Lettre ouverte à Philus

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Lettre ouverte à Philus Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-05-2023 dans la catégorie En solitaire
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Lettre ouverte à Philus
Bonjour Monsieur Philus. Voilà, je m’appelle Miranda, j’habite Niort et j’ai quarante et un ans. Je suis veuve et néanmoins encore désirable, du moins j’aime à le penser. Vous ne me connaissez pas, mais je suis une fidèle lectrice de H.D.S. et je suis fan de toutes vos histoires. Je l’avoue sans honte, je ne sais plus combien de fois je me suis masturbée en lisant et relisant « Nadia », « Le glory-hole », « La lampe d’Aladdin » ou encore « L’enjeu » et tous vos autres récits… Alors, depuis tous ces mois où mes orgasmes les plus invraisemblables vous sont dédiés et puisqu’ici je ne peux pas me déshabiller physiquement, je me mets virtuellement et totalement à nu devant vous et la communauté H.D.S. afin de porter à la connaissance de tous la plénitude sexuelle que vous m’avez apportée. Oui, je sais, plénitude sexuelle et solitude ne sont généralement pas des termes que l’on associe, mais je m’inscris complètement en faux contre cette affirmation et vais, toute honte bue, le prouver ci-dessous et dans les moindres détails.

–*–

Je ne vous ai pas connu, Monsieur Philus, dès votre premier récit publié sur H.D.S. Il y a sur ce site tant d’auteurs hommes et femmes, tant de fantasmes dévoilés, de récits autobiographiques publiés et de confessions intimes que j’ai mis quelque temps avant de cliquer sur votre nom. La première histoire qui m’a attirée, c’est « La bague ». D’un naturel rationnel, je ne suis d’ordinaire pas très enthousiasmée par les contes basés sur la magie et le surnaturel, mais cette fable de chevalière enchantée m’a immédiatement troublée. Je me souviens de ce soir-là où, dans mon lit, je vous ai lu sur mon ardoise électronique. Cette lecture terminée, je scrutai la pendulette. Il était tard ; le lendemain, je devais me lever tôt pour aller travailler et je dus poser ma tablette sur la table de nuit. Je ne pus m’endormir. Je voyais danser derrière mes paupières des hommes devenant femmes, des femmes devenant hommes, des hommes sodomisant des hommes, des femmes en soixante-neuf… Submergée d’images érotiques de toutes sortes, j’ouvris les yeux, insérai fébrilement la main dans mon slip et tâtai mon entrecuisse. J’en remontai mes doigts trempés. Vous devinez, bien entendu, ce qu’il se passa par la suite si je voulais trouver le sommeil avant l’heure fatidique du lever. Ma main gauche retroussa ma nuisette sous mes seins tandis que la droite accrocha la ceinture de la petite culotte. En me contorsionnant suffisamment, celle-ci glissa jusqu’aux chevilles, ce qui me permit de dégager un pied et ainsi, d’écarter les jambes au maximum. Le médius en avant, ma main avança vers ma fournaise et y plongea frénétiquement avec un bruit mouillé, faisant gicler la cyprine surabondante sur mes poils pubiens et la face intérieure de mes cuisses. Je remontai doucement le doigt le long de la paroi haute de mon vagin et ne tarda pas à trouver mon clitoris qui me sembla avoir triplé de volume. Soudain, l’image d’une tique m’apparut. À peine visible quand elle pique, mais qui devient aussi grosse qu’une bille lorsqu’elle est pleine de sang. C’était le cas de mon clito : il était gorgé de sang. Je tournoyai la pulpe de ma phalangette dessus et sur les côtés tandis que je faisais pénétrer régulièrement mon index et mon médius accolés au fond de mon sexe pour garder une lubrification suffisante à mon petit bouton.

