Jules et cette petite garce de Manon. » Épisode 8/18.
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-12-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Jules et cette petite garce de Manon. » Épisode 8/18.
Tamara et Jules formait un couple exemplaire, ils coulaient des jours heureux et ceci dura pendant plus d’un mois et demi. Entre activités diverses, footing, fitness et danses, mais aussi cinéma, soirées entre amis, restaurant, tourisme et promenades, ils passaient tout leur temps libre ensemble, ils ne se quittaient plus. Le soir à la maison, Jules s’était mis aux tâches ménagères en attendant Tamara. Leurs relations sexuelles toujours plein de tendresse occupaient une bonne partie de leurs nuits. Cependant, le mercredi 04 mars 2020, Tamara apprit une terrible nouvelle.
Tamara fut prévenue par téléphone par sa tante que son père était en fin de vie, au centre hospitalier universitaire de Fort de France. Il ne lui restait que quelques jours à vivre au grand maximum une semaine pas plus. Avant de mourir il désirait revoir sa fille une dernière fois. N’ayant pas ses coordonnées, l’infirmière chargée de prévenir la famille, avait contacté Sylviane, la sœur du patient, avec laquelle elle n’avait plus aucun contact. Tamara fit tout de suite le nécessaire pour son voyage, en principe d’une durée de deux semaines mais cela pourrait durer un peu plus, suivant l’état de santé du malade. Elle avait pris des congés et avait prévu de partir dès le surlendemain le vendredi 06 mars, par TGV pour prendre l’avion pour la Martinique dans la foulée où elle devait se rendre directement au CHU puis d’organiser les obsèques de son père, avant de prendre contact avec le notaire, en ce qui concernait son héritage.
Tamara avait fait des pieds et des mains afin que Jules l’accompagne mais celui-ci, prétextant des raisons professionnelles, lui avait promis de réfléchir. Le jeudi soir, lorsqu’il lui annonça son refus, celle-ci fut très déçue, appréhendant de le laisser seul, elle lui demanda de rester ici à côté de son frère et sa belle-sœur mais il n’en voyait pas du tout l’utilité et une nouvelle fois, il avait refusé. Une petite dispute était venue interférée leur belle entente mais ils furent très vite réconciliés sur l’oreiller. Après avoir fait l’amour deux heures durant, Tamara la mort dans l’âme laissa Jules rentrer chez lui. Elle passa la nuit seule et aurait toute la journée du lendemain pour préparer ses affaires de voyage. Elle devait passer chez Jules faire ses adieux le jour de son départ vers 18 heures avant de prendre le train pour Paris à 21 heures.
Si Tamara était triste de perdre son père, elle ne l’était pas moins d’abandonner Jules. Lui aussi était dans tous ces états, il ne concevait plus la vie sans elle et deux semaines de séparation lui semblait une éternité. En quittant l’appartement de Tamara, il regrettait de ne pas avoir eu le courage de partir avec elle, il se sentait impuissant devant cet évènement imprévu, il était tellement désemparé que dans ces moments-là, il avait envie de se confier. Lorsqu’il était monté dans l’ascenseur, il tomba nez à nez avec Karine qui, le voyant ainsi, n’hésita pas de l’inviter à diner malgré leurs différends. Il avait besoin de partager sa peine avec quelqu’un et accepta de passer quelques instants en sa compagnie, c’était probablement la seule personne qui pouvait l’aider dans ces moments si difficiles.
Lorsque Madame Marchand installa Jules au salon pendant qu’elle préparait le repas, Manon faisait ses devoirs dans sa chambre. Pendant que les deux amis prenaient l’apéritif, Karine n’avait pas voulu lui reparler de leur dispute, elle aussi désirait se réconcilier et c’était sans doute l’occasion de le faire indirectement. Jules parla avec franchise et en toute confiance, lui raconta toutes les joies qu’il avait vécu avec Tamara et lui avoua qu’il était follement amoureux de sa princesse des îles. Karine s’inclina devant la passion que son jeune ami avait pour cette fille, elle avait vu juste Tamara l’avait ensorcelé.
Jules fut heureux d’apprendre que Karine avait enfin rencontré quelqu’un qu’elle voyait plusieurs fois par semaine mais que son amitié avec son voisin lui manquait beaucoup, il la rassura en répondant que cela était réciproque. Avec ses mots à elle, elle était parvenue à lui redonner un peu le sourire, lui expliquant que ce n’était pas Tamara qui allait mourir et qu’ils se retrouveraient comme avant lorsqu’elle rentrerait de Martinique. Enfin deux semaines dans une vie, ce n’était pas la mer à boire. Puis voulant tous les deux se réconcilier, ils s’étaient jurés de ne jamais plus coucher ensemble mais resteraient de très bons amis.
Dès que Jules avait franchi la porte, Manon était sortie de sa chambre et était restée dans le couloir en les espionnant, elle avait pratiquement tout entendu, de leur conversation. Elle était toujours très amoureuse de son prof, elle en rêvait. Maintenant que sa mère ne couchait plus avec lui et que Tamara s’absentait pour une quinzaine de jours, cela lui laissait le champ libre. Elle savait qu’il ne la regardait pas ou très peu, mais elle allait faire le nécessaire afin que tout cela change à son avantage, ne pensant qu’à une chose, s’offrir à lui.
