Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (40) : «Néférou »
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-06-2023 dans la catégorie Plus on est
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Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (40) : «Néférou »
RESUME
Pour échapper à la folie meurtrière de Néron, Tullia, patricienne hypersexuelle, a fui en Egypte.
Elle y a fait la connaissance de Bérénice, princesse de Judée, devenue sa maîtresse. Les deux femmes forment désormais un triangle amoureux avec leur amant commun, Titus, fils du nouvel empereur Vespasien. Celui exige de son héritier qu’il rentre à Rome, sans qu’il soit accompagné de ses « deux femmes ».
Tullia reste en Egypte, où le nouveau Préfet a instruction de l’éloigner et de faire en sorte que Titus et Bérénice perdent sa trace.
***
Une fois de plus, en obéissant à son père, Titus a fait le choix de sa carrière, au détriment de ses sentiments.
Bérénice, elle, ne voulait pas abandonner Tullia en Egypte. Elle a insisté pour qu’elles n’obéissent pas et que Tullia suive son amante, sans exclure qu’elles choisissent toutes les deux un exil, hors de la zone d’influence de l’empire romain. Tullia, plus raisonnable que la volcanique Bérénice, refuse ce qu’elle qualifia de folie, lui disant qu’elle est certaine que Titus finira par obtenir de son père qu’il change d’avis. Tullia ne mesure pas combien Vespasien est têtu et surtout combien est forte l’influence, sur l’empereur, de sa concubine, l’affranchie Caenis, qui déteste Tullia et fait payer aux femmes de l’héritier le fait que l’empereur, pourtant veuf de Domitilla, se refuse à épouser Caenis, même si elle a toutes les prérogatives d’une impératrice et d’une épouse.
Le nouveau Préfet d’Egypte, Tiberius Iulius Lupus, a pour instructions de la part de Vespasien d’éloigner Tullia d’Alexandrie et de veiller à ce qu’elle n’ait plus aucun contact ni avec Titus, ni avec Bérénice. Ce qu’espère Vespasien, c’est que Titus et Bérénice finissent par se lasser et par oublier la patricienne. C’est à Lupus de se débrouiller, la seule chose qui a été explicitement exclue par Vespasien est une élimination physique. Contrairement à Caligula et à Néron (sur la seconde partie de son règne), Vespasien répugne à verser le sang.
Face à ces instructions, Lupus ne peut envisager d’expulser Tullia en Nubie, car ce serait courir le risque qu’elle ne finisse par revenir dans l’empire par la Mer Rouge et ne retrouve Bérénice. Il lui faut donc trouver une autre solution, en Egypte. Il n’est pas question non plus qu’elle séjourne, comme elle l’avait fait pendant près de 3 ans, à Canope, chez Matthias, l’ami de Tibère Alexandre. C’est beaucoup trop proche d’Alexandrie.
Ses services rappellent alors à Lupus que Tullia a été deux fois hébergée dans des temples d’Isis, d’abord à Isiopolis, dans le Delta, jusque l’automne 66, puis à Philae, en 69-70. Elle avait alors bénéficié de la protection du grand prêtre du temple d’Isopolis, Iounmotef, ami de Tigellin. Il se trouve que Tigellin s’est suicidé sur ordre de l’ancien empereur Othon et qu’Iounmotef est décédé.
Lupus convoque alors Onouris, autre grand-prêtre du culte d’Isis et d’Osiris et lui explique ce que veut l’empereur, au sujet de Tullia. Onouris commence par répondre que « la Romaine » était sous la protection d’Iounmotef. Celui-ci étant disparu, ce n’est plus de la responsabilité du clergé d’Isis, d’autant qu’est connue la façon dont Tullia a contourné les exigences d’abstinence sexuelle qu’imposait l’initiation aux mystères d’Isis (voir chapitre38 : «Les mystères d’Isis») sans oublier le « triangle » avec Titus et Bérénice, qui a beaucoup choqué dans les milieux religieux. Onouris ajoute, avec un sourire :
• Avec tout le respect que je dois au César Titus et à la reine Bérénice !
• Tu dois aider l’empereur à ce sujet et il t’en sera éternellement reconnaissant. Vespasien saura favoriser le culte d’Isis. Il n’oublie pas qu’il a été proclamé empereur à Alexandrie et que, comme Alexandre le Grand, il a été célébré comme le fils du Dieu Amon-Rê.
• Vespasien Auguste peut compter sur moi et le clergé d’Isis. Je pense avoir une idée et c’est la réaction de cette femme aux obligations d’abstinence lors de son initiation aux mystères d’Isis qui m’y font penser. Puisqu’elle ne peut contrôler ses sens, elle les mettra au service de la Déesse !
Onouris explique au Préfet que, parmi les nombreux sites consacrés à Isis en Haute-Egypte, deux sont très particuliers :
• Nos temples à Coptos et Panopolis pratiquent de longue date la prostitution sacrée. Avec une perruque et un autre nom, cette femme, initiée aux mystères d’isis, sera parfaite dans ce rôle. Et nous nous arrangerons pour faire croire qu’elle a disparu lors d’une attaque de la caravane par des nomades entre Coptos et Panopolis. Tu sais bien, Préfet, que les routes au sud de l’Egypte, ne sont pas sures, ce qui avait conduit l’empereur Néron à prévoir une expédition jusqu’au pays de Koush, en Nubie.
• C’est très intelligent. Mais rappelle-toi que ce sera la version officielle. Un jour, Titus sera empereur. Je n’ai pas envie qu’il me fasse payer la disparition de cette putain. Avec un peu de chance, il l’oubliera !
• Ne t’inquiètes pas, nous prendrons soin d’elle. Nous te la rendrons quand tu le souhaiteras.
Lupus fait venir Tullia et se montre extrêmement menaçant avec elle. Il lui fait croire qu’il a reçu les pleins pouvoirs de Vespasien pour qu’elle disparaisse.
• On m’a dit que lors de la persécution des Chrétiens par Néron, tu as fait un séjour à la prison Mamertine dont tu dois te souvenir. La prison d’Alexandrie n’a rien à envier à la Mamertine et tu y croupiras longtemps, oubliée !
• Titus ne m’abandonnera jamais et ne te pardonnera pas si tu me fais du mal !
• Tu te fais des illusions. Titus t’a oublié. Seule compte pour lui son influence à Rome.
• Il y a Bérénice ! Et Tibère Alexander !
• Bérénice n’a pas de moyens d’action, même si elle est très riche. Tibère Alexander est occupé par la liquidation des dernières poches de résistance en Judée. Hérodion vient d’être prise. Il reste Macheronte et Massada. Et surtout, je le connais bien : il ne s’opposera pas à Vespasien.
Tullia se sent abandonnée, désespérée, ayant perdu ceux et celles qu’elle a aimés, comme elle est oubliée de ses enfants. Pour la première fois, elle baisse les bras et se résigne à son sort.
• Fais de moi ce qu’il te plaira, puisque l’empereur veut ma perte, que personne ne peut rien pour moi et qu’on m’a abandonné !
• J’ai peut-être une solution : je sais que tu as été initiée aux mystères d’Isis.
• Oui, j’étais protégée par le grand prêtre Iounmotef, mais il est mort.
• J’ai parlé de toi à Onouris, autre prêtre d’Isis et Osiris. Il peut t’aider.
Lupus fait entrer le prêtre et laisse Tullia et Onouris en tête en tête.
• Le Préfet m’a expliqué ta situation. Tu es en danger car César Vespasien veut t’éliminer. Il faut donc que tu disparaisses. Iounmotef était mon ami et, grâce à lui, tu es des nôtres. Je peux t’aider si tu acceptes ma proposition. Tu peux toi aussi nous aider.
• Le clergé d’Isis a déjà pris beaucoup de risques pour moi. Donc si je peux vous être utile, je le ferai bien volontiers.
• C’est assez délicat. Mais ce que j’ai appris de toi, lorsqu’à Isiopolis, tu étais contrainte à une totale chasteté, me fait penser que ça peut t’intéresser.