Les visions d’hommes et de femmes, d’hommes-femmes, de femmes-hommes, me revinrent en mémoire pendant que mon doigt se mit tout à coup à vibrer énergiquement. Je respirais en ahanant, la bouche ouverte en un cri silencieux. Ce dernier vint doucement, de l’extrémité profonde de mon vagin pour remonter le long de mes entrailles et pour finir, jaillir avec force de ma gorge et de mes poumons. Mon corps ne touchait plus le drap que par les épaules et les pieds. Enfin, cette plainte bestiale perdit de sa puissance et je retombai sur le lit, anéantie, rincée, épuisée, les fesses baignant dans une large tache de cyprine. Heureusement que je protège toujours mon matelas avec une alèse. Tous mes muscles se relâchèrent simultanément et, les bras et jambes en croix, je m’endormis comme une masse avant même que mon cœur ne recouvre son rythme normal. Le lendemain, je n’avais pas bougé d’un pouce et je retrouvai ma culotte encore enroulée autour de ma cheville. C’était, Monsieur Philus, le premier de tous les orgasmes déments dont je vous suis redevable et éternellement reconnaissante.

Consciente de la puissance de la volupté que m’avait apportée ma première lecture de vos textes, je décidai de vous découvrir un peu plus et mon choix s’est porté sur « Le radio-réveil ». La première chose dont j’ai pris connaissance c’est que ce texte avait déclenché beaucoup de passion chez vos lecteurs habituels à en juger par les nombreux commentaires que j’ai pu lire. Quoi que l’on pense de l’attitude de Kevin, mon problème était autre. Comment être actrice et voyeuse à la fois ? Je trouvai la solution en sortant de son placard un appareil photographique et un trépied que j’utilisais quelques années auparavant, mais dont je me suis désintéressée par la suite. « Toi, tu vas reprendre du service ! » lui dis-je. Je choisis une journée ensoleillée pour que la lumière pénètre bien dans mon salon. Après être passée sous la douche, je démarrai le reflex en mode vidéo puis je m’installai sur le canapé. Au début, je n’arrêtai pas de regarder l’objectif en douce puis parvins à me discipliner. Au bout de quelques minutes, le fonctionnement silencieux de l’appareil-photo m’avait totalement fait oublier sa présence. Je commençai donc la saynète que j’avais prévue en m’allongeant les jambes tournées vers l’appareil.

Ma tenue n’était pas spécialement excitante, une serviette éponge enroulée autour de la tête et un peignoir tout effiloché d’une couleur indéfinissable. Je pris ma tablette et relus pour la énième fois l’histoire du radio-réveil. Au fur et à mesure de ma lecture, une vague de chaleur diffuse s’empara de mon bas-ventre. Ces vaguelettes devinrent saccadées, puis l’intervalle entre deux ondes se réduisit considérablement. J’ouvris mon peignoir dont un pan chuta sur le sol. Je pliai ma jambe gauche pour l’adosser au dossier du divan tandis que je posai le pied droit à terre. Ma chatte devait être au centre de l’image que je savais être capturée, mais je m’en fichais, c’est même ce que je voulais au fond. Mon lubrifiant naturel coulait le long de mes nymphes, puis dans la raie des fesses. Quand je bougeais, je sentais mes globes fessiers mouillés glisser l’un contre l’autre. Je tentai d’essuyer ce trop-plein de mon doigt, lorsque celui-ci rencontra mon sphincter. Ce dernier s’ouvrit aisément et je pénétrai mon anus. Je remuai mon médius et laissai mon rectum goûter la caresse. Je continuai ma lecture et un flot de cyprine jaillit de mon sexe aussitôt épongé par mon peignoir. Je posai ma tablette sur ma poitrine, fermai les yeux et amenai l’autre main vers ma chatte brûlante. J’écartai les grandes lèvres face à la caméra et y introduisis immédiatement les trois doigts centraux. J’entamai des va-et-vient successivement lents et rapides des deux côtés de mon anatomie. Je rapportai tellement de cyprine que je crus un instant avoir uriné. Ce fut le moment que je choisis pour sortir de la poche de mon peignoir un godemiché d’un diamètre appréciable. Oh ! Ce n’était pas le plus gros en vente chez le marchand, mais celui-ci, je ne l’aurais pas mis dans mon rectum. Quoique…