Pendant le repas, ils discutèrent comme par le passé de Richard le nouvel ami de Karine, de la scolarité et des bons résultats de Manon au lycée et bien entendu de ce satané virus qui accaparait toutes les infos à la télévision. Madame Marchand avait même proposé à Jules de refaire un peu de ménage chez lui car l’appartement, après une si longue absence, devait bien poussiéreux, elle devait donc passer le lendemain nettoyer, avant que Tamara vienne vers 18 heures.
Manon au courant de tout, était bien décidée de mettre tous les atouts de son côté car à 18 ? ans, elle était belle et formée comme une vraie femme. Le lendemain à 16 heures, elle s’excusa de son absence auprès de son professeur d’histoire, prétextant un mal de ventre suite à des règles douloureuses mais imaginaire. Elle était donc arrivée bien avant Jules dans l’immeuble. Karine étant au travail, elle avait eu le temps de passer chez elle, de prendre un string de sa mère dans le bac à linge sale et emprunta les clés du voisin afin de déposer ce petit sous-vêtement rouge, sous l’essuie main dans la salle de bain, en prenant soin de laisser dépasser légèrement le fin tissu rouge.
Elle avait entendu Jules arriver, il faisait les cent pas dans son appartement, priant le bon dieu qu’il ne découvre pas tout de suite la supercherie. Elle attendait à la fenêtre de la cuisine donnant sur l’entrée de l’immeuble, l’arrivée de Tamara. Manon la voyant descendre d’un taxi, se frappa la tête contre la porte d’entrée et appela immédiatement Jules à son secours. Elle avait choisi de l’appeler sur le téléphone fixe, son numéro y était enregistré et elle n’était pas censée avoir celui de son portable :— Monsieur Pennys ! Dit-elle presqu’en pleurant. Je viens de tomber, j’ai vraiment mal à la tête. Pouvez-vous venir tout de suite ?
— Ne bouge pas Manon ! Allonge-toi sur le divan, j’arrive immédiatement.
— Il n’eut pas le temps de laisser un mot à Tamara mais laissa sa porte entrouverte, afin que celle-ci puisse entrer. Il descendit quatre à quatre les escaliers et pénétra chez Karine, se dirigeant immédiatement vers le salon où il vit Manon se tenir la tête. En effet, elle avait une belle bosse sur le front mais elle ne saignait pas :— Comment te sens-tu ? As-tu mal à la tête ? As-tu envie de vomir ? Lui demanda-t-il — Non, rien de tout ça, j’ai surtout mal au front. Dit-elle en lui montrant sa bosse.
Avec un gant de toilette mouillé qu’il lui passa sur le front, il s’aperçut qu’il n’y avait rien de grave et la rassura. Il lui demanda où se trouvait la pharmacie et revint auprès d’elle pour lui déposer une compresse imbibée de Synthol. En lui signifiant que si jamais elle avait des douleurs et des vomissements, qu’elle appelle sans attendre le Samu :— Je dois remonter chez-moi, je repasserai vers 19h45 avant que ta mère ne rentre. OK Manon ? tu verras, tout va bien se passer. Lui dit-il en lui caressant la joue.
Pendant que Jules était à l’étage inférieur, Tamara qui vit la porte entrouverte, pénétra dans l’appartement vide. Après l’avoir appelé sans résultat, elle se doutait qu’il n’était pas très loin et ne s’inquiéta pas. Déjà à cette époque, les médias parlaient beaucoup de cette nouvelle épidémie : le corona virus et le protocole sanitaire notamment, le lavage des mains en faisait partie. En attendant Jules, Tamara alla à la salle de bain, se savonna les mains et prit la serviette accrochée au mur.
Quelle stupéfaction lorsqu’elle vit ce petit string rouge pendu, ce sous vêtement ne venait pas de sortir de la machine à laver. Une femme était passée chez Jules, c’était à peine croyable. Il était revenu ici la veille que déjà il la trompait en amenant une femme chez lui. Pensa-t-elle immédiatement. Elle tourna les talons et repartit en courant. Elle était tellement en colère qu’elle se jura de ne jamais le revoir, elle ne répondrait plus à ses appels. Ce n’était qu’un menteur, elle ne pouvait plus lui faire confiance.
De son côté, Jules qui venait de soigner la fille de sa voisine remonta en prenant l’escalier et entra dans son appartement. Tamara devait sans doute l’attendre, passant d’une pièce à l’autre en appelant son nom, il ne la trouva pas. Il l’appela plusieurs fois au téléphone mais en vain. « Que s’est-il passé ? » Se demandait-t-il. Il connaissait Tamara, elle était très impulsive et assez jalouse, celle-ci avait dû voir quelque chose qu’il ne fallait pas.
En inspectant les lieux, afin de chercher ce qui l’avait fait fuir, il tomba sur ce petit string rouge dans la salle de bain. « À qui peut bien appartenir ce sous vêtement ? » Tout de suite, il eut des doutes, il appela Karine à son travail et lui demanda. Celle-ci lui jura qu’elle ne l’avait pas vu lorsqu’elle était venue faire le ménage, qu’elle s’était attardée à changer le lit et ranger la chambre, le salon et passer l’aspirateur partout :— Karine ! T’as pas fait ça exprès, rassure-moi ?
