La mare aux fées

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La mare aux fées Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-06-2022 dans la catégorie A dormir debout
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(10.0 / 10)

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La mare aux fées
Au beau milieu d’une épaisse forêt de Corrèze, au creux d’un vallon vert souligné par une agréable route en lacets, surgit le petit village de Nille ainsi nommé du nom de la rivière qui le traverse : le Nillon. Malgré ses vieilles pierres et ses vestiges médiévaux, son histoire est méconnue des touristes, ce qui n’est pas pour déplaire à la cinquantaine d’habitants y demeurant, réfractaires à toute l’agitation touristique estivale que l’on rencontre ailleurs.

C’est pourquoi, quand Maxime Ramait déboula au milieu de la place de l’église sur sa bruyante moto deux cylindres en V de 1600 cm3, il attira immédiatement le regard interloqué des rares personnes attablées en terrasse d’un café hors d’âge, le bien nommé « Bar de l’église ». Maxime rétrograda, puis s’arrêta à l’ombre de quelques platanes centenaires. Il stoppa sa machine qui se mit aussitôt à cliqueter en refroidissant. Ôtant son casque et ses lunettes, il s’avança vers les tables d’un pas décidé. La trentaine, grand et élancé, cheveux courts et bruns, barbe tondue de trois millimètres, c’était un très bel homme.

— Cré vin diou ! Bel engin que cette Massey-Ferguson ! s’émerveilla le vieil Henri.
— C’est pas une Massey-Ferguson ça ! On dirait plutôt une Terrot ou une Motobécane… corrigea André, son vis-à-vis et alter ego, en plissant des yeux.
— Harley-Davidson, précisa Maxime en souriant aux deux compères. Bonjour à tous ! poursuivit-il en s’adressant aux quelques autres clients de la terrasse.
Un faible brouhaha résonna en réponse. Le motard s’assit à une table ronde en fer dont l’orifice central, destiné à un parasol, laissait deviner sur le pourtour un certain nombre de couches de peinture de couleur différente.
Henri cria en direction de la porte du café :
— Toine ! Un client !
— Voilà, voilà ! J’arrive, répondit une voix depuis l’intérieur.

Un homme jovial et rondouillet, plus proche de la soixantaine que de la cinquantaine sortit de la boutique. Selon toute probabilité, il devait être en train de laver la vaisselle, car il essuyait ses mains mouillées après son tablier bleu qui recouvrait un ventre proéminent. D’une lavette douteuse, il nettoya prestement la table de Maxime et demanda :
— Et pour Monsieur, ce sera ?...
— Donnez-moi une bière locale, s’il vous plaît. Blonde.
Une fois servi, Maxime dégusta son breuvage sous le soleil en étendant ses jambes ankylosées par la route. Une demi-heure plus tard, envoûté par la douceur du moment et du lieu, il s’adressa à Antoine qui versait un énième verre de blanc à André et Henri.
— Dites Monsieur, vous faites bien hôtel et restaurant ?
— Oh ! Ça, c’était mes parents ! répondit-il en levant les yeux au ciel. Mais avec les nouvelles lois, je n’ai plus le droit de louer les chambres. Pas aux normes qu’ils disent. Pour le restaurant, faut prévenir. C’est ma femme Marguerite qui fait la cuisine, alors elle ne veut pas bosser s’il n’y a personne.
Maxime fit signe à Antoine d’approcher et baissa d’un ton.
— Écoutez, votre village et la forêt qui l’entoure me plaisent beaucoup. Je ne suis pas difficile pour la chambre. Si je vous paie de la main à la main et que je mange chez vous pour la semaine, on peut peut-être s’arranger ?
Maxime sortit de son portefeuille cinq billets de 100 euros qu’il tint pincés entre le pouce et l’index comme des cartes à jouer. Antoine fixa du regard la main tendue pendant deux secondes.
— Attendez, je demande à ma femme.
Il s’absenta quelques minutes et revint peu de temps après avec une nouvelle bouteille qu’il décapsula et posa sur la table.
— C’est d’accord. La chambre sera prête dans une heure et la deuxième bière, c’est pour moi.

