Le Contrat - Chapitre 10: La leçon

- Par l'auteur HDS Pelec -
Récit érotique écrit par Pelec [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le Contrat - Chapitre 10: La leçon Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-11-2025 dans la catégorie Dominants et dominés
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Le Contrat - Chapitre 10: La leçon
J’arrivai chez elle avec le plug moyen encore en moi, comme elle l’avait exigé. Chaque marche dans l’escalier déplaçait un point au centre de mon bassin, présence têtue qui me rappelait son ordre à chaque pas. La porte s’ouvrit dès que j’atteignis le palier. Madame Stella s’effaça, droite, tailleur sombre, coupe rousse impeccable, frange en pointe. Son regard vert ne s’arrêta pas sur moi : il visait déjà l’endroit où elle allait me mettre.

— Déshabille-toi. Présente.

Je me retrouvai nu sur le tapis, appuyé sur les coudes, cuisses ouvertes. Elle posa une trousse noire sur la table basse, enfila des gants, enduisit ses doigts de lubrifiant, et posa paume à ma nuque.

— Ne bouge pas.

Ses doigts trouvèrent la base du plug, la soulevèrent, tournèrent d’un quart, et le corps en silicone glissa hors de moi avec un soupir de chair. Elle le tint entre deux doigts, écarta mes fesses, regarda. Son silence se chargea d’un poids immédiat.

— Inacceptable.

La honte me remonta jusqu’aux oreilles.

— Salle de bains. Tu restes à vue.

La faïence brillait d’une propreté presque cruelle. Elle déploya calmement la trousse : poire de douche, lubrifiant, serviettes, désinfectant. Sa voix blanche ne laissait aucun espace.

— Température tiède. Faible pression. Petites quantités. Tu inspires bas. Tu tiens. Tu relâches. Tu recommences. Tu n’as pas le droit d’être sale.

— Oui, Madame.

Elle me plaça face au plan, corrigea mon coude, redressa mes épaules chaque fois que je fuyais par le haut. L’eau entra, tiède d’abord, puis pesante. La honte monta avec elle, astringente. Je tenais, je relâchais, je recommençais, jusqu’à ce qu’elle souffle enfin :

— Bien. Retour.

De nouveau sur le tapis, cul présenté, mains croisées dans le dos. Elle ouvrit la trousse, sortit un godemichet d’acier poli, long, lisse. Elle le désinfecta méthodiquement, déroula un préservatif dessus d’un geste sec, déposa une couche propre de lubrifiant. Le métal brillait, froid et neutre.

— Tu vas décrire ce que tu sens. Pas pour me plaire. Pour me prouver que tu comprends.

— Oui, Madame.

— Présente.

Je basculai sur les coudes. Ses doigts écartèrent juste ce qu’il fallait. La pointe du godemichet vint se poser à l’entrée : froide comme une pièce placée sur la langue. Un frisson remonta de mon périnée à mes omoplates. La cage donna un coup sec. Je respirai bas. Elle n’enfonça pas tout de suite ; elle laissa le poids appuyer un millimètre, puis un autre, m’obligeant à reconnaître l’objet. Puis elle poussa.

La tige entra sans violence, mais avec cette résistance ferme, élastique, qui recule sous la pression régulière. Je sentis très nettement le bord passer la crête du muscle — ce petit déclic de chair qui retourne le ventre — puis une coulée lente, pleine, qui s’enfonçait. À mi-course, quelque chose s’alluma plus profond, un point dense, pas un plaisir clair, pas une douleur nette : une insistance chaude qui m’obligea à respirer bas, large, dans le ventre. Elle immobilisa, doigts serrés sur la base.

— Qu’est-ce que tu sens ?

— Froid au bord, puis chaleur. L’anneau s’étire… comme si on agrandissait un cercle trop serré. Et… plus profond… un poids… ici… qui m’attrape.

— Ça te fait peur ?

— Oui. Et ça m’ancre.

— Parfait.