— Je te le jure Jules ! Les choses sont claires entre nous.
En faisant une rétrospective dans sa mémoire, il se rappelait qu’avant de partir vivre avec Tamara, Sandy la jeune caissière du supermarché avait passé la soirée chez lui. Si Karine n’avait eu que très peu de temps à consacrer à son ménage, elle n’avait pu faire la salle de bain à fond. Lui faisant confiance et croyant sa voisine, il s’en voulut de ne pas avoir fait attention à cela mais cela le rassura. Il devait joindre Tamara avant qu’elle ne quitte la ville, il avait au moins une explication à lui fournir. Ne pouvant la joindre au téléphone, il lui envoya un SMS puis comme il était déjà 18h45, il descendit prendre des nouvelles de Manon avant de monter dans sa voiture pour rejoindre la gare.
Ce ne fut pas vraiment pas son soir, arrivé à l’entrée de la ville, il doubla un véhicule qui n’avançait pas assez vite à son goût et se fit arrêter par la police. Non seulement il prit une contravention mais lorsqu’il était enfin arrivé sur le quai, le train venait de partir. À cet instant, il reçut un SMS : « N’essaye plus de me joindre, c’est bien fini ente nous. » Il n’avait qu’une solution, c’était de lui envoyer un mail lui expliquant les faits. Ce string appartenait à Sandy sa copine de l’époque. Mais ce mail n’eut jamais de réponse.
Depuis près d’un an et demi, Manon était très amoureuse de Jules son prof d’anglais. Elle avait toujours fait le nécessaire pour le cacher afin de ne pas attirer l'attention mais ces derniers mois, elle essayait discrètement de le séduire en vain. Lorsqu’elle était en sa présence, elle ressentait des frissons insoupçonnés, les battements de son cœur s’accéléraient et avait des papillons dans les yeux et dès son départ, elle se précipitait dans sa chambre et se masturbait en pensant à lui dont le corps si sexy la faisait rêver.
Depuis que ces cours particuliers se déroulaient dans l’appartement de son prof, Manon s’était sentie pousser des ailes. Elle était bien plus à l’aise, sans la surveillance permanente de sa mère et Jules accordait beaucoup plus d’attention à son élève, pour son plus grand bonheur. Elle pensait réellement à un rapprochement possible. Se rappelant des cris et des gémissements de sa mère lorsqu’ils étaient dans la chambre, elle l’imaginait comme un taureau ! C'était tellement excitant de se retrouver seule avec lui, qu’elle se voyait se faire baiser sur la table au milieu des cahiers et des livres ouverts.
Sachant qu’il n’avait plus de partie de sexe avec sa mère, et que sa principale concurrente sérieuse, la jeune martiniquaise avait quitté la France pour deux semaines avec une rupture à la clé, Manon avait désormais les coudées franches pour parvenir à ses fins. Le plus gros problème pour elle, était que Jules ne pouvait plus se passer de Tamara, ses pensées n’étaient que pour elle, il avait des difficultés d’accepter cette séparation brutale, elle le sentait absent et sans réaction, lui qui d’habitude était si gai, il était devenu aujourd’hui nostalgique et morose.
Cela faisait déjà huit jours que Jules attendait des nouvelles de sa princesse, mais celles-ci ne venaient pas. Ce vendredi-soir du 13 mars 2020, Manon était chez lui et il avait des difficultés de se concentrer, il avait les yeux rivés sur son portable, attendant un message ou un appel de Tamara :— Je vois bien que cela ne va pas Monsieur Pennys. Je peux repasser plus tard si vous voulez.
Karine travaillant beaucoup ces derniers temps, Jules n’avait pu se confier à elle et cela lui manquait :— Non Manon ! Reste, ce n’est pas ça, tu sais sans doute que ma copine m’a largué et cela me fait très mal.
C'était le moment d’agir, de sauter sur l’occasion, pensait Manon. Ce soir-là, elle en était bien décidée, se remémorant comment sa mère faisait lorsqu’il venait lui raconter ses histoires de cœur, elle se leva de sa chaise, pris Jules par la main et lui demanda de s’assoir sur le canapé :— Installez-vous ici, je vais vous chercher une bière.
Manon était une jeune femme splendide, une blonde aux yeux vert dont le corps était parfaitement sculpté. Faisant du sport régulièrement, elle était légèrement musclée, son ventre était plat, sa taille fine mettait en valeur sa magnifique poitrine et ses fesses fermes et rondes. Elle portait une mini robe imprimé floral portefeuille, à manches courtes recouvrant uniquement ses épaules dont le décolleté laissait une vue plongeante sur ses seins et sa mini longueur dévoilait le haut de ses cuisses. Jules venait de rendre compte lorsqu’il la vit se diriger vers la cuisine, sans lui ressembler, elle remuait les fesses comme sa mère Karine.
En revenant, il l’admirait encore lorsqu’elle lui tendit son verre de bière et s’installa de trois-quarts à ses côtés :— Je partage votre peine Monsieur Pennys, j’ai moi aussi connu une séparation dont j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre. Lui dit-elle en mentant et en posant sa main sur la cuisse.
