Le Contrat - Chapitre 13: La Largeur
Récit érotique écrit par Pelec [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Le Contrat - Chapitre 13: La Largeur
Vendredi, la porte s’ouvrit sur mon pas. Elle s’écarta d’un demi-mètre, tailleur sombre, frange en pointe, yeux verts nets.
— À poil.
Je me déshabillai dans l’entrée. Elle corrigea ma respiration d’un ongle au sternum, redressa mes épaules d’un tapotement, puis désigna le tapis du salon.
— À genoux. Mains à plat. Genoux écartés.
Je pris la position. Le cuir des gants claqua. Le flacon fit ce petit bruit de pompe qui me met aussitôt au présent. Son doigt entra d’abord seul, lentement, jusqu’à la première phalange, puis la deuxième. Elle immobilisa.
— Qu’est-ce que tu sens ?
— Étirement au bord… chaleur. Ça prend.
— Tu tiens.
Trente secondes. Elle retira, remit, tourna d’un millimètre, comme si elle lisait ma fibre. Le deuxième doigt suivit, joint au premier, pression lente, régulière. Je respirai bas. Elle imposa un rythme simple : huit pressions longues d’environ trois secondes, pause courte, puis reprise. À la quatrième, mon anneau refusa ; elle n’augmenta pas, elle attendit, sa main posée à plat sur mon sacrum, lourde. Quelque chose céda proprement.
— Bien. Encore deux séries.
Je décrivis en phrases courtes, comme elle me l’avait exigé : « plus haut, un poids », « la chaleur diffuse », « ça s’assouplit ». À la moindre imprécision, elle se taisait ; je recommençais, plus simple, jusqu’à ce qu’elle acquiesce d’un millimètre. Le troisième doigt vint ensuite, sans surprise, mais avec cette densité neuve qui me refaçonne de l’intérieur. Six pressions longues, puis immobile. Mon anneau battit tout seul entre deux respirations. Elle retira.
— Face au mur. Soixante secondes.
Je me levai, mains croisées derrière le dos, front proche du plâtre, sans le toucher. La minute eut la densité d’une punition propre. Quand elle claqua la langue, je revins au tapis.
Sur la table basse, le harnais attendait, sobre, et à côté un gode un peu plus gros que celui de la semaine passée. Elle le prit comme on prend un outil, le gaîna d’un préservatif, ajouta du lubrifiant, boucla le harnais à ses hanches.
— Bandeau.
Le tissu me coupa la lumière. Le monde devint exact : son parfum propre, le cuir du harnais, le froissement de sa jupe, le souffle bref qu’elle ne laissait jamais traîner. Sa main posa ma nuque dans l’axe.
— Reste.
La pointe trouva l’entrée, froide, lisse. Elle entra lentement, un tiers de course seulement, puis ressortit. Deux minutes ainsi : allers-retours courts, réguliers, juste le temps d’enseigner. Ma respiration se cala à l’expiration sur l’entrée, inspiration sur le retrait. Elle passa ensuite à une course plus longue, jusqu’à la moitié, trois bonnes minutes, sans accélération, sans dureté ; seulement la longueur qui me sculptait et me rendait plus souple à chaque retour. Enfin, elle prit presque toute l’amplitude, sans à-coups, une minute et demie. Le point profond accrocha, renvoya au ventre ; je tenais le dos, la nuque offerte au bandeau.
— Repos.
Vingt secondes immobile en profondeur, sa paume chaude sur mon sacrum pour empêcher la fuite du bassin. Puis elle repartit avec un angle un peu plus bas, deux minutes, qui étirèrent le périnée d’une chaleur dense. Même repos. Ensuite angle un peu plus haut, deux minutes ; la sensation changea d’axe, plus ciblée, plus nette. Quand mon coude glissa d’un centimètre, le plat de sa main claqua sur ma hanche. Brûlure sèche. Je retrouvai l’alignement. Elle s’arrêta de nouveau, me garda en elle trente secondes, puis se retira, propre.
