Mademoiselle et le professeur de piano

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Mademoiselle et le professeur de piano Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-11-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mademoiselle et le professeur de piano
Prélude

La sonnette retentit dans notre hôtel particulier avec cette sonorité cristalline qui n'appartient qu'aux demeures de bon goût. Maman tressaille délicatement, renversant presque sa tasse de porcelaine de Limoges sur sa robe Chanel.

« Ma chérie ! » s'exclame-t-elle en se levant précipitamment de son secrétaire Louis XVI, « Maître Dumont arrive ! Va te coiffer convenablement, arrange ta tenue... Mon Dieu, j'espère que tu ne porteras pas une de ces... créations excentriques dont tu as le secret ! »

Je lève les yeux de mon roman - un Laclos, évidemment, que je feuillette avec une innocence feinte - et observe ma mère qui s'agite comme une poule dans sa basse-cour dorée.

« Maman, vous me vexez », je réponds avec cette douceur sirupeuse que je réserve aux grandes occasions. « J'ai choisi une tenue parfaitement sage pour accueillir notre distingué professeur. »

Papa émerge de son fumoir, un cigare cubain à la main, l'air satisfait de lui-même avec cette suffisance qui caractérise les grands bourgeois ayant résolu un problème épineux par un trait de génie.

« Alors, ma fille ? Tu es prête pour ta première leçon de piano ? » dit-il en rajustant sa cravate Hermès. « Maître Dumont jouit d'une réputation excellente dans tout Paris. Ancien élève du Conservatoire, virtuose accompli... »

« ... et aveugle », j'ajoute avec un sourire angélique.

Maman et papa échangent un regard complice, croyant que leur petite Charlotte ne saisit pas les subtilités de leur stratégie parentale.

« En effet », concède papa en toussotant dans sa barbe soigneusement taillée. « Un accident dans sa jeunesse, paraît-il. Mais quelle importance ? L'art transcende ces... contingences matérielles. »

« D'autant plus », renchérit maman avec cette logique imparable des dames patronnesses, « qu'un professeur dans sa situation ne saurait être... distrait par des considérations... comment dire... »

« Triviales ? » je suggère innocemment.

« Exactement ! » triomphe papa. « Voilà bien l'esprit que nous souhaitons t'inculquer. L'élévation intellectuelle, la noblesse des sentiments, l'art pour l'art ! »

Mes parents se congratulent mutuellement de leur trouvaille. Ils ont résolu l'équation impossible : comment procurer une éducation musicale à leur fille sans l'exposer aux dangereux charmes masculins ? La réponse leur est apparue d'une évidence biblique : un professeur privé de vue ne saurait être troublé par les attraits d'une demoiselle de dix-neuf ans.

Pauvres agnellets... Ils ignorent que leur « solution » constitue à mes yeux le défi le plus exquis qui soit.

La gouvernante traverse le hall d'entrée de son pas feutré, ses clefs tintant à sa ceinture comme un carillon domestique.

« Monsieur le Professeur Dumont demande à être reçu », annonce-t-elle avec cette solennité qu'elle réserve aux visiteurs de qualité.

« Faites-le entrer au salon de musique ! » ordonne maman, vérifiant une dernière fois sa coiffure dans le miroir vénitien de l'entrée.

J'ai pris soin de choisir ma tenue avec une attention particulière : jupe plissée bleu marine qui s'arrête sagement aux genoux, chemisier blanc en lin véritable, petit caraco de soie... que j'ai délibérément laissé dans ma chambre. De même que mes autres dessous.

« Charlotte », murmure maman en m'inspectant d'un œil critique, « tu es parfaite. L'image même de la jeune fille bien élevée. »

Si elle savait !

La porte du salon s'ouvre, et Maître Dumont fait son entrée. L'effet est saisissant : un homme d'une cinquantaine d'années, grand, élégant, ses cheveux poivre et sel parfaitement coiffés en arrière. Sa canne blanche glisse sur le parquet avec une grâce étudiée, et ses yeux d'un bleu délavé fixent un point invisible au-delà de nos têtes mortelles. Il porte un costume anthracite impeccable, une montre-gousset en or, et ses mains...

Ah, ses mains ! Longues, fines, expressives, avec des doigts de pianiste qui semblent danser dans l'air quand il s'oriente. Des mains qui connaissent l'art du toucher délicat, de la caresse précise...

« Maître Dumont ! » s'exclame papa en s'avançant. « Quel honneur de vous recevoir ! »

Le professeur incline la tête avec cette dignité un peu théâtrale des artistes habitués aux salons parisiens.

« Tout l'honneur est pour moi, Monsieur le Comte. Madame la Comtesse », ajoute-t-il en se tournant instinctivement vers la voix de maman. « Votre réputation de mécénat musical n'est plus à faire. »

Maman rougit de plaisir. Ces flatteries d'artiste la ravissent plus qu'un compliment du couturier de la reine.

« Et voici Charlotte », dit papa en me poussant légèrement en avant. « Notre fille unique. Nous espérons que vous saurez... canaliser ses dispositions naturelles vers des voies... harmonieuses. »

Je m'avance avec cette grâce que m'ont enseignée mes professeurs de maintien, mes pas mesurés sur le parquet ciré. Maître Dumont tourne la tête dans ma direction, guidé par le bruissement de ma jupe et le léger claquement de mes escarpins.

« Mademoiselle Charlotte », dit-il en s'inclinant avec une galanterie d'ancien temps. « J'ai hâte de découvrir vos talents... musicaux. »

Sa voix est grave, bien timbrée, avec cet accent parisien distingué qui trahit une éducation soignée. Je remarque qu'il penche légèrement la tête de côté, comme s'il cherchait à me situer dans l'espace par d'autres moyens que la vue.

« Tout le plaisir sera pour moi, Maître », je réponds de ma voix la plus sage, celle que je réserve aux grandes occasions familiales. « Papa et maman m'ont tant parlé de votre réputation. J'espère me montrer digne de votre enseignement. »

Papa et maman échangent un regard attendri. Leur petite Charlotte joue à merveille son rôle de demoiselle bien élevée.

« Parfait ! » s'exclame papa en se frottant les mains. « Dans ce cas, installons-nous au salon de musique. Charlotte, fais donc les honneurs à notre invité. »

Je m'approche de Maître Dumont, sentant déjà son eau de cologne - quelque chose de classique et raffiné, probablement du Guerlain.

« Permettez-moi de vous guider, Maître », dis-je en posant délicatement ma main sur son bras.

Il tressaille imperceptiblement à ce contact, et je sens ses muscles se tendre légèrement sous l'étoffe de sa veste. Intéressant. Il n'est donc pas insensible à la proximité féminine.

« C'est très aimable à vous, Mademoiselle », répond-il, et je note que sa voix a pris une intonation légèrement différente.

Nous traversons le hall vers le salon de musique, mes parents nous suivant en échangeant des commentaires satisfaits sur "l'excellent contact" qui s'établit déjà entre le professeur et leur fille. Ils n'imaginent pas à quel point ils disent vrai...

Le salon de musique s'ouvre devant nous dans toute sa splendeur bourgeoise : piano à queue Steinway trônant près des hautes fenêtres, bergères capitonnées, bibliothèque garnie de partitions reliées cuir. L'endroit parfait pour des leçons très... particulières.

« Quel magnifique instrument ! » s'exclame Maître Dumont en se dirigeant instinctivement vers le piano. « Un Steinway, me suis-je laissé dire ? Modèle de concert ? »

« Nous commencerons par quelques gammes simples », déclare-t-il. « Histoire de juger de vos dispositions naturelles, Mademoiselle. »

« Naturelles... », je répète avec un sourire qu'il ne peut voir, mais que mes parents interprètent comme de la timidité studieuse.

Oh, Maître Dumont, vous n'imaginez pas à quel point mes dispositions sont... naturelles.

Papa consulte sa montre en or.

« Nous vous laissons à votre première leçon », annonce-t-il. « Ma femme et moi avons rendez-vous chez les Montclair pour le thé. Nous serons de retour dans deux heures. »

Deux heures ! Le temps parfait pour une... approche pédagogique approfondie.

« Sois sage, ma chérie », recommande maman en déposant un baiser sur mon front. « Et tâche de bien écouter les conseils du Maître. »

« Comptez sur moi, maman », je réponds avec une innocence parfaite. « Je vais être... très attentive. »

La porte se referme sur mes parents avec un déclic définitif. Nous voilà seuls, Maître Dumont et moi, dans ce salon feutré où les rayons du soleil dessinent des arabesques dorées sur le parquet.

