Le feu sous la cendre

- Par l'auteur HDS Cyp-Perruche -
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Récit libertin : Le feu sous la cendre Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-07-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le feu sous la cendre
Les nuits, à la ferme, ne faisaient pas de bruit. Le silence y était une chape. Une buée invisible plaquée contre les vitres, contre la gorge, contre les reins.
Marianne s’éveillait parfois sans vraiment dormir, à demi allongée dans un lit trop vaste, trop sec, où l’on n’échangeait plus rien depuis longtemps. Elle avait vingt et un ans, la peau encore souple, les cuisses fermes, le cœur plein de ce qu’aucun homme n’avait su nommer — mais déjà, elle s’éteignait à petits feux, dans le lit d’un mari qui ne la voyait pas, qui ne la touchait que pour la prendre, sans un mot, sans un regard.
Pascal, lui, n’était pas violent. Il n’était même pas méchant. Il l’aimait, à sa façon. Mais il buvait trop, parlait peu, et lorsqu’il la rejoignait dans ce lit conjugal devenu tombe de désir, il le faisait sans tendresse, sans préambule, comme un devoir conjugal exécuté à la va-vite, comme un acte purement mécanique, animal, déconnecté de toute chaleur humaine. Il la déshabillait comme on enlève une bâche trempée, ou comme on arrache un linge humide, la plaquait contre le matelas, s’aidant de sa main pour s’introduire en elle sans ménagement, sans attendre son souffle, sans chercher son regard. Et quand il venait, c’était toujours hors d’elle qu’il éjaculait par de puissant jets : sur son ventre, sur ses seins, parfois même sur son visage — comme s’il achevait quelque chose qu’elle n’avait jamais commencé.
Puis il se retournait et dormait. Et elle, nue, encore tiède, restait là à fixer le plafond. À respirer comme on s’excuse. À serrer les jambes pour ne pas éclater et dès qu’il s’endormait, elle se caressait en s’imaginant un amant virtuel..
Elle n’avait jamais crié. Jamais supplié. Elle avait grandi droite, dans une famille sèche, chez qui on mariait les filles en échange de terres. Pascal avait les hectares, elle avait la jeunesse. L’affaire avait été conclue sans tendresse. Elle l’avait suivie sans haine.
Mais depuis quelques mois… ça grondait en elle. Quelque chose. Quelque chose de vaste, d’humide, de fauve. Elle n’avait encore rien fait. Rien dit.
Mais il suffirait d’un regard. D’un souffle. D’un homme qui ne la prendrait pas… mais qui demanderait de la posséder.
Et elle brûlerait.
Une nuit comme toutes les autres
Le lendemain, Pascal était parti à l’aube. Il devait passer la journée chez un cousin, pour une livraison de bois. La maison était vide, calme, traversée de lumière pâle et d’odeurs de café noir. Vers dix heures, alors qu’elle étendait du linge sur la corde derrière la grange, elle entendit frapper.
Un coup discret. Puis deux autres. Elle s’essuya les mains sur son tablier, contourna le mur. Un homme se tenait là. Grand, brun, à la quarantaine tranquille. Il tenait une sacoche en cuir usée contre la cuisse.
— Bonjour, dit-il. Je suis le docteur Julien Morange, le nouveau vétérinaire.
il parla peu, mais bien. Il ne dragua pas, mais il regardait Marianne, comme une femme vivante, non comme une épouse ou une paysanne.
Il suscita un trouble immédiat chez elle, sans rien dire d’explicite. Un simple : « Et… l’étable, elle est de quel côté ? »
Il partit en lui laissant un manque. Et ce manque la poussa à se redécouvrir seule, dans une scène de plaisir solitaire. Il est donc déjà détonateur, sans l’avoir touchée.
Elle se déshabilla lentement, s’allongea sur le lit, nue, dans le noir.
Elle repensa à lui. À ce regard posé, ce visage calme, cette voix basse qui disait « je repasserai ».
Elle jouit. Pour la première fois depuis des mois.
Pas dans les bras d’un homme. Pas sous un poids muet.
Mais dans le noir. Pour elle seule. Et pour lui. Le vétérinaire.
Interlude – Le songe des bois anciens
Elle rêva cette nuit-là. D’un bois ancien, bruissant de feuilles et d’ombres, un lieu où les fées n’étaient pas sages, où les arbres pliaient sous le désir. Elle s’y tenait nue, le dos contre un tronc chaud, et tout autour, des yeux la regardaient.
Des lucioles. Des nains. Des animaux immobiles. Tous voyeurs, tous silencieux.
Et lui était là. Pas Julien. Mais un homme. Un corps. Une bouche.
Il ne parlait pas. Il l’approchait, la flairait, la goûtait. Sa langue glissait de son ventre à sa gorge. Ses doigts se faufilaient sous ses cheveux. Et elle ouvrait les jambes, dans la mousse, sans honte, sans peur.
Elle jouissait comme une prêtresse païenne.
Et lorsqu’elle se réveilla, nue sous les draps, elle avait la main entre les cuisses. Et son plaisir l’avait précédée.
Chapitre 2 – Le souffle tiède de la bête
