LE RUSS - CHAPITRE 2

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
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Récit libertin : LE RUSS - CHAPITRE 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-07-2025 dans la catégorie A dormir debout
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LE RUSS - CHAPITRE 2
LE RUSS



CHAPITRE II : A BORD DU RUSS

Rostov-sur-le-Don – 1er juin 2017, 13h15.

Le quai était large, ensoleillé, bruyant. Un grand navire blanc et bleu aux lignes rétro était amarré dans un clapotis calme. Sur la coque, en lettres cyrilliques, s’affichait son nom : РУСС — massif, presque militaire, mais luisant de propreté.
Un peu décoiffée par mes vingt heures de train, je serrais la poignée de ma valise. Pavel m’attendait au pied de la passerelle, chemise ouverte sur un tee-shirt froissé, sourire en coin et clope au bec.
— Dobro pozhalovat’, princesse. Bienvenue à bord.
Il m’embrassa sur les deux joues, puis m’invita à le suivre d’un geste familier.
— Viens, je vais te montrer ton antre de sirène.
On passa par une entrée de service sur le flanc du bateau, loin des salons vitrés et des ponts des passagers. Le couloir menait vers l’arrière, en descendant deux volées d’escaliers étroits. Le pont du personnel se situait au niveau de la ligne de flottaison. On y accédait par un étroit couloir aux murs recouverts de plaques de métal blanc, un sol en lino usé, et des hublots ronds qui diffusaient une lumière bleutée et filtrée.
— Ici, c’est chez toi. Cabine 18.
La cabine était exiguë mais propre : trois couchettes superposées, un petit placard, un hublot au ras de l’eau qui laissait entrevoir les vaguelettes. Deux sacs étaient déjà posés sur les couchettes du bas. J’ai compris que j’aurais celle du haut. J’ai posé ma valise sans un mot, juste au moment où la porte s’est ouverte derrière moi.
— Ah, voilà les colocataires.
La première à entrer était grande, brune, fine, la peau claire, les cheveux attachés en queue de cheval haute. Elle avait des yeux verts étonnants, perçants. Elle m’a souri d’un air malicieux.
— Moi c’est Natacha. Barmaid. Toi t’es la petite nouvelle de Pavel, non ? La Franco-russo-ukrainienne ?
Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’une autre fille est arrivée derrière. Plus petite, cheveux blonds très clairs, coupe au carré, épaules solides. Elle portait un débardeur moulant et des écouteurs autour du cou.
— Et moi c’est Ksiusha. Serveuse aussi. Si tu ronfles, je te jette par le hublot.
Elle a éclaté de rire, me laissant dans le doute quant au sérieux de sa menace.
— Tu vas voir, a ajouté Natacha en sautant sur sa couchette, c’est pas le grand luxe ici, mais on est les reines du bas-fond. Et t’as le meilleur hublot. Quand on navigue la nuit, la lune tape direct dedans. C’est magique.
Pavel les a saluées d’un geste.
— Je vous la confie, les filles. Pas de conneries, hein ?
— Que des conneries bien choisies, a répondu Ksiusha avec un clin d’œil.

Une demi-heure plus tard, Pavel m’a emmenée à la passerelle pour les présentations officielles.
Le capitaine était un homme sec, dans la soixantaine, moustache blanche et uniforme impeccable. Il s’appelait Oleg Nikolaïevitch, parlait peu, mais observait tout. Il m’a serré la main sans sourire.
— Bienvenue à bord. Sois à l’heure, sois polie, et n’embête pas mes matelots. Le reste suivra.
Ensuite, j’ai rencontré Irina, la responsable du restaurant, une femme énergique d’une quarantaine d’années, teint pâle, cheveux rouges foncés, lunettes vissées sur le nez. Elle dirigeait la salle à manger comme un colonel. Elle m’a toisée rapidement.
— Tu seras au service matin et soir. Tenue noire, cheveux attachés. T’as déjà servi ?
— Oui, dans un café à Odessa.
— Ça ira. Mais ici, on sert des Parisiens fatigués, pas des dockers. Souris, sois rapide, et surtout : ne les laisse jamais voir que t’en as marre. Ils adorent ça.
J’ai hoché la tête, un peu crispée mais excitée. Ce monde avait un rythme, une hiérarchie, une odeur de moteur, de café tiède et de linge frais.
J’ai terminé le tour par une poignée de main rapide avec le reste de l’équipage : Alexeï, le chef mécanicien taciturne ; Yura, le jeune matelot toujours torse nu ; Lena, la réceptionniste rieuse qui parlait cinq langues ; et Sacha, le DJ qui sentait la vodka à 14h.