Tullia sait bien que les pratiques qui furent les siennes alors pour supporter cette abstinence forcée et sa frustration n’ont pas été discrètes.
• Je t’écoute !
• Et bien, tu sais que la prostitution sacrée existe dans tous les cultes orientaux sans exception, principalement en Mésopotamie pour célébrer Ishtar ou encore le culte de Cybèle. On retrouve le phénomène en Grèce, dans le temple d'Aphrodite à Corinthe. Dans notre religion, la prostitution sacrée n’a jamais joué un rôle notable mais le « don sacré » a été développée à partir des Ptolémée. Il est réservé à des initiés, des prêtres, des scribes et aux membres de la haute aristocratie égyptienne.
• Iounmotef m’en avait parlé, me disant que mon haut degré d’initiation isiaque me permettait de devenir la servante de la Déesse. A ce moment-là, je suis revenue à Alexandrie auprès de Titus et de Bérénice.
• Il faut que tu saches que cela n’existe qu’en Haute-Egypte, en particulier à Akhnîm (Panopolis), la ville du dieu ityphallique Min, dieu de la fertilité et dieu tutélaire de Coptos, qu’on représente avec un énorme phallus. Les Nubiens et les gens du pays de Pount célèbrent le dieu Min. Min est le dieu des routes du désert à l'est de l'Égypte et les tribus de commerçants se réunissent à ses fêtes pour les affaires et le plaisir à Akhnîm et à Coptos.
• Je comprends alors que vous ayez choisi de faire d’Akhnîm un lieu de prostitution sacrée.
• Le culte de la déesse-amante a pour rite essentiel l’union sexuelle des hommes avec des prostituées sacrées, qui sont des femmes au service de la déesse. Le sanctuaire s’enrichit des sommes payées par les fidèles désirant accomplir le rite.
• Et donc tu me proposes ?
• Tu as compris. Que tu deviennes une de nos prostituées sacrées. Pour ta sécurité et la nôtre, tu seras Néférou. Dans notre langue, ça veut dire « beauté »
• Personne ne se rendra compte que suis Romaine ?
Contrairement aux autres matrones, Tullia s’est toujours exposée au soleil. Elle est donc hâlée et a beaucoup bronzé au cours de ces années en Egypte. Seuls ses cheveux châtains clairs, proches du blond, la différencient des Egyptiennes.
• Tu es en Egypte depuis plusieurs années, et sous l’effet des rayons d’Amon-Rê, ton visage est comme celui d’une Egyptienne. Quant à tes cheveux, il suffira d’une perruque.
La femme égyptienne, dans son indéniable désir de plaire, apporte aussi un soin tout particulier à sa coiffure. La perruque en Egypte a très nettement une connotation érotique et est très sophistiquée, faite, pour les plus riches, à partir de vrais cheveux.
• Alors ta réponse, Tullia ?
• Appelle-moi Néférou. Tu te doutais que je dirai oui. D’abord c’est une façon de remercier tout ce que le clergé d’Isis a fait pour moi depuis 6 ans, en prenant de grands risques, car j’étais et je reste une proscrite. Et puis, cette fois, vous ne m’imposez pas l’abstinence, bien au contraire. Enfin, tu dois savoir qu’il y a de nombreuses années, pour une nuit, j’ai été Danaé, prostituée de Suburre qui accompagnait l’impératrice Messaline dans ses débauches. Depuis, l’envie de recommencer me taraude ! J’y ai souvent pensé.
• Je comprends. Nous nous mettrons en route dès demain pour Coptos, où tu séjourneras d’abord, avant de rejoindre Akhnîm.
• J’aimerais prévenir Titus et Bérénice, leur envoyer une lettre, leur dire que je suis impatiente de les retrouver.
• Un écrit serait très dangereux. Je me charge d’envoyer un messager à la reine Bérénice, fais-moi confiance.
En réalité, Onouris, ambitieux et sans scrupules, veut seulement plaire au Préfet et donc à César. Il gagne sur tous les tableaux car il est persuadé que Tullia, ou plutôt Néférou, rapportera beaucoup au culte d’Isis. Il n’a pas l’intention de faire porter un tel message.
***
La première étape pour Tullia est le temple d’isis à Coptos, à une quarantaine de kilomètres au sud de Thèbes. Coptos est au début de la piste qui conduit à la Mer Rouge. C'est une ville importante du point de vue administratif, religieux et commercial. Elle est la base logistique des mines du désert avoisinant, notamment Mons Claudianus, d'où est extrait du granite, et Mons Porphyrius, d'où vient le porphyre. Ses divinités tutélaires sont Isis et Min.
Coptos est la dernière étape pour Tullia dans l’initiation à tous les mystères isiaques. Elle apprend à connaître le culte de Min, divinité associée à Isis et Osiris. Divinité de la fertilité et de la reproduction. Il est « le taureau de sa mère », la déesse ciel qu'il féconde chaque soir pour donner naissance au soleil. Il est aussi le protecteur des pistes du désert et le géniteur qui fertilise la terre pour permettre la moisson. Il est représenté sous les traits d'un homme debout, le pénis en érection, coiffé de deux hautes plumes et tenant un fléau dans sa main droite levée.
Tullia est prise en mains pour devenir Néférou. Plus rien chez elle ne doit faire penser à une matrone romaine. Elle refuse absolument que ses cheveux soient rasés, acceptant de toujours porter une perruque tressée. Par contre, elle est entièrement épilée, comme les Egyptiennes : les servantes utilisent une pince à épiler faite à partir de coquillages et pierre ponce, ainsi que de la cire d’abeille et de la cire à base de sucre. Tullia aime voir sa chatte entièrement glabre et son corps cuivré est désormais celui d’une Egyptienne, prostituée sacrée au service d’Isis.
Elle est enfin testée « en réel » par des prêtres et des scribes, qui confirment qu’elle est prête et aura un succès exceptionnel, assurant la richesse du sanctuaire de Panopolis. Ils remarquent que Néférou prend et donne beaucoup de plaisir.
Onouris donne alors le feu vert au transfert de Tullia vers Panopolis. Il informera le Préfet Lupus que la caravane qui devait rallier les deux villes, a été attaquée par des pillards. La version officielle est que Tullia a été enlevée par des nomades et que leur trace se perd au port de Myos Ormos, sur la Mer Rouge. La Romaine a certainement, fait savoir Onouris, été envoyée vers le lointain pays de Pount.
En réalité, Tullia a fait partie d’un autre convoi, qui est bien arrivé à Panopolis. Ce qui compte pour Onouris et le Préfet Lupus, c’est que Tullia ait disparu. Quant au devenir de Néférou, son destin est tout tracé : prostituée sacrée du sanctuaire d’Isis.
Tullia entre très vite dans le personnage de Néférou. Les prostituées sacrées du temple d’Isis d’Akhmîm sont une dizaine, choisies parmi les initiées aux mystères d’Isis. Elles sont réputées comme étant les plus belles femmes d’Egypte et les plus sensuelles. Elles sont réservées à des privilégiés. En théorie, ce sont des prêtres, des scribes, des aristocrates initiés aux mystères d’Isis. Coucher avec elles revient à honorer la Déesse. Ces femmes sont d’abord considérées comme des prêtresses qui permettent d’accéder aux rites les plus secrets.
Tullia est la plus âgée de ces « prêtresses », même si, femme mure de plus de 40 ans désormais, elle est toujours splendide. Sa réputation va très vite être faite. Non seulement Néférou est magnifique, mais ceux qui ont dépensé une fortune pour passer dans ses bras ne le regrettent pas.
***
Pour beaucoup d’Egyptiens superstitieux, ils ont l’impression de faire l’amour avec une réincarnation d’Isis en personne. Et même s’ils prétendent faire leurs dévotions à Min et Isis, les « pèlerins » viennent de loin pour elle, pas seulement de toute l’Egypte, mais aussi du royaume de Koush en Nubie. Tullia apprécie particulièrement les hommages de ces amants africains, qui lui rappellent ses étreintes avec son « étalon » Numide, Adherbal.
