Lectures érotiques (25). Corpus Delecta : « Le Choix» (Editions Blanche 2020)

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Lectures érotiques (25).  Corpus Delecta : « Le Choix» (Editions Blanche 2020) Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-06-2020 dans la catégorie Plus on est
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Lectures érotiques (25). Corpus Delecta : « Le Choix» (Editions Blanche 2020)
Les hasards de mes lectures m’amènent à présenter, peu après « Lectures érotiques (24).
Sarah : « J’ai joui» (Editions Anne Carrière, 2002) » texte publié sur HDS le 19 mai 2020, une nouvelle fiche de lecture où l’auteure (je tiens à la féminisation de ce terme), Corpus Delecta, a choisi, comme Sarah l’avait fait, d’utiliser un pseudonyme.

Comme Sarah, il s’agit de préserver le secret d’une identité, de discrétion, même si Corpus Delecta a expliqué que le recours à un pseudonyme va bien plus loin pour elle que cette volonté de ne pas s’exposer. A la différence de Sarah d’ailleurs, Corpus Délecta n’a pas hésité à détailler ses motivations, ce qui l’amène à ne pas fuir les interviews et à s’exprimer, y compris à travers un blog.

« Le Choix » est le premier roman érotique de Corpus Delecta édité sur support papier, ses œuvres précédentes ayant été diffusées sur format numérique. Pendant le confinement, nous avons pu nous procurer ce roman chez France Loisirs, où il était en prévente, avant la date de sortie officielle chez Blanche le 14 mai.

L’AUTEURE
« Corpus Delecta », nous dit l’éditeur, « est née et vit sur les rives de la Méditerranée.» Journaliste de formation, elle publie, dans différents domaines, pas uniquement des ouvrages érotiques, toujours cachée derrière ses multiples identités qui lui permettent de publier aussi des romans, des essais ou encore des textes humoristiques.

Pour faire mieux connaissance avec Corpus Delecta, je signale également son blog : https://corpusdelecta.com/blog/
Corpus Delecta se présente ainsi sur la page de son éditeur numérique Dominique Leroy :
https://www.dominiqueleroy.fr/auteur/246/Corpus%20Delecta
« Je suis née au printemps tardif, délicieuse saison où les jupes se font plus courtes et les idées plus légères. C’était en bord de mer, il faisait chaud… J’ai grandi dans des villes pluvieuses, sur une île paradisiaque, dans de froids pays, ou près de la grande bleue… Fille de marin, grande voyageuse, les sens toujours en éveil. Odeurs de tiaré, cris des mouettes survolant des bateaux de pêche, couchers de soleil en or et en pourpre, mélodie des gouttes de pluie sur les vitres, senteurs d’épices, goût de mangues et de bananes fraîchement croquées…Voir, entendre, toucher, sentir, et croquer. À pleines dents. La vie, le plaisir, les hommes.
Premiers émois amoureux à six ans, il me chatouillait la plante des pieds d’une plume.
Premier vrai baiser huit ans plus tard, enivrante découverte d’une langue qui n’est pas la mienne. Trilingue à 15 ans, dépucelée à 16, lumière douce et rideaux en dentelle, loin des peurs, et déjà dans le plaisir… Depuis, il y a toujours des hommes dans ma vie, certains m’accompagnent un bout du chemin, d’autres ne font que passer. Toujours avec beaucoup de tendresse, de respect, et d’humour.
Femme par naissance, journaliste par vocation, joueuse par nature, amoureuse mais pas trop, j’écris parce que j’aime ça, et que je ne veux rien faire d’autre… à part l’amour !
»Corpus Delecta a toujours écrit. L’érotisme s’est imposé naturellement, dans sa vie de femme comme dans ses envies d’auteure. Drôles, tendres, ou torrides, ses histoires font la part belle au désir, à la surprise, et au langage, aussi.

Pour mieux connaitre cette auteure, j’invite également à lire l’interview qu’elle avait accordée au blog « Une femme et des livres » : https://unefemmeetdeslivres.com/tag/corpus-delecta/
Dans cet entretien, intitulé «une certaine idée du mystère », Corpus Delecta nous dit vivre « de l’imaginaire et du fantasme ».