Je restai ouvert, respirant bas sous le bandeau. Le harnais tomba d’un bruit de boucle. La poire du plug gonflable chuinta quand elle la pressa pour tester l’air ; elle lubrifia, présenta.
— Laisse.
Le plug entra facile, large à la base, sage. Trois pompes. Pause. Une autre. Pause. À la cinquième, la sensation passa du simple remplissage à la vraie présence. Je la sentis se lever, puis le tissu de sa jupe glisser sur ses cuisses. Sa main trouva ma nuque.
— Entre mes cuisses.
Je me glissai au bord du canapé, toujours masqué, mains dans le dos. Sa chatte me prit au nez avant la langue : chaude, nette. Je collai la bouche. Elle guida du bout des doigts jusqu’à ce que je fixe le bon rythme. Alors seulement, la poire du plug reprit une pompe — une seule — à un moment où ma langue tenait, et je dus tenir encore, sans changer ni pression ni vitesse. C’était une humiliation droite, productive : garder la ligne malgré ce qui se passait derrière. Elle ajouta une pompe encore quand mes lèvres montèrent, puis plus rien. Sa respiration épaissit l’air. Ses cuisses serrèrent, ouvrirent, revinrent. Elle jouit comme elle prend une décision : sans cri, mais totalement. Je bus, avalai, restai là jusqu’à ce que sa main desserre ma nuque.
— Debout.
Le bandeau fut retiré. Elle nettoya ses mains, ôta le plug en douceur, le rince au lavabo, revint. Elle remit le harnais. Le gode luisait, propre. Elle s’assit sur le bord du canapé, cuisses écartées, bassin en avant.
— À genoux. Mains derrière le dos. Ouvre.
J’ouvris la bouche et enveloppai la longueur comme elle me l’avait ordonné la première fois : lèvres étanches, langue en appui, zéro dents. L’odeur monta, sèche, désagréable ; le goût était amer. Je tressaillis, minuscule. Sa paume s’abattit sur ma joue, claire.
— Tu devais être propre. Ta faute.
Je repris la prise, plus exacte. Elle posa sa main sur l’arrière de ma tête et imposa une course régulière, pas rapide, juste continue. Respiration par le nez, bouche qui travaille, cou qui ne fuit pas. Quand ma mâchoire voulut reculer au premier « fond » de deux secondes, elle m’immobilisa dix secondes, bouche pleine, sans me blesser ; simplement pour me faire comprendre. Puis elle relâcha. Deuxième essai : mieux. Troisième : mes yeux piquèrent, je respirai bas, je tins. Elle sourit peut-être — je ne vis rien, je le sentis dans sa main qui se fit plus légère.
— Suffit.
Elle ôta le harnais, le posa droit, aligna les lanières comme un objet qu’on respecte. Puis elle m’envoya au porte-manteau, me passa un imper long, ouvrit la porte.
— Talons. Dehors. Silence.
Le couloir sentait la pierre froide. Nous marchâmes jusqu’à l’ascenseur, attendîmes sans descendre, revînmes. Personne. Monde neutre. Elle referma, retira l’imper, me plaça de nouveau au centre du salon.
— Règle. À domicile, avant chaque venue : quinze minutes. Cinq minutes un doigt. Sept minutes deux doigts. Trois minutes trois doigts si possible. Lubrifiant à l’eau. Respiration basse. Message : “Fait”. Rien d’autre.
— Oui, Madame.
Elle rangea la trousse, puis posa sur la console de l’entrée un second bandeau, identique au mien, et un harnais propre, lanières parallèles, boucles brillantes. Elle revint face à moi, bras croisés.
— Dimanche. Même heure. Bandeau seulement pour la sodomie.
— Oui, Madame.
— Posture. Dix minutes.
Je m’agenouillai, mains croisées derrière le dos, dos droit. Le silence reprit sa place. À la septième minute, elle posa un doigt au sternum, rectifia d’un millimètre. À la dixième, sa voix tomba, nette.
— Assez.
