L’hermitage 1

Récit érotique écrit par Marcel1001 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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L’hermitage 1
Chapitre I – Le seuil
Un ancien ermitage, niché à flanc de montagne, où les mousses couraient sur les pierres. La bâtisse, sobre, trapue, semblait s’enfoncer dans le sol. Des lattes de bois noirci soutenaient un toit de tuiles lourdes.
Au sol, des nattes de jonc souple et un tapis usé aux motifs géométriques. L’air sentait le bois brûlé, le cuir sec, la sauge encore tiède des fumigations. Aux murs, des tissus suspendus: ni tableaux, ni icônes, mais des formes abstraites, rouges sur fond terre, comme des empreintes.
Ils étaient huit, 4 femmes et 4 hommes, à jeun depuis deux jours. Leurs visages s’étaient creusés. Ils ne portaient que des tuniques de coton brut, sans couture apparente, pieds nus, les cheveux noués ou lâchés.
Lorsque les premiers gestes d’intimité s’esquissèrent, le silence était déjà installé. Une main sur une nuque. Une épaule qui glisse contre un flanc. Un souffle prolongé. Puis les tissus tombèrent. Les corps se dévoilèrent dans la lumière des bougies.
Une poitrine tressautait au rythme du souffle. Un sexe, à peine éveillé, se dressait lentement. Une main caressait un dos, puis longeait une hanche. Les premiers gémissements furent bas, presque timides. Mais ils se répondirent.
Sur le tapis, des couples se formaient, puis se défaisaient. Le plaisir circulait, fluide, silencieux. L’union des corps ressemblait à un murmure, à une offrande. Ils faisaient l’amour comme on médite à l’écoute de l’autre.
Quand ils se séparèrent, couverts de sueur, d’odeur, de semence mêlée, un changement s’était opéré. Non pas une fin, mais un passage. Un glissement du charnel vers le sacré, qui prefigurait la suite de la retraite.
Chapitre II – La formation
Ils préparèrent la pièce. Un cercle fut tracé au sol avec de la cendre. Les cierges furent rallumés et posés au sol.
Le centre restait vide. Les quatre femmes s’agenouillèrent à la périphérie du cercle, les paumes à terre, les visages tournés vers le centre, les hanches ouvertes. Leurs peaux étaient encore brillantes des ébats précédents. Leurs dos formaient des lignes douces, tressées de muscles fins. Le creux de leurs reins appelait les 4 hommes sans violence. Certaines avaient des marques: une morsure, une traînée rouge, un reste de salive, du sperme sèché.
Leurs cheveux tombaient vers le sol, épais, emmêlés, odorants. Une d’elles avait une perle de sueur sur la colonne vertébrale qui lentement glissait vers le bas.
Les hommes s’approchèrent, vêtus de leurs tuniques ouvertes. Leurs membres, déjà tendus, pulsaient doucement. Chacun se plaça dans le dos d’une femme, posant les mains d’abord sur les omoplates, puis sur les hanches.
Le chant commença. Un bourdon, profond, venu de la poitrine. Il n’y avait pas de paroles. Juste des souffles prolongés. À chaque pulsation du chant, les corps entraient en mouvement. Les pénétrations furent lentes, enracinées. Les sexes glissaient dans les corps comme des lames dans l’eau tiède.
À chaque refrain, marqué par un silence, puis une montée de voix, les hommes se redressaient, tournaient lentement autour du cercle, changeaient de partenaire. Leurs sexes, luisants, encore chargés de leur dernière partenaire, étaient offerts à la suivante, qui les recevait sans un mot.
La scène était chorégraphique. Lente. Chargée. Chaque chair portait une tension contenue, mais offerte. Le cercle tournait. Les ombres sur les murs dessinaient une fresque mouvante, formes de torses, de croupes, de chevelures mêlées.
