Ma chambre d’étudiant 1 - histoire érotique

J’étais assis à mon bureau, dans ma petite chambre d’étudiant chez mes parents. Le bois du plateau de mon bureau collait un peu sous mes avant-bras. J’étais en deuxième année de droit et j’étais retourné quelques jours chez moi avec ma copine pour étudier mes partielles.

Un silence doux flottait dans l’air. Sans trop y penser, j’ai fait rouler ma chaise vers la porte miroir de ma penderie. Elle était là depuis toujours. Je me suis retrouvé face à moi-même, un peu flou dans la lumière de l’après-midi. Et puis elle a frappé et est entrée.

Elle avait ce pas calme et franc que je reconnaîtrais entre mille. Une jupe noire, un chemisier blanc, un bouton défait comme par négligence. Elle n’a pas dit un mot. Elle s’est juste approchée. Et je suis resté là, assis, regard fixe, déjà un peu tendu sous mon pantalon.

Elle s’est arrêtée devant moi. Elle ne portait pas de culotte. D’un geste doux, elle a relevé sa jupe, m’offrant d’un coup la vision de son sexe roux délicatement taillé. Son regard me fixait, et dans ce regard, il n’y avait ni hésitation ni provocation.

Elle est venue s’asseoir sur moi. Lentement. Sans mot. Ma verge, déjà dressée, s’est glissée en elle dans un mouvement d’une fluidité presque irréelle. Elle était chaude, mouillée, accueillante. Nos souffles ont changé de rythme aussitôt.

Dans le miroir, je pouvais tout voir. Son dos qui se cambrait, mes mains posées sur ses hanches, et à chaque mouvement, mes testicules qui s’écrasaient doucement contre la base de ses fesses. Cette image m’ancrait dans le moment. Je ne rêvais pas. C’était elle. C’était moi. Et c’était maintenant.

Elle ne parlait pas. Son plaisir était discret. Mais je le sentais. Dans ses micro-mouvements, dans la tension de ses cuisses, dans la moiteur accrue entre nos corps. Elle se donnait à moi — totalement, librement. Ce n’était pas de la soumission. C’était de la présence et de l’accord.

À un moment, j’ai voulu me lever. Mais le mouvement fut trop brusque. Ma verge la heurta, trop fort. Elle eut un léger gémissement, une crispation. J’ai rattrapé son corps contre le mien, l’ai soulevée dans mes bras, et nous sommes allés jusqu’au lit avec cette urgence douce des amoureux pressés.

Je l’ai allongée sur les draps. Elle a fini de se déshabiller. Elle a levé les bras au-dessus de sa tête, les seins libres, les tétons roses saillants. Je suis resté là un instant à la contempler. Sa toison rousse captait la lumière déclinante. Son ventre se soulevait par vagues. Elle ouvrait les jambes lentement, me laissant entrer du regard avant d’entrer du corps.

Je l’ai pénétrée à nouveau. Elle m’a accueilli avec cette même chaleur, cette même densité. Ses jambes se sont refermées autour de mes hanches, ses bras ont glissé dans mon dos. Je bougeais en elle, lentement, profondément. Et ses seins ballottaient à chaque poussée, vivants, magnifiques, dans un rythme qui hypnotisait mes yeux.

Je me suis laissé aller. Mon orgasme est monté plus vite que prévu, plus fort. J’ai joui en elle. Profond. Entier. J’ai senti ma semence jaillir et se répandre en elle. Elle me regardait toujours, sans un mot, la bouche figée dans un sourire énigmatique. Elle me contenait comme on contient une marée.

Je me suis retiré. J’ai repris mon souffle à ses côtés. Elle m’a caressé le torse. Puis, sans un mot, elle s’est agenouillée près de moi, ses cuisses pliées sous elle. Elle a pris ma verge encore humide et souillée de nous deux dans sa main. Et lentement, sans chercher à séduire, elle a posé sa bouche sur moi.

Elle m’engloutissait lentement, me goûtait. Sa langue tournait autour du frein, ses mains caressaient mes hanches. Parfois, elle levait les yeux vers moi. Je me suis laissé faire.Et j’ai joui, encore, dans sa bouche. Elle a tout pris. Elle s’est redressée. Elle a avalé, sans aucun geste de théâtre. Puis s’est recouchée près de moi, son corps détendu, son regard intact.

Mais je n’avais pas fini. Je me suis tourné vers elle. J’ai embrassé son ventre, son pubis, puis j’ai glissé entre ses cuisses. Elle m’a laissé faire. Sa toison était encore brillante de plaisir et de ma semence, qui coulait encore doucement de sa vulve, en un filet pâle, mêlé à sa mouille. Ce n’était pas sale. C’était nous.

Je me suis approché. J’ai goûté. J’ai recueilli avec ma langue ce mélange chaud, salé, intime. Je l’ai avalé sans me poser de questions. Il n’y avait rien à refuser de ce qui avait été si plein, si vrai.

Puis j’ai commencé à la lécher. Doucement. Ma langue longeait ses lèvres, contournait son clitoris, descendait, remontait. Je sentais son corps réagir, ses hanches bouger, son souffle s’accélérer. Elle ne criait pas mais sa jouissance montait.

Sa mouille coulait plus abondante, vive, tiède. Elle se mêlait encore à ce qu’il restait de moi en elle. Je continuais, méthodique, attentif. Ma langue buvait tout. Je voulais l’honorer jusqu’au bout. Et elle jouit en silence. Le ventre tendu, les talons ancrés dans le matelas, le clitoris pulsant entre mes lèvres. Son corps se contractait, sa vulve se vidait, sa mouille coulait dans ma bouche. Elle s’est relâchée peu à peu. Elle a posé une main sur ma tête. Pas pour me guider, mais pour me remercier, en silence. Je suis resté là, entre ses cuisses, mon visage trempé, le cœur battant.

Il n’y avait plus de temps. Seulement deux corps. Un goût de sel et d’absolu sur la langue.