L’hermitage 2

Récit érotique écrit par Marcel1001 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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L’hermitage 2
Chapitre III – Le bol
Quand le dernier refrain s’éteignit, les corps se séparèrent. Lentement. Un à un, les hommes se reculèrent, les femmes se placèrent en tailleur vers l’extérieur du cercle.
Derrière elles, au centre du cercle, un bol d’obsidienne noire lisse et profond était posé. Sa surface reflétait à peine la lumière. Il semblait ancien et était posé sur un tissu pourpre brodé de spirales, il devenait le cœur du cercle.
Les hommes entrèrent dans le cercle et s’agenouillèrent. Leurs sexes, gonflés, étaient exposés, palpitants. L’un après l’autre, ils les prirent. Le rythme était lent. Les regards parfois se croisaient, mais sans gêne. L’excitation était collective et plaisir montait.
Lorsqu’ils éjaculèrent, chacun à leur tour, le sperme tomba dans le bol dans un bruit mat, visqueux. Les semences se mêlaient, blanche, fluide, épaisse. L’odeur etait chaude, légèrement acide.
Quand le dernier homme se vida, ses mains retombèrent lentement. Il tremblait de plaisir. Les femmes posèrent alors leurs mains autour du bol cérémoniellement.
Chapitre IV – Ressentir
Thomas fut d’abord envahi par une sensation d’irréalité. Mais dès qu’il posa les mains sur les hanches de la femme, il s’enracina. Chaque va-et-vient devenait une respiration commune. Au moment d’éjaculer dans le bol, il sentit quelque chose se dénouer en lui.
Élie se sentit vu en entier. Lui, dont le désir avait toujours été porteur de honte, se laissa traverser. Lorsqu’il jouit, il le fit comme un don, sans se retenir. Le bol le reçut. Il sentit les larmes monter.
Matthieu s’effaçait presque. Il ne faisait pas l’amour : il écoutait et s’accordait. Il jouit sans effort, sans bruit. Et lorsqu’il versa sa semence, il sut qu’il avait simplement fait ce qu’il devait faire.
Jonas, plus jeune, tremblait. Il avait peur de jouir trop vite. Mais la main sur son dos l’apaisa. Lorsqu’il vint, ce fut fort, presque brutal, mais pas violent. Il laissa tout sortir. Il se sentit vrai, entier et reconnu.
Chapitre V – Veille et absorption
Le bol resta au centre, tiède, chargé, intact. Elles ne le vidèrent pas tout de suite.
Certains s’allongèrent, d’autres restèrent assis, immobiles. Le feu, au fond de la pièce, crépitait doucement. L’odeur de corps flottait dans l’air, mêlée à celle de la cendre. Le sommeil vint comme une brume.
L’aube ne filtrait pas encore, mais le feu avait faibli, projetant une lumière basse orangée. Les corps, dispersés semblaient fondus dans le sol, formes allongées, silhouettes tordues dans des postures de repos profond. Plus personne ne dormait.
Dans le bol, la semence refroidie avait changé d’aspect. Elle s’était épaissie, comme coagulée. La surface, marbrée de blanc et d’argent, reflétait à peine la lumière du foyer. Une odeur douce flottait, charnelle, laiteuse.
Une femme se leva lentement. Elle ne remit pas sa tunique. Elle marcha nue jusqu’au bol. Ses cuisses étaient marquées de traces sèches. Son ventre respirait calmement. Elle s’accroupit, puis du bout des doigts, elle prit une infime quantité de la substance et la porta à son front. Elle traça une ligne verticale, du point entre les yeux jusqu’à la naissance du nez.
Les autres se redressèrent sans un mot. Chacun, homme ou femme, vint à son tour. Ils trempaient leurs doigts, lentement, et traçaient un signe sur leur gorge, leur plexus, leur nombril, leurs lèvres. Certains fermaient les yeux, d’autres souriaient.
Une des femmes debout prit une goutte du bol et la glissa entre ses seins. Puis elle en étala une autre sur la langue de l’un des hommes, qui inclina la tête. Il la reçut sans hésiter. Ils se partagèrent ainsi, lentement par gestes et par regards. Ils se regardèrent longuement. Les signes tracés sur leur peau séchaient lentement.