Il reste immobile un instant, comme s'il prenait la mesure de ce nouveau territoire, puis se tourne vers moi avec un sourire professionnel.

« Eh bien, Mademoiselle Charlotte, commençons par le commencement. Approchez-vous, que nous puissions travailler... ensemble. »

Je m'avance lentement, savourant déjà les délices de ce qui s'annonce comme le plus exquis des défis. Comment faire vibrer les cordes sensibles d'un homme qui ne peut me voir ? Comment éveiller ses sens endormis par les conventions sociales ?

La partie commence. Et j'ai bien l'intention de jouer... gagnant.

« Maître Dumont », dis-je en m’approchant de lui, assez pour que nos hanches se frôlent, « j'ai si hâte d'apprendre... sous votre direction experte. »

Le parfum de ma peau fraîche se mêle à son eau de cologne. Il respire un peu plus profondément, et je vois ses narines se dilater imperceptiblement.

Partie I - Premier mouvement

Le silence ouaté du salon de musique nous enveloppe sitôt la porte refermée sur mes parents. Seule avec Maître Dumont, je savoure déjà l'exquis frisson de ce qui s'annonce comme ma plus délicieuse aventure pédagogique.

« Maître Dumont, laissez-moi vous guider jusqu'au piano », dis-je d'une voix mielleuse, posant délibérément ma main sur son bras avec une familiarité calculée.

Il tressaille imperceptiblement sous mon contact. Sa surprise se teinte d'une politesse professionnelle qu'il s'efforce de maintenir.

« C'est très aimable, Mademoiselle Charlotte, mais j'ai pris mes repères dans la pièce. Un musicien apprend vite à... »

« Mais j'insiste ! » je l'interromps avec cette obstination charmante que je sais irrésistible. « Comment pourrais-je apprendre si je ne commence pas par vous servir de guide ? Considérez cela comme... ma première leçon de savoir-vivre musical. »

Il cède avec un sourire indulgent, se laissant conduire vers le banc. Je profite de ces quelques pas pour me presser contre lui plus qu'il n'est nécessaire, laissant mon parfum - un mélange subtil de jasmin et de bergamote - l'envelopper dans son sillage.

« Vous portez un parfum... particulièrement délicat », remarque-t-il malgré lui en s'asseyant. « C'est... troublant. »

« Troublant ? » je répète avec une innocence feinte, prenant place à ses côtés sur le banc, assez proche pour que nos hanches se frôlent. « J'espère que cela ne vous déconcentrera pas, Maître. Il serait dommage que mes... parfums naturels nuisent à votre pédagogie. »

Le pauvre homme déglutit avec difficulté. Il pose ses mains sur le clavier avec cette précision d'homme habitué à vivre dans l'obscurité, mais je note que ses doigts tremblent légèrement.

« Commençons par quelques gammes simples », dit-il d'une voix qu'il s'efforce de maintenir professorale. « Posez vos mains sur les touches, nous allons travailler le doigté de base. »

J'obéis avec une docilité trompeuse, plaçant mes mains sur le clavier. Puis, avec la spontanéité calculée d'une ingénue curieuse :

« Vos mains sont si expressives, Maître. Puis-je les toucher pour mieux comprendre votre technique ? »

Il hésite, tiraillé entre ses scrupules professionnels et cette curiosité tactile que développent tous les aveugles.

« Eh bien... si c'est dans un but purement pédagogique... »

« Naturellement ! » je m'exclame avec l'enthousiasme d'une étudiante modèle. « Comment comprendre l'art du piano sans étudier les mains du maître ? »

Il accepte, troublé mais tentant de préserver sa dignité professionnelle. Je saisis ses poignets avec une délicatesse révérencieuse, faisant glisser mes doigts le long de ses phalanges comme si j'explorais les touches d'un instrument précieux.

« Comme vos doigts sont longs et fins », je murmure, guidant ses mains avec une lenteur voluptueuse. « Et cette dextérité... Comment avez-vous développé une telle sensibilité tactile ? »

Il frémit sous mes caresses exploratrices. Sa respiration s'accélère imperceptiblement tandis que je dirige sa paume vers mes poignets, puis remonte lentement le long de mon avant-bras.

« Mademoiselle... », commence-t-il d'une voix altérée, « nous devrions peut-être... »

« Oh ! Excusez-moi », dis-je en feignant la confusion, « j'étais si captivée par votre technique que... »

Mais au lieu de relâcher sa main, je la guide subtilement plus bas, m'arrangeant pour que ses doigts effleurent ma cuisse nue sous le tissu de ma jupe. Il sursaute comme s'il avait touché un charbon ardent.

« Mademoiselle Charlotte ! » souffle-t-il, retirant précipitamment sa main. « Ce... ce n'est pas convenable ! »

« Quoi donc ? » je demande avec une perplexité parfaitement jouée. « Nous étudions votre technique, n'est-ce pas ? D'ailleurs, montrez-moi donc comment on place les mains pour jouer à quatre mains. »

Avant qu'il puisse protester, je me penche vers lui pour « mieux voir » ses doigts sur les touches, pressant délibérément mon sein contre son bras. Le contact le galvanise : je sens ses muscles se contracter, sa respiration se bloquer.

« Votre technique est fascinante », je continue en me penchant encore davantage, laissant mes cheveux caresser son épaule. « J'aimerais comprendre comment vous faites pour jouer si juste sans voir les touches... »

Il lutte pour maintenir une contenance professionnelle, mais ses sens en éveil trahissent son trouble grandissant. Sa voix se fait plus rauque :

« C'est... c'est une question d'habitude, Mademoiselle. La mémoire tactile remplace... »

« La vue, bien sûr ! » je l'interromps en battant des mains avec l'enthousiasme d'une découverte. « Comme c'est ingénieux ! Vos autres sens doivent être décuplés... L'ouïe, l'odorat, le toucher... »

À ce moment précis, je simule une bouffée de chaleur avec un naturel parfait :

« Mon Dieu, comme il fait chaud dans ce salon ! » je m'exclame en m'éventant de la main. « Vous permettez que j'enlève ma veste ? »

Sans attendre sa réponse - que pourrait-il objecter ? - je commence à déboutonner mon chemisier avec une lenteur délibérée. Le froissement du tissu résonne dans le silence, amplifié par l'acoustique feutrée de la pièce.

Maître Dumont se fige. Il ne peut me voir, mais il entend parfaitement chaque petit bruit : le glissement des boutons dans leurs boutonnières, le murmure de la soie contre ma peau, le bruissement délicat de mes mouvements.

« Voilà qui est mieux », je soupire avec soulagement, laissant mon chemisier entrouvert révéler la naissance de mes seins. « J'espère que cela ne vous dérange pas, Maître ? Il fait si lourd aujourd'hui... »

Il déglutit péniblement, ses mains crispées sur ses genoux.

« Non... non, bien sûr », bafouille-t-il. « Le confort de... de l'élève est primordial. »

Je dissimule un sourire victorieux. Premier objectif atteint : j'ai éveillé sa curiosité tactile et olfactive. Passons maintenant au niveau supérieur.

« Reprenons notre travail », dis-je en me rapprochant encore sur le banc. « Montrez-moi donc comment jouer cette gamme à quatre mains. »

Je me positionne de manière à ce que nos corps soient en contact constant : ma hanche contre la sienne, mon épaule effleurant son bras, ma cuisse nue pressée contre son pantalon. Puis, avec la spontanéité d'une étudiante appliquée, je remonte légèrement ma jupe pour être « plus à l'aise » sur le banc.

« Prenez les graves, Maître, je me charge des aigus », dis-je en écartant délibérément les jambes sous prétexte d'ajuster ma position.

L'air déplacé caresse aussitôt ma peau nue - je n'ai pas oublié mon absence stratégique de sous-vêtements. Un parfum subtil mais reconnaissable se diffuse dans l'atmosphère confinée du salon.

Maître Dumont inspire profondément, ses narines se dilatant. Il perçoit ce changement dans l'ambiance olfactive de la pièce, cette fragrance intime et troublante qui ne peut tromper un homme de son expérience.

« Mademoiselle... », murmure-t-il d'une voix étranglée, « il me semble que... »

« Que quoi, Maître ? » je demande avec une ingénuité parfaite tout en commençant l'exercice de la main gauche sur les graves. « Ai-je mal placé mes doigts ? »

De ma main droite, discrètement dissimulée par l'angle du piano, je commence à explorer mon propre corps avec la délicatesse d'une pianiste virtuose découvrant un nouvel instrument.