Je lubrifiai le gode contre mes petites lèvres puis le plongeai d’un seul coup au fond de mon vagin. Il était particulièrement long et épais, bien plus que les quelques pénis que j’avais rencontrés au cours de ma vie. Il toucha rapidement le col de l’utérus et je hurlai. De douleur ? De rage ? De plaisir ? De la frustration de votre absence, Monsieur Philus ? Je ne sais pas, mais mon cri se répandit dans tout l’appartement et j’espère qu’il ne s’est pas propagé dans les étages… Quelques va-et-vient plus tard et je poussai un deuxième cri, différent celui-là, une plainte que je connaissais bien, celle de l’orgasme. Les jambes toujours écartées, je laissai le godemiché planté dans mon sexe dont ne débordaient que les faux testicules en silicone. Apaisée, j’exhibais mon entrejambe face à l’objectif, puis je saisis la télécommande et arrêtai l’enregistrement. Je me reposais dix minutes en feuilletant virtuellement le site de H.D.S. puis je décidai de visionner mon film.

Chez nous, folie ou hubris de feu mon mari, la télévision est un très grand écran de soixante-quinze pouces fixé en hauteur et doté d’une barre de son qui ébranle les murs (au grand dam des voisins) dès que le curseur dépasse 1. Il va sans dire que je le réglai au minimum avant de dérouler le film que je venais de réaliser. Après l’actrice survint la voyeuse. C’était exceptionnel, je ne voyais plus qu’une étrangère en train de se masturber. Je me repassai la vidéo plusieurs fois et ce qui devait arriver arriva : je mouillai un peu plus mon peignoir et malgré moi mes doigts revinrent chercher le petit bouton rose enfiévré pour le faire gémir encore. Ce jour-là, Monsieur Philus, je vous ai oublié ; oui, oublié. Seuls mon vagin et mon clitoris ont occupé mon esprit toute la journée. En revanche, le soir venant, je n’ai pas résisté à la tentation de visionner mon film à nouveau avant de me mettre au lit. J’avoue que là Monsieur Philus, tout en me masturbant tendrement, j’ai pensé très fort à vous.

Le récit qui m’a interpelé ensuite c’est « Le glory-hole ». Je me suis bien souvent branlée en lisant l’histoire de Clotilde et en imaginant un tel système en vigueur dans notre entreprise. Croyez-moi ou non, Monsieur Philus, mais je suis allée jusqu’à percer trois trous dans une porte de placard de chez moi. J’ai complété le godemiché dont je vous ai déjà parlé par deux autres, plus ou moins gros et longs, mais dont la particularité est d’éjaculer une espèce de crème blanchâtre, comestible je vous rassure, après réglage d’un chronomètre. L’effet en est saisissant et le jet propulsé sur la langue est tout à fait similaire à celui d’une fellation menée à son terme. Toutefois, je n’étais pas pleinement satisfaite et cette histoire me tarabusta tant que je choisis, non pas d’être actrice, mais « participante » à un glory-hole.

Comme au bureau le flux de travail avait fortement diminué, je sollicitai de mon patron la possibilité de prendre une semaine de congés. Je décidai d’aller rendre visite à une amie de longue date, Lydia. Elle faisait le trottoir à Rennes lorsque nous nous sommes rencontrées. C’était en hiver, elle grelottait par moins dix avec son crop-top et sa minijupe. Touchée, je lui proposai de lui payer une boisson chaude dans le plus proche bistrot. Elle refusa, craignant que son protecteur ne la surprenne. Je retournai à Rennes quelques mois plus tard, en été, et la retrouvai par hasard dans un parc. Elle me reconnut immédiatement et c’est elle qui me suggéra d’aller boire un verre. Jamais personne ne lui en avait offert un, me confia-t-elle ce jour-là. Son proxénète purgeait une peine de prison, elle était devenue libre et bien contente de l’être. Seulement, à part se prostituer, Lydia ne savait rien faire et elle s’était habituée à un certain niveau de vie.