Tullia n’oubliera jamais ce qui restera une de ses expériences sexuelles la plus extrême : cette journée avec un grand et puissant Nubien venu du royaume de Koush. Il était dignitaire à la Cour de Méroé et adepte du culte d’Isis, que les Nubiens venaient célébrer à Philae. C’est là qu’il avait entendu dire qu’il y avait à Akhnîm une nouvelle prostituée sacrée, exceptionnelle, nommée Néférou.
Ce géant s’appelait Taharqa. Il portait le nom d’un célèbre pharaon noir de la XXVème dynastie, dite éthiopienne, qui avait régné sur l’Egypte de -744 à -656 de notre ère. Taharqa était originaire du sud du Royaume de Koush, proche de la mythique Ethiopie. Il représentait cette Afrique noire qui avait toujours attiré Tullia.
Lorsque Taharqa s’est mis nu, Tullia a vu l’ampleur de sa virilité. Son sexe est énorme. Elle n’a jamais vu cela. Sa longueur et son diamètre, alors que Tullia ne l’a pas encore touché, dépassait tout ce qu’elle avait vu, qu’il s’agisse d’Adherbal ou même « Memnon », l’olisbos qui aurait appartenu à Cléopâtre et qu’elle avait récupéré. La bite monstrueuse de Taharqa devait atteindre en érection près de 20 doigts, soit plus de 35 centimètres, et le diamètre au moins 3 doigts. Il allait l’estropier ! Mais Tullia connait la règle. Une fois l’accord donné à l’entrée du temple, elle ne peut rien refuser sans offenser la déesse, Taharqa a payé une fortune pour disposer d’elle. Pour une fois, les autres prostituées sacrées, qui la détestent, se réjouissent que ce monstre ait jeté son dévolu sur Néférou. Elles imaginent à l’avance l’état dans lequel elle sera après ça !
Taharqa pousse Tullia à genoux. Elle est disposée qu’il lui mette sa bite dans la bouche, mais il fait une pause. Taharqa la saisit alors par les cheveux et la regarde dans les yeux :
• Je vais faire de toi ma salope !
Tullia prend la monstrueuse queue en bouche. Même habituée aux gorges profondes, elle ne peut, sans s’étouffer, qu’en prendre qu’une petite partie. Plus elle le suce, plus la queue prend de l’'ampleur.
Taharqa ronronne de plaisir. Tullia est fière de sa fellation, mais le Nubien veut autre chose. Ce dont elle a envie et redoute en même temps.
• Tu suces trop bien, je jouirai dans ta bouche plus tard. Je vais te saillir !
• Pitié seigneur, tu es trop gros ! Tu vas me déchirer !
• Je suis venu pour te baiser, tu y passeras. J’ai payé pour cela. J’ai beaucoup de mal à trouver des femmes qui acceptent de baiser avec moi. La taille de mon engin fait peur. Un de mes amis de la Cour de Méroé, qui est venu te voir il y a deux mois, m’a dit que tu étais capable de te la prendre !
Taharqa met Tullia à quatre pattes sur la couche. Il va la baiser comme une chienne. Chez Tullia, l’envie l’emporte sur la crainte. Ce sera un coït qu’elle n’oubliera jamais. Taharqa prend position au-dessus de sa maîtresse. Elle se saisit de la bite et la positionne à l'entrée de son minou. Le gland ouvre le fourreau étroit et chaud.
Tullia ferme les yeux et hurle quand le mandrin dilate sa vulve :
• Oh non, c’est trop ! Tu me tues ! Arrête, par pitié !
Taharqa est bien décidé à continuer, sans tenir compte des protestations de Tullia.
Peu à peu, la douleur est suivie d'une sensation de chaleur quand le mandrin commence son va et vient. Le coït est superbe, avec le contraste des deux corps, l'un fuselé, souple et doré, l'autre large, musculeux, couleur café.
Taharqa vit lui aussi un moment unique. Ca ne lui ait jamais arrivé qu’une amante lui réclame de continuer, de la lui mettre bien au fond. Il est fier des orgasmes qu’elle commence à enchaîner et il est impressionné de leur force !
Inépuisable, Taharqa besogne ainsi Tullia pendant plus de quinze minutes. Il change de position, levant parfois les jambes sur ses épaules tout en grondant qu’elle est sublime. Ses avancées en elle lui font creuser les reins, elle bloque sa respiration à chaque impulsion. Il bascule ensuite sur le flan, de profil derrière elle, levant sa cuisse et la pénétrant à nouveau avec force d’un coup sec. Tullia ne retient pas ses cris, ou plutôt ses hurlements, qui doivent être entendus dans tout le temple, où on s’imagine que ce monstre est en train de la déchirer.
Tullia ne résiste pas à l'appel de la jouissance. Très sûr de sa force et de son endurance, Taharqa reste ainsi pendant de longues minutes à lui limer les parois vaginales. Il sait que cette femme enchaine les orgasmes. Il la laisse récupérer, avant de poursuivre inlassablement. C'est ensuite à quatre pattes qu’il baise Tullia avec force. Les mouvements de douceur laissent place à de grands coups de reins. Tullia hurle sous les coups de butoirs, la douleur se mêlant au plaisir.
Taharqa jouit enfin, en se propulsant en Tullia comme un fou, les mains encrées dans ses hanches. De puissantes giclées de foutre emplissent Tullie, épuisée et heureuse.
Puis Tullia suce son amant à genoux. Elle pensait que Taharqa avait tellement joui la première fois qu'il ne pouvait rééditer sa performance. Le sentant venir, elle recule le visage en le masturbant. Taharqa jouit avec la même puissance en lui disant qu'il veut se finir sur ses seins. Tullia bombe le torse pour recevoir la semence et reçoit quatre longs jets incroyablement puissants. Le premier lui éclabousse le visage, la faisant encore reculer, le second se répand sur les seins. C’est alors que Taharqa se colle à elle, frottant la verge sur la poitrine de Tullia, l'emprisonnant entre les deux seins plantureux de la matrone. Elle reçoit alors un long jet, en plein visage et, alors qu’elle baisse les yeux, une dernière giclée macule sa poitrine.
Pour le moment, Tullia ne pense pas aux conséquences de ce coït hors normes qu’elle vient de pratiquer. Elle a envie de continuer. Elle a envie d’être prise debout, les jambes bien écartées pour faciliter la pénétration du dard dressé vers elle.
Taharqa s'en acquitte, lui offrant ainsi un orgasme supplémentaire. Lui non plus ne veut pas s’arrêter. Accroupie, Tullia s'empale sur le chibre de son amant et le fait coulisser dans son con. Cette position lui permet d'apprécier le spectacle inoubliable de sa vulve délicate dilatée par la bite noire et large. Pour finir, elle s'agenouille sur Taharqa et s'empale de nouveau, le fait jouir, assise sur lui, sa queue vibrante dans son intimité, libérant le foutre.
Grâce à sa longue expérience, cette séance extrême n’a pas mutilé Tullia, comme l’espéraient ses rivales, mais l’a tout de même contrainte à un repos forcé de plusieurs semaines, pour que sa chatte pilonnée par ce véritable monstre cesse d’être sensible.
***
Tullia a, pendant ces trois ans, l’impression de revivre, durablement, le plaisir infini qu’elle avait connu avec l’équipage de l’Horus, lors de son voyage en 65 entre Putéoli et Alexandre (voir chapitre 37 « Terreur et exil »), à la différence près que le nombre de « séances » lui parait insuffisant, puisque rares, chères et réservées à des initiés.
Le clergé d’Isis ne s’attendait pas à cela. Le succès de « Néférou » provoque le mécontentement des autres prostituées sacrées, car c’est Néférou que les « pèlerins » réclament. A aucun moment, ces femmes ne réaliseront que celle qui vient ainsi perturber leur fonctionnement est une Romaine. Maîtrisant parfaitement l’Egyptien, Tullia, devenue Néférou, a toute l’apparence d’une Egyptienne.