Mes doigts remontent lentement le long de ma cuisse nue, suivant le rythme de la mélodie que ma main gauche maintient tant bien que mal sur les graves. L'absence stratégique de sous-vêtements rend cette exploration encore plus délicieuse - aucun obstacle entre ma peau et cette caresse secrète.

Je module mes premiers effleurements sur le tempo de l'exercice, mes doigts épousant les courbes intimes de mon anatomie avec cette précision que Maître Dumont admire tant dans ma technique pianistique. Ma respiration se fait plus profonde, plus saccadée, créant une mélodie parallèle à celle qui s'élève du clavier.

« Charlotte... », murmure Maître Dumont, percevant instinctivement le changement dans l'atmosphère du salon.

« Oui, Maître ? » je réponds d'une voix déjà légèrement altérée, tandis que mes doigts trouvent cette zone si sensible de ma féminité. « J'essaie de... m'accorder au tempo... »

Mes doigts explorent avec une audace croissante les plis secrets de ma féminité, découvrant la moiteur délicieuse qui trahit mon excitation grandissante. Avec la précision d'une virtuose maîtrisant son instrument, j'écarte délicatement mes lèvres intimes, révélant la source de cette rosée troublante qui perle déjà sous mes caresses.

L'humidité nacrée qui s'échappe de mon intimité lubrifie naturellement mes doigts, facilitant cette exploration clandestine que je mène tout en maintenant la façade de l'exercice musical. Ma main droite puise dans cette source délicieuse, récoltant cette essence féminine qui amplifie chaque sensation.

« La mélodie se... complexifie », je murmure d'une voix de plus en plus rauque, mes doigts glissant maintenant avec une aisance troublante dans cette géographie intime que je connais si bien.

Cette cyprine précieuse que je récolte du bout des doigts devient le médium parfait pour approfondir mes caresses, transformant chaque effleurement en délice exquis. Mes doigts dansent maintenant avec une fluidité naturelle sur mon anatomie la plus sensible, orchestrant une partition secrète dont seuls mon corps et mes sens connaissent les accords.

L'odeur subtile mais reconnaissable de mon plaisir commence à se diffuser dans l'atmosphère confinée du salon, s'ajoutant à cette symphonie sensorielle que Maître Dumont perçoit sans pouvoir l'identifier précisément. Son trouble grandit à mesure que ses sens en éveil captent les signaux de ma jouissance naissante.

La mélodie continue, ponctuée par ma respiration qui s'accélère imperceptiblement à mesure que mes caresses se font plus précises, plus insistantes. Mes doigts dansent sur mon intimité avec la même dextérité qu'ils emploient sur les touches d'ivoire, trouvant instinctivement les "notes" les plus délicieuses de mon anatomie.

« Mademoiselle... », souffle-t-il, ses mains tremblant légèrement sur les touches, « il me semble que la mélodie... prend une couleur particulière... »

La mélodie continue, ponctuée par ma respiration qui s'accélère imperceptiblement à mesure que mes caresses se font plus précises, plus insistantes. De ma main droite dissimulée par l'angle du piano, j'entame ma propre symphonie secrète.

Mes doigts dansent d'abord avec une délicatesse d'artiste sur les plis tendres de mon intimité avec la même dextérité qu'ils emploient sur les touches d'ivoire. L'index effleure d'abord mes grandes lèvres avec une lenteur voluptueuse, traçant des arabesques sur cette peau si douce qui réagit instantanément à mes caresses.

« Cette mesure me pose vraiment problème », je murmure d'une voix faussement concentrée tandis que mon majeur rejoint l'index pour écarter délicatement mes lèvres intimes, révélant le petit bourgeon rose de mon clitoris qui pulse déjà d'anticipation.

Maître Dumont continue de jouer les aigus avec application, mais je sens sa tension grandir. L'air du salon se charge progressivement de cette fragrance musquée qui ne peut tromper un homme averti.

Mon index trouve enfin ma perle sensible et commence à la caresser en cercles lents, si lents que chaque effleurement envoie des ondes de plaisir jusqu'au bout de mes orteils. La sensation est électrisante - mon clitoris se dresse sous mes doigts comme s'il réclamait plus d'attention.

« Maître... », je halète doucement, « cette position de doigts est si... complexe... »

Il déglutit bruyamment, ses mains tremblant légèrement sur le clavier. Le pauvre homme sent, devine, perçoit sans pouvoir nommer précisément l'origine de cette atmosphère soudain si chargée.

J'accélère imperceptiblement le rythme de mes caresses circulaires sur mon bouton sensible, alternant pressions légères et frottements plus appuyés. Mon clitoris enfle sous mes doigts, durcit comme une petite perle précieuse qui réclame des attentions toujours plus intenses.

La mélodie vacille quand un frisson de plaisir particulièrement intense me traverse. Ma main gauche dérape sur une fausse note tandis que ma droite intensifie ses mouvements experts.

« Pardonnez-moi », dis-je avec un sourire que seule ma voix peut trahir. « Je crois que mes doigts... s'emballent un peu. »

C'est alors que je franchis une nouvelle étape : mon majeur descend lentement, très lentement, vers l'entrée de mon intimité déjà humide d'excitation. Je sens cette moiteur délicieuse qui perle, lubrifiant naturellement mes caresses de plus en plus audacieuses.

L'effleurement de l'entrée de mon vagin me fait gémir sourdement - un son que je déguise habilement en soupir de concentration musicale. Mes parois internes palpitent déjà, réclamant d'être explorées.

« Cette technique du legato demande tant de... souplesse », je murmure en laissant mon majeur s'enfoncer lentement, centimètre par centimètre, dans ma chair chaude et accueillante.

La sensation est divine : mes muscles intimes se referment autour de mon doigt comme pour l'emprisonner, créant cette délicieuse pression qui me fait cambrer discrètement le dos.

Maître Dumont s'arrête soudain de jouer, le souffle court :

« Mademoiselle Charlotte... êtes vous sûre que... »

« Que quoi, Maître ? » je demande avec une innocence feinte tout en commençant un lent va-et-vient de mon doigt à l'intérieur de moi, explorant ces parois veloutées qui réagissent à chaque mouvement.

Le plaisir monte par vagues successives. Mon pouce reprend ses cercles lents sur mon clitoris tandis que mon majeur plonge plus profondément, plus hardiment. Je sens cette double stimulation qui décuple chaque sensation.

« Je... je crois que nous devrions... », balbutie-t-il, mais sa voix se perd quand j'ajoute un second doigt à mon exploration intime.

Mes deux doigts s'enfoncent maintenant ensemble, tirant délicieusement mes chairs, créant cette plénitude exquise que je recherchais. L'index et le majeur dansent à l'unisson dans ma moiteur, trouvant instinctivement ce point si particulier qui me fait trembler.

« Oh... », m'échappe-t-il malgré moi quand mes doigts touchent enfin ce point magique au fond de moi. « Cette note est si... haute... »

Ma respiration devient franchement erratique maintenant. Mes doigts accélèrent leur rythme, entrant et sortant de mon intimité avec des bruits humides qui se mêlent aux notes du piano.

Le plaisir monte inexorablement, vague après vague. Mon pouce martèle maintenant mon clitoris durci tandis que mes deux doigts me labourent avec une frénésie grandissante.

« Maître... », je gémis, incapable de contenir plus longtemps mon excitation, « je crois que je vais... atteindre la note finale... »

L'extase monte en moi comme une vague déferlante. Mes doigts accélèrent leur danse sous le tissu de ma jupe tandis que ma main gauche chancelle sur les touches. Ma respiration se fait saccadée, mes lèvres entrouvertes laissant échapper de petits halètements que je tente vainement de dissimuler sous les accords de Mozart.

Le plaisir enfle dans mon bas-ventre, irradiant par vagues brûlantes le long de mes cuisses tremblantes. Mon clitoris pulse sous mes caresses, gonflé et sensible, réclamant cette friction délicieuse que je lui prodigue généreusement. Mes seins se tendent douloureusement sous mon chemisier, mes mamelons durcis frottant contre l'étoffe avec chaque respiration haletante.

« Charlotte... », murmure Maître Dumont d'une voix altérée, « votre technique semble... perturbée. »

Mais je n'entends plus rien, emportée par cette marée de sensations qui déferle en moi. Mes muscles intimes se contractent en spasmes rythmés, une moiteur abondante inondant mes doigts tandis que tout mon corps se tend vers ce sommet tant désiré.

