Lectures érotiques (21). John Flaherty-Cox : « Etienne » (Editions Blanche, 2003)
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-09-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Lectures érotiques (21). John Flaherty-Cox : « Etienne » (Editions Blanche, 2003)
Je poursuis la présentation des romans érotiques de John Flaherty-Cox par «Etienne », le second épisode de sa trilogie, la lecture de « Diane » m’ayant donné envie de découvrir la suite.
Je ne serai toutefois pas en position de couvrir toute la trilogie, n’ayant pas réussi à me procurer, ni en version papier, ni en version électronique, son roman « Paul », publié en 2004.
Il semblerait cependant qu’une version numérique de la trilogie soit disponible sous le titre « DIANESTORY »
J’ai par contre pu trouver Alicia, publié en 2007 et que je traiterai donc dans « Lectures érotiques (22) »
S’agissant de l’auteur et du résumé de son œuvre, je renvoie au contenu de ma précédente fiche de lecture, « Lectures érotiques (20). John Flaherty-Cox : « Diane » (Editions Blanche, 2000), parue sur HdS le 27 juillet 2019.
Le texte a été traduit de l’Anglais par Jean-Marc Garnier. Il a été réédité en version poche (Pocket) en 2007.
RESUME
« Etienne », publié en 2003, le second volet de la série débutée avec "Diane", met en scène les aventures et débats sexuels de Diane et de son compagnon, Etienne, en Afrique où ils laissent libre cours à leur sensualité débridée.
John Flaherty Cox continue son exploration des plaisirs d’un couple libertin et candauliste. Le récit se fait cette fois du point de vue de l’homme, d’Etienne.
Etienne entraîne le lecteur dans la suite des aventures de Diane, femme moderne, avide de plaisirs, et de l'homme de sa vie, Etienne, au fil de leurs expériences érotiques communes. Ensemble depuis peu de temps, ils vivent leur passion avec bonheur et partagent leurs envies sans restriction.
Il a appris à la connaître et à la suivre. Elle a appris à le précéder dans leurs désirs communs. Leurs nouvelles aventures nous entraînent encore plus loin dans le monde de l'érotisme et de la sensualité. Ce roman nous fait vivre une histoire d'amour tumultueuse et terriblement excitante.
Pendant que monsieur fait des affaires à Paris, New York ou Abidjan, sa compagne s'occupe d'art ou de communication, les deux protagonistes étant impatients de se retrouver dans le culte exclusif de l'érotisme et du plaisir. Pour Diane et Etienne, la liberté c'est le sexe. Chaque voyage, chaque rencontre est avant tout l'occasion d'expériences nouvelles, inédites, multiples. L'amour qui les unit ne saurait en souffrir puisque seul le bonheur de l'autre est en jeu. L'ange et la bête qui sont en chacun de nous, ils les ont très bien réconciliés. Aucune folie sensuelle ne peut les effrayer. Pour Diane et Etienne, vivre, c'est réaliser et épuiser tous les désirs, jusqu'à l'indécence s'il le faut.
L'auteur décrit la violence du désir et la tendresse de l'amour partagé entre Etienne et Diane.
QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE
• Diane et Etienne : avec Mina
« Elle demanda à Diane de se rapprocher de Tom et de le prendre dans sa bouche pendant que Stan l’enculait (enculait Tom).
A moi, elle me demanda de regarder la scène en me branlant devant eux. Quand Diane fit entrer la queue de Tom dans sa bouche, j’ai failli jouir tellement cette vision était troublante. »
« Elle (Diane) implorait Stan :
- Encule-moi, encule-moi, comme si j’étais Tom, comme si j’étais un homme.
A Tom (qui baisait Diane), elle disait que sa queue était belle, qu’elle la sentait bien, qu’elle était grosse, plus grosse que celle de Stan, et qu’elle le voulait dans son cul elle aussi.