Elle reprit. Amplitude courte, lente, régulière. Le frottement interne ne râpait pas : il sculptait. Je sentais chaque millimètre de va-et-vient ; en revenant, l’objet laissait l’anneau plus souple qu’à l’aller ; en repartant, il reprenait une place qui semblait devenir la sienne. Ma cage, devant, cognait en sourdine, écrasée par les contractions réflexes : humiliation pure. Au centre, une sensation double se forma : cession et tenue. Cession de moi-même, tenue par elle. Ma peur première recula ; une concentration brutale, presque calme, la remplaça.

— Respire bas. Raconte.

— Ça pousse en dedans… ça remonte comme une vague courte. Je sens la tige à gauche… puis droite… quand vous changez l’angle. Et plus haut… ça appuie contre quelque chose qui renvoie vers l’avant. Ça chauffe.

Elle ajusta l’angle d’un rien. Le contact changea d’axe ; une chaleur basse se répandit, profonde, non pas joyeuse, mais obstinée, comme si mon bassin répondait par oui sans demander mon avis.

— Là ? demanda-t-elle.

— Oui… là.

— Tu n’as pas d’avis. Tu constates.

— Je constate.

Elle laissa l’acier entrer un peu plus, puis limita sa course. La base du jouet vint parfois toucher ma peau ; je sentais la gaine du préservatif glisser, la couche de lubrifiant se répartir, et l’anneau, plus souple, accueillir, reprendre, accueillir encore. Ma respiration commença à se caler dessus : inspiration courte au retrait, expiration plus longue à l’entrée. Ma gorge resta fermée. Mes mains tremblaient à peine, sous contrôle.

Elle posa sa main libre sur mon sacrum pour m’empêcher de basculer, puis fit courir le godemichet en séries : six poussées courtes, une longue ; cinq courtes, deux longues ; trois longues, pause ; reprise lente. Les séries, plus que la force, éduquaient mon corps. À chaque pause, mon anneau battait tout seul, comme si le muscle avait son propre cœur. À chaque reprise, je sentais une bouffée de chaleur ronde qui montait et redescendait, sans issue : la cage tirait, cognait, me ramenait à terre.

— Qu’est-ce que tu sens maintenant ?

— C’est… plus grand de l’intérieur. J’ai l’impression d’être traversé… pas fendu, ouvert. Ça tire encore au bord, mais moins. C’est plus profond qui commande.

— Bien.

Elle retira lentement le jouet ; un vide brusque s’ouvrit, aspirant l’air. J’avais l’impression de rester écarté. Elle reposa l’objet sur une coupelle, changea le préservatif, remit du lubrifiant, et revint. La seconde entrée fut différente : moins de frayeur au bord, davantage de densité plus haut. Elle ajusta encore l’angle et trouva ce point qui lançait des ondes vers l’avant ; je sentis ma cage réagir en coups secs, pathétiques.

— À genoux. Tu gardes l’intérieur. Tu ne bouges pas le bassin. Tu me manges.

Elle remonta sa jupe, s’assit au bord du canapé, écarta sans fard. Sa chatte apparut, rousse, luisante, prête comme une évidence. Son talon se posa sur ma cage, pression légère, constante. Je me glissai entre ses cuisses, collai la bouche. Son goût arriva net, salé, familier. Je pris son clito avec la langue, large d’abord, puis en pointe, puis en va-et-vient ; je redescendis boire plus bas, remontai, repris ; elle guida du bout de deux doigts, corrigea un millimètre, puis me laissa le rythme quand elle le sentit juste. Derrière, l’acier entrait et sortait, cadence courte imposée par sa main : chaque poussée creusait ma langue d’un coup plus profond ; chaque retrait exigeait que je ne perde pas sa perle sous mes lèvres.

— Plus haut. Non. Là. Tu tiens.