C'est alors que l'orgasme m'emporte, violent et délicieux, au moment précis où ma main gauche dérape sur une fausse note criarde qui résonne dans tout le salon comme un cri de jouissance déguisé.

Mon corps se cambre involontairement sur le banc du piano, mes cuisses se serrant convulsivement autour de ma main experte tandis que des spasmes puissants me traversent de la tête aux pieds. Un gémissement rauque s'échappe de ma gorge, que je tente de transformer en exclamation de frustration musicale :

« Oh ! Cette mesure est si difficile ! »

Mais mes yeux révulsés, ma respiration chaotique et le tremblement qui agite tout mon être trahissent la vraie nature de mon trouble. Le plaisir continue de pulser en moi par vagues successives, chaque contraction de mon intimité envoyant des échos délicieux jusqu'au bout de mes orteils crispés.

Ma main reste prisonnière sous ma jupe, mes doigts encore enfouis dans cette moiteur brûlante qui témoigne de l'intensité de mon extase. Je sens mon sexe palpiter autour d'eux, mes parois intimes serrées dans un étau de volupté qui refuse de se relâcher.

« Mon Dieu... », souffle Maître Dumont, et dans sa voix perce une compréhension troublante de ce qui vient de se produire.

Lentement, je reprends mes esprits, savourant encore les derniers échos de cette symphonie charnelle que j'ai orchestrée en solo. Un sourire satisfait étire mes lèvres tandis que je retire discrètement ma main de sous ma jupe, mes doigts encore humides de ma propre rosée.

« Pardonnez-moi, Maître », dis-je avec une innocence feinte, « cette partition est... particulièrement... intense. »

Il se lève précipitamment du banc, le visage cramoisi, ses mains tremblantes tentant vainement de dissimuler l'évidente excitation qui tend son pantalon.

« Mademoiselle Charlotte ! » halète-t-il. « Cette leçon... il faut que... je dois... »

« Quelque chose ne va pas, Maître ? » je demande avec une innocence angélique, rajustant négligemment ma jupe tout en savourant son trouble. « Ai-je commis une erreur technique ? »

Il se détourne, luttant visiblement pour reprendre contenance, mais son corps trahit l'état d'excitation dans lequel ma petite performance l'a plongé. Sa respiration saccadée, la rougeur qui lui monte au visage, la tension visible sous son pantalon... tous les signes d'un homme aux prises avec ses sens déchaînés.

« Je... nous devrions peut-être... reporter la suite de la leçon », bafouille-t-il en tâtonnant vers sa veste.

« Déjà ? » je m'exclame avec une déception parfaitement jouée. « Mais nous venons à peine de commencer ! Et j'ai tant de choses à apprendre de vos... mains expertes. »

Le pauvre homme vacille. Entre ses principes moraux et l'éveil brutal de ses sens trop longtemps assoupis, la bataille fait rage. Mais je vois déjà dans ses yeux aveugles que la partie est gagnée.

Le prochain cours promet d'être... encore plus instructif.

« À... à jeudi prochain, Mademoiselle », murmure-t-il en récupérant sa canne d'une main mal assurée.

« J'ai hâte, Maître Dumont », je réponds avec un sourire qu'il ne peut voir mais dont il perçoit sûrement la malice dans ma voix. « J'ai tant de... partitions à travailler d'ici là. »

Quand la porte se referme sur sa silhouette chancelante, je m'étire voluptueusement sur le banc du piano, savourant ma victoire.

Partie II - A quatre mains

Une semaine s'est écoulée depuis notre première leçon "pédagogique", et je savoure déjà les délices de l'attente en préparant ma tenue du jour. Cette fois, j'ai opté pour une robe d'été en lin blanc, parfaitement sage en apparence mais dont les boutons nacrés se défont avec une facilité... troublante.

La sonnette retentit à l'heure exacte, et j'entends les pas mesurés de Maître Dumont dans le vestibule. Mes parents sont partis pour leur traditionnel déjeuner du jeudi chez les Montmorency - deux heures de liberté totale pour parfaire mon... éducation musicale.

« Bonjour, Maître Dumont ! » dis-je en l'accueillant au salon, remarquant aussitôt qu'il semble plus tendu qu'à l'accoutumée. « J'espère que vous avez passé une bonne semaine ? »

Il s'incline avec sa courtoisie habituelle, mais je perçois une nervosité nouvelle dans sa gestuelle. L'impact de notre dernière séance résonne encore dans sa mémoire.

« Bonjour, Mademoiselle Charlotte », répond-il d'une voix qu'il s'efforce de maintenir neutre. « J'ai... réfléchi à notre travail de la semaine passée. Il me semble que nous devrions... nous concentrer sur des aspects plus... techniques. »

« Oh, mais c'est exactement ce que j'espérais ! » je m'exclame avec un enthousiasme calculé. « J'ai justement rencontré des difficultés avec certaines positions de doigts... Vous seul pouvez m'aider à les résoudre. »

Il tressaille imperceptiblement à ces mots lourds de sous-entendus. Pauvre agneau, il ne soupçonne pas encore à quel point ses "positions" vont être... sollicitées.

Nous nous installons au piano, et je me place immédiatement dans sa proximité immédiate, nos corps séparés par quelques centimètres à peine. Le parfum de son eau de cologne se mêle au mien - jasmin et bergamote - créant une atmosphère déjà chargée de promesses.

« Commençons par cette sonate de Mozart », dit-il en posant ses mains sur le clavier. « Le passage en triolets pose souvent des problèmes de doigté aux débutantes. »

« Justement ! » je m'écrie en battant des mains. « Maître, je ne comprends absolument pas cette position de doigts. Pouvez-vous me montrer directement sur mes mains ? »

Il hésite un instant, le souvenir de notre précédente séance flottant entre nous comme un parfum défendu.

« Bien sûr », dit-il finalement, « mais restons dans un cadre... strictement pédagogique. »

« Naturellement ! » je réponds avec cette innocence feinte qui fait désormais partie de mon arsenal de séduction. « Comment pourrais-je progresser sans votre guidance... tactile ? »

Ses paumes enveloppent les miennes avec une délicatesse révérencieuse, corrigeant ma technique, plaçant chaque doigt sur sa touche respective. Mais ce qui devait rester une simple correction technique se transforme rapidement en exploration sensuelle sous mon impulsion subtile.

« Vos mains sont si chaudes », je murmure en enlaçant nos doigts. « Et si... expressives. Montrez-moi comment vous faites pour obtenir cette souplesse du poignet... »

Je guide subtilement ses mains sur mes avant-bras, prétextant vouloir comprendre l'anatomie du mouvement pianistique.

« La fluidité vient de l'épaule, Mademoiselle », explique-t-il, sa voix légèrement altérée. « Il faut que tout le bras participe au mouvement... »

« Comme ceci ? » dis-je en dirigeant ses paumes vers mes épaules, simulant un mouvement d'apprentissage. « Oh, mais je sens une tension dans mon dos ! Comment puis-je jouer avec une telle raideur ? »

« Il faut... il faut détendre les muscles », balbutie-t-il, ses mains maintenant posées sur mes omoplates à travers le fin tissu de ma robe.

« Sentez comme mon dos se cambre quand je joue cette mesure », dis-je en arquant délibérément ma colonne vertébrale, pressant mes omoplates nues contre sa poitrine.

Il sursaute au contact, mais ne s'écarte pas. Je sens son souffle s'accélérer dans mes cheveux, sa respiration chaude caresser ma nuque. Ses mains, d'abord hésitantes, commencent à masser doucement mes épaules avec cette dextérité de pianiste habitué aux mouvements délicats.

« Maître... », je gémis doucement, « vos mains sont magiques. Comment faites-vous pour trouver exactement les points de tension ? »

« C'est... c'est la sensibilité tactile », répond-il d'une voix rauque. « Quand on ne voit pas, les autres sens... se développent. »

Je me penche légèrement en arrière, m'appuyant contre son torse avec une familiarité croissante. Ses mains descendent naturellement le long de mes bras, épousant leurs courbes avec une précision troublante.

« Oh ! » je m'exclame soudain en portant la main à mon épaule gauche. « J'ai une crampe terrible ! Juste là... »

Je simule une contorsion douloureuse, défaisant au passage le premier bouton de ma robe avec un naturel parfait.