Lydia ne tapinait plus, elle s’était muée en escort-girl et se prostituait dans son appartement. Elle choisissait ses clients et déterminait elle-même sa tarification. Celui qui y trouvait à redire, se voyait congédié avec interdiction de remettre les pieds chez elle. Ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était les habitués. Avec eux au moins, tu peux établir un prévisionnel ! disait-elle en riant. Nous buvions un thé dans son salon quand je lui fis part de ma recherche. Tout d’abord, je lui donnai à lire « Le glory-hole ». Sa lecture finie, elle me dit :
— Amusante cette histoire, mais en quoi puis-je t’être utile ?
— Je voudrais participer à ma façon à un glory-hole. Je pense que tu en connais.
— Tu veux sucer des queues ?
— Non, voir une fille le faire pendant que je me masturbe.
— Drôle d’idée, mais dans mon métier on ne s’étonne de rien. Toutefois, il y a un problème.
— Ah ? Lequel ?
— Des glory-hole, mon souteneur m’a obligée à participer à quelques-uns il y a longtemps, mais depuis que je suis à mon compte, je ne pratique plus.
— Une collègue à toi, peut-être ?
— Oui. Je pense savoir qui va nous dépanner. Cela dit, je vais demander à cette fille de prendre sa place, je veux être avec toi.
— Je ne t’oblige pas, répondis-je, gênée.
— Pas de ça entre nous. Tu es une amie, je t’accompagne. Et puis moi, ça me rappellera des souvenirs…

Je restai trois jours chez elle. Lorsqu’elle recevait du monde, je me cachais dans la chambre d’amis. Je l’entendais pousser des cris déments d’un orgasme savamment simulé. Un soir, elle m’affirma avoir un plan et je lui fis confiance. Elle m’emmena dans une boîte de nuit tout à fait mixte. Quand je dis « mixte », je ne parle pas seulement d’hommes et de femmes, mais d’hommes et de femmes hétéros, d’hommes gays et de femmes lesbiennes. Certains même étaient bisexuels, mais c’était difficile à deviner. Lydia s’entretint avec le dirigeant et lui confia qu’elle remplaçait la fille prévue pour le glory-hole. Cette dernière avait eu un empêchement et elle-même avait besoin d’argent. Ce qui bien sûr était parfaitement faux. Toutefois le patron ne tiqua pas.
— Comme tu veux. C’est mille euros cash pour vingt pipes. Attention, tu avales tout, t’es filmée et il y a des amateurs sur le Net.
— D’accord. J’emmène ma petite amie, fit-elle en me désignant, elle veut voir comment je fais.
— Elle ne suce pas ?
— Non.
— Dommage, répondit-il en me lorgnant d’un œil lubrique.
Nous pénétrâmes dans une pièce carrée toute peinte de noir et fortement éclairée d’une lumière aveuglante. Une banquette agréable au toucher longeait les murs sauf celui du fond où un trou central semblait nous fixer comme l’œil dans la tombe de Caïn. À la verticale de l’orifice, un coussin moelleux permettait à celle ou celui qui officiait de s’agenouiller confortablement. Bien que les suceuses soient plus courantes que les suceurs, j’appris par la suite que certains hommes venaient ici et pratiquaient des fellations gratuitement. Lydia ôta chemisier et soutien-gorge et, torse nu, s’installa à l’endroit prévu. Ses seins lourds et ronds se balançaient doucement. Je m’allongeai sur la banquette.

Nous n’eûmes pas longtemps à attendre. Un pénis noir et circoncis de taille moyenne apparut dans le cercle destiné à cet effet. L’érection était à son paroxysme. Lydia me fit un clin d’œil et, sans préliminaires, engouffra le gland profondément. Nous entendîmes un soupir à la fois de volupté et de surprise. J’assistai alors à un véritable récital, une démonstration brillante de l’art de la fellation vu par Lydia. S’il pensait durer dix minutes, l’homme en fut pour ses frais. Cinq minutes après, Lydia se recula soudain tout en masturbant le pénis tendu comme un arc. Un râle profond surgit de derrière la cloison et presque simultanément un long jet blanc gicla au fond de la gorge de mon amie. Après cette première et volumineuse éjaculation, Lydia engloutit à nouveau le membre viril qui continua à se vider dans sa bouche dans une série de soubresauts. Enfin, le gland ressortit de son écrin. La queue noire en arc de cercle, Lydia en pressa la hampe pour récupérer la dernière goutte de sperme du bout de la langue. Elle déposa ensuite un baiser sur la chair tendre et rendit l’objet à son propriétaire. Un instant, Monsieur Philus, j’ai cru admirer Clotilde dans son entreprise. J’étais moi-même en robe courte et j’avais enlevé ma culotte. Comme je m’y attendais, j’étais trempée. Je remontai ma robe et commençai à me masturber en fermant les yeux. Je savais que Lydia me regardait et cela a décuplé mon orgasme.