De retour dans la cabine, Natacha m’attendait allongée, en train de se limer les ongles.
— Tu vas voir, Kristina. La croisière, c’est un théâtre. Les passagers jouent les riches, nous on joue les gentils. Et en coulisses… eh bien, on se fait nos propres histoires.
J’ai souri. Je n’étais pas venue chercher une croisière. J’étais là pour la fuite, l’aventure… et peut-être un rôle à jouer dans cette pièce flottante.

PREMIERE SEMAINE
Ma couchette en haut était coincée contre le hublot. L’eau était juste là, à un mètre, presque noire. Chaque fois qu’une vague frappait la coque, ça faisait comme un souffle contre le métal et le hublot passait sous l’eau. J’étais au ras de la ligne de flottaison. C’est là qu’on nous logeait, nous les petites mains. Le personnel.
Ma cabine, je la partageais donc avec Natacha et Ksiusha. La première m’a accueillie avec un sourire calme, un peu moqueur. L’autre m’a menacée de me balancer par le hublot si je ronflais. J’ai su tout de suite à quoi m’en tenir : pas besoin de faire semblant ici. Pas besoin de minauder. Soit tu encaisses, soit tu plonges.

Le bateau était immense. Blanc, luisant, impeccable en apparence. Mais dès qu’on sortait des ponts publics, tout devenait plus brut. Couloirs en métal, escaliers étroits, tuyaux apparents. Le RUSS, c’était une mécanique bien huilée. Et nous, des rouages remplaçables.

Les premiers jours, on a navigué à vide. Pas un seul touriste à bord. Juste l’équipage, les serveuses, les cuistots, les techniciens, et Pavel qui passait partout avec son sourire de vieux renard. Ça me convenait. J’avais besoin d’apprendre. D’écouter. De me fondre.

Au restaurant, Irina m’a montré où ranger les couverts, comment faire les plis parfaits dans les nappes, ce qu’on dit — ou pas — à des Français fatigués. Elle m’a jaugée d’un regard qui ne pardonne rien. Je n’ai pas bronché. On ne m’a jamais fait de cadeau. Je n’en demandais pas.

Le soir, on traînait un peu sur le pont technique. Trois filles assises sur un banc de métal, à se passer une clope ou une flasque. Ksiusha parlait tout le temps — elle adorait provoquer. Natacha était plus discrète, mais elle avait ce regard… comme si elle savait toujours deux coups d’avance ce qui allait se passer. Moi, je me contentais d’écouter. Mais dans ma tête, je retenais tout.

Il y avait les matelots aussi. Certains jeunes, certains taiseux. Tous en bleu, tous un peu sales, tous avec cette odeur de mazout et de sueur propre aux moteurs. Yura passait souvent près de nous, torse nu, toujours prêt à jouer les sauveurs quand une porte grinçait ou qu’un robinet fuyait. Il m’appelait Snegurochka. Ça me faisait rire. Il avait ce charme bête des garçons qui savent qu’ils plaisent.

Le bateau remontait lentement le Don. Parfois je me levais avant le reste de l’équipage, juste pour voir le soleil se lever sur les berges. Les datcha au bord du fleuve ressemblait à celle de mon enfance et des souvenirs agréables mais douloureux remontaient dans ma mémoire. L’eau était grise, parfois rose. Des hérons s’envolaient, des pêcheurs nous faisaient signe de loin. On croisait des villages perdus, des silos, des ruines soviétiques couvertes de lierre. C’était beau. Brutal, mais beau.
La nuit, dans la cabine, j’écoutais les respirations des filles. Le ronronnement du moteur. Parfois, des pas dans le couloir. Des éclats de voix étouffés. Une porte qui claque. Une toux. Le bateau vivait même quand tout semblait figé.