« Maître, mes muscles sont si tendus... Vos mains de pianiste ne pourraient-elles les détendre ? »

Il hésite, partagé entre ses scrupules professionnels et l'évidence de ma détresse apparente. Mais ma demande persistante et mes gémissements de douleur finissent par emporter ses dernières résistances.

« Si c'est vraiment nécessaire... », murmure-t-il, « mais uniquement pour... soulager votre tension musculaire. »

« Bien sûr ! » dis-je avec gratitude. « Vous êtes si dévoué à vos élèves... »

Ses doigts experts commencent par masser mes épaules avec une délicatesse professionnelle, mais la proximité de nos corps et l'ambiance feutrée du salon transforment rapidement ce geste thérapeutique en caresse sensuelle.

« Plus bas », je murmure en arquant le dos. « La tension descend le long de mon bras... »

Ses mains obéissent, glissant sur mes avant-bras avec une lenteur voluptueuse. Je profite de ce moment pour écarter davantage l'encolure de ma robe, prétextant avoir trop chaud.

« Là... », je gémis de soulagement feint, « c'est exactement là que ça fait mal... »

Ses doigts explorent maintenant ma peau nue avec une hardiesse croissante. Quand j'écarte encore davantage mon décolleté en soupirant d'aise, ses mains effleurent involontairement la naissance de mes seins.

Le frisson qui le traverse est palpable. Ses caresses se figent un instant, puis reprennent avec une intensité nouvelle, moins innocente, plus délibérément sensuelle.

« Mademoiselle... », souffle-t-il, « nous ne devrions pas... »

« Ne pas quoi, Maître ? » je demande en me retournant face à lui, nos visages maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre. « Me soulager de mes tensions ? Mais c'est si... libérateur. »

Ses mains tremblent légèrement, mais au lieu de s'écarter, elles continuent leur exploration de ce domaine intime qu'il découvre au toucher. Ses doigts de virtuose trouvent naturellement les courbes les plus sensibles de mon anatomie.

« Vos mains... », je murmure en guidant ses paumes vers mes seins maintenant dénudés, « elles connaissent si bien l'art du toucher délicat... »

Il gémit sourdement, ses dernières défenses s'effondrant face à la tentation tactile. Ses doigts experts commencent à me caresser avec la même précision qu'il apporte à ses gammes, trouvant instinctivement les "notes" les plus délicieuses de mon corps.

« Charlotte... », murmure-t-il en abandonnant définitivement le protocole, « vous me rendez fou... »

« Alors laissez-vous aller », je chuchote en déboutonnant sa chemise avec cette audace que seule la jeunesse sait porter. « Laissez vos sens... vous guider. »

Mes mains expertes explorent à leur tour son torse, découvrant une musculature surprenante sous l'élégance de sa mise. Il frémit sous mes caresses, ses inhibitions fondant comme neige au soleil.

« Je ne vois pas », halète-t-il, « mais je sens... tout. Votre peau, votre parfum, votre chaleur... »

« Alors touchez-moi », je souffle en guidant ses mains vers l'endroit le plus intime de ma personne. « Découvrez-moi... comme un pianiste découvre son instrument. »

Ses doigts, d'abord hésitants, tremblent légèrement lorsqu'ils effleurent la bordure de ma culotte en dentelle déjà humide d'anticipation. Je sens sa respiration s'accélérer contre ma nuque tandis qu'il glisse une main sous le tissu délicat, découvrant la chaleur moite de mon intimité.

« Charlotte... », murmure-t-il, sa voix altérée par l'émotion, « vous êtes si... »

« Douce ? Chaude ? » je suggère en ondulant légèrement sous sa caresse exploratrice. « Ne vous arrêtez pas, Maître... explorez chaque... note. »

Ses doigts commencent à m'explorer avec une curiosité grandissante, guidés par cette sensibilité tactile extraordinaire que développent les aveugles. Il cartographie mon anatomie la plus secrète avec la précision d'un virtuose étudiant une partition complexe.

Un doigt glisse entre mes lèvres intimes, recueillant la moiteur qui perle déjà abondamment. Je retiens un gémissement quand il trouve instinctivement cette zone si sensible, ce petit bouton durci qui pulse sous son effleurement délicat.

« Là... », je halète en guidant sa main, « exactement là... comme vous caressez les touches... en cercles lents... »

Il obéit, son index traçant des arabesques délicates autour de mon clitoris gonflé d'excitation. Chaque caresse est amplifiée par sa concentration tactile extraordinaire, transformant chaque effleurement en délice exquis qui fait vibrer tout mon être.

Ma main descend à son tour, trouvant le renflement évident qui tend son pantalon. Il sursaute violemment à mon contact, comme si un courant électrique l'avait traversé.

« Mademoiselle... », proteste-t-il faiblement même si ses hanches se soulèvent instinctivement vers ma paume exploratrice, « c'est de la folie... »

« La plus délicieuse des folies », je réponds en emprisonnant son membre durci dans ma paume à travers le tissu. « Sentez comme nos corps s'accordent naturellement... »

Mes doigts experts défont prestement sa braguette, libérant sa virilité impressionnante de ses vêtements contraignants. Il est plus imposant que je ne l'aurais imaginé, chaud et palpitant sous ma main curieuse.

« Vous aussi, vous avez... des dispositions remarquables », je murmure avec une malice espiègle en commençant à le caresser lentement, de la base jusqu'au gland humide de désir.

Il gémit sourdement, ses doigts accentuant instinctivement leur pression sur mon sexe brûlant. Nous établissons rapidement un rythme complice : chaque mouvement de ma main sur sa hampe durcie s'accompagne d'une caresse plus audacieuse de ses doigts sur mon intimité.

« Plus... profond », je halète en écartant davantage les cuisses pour lui offrir un accès total.

Il glisse un second doigt en moi, étirant délicieusement mes parois serrées tandis que son pouce continue son ballet savant sur mon clitoris. La sensation me fait cambrer le dos contre le canapé, mes hanches roulant instinctivement au rythme de ses pénétrations délicates.

De mon côté, j'accélère mes mouvements sur son membre palpitant, variant la pression et le tempo selon ses réactions. Des perles de plaisir perlent à son extrémité, que j'étale soigneusement pour lubrifier mes caresses.

« Charlotte... », gémit-il, sa voix brisée par l'excitation, « je ne tiendrai pas... longtemps si vous... »

Sa phrase se perd dans un halètement tandis que ma main continue son œuvre experte sur son membre tendu, mes doigts dansant le long de sa hampe palpitante avec cette précision que j'ai apprise à maîtriser. Je sens sous ma paume chaque tressaillement de sa chair durcie, chaque spasme qui annonce l'imminence de sa jouissance.

« Alors ne tenez pas », je chuchote contre son oreille, mon souffle chaud caressant sa peau moite. « Laissez-vous aller... en même temps que moi... »

Nos caresses mutuelles s'intensifient dans une chorégraphie érotique parfaitement orchestrée. Ses doigts de virtuose trouvent ce point secret au fond de moi qui me fait voir des étoiles, cette zone sensible que seule sa dextérité de pianiste sait stimuler avec tant de précision.

Ma main droite expérimente différentes pressions sur sa verge tendue, alternant caresses légères et poignées fermes, variant le rythme selon les frémissements qui parcourent son corps. Je sens la chaleur de son membre pulser contre ma paume, les gouttes de pré-sperme qui perlent à son extrémité et que j'étale délicatement pour lubrifier mes mouvements.

« Maintenant... », je halète, sentant l'orgasme monter en moi comme une vague déferlante, mes muscles intimes se contractant autour de ses doigts experts, « maintenant, Maître... jouissons ensemble... »

Il n'a plus besoin d'encouragements. Ses doigts accélèrent leur danse savante sur mon sexe trempé, trouvant instinctivement le rythme qui me fera basculer. Son pouce presse contre mon clitoris gonflé tandis que ses autres doigts plongent plus profondément en moi, orchestrant une symphonie de sensations qui fait vibrer tout mon être.

Ma main se fait plus ferme, plus rapide sur son membre qui pulse de plus en plus fort. Je sens ses testicules se contracter sous mes caresses, signe annonciateur de l'explosion imminente. Nos respirations se synchronisent, nos gémissements s'entremêlent dans l'air feutré du salon.