Jules était stupéfait, plus il regardait cette jeune fille, plus il en était attiré. Il venait de s’apercevoir que ce n’était plus la petite adolescente qu’il avait connu à son arrivée au lycée :— Merci Manon ! Lui répondit-il en lui passant affectueusement, la main sur la joue.
— J’espère de tout cœur que vous vous en remettrai, c’est tout le bien que je vous souhaite.
— Qu’est-ce que tu as changé. Tu es devenue une vraie femme maintenant. Tu sais jolie comme tu es, tu vas vite retrouver quelqu’un, je n’en doute pas une seule seconde.
Manon n’avait pas enlevé sa main de la cuisse de son prof mais lorsqu’il s’aperçut qu’à ce contact, il ressentait quelque chose, il regrettait à présent les gestes et les mots d’affection qu’il venait de faire à son élève. Il lui retira la main gentiment et bu une grande gorgée de bière avant de dire :— Bon ! Si nous reprenions nos cours.
Ils restèrent encore une heure ensemble et pendant tout ce temps, il s’aperçut qu’elle était beaucoup moins concentrée, elle le dévisageait et lorsque leurs regards se croisaient, elle n’hésitait pas à lui sourire. Il la trouvait vraiment jolie mais il se demandait si elle ne lui faisait pas les yeux doux. C’était incroyable, non seulement Manon avait un de regard sensuel mais on pouvait lire dans ses yeux une certaine malice. Il devait donc faire attention à ne pas tomber dans le piège car il ne désirait pas compromettre sa carrière. Au moment de se séparer, Manon lui dit avant de franchir la porte :— Au fait, vous avez entendu les infos ? Il parait que l’on va être confiné à partir de mardi.
— C’est exact, je dois faire mes cours en télétravail.
— Je pourrai quand même venir ? rassurez-moi !
— Bien sûr Manon, mais il faut suivre le protocole sanitaire.
Manon posa ses deux mains sur ses larges épaules, se leva sur la pointe des pieds et l’embrassa pour la première fois sur la joue en disant :— Ne vous en faites pas Monsieur Pennys, tout va s’arranger.
Jules avait aimé sa décontraction et son naturel, il avait très envie de lui faire également la bise et de la serrer dans ses bras, néanmoins il s’était retenu au dernier moment :— Encore merci Manon pour ton soutien, à mardi.
Dès son départ, Jules se posa beaucoup de questions à son sujet. S’il ne l’aimait d’un amour avec un grand A, Manon restait une personne qu’il affectionnait beaucoup. Il comprenait à présent qu’après cette petite heure et demi passée en sa compagnie, qu’il désirait cette jeune femme et ce n’était pas qu’une impression, c’était physique, cette petite avait eu le don de l’exciter, il était certain maintenant, en repassant les images qu’il avait encore en tête, qu’avec son regard, ses gestes et sa main posée sur sa cuisse, que Manon voulait baiser avec lui. « Cette petite garce m’a fait bander. » Avait-il pensé.
Il chassa ses pensées érotiques et regarda ses mails. À sa grande surprise, il en avait un de Tamara qu’il s’empressa de lire : « Je devais rentrer avant le confinement mais mon père étant dans le coma, je resterai en Martinique jusqu’à son décès, c’est l’histoire d’une semaine à présent. J’ai prévu de rester en Martinique au moins jusqu’au déconfinement. Sache Jules que je pense encore à toi mais il me faudra du temps, je veux justement prendre un peu de recul. » Ce que Tamara ne lui avait pas dit, c’était qu’elle avait rencontré son ancien voisin de classe, Grégoire, dont elle était amoureuse avant de venir habiter en France. Cet homme de son âge était lui aussi amoureux d’elle à l’époque et ne l’avait jamais oubliée.
À l’étage du dessous, Manon seule dans sa chambre, était dans ses pensées essayant d’établir un plan d’action afin de séduire définitivement son prof d’anglais, elle n’était qu’à deux doigts, elle avait bien remarqué lorsqu’elle était assise à ses côtés qu’une bosse prenait forme sous sa braguette. Elle ne supportait pas que Jules soit si triste après sa séparation avec Tamara. Cette fille lui tapait sur les nerfs ! Elle la détestait depuis un moment, probablement par jalousie. C’était vendredi soir, elle ne désirait pas sortir en boîte avec ses copines et ne voulait pas non plus, aller chez son con de père et sa nouvelle pétasse de femme.
Elle eut une idée d'enfer ! Depuis cet après-midi, elle avait le sang qui bouillonnait en elle. C'était décidée avant minuit elle allait perdre sa virginité ! Et c'était Jules qui aurait le privilège de la dépuceler. Elle ne pouvait pas attendre plus longtemps. Sa mère étant chez son ami Richard, elle prévoyait d’aller squatter chez lui pour la nuit, elle était persuadée qu’il ne dirait pas non. Elle l’avait vu dans ses yeux tout à l’heure qu’il la matait enfin comme une vraie femme et non plus une jeune élève.