Le marché de Saint-Sulpice battait son plein. Elle le croisa là. Frôlements. Regards. Et enfin, derrière l’église, contre le mur, ils s’embrassèrent. Langue contre langue. Bassins qui se cherchent. Et lui dur contre elle.
Le soir, Martine sa belle mère se moqua de son air changé. Pascal sentit quelque chose aussi.
— T’as joui ? lança-t-il.
Elle ne répondit pas. Et elle brûlait. Elle avait fermé la porte à double tour.
Le lendemain, la clé tourna dans la serrure comme un déclic au creux de son ventre. Tout était en place. Martine, coincée dans son fauteuil, grognait sous les doigts de son généraliste. Pascal bêchait aux champs. Claudine et Robert étaient en ville pour la matinée.
Et Julien… Julien l’attendait.
Il n’avait pas posé de question. Elle lui avait dit seulement :
— J’ai mal au ventre. Je crois que je devrais consulter.
Il avait compris. Et il avait rouvert le cabinet un jeudi matin — jour de repos — juste pour elle. Maintenant, elle était là.
Les cuisses nues sous une jupe neuve. La peau encore douce du coiffeur sur sa nuque. Le rouge sur la bouche, mais rien dessous.
Il la regarda. Longuement. Comme un homme qui devine qu’il n’y aura pas de retour.
Il s’approcha. Lentement. Le claquement de ses bottes sur le carrelage blanc était le seul son dans la pièce. Il posa une main sur sa hanche. Puis l’autre. L’attira contre lui.
Elle sentit. Tout de suite. Qu’il était prêt. Dur. Long. Chaud. Vivant.
— Alors… qu’est-ce qu’on soigne ? murmura-t-il, la bouche proche de son oreille.
— Une envie. Très profonde.
Il grogna. Un vrai son. Grave. Animal. Et l’embrassa.
Pas un baiser. Une prise. Une fusion. Une gorgée de langue et de souffle mêlés. Il l’embrassait comme un homme qu’on prive depuis des mois.
Ses mains glissèrent sous sa jupe. Il découvrit sa nudité. Ses doigts s’ouvrirent sur ses fesses nues. Et il la souleva, d’un seul mouvement.
Elle enroula ses jambes autour de lui, s’agrippa à ses épaules, haletante.
Il la posa sur la table. Froide. Métallique. Elle frissonna. Mais pas de peur. De manque.
Il se baissa. Souleva sa cuisse. L’embrassa juste là. Juste à la pliure. Et puis plus bas.
Julien s’était penché, d’abord pour la contempler. Il n’y avait rien de clinique dans son regard : seulement une dévotion haletante, presque douloureuse, face à cette femme qu’il désirait plus que le repos, plus que la paix, plus que sa propre raison.
Ses doigts effleurèrent la toison humide. Et quand sa langue s’y glissa, large, tendre, vorace, elle gémit aussitôt — ce gémissement rauque et fêlé d’une femme qui n’a pas été bue depuis des mois. Il lécha avec lenteur, en cercles irréguliers, s’attardant sur son bouton gonflé, puis plongeant plus bas, s’enfonçant dans sa chaleur d’un mouvement ferme, insistant, pénétrant.
Elle se cambra.
— Encore… ne t’arrête pas…Continue…
Il ne s’arrêta pas. Il la but. Il la suçait comme on suce une pulpe vivante, un fruit éclatant. Ses hanches bougeaient contre sa bouche, avec une fureur animale mêlée d’une grâce presque sacrée.
Et soudain, elle le repoussa.
— Maintenant. Défonce moi. Mets tout.
Il se redressa. Sa verge, libérée, surgit, tendue à rompre, frémissante, luisante du désir qu’elle avait allumé. Elle la saisit. Un instant. Juste pour sentir sa force. Puis elle s’ouvrit à lui, les jambes en l’air, les bras en arrière, les yeux plantés dans les siens.
Il entra d’un coup. Lent et profond. Elle haleta. Il grogna.
Il l’emplissait. Vraiment. Entièrement. Il ne faisait pas que la pénétrer : il la contenait, la soulevait, la labourait d’un amour si brut qu’elle en sentit les larmes lui monter.
— Plus… encore… hum…
Il accéléra. Les reins tendus, les paumes agrippées à ses hanches. Elle roulait sous lui comme une mer, les seins offerts, la bouche entrouverte, les yeux noyés. Elle devenait louve, amazone, bête, et reine.
Et puis… ce fut là.
D’un seul coup. Une secousse dans son bas-ventre. Une tension qui se rompt. Et la déferlante. Elle jouit comme on se libère d’une cage. Une onde traversa tout son corps, depuis sa vulve inondée jusqu’à ses doigts crispés. Elle hurla — un cri rauque, ouvert, presque sauvage.
Et sous l’effet de cette jouissance déchaînée, son sexe libéra une coulée soudaine, large, éclaboussante, comme si son plaisir s’était changé en source. Ses cuisses ruisselèrent. La table en vibra. Julien chancela, surpris, enivré. Et dans ce spasme humide, il se tendit une dernière fois, se retira à peine — et jouit à son tour, dans un râle étranglé, projetant en giclées épaisses la fièvre de son corps sur le sien.
Une. Deux. Trois décharges brûlantes puis d’autres plus une petites jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Rien… que leur souffle.
— Tu ne sais pas ce que tu viens de faire, murmura-t-il.
— Si, répondit-elle. Je viens de vivre.

Histoire écrite par Cyp-Perruche (alias Perruche).

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