Le Contrat - Chapitre 12: Le bandeau
Récit érotique écrit par Pelec [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Le Contrat - Chapitre 12: Le bandeau
La porte s’ouvrit sur mon pas. Elle s’effaça d’un demi-mètre, tailleur sombre, frange en pointe, yeux verts parfaitement calmes.
— À poil. Ici. Mains le long des cuisses.
Je me mis nu dans l’entrée. Elle tourna autour de moi : un ongle au sternum pour baisser la respiration, un coup sec sur la cuisse si mon regard fuyait.
— Salon.
Le plateau l’attendait déjà : carafe d’eau, verre, petite serviette. Elle enfila des gants, ouvrit la trousse noire : un plug aux bords arrondis, le flacon de lubrifiant… et, à la base du plug, un petit bouton affleurant, cerclé d’un voyant.
— Présente.
Le plug glissa. Quand la base se posa contre ma peau, elle effleura le bouton : un bourdonnement bref traversa mon bassin, net, inattendu. Je compris qu’il vibrait. Elle appuya une seconde fois — une impulsion courte, puis plus rien. Elle me tendit le plateau.
— Tu sers. Visage neutre. Zéro son.
Je fis trois allers-retours. La vibration revenait par touches, modulée, dressage simple et précis.
— Miroir.
Nudité entière devant le grand rectangle. Mains au-dessus de la tête, cambrure, menton. Elle corrigea l’axe d’un ongle, posa le bandeau sur mes yeux, serra.
— À quatre pattes.
Tapis, genoux écartés, mains à plat. Le harnais claqua. Sa main sur ma nuque.
— Reste.
Elle retira d’un geste le plug vibrant, la pointe du gode-ceinture trouva l’axe, entra lentement, millimètre après millimètre, jusqu’au point qui renvoie vers l’avant. Elle imposa des séries, variations d’angle minimes, pauses nettes. Une faute — un coude qui glisse — valait un coup sec à la hanche. Je tenais. Elle garda le cap jusqu’à ce que mon corps arrête de négocier, puis resta en moi, immobile, un temps. Enfin, elle se retira, ôta le harnais sans hâte, replaça le plug vibrant.
— À genoux. Entre mes cuisses.
Je glissai au bord du canapé, bandeau sur les yeux, mains dans le dos. Sa main prit ma nuque ; sa chaleur m’arriva.
— Tu me manges. Silence.
Je pris sa saveur, claire, salée. Elle cadencait du bout des doigts ; la vibration revenait en salves courtes sous ma peau. À un moment donné, elle ordonna.
— Bois.
Petites gorgées de son liquide chaud, goût âpre, nausée. Malgré tout, je tenais bon. Pas une goutte à côté. Elle me renvoyait aussitôt entre ses cuisses d’une simple pression sur ma tête, sans un mot. La serviette essuyait d’un trait le coin de mes lèvres si elle le décidait, puis ma bouche reprenait sa course, exacte. Urine, silence, langue : même obéissance. La vibration montait d’un cran au moment où elle disait « Bois », descendait quand je recommençais à la servir. Je tenais le rythme, la respiration basse, la bouche sûre.
— Ne change plus, dit-elle, bas.
Je ne changeai plus. Son bassin se tendit ; sa main ferma mes cheveux ; sa chatte pulsa contre ma bouche. Je bus, avalai, restai là jusqu’à ce que son souffle redevienne net.
— Debout.
Elle retira le bandeau, lava ses mains, rangea la trousse. Le plug vibra une seconde, puis se tut.
— Manteau. Talons. Dehors. Deux minutes. Silence.
Un imper me couvrit. Talons dans le couloir, ascenseur qu’on attend sans descendre, retour. La vibration valsait en sourdine. Personne. Monde neutre.
— Dedans.
Elle désigna la table basse.
— Dernière fois.
Je récitai le protocole d’hygiène, proprement, dans l’ordre. Elle glissa la feuille dans une chemise, signa, rangea.
— Clos. Archivé.
Face à moi, bras croisés :
— Une semaine sans faute — service, postures, sorties discrètes — et tu gagnes un privilège non sexuel. Tu ne demandes rien. Tu es prêt.
— Oui, Madame.
Sur la console de l’entrée, un escarpin vernis bordeaux, inconnu.
— Vendredi. Vingt-et-une heures. Porte ouverte. Tu salueras. Tu obéiras.
— Oui, Madame.
— Posture. Dix minutes.
À genoux, mains croisées dans le dos, dos droit, regard sur un point du parquet. Respiration basse. À la fin :
— Assez.
Elle m’ouvrit la porte. Mon corps nu n’avait plus l’air perdu : il avait l’air rangé. Tout, à l’intérieur, battait selon sa main.
