Histoire des libertines (107) : Ranavalona, la Messaline de Madagascar

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Histoire des libertines (107) : Ranavalona, la Messaline de Madagascar Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-08-2023 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Histoire des libertines (107) : Ranavalona, la Messaline de Madagascar
Avertissement :

L’histoire est trop souvent centrée sur l’Europe ou l’Occident au sens large. Et puisque cette série a vocation à retracer le parcours de libertines ou de femmes libres, elles ont aussi existé sous d’autres civilisations. J’entends leur donner toute leur place.

Je signale ci-dessous les références de textes que j’ai déjà publiés sur HDS, pour inviter à lire et à relire ces récits de parcours fascinants. Pas plus que l’histoire en général, celle des libertines ne se limite aux Européennes ou aux Américaines !

C’est ainsi que j’ai déjà évoqué, dans cette série « Histoire des libertines », plusieurs femmes emblématiques de l’histoire chinoise, que je rappelle, dans l’ordre de parution des textes :

• (51) : Tseu Hi, l’impératrice douairière, la « reine dragon », publié le 29 décembre 2019
• (90) : Yu Xianji, courtisane et poétesse, texte paru le 21 septembre 2021
• (95) Wu Zetian, la cruauté, la sensualité et le pouvoir, publié le 26 avril 2022.
Autre exemple : la personnalité de Frida Kahlo, la plus célèbre peintre mexicaine, militante féministe, amoureuse passionnée, indomptable de par son courage et sa capacité à surmonter les épreuves et les souffrances, qui sort également du « tropisme occidental » qui domine l’histoire (lire « (71) : Frida Kahlo, la légende mexicaine », récit mis en ligne le 30 novembre 2020).

Je me suis aussi intéressée à l’Afrique, à travers le personnage de la redoutable reine Njinga : (103) : « Njinga, la guerrière », texte publié le 6 mai 2023.

J’en profite pour signaler que je m’envisage également, en vue de prochains textes à écrire, de raconter la vie des femmes suivantes :
• Begum Samru (1750-1836), la courtisane devenue souveraine de la principauté indienne de Sardhana.
• Lakshmi Bai (1828-1856), rani de Jhansi, héroïne de la lutte contre le colonialisme britannique.
• Pōmare IV (1813-1877), reine de Tahiti, qui tenta de s’opposer à la colonisation française.
• Les Mino, les amazones du Dahomey, corps militaire entièrement féminin, créé par la souveraine d’Abomey, la reine Tassin Hangbè, qui régna sur le royaume d’Abomey de 1708 à 1711, après en avoir été régente.

Je reste plus que jamais ouverte à toutes vos suggestions.

***

Place maintenant au portrait de la « Messaline africaine », Ranavalona Ière (1788-1861), qui régna sur le royaume de Madagascar de 1828 à 1861. Ranavalona, écrit Philippe Delorme, « a laissé dans l’histoire un souvenir terrible, où se répondent férocité et lubricité ». Outre la comparaison avec Messaline, on qualifia cette reine de fer et de sang de « Néron femelle » ou « d’ogresse couronnée ». Tout un programme !

Le missionnaire protestant anglais William Ellis (1794-1872) fut envoyé à Madagascar en 1853 comme émissaire officiel mais l'entrée de l'île lui fut interdite. Il parvint finalement à y accéder en 1856 et y séjourna un mois. A la mort de Ranavalona, en 1861, il obtint l'entrée libre permanente et s’y installa, avant de retourner en Angleterre en 1865 où ses conférences sur le monde malgache obtinrent un vif succès.

Voici le portrait qu’il dressa d’une reine qui est alors en fin de parcours : « Ranavalona n’est pas grande, mais elle est forte. Sa tête est toute petite et bien proportionnée. Elle a la figure ronde et un beau front, de petits yeux, un nez court, peu élargi, des lèvres minces et un menton légèrement arrondi. Son expression était plutôt agréable, quoiqu’elle fût parfois dure ».