« Oui... », souffle-t-il, ses doigts maintenant frénétiques sur mon intimité ruisselante, « je sens... vous allez... »

« Ensemble... », je halète, ma main accélérant encore sur sa verge tendue à l'extrême, « en même temps... comme un accord parfait... »

L'extase nous submerge simultanément dans un crescendo d'une puissance inouïe. Mon orgasme explose d'abord, mes parois se contractant violemment autour de ses doigts, une giclée chaude jaillissant de moi pour tremper sa main et couler sur mes cuisses frémissantes. Mon cri de jouissance se mêle instantanément au sien quand son membre tressaute dans ma poigne, libérant ses jets brûlants qui éclaboussent mon ventre et ma poitrine.

Nos corps vibrent à l'unisson sous la caresse attentionnée de nos mains, prolongeant ces spasmes délicieux dans une harmonie parfaite. Ses doigts continuent de me caresser tendrement tandis que ma main extrait les dernières gouttes de son plaisir, nos gémissements étouffés résonnant comme une mélodie secrète dans l'acoustique du salon.

Les vagues de l'orgasme nous traversent ensemble, spasme après spasme, dans cette synchronisation rare que seuls les amants véritablement accordés peuvent atteindre. Nos chairs palpitent, nos souffles se mêlent, nos fluides se confondent dans cette communion charnelle qui transcende le simple plaisir physique.

Quand les derniers frissons s'apaisent enfin, nous restons enlacés, savourant les échos de cette extase partagée, nos mains encore unies dans cette intimité post-orgasmique qui nous lie désormais.

« Mon Dieu », murmure Maître Dumont en rajustant ses vêtements, « qu'avons-nous fait ? »

« Une très belle leçon de... coordination », je réponds avec un sourire espiègle en reboutonnant ma robe. « N'êtes-vous pas satisfait de mes... progrès ? »

Il secoue la tête, partagé entre le remords et l'émerveillement de cette découverte sensuelle.

« Mademoiselle Charlotte, vous êtes... »

« Une élève très appliquée ? » je suggère innocemment. « Qui souhaite approfondir encore davantage son... apprentissage ? »

Son soupir résigné résonne comme une promesse. La prochaine leçon s'annonce encore plus... instructive.

Partie III - Symphonie

La troisième semaine arrive avec cette délicieuse impatience que seuls connaissent les amants clandestins. J'ai choisi pour l'occasion une tenue d'une simplicité trompeuse : une robe-chemisier en soie crème qui se défait d'un simple mouvement et... absolument rien en dessous. L'audace à l'état pur.

Mes parents sont partis pour leur weekend prolongé à Deauville - une aubaine inespérée qui nous offre trois heures de liberté totale. Quand la sonnette retentit, mon cœur s'accélère déjà.

« Bonjour, Maître Dumont », dis-je en l'accueillant, notant immédiatement l'électricité qui crépite entre nous dès le seuil franchi.

Il semble différent aujourd'hui : moins guindé, plus... disponible. Ses inhibitions se sont érodées au fil de nos séances précédentes, laissant transparaître l'homme sensuel qui sommeillait sous le vernis professionnel.

« Charlotte... », dit-il d'une voix déjà altérée, abandonnant définitivement les conventions. « Je ne devrais pas être là. Ce que nous faisons... »

« Est absolument délicieux », je l'interromps en refermant la porte derrière lui. « Et aujourd'hui, Maître, nous allons jouer un duo... mais pas au piano. »

Il tressaille, mais n'oppose plus qu'une résistance symbolique. Ses défenses morales se sont écroulées face à l'intensité de notre connection sensorielle.

« Mademoiselle Charlotte... », proteste-t-il faiblement, « vos parents... »

« Sont à Deauville jusqu'à dimanche », je complète avec un sourire triomphant. « Nous avons tout l'après-midi pour... parfaire mon éducation musicale. »

Il déglutit péniblement, son corps trahissant déjà son désir malgré ses scrupules persistants. Je m'approche de lui avec cette démarche féline que j'ai perfectionnée, laissant mon parfum l'envelopper comme un filet invisible.

« Venez », dis-je en prenant sa main pour le guider vers le grand canapé Chesterfield qui trône dans un coin du salon. « Ce sera plus... confortable pour notre leçon d'aujourd'hui. »

Mes mains expertes commencent déjà à explorer son corps avec la même curiosité gourmande qu'il avait mise à découvrir le mien. Ses muscles se contractent sous mes caresses, sa respiration s'accélère tandis que je déboutonne méthodiquement sa chemise.

« Charlotte... », gémit-il quand mes lèvres effleurent son cou. « Vous ne réalisez pas ce que vous faites... »

« Au contraire », je murmure contre sa peau, « je réalise parfaitement. Et j'ai l'intention de... terminer ce que nous avons commencé. »

Je le guide jusqu'au canapé où, enfin, je peux lui offrir ce qu'il ne peut voir mais dont il va pouvoir jouir pleinement. Ses mains tremblantes m'aident à me débarrasser de ma robe, révélant ma nudité intégrale sous ses doigts émerveillés.

« Mon Dieu... », souffle-t-il en me caressant avec une révérence troublante. « Vous êtes si... »

« Belle ? » je suggère avec coquetterie. « Vous ne pouvez pas le savoir, Maître. Mais vous pouvez le... sentir. »

Nos corps s'entrelacent sur le cuir souple du canapé dans une chorégraphie sensuelle que nous improvisons ensemble. La lumière filtrée du salon caresse nos peaux nues tandis que ses mains d'artiste me découvrent avec une précision bouleversante, chaque effleurement amplifié par sa concentration tactile extraordinaire.

Il commence par mes épaules, ses doigts experts traçant de lentes arabesques sur ma peau frissonnante. Ses paumes descendent le long de mes bras avec cette délicatesse de virtuose habitué aux touches les plus sensibles, s'attardant au creux de mes coudes où il dépose des baisers qui me font frémir.

« Votre peau... », murmure-t-il d'une voix rauque, « elle vibre sous mes doigts comme les cordes d'un Stradivarius... »

Ses mains remontent vers ma gorge, caressent ma nuque avec une lenteur voluptueuse avant de descendre vers mes seins. Il les prend en coupe avec une révérence troublante, ses pouces effleurant mes mamelons qui se dressent instantanément sous la caresse.

« Vos mains... », je halète tandis qu'il explore mes seins avec une délicatesse d'orfèvre, alternant caresses légères et pressions plus appuyées, « elles connaissent tous mes... secrets. »

« Pas encore tous », murmure-t-il avec une audace nouvelle, ses doigts descendant le long de mon ventre frémissant.

Il s'attarde sur chaque courbe, chaque vallée de mon anatomie, ses mains lisant mon corps comme une partition. Ses doigts tracent des spirales autour de mon nombril, descendent vers mes hanches qu'il emprisonne d'une poigne ferme.

Sa bouche trouve la mienne dans un baiser affamé, nos langues dansant ensemble dans une valse sensuelle qui nous fait gémir de concert. Ses lèvres glissent ensuite vers mon cou, aspirent délicatement ma peau, y déposent une constellation de baisers brûlants.

« Écartez les cuisses », chuchote-t-il contre mon oreille, son souffle chaud me faisant frissonner.

J'obéis, tremblante d'anticipation, offrant ma vulve à ses doigts experts qui s'aventurent enfin vers mon intimité. Il caresse d'abord l'intérieur de mes cuisses, remontant lentement vers cette zone où pulse déjà mon désir.

Quand ses doigts effleurent enfin mes lèvres intimes, je me cambre sous la sensation. Il explore ma fente avec une curiosité révérencieuse, écartant délicatement mes plis pour découvrir ma moiteur naissante.

« Déjà si humide... », souffle-t-il en recueillant ma rosée du bout des doigts. « Votre corps chante sous mes caresses. »

Un doigt s'insinue lentement en moi, testant ma réceptivité. Mes parois se referment avidement autour de cette intrusion délicieuse, et un gémissement rauque s'échappe de ma gorge.

Il ajoute un second doigt, puis entame un va-et-vient lent qui me fait onduler contre sa main. Son pouce trouve mon clitoris, le caresse en cercles experts qui décuplent mon excitation.

« Plus... », je halète, mes hanches roulant contre ses doigts. « Je vous veux... maintenant... »

Ma propre main descend vers son membre durci, l'emprisonne dans une caresse ferme qui lui arrache un grognement de plaisir. Il pulse contre ma paume, chaud et tendu, prêt à me combler.

Sa bouche trouve mes seins, aspire mes mamelons dressés avec une gourmandise qui me fait perdre la raison. Chaque caresse de sa langue sur ma chair sensible envoie des ondes électriques jusqu'à mon sexe déjà en émoi.