— À poil. Ici. Mains le long des cuisses.
Je me mis nu dans l’entrée. Elle tourna autour de moi : un ongle au sternum pour baisser la respiration, un coup sec sur la cuisse si mon regard fuyait.
— Salon.
Le plateau l’attendait déjà : carafe d’eau, verre, petite serviette. Elle enfila des gants, ouvrit la trousse noire : un plug aux bords arrondis, le flacon de lubrifiant… et, à la base du plug, un petit bouton affleurant, cerclé d’un voyant.
— Présente.
Le plug glissa. Quand la base se posa contre ma peau, elle effleura le bouton : un bourdonnement bref traversa mon bassin, net, inattendu. Je compris qu’il vibrait. Elle appuya une seconde fois — une impulsion courte, puis plus rien. Elle me tendit le plateau.
— Tu sers. Visage neutre. Zéro son.
Je fis trois allers-retours. La vibration revenait par touches, modulée, dressage simple et précis.
— Miroir.
Nudité entière devant le grand rectangle. Mains au-dessus de la tête, cambrure, menton. Elle corrigea l’axe d’un ongle, posa le bandeau sur mes yeux, serra.
— À quatre pattes.
Tapis, genoux écartés, mains à plat. Le harnais claqua. Sa main sur ma nuque.
— Reste.
Elle retira d’un geste le plug vibrant, la pointe du gode-ceinture trouva l’axe, entra lentement, millimètre après millimètre, jusqu’au point qui renvoie vers l’avant. Elle imposa des séries, variations d’angle minimes, pauses nettes. Une faute — un coude qui glisse — valait un coup sec à la hanche. Je tenais. Elle garda le cap jusqu’à ce que mon corps arrête de négocier, puis resta en moi, immobile, un temps. Enfin, elle se retira, ôta le harnais sans hâte, replaça le plug vibrant.
— À genoux. Entre mes cuisses.
Je glissai au bord du canapé, bandeau sur les yeux, mains dans le dos. Sa main prit ma nuque ; sa chaleur m’arriva.
— Tu me manges. Silence.
Je pris sa saveur, claire, salée. Elle cadencait du bout des doigts ; la vibration revenait en salves courtes sous ma peau. À un moment donné, elle ordonna.
— Bois.
Petites gorgées de son liquide chaud, goût âpre, nausée. Malgré tout, je tenais bon. Pas une goutte à côté. Elle me renvoyait aussitôt entre ses cuisses d’une simple pression sur ma tête, sans un mot. La serviette essuyait d’un trait le coin de mes lèvres si elle le décidait, puis ma bouche reprenait sa course, exacte. Urine, silence, langue : même obéissance. La vibration montait d’un cran au moment où elle disait « Bois », descendait quand je recommençais à la servir. Je tenais le rythme, la respiration basse, la bouche sûre.
— Ne change plus, dit-elle, bas.
Je ne changeai plus. Son bassin se tendit ; sa main ferma mes cheveux ; sa chatte pulsa contre ma bouche. Je bus, avalai, restai là jusqu’à ce que son souffle redevienne net.
— Debout.
Elle retira le bandeau, lava ses mains, rangea la trousse. Le plug vibra une seconde, puis se tut.
— Manteau. Talons. Dehors. Deux minutes. Silence.
Un imper me couvrit. Talons dans le couloir, ascenseur qu’on attend sans descendre, retour. La vibration valsait en sourdine. Personne. Monde neutre.
— Dedans.
Elle désigna la table basse.
— Dernière fois.
Je récitai le protocole d’hygiène, proprement, dans l’ordre. Elle glissa la feuille dans une chemise, signa, rangea.
— Clos. Archivé.
Face à moi, bras croisés :
— Une semaine sans faute — service, postures, sorties discrètes — et tu gagnes un privilège non sexuel. Tu ne demandes rien. Tu es prêt.
— Oui, Madame.
Sur la console de l’entrée, un escarpin vernis bordeaux, inconnu.
— Vendredi. Vingt-et-une heures. Porte ouverte. Tu salueras. Tu obéiras.
— Oui, Madame.
— Posture. Dix minutes.
À genoux, mains croisées dans le dos, dos droit, regard sur un point du parquet. Respiration basse. À la fin :
— Assez.
Elle m’ouvrit la porte. Mon corps nu n’avait plus l’air perdu : il avait l’air rangé. Tout, à l’intérieur, battait selon sa main.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Belle description de "dressage" mental et corporel, le ton inflexible de Madame est très mécanique et très cadencé, le soumis excelle dans l'obéissance à ce rythme et à ce ton! Et le récit à la fin promet de s'élargir à une nouvelle dimension, le soumis est prêt pour cela!