L’homme de Dieu ne nous décrit évidemment pas les atours de la reine, qu’il a rencontrée alors qu’elle avait déjà 68 ans. Il est vrai que la reine refusa toujours de poser pour quiconque, peintre ou photographe. Comme Ranavalona rejeta toutes les influences européennes, elle refusa de se faire reproduire ses traits par conviction, croyant que la photographie vole l’âme et donc tue le modèle. Le portrait « officiel » de Ranavalona fut en fait inspiré d’une photographie de Rabodo (1814-1868), future reine Rasoherina, la nièce de Ranavalona. C’est de ce cliché que l’architecte Ramanankirahina Philippe (1860-1916) s’inspira pour créer le portrait de Ranavalona Ière, qu’on ne connait que par des témoignages, dont celui, tardif, de William Ellis.

***

A sa naissance, la future reine porte le nom d’Imavo. Elle est la fille d’une cousine du roi Andrianampoinimerina et est ensuite adoptée par Ralesoka, sœur aînée de ce dernier. C'est à ce titre qu'elle devient membre de la très haute aristocratie malgache. Andrianampoinimerina (1740-1810) est l’unificateur et le premier roi de Madagascar. Il fait d’Imavo l'épouse principale de son fils, Radama (1793-1828), qui lui succède 1810 à 1828. Radama fit entrer son pays dans la modernité et s’allie au Royaume-Uni.

Lorsque Radama meurt, sans laisser de descendants, le 27 juillet 1828, selon la coutume locale, l'héritier légitime est Rakotobe, son neveu, jeune homme intelligent et aimable, qui fut le premier élève à avoir étudié dans la première école créée par le London Missionary Society à Antananarivo, sur les terrains du palais royal.

Mais un général de l’armée malgache, Rainijohary (1783-1881), soutenu par d’autres officiers, décide que la veuve du roi doit lui succéder. L'armée se rallie derrière Imavo, de telle sorte que le 11 août 1828, quand elle se proclame successeur de Radama sous prétexte qu'il l'avait lui-même décrété, il ne peut y avoir aucune résistance immédiate. Elle prend le nom de trône de Ranavalona, puis suit la « coutume royale », en capturant systématiquement et en mettant à mort ses rivaux politiques, y compris Rakotobe, sa famille et d'autres membres de la famille royale. Rainijohary est récompensé par le titre de maréchal.

Ranavalona poursuit l’expansion territoriale entreprise par ses prédécesseurs, lance des expéditions pour pacifier les territoires conquis et s’efforce de moderniser le royaume, notamment en termes d’armement. Fervente nationaliste, la reine combat l'influence étrangère, notamment celle des missionnaires chrétiens, dont les fidèles sont martyrisés. Redoutant, par-dessus tout, la perte de l'indépendance pour son pays, elle dénonce le traité anglo-malgache de 1820. Elle s’oppose également aux premières tentatives d’implantation des Français sur les côtes, eux qui seront à la fin du XIXème siècle les colonisateurs de la Grande Ile.

L’aversion prononcée de la reine Ranavalona envers les Européens s'exerce surtout dans le domaine idéologique et religieux, alors que son royaume continue à se moderniser. Ranavalona Ire agit dans la continuité de l'œuvre d'Andrianampoinimerina et de Radama Ier. Elle apparaît comme une grande souveraine, symbole même du patriotisme et de la fierté nationale. Dans l'historiographie coloniale et chrétienne traditionnelle, elle a été présentée, à l'inverse, comme un symbole d'obscurantisme et de cruauté.

L'âge aidant, Ranavalona, de plus en plus superstitieuse et paranoïaque, obsédée par le prosélytisme des chrétiens, multiplie expéditions punitives, représailles collectives, massacres massifs. On estime que ses « débordements » sanguinaires firent au total 200.000 victimes.

Le 23 septembre 1829, Ranavalona avait donné naissance à un fils, qui reçut le nom de Rakoto. Officiellement, il est considéré comme le fils de Radama Ier, mort en 1828, plus d'un an avant sa naissance ! La rumeur attribue sa paternité au maréchal Rainijohary, l’un des amants de sa mère.

