La première fois de Lily - histoire érotique

La première fois de Lily

Je m’appelle Lily. Je venait d'obtenir mon Bac. Cet été-là, ce n’était ni un cap symbolique, ni un passage obligé. Juste une envie sourde, intime, de découvrir ce qu’on ne m’avait jamais vraiment appris à attendre autrement que dans les livres ou les murmures entre copines.

Ce n’était pas avec un petit ami du lycée, ni même avec un flirt de vacances. Non. Ce fut avec un homme plus âgé. Beaucoup plus âgé.
Claude avait cinquante ans. C’était un ami de ma logeuse, chez qui je louais une chambre pendant mes premières semaines d’indépendance. Il était là souvent. Il bricolait, il rendait service. Il parlait peu, mais il regardait avec intensité. Et moi, je le regardais aussi.
Il y avait dans sa voix grave, dans ses gestes précis, quelque chose d’hypnotique. J’adorais son parfum, toujours le même, boisé et chaud. Une fois, en sortant de la salle de bain, je suis passée devant sa veste posée sur le dossier d’une chaise. Sans réfléchir, je l’ai saisie du bout des doigts et j’y ai glissé mon nez. C’était idiot, j’en ai eu honte. Mais ce jour-là, j’ai su. Ce n’était pas un simple fantasme de gamine. J’avais envie de lui. Vraiment.

Ce qui s’est passé entre nous ce soir-là, je vais vous le raconter. C’est intime, c’est cru parfois, mais ce fut une vraie première fois : bouleversante, maladroite, brûlante.
Le salon était plongé dans la pénombre. J’étais en short et débardeur, lui dans une chemise entrouverte et un jean. Nous regardions un film, mais nos regards ne suivaient plus vraiment l’écran. Je sentais mon cœur battre plus vite, et mes jambes n’étaient plus tout à fait détendues.
Claude s’est approché lentement. Il a frôlé ma cuisse du dos de sa main. J’ai frissonné. Mon souffle s’est raccourci. Il n’a rien dit. Il a simplement posé sa main, cette fois complètement, et j’ai senti sa chaleur m’envahir. Puis, dans un geste doux mais assuré, il a approché ses lèvres des miennes. Je n’ai pas reculé. Nos souffles se sont mêlés. Et lorsqu’il m’a embrassée, j’ai cru que le sol s’ouvrait sous moi. Un baiser plein, profond, tendre et torride à la fois.
Je me suis abandonnée.

Sa bouche a quitté la mienne pour descendre doucement le long de mon cou. Sa langue chaude dessinait des arabesques invisibles sur ma peau nue. J’avais fermé les yeux, entièrement offerte à ses gestes. Mon ventre se contractait sous la tension du désir. Ses mains glissaient le long de mes bras, remontaient ensuite sous mon débardeur. Quand ses paumes ont effleuré mes seins, j’ai gémi. J’avais l’impression de brûler, de fondre contre lui.

Il a retiré mon haut en un seul geste, m’a regardée longuement, sans dire un mot. Son regard était celui d’un homme qui savoure. Qui dévore. Il a posé ses lèvres sur mes tétons durcis et les a suçotés doucement, puis plus avidement. Je haletais. Mes hanches bougeaient déjà contre lui, trahissant mon impatience.
Quand il a glissé ses doigts dans l’élastique de mon short, je me suis tendue. Il l’a baissé lentement, découvrant ma culotte déjà trempée. Il a souri, fier de cet effet. D’une pression du doigt, il a effleuré ma fente à travers le tissu, puis il l’a écartée, d’un seul coup, sans violence mais avec autorité. Sa main est entrée en moi comme si elle connaissait le chemin.
Je me suis cambrée sous l’effet de cette première caresse intime. Il s’est agenouillé entre mes cuisses, m’a regardée encore une fois, et a soufflé contre ma peau chaude. Sa langue est venue goûter mes lèvres intimes. Je n’avais jamais ressenti ça. C’était doux, humide, profond. Il me léchait avec une lenteur insupportable, puis accélérait juste assez pour que je perde le contrôle. Mon dos s’arque, mes mains s’agrippent au canapé.
— Tu es magnifique, Lily, a-t-il murmuré. Je vais te faire l’amour comme jamais tu n’auras osé l’imaginer.
Il se relève, défait sa chemise, puis son jean. Son sexe dressé apparaît, impressionnant, gonflé de désir. Je le regarde, bouche entrouverte. Il revient vers moi, se penche, m’embrasse à nouveau, puis guide lentement son gland vers l’entrée de mon intimité.
— C’est ta première fois. Je veux que tu t’en souviennes comme d’un feu doux, pas d’un éclair brutal.
Il pousse doucement, très doucement. Mon corps se tend, mais je ne le repousse pas. Je veux le sentir, tout entier. Il s’arrête un instant, me regarde, et je hoche la tête. Il continue, enfonce un peu plus, puis encore. Je retiens mon souffle. Il me murmure des mots chauds à l’oreille pendant que nos corps se soudent pour la première fois.
Puis il bouge, lentement, profondément. Une danse lente, soyeuse, une vague qui m’envahit. Mes jambes se referment autour de lui. Nos souffles s’accordent. Je me perds dans l’extase.