C’est l’appât du gain qui va l’emporter : Onouris et ses collègues décident que plus d’adeptes sont autorisées à rencontrer Néférou, rompant ainsi avec une pratique séculaire et transformant le temple d’Isis en lieu de débauche, sinon en lupanar.
Les prêtres d’Isis vont aussi devoir veiller à la sécurité de Tullia et faire face à des tentatives d’agression de la part de certaines des autres prostituées du temple d’Akhmîn. Les choses iront même plus loin, avec une tentative d’enlèvement organisée en liaison avec des nomades nubiens et la complicité de certaines des prostituées. C’est ainsi que le scénario inventé par Onouris, faire disparaitre Tullia, a bien failli se réaliser. Les coupables furent chassées du temple et livrées à la justice romaine. Elles finirent dans les bordels d’Alexandrie.
Tullia, à la fin de la journée, pense à Messaline, qui aurait aimé partager son sort. Elle n’est pas devenue une prostibulae des bouges de Suburre, ce n’est pas non plus le lupanar sordide de Quintus et de Rufina, où elle avait été pour une nuit Danaé (voir chapitre 14). Ici, ceux qui l’honorent sont des privilégiés. Elle prend tout son temps et ne les laisse repartir que quand elle sait qu’elle les a épuisés. Ces hommes qui repartent convaincus d’avoir fait l’amour avec une déesse, sont heureux. Elle les a laissés profiter de chacun des orifices que la nature lui a accordés. Elle a la réputation de sucer mieux que « bouche d’or », la reine Cléopâtre. Même sa poitrine opulente, avec des seins plus volumineux que les standards de beauté en Egypte, comme à Rome, attirent, Tullia pratiquant ce que nous appellerions aujourd’hui la « branlette espagnole » ou la « cravate de notaire ».
Tullia va, sans le vouloir, provoquer la ruine d’un riche notable de Karnak, Hérihor, qui va fréquemment fréquenter le temple d’Isis à Akhnîm. Hérihor est tombé amoureux de Néférou, alors que pour elle, il n’est qu’un visiteur parmi tant d’autres. Le malheureux va même tenter de convaincre Onouris de lui céder Tullia, ce que refuse le grand prêtre, prétextant que Néférou appartient à la déesse. Pauvre Hérihor auquel Tullia ne s’intéresse pas, totalement livrée à son addiction devenue hors de contrôle.
Elle ne fera pas attention quand ce malheureux, qui est venu chaque jour pendant des semaines, disparait soudain. C’est tout simplement qu’il n’a plus les moyens ! On ne saura pas ce qu’il est devenu. Plus tard, quand elle sera libre et aura repris ses esprits, Tullia le fera rechercher et apprendra qu’on l’avait retrouvé noyé dans le fleuve, sans doute suicidé. Tullia aura alors honte de son indifférence envers Hérihor.
Dans l’immédiat, Tullia se laisse aller à son addiction. Elle fait ce dont elle a toujours rêvé : elle passe ses journées à baiser. Elle en vient même à se dire que, si elle avait connu ce lieu avant, elle y serait venue plus tôt. La seule personne qui lui manque vraiment, parce qu’elle l’aime à la folie, est la reine Bérénice. Et cette douleur la pousse à réclamer du clergé d’Isis de recevoir encore plus d’hommes, pour oublier, pour s’abrutir dans le plaisir. Droguée par le plaisir, Tullia ne songe à aucun moment à une tentative de fuite.
***
Pendant que Tullia devient la plus demandée des putains d’Isis, ses proches l’ont-ils oublié ? Pomponia, qui garde Tullia dans son cœur, a beaucoup œuvré pour rapprocher les trois enfants de Tullia, issus de lits différents. Le fils de la matrone, Caius Spurius Tullius, devenu sénateur, Tertullia, qui a épousé Lucius Atius Crassus, lui aussi sénateur et la jeune Domitia, conçue par Titus, mais adopté par un de ses amis, Curtilius Mancius, se sont réconciliés. C’est tous ensemble, soutenus par Pomponia et Fausta, amie de Tullia, qu’ils demandent à être reçus par Vespasien. Celui-ci les éconduit, ne serait-ce parce qu’il n’a pas envie de revoir les veuves de ses collègues, Pomponia, veuve d’Aulus Plautius et Fausta, veuve d’Hosidius Geta, surtout que celle-ci a été sa maitresse lors de la campagne de Bretagne. La délégation de la famille et des proches de Tullia est reçue par Titus, qui vient juste d’apprendre par Bérénice que Tullia aurait disparu entre Coptos et Panopolis et que sa trace a été perdue dans un port de la Mer Rouge.
***
Comme au lendemain de la terrible orgie sur l’étang d’Agrippa, sept ans auparavant, Titus se sent à juste titre coupable. Il a abandonné Tullia en Egypte et n’a rien fait pour la protéger. Il est furieux envers son père, mais n’ose affronter celui-ci. Il déverse sa colère sur le Préfet d’Egypte, Tiberius Iulius Lupus.
Il se sent aussi des responsabilités envers les enfants de Tullia. C’est ainsi qu’en 73, il est à l’origine du mariage de Domitia avec le sénateur Cnaeus Domitius Curvius Lucanus, un proche de la famille flavienne, qui sera consul en 74. Avec son frère Tullus, Lucanus possède de nombreuses propriétés en Ombrie, en Étrurie, en Campanie, autour de Pompéi, ainsi que dans le Picenum et en Sardaigne. Ils collectionnent aussi de nombreuses œuvres d'art. C’est donc un très beau mariage que fait faire Titus à la fille qu’il a conçue avec Tullia mais n’a pas reconnu et qu’il a fait adopter par un Plébéien, Curtilius Mancius.
Quant à Caius, devenu fervent partisan de Titus au Sénat, il épouse en même temps Licinia, la fille du sénateur Lucius Licinius Sura (40-108), originaire d’Espagne et ami intime de Trajan, le futur empereur.
Il est à noter que Martial connaissait très bien Lucanus et Sura.
De son côté, Bérénice a accablé Titus de vifs reproches au sujet de la disparation de Tullia. Lorsqu’elle a appris la nouvelle, la reine a fait une crise de rage, elle s’est violemment griffé le visage et le corps. Alors que, comme Tullia, Bérénice a toujours été soumise à Titus, c’est la première fois qu’ils se disputent, même à distance. L’énergie de Bérénice prend le dessus. Elle ne croit pas que son amante a été enlevée et vendue dans le lointain pays de Punt. Bérénice va engager des moyens considérables pour obtenir des informations, ne renonçant pas, pendant plus de trois années, sans parvenir à retrouver la trace de Tullia.
De son côté, Titus ne cessera de demander la disgrâce de Lupus, ce que Vespasien finit par lui accorder de guerre lasse, au courant de l’année 73. Le Préfet Lupus sert ainsi de bouc-émissaire. Titus obtient également que soit enfin levée l’interdiction de séjour en Italie, mesure toute théorique tant que la patricienne n’a pas été retrouvée. Fin 73, Vespasien nomme un nouveau Préfet d’Egypte, Valerius Paulinus. En présence de Titus, l’empereur lui ordonne de tout faire pour retrouver Tullia. En tête à tête, il lui ordonne de s’en tenir aux dispositions prises par Lupus : « Je sais que là-bas, elle fait la putain. C’est très bien, c’est exactement ce qu’il faut à une telle femme ». Arrivé à Alexandrie au printemps 74, le nouveau Préfet reçoit Onouris et lui demande de ne surtout rien changer au sort de Tullia. Le cynique Grand Prêtre s’en réjouit, car en trois années, Néférou a rapporté une fortune au clergé d’Isis.
