Mademoiselle à la plage

- Par l'auteur HDS CDuvert -
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
  • • 87 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de CDuvert ont reçu un total de 215 517 visites.
Récit libertin : Mademoiselle à la plage Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-11-2025 dans la catégorie Plus on est
Cette histoire de sexe a été affichée 573 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Mademoiselle à la plage
La Jaguar argentée avale les derniers kilomètres de route qui me séparent d’Itsasondo, ses chromes étincelant sous le soleil de juillet.Je conduis les cheveux au vent, savourant cette liberté que m'offre l'évasion loin de la propriété familiale et surtout, loin de l'atmosphère étouffante que créent mes parents avec leurs projets matrimoniaux.

« Charlotte, ma chérie, il faut que nous parlions de votre avenir », avait commencé maman hier matin, piquant délicatement dans sa salade de quinoa bio, ses bagues scintillant au soleil matinal.

Papa, planté devant ses rosiers comme un général inspectant ses troupes, avait levé à peine les yeux de sa tablette. « Nous recevons Edouard de Laroche-Genty ce week-end », avait-il annoncé de ce ton qui n'admettait aucune réplique.

J'avais éclaté de rire, un rire cristallin qui avait fait tressaillir papa. « Le fils des Laroche-Genty ? Celui qui a l’air d’avoir avalé un parapluie ? »

Maman avait repris sa respiration, lissant sa robe Chanel du plat de la main. « Il est délicieux ! Si distingué, si... » «Si prétentieux. », Avais-je complété avec un sourire en coin.

C'est exactement ce genre de conversation qui m'avait poussée à prendre les clés de la Jaguar pour filer vers notre villa basque. Mes parents et leurs manières compassées, leurs conventions étouffantes, leurs petits arrangements matrimoniaux... Tout cela me donne la nausée.

La villa familiale d’Itsasondo m'apparaît enfin, perchée en bord de plage, dominant l'océan Atlantique de sa prestance Belle Époque. Mes pneus crissent sur le gravier de l'allée bordée d'hortensias bleus. L'air marin porte cette odeur iodée si particulière, mêlée au parfum des tamaris et des pins parasols.

Je gare la voiture devant le perron aux colonnes de marbre blanc et je sors, m'étirant voluptueusement. Ma robe légère en lin blanc épouse mes formes, le tissu fin révélant la silhouette de mes seins libres en dessous – je n'ai jamais supporté les soutiens-gorge l'été.

« Bonjour Mademoiselle ! » Marie-Claire, notre gouvernante basque, apparaît sur le seuil, son accent chantant réchauffant déjà l'atmosphère. « La villa est prête, comme vous l'avez demandé. Et j'ai fait le marché – il y a tout ce qu'il faut pour plusieurs jours. »

« Parfait, Marie-Claire. Vous pouvez disposer de votre week-end, j'ai envie d'être seule ».

Une fois seule, je pousse les volets de la grande terrasse qui donne sur l'océan. Le spectacle est à couper le souffle : la plage de sable fin s'étend à perte de vue, léchée par les vagues qui se brisent en écume blanche. Et là, au loin, un groupe attire mon attention.

Ils sont cinq ou six, bronzés comme des dieux, leurs corps sculptés luisant sous le soleil. Des surfeurs. Ils évoluent sur les vagues avec une grâce animale, leurs planches fendant l'eau turquoise avec une maîtrise qui me coupe le souffle. Même à cette distance, je distingue leurs silhouettes athlétiques, leurs cheveux décolorés par le sel et le soleil, leur liberté sauvage.

Un frisson me parcourt. Ces créatures solaires incarnent tout ce qui me manque, tout ce que mes parents et leur monde étriqué m'interdisent. Cette beauté brute, cette simplicité, cette vitalité... C'est exactement ce dont j'ai soif.

Je repense soudain à Marcel Proust et sa rencontre avec « la petite bande » dans « À l'ombre des jeunes filles en fleurs ». Cette fascination troublante devant la beauté juvénile, cette attraction irrésistible pour ce qui nous échappe... Sauf que moi, contrairement au narrateur proustien, je n'ai pas l'intention de rester dans la contemplation béate.

Je défais lentement les boutons de ma robe, laissant le lin glisser en corolle à mes pieds. En dessous, je ne porte qu'une culotte de dentelle blanche, presque transparente. Mes seins se libèrent, fermes et ronds, leurs mamelons roses se dressant sous la brise marine.

La terrasse de la villa est parfaitement orientée – visible depuis la plage pour qui sait regarder, mais suffisamment haute pour que je puisse feindre ne pas m'en apercevoir. Je m'installe sur la chaise longue, entièrement nue à présent, ma peau nacrée captant les derniers rayons du soleil couchant.

Mes mains remontent le long de mes flancs, caressent mes seins offerts au regard des surfeurs qui, je l'espère, finiront par remarquer ma présence. Cette transgression délicieuse me fait frissonner d'excitation – m'exhiber ainsi, courir le risque d'être aperçue par ces inconnus...

Le risque, justement. Cette adrénaline qui pulse dans mes veines, cette vulnérabilité choisie qui réveille tous mes sens engourdis par les conventions familiales. Mes doigts glissent plus bas, effleurent ma toison soigneusement entretenue, trouvent cette moiteur naissante qui trahit mon émoi.

Au loin, l'un des surfeurs semble avoir remarqué quelque chose. Il s'arrête, sa main en visière, scrutant dans ma direction. Mon cœur s'emballe. Lentement, théâtralement, j'écarte les cuisses, m'offrant à son regard, laissant mes doigts danser sur ma chair sensible.

Un rire m'échappe, cristallin, porté par la brise marine. Mes chers parents... S'ils savaient que leur petite fille modèle, celle qu'ils veulent marier au premier crétin venu, est là, nue sur cette terrasse, se donnant en spectacle à une bande de surfeurs sauvages...

« Charlotte ! » s'était indigné maman, la main sur le cœur avec une théâtralité digne de la Comédie-Française, quand j'avais osé suggérer qu'elle et papa ne se supportaient plus.

Mais voilà bien le problème avec les bourgeois de leur espèce – ils préfèrent l'hypocrisie au scandale, les apparences à la vérité. Moi, j'ai choisi la sincérité de mes désirs, la franchise de mes appétits.

Le surfeur a donné un coup de coude à ses compagnons. Ils sont maintenant tous tournés vers moi, leurs silhouettes se découpant contre l'horizon embrasé. L'un d'eux – le plus grand, aux cheveux presque blancs – semble dire quelque chose aux autres. Ils rient.

Parfait. Le spectacle a commencé. Demain, j'irai à leur rencontre. Pas en demoiselle de bonne famille en quête d'émotions, non. En prédatrice qui sait ce qu'elle veut et compte bien l'obtenir.

Je me redresse sur la chaise longue, mes seins se tendant vers le ciel qui rougeoie, mes cuisses toujours écartées dans cette posture d'invitation. La nuit tombe sur Itsasondo, mais mon aventure ne fait que commencer.

Ces surfeurs ne savent pas encore qu'ils viennent de croiser une jeune femme qui collectionne les innocences perdues. Après Marcel le jardinier, Daniel le chauffeur et le professeur Martineau, voilà que s'offrent à moi de nouveaux terrains d'exploration.

Et cette fois, contrairement à Proust face à ses jeunes filles en fleurs, je ne me contenterai pas d'Albertine. Je vais cueillir ces fruits défendus, un par un, jusqu'à assouvir cette soif qui me dévore.

La lune se lève sur l'océan, argentant les vagues qui viennent mourir sur le sable. Dans quelques heures, il fera jour, et mon véritable séjour basque commencera. Ces surfeurs ne savent pas ce qui les attend.

Ils vont découvrir qu'il existe des créatures plus dangereuses que les requins dans ces eaux-là. Des sirènes qui attirent les marins vers les récifs... avec un sourire d'ange et des appétits de démon.


# Partie I : Premiers contacts

Le soir tombe sur Itsasondo dans un embrasement de cuivres et d'ors. Au loin, les derniers surfeurs se détachent comme des ombres chinoises sur l'écume dorée. L'air marin flotte, chargé d'iode et de promesses.