Je ne vais pas vous détailler toutes les fellations que Lydia a faites ce soir-là. Il apparut des bites énormes et d’autres minuscules, mais à chaque éjaculation d’un inconnu, je poursuivais par un orgasme de ma part. Je me suis branlée dix-neuf fois et mon amie a absorbé l’équivalent d’un verre à eau de liquide séminal. Je pense avoir sécrété trois fois plus de cyprine sur la soirée. Les caméras ont filmé non seulement Lydia en train de sucer, mais également moi-même me masturbant avec lubricité. J’espère qu’on ne distinguera pas trop mon visage. Comme il n’y avait plus d’amateurs, Lydia et moi sortîmes de la pièce et retournâmes voir le patron. Il souriait.
— T’en as sucé dix-neuf et j’avais dit vingt, dit-il à l’attention de Lydia. Mais t’as bien gagné tes mille balles quand même, reprit-il, il paraît que tu suces comme une déesse.
— De plus, ta copine qui se branle dans son coin pendant que tu suces, ça va faire une belle vidéo !
Quelques hommes au comptoir approuvèrent silencieusement de la tête et insistèrent pour nous offrir un verre.

Il ouvrit son tiroir-caisse et tendit une liasse de billets de 50 € à Lydia qui l’empocha. Vous imaginez bien, Monsieur Philus, que j’avais les jambes en coton. Quant à Lydia, elle avait plutôt mal aux mâchoires. Nous retournâmes chez elle boire un cognac, puis nous nous sommes couchées, épuisées. Le lendemain, je rentrai à Niort.

Je n’avais jamais réussi à me masturber dix-neuf fois de suite et il m’étonnerait fort que vous soyez capable d’une telle prouesse, Monsieur Philus. En ce qui me concerne après cette expérience, je suis restée plus de trois semaines sans toucher à mon clitoris sauf pour ma toilette et pour le recouvrir d’un baume apaisant. Un jour enfin, je repris ma tablette et retournai sur le site H.D.S. Dans la liste de vos histoires, je cliquai un peu par hasard sur « Un jeu de cartes ». Je fus stupéfaite de la similitude entre le récit de Doris remplaçant au pied levé son amie Ludmilla et mon aventure avec Lydia. Vraiment, Monsieur Philus, vous avez l’esprit aussi grivois que le mien. Les histoires de Pedro et Estelle sont croustillantes à souhait, mais celle sur laquelle j’ai flashé, c’est bien celle de Rébecca. Je ne voudrais pas déflorer le sujet, si j’ose m’exprimer ainsi, mais j’aurais pu être cette femme. J’ai lu et relu son récit plusieurs fois, me masturbant en même temps qu’elle. J’aurais pu être elle et ma décision était prise. Quitte à me brouiller avec mes voisins et que cela parvienne aux oreilles de mon patron, je l’imiterai.

L’immeuble où j’habite ne possède que trois étages surmontés d’une terrasse. Cette dernière n’a pas vocation à être utilisée comme agrément, car il n’y a dessus que les machineries d’ascenseur, des climatiseurs, des antennes paraboliques, etc. Dans les faits, l’accès en est réservé aux techniciens qui doivent être en possession de la clé ouvrant une porte en fer. Ce n’est pas une clé de sécurité et il ne me fallut pas beaucoup de mal pour m’en procurer un double. Le plus difficile pour moi fut de transporter la chaise longue sur le toit. Je trouvai un emplacement près d’un climatiseur. Il était situé au soleil et à cent cinquante mètres à vol d’oiseau d’une haute tour de douze étages qui dominait le quartier. Je me suis dit que j’y attirerai tôt ou tard des spectateurs.