*

On peut être motard et aimer les randonnées à pied en forêt. C’était le cas de Maxime qui passa sa première journée de vacances improvisées à arpenter les principaux sentiers de la vallée. Quand il eut terminé sa promenade, il remarqua sur le chemin du retour, en amont d’un ruisseau affluent du Nillon, une flèche en bois en piteux état fixée à un poteau noirci couvert de mousse et de moisissure. Il ôta la végétation avec difficulté et frotta le support du bout des doigts. Ce n’était pas bien clair, mais il réussit à déchiffrer « La Mare aux Fées ». Cela lui parut intéressant et il se promit d’aller visiter cette mare le lendemain.

Ce matin-là, sur la terrasse ensoleillée, Maxime discutait avec le patron.
— Tu sais que la mare est maléfique ? questionna Antoine qui avait opté pour le tutoiement eu égard à la jeunesse de son client.
Maxime trempa une viennoiserie croustillante et tiède dans son café, en dégusta un morceau et répliqua maladroitement la bouche pleine :
— Bof, vous savez… Ces histoires, je n’y crois pas beaucoup.
— Méfie-toi quand même. Personne n’y est allé depuis des années.
Le motard engloutit une ultime bouchée de croissant et répondit.
— Merci, je vous raconterai ça.

Son petit-déjeuner terminé, Maxime endossa son sac à dos et reprit le sentier menant à l’affluent du Nillon. Il retrouva l’antique flèche en bois et suivit le chemin qu’elle désignait. Il parvint à un minuscule barrage fait de deux planches épaisses posées l’une sur l’autre d’où une eau boueuse s’échappait en giclant. Il grimpa quelques marches grossièrement taillées dans la roche et déboucha dans une clairière au milieu de laquelle un étang couvert d’algues renvoyait des reflets verdâtres. À l’autre bout de la mare se tenait un abri de chasse paraissant inusité. Maxime y dirigea ses pas.
— Voici donc la mare aux fées, commenta-t-il à voix haute.
Tout en ôtant son sac à dos, il ne vit pas une très jolie femme blonde sortir du bois.
— Tu ne crois pas si bien dire, déclara-t-elle derrière lui.
Maxime sursauta, s’arrêta et se retourna. Il sourit, admiratif de la beauté de l’apparition. Vêtue d’une robe translucide bleu ciel, on devinait, à travers celle-ci, l’ombre chinoise de son corps nu.
— Bonjour, je m’appelle Maxime, confessa bêtement le motard.
Puis timidement :
— Et vous ?
— Je suis la fée Manuelle, répondit la jeune femme malicieuse.
Maxime eut un regard interrogateur.
— La fée ?...
Elle s’approcha du garçon, passa son bras par-dessus ses épaules et murmura.
— Oui la fée, et sais-tu pourquoi je m’appelle Manuelle ?
Maxime était littéralement subjugué. À peine put-il bégayer :
— Nnn… non.
Manuelle se positionna derrière lui, le ceintura et le poussa doucement tout au bord de l’eau. Ses mains accrochèrent la fermeture éclair de la braguette du jeune homme et l’ouvrirent largement.
— Parce que j’ai des doigts de fée, mon ami. Tu vas t’en apercevoir.
Très habilement, elle défit la ceinture et fit glisser à mi-cuisse le pantalon et le slip de Maxime tout simplement paralysé. Elle se saisit de sa verge flaccide tout en restant derrière lui. Le menton sur l’épaule, elle lui murmura tout près de l’oreille.
— Dis donc, elle n’est pas bien grosse et elle est toute molle. Ce n’est pas très flatteur pour moi. Je ne suis pas à ton goût ?
— Sss… Si, articula Maxime avec difficulté.
Manuelle secoua le sexe qu’elle empoignait, déclenchant ainsi une érection.
— À la bonne heure ! Bon, la pine ça va à peu près maintenant, mais tes bourses me semblent bien petites. Tu as eu un problème à la puberté ?
— Mmmm…
La fée passa sa main sous le scrotum, remonta les testicules en les enserrant fermement et conclut.
— Ouais, bon. J’espère qu’elles sont bien pleines.