J’observais. J’absorbais. J’étais à la fois dedans et en retrait. Mais une part de moi savait que ce monde allait m’engloutir. Que très vite, je ne me contenterais plus de regarder.
Et j’avais hâte.

SOIRÉE À QUAI – MOSCOU, LA VEILLE
On était amarrés depuis l’après-midi, dans un bassin calme du port fluvial de Moscou. Vue sur des grues, une zone industrielle, quelques immeubles lointains. Rien de touristique. Mais le ciel était clair, le vent tiède, et demain les passagers arrivaient. La tension flottait dans l’air, invisible mais présente. C’était la dernière soirée tranquille avant le théâtre.

Vers 21h, quelqu’un a mis de la musique sur une enceinte, sur le pont technique. Une lumière bleutée venait du quai. Quelques bouteilles sont apparues, un taboulé industriel, des chips russes, du poisson séché, des bières, une bouteille de vodka qui traînait dans la cabine du DJ.

Le capitaine n’était pas là. Officiellement, c’était une réunion de coordination. Officieusement, tout le monde s’était mis en tenue décontractée, et les sourires avaient changé de ton.
Ksiusha avait enfilé un short taille haute et un débardeur qui ne cachait rien. Natacha portait une robe fluide, sans soutien-gorge, pieds nus. Elles s’étaient assises l’une contre l’autre dès le début, hanche contre hanche, bras qui se frôlent, mains qui se cherchent sans se prendre. Rien d’ouvert, rien d’avoué. Mais leur silence parlait.

Pavel s’était pointé avec une bouteille de vin géorgien et deux verres qu’il ne partageait qu’avec celles qu’il trouvait jolies. Il parlait fort, racontait des anecdotes de croisières passées, mais gardait un œil en coin sur les filles. Il riait plus fort quand Natacha s'étirait, ou quand Ksiusha penchait la tête en arrière pour finir son verre.

La réceptionniste, Lena, était venue en jean moulant et chemise nouée sur le ventre. Elle dansait déjà avec Yura, le matelot torse nu qui passait son temps à défier le monde entier avec ses hanches. Ils se frottaient sans complexe, comme deux adolescents qui savaient très bien jusqu’où ils iraient. Ou pas.

Le médecin du bord, un certain Viktor Andreïevitch — quarantenaire, mince, lunettes fines — avait rejoint le cercle avec une bière à la main. Il parlait peu, mais ne quittait pas des yeux la nouvelle hôtesse blonde montée hier à bord. Elle, visiblement, jouait les ingénues. Jusqu’à ce qu’elle pose sa main sur sa cuisse quand il s’asseyait.

Le second du bateau, Ilya, un grand type froid au crâne rasé, buvait en silence en fumant des cigarettes roulées. Il n’adressait la parole à personne, sauf à Lena, qu’il appelait solnyshko, petit soleil, d’un ton presque tendre.
Moi, j’étais là. Adossée à la rambarde, un gobelet de thé dans les mains — le dernier de la bouilloire. Je regardais. J’absorbais. Je sentais l’alcool se mêler à la chaleur, les corps se relâcher, les langues se délier. Les regards se chercher. Personne ne jouait vraiment la comédie. Ils laissaient juste tomber les masques de service.

À un moment, Ksiusha s’est levée et a pris Natacha par la main pour l’attirer au bord du pont, là où les autres ne voyaient pas. Je les ai suivies du regard. Elles parlaient à voix basse. Puis, Natacha a ri doucement, et Ksiusha lui a caressé la joue, du bout des doigts. Rien d’explicite. Mais c’était là. Une tension qui ne demandait qu’un noir complet.

Je n’étais pas jalouse. Ni exclue. J’étais ailleurs. Dans cette sensation flottante d’observer un monde glisser vers quelque chose de plus trouble. Plus vivant.
Le RUSS dormait encore. Mais moi, je le sentais : demain, tout allait changer. Les cabines allaient se remplir. Les regards allaient peser. Les règles allaient devenir floues.
Et moi, j’allais devoir choisir si je restais spectatrice.
Ou si je rentrais dans le jeu.