Elle n’était plus dans la réalité maintenant, elle était dans un monde à part, un monde fait uniquement de sensations extrêmes. Ne pouvant plus résister à la montée de sa jouissance, elle s’est enfoncée sur eux le plus loin qu’elle a pu et a joui en criant qu’elle nous aimait. »
« Elles étaient debout, Mina derrière Diane, Diane appuyée contre un mur. Dans la pénombre, le corps noir de Mina brillait selon ses mouvements. Il était beau. Ses mains, posées sur les épaules de Diane, la tenaient fermement. Autour de sa taille, une ceinture en cuit luisait quand elle bougeait (…)
Elle la baisait, l’enculait peut-être, mais de l’endroit où j’étais je ne pouvais le voir. Diane poussait des petits cris chaque fois que Mina collait son corps contre le sien. Des petits cris rauques.
La beauté de ces deux femmes, dans cette position, était presque insoutenable. »
• Etienne offre Diane à quatre inconnus. Elle est attachée, allongée sur le lit, les yeux bandés.
« Dans quelques minutes, j’allais la faire prendre par eux. Au début, l’un après l’autre, puis, plus tard, quand je l’aurai détachée, ils la prendraient tous ensemble et je la prendrai avec eux.
« Quand celui qui était dans son cul a joui, un autre est venu prendre sa place. Ils l’ont tous les quatre enculée les uns à la suite des autres, lui arrachant des cris chaque fois qu’elle sentait une nouvelle queue la pénétrer. Ils sont tous passés par sa bouche et elle les a tous branlés. (…)
Puis j’ai demandé à celui qui avait la queue la plus fine, de me rejoindre pour la baiser en même temps que moi au même endroit. (…) Pendant que nous la baisions de cette manière, les trois autres léchaient ses seins ou l’embrassaient à tour de rôle. Puis ils ont tous voulu la partager avec moi de cette façon-là, elle les a tous senti avec moi dans sa chatte, elle les a tous reçus avec la même passion.
Nous avons ensuite changé de position, elle s’est mise à quatre pattes et, deux par deux, ils sont venus dans sa bouche et dans sa chatte, ou dans sa bouche et dans son cul, en changeant de place chaque fois qu’ils sentaient qu’elle allait jouir.
Elle n’avait jamais été prise autant que ce soir-là, jamais aussi longtemps et par autant d’hommes à la fois. »
• Diane se fait baiser par un jeune inconnu devant Etienne et son ami et amant Paul
« Je l’avais déjà vu se faire prendre par un inconnu, mais Paul jamais. Cette fois encore, elle allait faire de ce garçon ce qu’elle voudrait. (…) Dès qu’il entra en elle, elle le força à la baiser rapidement, violemment, elle lui demanda de taper sur ses fesses en même temps qu’il la prenait. (…) En même temps qu’elle se faisait prendre devant nous, elle nous regardait, guettait nos réactions, notre trouble et nous provoquait :
- Regardez-le faire, regardez-le me baiser, vous me baiserez après vous aussi.
• Réciprocité : Etienne fait l’amour à une autre femme, Dona, devant Diane et Alicia (première amante de Diane)
« J’ai pénétré Dona lentement et je n’ai plus bougé, cherchant dans le regard de Diane le sourire que j’attendais. Elle et Alicia, assises côte à côte maintenant, se tenaient par le cou. Elles me souriaient toutes les deux. Encore une fois, Diane m’accordait sa confiance, je pouvais faire l’amour à une autre femme devant elle, sans me sentir gêné. Encore une fois, elle me prouvait qu’elle m’aimait et que son amour était profond, sincère et vrai »
CE ROMAN ET MOI
J’avais beaucoup aimé le premier roman de la trilogie, ce qui m’a amené à vouloir lire la suite.
« Etienne » est dans la continuité de « Diane » et poursuit notre introspection dans la vie de ce couple moderne.
Il y a certes de très bons passages, très excitants, que j’ai repris ci-dessus mais je ne cache pas cependant être quelque peu restée sur ma faim. Cette lecture m’a donné le sentiment que l’auteur, au vu du succès de son premier ouvrage, « Diane », a voulu rester sur ce « filon » et apporte peu de nouveautés dans cette suite.