Nous étions en juin et je passai mes fins de semaine allongée dans mon transat sous le soleil quasi estival. J’étais nue et parfois, me laissais aller à quelques caresses masturbatoires. Les deux premiers week-ends, je fus passablement déçue. Les fenêtres de la tour restaient vides, à peine pouvais-je y distinguer une ombre furtive lavant la vaisselle ou tirant les rideaux. Le troisième samedi pourtant, je repérai une silhouette masculine. Je devinais malgré la distance que ce monsieur me lorgnait avec des jumelles. Pleine de désir, une vague de cyprine coula de mon sexe et je m’empressai de donner satisfaction à mon admirateur. J’écartai les jambes et glissai mon médius sous le capuchon protégeant mon clitoris. Je me masturbai jusqu’à l’orgasme, l’ombre d’en face n’avait pas bougé. Je me rhabillai, puis redescendit chez moi. Par la petite fenêtre de mes toilettes, je pouvais apercevoir la tour, l’homme avait disparu. Je suis retournée sur la terrasse le lendemain en espérant bien le revoir. Je ne fus qu’à moitié étonnée de voir non seulement mon spectateur de la veille, mais également son voisin du dessous. Je ne les déçus ni l’un ni l’autre, ni moi-même Monsieur Philus. Tous mes orgasmes furent au moins aussi intenses que ceux de Rébecca. Cela dura tout l’été. Fin aout, presque toutes les fenêtres de la tour étaient utilisées. J’en étais ravie, mais finalement le goût pour l’exhibitionnisme me quitta comme il était venu. J’avais soudain besoin d’autre chose, et c’est votre histoire « Le candauliste » qui me l’apporta.

Je me suis toujours posé la question de savoir ce qui pouvait pousser un homme à jeter sa compagne dans les bras d’un autre et d’assister à la scène. Dans votre récit, le cas de Hugo est particulier, je vous le concède. Par ailleurs, je n’ignore pas qu’il existe des femmes candaulistes, mais c’est plus rare. Cela dit, un masochiste trouve le plaisir sexuel dans la douleur, le candaulisme serait-il un genre de masochisme mental ? Certains l’analysent comme une forme de honte, ce qui n’est pas sans rappeler le côté soumis d’une séance de BDSM, ce qui corroborerait ma comparaison. Seulement, je pense que pour un homme, l’humiliation suprême c’est de voir sa femme peut-être mieux baisée, mais surtout par un homme qui possède une plus grosse bite que la sienne. Ah ! Cette taille de bite ! Sujet inépuisable qui a fait couler bien plus d’encre que de sperme ! Depuis l’adolescence où les garçons sortent leur quéquette en douce pour savoir qui a la plus longue et les adultes qui complexent parce que sur les vidéos pornos qu’on découvre sur internet, les mecs sont montés comme des ânes… Encore pire, c’est lorsque l’épouse, avec le pieu de son amant dans le vagin, se moque de la « petite bite » de son mari. Quelles raisons profondes font qu’un homme puisse prendre son pied de cette façon ? Pour l’instant, je n’ai pas la réponse à cela, mais les assauts qu’a subis Juliette dans votre anecdote m’ont mis la cyprine aux lèvres.

Vous l’avez compris, Monsieur Philus, j’ai décidé, depuis la mort de mon époux, de me combler sexuellement seule. Avec votre aide, j’y parviens sans peine et je pense vous l’avoir pleinement démontré dans ce courrier. Juliette a satisfait trois hommes à un moment de l’histoire, ses trois trous bien remplis sous le regard avide de son mari. Je résolus de faire de même. Je remisai le premier godemiché que j’avais utilisé et en achetai un quatrième, programmable et crachant lui aussi un substitut de sperme. Il vint s’ajouter aux deux autres que je possède déjà. Par la même occasion, je me procurai un flacon de lubrifiant.