EMBARQUEMENT – 2 JUIN, MOSCOU
Je me suis réveillée avant le réveil. Il devait être six heures. J’ai ouvert les yeux sur le plafond bas de la cabine, les respirations lentes de Natacha et Ksiusha en dessous. Le hublot vibrait légèrement. On ne bougeait pas encore. On était toujours à quai.

Mais quelque chose dans l’air avait changé. C’était le jour.
Les touristes arrivaient.
Je me suis douchée dans les douches communes — une eau tiède à peine — puis j’ai enfilé l’uniforme : chemisier blanc, jupe noire, tablier. Cheveux attachés. Pas de maquillage outrancier. Pas de parfum. Juste un soupçon de rouge à lèvres discret. Je me suis regardée dans le miroir fêlé des sanitaires. J’avais l’air... prête. Presque.

Dans les couloirs, l’agitation avait commencé. Des valises roulaient. Des cris étouffés. Irina donnait ses consignes d’une voix sèche et précise, comme un métronome soviétique. On avait révisé hier : comment accueillir, comment sourire, quand se taire. La croisière, c’est une mise en scène. Et les passagers, des spectateurs qui paient cher.
À huit heures, les premiers cars sont arrivés sur le quai.

Des couples retraités, surtout. Français, Belges, quelques Suisses. Hommes en polo pastel, femmes en chapeaux ronds et lunettes de soleil. Il y avait aussi des solitaires, des binômes étranges, et déjà quelques regards plus... insistants. Certains hommes dévisageaient les hôtesses dès la passerelle. Le genre de regard qu’on connaît. Celui qui pèse, mais qu’on encaisse. Sans plier.
J’étais à la réception du restaurant pour les accueillir. Sourire. Indiquer les tables. Parler lentement, avec mon accent. Beaucoup me répondaient gentiment. Un ou deux déjà, me fixaient un peu trop longtemps. L’un d’eux, la soixantaine, m’a demandé :
— Vous êtes russe, mademoiselle ?
— Russo-ukrainienne.
— Ah… mélange explosif, ça.
Il a ri tout seul. J’ai souri poliment. À peine. Irina, derrière, me faisait signe : pas de drame, pas de vague.

À midi, tout le monde était à bord. Le RUSS avait changé de visage. Les ponts, les salons, les escaliers vibraient de conversations feutrées, de roues de valises, de chaussures vernies. On avait nettoyé pour eux, parfumé pour eux, souri pour eux. Et maintenant, ils étaient là. En terrain conquis.

Au service du déjeuner, j’ai senti la fatigue. Mais aussi... l’adrénaline. C’était ça, la scène. Tout devenait rôle. Il y avait les règles visibles — politesse, service, timing — et les autres. Les regards, les frôlements, les jeux à peine esquissés. Une main qui s’attarde sur mon bras. Une question qui n’a rien à voir avec le menu. Un regard qui descend trop vite vers mes jambes.

Je les ai tous vus. Ceux qui attendent. Ceux qui calculent. Et ceux qui rêvent.
Et moi, au milieu, j’ai commencé à jouer.
Ksiusha, elle, était déjà dans la danse. Elle servait avec un petit pli aux lèvres, une audace assumée. Natacha était plus lente, plus douce. Elle parlait bas, riait peu, mais certains hommes ne voyaient déjà qu’elle. Comme une sirène endormie.
Le bateau est parti à seize heures avec une musique de fanfare soviétique dans les haut-parleurs. Le quai de Moscou s’est éloigné lentement. Les touristes faisaient des photos depuis le pont supérieur. Moi, je les observais, en contrebas. J’ai levé les yeux vers eux, en rangeant les verres. J’ai reconnu quelques regards déjà. Ceux qu’on retrouverait au dîner. Ceux qui chercheraient un prétexte pour parler plus longtemps.
La croisière avait commencé.

Les deux premières croisières ce sont déroulées sans problème. J’ai pris mes marques avec les passagers, le personnel et l’équipage du bateau.