À ces mots, Manuelle tira sur le prépuce jusqu’à ce que le gland fût pleinement découvert. Elle le remit en place et recommença tout en malaxant les bourses de son autre main. Le rythme de la masturbation s’accéléra et quelques secondes s’écoulèrent. Maxime baissa la tête, il ne distinguait plus le jeu des deux mains qui s’activaient vivement, mais sentait déjà venir l’orgasme. C’était rapide, très rapide, trop rapide… Que se passait-il ? Était-il soudain affecté d’éjaculation précoce ?
Il laissa de côté la question pour jouir de l’instant présent. Il était face à la mare avec Manuelle collée derrière lui qui le branlait d’une main experte. Il avait conscience de ses seins fermes, doux et chauds contre son dos. Tout à coup, il poussa un cri.
— Aaaaahhh !
Le sperme jaillit du méat et plongea deux mètres plus loin dans l’eau. Maxime compta ainsi une dizaine de « floc », jamais il n’avait autant joui, il était littéralement vidé. Manuelle lui lâcha la bite et laissa glisser sa proie à terre. Le jeune homme s’écroula sur les genoux. Quand il eut recouvré ses esprits, il se releva péniblement, se rajusta et se retourna.
— C’était tout simplement…

Il s’interrompit, la bouche grande ouverte, Manuelle avait disparu. Le silence plombait l’endroit troublé ni par le chant des oiseaux ni par le clapotis de la mare. Dérouté, le motard reprit le chemin du village et rentra à l’hôtel. Il remonta rapidement dans sa chambre et on ne le revit qu’au déjeuner, songeur.

*

Se demandant s’il avait rêvé, Maxime reprit l’après-midi même le chemin de l’étang.
— C’est vraiment incroyable tout de même, murmura-t-il pour lui-même. Une fée ! Et puis quoi encore ?...
Il retrouva rapidement la mare et le cabanon de chasse. Soudain, l’étrange silence retomba sur le lieu.
— Tu cherches quelqu’un, beau brun ? fit une voix derrière lui.
À moitié surpris seulement, il se retourna, pensant voir la fée Manuelle.
— Mais, vous n’êtes pas Manuelle ! nota Maxime.
En effet, la jeune femme était une jolie brune aux yeux verts, elle portait également une robe translucide, mais de couleur jaune pâle. En revanche elle était, dessous, aussi nue que Manuelle.
— Non, beau brun, Manuelle est ma sœur, moi je suis la fée Lassion. Sais-tu pourquoi je m’appelle Lassion ?
Maxime, qui avait toutefois sa petite idée, répondit :
— Non, madame la fée.
— Madame la fée ! Comme il est mignon ! s’exclama-t-elle en s’approchant de lui.
Maxime sentit une lourde chape peser sur lui et fut soudain incapable de bouger. Lassion en profita pour s’agenouiller devant le garçon. D’une main habile, elle fit tomber pantalon et slip sur les chevilles.
— Oh ! Manuelle m’avait pourtant prévenue, elle est vraiment menue et les bourses ne sont pas bien grosses non plus.
Maxime, toujours dans l’impossibilité d’effectuer le moindre mouvement, fut vraiment vexé.
— Bon, on va se contenter de ça. En revanche, il paraît que tu n’es pas avare sur la quantité… On va voir ça tout de suite.
Joignant le geste à la parole, la belle brune tira sur le prépuce de Maxime et enfourna le gland sur sa langue. Le garçon soupira profondément et une splendide érection se manifesta.
— Bon, c’est déjà mieux, articula la fée, la bouche pleine.
Elle se saisit des testicules par en dessous et les fit rouler l’un contre l’autre fermement comme si elle manipulait deux boules antistress. De son autre main, elle s’était emparée de la verge dont elle excitait le frein de ses lèvres avec expertise.