Le 16 août 1861, Ranavalona Ière meurt dans son lit et son fils lui succède brièvement, sous le nom de Radama II. Il choisit de réhabiliter les victimes de sa mère. Il engage une politique francophile, proclame la liberté des cultes et ouvre les portes du royaume aux Européens. Il veut importer les concepts européens. Il signera un traité d'amitié et de commerce entre la France et Madagascar puis un traité d'amitié et de commerce avec l'Angleterre. Radama II sera assassiné le 11 mai 1863, suite à un complot organisé par son Premier Ministre Rainilaiarivony, qui mettra sur le trône sa veuve, Rasoherina, avant de l’épouser pour gouverner à travers elle. Cet intriguant épousera au total trois reines de Madagascar !

***


En 1833, Ranavalona reçoit Jean Laborde (1805-1878), un industriel français, mais surtout un aventurier. Un contrat de deux ans est signé avec le royaume malgache, sorte de transfert de technologie avant la lettre. Jean Laborde s'engage à fournir un quota de fusils et à former ses ouvriers. Là où tous ses prédécesseurs, des ingénieurs, ont échoué, il réussit.

Ranavalona applaudit et s'extasie devant le magicien. Coup de feu, coup de foudre. Il a 30 ans et porte beau. Elle en a 50, mais son appétit charnel est sans limites. Commence une idylle qui durera deux décennies. Cette Messaline tropicale, qui consomme les hommes comme une mante religieuse (malheur aux défaillants ou aux décevants), l'aimera avec constance, malgré les intrigues de ses ministres-amants jaloux. Entre deux rendez-vous au palais, pour ce qu'il nomme la «corvée royale», le favori de Sa Majesté se lance dans une activité prodigieuse, qui exige un emplacement tout dédié à ses fabrications tous azimuts: après les fusils, les cartouches, les canons, les boulets, les mortiers, les obus, la poudre, les tuiles, les briques, le premier paratonnerre de Madagascar...C'est à Mantasoa, située à 60 kilomètres de Tananarive, qu'il installera une véritable cité de production, industrielle autant qu'agricole.

Pour la reine, qui vient fréquemment lui rendre visite, il aménage un palais, un lac en forme de cœur, une piscine et même un zoo, avec des hippopotames et des antilopes, espèces introuvables à Madagascar.

En 1857, lassé par les excès de Ranavalona, Jean Laborde fomente un complot visant à la renverser et à la remplacer par le prince-héritier, le prince Rakoto, lui aussi choqué par cette politique. Hélas, le putsch est éventé et le vasaha (le Blanc) de la reine » est expulsé, n’échappant à la peine capitale qu'en souvenir des « services rendus ». Après le décès de la reine, Laborde sera nommé par Napoléon III Consul de France à Madagascar, où il mourra en 1878. Il aura droit à des obsèques solennelles, décrétées par Ranavalona II, la nièce de son ancienne amante. Le Français repose aujourd'hui dans son mausolée de Mantasoa.

***

Ranavalona, aura officiellement deux époux, après le décès du roi Radama : Rainiharo, épousé en 1833, puis, après le décès de son conjoint en 1852, elle épouse son vieux complice et amant, le maréchal Rainijohary.

Ranavalona utilisera sa sensualité comme un outil politique. Il est vrai que les souverains malgaches de la dynastie des Merinas ignorent la monogamie et jouissent d’une totale liberté sexuelle. La reine va reprendre cette pratique à son compte. Ses proches conseillers sont aussi ses amants, sans qu’aucun ne soit son favori. À son avènement, la reine nomme un de ses amants, Andrianmihaja, Premier Ministre, avant de l’écarter et de le faire exécuter en 1833. Pendant deux décennies, Rainiharo partagera la fonction de Premier Ministre et le lit de la Reine avec Rainijohary. Mais cette couche est occupée par beaucoup d’autres hommes et d’abord par son amant français, Laborde.

Nymphomane, Ranavalona invitait les hommes de son choix à un rendez-vous galant et, afin qu’ils ne divulguassent point les secrets de ses orgasmes, il fut raconté qu’elle les faisait pousser, l’aurore venue, dans un précipice fatal. Chacun était au parfum du devenir de l’élu de son cœur, mais qu’un homme osât refuser une rencontre érotique, et la mesure était la même pour lui que pour les autres. Alors, tant qu'à faire !