Pour mon 17ème anniversaire, Pavel m’avait offert une journée off à Saint-Pétersbourg, j’avais pu m’échapper et visiter l’Ermitage, ce magnifique musée qui me faisait tellement pensé au Louvre que j’avais visiter avec Clémence.

Chaque croisière durait douze jours, et c’est lors de la troisième croisière que nous avons fait connaissance avec un groupe un peu particulier.

PREMIER DÎNER – LE TRIO DE PAPYS
Le service du soir a commencé à dix-neuf heures. L’air était tiède, les nappes impeccables, les verres alignés. Une lumière douce baignait le restaurant, avec cette bande-son classique qu’on passait pour les rassurer, les apaiser. Mozart ou Satie. Je ne savais plus.

J’étais chargée de la rangée centrale. Tables de six, de quatre. Un mélange de couples, de dames seules, de familles. Et une table m’a tout de suite attiré l’œil : trois hommes, entre soixante-dix et quatre-vingts ans. Bien mis. Polo propre, crâne rasé ou cheveux blancs bien peignés, un parfum léger d’eau de toilette ancienne. Des yeux vifs, surtout.
Ils mataient.
Pas discrètement. À peine installés, ils avaient déjà scruté toutes les serveuses, les hôtesses, les jeunes, les moins jeunes. Et moi, quand je suis passée avec le pain, j’ai senti leur regard me scanner des chevilles jusqu’à la nuque.
Le plus petit, un peu rond, a levé son verre comme pour trinquer :
— Bonsoir mademoiselle. Dites donc… on est bien reçus, ici !
J’ai souri, polie.
— Ravi que tout vous plaise, messieurs.
Le deuxième, plus sec, les cheveux parfaitement lissés en arrière, a penché la tête, sourire en coin :
— On vous appelle comment ? Vous êtes russe ou ukrainienne ?
— Les deux, ai-je répondu sans m’arrêter.
Le troisième, un grand type aux yeux pâles, a simplement dit :
— Elle a le regard intelligent, celle-là.
Ils se sont tous mis à rire, doucement, avec cette complicité d’hommes qui savent qu’ils vont s’amuser. Ils ne se cachaient pas. Ils savaient très bien ce qu’ils faisaient.
Je suis revenue avec l’entrée. Ils ont commencé à poser des questions plus précises. Depuis combien de temps je travaillais sur le bateau. Si j’aimais les Français. S’il y avait des soirées entre membres du personnel. Tout ça sous couvert de blagues. Mais leurs yeux disaient autre chose.

Le petit rond s’appelait Henri, retraité d’un labo pharmaceutique.
Le grand, André, ancien prof de lettres.
Et le sec, Michel, banquier à la retraite. Tous trois veufs ou divorcés. Et visiblement, bien décidés à profiter du voyage.

Quand Natacha est passée avec les boissons, Michel lui a soufflé quelque chose à l’oreille. Elle n’a pas réagi, mais ses joues ont rosé légèrement. Ils étaient comme des chats : ils testaient les limites. Doucement. Avec le sourire. En se couvrant derrière leur âge.
Ils étaient drôles, cultivés. Mais pas naïfs. Ce n’était pas du flirt maladroit. C’était un jeu. Et ils savaient très bien où ils mettaient les pieds.
Après le plat, Henri a levé son verre vers moi.
— À la plus jolie serveuse du bateau.
Je n’ai rien répondu. Juste un sourire contenu.
Mais j’ai noté. Tout.
Les regards, les gestes, la chorégraphie.
Ils reviendraient. Et ils n’étaient pas là pour la soupe.



(à suivre)
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Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Bonjour Kristina
Votre monde est passionnant.
Votre style littéraire digne des meilleurs romans.
Lire un de vos récits donne envie de les lire tous.
Grâce à vous, je retrouve le plaisir de lire sur HDS, envahi de récits publiés par centaines, où il n'est question que de sexe cru jusqu'à l'écoeurement.
J'ai publié aussi sous le pseudonyme Nyalis.
Au plaisir de vous relire bientôt



Texte coquin : LE RUSS - CHAPITRE 2
Histoire sexe : Une rose rouge
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