Maxime haletait et geignait doucement en raison du savant, mais ferme, malaxage de ses couilles. De succion en gorge profonde, il ne savait plus où il en était. Il sentait venir l’orgasme et Lassion stoppa net sa fellation pour dire :
— Je vois que ça vient, dis donc.
Maxime eut très peur qu’elle s’arrête, car il n’était pas loin du point de non-retour, mais la fée reprit immédiatement ses caresses buccales. Elle lécha tout le dessous de la hampe du scrotum jusqu’au méat. Quand elle passait sur le frein, Maxime poussait un soupir, de plus en plus fort et aigu. Puis elle se décida, engloutit le gland et la moitié du pénis dont elle branla la base en attendant le feu d’artifice.

Elle n’eut pas à patienter longtemps. Dans un cri phénoménal, Maxime déchargea une dizaine de fois dans l’écrin brûlant de la gorge de la jeune femme. Ses genoux se mirent à trembler, puis Lassion le délivra de son sortilège après l’avoir sucé jusqu’à la dernière goutte. Le garçon tomba à genoux en poussant un soupir semblable à un pneu qui se dégonfle, tandis que la fée déglutissait le sperme. Elle fit claquer sa langue à plusieurs reprises, puis la passa sur ses lèvres avec délectation.
— Ah ! Manuelle ne m’avait pas menti. Et en plus, tu as déjà joui ce matin ! T’as de petites couilles, mais elles cachent bien leur jeu ; de plus, ton sperme a bon goût, ce n’est pas toujours le cas. Au revoir beau brun !

Maxime n’eut pas le temps de répondre, la fée Lassion disparut sous ses yeux dans un fin brouillard. Il s’allongea sur l’herbe et récupéra pendant plusieurs minutes. Enfin, il se releva et les jambes encore frêles, rentra à l’hôtel.

*

Le lendemain, Maxime se réveilla assez tardivement avec une belle érection matinale. Il porta la main à son sexe et grimaça un peu, car le prépuce et le frein étaient encore particulièrement sensibles.
— Cette histoire de fées, ça ne tient pas debout. J’en aurai le cœur net aujourd’hui ! se promit-il.
Maxime se leva et fila sous la douche. Il réagit à nouveau quand il s’agit pour lui de se laver le gland, mais l’eau chaude finit par arranger la situation.
Il acheva sa toilette en s’habillant, bien décidé à en découdre avec ces fées.

Le soleil chauffait déjà la terrasse où s’était installé le jeune homme.
— Alors ? Cette mare aux fées ? Elle vaut le coup d’œil ? questionna Antoine en servant le café à son client.
Maxime haussa les épaules. Il ne voulait bien évidemment pas divulguer son aventure, on l’aurait pris pour un fou.
— Bof, une étendue d’eau verdâtre et un vieux cabanon de bois pourri, pas de quoi en faire un parc national…
Antoine hocha la tête en silence, puis fit demi-tour et se dirigea vers la table d’André et Henri qui venaient d’arriver. Il souriait bizarrement.

L’estomac plein, Maxime ajusta son sac à dos et partit d’un pas décidé en direction de la forêt. Parvenu à la flèche de bois, il était déjà moins sûr de lui et c’est très discrètement qu’il s’avança jusqu’à la rive de la mare. Son regard était résolument attiré par le cabanon. Il se demandait s’il y accèderait un jour. Soudain, il tressaillit.
— Bonjour cher ami, firent deux voix à l’unisson derrière lui.
Maxime se retourna rapidement, un tant soit peu agressif. Il se trouvait face à deux très belles femmes qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, d’autant plus qu’elles portaient, sur leur corps nu, la même robe translucide rose. Rousses, les yeux vairons verts et bleus, des taches de rousseur identiques sur le visage, rien ne permettait de les distinguer l’une de l’autre au premier abord.
— Tout doux ! fit l’une d’elles avec un geste cabalistique de la main.
Maxime retrouva la sensation qu’il avait déjà connue la veille. Il était subjugué, pas tout à fait paralysé, mais incapable d’exécuter de lui-même un mouvement cohérent. Parallèlement, un silence anormal tomba sur la clairière, ou plutôt il semblait à Maxime entendre avec du coton dans les oreilles.
— Je te présente ma sœur, la fée Khâl. Je suis moi-même la fée Kondée. Nos deux autres sœurs nous ont parlé de toi et j’avoue que je suis curieuse et pressée de participer à tes exploits.
— Mmmm…
— N’essaie pas de parler, tu ne le peux pas pour l’instant et puis franchement, cela ne sert à rien. Tu vas d’abord t’occuper de ma sœur, j’ai hâte d’assister à la scène, continua Kondée.