« S’il pense que je suis une jeune fille sérieuse et timorée, il va vite tomber des nues en découvrant ma vraie personnalité. Jules pense peut-être que je suis une petite allumeuse mais quand il me verra dans ses bras, devenir une vraie lionne, je lui ferai oublier cette pimbêche de Tamara. » se disait à voix haute, Manon dans lit.
Nous verrons la suite dans un prochain récit.
Chères lectrices et chers lecteurs, merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous aussi, vous avez envie de raconter vos histoires d’amour ou de sexe, contactez-moi par e-mail, avec votre aide, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Tamara fut prévenue par téléphone par sa tante que son père était en fin de vie, au centre hospitalier universitaire de Fort de France. Il ne lui restait que quelques jours à vivre au grand maximum une semaine pas plus. Avant de mourir il désirait revoir sa fille une dernière fois. N’ayant pas ses coordonnées, l’infirmière chargée de prévenir la famille, avait contacté Sylviane, la sœur du patient, avec laquelle elle n’avait plus aucun contact. Tamara fit tout de suite le nécessaire pour son voyage, en principe d’une durée de deux semaines mais cela pourrait durer un peu plus, suivant l’état de santé du malade. Elle avait pris des congés et avait prévu de partir dès le surlendemain le vendredi 06 mars, par TGV pour prendre l’avion pour la Martinique dans la foulée où elle devait se rendre directement au CHU puis d’organiser les obsèques de son père, avant de prendre contact avec le notaire, en ce qui concernait son héritage.
Tamara avait fait des pieds et des mains afin que Jules l’accompagne mais celui-ci, prétextant des raisons professionnelles, lui avait promis de réfléchir. Le jeudi soir, lorsqu’il lui annonça son refus, celle-ci fut très déçue, appréhendant de le laisser seul, elle lui demanda de rester ici à côté de son frère et sa belle-sœur mais il n’en voyait pas du tout l’utilité et une nouvelle fois, il avait refusé. Une petite dispute était venue interférée leur belle entente mais ils furent très vite réconciliés sur l’oreiller. Après avoir fait l’amour deux heures durant, Tamara la mort dans l’âme laissa Jules rentrer chez lui. Elle passa la nuit seule et aurait toute la journée du lendemain pour préparer ses affaires de voyage. Elle devait passer chez Jules faire ses adieux le jour de son départ vers 18 heures avant de prendre le train pour Paris à 21 heures.
Si Tamara était triste de perdre son père, elle ne l’était pas moins d’abandonner Jules. Lui aussi était dans tous ces états, il ne concevait plus la vie sans elle et deux semaines de séparation lui semblait une éternité. En quittant l’appartement de Tamara, il regrettait de ne pas avoir eu le courage de partir avec elle, il se sentait impuissant devant cet évènement imprévu, il était tellement désemparé que dans ces moments-là, il avait envie de se confier. Lorsqu’il était monté dans l’ascenseur, il tomba nez à nez avec Karine qui, le voyant ainsi, n’hésita pas de l’inviter à diner malgré leurs différends. Il avait besoin de partager sa peine avec quelqu’un et accepta de passer quelques instants en sa compagnie, c’était probablement la seule personne qui pouvait l’aider dans ces moments si difficiles.
Lorsque Madame Marchand installa Jules au salon pendant qu’elle préparait le repas, Manon faisait ses devoirs dans sa chambre. Pendant que les deux amis prenaient l’apéritif, Karine n’avait pas voulu lui reparler de leur dispute, elle aussi désirait se réconcilier et c’était sans doute l’occasion de le faire indirectement. Jules parla avec franchise et en toute confiance, lui raconta toutes les joies qu’il avait vécu avec Tamara et lui avoua qu’il était follement amoureux de sa princesse des îles. Karine s’inclina devant la passion que son jeune ami avait pour cette fille, elle avait vu juste Tamara l’avait ensorcelé.
Jules fut heureux d’apprendre que Karine avait enfin rencontré quelqu’un qu’elle voyait plusieurs fois par semaine mais que son amitié avec son voisin lui manquait beaucoup, il la rassura en répondant que cela était réciproque. Avec ses mots à elle, elle était parvenue à lui redonner un peu le sourire, lui expliquant que ce n’était pas Tamara qui allait mourir et qu’ils se retrouveraient comme avant lorsqu’elle rentrerait de Martinique. Enfin deux semaines dans une vie, ce n’était pas la mer à boire. Puis voulant tous les deux se réconcilier, ils s’étaient jurés de ne jamais plus coucher ensemble mais resteraient de très bons amis.
Dès que Jules avait franchi la porte, Manon était sortie de sa chambre et était restée dans le couloir en les espionnant, elle avait pratiquement tout entendu, de leur conversation. Elle était toujours très amoureuse de son prof, elle en rêvait. Maintenant que sa mère ne couchait plus avec lui et que Tamara s’absentait pour une quinzaine de jours, cela lui laissait le champ libre. Elle savait qu’il ne la regardait pas ou très peu, mais elle allait faire le nécessaire afin que tout cela change à son avantage, ne pensant qu’à une chose, s’offrir à lui.