Depuis ma terrasse perchée, je les observe avec l'attention d'un entomologiste étudiant une espèce particulièrement fascinante. Ils se regroupent au bord de l'eau, leurs silhouettes athlétiques se découpant contre l'horizon embrasé, secouant leurs cheveux décolorés par le sel et le soleil.

Ma stratégie est toute tracée. Inutile d'attendre - l'audace paie toujours. Je descends sur la plage publique, mes pieds nus foulant le sable encore tiède, vêtue d'une simple robe blanche qui épouse mes courbes comme une seconde peau. Le tissu fin révèle juste ce qu'il faut de ma silhouette - assez pour intriguer, pas assez pour paraître vulgaire.

Ils sont là, assis en rond autour d'un feu de bois flotté, leurs planches fichées dans le sable comme des totems. L'odeur de fumée se mêle à celle des corps bronzés et salés. Je distingue immédiatement le leader - grand, blond, des yeux d'un bleu délavé par les embruns. Il doit avoir vingt-cinq ans, peut-être moins. Une beauté sauvage qui contraste délicieusement avec les petits bourgeois parisiens que mes parents me présentent d'habitude.

« Excusez-moi », je lance d'une voix claire en m'approchant de leur cercle. « Je cherche mon bracelet. Je l'ai perdu en me promenant... »

Mensonge, évidemment. Mais ils ne peuvent pas le savoir.

Le blond lève les yeux vers moi, et je sens immédiatement cette étincelle - cette reconnaissance mutuelle entre prédateurs. Car oui, malgré son air désinvolte, je devine qu'il n'est pas né de la dernière pluie.

« Quel genre de bracelet ? » demande-t-il en se levant avec cette grâce fluide des surfeurs.

« En argent, avec des petites turquoises... » j'improvise. « Il a une valeur sentimentale énorme. »

Il sourit - un sourire en coin qui me fait fondre malgré moi. « Je suis Enzo. Et vous êtes... ? »

« Charlotte. »

Je tends la main, qu'il serre dans la sienne. Sa paume est rugueuse, calleuse par les heures passées à dompter les vagues. Un contraste saisissant avec la peau douce des héritiers que je côtoie habituellement.

« Charlotte... », répète-t-il, goûtant mon nom. « Pas très basque comme prénom. »

« Mes parents ont une villa là-haut », je désigne les hauteurs d'un mouvement gracieux du menton. « Et vous, vous êtes d'ici ? »

« Né sur cette plage », répond-il avec fierté. « Mes parents tiennent la petite pension près du phare. »

Parfait. Lui, le local enraciné. Moi, la bourgeoise parisienne de passage. Le contraste ne pouvait pas être plus savoureux.

Ses copains nous observent avec intérêt, mais Enzo semble avoir décidé que j'étais sa chasse gardée. Il s'écarte du groupe, m'entraînant le long de la plage.

« On va chercher ce fameux bracelet », annonce-t-il.

Nous marchons en silence quelques minutes, nos pieds s'enfonçant dans le sable humide. Les vagues lèchent nos chevilles, fraîches et salées. L'ambiance se charge d'électricité.

« Il n'y a pas de bracelet, n'est-ce pas ? » finit-il par demander, s'arrêtant près d'un éperon rocheux qui nous dissimule du reste de la plage.

« Non », j'avoue avec un sourire espiègle. « Il n'y a pas de bracelet. »

« J'avais remarqué. Vos poignets ne portent aucune marque. »

Malin. Ça me plaît.

« Alors pourquoi avoir joué le jeu ? » je demande en m'appuyant contre le rocher, consciente que cette position fait ressortir ma poitrine.

« Parce que vous êtes la plus belle créature que j'aie jamais vue fouler cette plage. »

Direct. Ça me plaît encore plus.

« Et parce que », continue-t-il en s'approchant, « j'ai l'impression que sous vos airs de petite bourgeoise sage, vous cachez quelque chose de beaucoup plus... intéressant. »

Cette fois, il a touché en plein dans le mille. Je sens une chaleur familière naître entre mes cuisses.

« Vraiment ? » je murmure. « Et qu'est-ce qui vous fait dire ça ? »

« Votre façon de marcher. Votre façon de me regarder. Et surtout... » Il s'approche encore, son souffle caresse mon oreille. « Cette petite lueur dans vos yeux. Comme si vous cherchiez quelque chose. Ou quelqu'un. »

Mon cœur s'accélère. Décidément, mes surfeurs sont bien plus perspicaces que prévu.

« Et vous pensez être ce quelqu'un ? » je susurre, ma voix devenue rauque.

« J'aimerais essayer. »

Ses lèvres frôlent mon cou, juste sous l'oreille. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. Sa bouche goûte le sel et l'aventure.

« Ici ? » je chuchote, jetant un regard vers la plage encore animée. « Quelqu'un pourrait nous voir... »

« C'est ça qui vous excite, non ? » Il relève la tête, ses yeux plongés dans les miens. « Le risque d'être surprise... »

Il a raison. Terriblement raison.

« Les dunes », je souffle. « Là-bas. »

Il sourit et me prend la main, m'entraînant vers les monticules de sable couverts d'oyats qui bordent la plage. L'endroit est parfait - assez isolé pour notre intimité, assez exposé pour le frisson du danger.

Nous nous glissons derrière la dune la plus haute. Le sable est encore tiède du soleil de la journée, parsemé d'herbes folles qui ondulent sous la brise marine. Au loin, les rires des derniers baigneurs se mêlent au ressac.

Enzo m'attire contre lui, ses mains se posent sur mes hanches. Cette fois, son baiser est plus appuyé, sa langue cherche la mienne avec une urgence qui me fait fondre. Je laisse échapper un petit gémissement contre ses lèvres.

Mes mains explorent son torse nu, musclé par des années de surf. Sa peau goûte le sel et le soleil. Je sens son cœur battre contre ma paume, de plus en plus fort.

« Charlotte... », murmure-t-il en parsemant mon cou de baisers. « Tu es sûre ? »

Pour toute réponse, je défais lentement les boutons de ma robe. Le tissu s'écarte, révélant mes seins nus - j'ai volontairement omis le soutien-gorge. Ses yeux s'écarquillent.

« Mon Dieu... », souffle-t-il.

« Touche-moi », j'ordonne d'une voix rauque.

Ses mains remontent vers ma poitrine, la caressent avec une dévotion qui m'émoustille. Ses paumes rugueuses contrastent délicieusement avec la douceur de ma peau. Mes tétons durcissent sous ses caresses.

Je laisse ma robe glisser entièrement, ne gardant qu'une petite culotte de dentelle. Enzo recule d'un pas pour mieux m'admirer, ses yeux dévorant chaque courbe de mon corps.

« À ton tour », je murmure.

Il fait glisser son short de bain. Son sexe jaillit, déjà durci par l'excitation. Plus imposant que je ne l'espérais. Mon ventre se contracte d'anticipation.

Nous nous laissons tomber sur le sable tiède. Ses mains parcourent mon corps avec une adoration presque religieuse, s'attardant sur mes seins, ma taille, mes hanches. Chaque caresse envoie des ondes de plaisir jusqu'à mon sexe déjà humide.

« Tu es si belle... », répète-t-il comme une litanie.

Ses lèvres descendent vers ma poitrine, capturent un téton qu'elles sucent délicatement. Je cambre le dos, mes doigts s'emmêlent dans ses cheveux décolorés par le sel.

Sa bouche continue son exploration, parsemant mon ventre de baisers brûlants. Mes cuisses s'écartent instinctivement quand il atteint ma culotte.

« S'il te plaît... », je halète.

D'un geste délicat, il fait glisser le tissu de dentelle le long de mes jambes. L'air marin caresse mon intimité exposée, me faisant frissonner.

Ses doigts effleurent mes lèvres intimes, déjà gonflées de désir. Je suis trempée, ma moiteur témoignant de mon excitation. Il glisse un doigt en moi, puis deux, me faisant gémir de plaisir.

« Tu es prête ? » demande-t-il, se positionnant entre mes cuisses écartées.

« Depuis que je t'ai vu sur ta planche », j'avoue avec un sourire.