Quand le dernier refrain s’éteignit, les corps se séparèrent. Lentement. Un à un, les hommes se reculèrent, les femmes se placèrent en tailleur vers l’extérieur du cercle.
Derrière elles, au centre du cercle, un bol d’obsidienne noire lisse et profond était posé. Sa surface reflétait à peine la lumière. Il semblait ancien et était posé sur un tissu pourpre brodé de spirales, il devenait le cœur du cercle.
Les hommes entrèrent dans le cercle et s’agenouillèrent. Leurs sexes, gonflés, étaient exposés, palpitants. L’un après l’autre, ils les prirent. Le rythme était lent. Les regards parfois se croisaient, mais sans gêne. L’excitation était collective et plaisir montait.
Lorsqu’ils éjaculèrent, chacun à leur tour, le sperme tomba dans le bol dans un bruit mat, visqueux. Les semences se mêlaient, blanche, fluide, épaisse. L’odeur etait chaude, légèrement acide.
Quand le dernier homme se vida, ses mains retombèrent lentement. Il tremblait de plaisir. Les femmes posèrent alors leurs mains autour du bol cérémoniellement.
Chapitre IV – Ressentir
Thomas fut d’abord envahi par une sensation d’irréalité. Mais dès qu’il posa les mains sur les hanches de la femme, il s’enracina. Chaque va-et-vient devenait une respiration commune. Au moment d’éjaculer dans le bol, il sentit quelque chose se dénouer en lui.
Élie se sentit vu en entier. Lui, dont le désir avait toujours été porteur de honte, se laissa traverser. Lorsqu’il jouit, il le fit comme un don, sans se retenir. Le bol le reçut. Il sentit les larmes monter.
Matthieu s’effaçait presque. Il ne faisait pas l’amour : il écoutait et s’accordait. Il jouit sans effort, sans bruit. Et lorsqu’il versa sa semence, il sut qu’il avait simplement fait ce qu’il devait faire.
Jonas, plus jeune, tremblait. Il avait peur de jouir trop vite. Mais la main sur son dos l’apaisa. Lorsqu’il vint, ce fut fort, presque brutal, mais pas violent. Il laissa tout sortir. Il se sentit vrai, entier et reconnu.
Chapitre V – Veille et absorption
Le bol resta au centre, tiède, chargé, intact. Elles ne le vidèrent pas tout de suite.
Certains s’allongèrent, d’autres restèrent assis, immobiles. Le feu, au fond de la pièce, crépitait doucement. L’odeur de corps flottait dans l’air, mêlée à celle de la cendre. Le sommeil vint comme une brume.
L’aube ne filtrait pas encore, mais le feu avait faibli, projetant une lumière basse orangée. Les corps, dispersés semblaient fondus dans le sol, formes allongées, silhouettes tordues dans des postures de repos profond. Plus personne ne dormait.
Dans le bol, la semence refroidie avait changé d’aspect. Elle s’était épaissie, comme coagulée. La surface, marbrée de blanc et d’argent, reflétait à peine la lumière du foyer. Une odeur douce flottait, charnelle, laiteuse.
Une femme se leva lentement. Elle ne remit pas sa tunique. Elle marcha nue jusqu’au bol. Ses cuisses étaient marquées de traces sèches. Son ventre respirait calmement. Elle s’accroupit, puis du bout des doigts, elle prit une infime quantité de la substance et la porta à son front. Elle traça une ligne verticale, du point entre les yeux jusqu’à la naissance du nez.
Les autres se redressèrent sans un mot. Chacun, homme ou femme, vint à son tour. Ils trempaient leurs doigts, lentement, et traçaient un signe sur leur gorge, leur plexus, leur nombril, leurs lèvres. Certains fermaient les yeux, d’autres souriaient.
Une des femmes debout prit une goutte du bol et la glissa entre ses seins. Puis elle en étala une autre sur la langue de l’un des hommes, qui inclina la tête. Il la reçut sans hésiter. Ils se partagèrent ainsi, lentement par gestes et par regards. Ils se regardèrent longuement. Les signes tracés sur leur peau séchaient lentement.
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