Pendant le repas, ils discutèrent comme par le passé de Richard le nouvel ami de Karine, de la scolarité et des bons résultats de Manon au lycée et bien entendu de ce satané virus qui accaparait toutes les infos à la télévision. Madame Marchand avait même proposé à Jules de refaire un peu de ménage chez lui car l’appartement, après une si longue absence, devait bien poussiéreux, elle devait donc passer le lendemain nettoyer, avant que Tamara vienne vers 18 heures.
Manon au courant de tout, était bien décidée de mettre tous les atouts de son côté car à 18 ? ans, elle était belle et formée comme une vraie femme. Le lendemain à 16 heures, elle s’excusa de son absence auprès de son professeur d’histoire, prétextant un mal de ventre suite à des règles douloureuses mais imaginaire. Elle était donc arrivée bien avant Jules dans l’immeuble. Karine étant au travail, elle avait eu le temps de passer chez elle, de prendre un string de sa mère dans le bac à linge sale et emprunta les clés du voisin afin de déposer ce petit sous-vêtement rouge, sous l’essuie main dans la salle de bain, en prenant soin de laisser dépasser légèrement le fin tissu rouge.
Elle avait entendu Jules arriver, il faisait les cent pas dans son appartement, priant le bon dieu qu’il ne découvre pas tout de suite la supercherie. Elle attendait à la fenêtre de la cuisine donnant sur l’entrée de l’immeuble, l’arrivée de Tamara. Manon la voyant descendre d’un taxi, se frappa la tête contre la porte d’entrée et appela immédiatement Jules à son secours. Elle avait choisi de l’appeler sur le téléphone fixe, son numéro y était enregistré et elle n’était pas censée avoir celui de son portable :— Monsieur Pennys ! Dit-elle presqu’en pleurant. Je viens de tomber, j’ai vraiment mal à la tête. Pouvez-vous venir tout de suite ?
— Ne bouge pas Manon ! Allonge-toi sur le divan, j’arrive immédiatement.
— Il n’eut pas le temps de laisser un mot à Tamara mais laissa sa porte entrouverte, afin que celle-ci puisse entrer. Il descendit quatre à quatre les escaliers et pénétra chez Karine, se dirigeant immédiatement vers le salon où il vit Manon se tenir la tête. En effet, elle avait une belle bosse sur le front mais elle ne saignait pas :— Comment te sens-tu ? As-tu mal à la tête ? As-tu envie de vomir ? Lui demanda-t-il — Non, rien de tout ça, j’ai surtout mal au front. Dit-elle en lui montrant sa bosse.
Avec un gant de toilette mouillé qu’il lui passa sur le front, il s’aperçut qu’il n’y avait rien de grave et la rassura. Il lui demanda où se trouvait la pharmacie et revint auprès d’elle pour lui déposer une compresse imbibée de Synthol. En lui signifiant que si jamais elle avait des douleurs et des vomissements, qu’elle appelle sans attendre le Samu :— Je dois remonter chez-moi, je repasserai vers 19h45 avant que ta mère ne rentre. OK Manon ? tu verras, tout va bien se passer. Lui dit-il en lui caressant la joue.
Pendant que Jules était à l’étage inférieur, Tamara qui vit la porte entrouverte, pénétra dans l’appartement vide. Après l’avoir appelé sans résultat, elle se doutait qu’il n’était pas très loin et ne s’inquiéta pas. Déjà à cette époque, les médias parlaient beaucoup de cette nouvelle épidémie : le corona virus et le protocole sanitaire notamment, le lavage des mains en faisait partie. En attendant Jules, Tamara alla à la salle de bain, se savonna les mains et prit la serviette accrochée au mur.
Quelle stupéfaction lorsqu’elle vit ce petit string rouge pendu, ce sous vêtement ne venait pas de sortir de la machine à laver. Une femme était passée chez Jules, c’était à peine croyable. Il était revenu ici la veille que déjà il la trompait en amenant une femme chez lui. Pensa-t-elle immédiatement. Elle tourna les talons et repartit en courant. Elle était tellement en colère qu’elle se jura de ne jamais le revoir, elle ne répondrait plus à ses appels. Ce n’était qu’un menteur, elle ne pouvait plus lui faire confiance.
De son côté, Jules qui venait de soigner la fille de sa voisine remonta en prenant l’escalier et entra dans son appartement. Tamara devait sans doute l’attendre, passant d’une pièce à l’autre en appelant son nom, il ne la trouva pas. Il l’appela plusieurs fois au téléphone mais en vain. « Que s’est-il passé ? » Se demandait-t-il. Il connaissait Tamara, elle était très impulsive et assez jalouse, celle-ci avait dû voir quelque chose qu’il ne fallait pas.
En inspectant les lieux, afin de chercher ce qui l’avait fait fuir, il tomba sur ce petit string rouge dans la salle de bain. « À qui peut bien appartenir ce sous vêtement ? » Tout de suite, il eut des doutes, il appela Karine à son travail et lui demanda. Celle-ci lui jura qu’elle ne l’avait pas vu lorsqu’elle était venue faire le ménage, qu’elle s’était attardée à changer le lit et ranger la chambre, le salon et passer l’aspirateur partout :— Karine ! T’as pas fait ça exprès, rassure-moi ?
— Je te le jure Jules ! Les choses sont claires entre nous.