Il me pénètre d'un mouvement lent mais ferme. La sensation est divine - sa chaleur me remplit, s'ajustant parfaitement à mon anatomie. Un cri de plaisir m'échappe, que j'étouffe contre son épaule.

Le sable chaud épouse nos corps enlacés. Enzo entame un va-et-vient profond et régulier, chaque poussée m'enfonçant un peu plus dans la dune. Le contraste entre la rugosité du sable sous mon dos et la douceur de sa peau contre la mienne décuple chaque sensation.

« Plus fort », je gémis. « N'aie pas peur... »

Il obéit, accélérant le rythme. Ses coups de reins se font plus urgents, plus profonds. Mon bassin se soulève à sa rencontre, cherchant encore plus de contact, plus de friction.

L'odeur iodée de l'océan se mêle à celle de nos corps en sueur. Les cris des mouettes accompagnent nos gémissements étouffés. Au loin, j'entends encore les voix des baigneurs attardés - le risque d'être découverts ajoute une dimension enivrante à notre étreinte.

Mes ongles griffent ses épaules tandis que le plaisir monte en moi par vagues successives. Chaque poussée de son sexe atteint des zones sensibles qui me font perdre pied.

« Charlotte... je ne vais pas... tenir longtemps... », grogne-t-il, son visage crispé par l'effort.

« Ensemble », je souffle. « Maintenant... »

Ma main descend entre nos corps unis, trouve mon clitoris gonflé. Quelques caresses circulaires suffisent à me propulser vers l'extase.

L'orgasme me submerge comme une vague déferlante. Mes muscles intimes se contractent violemment autour de son sexe, l'aspirant plus profondément encore. Je crie, tous mes sens explosant dans un feu d'artifice de sensations.

Enzo me suit immédiatement, se libérant en moi dans un grognement rauque. Ses jets chauds m'emplissent tandis que son corps tremble contre le mien, emporté par la même tempête de plaisir.

Nous restons enlacés quelques minutes, reprenant notre souffle. Le sable colle à ma peau moite, mêlé à notre sueur et à nos fluides. Une sensation brute, animale, qui me rappelle que nous venons de vivre quelque chose d'authentiquement sauvage.

« Alors ? » demande-t-il en se redressant sur un coude, un sourire satisfait aux lèvres. « Verdict ? »

« Pas mal pour un début », je réponds avec une nonchalance feinte.

« Un début ? »

« Tu pensais vraiment que ça s'arrêterait là ? » Je me relève gracieusement, commençant à rassembler mes vêtements. « J'ai encore tellement de choses à découvrir sur cette plage... »

Son sourire s'élargit. Visiblement, l'idée lui plaît.

« Dans ce cas... », il se lève à son tour, « mes copains et moi organisons une petite fête demain soir. Sur la plage. Tu viendrais ? »

« Peut-être », je fais mine d'hésiter. « Si je n'ai rien de mieux à faire... »

« Tu n'auras rien de mieux à faire », affirme-t-il avec cette assurance qui m'avait attirée dès le premier regard.

Je finis de me rhabiller, lisse ma robe froissée par nos ébats. Le tissu porte encore l'odeur musquée de notre union - un parfum que je compte bien conserver jusqu'à demain.

« À demain alors », je lance en m'éloignant vers les lumières de la villa.

Je sens son regard me suivre tandis que je remonte vers les hauteurs. Mission accomplie pour ce soir. Demain, nous passerons aux choses sérieuses.

Car Enzo ne sait pas encore qu'il vient de tomber dans les filets d'une prédatrice qui collectionne les cœurs comme d'autres les papillons. Et que demain soir, il ne sera plus seul à succomber à mes charmes.

L'océan murmure dans mon dos, complice de mes projets. Itsasondo n'a pas fini de vibrer sous mes pas....


# Partie II : L'intégration

Le lendemain matin, je m'éveille dans ma chambre de la villa familiale, un sourire satisfait aux lèvres en repensant à ma première rencontre avec Enzo. Le soleil basque filtre déjà à travers les rideaux de lin blanc, promettant une journée parfaite pour mes projets.

Ma stratégie est claire : infiltrer le groupe, devenir leur muse. Après tout, une bourgeoise parisienne avec des moyens financiers illimités ne peut que les fasciner.

Je choisis ma tenue avec soin : bikini blanc minimaliste qui contraste avec ma peau légèrement hâlée, pareo de soie qui épouse mes hanches, et cette nonchalance étudiée des héritières en vacances. Dans mon sac de plage, quelques "cadeaux" qui devraient faciliter mon intégration.

Sur la plage, je repère rapidement le groupe. Ils sont là, assis en cercle autour de leurs planches fichées dans le sable, partageant visiblement un joint qui embaume l'air marin d'effluves entêtants.

Enzo me voit approcher et son visage s'illumine. « Charlotte ! » lance-t-il en se levant, attirant l'attention de ses copains. « Les gars, je vous présente Charlotte, notre... nouvelle amie. »

Cinq paires d'yeux se tournent vers moi, mélange de curiosité et d'appréciation masculine non dissimulée. Je souris avec cette assurance qui ne me quitte jamais.

« Salut tout le monde », je lance d'une voix claire en m'installant gracieusement sur le sable encore frais. « J'espère que vous ne m'en voulez pas de m'incruster. »

« Jamais de la vie ! » s'exclame un grand brun aux yeux verts. « Moi c'est Peio, et crois-moi, on a rarement d'aussi jolies intruses. »

Les présentations se font rapidement : Mikel, le petit blond aux boucles décolorées par le sel, Xabi, le colosse tatoué qui semble plus intimidant qu'il ne l'est vraiment, Julen, le beau gosse ténébreux qui me dévore du regard, et Aitor, le plus jeune, qui rougit chaque fois que mes yeux croisent les siens.

« Alors », reprend Enzo en me tendant le joint, « tu fumes ? »

« Bien sûr », je réponds en acceptant, portant l'herbe à mes lèvres avec un naturel parfait. La première bouffée me brûle légèrement la gorge, mais je ne tousse pas – principe de base : ne jamais montrer ses faiblesses.

« Impressionnant », marmonne Julen. « Les filles de ton milieu, d'habitude... »

« Mon milieu ? » je l'interromps avec un sourire malicieux. « Et quel est mon milieu, d'après toi ? »

Il hausse les épaules, gêné. « Ben... tu sais... la villa là-haut, tes parents... »

« Mes parents sont des cons coincés », je déclare crûment, savourant leurs expressions stupéfaites. « Et moi, j'ai envie de m'amuser. Vraiment m'amuser. »

Pour sceller ma déclaration, je sors de mon sac une bouteille de champagne millésimé. « Quelqu'un a soif ? »

Les yeux brillent. Mikel siffle d'admiration. « Putain, du Dom Pérignon ! Tu rigoles ? »

« Jamais avec l'alcool », je réponds en faisant sauter le bouchon d'un geste expert.

L'ambiance se détend instantanément. La bouteille passe de main en main, les langues se délient, et je découvre avec fascination cet univers si différent du mien.

Peio me raconte ses années de galère avant de décrocher son premier sponsor. Xabi évoque sa famille de pêcheurs qui ne comprend pas sa passion. Mikel fait le clown, imitant les touristes qu'il croise sur la plage.

Mais c'est quand ils parlent surf que leurs yeux s'illuminent vraiment. Une passion pure, viscérale, qui me fascine par son authenticité.

« Et toi ? » demande soudain Aitor, le plus timide du groupe. « Tu fais quoi de tes journées, à part bronzer ? »

« Je m'ennuie », j'avoue avec une sincérité qui les surprend. « Énormément. Mes parents veulent me marier à un crétin de Parisien, mes amies ne parlent que chiffons et potins... Vous, au moins, vous vivez quelque chose de vrai. »

Un silence s'installe. Puis Enzo se penche vers moi. « Tu veux essayer ? Le surf, je veux dire. »

« Maintenant ? »

« Pourquoi pas ? L'eau est parfaite, les vagues idéales pour débuter. »

C'est exactement l'ouverture que j'espérais.

