Le Contrat - Chapitre 8: Le Contrat

Récit érotique écrit par Pelec [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Le Contrat - Chapitre 8: Le Contrat
Je me réveillai d’abord au bruit sec d’un papier que l’on pose, puis à la sensation nette d’être étudié. Le cuir du canapé était tiède sous ma joue. La lumière grise du matin découpait un rectangle pâle au sol. Quand j’ouvris les yeux, Madame Stella se tenait déjà là, droite, tailleur sombre, cheveux roux impeccables en coupe courte, frange asymétrique sur le front. Elle portait un porte-bloc. Au-dessus, une feuille épaisse, sobrement titrée : Le Contrat.
— Lève-toi. Assieds-toi droit.
Je me redressai au bord du canapé, mains à plat sur les cuisses, la cage lourde et muette entre les jambes. Elle posa le porte-bloc sur la table basse, s’assit en face, croisa les jambes, me tendit une plume.
— Lis.
Je pris le bloc. L’encre était noire, les articles numérotés, les phrases sèches. Je lus d’abord en silence. Un léger mouvement de son menton m’obligea à reprendre, à voix basse. J’entendis mon nom au préambule, suivi de « ci-après le Serviteur ». Je rougis sans savoir pourquoi. La suite ne m’apprit rien de neuf : elle nommait seulement ce que je vivais déjà.
Article 1 — Consentement. Le Serviteur, majeur et lucide, consent librement à la relation décrite. Il peut la suspendre à tout moment en prononçant le mot d’arrêt d’urgence : « rouge ». En dehors de ce mot, toute résistance est réputée jeu.
— Continue, dit-elle.
Article 2 — Cession de la sexualité. Le Serviteur cède à Madame Stella la direction exclusive de sa sexualité : il ne se masturbera pas, ne cherchera pas à jouir, n’ôtera pas ni ne contournera la cage, n’entreprendra aucune stimulation sans ordre explicite. Toute éjaculation sans permission constitue une faute grave.
Ma gorge se serra. La clé brillait à peine, devinée au creux de sa clavicule.
— Continue.
Article 3 — Corps, tenue, hygiène. Le Serviteur maintient son corps selon les consignes de Madame Stella : épilation intégrale régulière, soin de la peau, absence de parfum fort, ongles courts et nets. Il porte, chaque jour, la lingerie et les collants prescrits, ainsi que les vêtements imposés lorsque ordonné. Inspections à tout moment.
Je sentis la fantôme-couture d’un collant me remonter le long du mollet.
Article 4 — Discipline et postures. Le Serviteur se soumet aux postures, temps de maintien, exercices de silence et d’humiliation décidés par Madame Stella, sans discuter. Il apprend, perfectionne, répète. Les hésitations sont corrigées.
Article 5 — Séparation professionnelle. Au travail, Madame Stella demeure la Directrice. Aucun signe ni mot ne trahit la relation. Le Serviteur exécute ses tâches avec exactitude. La discipline intime n’autorise ni privilège ni familiarité.
Un soulagement honteux passa : ce mur-là existait déjà.
Article 6 — Punitions. Madame Stella exerce, à son gré, les punitions physiques proportionnées, les humiliations verbales, l’usage de la cage et de tout instrument rappelant l’appartenance. Le sexe du Serviteur n’est pas destiné à son plaisir ; il n’est, le cas échéant, qu’un support de correction. Les douleurs durables, blessures, marques visibles prolongées sont proscrites.
Article 6 bis — Intervenants et tiers. Madame Stella peut faire intervenir, au cours des scènes ou sessions, toute personne de son choix (« invités »). Le Serviteur obéit aux ordres directs de ces invités au même titre qu’à ceux de Madame Stella, dans les limites et priorités fixées par elle. En cas d’ordres contradictoires, la décision de Madame Stella prévaut. Le mot d’arrêt « rouge » s’applique et est connu des invités. Le Serviteur n’initie aucun contact non ordonné, ne négocie pas et accepte que la direction de la scène soit déléguée, en tout ou partie, par Madame Stella. Tout manquement donnera lieu aux sanctions que Madame Stella jugera appropriées.