L’atmosphère était chaude, humide, presque minérale. On n’entendait que les souffles, les soupirs, les chants. Tout le reste s’était effacé
Un ancien ermitage, niché à flanc de montagne, où les mousses couraient sur les pierres. La bâtisse, sobre, trapue, semblait s’enfoncer dans le sol. Des lattes de bois noirci soutenaient un toit de tuiles lourdes.
Au sol, des nattes de jonc souple et un tapis usé aux motifs géométriques. L’air sentait le bois brûlé, le cuir sec, la sauge encore tiède des fumigations. Aux murs, des tissus suspendus: ni tableaux, ni icônes, mais des formes abstraites, rouges sur fond terre, comme des empreintes.
Ils étaient huit, 4 femmes et 4 hommes, à jeun depuis deux jours. Leurs visages s’étaient creusés. Ils ne portaient que des tuniques de coton brut, sans couture apparente, pieds nus, les cheveux noués ou lâchés.
Lorsque les premiers gestes d’intimité s’esquissèrent, le silence était déjà installé. Une main sur une nuque. Une épaule qui glisse contre un flanc. Un souffle prolongé. Puis les tissus tombèrent. Les corps se dévoilèrent dans la lumière des bougies.
Une poitrine tressautait au rythme du souffle. Un sexe, à peine éveillé, se dressait lentement. Une main caressait un dos, puis longeait une hanche. Les premiers gémissements furent bas, presque timides. Mais ils se répondirent.
Sur le tapis, des couples se formaient, puis se défaisaient. Le plaisir circulait, fluide, silencieux. L’union des corps ressemblait à un murmure, à une offrande. Ils faisaient l’amour comme on médite à l’écoute de l’autre.
Quand ils se séparèrent, couverts de sueur, d’odeur, de semence mêlée, un changement s’était opéré. Non pas une fin, mais un passage. Un glissement du charnel vers le sacré, qui prefigurait la suite de la retraite.
Chapitre II – La formation
Ils préparèrent la pièce. Un cercle fut tracé au sol avec de la cendre. Les cierges furent rallumés et posés au sol.
Le centre restait vide. Les quatre femmes s’agenouillèrent à la périphérie du cercle, les paumes à terre, les visages tournés vers le centre, les hanches ouvertes. Leurs peaux étaient encore brillantes des ébats précédents. Leurs dos formaient des lignes douces, tressées de muscles fins. Le creux de leurs reins appelait les 4 hommes sans violence. Certaines avaient des marques: une morsure, une traînée rouge, un reste de salive, du sperme sèché.
Leurs cheveux tombaient vers le sol, épais, emmêlés, odorants. Une d’elles avait une perle de sueur sur la colonne vertébrale qui lentement glissait vers le bas.
Les hommes s’approchèrent, vêtus de leurs tuniques ouvertes. Leurs membres, déjà tendus, pulsaient doucement. Chacun se plaça dans le dos d’une femme, posant les mains d’abord sur les omoplates, puis sur les hanches.
Le chant commença. Un bourdon, profond, venu de la poitrine. Il n’y avait pas de paroles. Juste des souffles prolongés. À chaque pulsation du chant, les corps entraient en mouvement. Les pénétrations furent lentes, enracinées. Les sexes glissaient dans les corps comme des lames dans l’eau tiède.
À chaque refrain, marqué par un silence, puis une montée de voix, les hommes se redressaient, tournaient lentement autour du cercle, changeaient de partenaire. Leurs sexes, luisants, encore chargés de leur dernière partenaire, étaient offerts à la suivante, qui les recevait sans un mot.
La scène était chorégraphique. Lente. Chargée. Chaque chair portait une tension contenue, mais offerte. Le cercle tournait. Les ombres sur les murs dessinaient une fresque mouvante, formes de torses, de croupes, de chevelures mêlées.
L’atmosphère était chaude, humide, presque minérale. On n’entendait que les souffles, les soupirs, les chants. Tout le reste s’était effacé
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