'excellent film "Que la fête commence". Honnêtement, je n'aurais pas fait le rapprochement entre l'actrice et le nom de la comtesse de Parabère. Me voilà renseignée !
@ Luc, ce n'est pas de mon fait. HDS a accéléré son rythme de publication, qui était très lent jusqu'à une période récente.
C'est donc une bonne chose.
Pour espacer davantage les publications, il faut donc espacer les envois. Je vais y veiller en ce qui me concerne
C'est donc une bonne chose.
Pour espacer davantage les publications, il faut donc espacer les envois. Je vais y veiller en ce qui me concerne
C'est un peu dommage, ces publications rapprochées!
Luc
Luc
@ Didier, tu as raison de souligner l'importance de la Régence, qui a marqué une période de libération des mœurs. Je ferai une autre comparaison: la période qui suivit la fin de la Terreur, en 1794, où s'imposèrent les Incroyables et les Merveilleuses, avec de grandes libertines comme Mme Tallien et Joséphine de Beauharnais.
Comme toi j'aime ce film de Bertrand Tavernier, qui évoque également la révolte des Bonnets rouges en Bretagne, avec Jean-Pierre Marielle dans le rôle du Marquis de Pontcallec.
Oui la Régence fut un moment de fraicheur et de liberté, au moins pour les femmes de l'aristocratie.
Comme toi j'aime ce film de Bertrand Tavernier, qui évoque également la révolte des Bonnets rouges en Bretagne, avec Jean-Pierre Marielle dans le rôle du Marquis de Pontcallec.
Oui la Régence fut un moment de fraicheur et de liberté, au moins pour les femmes de l'aristocratie.
Olga,
C’est encore un excellent texte que tu nous livre là, en nous décrivant la vie de la belle madame de Parabère, mais aussi en faisant allusion à La Régence.
Une période de l’histoire de France qui, je pense, est assez méconnue historiquement, coincée entre le règne de deux grands rois Louis XIV et Louis XV.
Qui fut effectivement, comme tu l’as si bien écrit, une période d’insouciance, de libération des mœurs, après cette fin de règne austère de Louis XIV, mais d’ouverture sur le futur règne de Louis XV.
Sans me tromper, c’est surement sous l'influence du régent que le jeune Louis XV est devenu le libertin que l'on connait.…
Cette époque me fait penser un peu par certains côtés aux années folles de l’après première guerre mondiale.
Je remarque que tu fais également allusion à "Que la fête commence", film magnifique décrivant bien l’atmosphère trouble et sulfureuse de La Régence avec un Philippe Noiret interprétant le régent et la belle Marina Vlady jouant madame de Parabère.
C'est ce film qui à l'époque de sa première diffusion à la télévision m'avait donné envie de découvrir cette courte mais folle période de l'histoire de France.
J'ai adoré revoir tout dernièrement, il n'a pas pris une ride...
Didier
C’est encore un excellent texte que tu nous livre là, en nous décrivant la vie de la belle madame de Parabère, mais aussi en faisant allusion à La Régence.
Une période de l’histoire de France qui, je pense, est assez méconnue historiquement, coincée entre le règne de deux grands rois Louis XIV et Louis XV.
Qui fut effectivement, comme tu l’as si bien écrit, une période d’insouciance, de libération des mœurs, après cette fin de règne austère de Louis XIV, mais d’ouverture sur le futur règne de Louis XV.
Sans me tromper, c’est surement sous l'influence du régent que le jeune Louis XV est devenu le libertin que l'on connait.…
Cette époque me fait penser un peu par certains côtés aux années folles de l’après première guerre mondiale.
Je remarque que tu fais également allusion à "Que la fête commence", film magnifique décrivant bien l’atmosphère trouble et sulfureuse de La Régence avec un Philippe Noiret interprétant le régent et la belle Marina Vlady jouant madame de Parabère.
C'est ce film qui à l'époque de sa première diffusion à la télévision m'avait donné envie de découvrir cette courte mais folle période de l'histoire de France.
J'ai adoré revoir tout dernièrement, il n'a pas pris une ride...
Didier
En effet, Julie!
Merci par ce texte de mettre en avant la période de la régence, moment de grande libération des mœurs! Mme de Parabère en est une figure emblématique
Julie
Julie