Le passage suivant est particulièrement intéressant pour mieux comprendre cette auteure et ce qui l’anime :
• « Je ne suis pas une grande lectrice de littérature érotique, non. Je ne saurais vous dire pourquoi, mais c’est comme ça: j’adore en écrire, mais j’en lis très peu. J’ai commencé l’érotique pour séduire, tout simplement. Adolescente, déjà, j’adorais écrire des lettres très osées à mes amoureux. C’est certainement une histoire de pouvoir, aussi.
Troubler un homme avec des mots… c’est une sensation exquise! Mais mon « vrai » travail d’écriture érotique a commencé lorsque je suis tombée follement amoureuse d’un homme.
Nous nous étions rencontrés sur Internet, écrire était la seule chance qu’il m’offrait de le séduire. Hélas! il n’a jamais cédé à mes avances. Alors j’ai décidé de tenter de publier les textes que je lui avais offerts, plutôt par jeu, au début. Comme une nouvelle étape dans mes tentatives de l’attirer dans mes filets! Il n’est jamais devenu mon amant, il est resté ma muse. La seule chose que je veux transmettre, avec mes textes, c’est du plaisir. Celui de la lecture, avant tout. »
Elle y dit aussi pourquoi elle a choisi un pseudo et l’anonymat :
• « Aucun goût d’interdit, l’interdit n’est pas dans ma nature. Non, je veux rester anonyme un peu par jeu, et beaucoup parce que je ne cours pas après la notoriété. J’écris de l’érotique par plaisir. J’aime ça. J’ai la chance d’être publiée, et d’être lue, et bien qu’il soit peu probable que j’en vive un jour, c’est une situation qui me convient.
Je n’ai pas besoin de voir mon visage ailleurs que dans mon miroir! Et puis, finalement, le « Mystère Corpus Delecta » permet aux lecteurs de me fantasmer à leur goût, ce qui est un petit plus non négligeable, je pense.»
Parmi les ouvrages érotiques de Corpus Délecta, publiés chez Dominique Leroy, on peut citer, en sous format eBook :
• « Les Talons rouges » (2015). Le résumé de l’éditeur : « Écrire le trouble ressenti, écrire pour attiser le désir, écrire pour témoigner d'une expérience érotique sans commune mesure. Toutes les femmes de ces lettres, qu'elles prennent la plume ou qu'elles soient évoquées par un tiers, portent des talons rouges. Il semblerait qu'il s'agisse d'un signe indiscutable de liberté sexuelle… »
• « Le Club » (2016). Le résumé de l’éditeur : « Lorsque Mélodie a rencontré Cyril, sa vie en a été bouleversée. Elle ne s'appartenait plus, elle était à lui, corps et âme.
Cette passion amoureuse a exacerbé sa sensualité. Le club l'a révélée. La narratrice, Mélodie, entraîne le lecteur dans un dérèglement des sens, dans une folle désappropriation de son être où, étrangement, elle semble trouver sa véritable personnalité.

• « Plein la vue » (2017). Voici ce qu’en dit l’éditeur : « Qu'ils observent leur voisine ou leur voisin à travers les vitres, qu'ils espionnent, qu'ils surprennent des couples en plein acte, ou qu'ils se découvrent eux-mêmes dans le reflet d'un miroir, tandis qu'un autre corps s'encastre dans le leur, tous les acteurs de ces histoires connaissent l'excitation que procure le voyeurisme. Dans « Plein la vue », les protagonistes découvrent le délice des jeux de miroir, quand leur propre reflet devient vecteur de trouble. Ils deviennent intervenant là où ils se croyaient protégés, deviennent arroseur arrosé parce qu'au petit jeu du sexe, on peut toujours faire mieux, ou faire pire… Parfois cocasses, mais toujours excitants, ces textes font la part belle à cette position, troublante, de celui ou celle qui regarde sans forcément participer à l'acte. Porno, prostitution, miroir et fenêtres… « Plein la vue », et plein les sens…
Je renvoie également à la lecture d’une autre interview de Corpus Delecta, parue en février 2015 sur le blog de Jean-Louis Riguet « JL à l’écoute de … Corpus Delecta » : https://librebonimenteur.net/jl-a-lecoute-de-corpus-delecta/
Corpus Delecta a su préserver son anonymat, mais nous en dit au final beaucoup sur elle et ses motivations.

UN BREF RESUME : quand un homme propose à sa compagne de s’égarer dans le libertinage
Après 5 ans d’un amour passionnel avec Eliane, Julien rêve à d’autres corps, d’autres peaux. Il annonce son choix à Éliane : non pas la quitter, mais ouvrir leur couple aux plaisirs défendus de l’infidélité, sans mensonge, ni trahison.

Pour combattre la routine amoureuse dans son couple, Julien décide donc de renoncer à la fidélité. Ce choix, qu'il impose à Eliane, son épouse, fait voler en éclats tout ce qu'elle croyait de leur amour. De rencontres torrides en transformations intérieures, cette quête sensuelle bouleverse leur vie.

Éliane accuse le coup, puis se lance à son tour dans l’aventure. Au fil des rencontres, chacun redessine les contours de l’amour avec fièvre et passion ! Le roman nous fait découvrir jusqu’où les mènera cette quête sensuelle.