Je déglutis. La possibilité était là, écrite, froide.
— Continue.
Article 7 — Obéissance et parole. Le Serviteur répond « oui, Madame ». Il ne négocie pas. Toute demande non autorisée relative à la cage ou à l’éjaculation vaut aggravation.
Article 8 — Secret. Le Serviteur garde le silence. Les mots, les objets, les gestes, tout reste ici.
Article 9 — Durée. Le Contrat commence à la signature. Il pourra être réexaminé chaque mois, à la convenance de Madame Stella. Le mot « rouge » suspend immédiatement toute scène. La suite se décide à froid.
Article 10 — Signatures.
Je relevai la tête. Le silence tenait tout. Madame Stella inclina d’un millimètre le menton vers la marge.
— Initiale chaque page. Puis signe. Nom, prénom, date, heure.
Ma main trembla à peine. J’écrivis mes initiales en bas de la première page, puis de la deuxième, de la troisième. Chaque trait me donnait une sensation physique, comme un fil qui s’enfonce et se noue. À la fin, je posai le stylo, repris mon souffle, puis inscrivis mon nom. La date. L’heure.
— Dis-le, fit-elle.
— Je signe.
— Plus clair.
— Je signe.
Elle prit le bloc, signa de son côté d’une écriture sans boucles. Elle glissa la feuille dans une chemise rigide, la rangea dans la commode, sans me montrer où. Puis elle se leva.
— À genoux.
Je glissai sur le tapis. La cage pesa. Elle vint se placer juste devant moi, si près que je devais lever un peu le visage pour la voir.
— Dis ce que tu viens de faire.
Je compris ce qu’elle voulait entendre, et que le dire m’achèverait sans me briser.
— J’ai cédé ma sexualité et mon corps à Madame. Je n’ai plus de droit sur ma bite ni sur mon plaisir. J’obéis.
— Plus lentement.
— J’ai cédé… ma sexualité. Et mon corps. À Madame. Je n’ai plus de droit… sur ma bite ni sur mon plaisir. J’obéis.
Elle me regarda comme on vérifie une ligne. Ses yeux verts ne clignaient pas.
— Regarde-moi.
Je levai les yeux. Elle détacha la chaîne. La clé glissa entre ses doigts, un éclat bref dans la lumière pâle. Elle la posa sur ma langue, d’un geste précis.
— Garde-la là. Jusqu’à ce que je dise.
Le métal était frais, presque sans goût, et pourtant il occupait tout. Elle se pencha, souleva mon menton de l’index pour vérifier que je ne trichais pas, puis, sans avertir, donna du bout de sa chaussure un coup sec sur la cage. La douleur monta nette, en ligne droite. Je retenais ma respiration.
— Le mot d’arrêt.
— Rouge, articulai-je, la clé posée comme un mot muet.
— Encore.
— Rouge.
— Parfait. Si tu le dis, tout s’arrête. Tu te relèves, tu te rhabilles, tu pars. On débriefera plus tard. Si tu ne le dis pas, tu restes. Tu tiens. Tu appartiens.
Le verbe « appartiens » descendit dans mes côtes comme une charge chaude. Elle reprit la clé du bout des doigts, essuya d’un revers la trace de salive, remit la chaîne autour de son cou. Le clic du fermoir résonna trop fort.
— À partir de maintenant, dit-elle, tu ne poses plus de questions sur la cage. Tu ne tentes pas de la contourner. Tu ne cherches pas à jouir. Si je découvre que tu as essayé, tu seras puni de manière à ne pas l’oublier. Tu comprends ?
— Oui, Madame.
— Dis-le autrement.