« Maintenant », je chuchote contre ses lèvres en guidant son gland vers mon entrée ruisselante, « maintenant, Maître... prenez-moi... »

Il n'a plus besoin d'encouragements. Son corps se positionne au-dessus du mien avec une grâce naturelle, guidé par l'instinct et par mes mains avides qui l'aident à trouver son chemin vers ma vulve palpitante d'impatience.

Nos regards se croisent dans l'instant précédant l'union, ses yeux aveugles reflétant pourtant tout le désir du monde tandis qu'il se prépare à me pénétrer enfin.

L'union se fait dans un soupir partagé, nos corps s'ajustant l'un à l'autre comme les pièces d'un puzzle charnel parfaitement conçu. Je sens son membre durci presser contre l'entrée de mon intimité, quêtant le chemin vers ma chaleur moite.

Il me pénètre avec une lenteur révérencieuse, son gland franchissant le seuil de mes lèvres intimes dans un glissement délicieux. Centimètre par centimètre, sa verge pulsante s'enfonce en moi, étirant mes parois veloutées qui l'accueillent avec avidité.

Sa cécité décuple chaque sensation : privé de la vue, il ressent avec une acuité extraordinaire la moiteur soyeuse qui l'enveloppe, la pression tendre de mon fourreau intime qui se referme autour de lui comme un gant de velours.

« Mon Dieu... », gémit-il, ses mains tremblant sur mes hanches, « cette chaleur... cette douceur... Charlotte, vous me complétez si parfaitement... »

Je sens chaque veine de son membre frotter contre mes parois sensibles, chaque pulsation de son désir résonner dans ma chair accueillante. Mes muscles intimes se contractent instinctivement, le serrant davantage, lui arrachant un râle de plaisir pur.

« Charlotte... », gémit-il en s'enfonçant plus profondément, « vous me rendez fou... Je sens chaque frémissement, chaque contraction... C'est si intense... »

L'absence de vue démultiplie ses perceptions tactiles : il ressent avec une précision troublante chaque millimètre de ma chair qui l'étreint, chaque variation de température, chaque nuance de ma moiteur qui facilite ses va-et-vient.

« Alors soyez fou », je réponds en ondulant sous lui, mes hanches roulant pour l'accueillir toujours plus profondément. « Laissez-vous aller... complètement. Sentez comme nos corps s'accordent... »

Il plonge jusqu'à la garde, son gland heurtant délicatement le fond de mon vagin dans un contact électrisant qui nous fait gémir à l'unisson. Nos bassins s'épousent parfaitement, ses testicules venant effleurer ma peau nue.

L'acte transcende rapidement le simple plaisir physique. Privé de la vue, Maître Dumont investit tous ses autres sens dans notre union avec une intensité rare qui transforme chaque sensation en symphonie.

Il écoute chaque variation de ma respiration comme les nuances d'une mélodie complexe, analysant mes soupirs pour adapter son rythme à mes désirs. Quand j'halète plus fort, il ralentit ses mouvements ; quand je gémis d'impatience, il accélère ses coups de reins.

Sa bouche goûte ma peau avec la délicatesse d'un connaisseur explorant un grand cru, ses lèvres cherchant les endroits les plus sensibles de mon corps pour y déposer des baisers savants qui font courir des frissons jusqu'à mon sexe palpitant.

Il respire mon parfum comme un bouquet complexe, humant l'odeur de notre passion naissante - ce mélange musqué de nos désirs mêlés qui embaume maintenant l'atmosphère feutrée du salon.

Ses mains explorent mon corps avec cette hyperacuité tactile des aveugles : chaque courbe, chaque grain de peau, chaque frisson devient une information précieuse qu'il enregistre et savoure.

« Plus fort », je halète en arquant le dos sous ses coups de reins de plus en plus appuyés. « N'ayez pas peur de me... jouer fortissimo. »

Il sourit à ma métaphore musicale et accélère le rythme, ses hanches claquant contre les miennes dans une percussion parfaitement accordée. Le bruit de nos chairs qui se percutent résonne dans le salon, ponctué par le glissement humide de son membre dans ma moiteur.

Ses mains s'agrippent à mes seins, les pétrissant avec cette force contrôlée des pianistes habitués à dompter leur instrument. Ses doigts experts mes mamelons durcis, les pinçant et les roulant avec une précision qui déclenche des éclairs de plaisir jusqu'à mon sexe embrasé.

Je sens son membre grossir encore en moi, tendu par l'excitation, frottant contre cette zone si sensible au fond de mon vagin qui me fait perdre la raison à chaque passage. Mes parois se contractent autour de lui, le trayant avec une avidité instinctive.

« Oui... comme ça... », je gémis en cambrant les reins pour mieux l'accueillir. « Sentez comme je vous serre... comme mon corps vous réclame... »

Nos mouvements s'accordent dans un rythme parfait, nos corps en sueur glissant l'un contre l'autre tandis que le plaisir monte par vagues successives, nous emportant vers une extase commune que seule cette communion sensorielle totale pouvait nous offrir.

Nos ébats atteignent une intensité rare, chaque sensation démultipliée par son approche sensorielle totale. Sa concentration tactile extraordinaire transforme chaque contact en délice exquis, chaque mouvement en note parfaite de notre symphonie charnelle.

Mon corps s'embrase sous ses coups de reins profonds. Mes parois intimes se contractent autour de lui, serrant sa longueur palpitante dans un étau de chair humide et brûlante. Chaque va-et-vient fait naître des étincelles de plaisir qui irradient depuis mon ventre vers chaque terminaison nerveuse.

« Je sens... », halète-t-il, ses mains parcourant mon corps comme il lirait une partition en , « je sens votre plaisir monter... comme un crescendo... »

Sa perception tactile décuplée lui permet de déchiffrer chaque frémissement de ma peau, chaque accélération de mon pouls, chaque gonflement de mes seins sous l'excitation grandissante. Mes mamelons durcis comme des perles frottent contre son torse moite.

« Oui », je gémis, sentant mon clitoris se gorger de sang, se dresser comme une petite perle sensible qui pulse au rythme de mes battements de cœur, « encore... plus haut... jusqu'à la note finale... »

Une moiteur abondante s'écoule de moi, lubrifiant nos mouvements dans un concert de bruits humides et obscènes. Mon vagin se contracte par vagues successives, mes muscles utérins se resserrent, créant une pression délicieuse qui fait gémir Maître Dumont de plaisir.

Il obéit, variant ses mouvements avec l'expertise d'un maestro dirigeant son orchestre, alternant rythmes lents et passages fortissimo selon les réactions de mon corps qui lui servent de partition. Ses hanches claquent contre les miennes avec une précision rythmique, chaque pénétration atteignant ce point exquis au plus profond de moi qui fait exploser des feux d'artifice derrière mes paupières closes.

Mes propres mains explorent son dos musclé, mes ongles traçant des sillons de plaisir sur sa peau moite tandis qu'il me pilonne avec une ardeur grandissante. Je sens ses muscles se contracter sous l'effort, sa respiration devenir erratique contre mon cou.

La tension monte en moi comme une marée inexorable. Mes pupilles se dilatent, ma peau devient hypersensible au moindre effleurement. Mes petites lèvres enflent, s'assombrissent, devenant d'une sensibilité extrême. Chaque coup de reins fait vibrer mon clitoris gonflé qui se rétracte sous son capuchon, pulsant de plaisir contenu.

« Maître... », je gémis, sentant l'orgasme approcher comme une vague déferlante, « je vais... »

Mon corps tout entier se tend comme une corde de violon près de se rompre. Une chaleur liquide irradie dans mes entrailles, remonte le long de ma colonne vertébrale, fait battre mes artères à mes tempes. Mes cuisses tremblent, mes orteils se crispent, mes poings se serrent dans ses cheveux trempés de sueur.

« Moi aussi », souffle-t-il, ses mouvements devenant erratiques, ses coups de reins plus profonds, plus désespérés. « Ensemble, Charlotte... comme un accord parfait... »

Je sens son membre palpiter en moi, grossir encore, tendu à l'extrême. Ses testicules se contractent contre mes fesses, ses mains agrippent mes hanches avec une force primitive.

Alors l'extase nous submerge simultanément dans un élan partagé qui transcende tout ce que j'ai pu connaître.