En faisant une rétrospective dans sa mémoire, il se rappelait qu’avant de partir vivre avec Tamara, Sandy la jeune caissière du supermarché avait passé la soirée chez lui. Si Karine n’avait eu que très peu de temps à consacrer à son ménage, elle n’avait pu faire la salle de bain à fond. Lui faisant confiance et croyant sa voisine, il s’en voulut de ne pas avoir fait attention à cela mais cela le rassura. Il devait joindre Tamara avant qu’elle ne quitte la ville, il avait au moins une explication à lui fournir. Ne pouvant la joindre au téléphone, il lui envoya un SMS puis comme il était déjà 18h45, il descendit prendre des nouvelles de Manon avant de monter dans sa voiture pour rejoindre la gare.
Ce ne fut pas vraiment pas son soir, arrivé à l’entrée de la ville, il doubla un véhicule qui n’avançait pas assez vite à son goût et se fit arrêter par la police. Non seulement il prit une contravention mais lorsqu’il était enfin arrivé sur le quai, le train venait de partir. À cet instant, il reçut un SMS : « N’essaye plus de me joindre, c’est bien fini ente nous. » Il n’avait qu’une solution, c’était de lui envoyer un mail lui expliquant les faits. Ce string appartenait à Sandy sa copine de l’époque. Mais ce mail n’eut jamais de réponse.
Depuis près d’un an et demi, Manon était très amoureuse de Jules son prof d’anglais. Elle avait toujours fait le nécessaire pour le cacher afin de ne pas attirer l'attention mais ces derniers mois, elle essayait discrètement de le séduire en vain. Lorsqu’elle était en sa présence, elle ressentait des frissons insoupçonnés, les battements de son cœur s’accéléraient et avait des papillons dans les yeux et dès son départ, elle se précipitait dans sa chambre et se masturbait en pensant à lui dont le corps si sexy la faisait rêver.
Depuis que ces cours particuliers se déroulaient dans l’appartement de son prof, Manon s’était sentie pousser des ailes. Elle était bien plus à l’aise, sans la surveillance permanente de sa mère et Jules accordait beaucoup plus d’attention à son élève, pour son plus grand bonheur. Elle pensait réellement à un rapprochement possible. Se rappelant des cris et des gémissements de sa mère lorsqu’ils étaient dans la chambre, elle l’imaginait comme un taureau ! C'était tellement excitant de se retrouver seule avec lui, qu’elle se voyait se faire baiser sur la table au milieu des cahiers et des livres ouverts.
Sachant qu’il n’avait plus de partie de sexe avec sa mère, et que sa principale concurrente sérieuse, la jeune martiniquaise avait quitté la France pour deux semaines avec une rupture à la clé, Manon avait désormais les coudées franches pour parvenir à ses fins. Le plus gros problème pour elle, était que Jules ne pouvait plus se passer de Tamara, ses pensées n’étaient que pour elle, il avait des difficultés d’accepter cette séparation brutale, elle le sentait absent et sans réaction, lui qui d’habitude était si gai, il était devenu aujourd’hui nostalgique et morose.
Cela faisait déjà huit jours que Jules attendait des nouvelles de sa princesse, mais celles-ci ne venaient pas. Ce vendredi-soir du 13 mars 2020, Manon était chez lui et il avait des difficultés de se concentrer, il avait les yeux rivés sur son portable, attendant un message ou un appel de Tamara :— Je vois bien que cela ne va pas Monsieur Pennys. Je peux repasser plus tard si vous voulez.
Karine travaillant beaucoup ces derniers temps, Jules n’avait pu se confier à elle et cela lui manquait :— Non Manon ! Reste, ce n’est pas ça, tu sais sans doute que ma copine m’a largué et cela me fait très mal.
C'était le moment d’agir, de sauter sur l’occasion, pensait Manon. Ce soir-là, elle en était bien décidée, se remémorant comment sa mère faisait lorsqu’il venait lui raconter ses histoires de cœur, elle se leva de sa chaise, pris Jules par la main et lui demanda de s’assoir sur le canapé :— Installez-vous ici, je vais vous chercher une bière.
Manon était une jeune femme splendide, une blonde aux yeux vert dont le corps était parfaitement sculpté. Faisant du sport régulièrement, elle était légèrement musclée, son ventre était plat, sa taille fine mettait en valeur sa magnifique poitrine et ses fesses fermes et rondes. Elle portait une mini robe imprimé floral portefeuille, à manches courtes recouvrant uniquement ses épaules dont le décolleté laissait une vue plongeante sur ses seins et sa mini longueur dévoilait le haut de ses cuisses. Jules venait de rendre compte lorsqu’il la vit se diriger vers la cuisine, sans lui ressembler, elle remuait les fesses comme sa mère Karine.
En revenant, il l’admirait encore lorsqu’elle lui tendit son verre de bière et s’installa de trois-quarts à ses côtés :— Je partage votre peine Monsieur Pennys, j’ai moi aussi connu une séparation dont j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre. Lui dit-elle en mentant et en posant sa main sur la cuisse.
Jules était stupéfait, plus il regardait cette jeune fille, plus il en était attiré. Il venait de s’apercevoir que ce n’était plus la petite adolescente qu’il avait connu à son arrivée au lycée :— Merci Manon ! Lui répondit-il en lui passant affectueusement, la main sur la joue.