— Je ne chercherai plus à jouir seul. Je n’essaierai pas d’enlever ni de tromper la cage. Si je faute, j’accepte d’être puni.
Elle hocha presque imperceptiblement la tête. Sa main effleura ma joue, non pour caresser : pour vérifier l’axe. Puis elle s’éloigna vers la commode et revint avec un étui plat. Elle en sortit une carte noire, mate, trois lignes gravées.
Nom : Eloi Charpentier.
Qualité : Serviteur.
Phrase : « Oui, Madame. »
— Toujours sur toi. Si je te demande, tu la montres. Si je la trouve absente, tu perdras le droit de parler pendant une semaine.
Je glissai la carte dans mon portefeuille, derrière ma carte d’identité. Ce voisinage me troubla plus que je n’aurais cru.
— Maintenant, dit-elle, salle de bains. Tu te rases de près. Ensemble gris. Collants 20 deniers chair. Jupe noire. Chemisier blanc. Tu reviens ici. Posture n° 2 dix minutes. Ensuite, thé. Et silence.
Je fis un pas, puis m’arrêtai.
— Madame… merci.
Elle se retourna à demi, me regarda sans sourire.
— On ne me remercie pas pour un contrat. On l’honore.
— Oui, Madame.
Dans la salle de bains, l’eau tiède eut un goût neuf sur la peau rasée. En enfilant l’ensemble gris et les collants, je sentis la matière plus froide, plus nette, comme si chaque fibre venait d’être baptisée par l’encre. De retour au salon, je pris la posture : à genoux, mains croisées dans le dos, dos droit, regard fixe. Je respirai bas, régulier, dix minutes qui ne mesuraient plus rien d’autre que l’alignement de mes vertèbres et le poids de la cage. La clé brillait à peine sous le col sombre de Madame Stella. Elle lisait, stylo en main, intouchable.
— Assez, dit-elle.
Je me relevai, allai préparer le thé. Le sifflement de l’eau eut la neutralité rassurante des choses domestiques. J’apportai le plateau sans bruit. Elle goûta, posa la tasse à sa droite.
— Tu as signé, constata-t-elle. À partir d’aujourd’hui, chaque geste comptera. Le reste n’existe plus.
La phrase se logea exactement là où elle devait se loger. Je répondis :
— Oui, Madame.
Le Contrat respirait déjà à ma place.
— Lève-toi. Assieds-toi droit.
Je me redressai au bord du canapé, mains à plat sur les cuisses, la cage lourde et muette entre les jambes. Elle posa le porte-bloc sur la table basse, s’assit en face, croisa les jambes, me tendit une plume.
— Lis.
Je pris le bloc. L’encre était noire, les articles numérotés, les phrases sèches. Je lus d’abord en silence. Un léger mouvement de son menton m’obligea à reprendre, à voix basse. J’entendis mon nom au préambule, suivi de « ci-après le Serviteur ». Je rougis sans savoir pourquoi. La suite ne m’apprit rien de neuf : elle nommait seulement ce que je vivais déjà.
Article 1 — Consentement. Le Serviteur, majeur et lucide, consent librement à la relation décrite. Il peut la suspendre à tout moment en prononçant le mot d’arrêt d’urgence : « rouge ». En dehors de ce mot, toute résistance est réputée jeu.
— Continue, dit-elle.
Article 2 — Cession de la sexualité. Le Serviteur cède à Madame Stella la direction exclusive de sa sexualité : il ne se masturbera pas, ne cherchera pas à jouir, n’ôtera pas ni ne contournera la cage, n’entreprendra aucune stimulation sans ordre explicite. Toute éjaculation sans permission constitue une faute grave.
Ma gorge se serra. La clé brillait à peine, devinée au creux de sa clavicule.
— Continue.
Article 3 — Corps, tenue, hygiène. Le Serviteur maintient son corps selon les consignes de Madame Stella : épilation intégrale régulière, soin de la peau, absence de parfum fort, ongles courts et nets. Il porte, chaque jour, la lingerie et les collants prescrits, ainsi que les vêtements imposés lorsque ordonné. Inspections à tout moment.