Le roman est le récit des conséquences inattendues de ce choix, racontées successivement par la voix de Julien et celle d’Eliane.

Eliane finira par découvrir le « poly-amour », et donc avoir non seulement des relations sexuelles hors du couple légitime, mais avoir des sentiments pour une autre personne, tout en continuant à aimer son conjoint. Eliane le dit « J’ai ouvert des portes qu’il m’est impossible de refermer. » Pour elle, l’amour n’est plus exclusivement dans le couple qu’elle forme avec Julien. Ce sera au tour de Julien de choisir, de savoir s’il veut rester aux côtés d’Eliane alors qu’elle en aime d’autres.

Le roman venant de paraitre, je suis particulièrement soucieuse de respecter l’œuvre et l’auteure. Afin de ne pas en dévoiler le contenu, je n’en dirai donc pas davantage, de même que je limite strictement les extraits pour la même raison, en invitant, plus que jamais, à la lecture du livre lui-même.

Après la lecture du roman, je confirme que Corpus Delecta est à la hauteur des ambitions qu’elle affiche. Elle a raison de se définir comme une véritable auteure. Son œuvre est littéraire, pas seulement érotique, même si l’érotisme en est d’évidence un moteur essentiel.

Cette lecture, qui m’a beaucoup excitée, fut un vrai plaisir. Enthousiasmée, j’ai envie de découvrir les précédents opus de Corpus Délecta, tout en espérant qu’elle nous offrira d’autres textes, où elle continuera à allier œuvre littéraire et érotisme.

QUELQUES EXTRAITS (limités) POUR INVITER A LA LECTURE
• QUAND ELIANE PASSE AUX ACTES AVEC UN INCONNU :
« Le voilà qui la prend, là, à même le mur, la pénètre, d’une seule poussée, en gémissant dans son cou, brûlante, elle est brûlante ! Ses coups de bassin la coincent contre les pierres âgées, qu’importe ! (…) Eliane revit enfin ce qu’elle n’a plus vécu depuis si longtemps, sexo puro, de l’animalité et rien d’autre, et cet homme qui jouit en elle alors qu’elle plante ses dents dans la toile de la veste pour ne pas hurler telle une louve. »
AVEC UN AUTRE AMANT:
« Et puis soudain, sans qu’elle ne comprenne très bien comment il s’y était pris, elle sentit qu’il la pénétrait d’un coup, d’un seul, comme pour la clouer au lit. Sous l’effet de la surprise elle enfonça ses ongles dans les épaules glabres de celui qui, désormais, prenait clairement le dessus. Il la mordit en retour dans le creux du cou, planta ses canines avec douceur dans la peau chaude de la jeune femme, sans arrêter d’aller et de venir, dans de larges mouvements du bassin, comme s’il allait s’envoler avant d’atterrir de nouveau en elle. (…) Une énergie tonique qui entraîna Eliane vers une nouvelle montée orgasmique, qu’ils atteignirent ensemble, dans une rare synchronisation. Elaine réveilla le reste de l’immeuble, elle avait oublié à quel point elle pouvait être bruyante, lorsque vraiment elle se laissait aller. »
CE LIVRE ET MOI :
J’aime le style d’écriture de Corpus Delecta et pas seulement parce que, comme elle, je suis née sur les rives de la Méditerranée.

Je reprendrais volontiers à mon compte certains de ses propos, quand elle dit par exemple : « Une femelle sait reconnaître son mâle et ce soir-là, Eliane avait reconnu le sien. » Je reconnais, pour en avoir mesuré ensuite les conséquences, que c’est ce que j’ai ressenti successivement envers Rachid, Hassan ou N et qu’envers Philippe, même si je reconnais que ce ne fut pas toujours le cas.

La démarche de Julien n’est nullement candauliste, seulement libertine. Il veut s’affranchir des obligations de fidélité et d’abord à son seul profit. Il n’envisage pas qu’Eliane fasse la même chose et se prenne au jeu.

Philippe m’avait poussé à l’infidélité, non pour s’affranchir, mais pour réaliser son fantasme candauliste. Longtemps, j’ai refusé de répondre à l’invitation de mon compagnon.
Malgré ou à cause de mon hypersexualité, je voulais préserver une relation de couple « classique » à laquelle j’aspirais. Je craignais aussi les conséquences si je redonnais libre cours à mes « tendances » et ce qui s’est passé ensuite a montré que mes craintes étaient justifiées.