Une heure plus tard, je suis debout sur la planche de Mikel, tentant désespérément de garder l'équilibre sur l'écume blanche. Mes premiers essais sont pathétiques – je tombe, me relève, retombe, avalant des litres d'eau salée.

Mais leurs encouragements sont sincères, leurs conseils précieux. Et surtout, leurs mains expertes qui me repositionnent sur la planche, qui ajustent ma posture, créent une intimité délicieuse.

« Là, Charlotte ! » crie Enzo depuis la plage. « Cambre-toi plus ! »

Peio, dans l'eau près de moi, guide mes hanches. « Comme ça... sens la vague sous tes pieds... »

Ses mains sur ma taille, fermes et assurées, réveillent des sensations familières. Mon bikini mouillé colle à ma peau, révélant plus qu'il ne cache, et je sens leurs regards apprécier le spectacle.

« Tu y es presque ! » m'encourage Julen. « Détends-toi... laisse ton corps s'adapter... »

Et soudain, miracle ! Je reste debout trois secondes entières sur une petite vague, les bras écartés pour l'équilibre, mes cheveux flottant dans le vent marin.

Leurs cris de joie résonnent sur la plage. Quand je reviens vers eux, ruisselante et triomphante, ils m'accueillent comme une héroïne.

« Incroyable pour une première fois ! » s'exclame Xabi en me tendant une serviette.

« Tu as un don naturel », renchérit Mikel. « Dans quelques séances, tu seras opérationnelle. »

Je m'essore les cheveux, consciente que mon bikini transparent révèle tout de mon anatomie. Leurs regards ne s'y trompent pas.

« Dites-moi », je lance avec désinvolture, « vous connaissez un endroit plus... discret pour s'entraîner ? Loin des regards indiscrets ? »

Ils échangent des coups d'œil complices. C'est Peio qui répond : « Il y a bien la cabane de surf abandonnée, près des rochers. Mais c'est un peu... rustique. »

« Parfait », je souris. « J'adore le rustique. »

L'après-midi se passe à explorer les abords de cette cabane délabrée, nichée dans une crique isolée accessible seulement à marée basse. L'endroit est parfait pour mes projets : à l'abri des regards, avec pour seule compagnie le bruit des vagues et les cris des mouettes.

La construction en bois flotté grisé par le temps et les embruns offre un charme sauvage irrésistible. L'intérieur, encombré de planches cassées et de combinaisons abandonnées, dégage une odeur de sel et de neoprène qui me grise.

« C'est là qu'on venait se cacher quand on était ados », raconte Enzo nostalgique. « Nos parents croyaient qu'on surfait, mais en fait... »

« En fait quoi ? » j'insiste, devinant la suite.

« En fait on fumait, on buvait, on parlait de filles... », avoue Mikel en rougissant.

« Et vous ne parlez plus de filles maintenant ? » je demande innocemment.

Silence gêné. Puis Julen éclate de rire. « Si, mais maintenant elles sont là ! »

L'ambiance se réchauffe encore. Le joint passe, le champagne coule, et les inhibitions s'effacent progressivement.

Je sens leurs regards se faire plus insistants, leurs gestes plus audacieux. Quand Peio m'aide à enlever ma combinaison prêtée pour la leçon, ses mains s'attardent sur mes épaules. Quand Aitor me tend une bière, ses doigts effleurent les miens plus longtemps que nécessaire.

L'électricité monte. Il est temps de passer à la vitesse supérieure.

« Dites-moi », je commence en m'étirant langoureusement sur le sable de la crique, « vous n'avez jamais eu envie d'un petit jeu... plus excitant ? »

« Quel genre de jeu ? » demande Xabi, la voix légèrement rauque.

Je souris, ce sourire de prédatrice qu'ils commencent à connaître. « Action ou vérité ? Mais en version... adulte. »

Le silence qui suit vibre de tension électrique.

« Tu es sérieuse ? » murmure Enzo.

« Toujours », je réponds en me redressant, ma poitrine tendue dans mon bikini encore humide. « Sauf si vous avez peur... »

Le défi est lancé. Dans leurs yeux, je lis un mélange d'appréhension et d'excitation qui me fait frissonner.

« D'accord », finit par dire Julen. « Mais on établit les règles ensemble. »

« Bien sûr », j'acquiesce. « Règle numéro un : pas de limites morales. Règle numéro deux : ce qui se passe ici reste ici. Règle numéro trois : on va jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. »

Ils hochent la tête, hypnotisés.

« Parfait », je murmure. « Alors... qui commence ? »

C'est Mikel qui se lance, encore un peu hésitant. « Euh... Charlotte... Action ou vérité ? »

« Action », je réponds sans hésiter.

Il rougit, cherche ses mots. « Je... tu pourrais... enlever ton haut ? »

Leurs regards convergent vers moi, chargés d'attente. Je souris, me lève avec grâce.

« C'est tout ? » je fais mine d'être déçue. « Vous manquez vraiment d'imagination, les garçons. »

D'un geste fluide, je dénoue les ficelles de mon bikini. Le tissu tombe, révélant mes seins nus qui se dressent fièrement dans l'air marin. Mes mamelons, durcis par la brise, pointent vers eux comme des invitations.

Le silence qui suit est assourdissant. Cinq paires d'yeux dévorent ma poitrine offerte, et je savoure cet instant de pouvoir absolu.

« Voilà », je lance désinvolte. « À qui le tour maintenant ? »

Mais ils semblent tous pétrifiés, incapables de détacher leur regard de mes seins nus.

« Allez-y », j'insiste. « N'ayez pas peur... Ce ne sont que des seins. »

« De très beaux seins », murmure Peio, la voix étranglée.

« Merci », je souris. « Bon, c'est à mon tour de choisir. Enzo... Action ou vérité ? »

Il déglutit péniblement. « Vérité. »

« Parfait. Dis-moi... lequel d'entre vous a déjà fantasmé sur moi depuis hier ? »

La question fait mouche. Leurs visages s'empourprent, mais Enzo joue le jeu avec honnêteté.

« Tous », avoue-t-il. « On n'a parlé que de ça hier soir. »

« Vraiment ? » je fais mine d'être flattée. « Et vous avez dit quoi, exactement ? »

« Charlotte... » proteste Aitor. « Ce n'est pas le jeu... »

« Si, c'est exactement le jeu », je réplique fermement. « Alors, Enzo ? »

Il prend une profonde inspiration. « On s'est demandé... comment tu étais... au lit. Si tu étais aussi audacieuse que tu le laisses penser. »

« Et vous avez conclu quoi ? »

« Qu'on aimerait bien le découvrir », avoue-t-il, provoquant un silence gêné chez ses copains.

« Intéressant », je murmure. « Très intéressant. »

Le jeu continue, les défis deviennent progressivement plus osés. Julen doit enlever son short – révélant un boxer qui peine à contenir son excitation grandissante. Peio avoue qu'il s’est masturbé en pensant à moi. Xabi accepte de me masser les épaules, ses mains tremblantes sur ma peau nue.

L'atmosphère devient électrique. Dans la cabane abandonnée, nos respirations se mêlent, lourdes de désir contenu. L'odeur du sexe commence à imprégner l'air confiné.

C'est alors que je décide de franchir le cap définitivement.

« Bon », je déclare en me levant, toujours seins nus. « Je crois qu'on a assez joué aux enfants. Qui a vraiment envie de passer aux choses sérieuses ? »

Leurs regards se croisent, chargés d'interrogations muettes. C'est Julen qui finit par parler : « Tu veux dire... vraiment sérieuses ? »

« Je veux dire que j'ai envie qu'on arrête de tourner autour du pot », je réponds en m'approchant de lui. « Tu me plais, Julen. Vous me plaisez tous, d'ailleurs. Et manifestement, c'est réciproque. »

Ma main se pose sur son torse nu, remonte vers sa nuque. Il frissonne sous mon toucher.

« Charlotte... » murmure-t-il. « Tu es sûre ? »

« Certaine », je souffle avant de presser mes lèvres contre les siennes.

Le baiser est doux d'abord, exploratoire, puis se fait plus passionné. Sa langue cherche la mienne, la trouve, et nous nous perdons dans cette danse sensuelle sous les regards de ses amis médusés.