Je me relevai lentement. Dans le miroir de l’entrée, mon corps nu n’avait pas l’air travesti. Il avait l’air tenu, élargi, prêt. Et tout, à l’intérieur, battait selon sa main.
— À poil.
Je me déshabillai dans l’entrée. Elle corrigea ma respiration d’un ongle au sternum, redressa mes épaules d’un tapotement, puis désigna le tapis du salon.
— À genoux. Mains à plat. Genoux écartés.
Je pris la position. Le cuir des gants claqua. Le flacon fit ce petit bruit de pompe qui me met aussitôt au présent. Son doigt entra d’abord seul, lentement, jusqu’à la première phalange, puis la deuxième. Elle immobilisa.
— Qu’est-ce que tu sens ?
— Étirement au bord… chaleur. Ça prend.
— Tu tiens.
Trente secondes. Elle retira, remit, tourna d’un millimètre, comme si elle lisait ma fibre. Le deuxième doigt suivit, joint au premier, pression lente, régulière. Je respirai bas. Elle imposa un rythme simple : huit pressions longues d’environ trois secondes, pause courte, puis reprise. À la quatrième, mon anneau refusa ; elle n’augmenta pas, elle attendit, sa main posée à plat sur mon sacrum, lourde. Quelque chose céda proprement.
— Bien. Encore deux séries.
Je décrivis en phrases courtes, comme elle me l’avait exigé : « plus haut, un poids », « la chaleur diffuse », « ça s’assouplit ». À la moindre imprécision, elle se taisait ; je recommençais, plus simple, jusqu’à ce qu’elle acquiesce d’un millimètre. Le troisième doigt vint ensuite, sans surprise, mais avec cette densité neuve qui me refaçonne de l’intérieur. Six pressions longues, puis immobile. Mon anneau battit tout seul entre deux respirations. Elle retira.
— Face au mur. Soixante secondes.
Je me levai, mains croisées derrière le dos, front proche du plâtre, sans le toucher. La minute eut la densité d’une punition propre. Quand elle claqua la langue, je revins au tapis.
Sur la table basse, le harnais attendait, sobre, et à côté un gode un peu plus gros que celui de la semaine passée. Elle le prit comme on prend un outil, le gaîna d’un préservatif, ajouta du lubrifiant, boucla le harnais à ses hanches.
— Bandeau.
Le tissu me coupa la lumière. Le monde devint exact : son parfum propre, le cuir du harnais, le froissement de sa jupe, le souffle bref qu’elle ne laissait jamais traîner. Sa main posa ma nuque dans l’axe.
— Reste.
La pointe trouva l’entrée, froide, lisse. Elle entra lentement, un tiers de course seulement, puis ressortit. Deux minutes ainsi : allers-retours courts, réguliers, juste le temps d’enseigner. Ma respiration se cala à l’expiration sur l’entrée, inspiration sur le retrait. Elle passa ensuite à une course plus longue, jusqu’à la moitié, trois bonnes minutes, sans accélération, sans dureté ; seulement la longueur qui me sculptait et me rendait plus souple à chaque retour. Enfin, elle prit presque toute l’amplitude, sans à-coups, une minute et demie. Le point profond accrocha, renvoya au ventre ; je tenais le dos, la nuque offerte au bandeau.
— Repos.
Vingt secondes immobile en profondeur, sa paume chaude sur mon sacrum pour empêcher la fuite du bassin. Puis elle repartit avec un angle un peu plus bas, deux minutes, qui étirèrent le périnée d’une chaleur dense. Même repos. Ensuite angle un peu plus haut, deux minutes ; la sensation changea d’axe, plus ciblée, plus nette. Quand mon coude glissa d’un centimètre, le plat de sa main claqua sur ma hanche. Brûlure sèche. Je retrouvai l’alignement. Elle s’arrêta de nouveau, me garda en elle trente secondes, puis se retira, propre.
Je restai ouvert, respirant bas sous le bandeau. Le harnais tomba d’un bruit de boucle. La poire du plug gonflable chuinta quand elle la pressa pour tester l’air ; elle lubrifia, présenta.