L’objectif de Julien n’est pas celui qu’avait poursuivi Philippe : mon mari était et reste candauliste, il aspirait à voir se réaliser ce fantasme que ses précédentes compagnes lui avaient refusé. Julien veut seulement être libre « d’aller voir ailleurs », il « aspire à d’autres épidermes ». Philippe n’a pas proposé cela pour être libre d’avoir des relations hors du couple. Il a certes eu des relations avec d’autres femmes, dont j’ai parlées et que j’ai particulièrement mal vécues et toujours refusées, mais, à aucun moment ce n’était ce qu’il recherchait lorsqu’il m’a proposé ce « choix » d’avoir des relations extraconjugales. Julien, quant à lui, a fait ce « choix » avant tout pour lui, alors que Philippe l’a fait pour moi, même s’il voulait être le témoin privilégié, le complice de mon libertinage. Au contraire, Julien va mal vivre les conséquences inattendues de son choix, quand Eliane va y souscrire pour elle-même et changer le fonctionnement de leur couple.

Le « choix » de Julien s’avérera donc décevant pour lui, qui ne trouve pas ce qu’il recherchait dans d’autres relations, et douloureux quand il verra Eliane se transformer.

Un point commun entre ce couple et le nôtre est que la volonté de Julien, comme celle de Philippe, ont en effet ouvert « la boite de Pandore », chez Eliane, comme chez moi.

Comme Julien l’a fait, sans le vouloir, pour Eliane, Philippe, qui l’avait tant voulu, a ouvert des portes qui ne peuvent se refermer.

Cette « ouverture des portes », quand elle n’a pas été maîtrisée, a débouché sur des crises qui faillirent emporter définitivement notre couple. Nous sommes parvenus aujourd’hui à un nouvel équilibre, que nous voulons durable : il n’est pas question de revenir en arrière, et donc de refermer ces portes dont parle Eliane. Il est juste question, et c’est un équilibre difficile à trouver, de maitriser, d’éviter les dérapages éventuels. J’y suis résolue et je m’en remets à Philippe pour y parvenir.

Je partage la jalousie d’Eliane.

Sans aller jusqu’à exiger l’amour dans la fidélité, j’ai toujours refusé à Philippe la moindre réciprocité de ce qu’il m’accordait sans limites. Je comprends ce qu’a ressenti Eliane quand Julien lui a fait part de son choix et pire encore quand il a affiché ses conquêtes. Il y avait de l’humiliation et de la colère. J’ai ressenti cette colère en présence de celles que je considérais comme des rivales. Je l’ai exprimé avec virulence, j’ai réagi, y compris avec violence, face à des rivales particulièrement dangereuses, quand j’ai surpris Philippe avec son ex-compagne, Flavienne (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (33) : le candaulisme est aussi un jeu très dangereux pour un couple », paru le 28 septembre 2017) ou encore quand j’ai eu connaissance de sa liaison cachée avec Ambre. Je renvoie sur ce point à ces textes, plus particulièrement « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (46) : la plage et le camping : plaisir et jalousie » et « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (53) : le bureau », parus respectivement le 5 juillet 2018 et le 29 novembre 2018.

Dans le cas d’Eliane, cela se comprend. Cela peut surprendre, voire choquer, pour ce qui me concerne, au regard de la liberté que Philippe m’a offert, mais cette volonté d’exclusivité sur « mon » homme remonte loin en ce qui me concerne, à savoir pour être claire au complexe d’Electre que j’avais développé dans mon adolescence
Comme Eliane l’illustre, j’ai moi aussi pensé que le « poly-amour » était possible.

On me fera remarquer qu’il existe pour moi, puisque je le vis aujourd’hui pleinement dans l’harmonie de mes deux couples, avec Philippe, mon mari, et ma compagne Agun. Cela fonctionne parce que mes deux couples, l’un hétérosexuel, l’autre homosexuel, ne sont pas en concurrence mais en complémentarité. Philippe est mon mari, Agun ma femme, ils n’ont jamais cherché à écarter l’autre, sachant combien ces deux couples répondent aux besoins de notre équilibre.

Contrairement à Eliane, je ne crois plus que le « poly-amour » soit praticable durablement avec d’autres hommes. Ce fût en tout cas une de mes expériences quand j’ai voulu aimer Philippe ET Hassan. Cela s’est avéré impossible et j’ai dû choisir, certaine d’avoir fait le bon choix avec Philippe.

Je suis arrivée à la conclusion que la monogamie du couple hétérosexuel n’était pas qu’une question de filiation, mais qu’elle est à la base de la solidité de ce couple. Les pratiques libertines, y compris par la voie du candaulisme, sont autre chose, à partir du moment où sont séparés sexe et sentiment.

Parce qu’au-delà de passages qui m’ont émoustillé à la lecture, le roman de Corpus Delecta m’a fait réfléchir sur le couple et mon couple, je confirme avoir eu entre les mains une œuvre littéraire et de création.

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