Quand nous nous séparons, haletants, c'est pour découvrir que Peio s'est rapproché, attiré comme un aimant.

« Moi aussi, j'aimerais... » murmure-t-il.

« Viens », je lui tends la main.

Bientôt, je me retrouve entre eux deux, mes lèvres alternant entre Julen et Peio, leurs mains explorant ma peau nue avec une révérence mêlée de désir brut.

Mes seins sont caressés, pétris, embrassés par quatre mains expertes. Mes mamelons durcis roulent entre leurs doigts, m'arrachant des gémissements de plaisir.

« Les autres... » je halète. « Venez... N'ayez pas peur... »

Mikel, Xabi et Aitor se joignent progressivement à nous, créant un cocon de corps masculins autour de ma nudité offerte. Leurs caresses se multiplient, se mêlent, créent une symphonie de sensations sur ma peau hypersensible.

Je guide leurs mains là où j'ai envie qu'elles aillent, leur apprends les gestes qui me font frissonner, les zones qui me rendent folle.

« Comme ça... » je murmure à l'oreille d'Aitor dont les doigts timides explorent l'intérieur de mes cuisses. « Plus haut... oui, là... »

Ses doigts trouvent ma culotte de bikini, déjà trempée, et effleurent ma chair sensible à travers le tissu fin. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds.

« Elle est mouillée », souffle-t-il, émerveillé.

« Bien sûr qu'elle l'est », rit Enzo. « Regarde-nous... Six mains sur elle... »

« Cinq », je corrige malicieusement. « Toi, tu ne participes pas assez. »

Il s'approche, ses lèvres trouvent mon cou, y déposent une série de baisers brûlants qui me font gémir de plaisir.

L'excitation monte, incontrôlable. Mes hanches bougent instinctivement, cherchant plus de contact, plus de friction contre les mains qui m'explorent.

« Enlevez-moi ça », je supplie en tirant sur ma culotte. « S'il vous plaît... »

Ce sont les mains de Peio qui obéissent, faisant glisser le tissu le long de mes jambes tremblantes. Je me retrouve entièrement nue au centre de ce cercle d'hommes désireux, offerte à leurs regards et à leurs caresses.

« Mon Dieu... » murmure Mikel. « Tu es magnifique... »

Leurs mains reprennent leur exploration, plus audacieuses maintenant que toute barrière textile a disparu. Des doigts caressent mes seins, d'autres mes fesses, d'autres encore explorent ma vulve déjà ruisselante.

La sensation d'être ainsi possédée par plusieurs hommes à la fois, d'être le centre de leurs attentions et de leurs désirs, me grise plus que n'importe quelle drogue.

« À mon tour de vous explorer », je murmure d'une voix rauque.

Mes mains descendent vers leurs shorts, les défont un à un avec une dextérité qui les surprend. Bientôt, six corps nus s'entremêlent dans la cabane abandonnée, six sexes tendus vers moi comme des offrandes.

« Qui veut être le premier ? » je demande en m'agenouillant gracieusement sur le sable.

Leurs regards se croisent, chargés d'une compétition muette. C'est finalement Julen qui s'avance, son membre fièrement dressé à hauteur de mes lèvres.

« Viens », je murmure en l'attirant vers moi.

Mes lèvres s'entrouvrent, accueillent son gland chaud et velouté. Le goût salé de sa peau se mélange à celui des embruns, créant un cocktail enivrant qui me fait gémir de plaisir autour de son membre.

Pendant que ma bouche s'active sur Julen, mes mains caressent les sexes de Peio et d'Aitor, les maintenant à la même température, prêts à prendre le relais.

Les autres regardent, hypnotisés par ce spectacle d'une beauté bourgeoise transformée en déesse de la luxure, multipliant les plaisirs avec un art consommé qu'ils n'imaginaient pas.

« Charlotte... » gémit Julen, ses mains dans mes cheveux. « C'est... incroyable... »

Je libère sa verge de ma bouche pour sourire. « On ne fait que commencer, mon chéri. »

Et effectivement, la vraie fête ne fait que débuter. Dans cette cabane perdue où seuls les cris des mouettes peuvent nous entendre, je vais leur enseigner des plaisirs qu'ils n'osaient même pas rêver.

Car après tout, il faut bien que ma bonne éducation bourgeoise serve à quelque chose...

La suite de cette leçon d'éducation mutuelle se déroule dans un crescendo de plaisirs partagés. Mes lèvres passent de l'un à l'autre, goûtant, savourant, comparant les textures et les saveurs de ces cinq hommes qui m'offrent leur intimité.

Mikel, plus timide, frémit quand ma langue trace des cercles autour de son gland. Xabi, plus direct, guide mes mouvements avec une assurance qui me plaît. Enzo, le leader, me regarde faire avec cette intensité qui m'avait séduite dès le premier regard.

Mais c'est quand nous passons aux caresses mutuelles que la magie opère vraiment.

Allongée sur le sable doux de la cabane, j'écarte mes cuisses pour accueillir les mains expertes de Peio qui explore ma vulve avec la délicatesse d'un orfèvre. Ses doigts trouvent immédiatement les zones sensibles, traçant des cercles savants autour de mon clitoris gonflé.

Pendant ce temps, ma main droite caresse la verge d'Aitor, de la base jusqu'au sommet, dans un va-et-vient régulier qui lui arrache des gémissements étouffés. Ma main gauche s'occupe de Julen, alternant pressions fermes et effleurements légers qui le font frissonner.

« C'est... c'est dingue... » halète Mikel, dont le sexe palpite dans ma bouche.

L'orgasme monte en moi par vagues successives. Les doigts de Peio, maintenant rejoints par ceux d'Enzo, explorent mon intimité avec une précision qui me coupe le souffle. L'un masse mon clitoris tandis que l'autre glisse à l'intérieur de moi, trouvant ce point magique qui me fait cambrer le dos de plaisir.

Mes propres caresses s'intensifient, mes mains accélérant leur rythme sur les membres tendus qui palpitent entre mes doigts. Je sens Aitor et Julen approcher de leur limite, leurs respirations devenant erratiques, leurs hanches poussant involontairement contre mes paumes.

« Ensemble... » je murmure. « Jouissons tous ensemble... »

C'est exactement ce qui se produit. L'orgasme me frappe comme la foudre, contractant tous les muscles de mon corps dans une explosion de plaisir pur. Au même instant, Aitor et Julen se libèrent dans mes mains, leurs jets chauds giclant sur mon ventre et mes seins, marquant ma peau de leur désir.

Mikel, incapable de résister plus longtemps à cette vision de luxure, explose dans ma bouche avec un cri rauque. J'avale tout, prolongeant son extase par des succions douces et expertes.

Nous restons ainsi enlacés quelques minutes, reprenant notre souffle, nos corps encore tremblants des derniers échos du plaisir partagé.

« Alors ? » je demande finalement, un sourire satisfait aux lèvres. « Vous pensez toujours que les bourgeoises parisiennes sont coincées ? »

Leurs éclats de rire résonnent dans la cabane, mêlés au bruit des vagues qui viennent lécher les rochers tout proches.

« Jamais », répond Enzo en m'attirant contre lui pour un baiser tendre. « Plus jamais. »

Et tandis que le soleil commence à décliner sur l'horizon, peignant le ciel basque de couleurs flamboyantes, je sais que ma mission d'intégration est parfaitement accomplie.

Ces surfeurs sauvages viennent de découvrir qu'une demoiselle de bonne famille peut se révéler plus audacieuse qu'eux tous réunis. Et moi, j'ai trouvé les compagnons de jeu parfaits pour égayer mes vacances basques.


# Partie III : Jour de fête.

Le dernier soir de ce week-end éducatif arrive avec une ironie délicieuse : mes parents débarquent à l'improviste, sans prévenir, pour "surveiller ma conduite" comme ils disent si élégamment.Ils ne savent pas à quel point ils tombent bien.

« Charlotte, ma chérie ! » s'exclame maman en sortant de leur Bentley rutilante, ses talons claquant sur le gravier de l'allée. « Nous voulions te faire une surprise ! »

« Quelle merveilleuse surprise ! » je réponds en me précipitant vers eux, les bras ouverts, rayonnante d'une joie feinte. En réalité, mon esprit bouillonne déjà d'excitation à l'idée de ce que je vais organiser.