Aujourd’hui encore, les Malgaches disent d’une femme dotée d’un tempérament volcanique qu’elle est une véritable « Ranavalona », donc l’équivalent d’une Messaline. Ce n’est donc pas lui lancer des fleurs.

La tendance récente de l’historiographie est à la réhabilitation de Ranavalona, championne de l’indépendance de la Grande Ile et figure de la résistance malgache face à l’impérialisme et au colonialisme. Cela ne doit pas faire oublier la réalité, la face sombre du personnage, à savoir que son règne fut sanguinaire et qu’elle fut dominée, aveuglée par ses passions.

***

REFERENCES :

Philippe Delorme : « Scandaleuses Princesses » (Pygmalion, 2005)

Sur le Web, outre l’article de Wikipédia, je renvoie aux liens suivants :
• https://histoireparlesfemmes.com/2014/11/19/ranavalona-ire-reine-de-madagascar/
• https://www.voyagemadagascar.com/ranavalona-1
• https://www.jacaranda.fr/en/notes-du-passe-ranavalona-1ere-la-plus-controversee-des-reines
• http://www.ardenneweb.eu/reportages/2011/ranavalona_la_xanthippe_de_madagascar
• https://www.lemondefeminin.com/ranavalona-ire/
• https://www.lefigaro.fr/voyages/2012/08/10/03007-20120810ARTFIG00522--madagascar-sur-les-traces-du-conquerant-pacifique.php

Les avis des lecteurs

Merci Bernard. Disons qu'en ce qui concerne Jean Laborde, il bénéficia des faveurs de la reine plus de 20 ans, avant d'avoir quelques ennuis. Quant aux amants éphémères, si tout cela est vrai, leur sort fut tragique

Histoire Erotique
Merci Olga de partager avec nous tout un pan de l'histoire que personnellement je ne connaissais pas. Cela montre que tes lectures et tes recherches sont donc "tous azimuts". Une fois de plus: bravo!
Obs: Personne n'a pris la poudre d'escampette après avoir reçu les avances de cette reine?...
Bernard

@ Micky, merci. Son patronyme reste tout de même compliqué, j'ai du relire plusieurs fois pour éviter des coquilles :-)

Merci Olga d'avoir mis en avant une Malgache et ainsi augmenté ton "cheptel" de femmes libres et insoumises. Heureusement, celle-ci avait un nom lisible, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce pays aux patronymes compliqués. Pour connaitre intimement une personne née dans la "grande île", j'ai d'autant plus apprécié cette découverte.

@ Henri, comme l'a signalé Julie sous une publication qui concerne la dernière reine d'Egypte, le 5ème et dernier tome de "Cléopâtre, la reine fatale" vient de paraitre dans cette collection éditée par Delcourt.
Dans la série, on attend des suites en ce qui concerne Boudicca, Théodora, Lakshmî Bâî, Marie Tudor. Il avait été aussi annoncé une série sur Irène, impératrice de Byzance.
Ceci étant, l'angle n'est pas le même que celui que je suis. Certaines de ces "reines de sang" ne sont certainement pas des libertines (je pense par exemple à Marie Tudor ou à Catherine de Médicis)

@ Clara, tu as raison!

Histoire Libertine
Merci à Luc pour sa remarque. Oui une femme qui a de nombreux amants est une salope, une pute, une messaline. Un homme sera lui au pire qualifié de Don Juan. Il suffit de se souvenir de la façon dont l'histoire traite de façon différente, sur ce sujet, Henri IV, le "Vert Galant" et son épouse la Reine Margot (voir la publication d'Olga le 18 janvier 2019: "Histoire des libertines (23) : la légende noire de la Reine Margot".
Clara

@ Laetitia. Le travail de recherche et d'écriture reste à faire, mais c'est prévu
@ Luc, merci pour ce rappel

Étonnante histoire que celle de cette Messaline Malgache. Ambiguë comme la plupart des figures historiques de premier plan.
Je connais peu l’histoire de cette contrée. Merci d’éclairer la lanterne donc.
Les épisodes à venir font également envie. Je ne connais que Pōmare.
J’ai hâte.