À ces mots, Khâl ôta sa robe avec élégance et, totalement nue, s’approcha de Maxime qui n’avait d’yeux que pour son corps magnifique. Sa peau était d’un blanc laiteux, sans une tache ou un grain de beauté et sans le moindre poil, quel que soit l’endroit observé, notamment la petite fente entre ses cuisses. D’un geste magique, la fée escamota le sac et les habits de Maxime et les fit réapparaître sur l’herbe quelques mètres plus loin. Désignant du doigt les parties génitales soudain découvertes, elle se tourna vers sa sœur :
— C’est vrai qu’il n’est pas spécialement bien équipé, ce jeune garçon, mais il paraît que ça va mieux quand il bande. Voyons cela.
À ces mots, Khâl se mit à caresser la verge concernée. Celle-ci durcit tout de suite et prit de la longueur et du volume. Parallèlement, le scrotum se rétracta et on ne distinguait plus vraiment les testicules. Khâl les saisit pourtant à pleine main.
— Elles ne sont pas grosses, mais bien dures. Sais-tu pourquoi on m’appelle la fée Khâl ? questionna la fée tout en pelotant vigoureusement les gonades du jeune homme.
— Mmmm…
— Suis-je bête ! Tu ne peux pas parler, s’écria-t-elle en riant. Bon, c’est à toi d’agir, et ne te trompe pas de trou, sinon c’est Kondée qui ne sera pas contente.

À ces mots, Khâl s’installa à quatre pattes devant Maxime qui, malgré lui, s’agenouilla. En appui sur une main, la fée posa l’autre sur son sexe, ne laissant au jeune homme que la voie étroite de l’anus. Kondée s’approcha, cracha dans la raie des fesses de sa sœur et badigeonna de ce lubrifiant improvisé le sphincter légèrement brun.
— Vas-y maintenant ! ordonna-t-elle.
Comme un automate, Maxime avança son dard vers l’orifice rond et plissé qui lui faisait face et appuya délicatement le gland dessus.
— Tu peux y aller, s’impatienta Khâl. N’aie pas peur de me faire mal, j’en ai absorbé des largement plus grosses.
Maxime ferma les yeux et pesa de toute la vigueur de ses hanches. Son pénis pénétra dans l’antre fiévreux jusqu’à la garde. La fée ne poussa qu’un léger soupir. Il ébaucha un lent mouvement de va-et-vient tandis que Khâl, la main toujours sur son propre pubis, commença à se titiller le clitoris.

Quoiqu’elle en ait dit, son conduit n’était pas si large que ça et Maxime sentait les parois du rectum enserrer fermement son gland et la hampe de son sexe. Le frein était à nouveau mis à rude épreuve. Khâl gémissait, mais plus en raison de ses caresses clitoridiennes que par le frottement rectal. Le hasard, ou bien la magie firent bien les choses, car Maxime et la femme rugirent plus fortement en même temps. Peu après, le jeune homme claquait fort son bas-ventre contre les fesses de Khâl et cracha six fois son sperme dans ses entrailles en hurlant tandis qu’elle criait aussi fort que lui. Une nuée d’oiseaux, silencieux depuis l’arrivée des fées, s’envola sans un bruit.

Maxime et Khâl restèrent collés l’un à l’autre, immobiles, une minute ou deux sous l’œil approbateur de Kondée qui commenta :
— Bravo les enfants ! C’était du bon travail. C’est à moi maintenant ! s’exclama la fée en ôtant sa robe.