Il faut signaler que, contrairement à ce que laisse entendre le résumé, seule une partie du roman se déroule à Abidjan, où Etienne et Diane font faire la connaissance d’un autre couple candauliste, William et sa compagne africaine Mina, ainsi que de leurs deux complices africains, deux jeunes hommes, Tom et Stan, par ailleurs bisexuels. Il en résultera, naturellement de nouvelles découvertes érotiques, tant pour Etienne que pour Diane.
Le reste du roman, centré cette fois sur le personnage d’Etienne, se déroule sur d’autres lieux, en fonction des pérégrinations du couple, à Paris, à Vancouver, à New-York, ou dans les Alpilles, Diane ayant pour projet d’ouvrir des galeries d’art à Paris et à New-York, alors qu’Etienne se lance dans l’édition. Le roman traite des rencontres sentimentales d’Etienne et de sa compagne, en présence de Diane et hors de sa présence. Nous avons une description précise des rencontres que fait Etienne, et, comme dans le précédent roman, une grande place est donnée aux trios qu’affectionnent Diane et Etienne, que le troisième partenaire soit un homme ou une femme.
Diane et Etienne sont un couple libéré et libre, Etienne s’accordant et recevant la même liberté sexuelle que sa compagne, l’un comme l’autre séparant les sentiments du plaisir sexuel.
Le roman étant écrit du point de vue d’Etienne et centré sur lui, le thème du candaulisme d’Etienne est paradoxalement moins traité que dans « Diane ».
Il est assez surprenant que, dans ce second tome, l’auteur revienne en détails sur l’expérience que le couple avait vécu avec Yann Berloff, qui a été décrite dans le chapitre XII de « Diane » (pages 131-142), qui revient en mémoire à Etienne et qui est couvert dans le chapitre 5 d’ »Etienne » (pages 79-102) Certes la même soirée est racontée cette fois du point de vue d’Etienne, et il y exprime son amour pour Diane et son candaulisme, mais cela renforce un sentiment de répétition, un peu comme si le filon du premier roman commençait à s’épuiser.
Par rapport au premier ouvrage de la série, ce second épisode contient cependant de beaux passages sur la bisexualité masculine et féminine.
Etienne et Paul continuent à repousser leurs limites, comme lorsque, dans un hôtel, Etienne offre sa compagne, dont les yeux sont bandés, à 4 inconnus soigneusement choisis pour la jouissance de Diane et le plaisir qu’a Etienne d’être l’ordonnateur de ses orgasmes.
Les extraits que j’ai choisis de présenter ci-dessus sont naturellement parmi les plus excitants du roman, mais je les ai repris parce qu’ils m’ont particulièrement interpellés.
Le premier extrait, qui se passe à Abidjan, sous la direction de Mina, m’a évidemment fait me souvenir des moments exceptionnels que j’ai passés avec Ahmadou, l’ami sénégalais de Rachid (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (26) Olga et Ahmadou », publié le 26 juillet 2017) et du plaisir intense que j’ai connu avec lui. Que l’on soit clair. Il n’y a pas de ce point de vue de déterminisme. Tous les Africains ne disposent pas d’une virilité hors normes, prétendre le contraire serait un préjugé stupide et raciste.
Nous n’avons pas donné suite aux invitations d’Ahmadou de le rejoindre au Sénégal, car cela aurait été bien trop dangereux. Mais j’avoue que de telles saillies me manquent.
La scène saphique, entre Mina et Diane, est aussi très excitante. En la lisant, je ne me suis pas identifiée à Diane, car quand je pratique les plaisirs de Lesbos, c’est généralement moi qui prends ma partenaire et non l’inverse. C’est particulièrement vrai avec Agun, ma compagne, ma femme.