Claude ondulait lentement en moi, ses hanches épousant les miennes avec une précision troublante. Ses mains agrippaient mes cuisses, son souffle se faisait plus rauque, plus animal. Il avait fermé les yeux quelques instants, comme pour mieux savourer la chaleur de mon corps jeune offert sans retenue.
— Putain, Lily… Tu sais ce que tu me fais ? souffla-t-il entre deux coups de reins. Ton petit corps… il me rend fou.
Ses mots m’électrisaient. Il perdit peu à peu le contrôle, grognant plus fort, se redressant légèrement pour plonger plus profondément encore. Ses doigts se crispèrent sur mes hanches, il accéléra brutalement.
— Merde… T’es si serrée… J’vais exploser. C’est pas normal d’être aussi bonne…
Je haletais, les yeux noyés de plaisir, chaque va-et-vient me faisait grimper plus haut. Il me tenait fort, sa bouche cherchant ma gorge, mon oreille, mon sein. Il me dévorait.
— T’as dix-huit ans et tu bandes un vieux salaud comme moi ? Ça t’excite de te faire baiser par un mec de cinquante piges, hein ?
Je gémis plus fort en guise de réponse. Oui. J’étais trempée, offerte, chavirée. Il se redressa, me retourna d’un coup. À quatre pattes sur le canapé, je sentis sa main plaquer mes reins pour m’incliner davantage.
— Regarde-toi… Ton petit cul tendu rien que pour moi… Tu sais ce que j’ai envie de faire là, tout de suite ?
Il cracha dans sa main, lubrifia son sexe, puis se positionna à l’entrée de mon anus. Un instant suspendu. Il colla sa bouche à mon oreille et murmura d’une voix grave, presque tremblante :
— J’vais te prendre là, ma salope. Tu veux le sentir, hein ? Dis-le.
— Oui… prends-moi… murmurai-je, ivre de désir.

Il me pénétra d’un coup lent mais ferme. La douleur s’effaça sous la violence du plaisir. Il grogna comme une bête.
— Putain, t’es trop bonne… Je vais jouir… dans ton cul…
Ses coups de reins devinrent furieux, son bassin claquait contre mes fesses, ses mains me griffaient les hanches. Je ne pensais plus, je criais son nom, je jouissais en tremblant. Et lui, dans un râle bestial, se vida en moi, son corps plaqué au mien, ruisselant de sueur, haletant comme après un combat.
Nous sommes restés ainsi, emmêlés, fiévreux. Il embrassa ma nuque en murmurant :
— J’te promets, Lily… c’est pas fini. Je vais t’apprendre tout ce que tu veux. Tout ce que tu rêves. Tu vas devenir ma putain de muse.


Les jours suivants furent comme un rêve éveillé. Un rêve torride, charnel, sans limites.
Chaque soir, Claude me prenait comme un homme affamé, avide de tout découvrir de mon corps. Et chaque nuit, je devenais un peu plus sienne. Il m’apprenait à me donner, à réclamer, à goûter au plaisir sous toutes ses formes. Il me faisait grimper sur lui, me guidait lentement, m’apprenait à onduler, à serrer, à jouir sans honte. Il murmurait à mon oreille des mots crus, des ordres que je m’empressais d’exécuter, tremblante, offerte.
— Monte sur moi, ma cochonne… Oui, comme ça… regarde-moi pendant que tu me prends…
Il m’enseignait l’art de la fellation, le plaisir d’être dominée, le frisson de l’interdit. Il m’attachait parfois, me bandait les yeux, me faisait goûter à l’attente, au suspense, à la morsure douce de ses mains. Je le suppliais, je l’implorais, et il me comblait, sans jamais me juger.
— Tu apprends vite, Lily… T’as ça dans le sang. C’est comme si ton corps avait été fait pour ça… pour moi.
Pendant un mois entier, je vécus dans cette bulle de luxure et de tendresse mêlées. Il m’appelait sa muse, sa diablesse, son ange vicieux. Je me laissais façonner, avec une envie dévorante de tout expérimenter. Il me prenait dans la cuisine, sur le canapé, contre la fenêtre, dans la douche. Chaque recoin devenait le théâtre de nos excès.
Je découvris le plaisir anal, la double pénétration avec ses doigts et sa langue, les jeux de rôle, les mots cochons chuchotés entre deux baisers. Je n’étais plus une fille. J’étais une femme. Sa femme, pour un temps.
Mais ce mois eut une fin. Inévitable, brutale. Mon bail se terminait. J’avais trouvé un appartement à partager avec une amie, plus proche de la fac. Je n’osai pas lui dire tout de suite. Je voulais repousser l’échéance, garder encore quelques nuits brûlantes contre sa peau rugueuse.

Le dernier soir, je ne lui ai pas fait l’amour. Je l’ai aimé. Lentement. En silence. Nos regards disaient tout.
Au matin, je suis partie avant qu’il ne se réveille. Une lettre sur la table, un mot griffonné : « Merci. Pour tout. »
Je ne l’ai jamais revu. Mais chaque fois que je me caresse dans le noir, c’est son nom que je murmure. Claude. Mon initiateur. Mon feu.

Histoire écrite par Cyp-Perruche (alias Perruche).