Histoire Erotique
Ranavalona, comme l'écrit Olga, ne fit que reprendre la pratique de ses prédécesseurs qui avaient eu de nombreuses concubines. Mais comme il s'agit d'une femme, évidemment, on parle immédiatement de nymphomanie.
Elle eut certainement de nombreux amants, on peut parler plutôt d'hypersexualité, notion qui s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes.
Luc

Ma chère D, tu as raison. Je reprendrai pour l'illustrer ce que disait l'historien britannique Emerich Acton (1834-1902) :"Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.”

Histoire Libertine
Merci, chère Olga, de nous rappeler que, "sous tous les cieux, sans vergogne", règnent les mêmes pulsions, ambitions, grandeurs et bassesses. Et que les femmes de pouvoir y sont logées à la même enseigne...
D.

@ Julie, je suis d'accord, même si la lutte pour l'indépendance nationale et contre le colonialisme n'excuse pas tout
@ La chipie @ Paul, merci. Ce sera ma prochaine publication. J'essaie de faire en sorte qu'il y ait une publication par semaine environ. J'enverrai donc cette suite à HDS en début de semaine prochaine

Histoire Libertine
Vos écris donnent envie. J’ai comme projet d’aller en Italie et voir le fameux endroit : les Baies.

J’attends avec impatience la suite de Rome

La chipie

Histoire Erotique
C'est très bien tout ça, mais moi j'attends la suite de votre escapade à Rome!
Paul

Histoire Libertine
Il est certain que Ranavalona fut sanguinaire, mais pas davantage que d'autres personnages historiques. En ce qui la concerne, l'histoire a été écrite, comme souvent, du point de vue des vainqueurs, à savoir les colonialistes et les Occidentaux. Tout en cherchant à moderniser son royaume, cette reine s'est opposée par tous les moyens à la pénétration européenne, qu'elle soit militaire, économique ou idéologique, à travers l'influence de la religion.
Cela n'excuse pas ses crimes. Mais permet de rappeler le contexte dans laquelle elle se débattait.
Julie

@ Henri, il y a à ce jour 46 ouvrages dans cette série, mais pour le moment Ranavalona n'y figure pas
@ Didier, merci pour cette analyse qui confirme que tu es un lecteur attentif, assidu. Je suis heureuse que ces textes te plaisent et je constate avec plaisir que l'audience est intéressante pour un texte de cette catégorie

Histoire Erotique
Exact, Maurice, mais tout le monde avait compris :-)
@ Olga, merci pour la réponse. Elle me fait penser que cette reine aurait toute sa place dans la collection de BD historiques éditée par Delcourt et qui s'intitule "les reines de sang"
Henri

Histoire Erotique
Olga,
Je te remercie de continuer ainsi de lever un pan du voile de l’histoire de l’Afrique en nous évoquant par cette chronique cette étonnante reine malgache.
C’est encore une femme au parcours atypique, que tu nous présente là.
Nationaliste, combative mais aussi sanguinaire, elle a su tenir fermement face aux européens, afin de défendre les droits et les traditions ancestrales de son peuple, et c’est là le paradoxe, tout en modernisant en parallèle son royaume.
Libertine, elle le fût surement au regard de ton écrit, amoureuse quelques fois probablement si l’on regarde ses deux mariages et la durée de sa liaison avec Jean Laborde.
Ce qui est sûr c’est qu’elle est devenue et reste la représentation emblématique dans ce pays, de ce que peut être une femme au tempérament sulfureux.
Merci encore une fois de nous avoir fait partager par ce texte l’ensemble de tes connaissances.
Didier

Histoire Erotique
@ Henri, il manque l'adjectif, mais je suis d'accord. Cette "Messaline malgache" fait froid dans le dos.
Maurice

@ Henri, c'est vrai, mais elle ne fut pas la seule des "reines de sang" dans l'histoire
@ Julie, merci, c'est une liste provisoire et je reste ouverte à toute proposition

Histoire Libertine
J'apprécie et soutiens ta démarche consistant à donner plus de place aux femmes qui ne sont ni Européennes ou Occidentales.
Julie

Histoire Erotique
Toujours intéressant, mais elle fait dans le dos, cette reine malgache!
Henri

Merci cher Chris!

Très bien Olga



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