Le second extrait est le récit d’une partouze offerte à Diane par Etienne. C’est une formidable preuve d’amour que lui offre son compagnon, cela m’a rappelé les moments les plus torrides passés sous la coupe de Rachid et amené à suggérer à Philippe que les séances qu’il m’organise ne se limitent pas à un seul partenaire. Car j’aime particulièrement être honorée par plusieurs mâles, être baisée, enculée et avoir un troisième amant dans ma bouche. Je me suis aussi remémorée ma première double vaginale, que j’avais connu le soir où Rachid avait offert à Philippe la séance candauliste qu’il avait si longtemps espérée (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (12) : Philippe a enfin sa soirée candauliste », publié le 6 janvier 2017)
J’ai choisi le troisième extrait, parce que j’ai trouvé que ce texte illustrait bien le candaulisme, qui, dans ce cas, ne se limite pas au mari, au compagnon, Etienne, mais s’étend à l’amant de Diane, Paul. Exhibitionniste et hypersexuelle comme Daine, je partage avec elle le plaisir qu’il y a à se faire prendre devant des spectateurs et mon excitation en est décuplée quand cela se passe en présence de mon chéri. Dans cet extrait, Diane offre son plaisir à Etienne et à Paul.
Le dernier extrait, je l’ai choisi car chacun sait que, jusqu’à une période récente, je n’avais pas la largesse d’esprit de Diane. Je n’accordais pas la réciprocité à Philippe. Ceux et celles qui suivent mes récits savent que je n’ai jamais supporté de voir une autre faire l’amour avec mon homme et se souviennent de ma jalousie, voire de ma fureur envers Marie C, Flavienne ou Ambre. Je suis avec lui possessive, exclusive, et cela peut surprendre, voir choquer quand on sait toutes les libertés qu’il m’accorde. C’est ainsi, Philippe est à moi et je ne partage pas, même si j’ai été contrainte d’accepter pendant un certain temps la relation de Philippe avec Théodora.
Certains diront qu’on peut évoluer et, en effet, récemment, à mon initiative, Philippe a fait l’amour à Agun en ma présence. Loin d’être jalouse, j’ai trouvé ça beau. En fait, c’est parce qu’il s’agissait d’Agun, parce que je voulais, par amour pour elle, qu’elle connaisse enfin le bonheur d’une étreinte virile, avec le seul homme que je jugeais digne de lui faire connaitre ce plaisir. C’est en réalité un cas particulier, qui n’est pas vraiment du candaulisme, seulement parce qu’il s’agit des deux êtres que j’aime de toute mon âme. Je ne suis pas prête d’ailleurs de voir ou même d’imaginer l’une et l’autre dans les bars d’une autre femme, je ne le supporterai pas.
Je ne serai toutefois pas en position de couvrir toute la trilogie, n’ayant pas réussi à me procurer, ni en version papier, ni en version électronique, son roman « Paul », publié en 2004.
Il semblerait cependant qu’une version numérique de la trilogie soit disponible sous le titre « DIANESTORY »
J’ai par contre pu trouver Alicia, publié en 2007 et que je traiterai donc dans « Lectures érotiques (22) »
S’agissant de l’auteur et du résumé de son œuvre, je renvoie au contenu de ma précédente fiche de lecture, « Lectures érotiques (20). John Flaherty-Cox : « Diane » (Editions Blanche, 2000), parue sur HdS le 27 juillet 2019.
Le texte a été traduit de l’Anglais par Jean-Marc Garnier. Il a été réédité en version poche (Pocket) en 2007.
RESUME
« Etienne », publié en 2003, le second volet de la série débutée avec "Diane", met en scène les aventures et débats sexuels de Diane et de son compagnon, Etienne, en Afrique où ils laissent libre cours à leur sensualité débridée.
John Flaherty Cox continue son exploration des plaisirs d’un couple libertin et candauliste. Le récit se fait cette fois du point de vue de l’homme, d’Etienne.
Etienne entraîne le lecteur dans la suite des aventures de Diane, femme moderne, avide de plaisirs, et de l'homme de sa vie, Etienne, au fil de leurs expériences érotiques communes. Ensemble depuis peu de temps, ils vivent leur passion avec bonheur et partagent leurs envies sans restriction.
Il a appris à la connaître et à la suivre. Elle a appris à le précéder dans leurs désirs communs. Leurs nouvelles aventures nous entraînent encore plus loin dans le monde de l'érotisme et de la sensualité. Ce roman nous fait vivre une histoire d'amour tumultueuse et terriblement excitante.