Je tenais. Ma respiration jouait entre deux machines : sa chatte contre ma bouche, le godemichet en moi. Chaque erreur minuscule — un souffle trop haut, un front qui bouge — trouvait aussitôt une correction : sa paume dans mes cheveux, sa main au sacrum, son talon sur la cage qui appuyait d’un millimètre. Pas de cri chez elle ; une densité seulement, une gravité qui augmentait. Je sentis ses cuisses se raffermir autour de ma tête, sa respiration se faire plus courte, son bassin demander un angle. Je m’y tins, en silence.

— Là. Ne change plus.

Je fixai ma langue, plaquai ma bouche, laissai son bassin travailler contre mon visage, petit frottement réglé, et l’acier, derrière, marteler le même point, obstiné. La chaleur basse monta d’un cran, et mon corps entier, soudain, devint un instrument tenu : bouche, gorge, ventre, anneau, tout ne servait qu’à la phrase qu’elle écrivait. Son orgasme arriva sans cri, mais total : sa main se ferma dans mes cheveux, son bassin se tendit, sa chatte pulsa ; je bus, avalai, restai là.

— Suffit.

Le talon quitta la cage. L’acier se retira lentement ; la sensation de vide revint, puis la torpeur profonde d’un corps élargi. Elle noua le préservatif, le jeta, nettoya longuement le jouet au désinfectant jusqu’à ce qu’il brille, me le tendit.

— Nettoie. Lentement. Application.

Le métal avait un goût neutre, une odeur clinique. Je passai la langue sur toute la longueur, le bord, la base, jusqu’à ce qu’elle détourne la main d’un geste sec.

— Récite la préparation. Dans l’ordre.

À genoux, mains croisées derrière le dos, je défilai la procédure : eau tiède, pression faible, petites quantités, lubrifier, inspirer bas, tenir, relâcher, recommencer jusqu’à propreté. À « je n’ai pas le droit d’être sale », elle hocha à peine.

— Punition : posture n° 3, vingt minutes. Tu tiens. Si tu vacilles, on recommence.

— Oui, Madame.

Elle me fit enfiler la guêpière bleu nuit et les collants 40D. Mains croisées dans le dos, dos droit, point fixe. Le temps s’épaissit. Au bout de cinq minutes, mes cuisses tremblaient ; à dix, la sueur coula dans mon dos ; à quinze, ma respiration trouva un rail bas, régulier. Elle passait derrière moi à intervalles imprévisibles, corrigeait une épaule, appuyait d’un doigt au sternum, effleurait du bout de la chaussure la cage pour me rappeler à qui elle appartenait.

— Respire bas. Tiens ton axe. Tu appartiens.

À vingt minutes, elle dit simplement :

— Assez.

Je restai une seconde à genoux, pour ne pas m’effondrer. Elle rangea la trousse, lava la poire, essuya le plan, referma. Puis revint face à moi, droite, impitoyable.

— Résume.

— J’étais sale. Vous m’avez appris. Je n’ai pas le droit d’être sale. Vous m’avez enculé. J’ai décrit ce que je sentais. J’ai compris. Je tiendrai.

— Plus lentement.

Je repris, découpant chaque mot comme une signature. Elle m’écouta comme on vérifie une mécanique.

— Tu dormiras avec le plug moyen. Demain, tu viens au bureau comme ça. Ce soir, tu écris la procédure trois fois, à la main, proprement. Tu me la remets. Une faute, et je te marque.

— Oui, Madame.

Elle se détourna. Je restai là, respirant bas, surpris d’être à la fois plus fragile et plus solide. Physiquement, je me sentais plein, tenu ; psychologiquement, vidé de mes objections, habité d’un ordre simple : apprendre. Quand je me relevai, la cage tira, le nylon chuchota contre ma peau lisse, et tout, déjà, avait changé d’axe — non pas vers moi, mais vers elle.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Toujours aussi bien écrit, dans la progression, dans l'ambiance rendue, le décor décrit, c'est d'une précision clinique!



Texte coquin : Le Contrat - Chapitre 10: La leçon
Histoire sexe : Une rose rouge
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