Je sentis la fantôme-couture d’un collant me remonter le long du mollet.
Article 4 — Discipline et postures. Le Serviteur se soumet aux postures, temps de maintien, exercices de silence et d’humiliation décidés par Madame Stella, sans discuter. Il apprend, perfectionne, répète. Les hésitations sont corrigées.
Article 5 — Séparation professionnelle. Au travail, Madame Stella demeure la Directrice. Aucun signe ni mot ne trahit la relation. Le Serviteur exécute ses tâches avec exactitude. La discipline intime n’autorise ni privilège ni familiarité.
Un soulagement honteux passa : ce mur-là existait déjà.
Article 6 — Punitions. Madame Stella exerce, à son gré, les punitions physiques proportionnées, les humiliations verbales, l’usage de la cage et de tout instrument rappelant l’appartenance. Le sexe du Serviteur n’est pas destiné à son plaisir ; il n’est, le cas échéant, qu’un support de correction. Les douleurs durables, blessures, marques visibles prolongées sont proscrites.
Article 6 bis — Intervenants et tiers. Madame Stella peut faire intervenir, au cours des scènes ou sessions, toute personne de son choix (« invités »). Le Serviteur obéit aux ordres directs de ces invités au même titre qu’à ceux de Madame Stella, dans les limites et priorités fixées par elle. En cas d’ordres contradictoires, la décision de Madame Stella prévaut. Le mot d’arrêt « rouge » s’applique et est connu des invités. Le Serviteur n’initie aucun contact non ordonné, ne négocie pas et accepte que la direction de la scène soit déléguée, en tout ou partie, par Madame Stella. Tout manquement donnera lieu aux sanctions que Madame Stella jugera appropriées.
Je déglutis. La possibilité était là, écrite, froide.
— Continue.
Article 7 — Obéissance et parole. Le Serviteur répond « oui, Madame ». Il ne négocie pas. Toute demande non autorisée relative à la cage ou à l’éjaculation vaut aggravation.
Article 8 — Secret. Le Serviteur garde le silence. Les mots, les objets, les gestes, tout reste ici.
Article 9 — Durée. Le Contrat commence à la signature. Il pourra être réexaminé chaque mois, à la convenance de Madame Stella. Le mot « rouge » suspend immédiatement toute scène. La suite se décide à froid.
Article 10 — Signatures.
Je relevai la tête. Le silence tenait tout. Madame Stella inclina d’un millimètre le menton vers la marge.
— Initiale chaque page. Puis signe. Nom, prénom, date, heure.
Ma main trembla à peine. J’écrivis mes initiales en bas de la première page, puis de la deuxième, de la troisième. Chaque trait me donnait une sensation physique, comme un fil qui s’enfonce et se noue. À la fin, je posai le stylo, repris mon souffle, puis inscrivis mon nom. La date. L’heure.
— Dis-le, fit-elle.
— Je signe.
— Plus clair.
— Je signe.
Elle prit le bloc, signa de son côté d’une écriture sans boucles. Elle glissa la feuille dans une chemise rigide, la rangea dans la commode, sans me montrer où. Puis elle se leva.
— À genoux.
Je glissai sur le tapis. La cage pesa. Elle vint se placer juste devant moi, si près que je devais lever un peu le visage pour la voir.
— Dis ce que tu viens de faire.
Je compris ce qu’elle voulait entendre, et que le dire m’achèverait sans me briser.
— J’ai cédé ma sexualité et mon corps à Madame. Je n’ai plus de droit sur ma bite ni sur mon plaisir. J’obéis.
— Plus lentement.
— J’ai cédé… ma sexualité. Et mon corps. À Madame. Je n’ai plus de droit… sur ma bite ni sur mon plaisir. J’obéis.