Pendant que monsieur fait des affaires à Paris, New York ou Abidjan, sa compagne s'occupe d'art ou de communication, les deux protagonistes étant impatients de se retrouver dans le culte exclusif de l'érotisme et du plaisir. Pour Diane et Etienne, la liberté c'est le sexe. Chaque voyage, chaque rencontre est avant tout l'occasion d'expériences nouvelles, inédites, multiples. L'amour qui les unit ne saurait en souffrir puisque seul le bonheur de l'autre est en jeu. L'ange et la bête qui sont en chacun de nous, ils les ont très bien réconciliés. Aucune folie sensuelle ne peut les effrayer. Pour Diane et Etienne, vivre, c'est réaliser et épuiser tous les désirs, jusqu'à l'indécence s'il le faut.
L'auteur décrit la violence du désir et la tendresse de l'amour partagé entre Etienne et Diane.
QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE
• Diane et Etienne : avec Mina
« Elle demanda à Diane de se rapprocher de Tom et de le prendre dans sa bouche pendant que Stan l’enculait (enculait Tom).
A moi, elle me demanda de regarder la scène en me branlant devant eux. Quand Diane fit entrer la queue de Tom dans sa bouche, j’ai failli jouir tellement cette vision était troublante. »
« Elle (Diane) implorait Stan :
- Encule-moi, encule-moi, comme si j’étais Tom, comme si j’étais un homme.
A Tom (qui baisait Diane), elle disait que sa queue était belle, qu’elle la sentait bien, qu’elle était grosse, plus grosse que celle de Stan, et qu’elle le voulait dans son cul elle aussi.
Elle n’était plus dans la réalité maintenant, elle était dans un monde à part, un monde fait uniquement de sensations extrêmes. Ne pouvant plus résister à la montée de sa jouissance, elle s’est enfoncée sur eux le plus loin qu’elle a pu et a joui en criant qu’elle nous aimait. »
« Elles étaient debout, Mina derrière Diane, Diane appuyée contre un mur. Dans la pénombre, le corps noir de Mina brillait selon ses mouvements. Il était beau. Ses mains, posées sur les épaules de Diane, la tenaient fermement. Autour de sa taille, une ceinture en cuit luisait quand elle bougeait (…)
Elle la baisait, l’enculait peut-être, mais de l’endroit où j’étais je ne pouvais le voir. Diane poussait des petits cris chaque fois que Mina collait son corps contre le sien. Des petits cris rauques.
La beauté de ces deux femmes, dans cette position, était presque insoutenable. »
• Etienne offre Diane à quatre inconnus. Elle est attachée, allongée sur le lit, les yeux bandés.
« Dans quelques minutes, j’allais la faire prendre par eux. Au début, l’un après l’autre, puis, plus tard, quand je l’aurai détachée, ils la prendraient tous ensemble et je la prendrai avec eux.
« Quand celui qui était dans son cul a joui, un autre est venu prendre sa place. Ils l’ont tous les quatre enculée les uns à la suite des autres, lui arrachant des cris chaque fois qu’elle sentait une nouvelle queue la pénétrer. Ils sont tous passés par sa bouche et elle les a tous branlés. (…)
Puis j’ai demandé à celui qui avait la queue la plus fine, de me rejoindre pour la baiser en même temps que moi au même endroit. (…) Pendant que nous la baisions de cette manière, les trois autres léchaient ses seins ou l’embrassaient à tour de rôle. Puis ils ont tous voulu la partager avec moi de cette façon-là, elle les a tous senti avec moi dans sa chatte, elle les a tous reçus avec la même passion.
Nous avons ensuite changé de position, elle s’est mise à quatre pattes et, deux par deux, ils sont venus dans sa bouche et dans sa chatte, ou dans sa bouche et dans son cul, en changeant de place chaque fois qu’ils sentaient qu’elle allait jouir.