***
La priorité de Vespasien est le rétablissement des finances de l’empire. La guerre civile de 68-69 a laissé l'Empire en piteux état. Les caisses sont vides et les fonctionnaires, ainsi que les soldats impayés. Pour rétablir le bon fonctionnement du Trésor, il alourdit les taxes. Il n'hésite pas à faire saisir les impôts impayés depuis Galba.
Vespasien est réputé pour son avarice. Il recourt à de véritables innovations dans le domaine fiscal, en créant par exemple une taxe sur la collecte d'urine, qui était à l'époque le seul agent fixant pour les teintures. On sait qu’il répondra à ce sujet à son fils Titus que « l’argent n’a pas d’odeur ».
Le nouvel empereur s’en prend aux dépenses somptuaires. Alors qu’Othon, un des successeurs de Néron, avait fait voter par le Sénat en 69 un crédit de 50 millions de sesterces pour terminer les travaux de la Domus Aurea, Vespasien décide que l'espace occupé soit rendu au public romain et progressivement réaménagé. Vespasien crée dans la partie nord-ouest un vaste jardin public, le Forum de la Paix, et construit sur l'emplacement du lac de Néron asséché l'amphithéâtre Flavien, qui prit ultérieurement le nom de Colisée (Colosseum), en référence à la statue colossale de Néron, édifiée à cet endroit et transformée par la suite en statue d’Hélios.
La « lex de imperio Vespasiani » légalise sa place à la tête de l'État en lui conférant les pouvoirs ainsi que la titulature impériale. Cette loi précise surtout les pouvoirs de l'empereur, sortant du flou voulu par Auguste, et contribuant à faire de lui un magistrat du peuple romain.
Vespasien décide de promouvoir un enseignement public. Son choix se porte sur Quintilien, ancien avocat et amant de Tullia, qui devient donc le premier professeur officiellement rémunéré par l'administration romaine. Son école de rhétorique va devenir l'une des plus courues de la capitale, rassemblant les fils de bonnes familles. Il touche environ 100.000 sesterces par an. Homme de confiance et ami de Pline l'Ancien, il compte, parmi ses élèves, Pline le Jeune et Tacite.
Vespasien met également un point d’honneur à rétablir la discipline dans l’armée. S’il paie les soldats convenablement, il évite d’acheter leur fidélité et se montre implacable avec ceux qui veulent profiter de lui. Sous son règne, les frontières de l'Empire se stabilisent et se fortifient avec la construction d'un système défensif surveillant les peuplades barbares.
Titus est le bras droit de Vespasien et son successeur désigné. Sept fois consul de 70 à 79, il acquiert la puissance tribunitienne et l'imperium proconsulaire. En 72, il est nommé préfet du prétoire. Titus remplace son père lors de l’écriture de courriers officiels ou de la lecture des actes officiels devant le Sénat. Il assume ainsi directement la gestion des affaires. Il organise des services secrets redoutables chargés de faire courir des rumeurs désobligeantes sur les hommes menaçants à ses yeux.
Pendant le règne de son père, Titus est détesté des sénateurs, qui le jugent autoritaire et débauché. Ses frasques avec Tullia et Bérénice sont connues et très mal vues. Les conservateurs souhaitent longue vie à Vespasien et craignent l’avènement d’un nouveau Néron.
Titus cherchent à s’appuyer sur une nouvelle génération de sénateurs, comme Caius, le fils de Tullia, et Lucius, son gendre. Il a aussi le soutien actif de son ancien beau-frère Marcus Ulpius Traianus, le père du futur empereur Trajan, qui avait combattu avec lui comme légat en Judée. Trajan l’ancien sera consul en 70 et 72 et proconsul en Syrie pendant 5 ans jusque 78.
Un changement important se produit en 74 : la mort de Caenis, la concubine de Vespasien, qui détestait Tullia et poussait l’empereur contre la patricienne. Peu après la mort de sa vieille compagne, pris de remord, Vespasien finit par dire la vérité à Titus.
Celui-ci maitrise sa colère et obtient que ses deux femmes puissent le rejoindre au plus vite. En ce qui concerne Bérénice, cela se fera sous couvert d’une visite officielle du Roi Agrippa II à Rome. Quant à Tullia, le Préfet Paulinus reçoit l’ordre de la faire revenir au plus vite à Alexandrie. La valse des préfets se poursuit : un nouveau Préfet, Septimius, est nommé, chargé d’organiser le retour de Tullia sur la galère impériale.
Toujours aussi cynique, Onouris osera se plaindre que la perte de « Néférou »va gravement pénaliser les finances du culte d’Isis. Septimius lui répondra : « Estime-toi heureux que Vespasien ne vous taxe pas sur l’argent qu’elle vous a fait gagner ! »
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Tullia et Bérénice ont passé l’hiver ensemble à Alexandrie. Plus de trois ans de séparation n’ont pas atténué la passion amoureuse entre les deux femmes. Bérénice trouve Tullia transformée. Elle a teint ses cheveux en noir, qui sont tressés comme une ceux d’Une Egyptienne. Près de dix ans en Egypte ont cuivré son teint. Si elle a repris son identité de Romaine, elle semble avoir pris l’apparence de Néférou. Bérénice et elle ressemblent désormais à deux sœurs.
Tullia veut faire découvrir d’autres plaisirs à Bérénice, à qui ont tant manqué les étreintes de sa bien-aimée.
• Mon amour, j’ai une surprise pour toi !
Tullia tend en direction de Bérénice un olisbos en ivoire noir. Il est de belle taille, près d’un pied, soit environ 30 centimètres. Mais il a une particularité : de chaque côté, il se termine par un gland. Il s’agit de ce que nous appellerions aujourd’hui un double gode, spécialement conçu pour des lesbiennes. Tullia l’a commandé chez un artisan alexandrin, dont les ancêtres fournissaient la reine Cléopâtre. Il lui a certifié que l’engin a été moulé sur la verge d’un Nubien en pleine érection.
• Nous allons nous faire jouir mutuellement, mon amour
• Ma chérie, ça me tente et ça m’effraie en même temps. L’engin est monstrueux.
Pendant toutes ces années, j’ai de temps en temps fait venir un esclave pour me soulager, mais je me suis surtout masturbée en pensant à toi. Tu sais, ce n’est pas un reproche, mais je n’ai pas été prostituée sacrée dans un temple d’Isis.
• J’aurais aimé que tu sois à mes côtés. J’aurais aimé partager Taharqa avec toi. Je veux te défoncer !
• Je suis à toi, tu peux faire de moi ce que tu veux.
• Je vais commencer par bouffer ton adorable chatte !
Tullia comprend maintenant le candaulisme de Valens et de Titus. Elle a terriblement envie de voir jouir sa Bérénice et donc de la faire baiser par d’autres hommes, pas uniquement Titus. Elle veut que son amante devienne aussi chaude qu’elle. Elle sait que Bérénice est tellement amoureuse qu’elle est prête à obéir à tous ses désirs.
Tullia se met entre les jambes de Bérénice et, pendant de longues minutes, sa langue et ses doigts diaboliques affolent les sens de son amante, s’occupant de son clitoris et de sa chatte. Bérénice est au Paradis : plus de trois ans qu’elle attend ça. Sa main caresse les cheveux de Tullia, puis maintient sa tête contre son pubis. Si elle pouvait, elle l’enfoncerait en elle.
Bérénice délire :
• Oh mon amour, tu es divine. Tu me rends folle ! N’arrête surtout pas !
Tullia n’a pas l’intention d’en rester là. Elle continue, alors même qu’elle manque d’air. Son objectif est de faire jouir la belle Bérénice.
Des spasmes violents traversent le ventre de Bérénice. Les muscles de sa vulve se contractent brusquement. Elle jouit comme une folle sous les assauts de Tullia. Bérénice expulse de sa chatte un liquide gras et visqueux, que Tullia boit amoureusement et qui vient maculer son beau visage. Pleine des sécrétions de Bérénice, Tullia vient l’embrasser fougueusement. Elle n’en n’a pas fini avec son amante, d’autant qu’elle n’a pas encore joui.