Papa, impeccable dans son costume de lin blanc, dépose leurs bagages sur le perron. « Nous espérons que tu t'es tenue correctement pendant notre absence », dit-il en me fixant de ce regard paternel qui me connaît trop bien.

« Papa ! » je proteste avec une indignation parfaitement jouée. « Pour qui me prenez-vous ? J'ai été sage comme une image ! »

Maman m'examine de la tête aux pieds, notant mon bronzage doré, mes cheveux éclaircis par le soleil. « Tu as bonne mine, en tout cas. Cette vie au grand air te réussit. »

« Oh oui ! » je confirme avec enthousiasme. « J'ai fait beaucoup de sport, beaucoup de natation... Et j'ai même lié amitié avec les jeunes locaux ! »

Le sourire de papa se crispe légèrement. « Quels jeunes locaux ? »

« Des surfeurs », je réponds avec innocence. « Des garçons charmants, très sportifs. Ils m'ont appris les vagues, les courants... C'est passionnant ! »

L'expression de mes parents vaut son pesant d'or. Maman échange un regard inquiet avec papa, qui tousse dans sa barbe.

« Enfin... », commence-t-il, « nous sommes là maintenant. Nous allons pouvoir passer du temps ensemble. En famille. »

« Justement ! » j'annonce en battant des mains. « J'aimerais organiser une petite fête demain soir ! Pour vous présenter mes nouveaux amis ! Vous allez les adorer ! »

Le silence qui suit est éloquent. Papa rajuste ses lunettes, maman tripote nerveusement son collier de perles.

« Une fête ? » répète papa prudemment. « Quel genre de fête ? »

« Oh, rien d'extravagant ! » je rassure avec mon plus beau sourire d'ange. « Juste un petit cocktail sur la terrasse. Très civilisé. Vous pourrez juger par vous-mêmes de la qualité de mes fréquentations ! »

Papa hésite. Maman hoche lentement la tête. Comment refuser à leur fille unique une innocente soirée entre jeunes gens bien élevés ?

« D'accord », concède papa finalement. « Mais rien d'inconvenant. Nous serons là pour surveiller. »

« Bien sûr ! » j'acquiesce avec une docilité parfaite. « Je compte sur votre présence ! »

Si seulement ils savaient ce que j'ai vraiment en tête...

Le lendemain soir arrive dans un embrasement de couleurs chatoyantes. J'ai passé l'après-midi à préparer la terrasse, disposant bougies et lanternes, dressant un buffet digne des plus grandes réceptions.Mes parents, en parfaits hôtes, ont revêtu leurs plus beaux atours – papa en costume de lin beige, maman dans sa robe Chanel crème, ses bijoux scintillant sous les lumières tamisées.

« Tu es ravissante, ma chérie », me complimente maman en découvrant ma tenue.

J'ai opté pour une robe blanche fluide, presque sage, qui épouse mes courbes sans vulgarité apparente. Mes cheveux sont tirés en chignon lâche, quelques mèches s'échappant savamment pour encadrer mon visage. L'image parfaite de la jeune fille de bonne famille... en surface.

« Merci maman. J'espère que mes amis ne vous décevront pas. »

Papa consulte sa montre. « Il est vingt heures. Ils ne vont pas tarder, j'imagine ? »

Comme en réponse à sa question, le bruit sourd d’un van et de plusieurs moteurs de motos résonne dans l'allée. Mes parents échangent un regard inquiet.

« Des motos ? » murmure maman.

« Ils sont sportifs », je réponds innocemment. « Et le van, c'est pratique pour transporter les planches de surf ! »

Les moteurs se taisent. Des voix masculines, fortes et joyeuses, s'élèvent dans la nuit. Puis des pas sur le gravier, et enfin ils apparaissent sur la terrasse – mes cinq surfeurs, magnifiques dans leur simplicité décontractée.

Enzo ouvre la marche, ses cheveux blonds ébouriffés, vêtu d'un simple jean et d'une chemise blanche ouverte sur son torse bronzé. Derrière lui, Peio, Mikel, Xabi, Julen et Aitor, tous dans le même style décontracté mais séduisant.

Le contraste avec l'élégance compassée de mes parents est saisissant. Et totalement voulu.

« Papa, maman », j'annonce solennellement, « permettez-moi de vous présenter mes amis ! »

Les présentations se font dans un silence tendu. Mes parents serrent les mains tendues avec une politesse glaciale, leurs sourires figés trahissant leur malaise. Mes surfeurs, eux, jouent le jeu à la perfection – respectueux mais fiers, réservés mais chaleureux.

« Alors, messieurs », commence papa d'un ton condescendant, « vous pratiquez le... surf ? »

« Oui monsieur », répond Enzo avec simplicité. « C'est notre passion. Et notre métier, pour certains d'entre nous. »

« Votre... métier ? » répète maman, comme si le mot l'écorchait.

« Je suis moniteur », explique Peio. « J'enseigne aux touristes. »

« Et moi, je fabrique des planches », ajoute Xabi.

Papa hoche la tête, visiblement peu impressionné. « Intéressant... »

L'ambiance est délicieusement tendue. Je sens la condescendance de mes parents, la fierté blessée de mes amis. Parfait. Il est temps de passer à la vitesse supérieure.

« Si nous buvions quelque chose ? » je propose en me dirigeant vers le bar improvisé. « Papa, votre meilleur champagne ! »

« Charlotte... », proteste papa. « Le Krug 1996... c'est peut-être un peu... »

« Voyons papa ! » j'interromps avec un sourire innocent. « Nos invités méritent ce qu'il y a de mieux ! »

Je fais sauter le bouchon avec dextérité, versant le champagne ambré dans des flûtes de cristal. L'alcool va aider à détendre l'atmosphère... et à libérer les inhibitions.

« À la jeunesse ! » je lance en levant ma coupe.

« À la jeunesse ! » reprennent en chœur mes surfeurs.

Mes parents trinquent du bout des lèvres, leurs expressions toujours aussi crispées.

La conversation s'engage péniblement. Papa interroge mes amis sur leurs origines, leurs projets, leur avenir, avec cette condescendance typique de la bourgeoisie face au commun des mortels. Mes surfeurs répondent poliment mais je sens leur agacement grandir.

C'est exactement ce que j'espérais.

« Dites-moi, monsieur... Enzo, c'est bien ça ? » reprend papa. « Avez-vous fait des études ? »

La question claque comme une gifle. Enzo serre sa coupe un peu plus fort.

« J'ai eu mon bac », répond-il calmement. « Puis j'ai préféré me consacrer à ma passion. »

« Ah... » Papa hoche la tête avec cette mine désolée qu'il réserve aux cas désespérés. « C'est... dommage. Un garçon comme vous, avec un peu d'ambition... »

« Papa ! » j'interviens, feignant l'indignation. « Enzo a énormément d'ambition ! Il a même gagné des compétitions ! »

« Des compétitions de surf », précise maman comme si elle parlait de concours de tarte aux pommes.

L'étincelle de colère dans les yeux d'Enzo me confirme que mon plan fonctionne. Il faut juste pousser encore un peu.

« Resservez-vous ! » je lance gaiement en faisant circuler la bouteille. « La soirée ne fait que commencer ! »

Le champagne coule à flots. L'alcool commence à faire son effet – mes parents se détendent légèrement, leurs critiques se teintent d'une ironie moins acerbe. Mes surfeurs, eux, deviennent plus directs, plus authentiques.

« Alors, Charlotte », lance Julen avec un sourire en coin, le regard déjà embué par l'alcool, « tu nous fais visiter ta chambre ? »

Le silence qui tombe est assourdissant. Papa manque de lâcher sa coupe. Maman ouvre et ferme la bouche comme un poisson hors de l'eau.

« Ma chambre ? » je répète avec une innocence feinte. « Mais pourquoi ? »

« Pour voir comment vit une vraie princesse », répond Mikel en riant. « Nous, on dort dans des chambres de surfeurs... »

« C'est-à-dire ? » demande maman malgré elle.