Elle n’avait jamais été prise autant que ce soir-là, jamais aussi longtemps et par autant d’hommes à la fois. »
• Diane se fait baiser par un jeune inconnu devant Etienne et son ami et amant Paul
« Je l’avais déjà vu se faire prendre par un inconnu, mais Paul jamais. Cette fois encore, elle allait faire de ce garçon ce qu’elle voudrait. (…) Dès qu’il entra en elle, elle le força à la baiser rapidement, violemment, elle lui demanda de taper sur ses fesses en même temps qu’il la prenait. (…) En même temps qu’elle se faisait prendre devant nous, elle nous regardait, guettait nos réactions, notre trouble et nous provoquait :
- Regardez-le faire, regardez-le me baiser, vous me baiserez après vous aussi.
• Réciprocité : Etienne fait l’amour à une autre femme, Dona, devant Diane et Alicia (première amante de Diane)
« J’ai pénétré Dona lentement et je n’ai plus bougé, cherchant dans le regard de Diane le sourire que j’attendais. Elle et Alicia, assises côte à côte maintenant, se tenaient par le cou. Elles me souriaient toutes les deux. Encore une fois, Diane m’accordait sa confiance, je pouvais faire l’amour à une autre femme devant elle, sans me sentir gêné. Encore une fois, elle me prouvait qu’elle m’aimait et que son amour était profond, sincère et vrai »
CE ROMAN ET MOI
J’avais beaucoup aimé le premier roman de la trilogie, ce qui m’a amené à vouloir lire la suite.
« Etienne » est dans la continuité de « Diane » et poursuit notre introspection dans la vie de ce couple moderne.
Il y a certes de très bons passages, très excitants, que j’ai repris ci-dessus mais je ne cache pas cependant être quelque peu restée sur ma faim. Cette lecture m’a donné le sentiment que l’auteur, au vu du succès de son premier ouvrage, « Diane », a voulu rester sur ce « filon » et apporte peu de nouveautés dans cette suite.
Il faut signaler que, contrairement à ce que laisse entendre le résumé, seule une partie du roman se déroule à Abidjan, où Etienne et Diane font faire la connaissance d’un autre couple candauliste, William et sa compagne africaine Mina, ainsi que de leurs deux complices africains, deux jeunes hommes, Tom et Stan, par ailleurs bisexuels. Il en résultera, naturellement de nouvelles découvertes érotiques, tant pour Etienne que pour Diane.
Le reste du roman, centré cette fois sur le personnage d’Etienne, se déroule sur d’autres lieux, en fonction des pérégrinations du couple, à Paris, à Vancouver, à New-York, ou dans les Alpilles, Diane ayant pour projet d’ouvrir des galeries d’art à Paris et à New-York, alors qu’Etienne se lance dans l’édition. Le roman traite des rencontres sentimentales d’Etienne et de sa compagne, en présence de Diane et hors de sa présence. Nous avons une description précise des rencontres que fait Etienne, et, comme dans le précédent roman, une grande place est donnée aux trios qu’affectionnent Diane et Etienne, que le troisième partenaire soit un homme ou une femme.
Diane et Etienne sont un couple libéré et libre, Etienne s’accordant et recevant la même liberté sexuelle que sa compagne, l’un comme l’autre séparant les sentiments du plaisir sexuel.
Le roman étant écrit du point de vue d’Etienne et centré sur lui, le thème du candaulisme d’Etienne est paradoxalement moins traité que dans « Diane ».
Il est assez surprenant que, dans ce second tome, l’auteur revienne en détails sur l’expérience que le couple avait vécu avec Yann Berloff, qui a été décrite dans le chapitre XII de « Diane » (pages 131-142), qui revient en mémoire à Etienne et qui est couvert dans le chapitre 5 d’ »Etienne » (pages 79-102) Certes la même soirée est racontée cette fois du point de vue d’Etienne, et il y exprime son amour pour Diane et son candaulisme, mais cela renforce un sentiment de répétition, un peu comme si le filon du premier roman commençait à s’épuiser.
Par rapport au premier ouvrage de la série, ce second épisode contient cependant de beaux passages sur la bisexualité masculine et féminine.
Etienne et Paul continuent à repousser leurs limites, comme lorsque, dans un hôtel, Etienne offre sa compagne, dont les yeux sont bandés, à 4 inconnus soigneusement choisis pour la jouissance de Diane et le plaisir qu’a Etienne d’être l’ordonnateur de ses orgasmes.