Tullia prend alors l’olisbos et s’enfonce un côté le plus profondément possible. Bérénice est impressionnée par ce que Tullia est capable de se prendre, au plus profond de son vagin. Tullia lubrifie soigneusement l’autre côté de l’olisbos et l’enfonce dans la chatte de son amante. Pendant de longues minutes, Tullia se baise et baise Bérénice. Tullia a mis les jambes de Bérénice sur ses épaules, pour pouvoir lui enfoncer le gode le plus loin possible. Les deux femmes sont face à face, les yeux dans les yeux, se couvrant de baisers, leurs langues se mélangeant, leurs tétons en érection se frottant. Elles crient leur plaisir et leur amour, jusqu’au moment où un orgasme puissant les submerge.
Bérénice, heureuse, se serre dans les bras de sa femme. Tullia sait le pouvoir qu’elle a sur la reine. Elle se lève et fait entrer le garde qui est devant leur porte et qui n’a rien perdu de leurs cris de plaisir.
• Viens légionnaire, entre !
Le soldat est fasciné par ces deux jolies femmes nues. Tullia met sa main sous sa tunique et commence à le branler et à le déshabiller. Tullia se met à genoux pour sucer le légionnaire, puis s’interrompt :
• Elle te plait, ma femme ?
• Elle est très belle et toi tu suces si bien !
• J’ai envie que tu la baises devant moi !
• Mais chérie, que fais-tu ?
• Tu as bien dit que tu étais à moi, Bérénice ? Alors j’ai envie que ce type te baise ! Vas-y-toi, qu’est-ce que tu attends ? Prends-la et remplis-la !
Bérénice se soumet à la volonté de Tullia. Le légionnaire la possède devant Tullia. Bérénice jouit de ses assauts, mais surtout parce ce que sa chérie est présente et l’encourage, se caresse et finit par s’approcher pour lui prendre la main et l’embrasser au moment ultime.
Bérénice a franchi un nouveau pas. Au cours de cet hiver à Alexandrie, les amantes vont fréquenter assidûment la bibliothèque d’Alexandrie, s’aimer aussi souvent que possible. Et Tullia prendra un immense plaisir à offrir son amante à d’autres hommes.
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Le voyage des deux femmes de Titus se fait, séparément, au printemps 75, quand la mer est ouverte à la navigation.
(41) : « Diem Perdidi »
Pour échapper à la folie meurtrière de Néron, Tullia, patricienne hypersexuelle, a fui en Egypte.
Elle y a fait la connaissance de Bérénice, princesse de Judée, devenue sa maîtresse. Les deux femmes forment désormais un triangle amoureux avec leur amant commun, Titus, fils du nouvel empereur Vespasien. Celui exige de son héritier qu’il rentre à Rome, sans qu’il soit accompagné de ses « deux femmes ».
Tullia reste en Egypte, où le nouveau Préfet a instruction de l’éloigner et de faire en sorte que Titus et Bérénice perdent sa trace.
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Une fois de plus, en obéissant à son père, Titus a fait le choix de sa carrière, au détriment de ses sentiments.
Bérénice, elle, ne voulait pas abandonner Tullia en Egypte. Elle a insisté pour qu’elles n’obéissent pas et que Tullia suive son amante, sans exclure qu’elles choisissent toutes les deux un exil, hors de la zone d’influence de l’empire romain. Tullia, plus raisonnable que la volcanique Bérénice, refuse ce qu’elle qualifia de folie, lui disant qu’elle est certaine que Titus finira par obtenir de son père qu’il change d’avis. Tullia ne mesure pas combien Vespasien est têtu et surtout combien est forte l’influence, sur l’empereur, de sa concubine, l’affranchie Caenis, qui déteste Tullia et fait payer aux femmes de l’héritier le fait que l’empereur, pourtant veuf de Domitilla, se refuse à épouser Caenis, même si elle a toutes les prérogatives d’une impératrice et d’une épouse.
Le nouveau Préfet d’Egypte, Tiberius Iulius Lupus, a pour instructions de la part de Vespasien d’éloigner Tullia d’Alexandrie et de veiller à ce qu’elle n’ait plus aucun contact ni avec Titus, ni avec Bérénice. Ce qu’espère Vespasien, c’est que Titus et Bérénice finissent par se lasser et par oublier la patricienne. C’est à Lupus de se débrouiller, la seule chose qui a été explicitement exclue par Vespasien est une élimination physique. Contrairement à Caligula et à Néron (sur la seconde partie de son règne), Vespasien répugne à verser le sang.
Face à ces instructions, Lupus ne peut envisager d’expulser Tullia en Nubie, car ce serait courir le risque qu’elle ne finisse par revenir dans l’empire par la Mer Rouge et ne retrouve Bérénice. Il lui faut donc trouver une autre solution, en Egypte. Il n’est pas question non plus qu’elle séjourne, comme elle l’avait fait pendant près de 3 ans, à Canope, chez Matthias, l’ami de Tibère Alexandre. C’est beaucoup trop proche d’Alexandrie.
Ses services rappellent alors à Lupus que Tullia a été deux fois hébergée dans des temples d’Isis, d’abord à Isiopolis, dans le Delta, jusque l’automne 66, puis à Philae, en 69-70. Elle avait alors bénéficié de la protection du grand prêtre du temple d’Isopolis, Iounmotef, ami de Tigellin. Il se trouve que Tigellin s’est suicidé sur ordre de l’ancien empereur Othon et qu’Iounmotef est décédé.
Lupus convoque alors Onouris, autre grand-prêtre du culte d’Isis et d’Osiris et lui explique ce que veut l’empereur, au sujet de Tullia. Onouris commence par répondre que « la Romaine » était sous la protection d’Iounmotef. Celui-ci étant disparu, ce n’est plus de la responsabilité du clergé d’Isis, d’autant qu’est connue la façon dont Tullia a contourné les exigences d’abstinence sexuelle qu’imposait l’initiation aux mystères d’Isis (voir chapitre38 : «Les mystères d’Isis») sans oublier le « triangle » avec Titus et Bérénice, qui a beaucoup choqué dans les milieux religieux. Onouris ajoute, avec un sourire :
• Avec tout le respect que je dois au César Titus et à la reine Bérénice !
• Tu dois aider l’empereur à ce sujet et il t’en sera éternellement reconnaissant. Vespasien saura favoriser le culte d’Isis. Il n’oublie pas qu’il a été proclamé empereur à Alexandrie et que, comme Alexandre le Grand, il a été célébré comme le fils du Dieu Amon-Rê.
• Vespasien Auguste peut compter sur moi et le clergé d’Isis. Je pense avoir une idée et c’est la réaction de cette femme aux obligations d’abstinence lors de son initiation aux mystères d’Isis qui m’y font penser. Puisqu’elle ne peut contrôler ses sens, elle les mettra au service de la Déesse !
Onouris explique au Préfet que, parmi les nombreux sites consacrés à Isis en Haute-Egypte, deux sont très particuliers :
• Nos temples à Coptos et Panopolis pratiquent de longue date la prostitution sacrée. Avec une perruque et un autre nom, cette femme, initiée aux mystères d’isis, sera parfaite dans ce rôle. Et nous nous arrangerons pour faire croire qu’elle a disparu lors d’une attaque de la caravane par des nomades entre Coptos et Panopolis. Tu sais bien, Préfet, que les routes au sud de l’Egypte, ne sont pas sures, ce qui avait conduit l’empereur Néron à prévoir une expédition jusqu’au pays de Koush, en Nubie.
• C’est très intelligent. Mais rappelle-toi que ce sera la version officielle. Un jour, Titus sera empereur. Je n’ai pas envie qu’il me fasse payer la disparition de cette putain. Avec un peu de chance, il l’oubliera !
• Ne t’inquiètes pas, nous prendrons soin d’elle. Nous te la rendrons quand tu le souhaiteras.
Lupus fait venir Tullia et se montre extrêmement menaçant avec elle. Il lui fait croire qu’il a reçu les pleins pouvoirs de Vespasien pour qu’elle disparaisse.