— J’espère de tout cœur que vous vous en remettrai, c’est tout le bien que je vous souhaite.
— Qu’est-ce que tu as changé. Tu es devenue une vraie femme maintenant. Tu sais jolie comme tu es, tu vas vite retrouver quelqu’un, je n’en doute pas une seule seconde.
Manon n’avait pas enlevé sa main de la cuisse de son prof mais lorsqu’il s’aperçut qu’à ce contact, il ressentait quelque chose, il regrettait à présent les gestes et les mots d’affection qu’il venait de faire à son élève. Il lui retira la main gentiment et bu une grande gorgée de bière avant de dire :— Bon ! Si nous reprenions nos cours.
Ils restèrent encore une heure ensemble et pendant tout ce temps, il s’aperçut qu’elle était beaucoup moins concentrée, elle le dévisageait et lorsque leurs regards se croisaient, elle n’hésitait pas à lui sourire. Il la trouvait vraiment jolie mais il se demandait si elle ne lui faisait pas les yeux doux. C’était incroyable, non seulement Manon avait un de regard sensuel mais on pouvait lire dans ses yeux une certaine malice. Il devait donc faire attention à ne pas tomber dans le piège car il ne désirait pas compromettre sa carrière. Au moment de se séparer, Manon lui dit avant de franchir la porte :— Au fait, vous avez entendu les infos ? Il parait que l’on va être confiné à partir de mardi.
— C’est exact, je dois faire mes cours en télétravail.
— Je pourrai quand même venir ? rassurez-moi !
— Bien sûr Manon, mais il faut suivre le protocole sanitaire.
Manon posa ses deux mains sur ses larges épaules, se leva sur la pointe des pieds et l’embrassa pour la première fois sur la joue en disant :— Ne vous en faites pas Monsieur Pennys, tout va s’arranger.
Jules avait aimé sa décontraction et son naturel, il avait très envie de lui faire également la bise et de la serrer dans ses bras, néanmoins il s’était retenu au dernier moment :— Encore merci Manon pour ton soutien, à mardi.
Dès son départ, Jules se posa beaucoup de questions à son sujet. S’il ne l’aimait d’un amour avec un grand A, Manon restait une personne qu’il affectionnait beaucoup. Il comprenait à présent qu’après cette petite heure et demi passée en sa compagnie, qu’il désirait cette jeune femme et ce n’était pas qu’une impression, c’était physique, cette petite avait eu le don de l’exciter, il était certain maintenant, en repassant les images qu’il avait encore en tête, qu’avec son regard, ses gestes et sa main posée sur sa cuisse, que Manon voulait baiser avec lui. « Cette petite garce m’a fait bander. » Avait-il pensé.
Il chassa ses pensées érotiques et regarda ses mails. À sa grande surprise, il en avait un de Tamara qu’il s’empressa de lire : « Je devais rentrer avant le confinement mais mon père étant dans le coma, je resterai en Martinique jusqu’à son décès, c’est l’histoire d’une semaine à présent. J’ai prévu de rester en Martinique au moins jusqu’au déconfinement. Sache Jules que je pense encore à toi mais il me faudra du temps, je veux justement prendre un peu de recul. » Ce que Tamara ne lui avait pas dit, c’était qu’elle avait rencontré son ancien voisin de classe, Grégoire, dont elle était amoureuse avant de venir habiter en France. Cet homme de son âge était lui aussi amoureux d’elle à l’époque et ne l’avait jamais oubliée.
À l’étage du dessous, Manon seule dans sa chambre, était dans ses pensées essayant d’établir un plan d’action afin de séduire définitivement son prof d’anglais, elle n’était qu’à deux doigts, elle avait bien remarqué lorsqu’elle était assise à ses côtés qu’une bosse prenait forme sous sa braguette. Elle ne supportait pas que Jules soit si triste après sa séparation avec Tamara. Cette fille lui tapait sur les nerfs ! Elle la détestait depuis un moment, probablement par jalousie. C’était vendredi soir, elle ne désirait pas sortir en boîte avec ses copines et ne voulait pas non plus, aller chez son con de père et sa nouvelle pétasse de femme.
Elle eut une idée d'enfer ! Depuis cet après-midi, elle avait le sang qui bouillonnait en elle. C'était décidée avant minuit elle allait perdre sa virginité ! Et c'était Jules qui aurait le privilège de la dépuceler. Elle ne pouvait pas attendre plus longtemps. Sa mère étant chez son ami Richard, elle prévoyait d’aller squatter chez lui pour la nuit, elle était persuadée qu’il ne dirait pas non. Elle l’avait vu dans ses yeux tout à l’heure qu’il la matait enfin comme une vraie femme et non plus une jeune élève.
« S’il pense que je suis une jeune fille sérieuse et timorée, il va vite tomber des nues en découvrant ma vraie personnalité. Jules pense peut-être que je suis une petite allumeuse mais quand il me verra dans ses bras, devenir une vraie lionne, je lui ferai oublier cette pimbêche de Tamara. » se disait à voix haute, Manon dans lit.
Nous verrons la suite dans un prochain récit.
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