Le motard n’en crut pas ses oreilles. Il ne pouvait pas parler, mais pensait craintivement « Mais je ne peux plus ! Je ne vais jamais y arriver ». Khâl se libéra de Maxime et de son phallus qui retomba, flaccide et réduit à une taille peu flatteuse. Maxime put se relever, verge humide et prépuce retroussé en évidence.
Kondée, nue, s’approcha de lui et posa l’index sur le sexe recroquevillé. Un jet d’eau claire jaillit du doigt et nettoya le pénis de particules douteuses.
— Ce n’est pas avec ça que tu vas me gonfler la chatte ! se moqua-t-elle.
— Mmmm, tenta Maxime, énervé, en réponse.
Kondée fit un autre geste magique et effleura à nouveau la bite convoitée. Phallus et scrotum rétrécirent soudain à la taille des organes d’un garçonnet de trois ans. Maxime ouvrit grand les yeux et voulut hurler.
— Mmmm !!! Mmmm !!!
— Oups ! Je me suis trompée de sens, s’exclama Kondée en pouffant. Je vais vite corriger ça.

Une nouvelle manipulation et le tout reprit son aspect normal, de plus Maxime était étonné d’avoir une érection pleinement rigide après avoir aussi vigoureusement sodomisé Khâl.
— Voilà qui est mieux. Bon, j’espère que tu es solide sur tes jambes, observa la fée en s’accrochant au cou du jeune homme.
D’un geste, Kondée força Maxime à lui agripper les cuisses. Son sexe glabre et dégoulinant s’empala aussitôt sur la verge dressée.
— Et maintenant, la balançoire ! s’écria-t-elle en faisant aller son bassin d’avant en arrière.
Maxime flageolait sur ses jambes, mais tint bon. Kondée approcha son visage du sien et lui planta sa langue dans la bouche. Les fesses et les lèvres de Kondée bougeaient en cadence sous le regard rieur de Khâl qui tapait dans ses mains. Maxime, que la langue invasive de la femme gênait, avait du mal à respirer. Ses cuisses se tétanisaient et se mirent à trembler.
— Mmmm ! émit-il avec peine.
Kondée cessa son baiser envahissant.
— T’impatiente pas, chéri. Ça fait longtemps que je n’ai pas pris mon pied comme ça, mais je sens que ça vient.

Kondée avait raison. Quelques secondes plus tard, elle proféra un gémissement guttural dans l’oreille de son amant et claqua avec force sa vulve contre le pubis de son partenaire, ce qui le fit jouir également. Soudain, elle s’immobilisa, la verge encore tendue de Maxime absorbée en totalité par son vagin. Puis, au bout de quelques instants, elle dégagea ses cuisses des mains du jeune homme qui poussa un soupir de soulagement. Elle reposa les pieds à terre. Un mélange de sperme et de cyprine inonda le sexe de Maxime au passage et continua à goutter de la nymphe une fois Kondée debout, les jambes légèrement écartées. La fée observa son entrejambe avec satisfaction puis son regard revint à Maxime.
— C’est bien mon ami, confia-t-elle. Tu as une petite bite, mais tu sais bien t’en servir. Ah ! Un conseil : ne reviens plus ici. Tu risques fort d’être extrêmement déçu, conclut Kondée avant de disparaître avec sa sœur dans un brouillard humide.

Le gland en feu, les couilles douloureuses et les cuisses dures comme du bois, Maxime se rhabilla péniblement. Il reprit, à moitié sonné, le chemin de l’hôtel où il se lava les organes génitaux avec précaution. Exténué, il passa l’après-midi allongé au soleil sur une minuscule plage de gravier au bord du Nillon où il s’endormit.

*

Le lendemain matin, Maxime était un peu ragaillardi, toutefois, des cernes bleutés lui ornaient les yeux et son prépuce était plutôt mal en point.