Le soir venu, je me couchai avec mes trois godes et mon gel. J’entamai la lecture du « Candauliste » et mon vagin trouva une nouvelle fois cette activité très lubrifiante. Quand ma cyprine déborda de mes nymphes, je plantai un godemiché au milieu de mes petites lèvres et l’enfonçai à fond. Cette manœuvre m’arracha un faible cri, mais sentir cet objet enserré par ma paroi vaginale me procurait un bien-être fou. Je débouchai le flacon de gel, en barbouillait le suivant et l’approcha de mon anus. La pénétration fut moins aisée. D’une part parce que l’accès de l’orifice arrière est plus délicat que celui de devant et d’autre part, il est beaucoup moins habitué à être pénétré. Feu mon mari employait quelquefois cette voie, mais c’était rare. Son plus grand plaisir était d’éjaculer dans ma bouche et de me voir avaler sa semence avant de m’embrasser profondément. Mon vagin trouvait sa place au milieu de ses habitudes… Quand le gode arrière fut planté à fond, je jouai cinq minutes avec les deux extrémités. Je les faisais « s’entrechoquer » à travers les parois vaginale et rectale. L’orgasme pointait déjà le bout de son nez. Je pris le troisième godemiché, le plus long, et me l’enfonçai dans la bouche. Au moment du réflexe nauséeux, j’avalai le gland comme une pro de la gorge profonde. Je remuai tantôt le gode vaginal, tantôt l’anal, tantôt le buccal. Quelquefois, deux ensembles et ce jusqu’à ce que les chronomètres se déclenchent. J’eus un nombre incalculable d’orgasmes les uns derrière les autres. Je sentis soudain un jet de faux sperme au début de mon œsophage, je déglutis et celui-ci se perdit directement dans mon estomac. Puis les deux autres « éjaculèrent » en même temps leur substance. J’avais rempli les réservoirs au maximum et quand je les ôtai de leur fourreau respectif, un flot blanchâtre s’écoula de ma vulve et de mon sphincter. Ils ruisselèrent sur le drap au milieu d’une immense tache de cyprine. J’étais épuisée. Les orgasmes avaient eu raison de moi et dans l’humidité ambiante, je m’endormis.

Le lendemain, les souillures avaient séché. Je tâtai délicatement mon sexe et mon anus, ils étaient sensibles, mais pas douloureux. Si feu mon mari avait été là, il aurait sûrement apprécié ma prestation.

Je vais terminer cette lettre, Monsieur Philus, soyez sûr que toutes vos nouvelles m’ont émoustillée de la même manière et m’ont donné d’autres idées, mais je ne peux pas toutes les exposer ici. Continuez à écrire s’il vous plait, c’est mon unique prière. J’ai atteint seule un épanouissement sexuel que je n’aurais jamais imaginé, mais sans vous, Monsieur Philus, je n’y serais jamais parvenue.

Dernière chose que je souhaite vous dire : je vous confirme que je n’ai mis personne dans mon lit depuis le décès de mon époux. Ni homme ni femme. Toutefois, si vous passez par Niort, je ferais volontiers une exception pour vous. Saurez-vous me contenter aussi bien avec vos attributs virils qu’avec vos mots ? Je ne demande qu’à le vérifier.

Votre fidèle lectrice.

Miranda.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Slt mr philus
Bonne continuation pour la suite de tes écritures
Je retrouve ce site avec grand plaisir depuis son bug
C'est juste dommage que tous les auteurs dont tu fait partie aient perdu tout leurs commentaires déposé par tant de lecteurs et lectrices depuis tant d'années, car certains textes étaient vraiment sujets à débats .
Mais bon l'essentiel est certains de nos auteurs fétiche n'est pas baissé les bras ou changé de crémerie pour mieux revenir en force
A bientôt.

Roulio

Merci jean1364 pour ce commentaire élogieux. À la lecture d'une histoire (la bague) une lectrice m'a adressé 3 bisous ! Alors, j'ai extrapolé... Pour un jeu de billes, il y a eu de nombreux commentaires. Cette histoire a suscité les passions hélas disparues comme tous les anciens commentaires. N'hésitez pas à me contacter par mail (voir fiche auteur)

Bonjour Philus, si je pouvais paraphraser un dicton célèbre, je dirais que l'on est jamais mieux encenser que par soi-même... votre récit aurait pu s'appeler "éloge de l'onanisme". Alors à mon tour, merci pour cette histoire ou sans ressort vraiment narratif vous arrivez à nous conter une tranche de vie avec un érotisme et un talent littéraire que vous êtes une des rares à posséder sur ces sites. Et merci aussi pour toutes ces histoires, Miranda aurait pu aussi citer le 3eme jour et surtout mon préféré, un jeu de billes qui est sans doute le récit le plus troublant et le plus émouvant que j'ai lu sur ce site (et sur d'autres également). Alors comme le demande votre héroïne, par pitié, continuez d'écrire continuez de nous enchanter...
Jean 1364



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