— Laisse.
Le plug entra facile, large à la base, sage. Trois pompes. Pause. Une autre. Pause. À la cinquième, la sensation passa du simple remplissage à la vraie présence. Je la sentis se lever, puis le tissu de sa jupe glisser sur ses cuisses. Sa main trouva ma nuque.
— Entre mes cuisses.
Je me glissai au bord du canapé, toujours masqué, mains dans le dos. Sa chatte me prit au nez avant la langue : chaude, nette. Je collai la bouche. Elle guida du bout des doigts jusqu’à ce que je fixe le bon rythme. Alors seulement, la poire du plug reprit une pompe — une seule — à un moment où ma langue tenait, et je dus tenir encore, sans changer ni pression ni vitesse. C’était une humiliation droite, productive : garder la ligne malgré ce qui se passait derrière. Elle ajouta une pompe encore quand mes lèvres montèrent, puis plus rien. Sa respiration épaissit l’air. Ses cuisses serrèrent, ouvrirent, revinrent. Elle jouit comme elle prend une décision : sans cri, mais totalement. Je bus, avalai, restai là jusqu’à ce que sa main desserre ma nuque.
— Debout.
Le bandeau fut retiré. Elle nettoya ses mains, ôta le plug en douceur, le rince au lavabo, revint. Elle remit le harnais. Le gode luisait, propre. Elle s’assit sur le bord du canapé, cuisses écartées, bassin en avant.
— À genoux. Mains derrière le dos. Ouvre.
J’ouvris la bouche et enveloppai la longueur comme elle me l’avait ordonné la première fois : lèvres étanches, langue en appui, zéro dents. L’odeur monta, sèche, désagréable ; le goût était amer. Je tressaillis, minuscule. Sa paume s’abattit sur ma joue, claire.
— Tu devais être propre. Ta faute.
Je repris la prise, plus exacte. Elle posa sa main sur l’arrière de ma tête et imposa une course régulière, pas rapide, juste continue. Respiration par le nez, bouche qui travaille, cou qui ne fuit pas. Quand ma mâchoire voulut reculer au premier « fond » de deux secondes, elle m’immobilisa dix secondes, bouche pleine, sans me blesser ; simplement pour me faire comprendre. Puis elle relâcha. Deuxième essai : mieux. Troisième : mes yeux piquèrent, je respirai bas, je tins. Elle sourit peut-être — je ne vis rien, je le sentis dans sa main qui se fit plus légère.
— Suffit.
Elle ôta le harnais, le posa droit, aligna les lanières comme un objet qu’on respecte. Puis elle m’envoya au porte-manteau, me passa un imper long, ouvrit la porte.
— Talons. Dehors. Silence.
Le couloir sentait la pierre froide. Nous marchâmes jusqu’à l’ascenseur, attendîmes sans descendre, revînmes. Personne. Monde neutre. Elle referma, retira l’imper, me plaça de nouveau au centre du salon.
— Règle. À domicile, avant chaque venue : quinze minutes. Cinq minutes un doigt. Sept minutes deux doigts. Trois minutes trois doigts si possible. Lubrifiant à l’eau. Respiration basse. Message : “Fait”. Rien d’autre.
— Oui, Madame.
Elle rangea la trousse, puis posa sur la console de l’entrée un second bandeau, identique au mien, et un harnais propre, lanières parallèles, boucles brillantes. Elle revint face à moi, bras croisés.
— Dimanche. Même heure. Bandeau seulement pour la sodomie.
— Oui, Madame.
— Posture. Dix minutes.
Je m’agenouillai, mains croisées derrière le dos, dos droit. Le silence reprit sa place. À la septième minute, elle posa un doigt au sternum, rectifia d’un millimètre. À la dixième, sa voix tomba, nette.
— Assez.
Je me relevai lentement. Dans le miroir de l’entrée, mon corps nu n’avait pas l’air travesti. Il avait l’air tenu, élargi, prêt. Et tout, à l’intérieur, battait selon sa main.
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