Devant son petit-déjeuner, il ressassait ce qui s’était passé la veille et l’avant-veille. Il se souvint également de l’avertissement de Kondée, mais ne voyait pas en quoi il risquerait d’être déçu. Qu’on lui dise une fois de plus qu’il avait une petite bite, lui importait peu. Bon, s’il fallait encore baiser, ce serait plus dur, mais pas impossible. De plus, il n’était jamais arrivé à pénétrer dans le cabanon de chasse et ça, Maxime y tenait.
— Oh ! Et puis, merde aux fées ! murmura-t-il, j’irai cet après-midi voir cette putain de cabane, et tant pis si je dois fourrer ma queue quelque part.
Décidé, il piocha nerveusement dans le panier un nouveau croissant qu’il dévora à belles dents.

Maxime passa la matinée à se promener dans le village. Après un copieux déjeuner préparé par Marguerite, il s’engagea tranquillement sur le désormais connu chemin de la mare aux fées. Parvenu à l’orée de la clairière, il guetta partout l’apparition soudaine d’une ou plusieurs fées. Rien à l’horizon. Il longea ainsi la limite des arbres en direction de la cabane, mais le sentier l’obligea à quitter la forêt à une trentaine de mètres de celle-ci.

Dès qu’il eut posé un pied en dehors du couvert des arbres protecteurs, une vieille femme habillée de noir apparut à la porte du cabanon. Laide à faire peur, le nez crochu nanti d’une grosse verrue poilue tout comme le menton, elle dégageait une forte odeur de vase, de pieds sales et de fumée mélangés. Elle s’approcha de Maxime qui, surpris de ne pas voir l’une des belles fées, s’avança, surmontant sa nausée.
— Bonjour Madame. Vous vivez ici apparemment, avez-vous connaissance de jeunes femmes qui viendraient autour de la mare ?
La plus que centenaire émit un rire de sorcière qui aurait avalé une crécelle.
— Je ne connais personne par ici, mon beau. Tu peux venir te réchauffer chez moi si tu veux, les gens du village ne m’aiment pas, mais toi tu n’as peur de rien à ce que je sais. Viens une minute à la maison, proposa-t-elle malicieusement.
Maxime, qui tenait à élucider le mystère de la mare aux fées, mais que l’invitation ne tentait guère répondit simplement :
— On est bien dehors, non ? Je m’appelle Maxime et vous ?
La vieille femme bomba le torse.
— Enchantée, moi je suis la fée Tide. Je vis seule, mes quatre sœurs sont mortes depuis longtemps, mais j’ai la faculté de les remplacer au pied levé. Laquelle avez-vous préférée ? demanda-t-elle en riant se son unique dent telle une folle.
Une à une ou deux à deux, en une ronde infernale, Manuelle, Lassion, Khâl et Kondée prenaient successivement la place de Tide devant les yeux exorbités du jeune homme. Maxime devint soudain blafard, se tourna sur le côté et rendit son déjeuner dans l’herbe. Il comprit tout d’un coup l’avertissement de la fée Kondée. Ainsi, cette vieille femme répugnante qui sentait mauvais à en vomir l’avait ensorcelé. Elle l’avait branlé et sucé, puis il avait baisé son cul minable et sa vielle chatte dont il se refusait obstinément à se représenter l’image !

Il fit trois pas en arrière puis, hurlant, courut désespérément vers les bois salvateurs sous le rire dément de la fée Tide. Maléfique, l’avait bien prévenu Antoine, oui maléfique !

*

Maxime parvint à l’hôtel hors d’haleine. Tout excité, il prévint le patron qu’il partait immédiatement et qu’il pouvait garder l’argent qu’il lui avait déjà donné. Son sac fut prêt en deux minutes et il sortit à toute vitesse sous les yeux stupéfiés d’Antoine et des deux compères habituels André et Henri. Il démarra son engin et s’enfuit dans une pétarade d’enfer. Il ne voulait plus penser à Antoine, Henri, André, ni à ces fées de malheur. Il désirait partir libre, seul sur sa moto.
Il n’avait besoin de personne en Harley-Davidson.

— Encore un qu’on ne reverra pas de sitôt ! fit Antoine.
— Oui, heureusement que la fée Tide est toujours là, même si elle n’est pas très gentille avec les touristes, compléta Henri.
— C’est vrai, ce serait plutôt la fée… Roce ! termina André dans un grand éclat de rire.


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