Elle me regarda comme on vérifie une ligne. Ses yeux verts ne clignaient pas.
— Regarde-moi.
Je levai les yeux. Elle détacha la chaîne. La clé glissa entre ses doigts, un éclat bref dans la lumière pâle. Elle la posa sur ma langue, d’un geste précis.
— Garde-la là. Jusqu’à ce que je dise.
Le métal était frais, presque sans goût, et pourtant il occupait tout. Elle se pencha, souleva mon menton de l’index pour vérifier que je ne trichais pas, puis, sans avertir, donna du bout de sa chaussure un coup sec sur la cage. La douleur monta nette, en ligne droite. Je retenais ma respiration.
— Le mot d’arrêt.
— Rouge, articulai-je, la clé posée comme un mot muet.
— Encore.
— Rouge.
— Parfait. Si tu le dis, tout s’arrête. Tu te relèves, tu te rhabilles, tu pars. On débriefera plus tard. Si tu ne le dis pas, tu restes. Tu tiens. Tu appartiens.
Le verbe « appartiens » descendit dans mes côtes comme une charge chaude. Elle reprit la clé du bout des doigts, essuya d’un revers la trace de salive, remit la chaîne autour de son cou. Le clic du fermoir résonna trop fort.
— À partir de maintenant, dit-elle, tu ne poses plus de questions sur la cage. Tu ne tentes pas de la contourner. Tu ne cherches pas à jouir. Si je découvre que tu as essayé, tu seras puni de manière à ne pas l’oublier. Tu comprends ?
— Oui, Madame.
— Dis-le autrement.
— Je ne chercherai plus à jouir seul. Je n’essaierai pas d’enlever ni de tromper la cage. Si je faute, j’accepte d’être puni.
Elle hocha presque imperceptiblement la tête. Sa main effleura ma joue, non pour caresser : pour vérifier l’axe. Puis elle s’éloigna vers la commode et revint avec un étui plat. Elle en sortit une carte noire, mate, trois lignes gravées.
Nom : Eloi Charpentier.
Qualité : Serviteur.
Phrase : « Oui, Madame. »
— Toujours sur toi. Si je te demande, tu la montres. Si je la trouve absente, tu perdras le droit de parler pendant une semaine.
Je glissai la carte dans mon portefeuille, derrière ma carte d’identité. Ce voisinage me troubla plus que je n’aurais cru.
— Maintenant, dit-elle, salle de bains. Tu te rases de près. Ensemble gris. Collants 20 deniers chair. Jupe noire. Chemisier blanc. Tu reviens ici. Posture n° 2 dix minutes. Ensuite, thé. Et silence.
Je fis un pas, puis m’arrêtai.
— Madame… merci.
Elle se retourna à demi, me regarda sans sourire.
— On ne me remercie pas pour un contrat. On l’honore.
— Oui, Madame.
Dans la salle de bains, l’eau tiède eut un goût neuf sur la peau rasée. En enfilant l’ensemble gris et les collants, je sentis la matière plus froide, plus nette, comme si chaque fibre venait d’être baptisée par l’encre. De retour au salon, je pris la posture : à genoux, mains croisées dans le dos, dos droit, regard fixe. Je respirai bas, régulier, dix minutes qui ne mesuraient plus rien d’autre que l’alignement de mes vertèbres et le poids de la cage. La clé brillait à peine sous le col sombre de Madame Stella. Elle lisait, stylo en main, intouchable.
— Assez, dit-elle.
Je me relevai, allai préparer le thé. Le sifflement de l’eau eut la neutralité rassurante des choses domestiques. J’apportai le plateau sans bruit. Elle goûta, posa la tasse à sa droite.
— Tu as signé, constata-t-elle. À partir d’aujourd’hui, chaque geste comptera. Le reste n’existe plus.
La phrase se logea exactement là où elle devait se loger. Je répondis :
— Oui, Madame.
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