Les extraits que j’ai choisis de présenter ci-dessus sont naturellement parmi les plus excitants du roman, mais je les ai repris parce qu’ils m’ont particulièrement interpellés.
Le premier extrait, qui se passe à Abidjan, sous la direction de Mina, m’a évidemment fait me souvenir des moments exceptionnels que j’ai passés avec Ahmadou, l’ami sénégalais de Rachid (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (26) Olga et Ahmadou », publié le 26 juillet 2017) et du plaisir intense que j’ai connu avec lui. Que l’on soit clair. Il n’y a pas de ce point de vue de déterminisme. Tous les Africains ne disposent pas d’une virilité hors normes, prétendre le contraire serait un préjugé stupide et raciste.
Nous n’avons pas donné suite aux invitations d’Ahmadou de le rejoindre au Sénégal, car cela aurait été bien trop dangereux. Mais j’avoue que de telles saillies me manquent.
La scène saphique, entre Mina et Diane, est aussi très excitante. En la lisant, je ne me suis pas identifiée à Diane, car quand je pratique les plaisirs de Lesbos, c’est généralement moi qui prends ma partenaire et non l’inverse. C’est particulièrement vrai avec Agun, ma compagne, ma femme.
Le second extrait est le récit d’une partouze offerte à Diane par Etienne. C’est une formidable preuve d’amour que lui offre son compagnon, cela m’a rappelé les moments les plus torrides passés sous la coupe de Rachid et amené à suggérer à Philippe que les séances qu’il m’organise ne se limitent pas à un seul partenaire. Car j’aime particulièrement être honorée par plusieurs mâles, être baisée, enculée et avoir un troisième amant dans ma bouche. Je me suis aussi remémorée ma première double vaginale, que j’avais connu le soir où Rachid avait offert à Philippe la séance candauliste qu’il avait si longtemps espérée (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (12) : Philippe a enfin sa soirée candauliste », publié le 6 janvier 2017)
J’ai choisi le troisième extrait, parce que j’ai trouvé que ce texte illustrait bien le candaulisme, qui, dans ce cas, ne se limite pas au mari, au compagnon, Etienne, mais s’étend à l’amant de Diane, Paul. Exhibitionniste et hypersexuelle comme Daine, je partage avec elle le plaisir qu’il y a à se faire prendre devant des spectateurs et mon excitation en est décuplée quand cela se passe en présence de mon chéri. Dans cet extrait, Diane offre son plaisir à Etienne et à Paul.
Le dernier extrait, je l’ai choisi car chacun sait que, jusqu’à une période récente, je n’avais pas la largesse d’esprit de Diane. Je n’accordais pas la réciprocité à Philippe. Ceux et celles qui suivent mes récits savent que je n’ai jamais supporté de voir une autre faire l’amour avec mon homme et se souviennent de ma jalousie, voire de ma fureur envers Marie C, Flavienne ou Ambre. Je suis avec lui possessive, exclusive, et cela peut surprendre, voir choquer quand on sait toutes les libertés qu’il m’accorde. C’est ainsi, Philippe est à moi et je ne partage pas, même si j’ai été contrainte d’accepter pendant un certain temps la relation de Philippe avec Théodora.
Certains diront qu’on peut évoluer et, en effet, récemment, à mon initiative, Philippe a fait l’amour à Agun en ma présence. Loin d’être jalouse, j’ai trouvé ça beau. En fait, c’est parce qu’il s’agissait d’Agun, parce que je voulais, par amour pour elle, qu’elle connaisse enfin le bonheur d’une étreinte virile, avec le seul homme que je jugeais digne de lui faire connaitre ce plaisir. C’est en réalité un cas particulier, qui n’est pas vraiment du candaulisme, seulement parce qu’il s’agit des deux êtres que j’aime de toute mon âme. Je ne suis pas prête d’ailleurs de voir ou même d’imaginer l’une et l’autre dans les bars d’une autre femme, je ne le supporterai pas.
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