L'orgasme me percute comme la foudre, partant de mon sexe en spasmes violents qui contractent rythmiquement mon vagin autour de sa verge palpitante. Des contractions puissantes secouent mon utérus, mon anus se resserre par vagues successives, synchronisées avec les pulsations de mon vagin.

« MAÎTRE ! » je hurle, incapable de retenir cette explosion de volupté qui me déchire.

Mon corps se cambre violemment, mes seins se tendent, mes mamelons durcis jusqu'à la douleur. Une lubrification intense inonde mon sexe, coulant sur nos chairs jointes dans un torrent de plaisir liquide. Chaque contraction m'arrache des cris rauques, des gémissements animaux qui résonnent dans l'acoustique feutrée du salon.

Au même instant, Maître Dumont explose avec un rugissement sourd, son sexe tressautant violemment en moi tandis que des jets chauds et épais se déversent au plus profond de mes chairs. Je sens chaque pulsion de son membre, chaque giclée brûlante qui se répand dans mon ventre.

Notre jouissance commune résonne dans une symphonie de soupirs et de frémissements que seule l'obscurité de ses yeux pouvait nous offrir, décuplant chaque sensation par cette concentration sensorielle absolue. Privé de vue, il perçoit avec une acuité troublante chaque tressaillement de mon corps, chaque onde de plaisir qui me traverse.

Les spasmes se prolongent, vague après vague, chaque contraction de mon vagin trayant son sexe palpitant, prolongeant son extase tandis que la mienne se répercute en échos délicieux dans tout mon être. Mes cris se mêlent aux siens dans une mélopée primitive, nos souffles mêlés formant une musique plus belle que toutes les partitions du monde.

Lentement, très lentement, les contractions s'apaisent. Mon vagin continue de frémir autour de lui, serrant tendrement son membre qui se ramollit progressivement en moi. Notre peau luisante de sueur colle l'une à l'autre, nos respirations saccadées se synchronisant peu à peu.

Nous restons enlacés de longues minutes, savourant les échos de cette communion charnelle exceptionnelle. Sa tête repose sur ma poitrine, écoutant les battements de mon cœur qui s'apaisent progressivement. Mes doigts caressent ses cheveux trempés, prolongeant cette intimité parfaite dans le silence ouaté de notre sanctuaire secret.

Des frissons résiduels parcourent encore ma peau hypersensible, chaque effleurement de sa bouche sur ma poitrine ravivant des échos de plaisir qui font palpiter mon sexe encore gonflé. L'air embaume nos essences mêlées, ce parfum musqué et salé de la passion assouvie qui nous enveloppe comme un cocon invisible.

« Charlotte... », murmure-t-il contre ma peau, sa voix encore altérée par l'intensité de notre étreinte. « Vous venez de me faire découvrir une musique... que je ne connaissais pas. »

Je souris, savourant cette métaphore délicieuse qui résume si bien notre communion.

« Vous savez », dis-je finalement en caressant ses cheveux trempés de sueur, « je crois que je commence à comprendre la musique... dans son essence la plus profonde. »

Il relève la tête vers moi avec un sourire attendri et complice.

« Et moi », murmure-t-il, « j'ai découvert un instrument... autrement plus mélodieux que mon piano. »

« Flatteur ! » je ris en déposant un baiser sur ses lèvres. « Mais dites-moi, Maître... quand reprend-on les leçons ? »

Son soupir de résignation heureuse résonne comme une promesse.

« Demain ? » suggère-t-il avec une espièglerie qui ne lui ressemble pas.

« Demain », j'acquiesce avec satisfaction. « Et cette fois... nous travaillerons peut-être les variations ? »

L'éducation musicale, décidément, réserve bien des surprises.



Finale

Trois mois ont passé depuis nos premières "leçons", et quelle métamorphose ! Nos rendez-vous hebdomadaires de piano sont devenus des rendez-vous galants à peine déguisés. Maître Dumont arrive désormais avec ce sourire complice qui en dit long sur la nature de notre enseignement.

« Ma chérie », s'extasie maman un matin au petit-déjeuner, « tes progrès musicaux sont absolument remarquables ! Ces mélodies qui s'élèvent du salon... si expressives, si... passionnées ! »

Papa acquiesce par-dessus son Financial Times, rayonnant de satisfaction paternelle.

« Nous avons eu une idée géniale en engageant ce Maître Dumont », dit-il en croquant dans son croissant. « Un homme si... inoffensif. Au moins, nous sommes certains qu'il ne peut être distrait par... enfin, tu vois. »

Je dissimule un sourire derrière ma tasse de thé. Si seulement ils savaient ! Car mes parents se félicitent effectivement de mes "progrès musicaux" sans soupçonner que j'ai bel et bien appris à jouer - mais sur un tout autre instrument que celui qu'ils imaginent.

Nos "gammes" résonnent effectivement d'harmonies très particulières dans le salon clos, ponctuées de crescendos et de fortissimos qui n'ont rien à voir avec Chopin ou Mozart.

« D'ailleurs », continue maman avec cette fierté maternelle qui me fait pouffer intérieurement, « Maître Dumont me disait hier que tu avais développé une technique... remarquable. Particulièrement pour le travail... à quatre mains. »

Cette fois, je manque de m'étrangler avec mon Earl Grey. Le pauvre homme n'a pas pu s'empêcher de faire de l'humour - une facette de sa personnalité que j'ai contribué à libérer.

« Oh oui », dis-je avec une innocence parfaite, « nous travaillons beaucoup les... positions complexes. Maître Dumont insiste toujours pour que nous explorions... toutes les variations possibles. »

Papa hoche la tête d'un air approbateur.

« Excellent ! L'art demande de la rigueur et de l'exploration approfondie. »

L'ironie de la situation me fait jubiler intérieurement. En croyant me protéger de la séduction masculine par le handicap de mon professeur, mes parents ont involontairement créé les conditions d'une liaison d'une sensualité inouïe.

Car privé de la vue, Maître Dumont compense par une acuité tactile et une attention aux plaisirs subtils que les hommes ordinaires n'atteignent jamais. Ses doigts de virtuose ont découvert sur mon corps des partitions que même moi j'ignorais.

Chaque leçon devient une exploration plus approfondie de nos anatomies respectives. Hier encore, sous prétexte de m'enseigner les nuances du rubato, il m'a fait découvrir des rythmes d'une complexité délicieuse sur le canapé Chesterfield.

« Au fait », dit soudain maman en consultant son agenda, « nous recevons les Beaumont dimanche prochain. Peut-être pourrais-tu leur jouer quelque chose ? Un petit récital pour montrer tes... acquisitions récentes ? »

Je frémis d'excitation à cette idée. Un récital public après nos séances privées... l'ironie serait exquise.

« Avec grand plaisir, maman. Maître Dumont et moi avons justement travaillé une pièce... très expressive. À quatre mains, bien sûr. »

« Merveilleux ! » s'exclame papa. « Montrer à ces parvenues de Beaumont ce qu'est une vraie éducation musicale ! »

Notre secret continue de résonner dans les notes de piano qui s'élèvent régulièrement de notre salon - une mélodie que mes parents n'entendront jamais vraiment, mais qui raconte l'histoire piquante de leur fille et de l'homme qu'ils pensaient si inoffensif.

La sonnette retentit. Dix heures pile. Mon cœur s'emballe déjà.

« Ah ! » dit maman en battant des mains, « voilà ton professeur ! Va vite le chercher, ma chérie. »

Je me lève gracieusement, lissant ma robe d'été - une création vaporeuse qui se défait d'un rien et sous laquelle... eh bien, disons que j'ai gardé mes bonnes habitudes.

« Passez une bonne leçon ! » lance papa sans lever les yeux de son journal.

« Oh, comptez sur moi », je réponds avec ce sourire angélique qui fait ma réputation familiale. « Maître Dumont a vraiment... le sens du toucher ! »

Quand j'ouvre la porte du salon sur Maître Dumont, son sourire complice me confirme qu'il a lui aussi hâte de reprendre nos... exercices.

« Bonjour, Charlotte », dit-il d'une voix qui vibre déjà de promesses. « Prête pour votre leçon d'aujourd'hui ? »

« Plus que jamais, Maître », je réponds en refermant soigneusement la porte derrière nous. « J'ai justement une nouvelle... partition à vous proposer. »

Ses doigts trouvent déjà les premières notes sur mon épiderme, et notre symphonie secrète peut recommencer.

Les avis des lecteurs

quelle histoire merveilleuse



Texte coquin : Mademoiselle et le professeur de piano
Histoire sexe : Une rose rouge
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