« Des matelas par terre, des planches qui sèchent partout, l'odeur de néoprène... », énumère Aitor. « Pas très glamour ! »

« À l'opposé de Charlotte », ajoute Peio en me regardant intensément. « Elle, elle a de la classe. Du raffinement. »

Sa façon de prononcer ces mots, chargée de sous-entendus, fait rougir mes parents jusqu'aux oreilles.

« Si nous parlions d'autre chose ? » suggère papa d'une voix tendue.

« Comme quoi ? » demande Enzo, maintenant parfaitement détendu par l'alcool. « De notre différence de classes ? »

L'attaque directe. Papa se raidit immédiatement.

« Je ne vois pas de quoi vous voulez parler », rétorque-t-il froidement.

« Vraiment ? » Enzo se penche en avant, ses yeux bleus plantés dans ceux de papa. « Depuis le début de la soirée, vous nous regardez comme si nous étions des parasites. Comme si nous n'étions pas dignes de votre fille. »

« Enzo... », je murmure, feignant de vouloir le calmer.

« Non, Charlotte ! » Il se lève, imposant dans la lumière dorée des bougies. « Laisse-moi parler ! Nous ne sommes peut-être que des surfeurs, mais nous valons largement vos prétendants parisiens ! »

« Mes prétendants ? » je répète, écarquillant les yeux avec surprise.

« Allons ! » Peio se lève à son tour. « Tu ne vas pas nous faire croire que tes parents ne t'ont pas prévu un mari convenable ! Un banquier ? Un notaire ? »

Mes parents sont livides. Ils n'ont pas prévu cette attaque frontale.

« Messieurs », intervient papa d'une voix glaciale, « vous outrepassez les limites de la politesse. »

« La politesse ? » Xabi éclate de rire. « Comme c'est amusant ! Nous, on nous reproche de manquer de politesse, alors que vous nous méprisez depuis notre arrivée ! »

L'ambiance vire à l'orage. Mes surfeurs, galvanisés par l'alcool et la colère, font face à mes parents scandalisés. Je savoure ce moment de tension électrique.

« Charlotte », dit maman d'une voix blanche, « dis quelque chose ! »

« Que voulez-vous que je dise ? » je réponds en haussant les épaules. « Ils ont raison. Vous les méprisez. »

« Charlotte ! » Papa est choqué.

« Quoi ? » Je me lève à mon tour, faisant face à mes parents. « C'est la vérité ! Depuis qu'ils sont arrivés, vous les regardez comme des moins que rien ! »

« Nous n'avons jamais... », commence maman.

« Si ! » j'interromps. « Et vous savez quoi ? Ils valent mille fois mieux que vos petits bourgeois parisiens ! »

Le silence qui suit vibre de tension. Mes parents me fixent, abasourdis par ma rébellion. Mes surfeurs me regardent avec admiration.

C'est le moment. Le moment de passer à l'acte final.

« D'ailleurs », je continue d'une voix claire qui porte dans la nuit, « puisque nous parlons de vérité... autant vous dire que j'ai couché avec eux. »

Cette fois, c'est l'explosion. Maman pousse un cri étouffé, papa devient cramoisi. Mes surfeurs sourient, complices de cette provocation ultime.

« Charlotte ! » hurle papa. « Tu... tu... »

« Je quoi ? » je défie, les bras croisés. « J'ai pris du plaisir ? J'ai découvert ce que c'était que de vraies sensations ? »

« Comment oses-tu... », souffle maman.

« Comment j'ose ? » je ris, un rire cristallin qui résonne dans l'air nocturne. « Comment j'ose être une femme ? Comment j'ose choisir mes partenaires ? »

Je m'approche d'Enzo, passe ma main sur son torse nu sous sa chemise ouverte. Il sourit, jouant parfaitement son rôle.

« Regardez-le », je continue en caressant sa peau bronzée. « Regardez comme il est beau. Comme il est fort. Comme il est... viril. »

Mes parents sont tétanisés. Ils assistent, impuissants, à la démolition systématique de leurs conventions.

« Et lui », je continue en me tournant vers Peio, « vous devriez voir comme il embrasse... »

Pour illustrer mes propos, je me hisse sur la pointe des pieds et presse mes lèvres contre les siennes. Le baiser est long, langoureux, délibérément provoquant. Quand nous nous séparons, mes parents semblent au bord de l'apoplexie.

« Charlotte ! » Papa fait un pas vers moi. « Tu vas immédiatement... »

« Je vais quoi ? » j'interromps en défaisant le premier bouton de ma robe. « Me comporter en petite fille modèle ? C'est trop tard, papa. »

Un deuxième bouton cède. Puis un troisième. Le tissu s'écarte, révélant progressivement ma peau nue.

« Stop ! » hurle maman. « Tu ne peux pas... pas devant nous ! »

« Pourquoi pas ? » je demande innocemment. « Vous vouliez surveiller ma conduite ? Eh bien surveillez ! »

C'est exactement à ce moment que mes parents craquent. Papa devient livide, maman porte sa main à son cœur.

« C'est... c'est inadmissible ! » balbutie papa. « Nous... nous nous retirons ! Immédiatement ! »

« Excellente idée ! » je lance gaiement. « Nous serons plus tranquilles ! »

Maman nous jette un dernier regard scandalisé, ramasse son sac à main d'un geste théâtral. « Charlotte... tu nous déçois énormément. »

« Et vous, vous m'emmerdez ! » je réponds avec un sourire radieux.

Ils sortent précipitamment, papa marmonnant des imprécations, maman gémissant sur la déchéance morale de la jeunesse. Le bruit de la porte intérieure qui claque résonne dans la nuit, puis s'estompe progressivement.

Un silence s'installe sur la terrasse. Puis Mikel éclate de rire, bientôt suivi par les autres. L'atmosphère se détend instantanément.

« Alors ? » demande Enzo avec un sourire en coin. « Maintenant qu'on est tranquilles... »

« Maintenant », je réponds en achevant de déboutonner ma robe, « on peut enfin s'amuser sérieusement ! »

La robe glisse de mes épaules, tombe à mes pieds en corolle blanche. Je ne porte rien en dessous – mes seins nus se dressent dans la lumière dorée des bougies, ma peau nacrée captant les reflets tremblants.

Mes cinq surfeurs me regardent avec cette adoration mêlée de désir que je sais si bien cultiver. L'air de la nuit caresse ma nudité, les parfums de la terre chaude et des fleurs nocturnes se mêlent à l'électricité de l'attente.

« Mes chers amis », je déclare en écartant légèrement les bras, m'offrant à leurs regards avides, « bienvenue dans mon vrai monde. »

Enzo s'approche le premier, ses mains se posent sur mes hanches nues avec cette assurance nouvelle qu'il a développée. « Tu es magnifique, Charlotte. »

« Je sais », je réponds avec un sourire conquérant. « Et maintenant que nous n'avons plus de témoins gênants... »

Je me dirige vers le grand salon qui s'ouvre sur la terrasse, mes hanches ondulant naturellement, consciente de l'effet que produit ma démarche féline sur mes compagnons. Le contraste est saisissant – le salon bourgeois de mes parents, avec ses meubles Louis XV et ses tableaux de maîtres, va devenir le théâtre de notre orgie sophistiquée.

« Ici », j'annonce en me retournant face à eux, « sur le canapé de papa. Sur le tapis persan de maman. Partout où leurs conventions hypocrites ont régné. »

Les cinq hommes me suivent, leurs yeux brillant de désir et d'excitation. Dans cette lumière tamisée, leurs corps athlétiques se détachent comme des statues grecques, et je sens mon sexe s'humidifier d'anticipation.

« Déshabillez-vous », j'ordonne doucement. « Tous. Maintenant. »

Ils obéissent avec un empressement qui me flatte, leurs vêtements tombant sur le parquet ciré. Bientôt, cinq membres fièrement dressés pointent vers moi, autant d'offrandes à ma sensualité triomphante.

« Parfait », je murmure en m'avançant vers eux. « Maintenant, laissez-moi vous montrer ce qu'est vraiment l'art de vivre... »

Mes mains trouvent le torse d'Enzo, remontent vers sa nuque pour l'attirer dans un baiser profond. Sa langue cherche la mienne avec cette passion que j'ai éveillée en lui, tandis que je sens les autres se rapprocher, créant un cercle de chaleur masculine autour de moi.