• On m’a dit que lors de la persécution des Chrétiens par Néron, tu as fait un séjour à la prison Mamertine dont tu dois te souvenir. La prison d’Alexandrie n’a rien à envier à la Mamertine et tu y croupiras longtemps, oubliée !
• Titus ne m’abandonnera jamais et ne te pardonnera pas si tu me fais du mal !
• Tu te fais des illusions. Titus t’a oublié. Seule compte pour lui son influence à Rome.
• Il y a Bérénice ! Et Tibère Alexander !
• Bérénice n’a pas de moyens d’action, même si elle est très riche. Tibère Alexander est occupé par la liquidation des dernières poches de résistance en Judée. Hérodion vient d’être prise. Il reste Macheronte et Massada. Et surtout, je le connais bien : il ne s’opposera pas à Vespasien.
Tullia se sent abandonnée, désespérée, ayant perdu ceux et celles qu’elle a aimés, comme elle est oubliée de ses enfants. Pour la première fois, elle baisse les bras et se résigne à son sort.
• Fais de moi ce qu’il te plaira, puisque l’empereur veut ma perte, que personne ne peut rien pour moi et qu’on m’a abandonné !
• J’ai peut-être une solution : je sais que tu as été initiée aux mystères d’Isis.
• Oui, j’étais protégée par le grand prêtre Iounmotef, mais il est mort.
• J’ai parlé de toi à Onouris, autre prêtre d’Isis et Osiris. Il peut t’aider.
Lupus fait entrer le prêtre et laisse Tullia et Onouris en tête en tête.
• Le Préfet m’a expliqué ta situation. Tu es en danger car César Vespasien veut t’éliminer. Il faut donc que tu disparaisses. Iounmotef était mon ami et, grâce à lui, tu es des nôtres. Je peux t’aider si tu acceptes ma proposition. Tu peux toi aussi nous aider.
• Le clergé d’Isis a déjà pris beaucoup de risques pour moi. Donc si je peux vous être utile, je le ferai bien volontiers.
• C’est assez délicat. Mais ce que j’ai appris de toi, lorsqu’à Isiopolis, tu étais contrainte à une totale chasteté, me fait penser que ça peut t’intéresser.
Tullia sait bien que les pratiques qui furent les siennes alors pour supporter cette abstinence forcée et sa frustration n’ont pas été discrètes.
• Je t’écoute !
• Et bien, tu sais que la prostitution sacrée existe dans tous les cultes orientaux sans exception, principalement en Mésopotamie pour célébrer Ishtar ou encore le culte de Cybèle. On retrouve le phénomène en Grèce, dans le temple d'Aphrodite à Corinthe. Dans notre religion, la prostitution sacrée n’a jamais joué un rôle notable mais le « don sacré » a été développée à partir des Ptolémée. Il est réservé à des initiés, des prêtres, des scribes et aux membres de la haute aristocratie égyptienne.
• Iounmotef m’en avait parlé, me disant que mon haut degré d’initiation isiaque me permettait de devenir la servante de la Déesse. A ce moment-là, je suis revenue à Alexandrie auprès de Titus et de Bérénice.
• Il faut que tu saches que cela n’existe qu’en Haute-Egypte, en particulier à Akhnîm (Panopolis), la ville du dieu ityphallique Min, dieu de la fertilité et dieu tutélaire de Coptos, qu’on représente avec un énorme phallus. Les Nubiens et les gens du pays de Pount célèbrent le dieu Min. Min est le dieu des routes du désert à l'est de l'Égypte et les tribus de commerçants se réunissent à ses fêtes pour les affaires et le plaisir à Akhnîm et à Coptos.
• Je comprends alors que vous ayez choisi de faire d’Akhnîm un lieu de prostitution sacrée.
• Le culte de la déesse-amante a pour rite essentiel l’union sexuelle des hommes avec des prostituées sacrées, qui sont des femmes au service de la déesse. Le sanctuaire s’enrichit des sommes payées par les fidèles désirant accomplir le rite.
• Et donc tu me proposes ?
• Tu as compris. Que tu deviennes une de nos prostituées sacrées. Pour ta sécurité et la nôtre, tu seras Néférou. Dans notre langue, ça veut dire « beauté »
• Personne ne se rendra compte que suis Romaine ?
Contrairement aux autres matrones, Tullia s’est toujours exposée au soleil. Elle est donc hâlée et a beaucoup bronzé au cours de ces années en Egypte. Seuls ses cheveux châtains clairs, proches du blond, la différencient des Egyptiennes.
• Tu es en Egypte depuis plusieurs années, et sous l’effet des rayons d’Amon-Rê, ton visage est comme celui d’une Egyptienne. Quant à tes cheveux, il suffira d’une perruque.
La femme égyptienne, dans son indéniable désir de plaire, apporte aussi un soin tout particulier à sa coiffure. La perruque en Egypte a très nettement une connotation érotique et est très sophistiquée, faite, pour les plus riches, à partir de vrais cheveux.
• Alors ta réponse, Tullia ?
• Appelle-moi Néférou. Tu te doutais que je dirai oui. D’abord c’est une façon de remercier tout ce que le clergé d’Isis a fait pour moi depuis 6 ans, en prenant de grands risques, car j’étais et je reste une proscrite. Et puis, cette fois, vous ne m’imposez pas l’abstinence, bien au contraire. Enfin, tu dois savoir qu’il y a de nombreuses années, pour une nuit, j’ai été Danaé, prostituée de Suburre qui accompagnait l’impératrice Messaline dans ses débauches. Depuis, l’envie de recommencer me taraude ! J’y ai souvent pensé.
• Je comprends. Nous nous mettrons en route dès demain pour Coptos, où tu séjourneras d’abord, avant de rejoindre Akhnîm.
• J’aimerais prévenir Titus et Bérénice, leur envoyer une lettre, leur dire que je suis impatiente de les retrouver.
• Un écrit serait très dangereux. Je me charge d’envoyer un messager à la reine Bérénice, fais-moi confiance.
En réalité, Onouris, ambitieux et sans scrupules, veut seulement plaire au Préfet et donc à César. Il gagne sur tous les tableaux car il est persuadé que Tullia, ou plutôt Néférou, rapportera beaucoup au culte d’Isis. Il n’a pas l’intention de faire porter un tel message.
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La première étape pour Tullia est le temple d’isis à Coptos, à une quarantaine de kilomètres au sud de Thèbes. Coptos est au début de la piste qui conduit à la Mer Rouge. C'est une ville importante du point de vue administratif, religieux et commercial. Elle est la base logistique des mines du désert avoisinant, notamment Mons Claudianus, d'où est extrait du granite, et Mons Porphyrius, d'où vient le porphyre. Ses divinités tutélaires sont Isis et Min.
Coptos est la dernière étape pour Tullia dans l’initiation à tous les mystères isiaques. Elle apprend à connaître le culte de Min, divinité associée à Isis et Osiris. Divinité de la fertilité et de la reproduction. Il est « le taureau de sa mère », la déesse ciel qu'il féconde chaque soir pour donner naissance au soleil. Il est aussi le protecteur des pistes du désert et le géniteur qui fertilise la terre pour permettre la moisson. Il est représenté sous les traits d'un homme debout, le pénis en érection, coiffé de deux hautes plumes et tenant un fléau dans sa main droite levée.
Tullia est prise en mains pour devenir Néférou. Plus rien chez elle ne doit faire penser à une matrone romaine. Elle refuse absolument que ses cheveux soient rasés, acceptant de toujours porter une perruque tressée. Par contre, elle est entièrement épilée, comme les Egyptiennes : les servantes utilisent une pince à épiler faite à partir de coquillages et pierre ponce, ainsi que de la cire d’abeille et de la cire à base de sucre. Tullia aime voir sa chatte entièrement glabre et son corps cuivré est désormais celui d’une Egyptienne, prostituée sacrée au service d’Isis.