Les mains de Peio caressent mes fesses, celles de Mikel mes seins, Xabi parsème mon cou de baisers brûlants. Je suis au centre de cette adoration multiple, déesse de la luxure régnant sur ses fidèles.

« Sur le canapé », je halète entre deux baisers. « Je veux tous vous sentir... »

Ils m'allongent délicatement sur le cuir capitonné du Chesterfield de papa, mes cheveux étalés comme une auréole châtaine sur les coussins. Mes jambes s'écartent naturellement, offrant la vue de ma vulve déjà luisante d'excitation.

Enzo s'agenouille entre mes cuisses, sa langue trouve immédiatement mon clitoris gonflé. La sensation est fulgurante – ses techniques ont remarquablement évolué depuis notre première rencontre. Pendant ce temps, Peio présente son membre à ma bouche, que j'accueille avidement, mes lèvres s'enroulant autour de sa longueur chaude.

Mikel et Xabi s'occupent de mes seins, leurs bouches aspirant mes mamelons avec une expertise qui me fait cambrer le dos. Aitor, plus timide, caresse mes cheveux en contemplant ce spectacle de luxure raffinée.

Mes sens explosent sous cette stimulation multiple. La langue d'Enzo trace des cercles savants sur mon clitoris, envoyant des ondes de plaisir jusqu'au bout de mes orteils. Le membre de Peio glisse entre mes lèvres, pulsant contre mon palais, tandis que mes seins sont câlinés, léchés, mordillés par quatre mains expertes.

« Plus... » je gmis autour du sexe de Peio. « Je vous veux tous... maintenant... »

Ils changent de position avec une fluidité qui trahit leurs fantasmes partagés. Julen prend la place d'Enzo, sa verge trouvant immédiatement le chemin de mon vagin humide. La pénétration me fait crier de plaisir – après les préliminaires, mon corps réclame cette plénitude.

Aitor, enhardi par l'exemple de ses amis, présente son membre à ma bouche. Je l'accueille avec la même avidité, savourant sa texture différente, son goût particulier. Mes mains caressent les sexes d'Enzo et de Mikel, les maintenant en éveil pour la suite.

Le rythme s'accélère. Julen me pilonne avec une vigueur qui fait trembler le canapé ancestral, chaque coup de boutoir m'arrachant des gémissements étouffés. Mes orgasmes se succèdent, vagues de plaisir qui me submergent l'une après l'autre.

« Changez encore », j'ordonne d'une voix rauque. « Je veux tous vous goûter... tous vous sentir en moi... »

La danse continue, chacun prenant tour à tour sa place entre mes cuisses ou à ma bouche. Le salon de mes parents résonne de nos gémissements, de nos souffles haletants, du bruit charnel de nos chairs qui se rencontrent.

Xabi me retourne, me positionne à quatre pattes sur le tapis persan. Sa verge me pénètre par-derrière tandis qu'Enzo s'agenouille devant moi, son membre trouvant ma bouche avide. Cette double pénétration m'arrache un cri de pure extase.

Les autres ne restent pas inactifs. Peio caresse mes seins qui se balancent au rythme des va-et-vient, Mikel embrasse ma nuque, Aitor guide ma main vers son sexe tendu. Je suis le point focal de leurs désirs convergents.

L'orgasme final approche, celui qui va tous nous emporter dans la même déferlante de plaisir. Je le sens monter, inexorable, amplifié par cette stimulation multiple, par la transgression ultime de faire l'amour dans le saint des saints bourgeois.

« Ensemble ! » je crie, ma voix résonnant dans le salon feutré. « Jouissez tous en moi ! Maintenant ! »

C'est l'explosion collective. Xabi se libère dans mon vagin avec un rugissement animal, Enzo inonde ma bouche de son sperme chaud, pendant que les trois autres se masturbent frénétiquement, leurs jets blancs éclaboussant ma peau nue, mes seins, mon visage.

Mon propre orgasme me fracasse, violent et libérateur. Mon corps convulse sur le tapis de mes parents, mes cris d'extase résonnent contre les murs chargés d'histoire familiale. C'est la profanation parfaite, l'accomplissement de ma rebellion.

Nous restons enlacés quelques minutes, reprenant notre souffle, nos corps luisants de sueur et de plaisir mélangés. Le salon sent le sexe et la transgression, parfum de ma victoire sur les conventions.

« Alors ? » je demande en me redressant, ruisselante mais triomphante. « Qui veut recommencer ? »

Leurs éclats de rire me répondent, mêlés aux premiers rayons de l'aube qui filtrent par les fenêtres. La nuit a été longue, mais ma liberation vient à peine de commencer.

Puis ils disparaissent dans la nuit, leurs motos rugissant dans l'allée comme un dernier pied de nez à la respectabilité bourgeoise.

Mes parents me rejoignent, hésitants, sur la terrasse dévastée. Les bougies achèvent de se consumer, projetant des ombres dansantes sur nos visages défaits.

« Charlotte... », commence maman d'une voix brisée. « Comment as-tu pu... ? »

« Comment j'ai pu quoi ? » je rétorque avec une sérénité parfaite. « Être heureuse ? Prendre du plaisir ? Vivre ma vie ? »

« Mais... mais ton avenir ! » proteste papa. « Ton mariage ! Ta réputation ! »

« Mon avenir ? » je ris, un rire léger qui se mêle au murmure de l'océan. « Mon avenir, c'est ma liberté. Ma liberté de choisir, d'aimer, de jouir. »Je m'approche d'eux, pose mes mains sur leurs épaules crispées.

« Mes chers parents », je murmure avec tendresse, « vous venez d'assister à ma vraie naissance. Celle de la femme que je suis vraiment. »
Papa secoue la tête, désemparé. « Nous... nous ne te reconnaissons plus. »
« Tant mieux », je souris. « Parce que la Charlotte que vous connaissiez n'était qu'un masque. Un mensonge. Ce soir, vous avez rencontré la vraie. »

Maman éclate en sanglots, des larmes qui coulent sur son maquillage parfait, traçant des sillons de mascara sur ses joues poudrées.« Ma petite fille... », gémit-elle. « Qu'est devenue ma petite fille ? »

« Elle a grandi », je réponds doucement. « Elle est devenue une femme libre. »

Le silence retombe, lourd de non-dits et de certitudes ébranlées. Au loin, l'océan murmure sa mélodie éternelle, indifférent aux drames humains.

« Et maintenant ? » demande finalement papa.

« Maintenant », je réponds en me dirigeant vers la villa, « nous continuons à vivre. Ensemble, si vous l'acceptez. Séparément, si vous le préférez. Mais nous ne ferons plus jamais semblant. »

Je marque une pause sur le seuil, me retourne une dernière fois.« Parce que désormais, c'est à prendre ou à laisser. »Et je disparais dans la villa, laissant mes parents seuls face aux décombres de leurs illusions, aux cendres de leurs conventions, à la réalité crue de leur fille devenue femme.

Dehors, l'océan continue sa danse éternelle, témoin muet d'une révolution personnelle qui vient de bouleverser à jamais l'ordre établi d'une famille bourgeoise.

Et quelque part dans la nuit basque, cinq surfeurs sourient en repensant à cette soirée où ils ont aidé une jeune femme à naître à elle-même.

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Mademoiselle à la plage
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par CDuvert

Mademoiselle à la plage - Récit érotique publié le 11-11-2025
Ring - Récit érotique publié le 09-11-2025
Canal - Récit érotique publié le 08-11-2025
Mademoiselle et le professeur de piano - Récit érotique publié le 06-11-2025
Pane d'ascenseur - Récit érotique publié le 04-11-2025
La dernière séance - Récit érotique publié le 02-11-2025
Les Autostopeuses - Récit érotique publié le 31-10-2025
Mademoiselle et le Restaurateur d'Art - Récit érotique publié le 29-10-2025
Après la fermeture - Récit érotique publié le 28-10-2025
Soirée à 5 - Récit érotique publié le 26-10-2025