Elle est enfin testée « en réel » par des prêtres et des scribes, qui confirment qu’elle est prête et aura un succès exceptionnel, assurant la richesse du sanctuaire de Panopolis. Ils remarquent que Néférou prend et donne beaucoup de plaisir.
Onouris donne alors le feu vert au transfert de Tullia vers Panopolis. Il informera le Préfet Lupus que la caravane qui devait rallier les deux villes, a été attaquée par des pillards. La version officielle est que Tullia a été enlevée par des nomades et que leur trace se perd au port de Myos Ormos, sur la Mer Rouge. La Romaine a certainement, fait savoir Onouris, été envoyée vers le lointain pays de Pount.
En réalité, Tullia a fait partie d’un autre convoi, qui est bien arrivé à Panopolis. Ce qui compte pour Onouris et le Préfet Lupus, c’est que Tullia ait disparu. Quant au devenir de Néférou, son destin est tout tracé : prostituée sacrée du sanctuaire d’Isis.
Tullia entre très vite dans le personnage de Néférou. Les prostituées sacrées du temple d’Isis d’Akhmîm sont une dizaine, choisies parmi les initiées aux mystères d’Isis. Elles sont réputées comme étant les plus belles femmes d’Egypte et les plus sensuelles. Elles sont réservées à des privilégiés. En théorie, ce sont des prêtres, des scribes, des aristocrates initiés aux mystères d’Isis. Coucher avec elles revient à honorer la Déesse. Ces femmes sont d’abord considérées comme des prêtresses qui permettent d’accéder aux rites les plus secrets.
Tullia est la plus âgée de ces « prêtresses », même si, femme mure de plus de 40 ans désormais, elle est toujours splendide. Sa réputation va très vite être faite. Non seulement Néférou est magnifique, mais ceux qui ont dépensé une fortune pour passer dans ses bras ne le regrettent pas.
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Pour beaucoup d’Egyptiens superstitieux, ils ont l’impression de faire l’amour avec une réincarnation d’Isis en personne. Et même s’ils prétendent faire leurs dévotions à Min et Isis, les « pèlerins » viennent de loin pour elle, pas seulement de toute l’Egypte, mais aussi du royaume de Koush en Nubie. Tullia apprécie particulièrement les hommages de ces amants africains, qui lui rappellent ses étreintes avec son « étalon » Numide, Adherbal.
Tullia n’oubliera jamais ce qui restera une de ses expériences sexuelles la plus extrême : cette journée avec un grand et puissant Nubien venu du royaume de Koush. Il était dignitaire à la Cour de Méroé et adepte du culte d’Isis, que les Nubiens venaient célébrer à Philae. C’est là qu’il avait entendu dire qu’il y avait à Akhnîm une nouvelle prostituée sacrée, exceptionnelle, nommée Néférou.
Ce géant s’appelait Taharqa. Il portait le nom d’un célèbre pharaon noir de la XXVème dynastie, dite éthiopienne, qui avait régné sur l’Egypte de -744 à -656 de notre ère. Taharqa était originaire du sud du Royaume de Koush, proche de la mythique Ethiopie. Il représentait cette Afrique noire qui avait toujours attiré Tullia.
Lorsque Taharqa s’est mis nu, Tullia a vu l’ampleur de sa virilité. Son sexe est énorme. Elle n’a jamais vu cela. Sa longueur et son diamètre, alors que Tullia ne l’a pas encore touché, dépassait tout ce qu’elle avait vu, qu’il s’agisse d’Adherbal ou même « Memnon », l’olisbos qui aurait appartenu à Cléopâtre et qu’elle avait récupéré. La bite monstrueuse de Taharqa devait atteindre en érection près de 20 doigts, soit plus de 35 centimètres, et le diamètre au moins 3 doigts. Il allait l’estropier ! Mais Tullia connait la règle. Une fois l’accord donné à l’entrée du temple, elle ne peut rien refuser sans offenser la déesse, Taharqa a payé une fortune pour disposer d’elle. Pour une fois, les autres prostituées sacrées, qui la détestent, se réjouissent que ce monstre ait jeté son dévolu sur Néférou. Elles imaginent à l’avance l’état dans lequel elle sera après ça !
Taharqa pousse Tullia à genoux. Elle est disposée qu’il lui mette sa bite dans la bouche, mais il fait une pause. Taharqa la saisit alors par les cheveux et la regarde dans les yeux :
• Je vais faire de toi ma salope !
Tullia prend la monstrueuse queue en bouche. Même habituée aux gorges profondes, elle ne peut, sans s’étouffer, qu’en prendre qu’une petite partie. Plus elle le suce, plus la queue prend de l’'ampleur.
Taharqa ronronne de plaisir. Tullia est fière de sa fellation, mais le Nubien veut autre chose. Ce dont elle a envie et redoute en même temps.
• Tu suces trop bien, je jouirai dans ta bouche plus tard. Je vais te saillir !
• Pitié seigneur, tu es trop gros ! Tu vas me déchirer !
• Je suis venu pour te baiser, tu y passeras. J’ai payé pour cela. J’ai beaucoup de mal à trouver des femmes qui acceptent de baiser avec moi. La taille de mon engin fait peur. Un de mes amis de la Cour de Méroé, qui est venu te voir il y a deux mois, m’a dit que tu étais capable de te la prendre !
Taharqa met Tullia à quatre pattes sur la couche. Il va la baiser comme une chienne. Chez Tullia, l’envie l’emporte sur la crainte. Ce sera un coït qu’elle n’oubliera jamais. Taharqa prend position au-dessus de sa maîtresse. Elle se saisit de la bite et la positionne à l'entrée de son minou. Le gland ouvre le fourreau étroit et chaud.
Tullia ferme les yeux et hurle quand le mandrin dilate sa vulve :
• Oh non, c’est trop ! Tu me tues ! Arrête, par pitié !
Taharqa est bien décidé à continuer, sans tenir compte des protestations de Tullia.
Peu à peu, la douleur est suivie d'une sensation de chaleur quand le mandrin commence son va et vient. Le coït est superbe, avec le contraste des deux corps, l'un fuselé, souple et doré, l'autre large, musculeux, couleur café.
Taharqa vit lui aussi un moment unique. Ca ne lui ait jamais arrivé qu’une amante lui réclame de continuer, de la lui mettre bien au fond. Il est fier des orgasmes qu’elle commence à enchaîner et il est impressionné de leur force !
Inépuisable, Taharqa besogne ainsi Tullia pendant plus de quinze minutes. Il change de position, levant parfois les jambes sur ses épaules tout en grondant qu’elle est sublime. Ses avancées en elle lui font creuser les reins, elle bloque sa respiration à chaque impulsion. Il bascule ensuite sur le flan, de profil derrière elle, levant sa cuisse et la pénétrant à nouveau avec force d’un coup sec. Tullia ne retient pas ses cris, ou plutôt ses hurlements, qui doivent être entendus dans tout le temple, où on s’imagine que ce monstre est en train de la déchirer.
Tullia ne résiste pas à l'appel de la jouissance. Très sûr de sa force et de son endurance, Taharqa reste ainsi pendant de longues minutes à lui limer les parois vaginales. Il sait que cette femme enchaine les orgasmes. Il la laisse récupérer, avant de poursuivre inlassablement. C'est ensuite à quatre pattes qu’il baise Tullia avec force. Les mouvements de douceur laissent place à de grands coups de reins. Tullia hurle sous les coups de butoirs, la douleur se mêlant au plaisir.
Taharqa jouit enfin, en se propulsant en Tullia comme un fou, les mains encrées dans ses hanches. De puissantes giclées de foutre emplissent Tullie, épuisée et heureuse.
Puis Tullia suce son amant à genoux. Elle pensait que Taharqa avait tellement joui la première fois qu'il ne pouvait rééditer sa performance. Le sentant venir, elle recule le visage en le masturbant. Taharqa jouit avec la même puissance en lui disant qu'il veut se finir sur ses seins. Tullia bombe le torse pour recevoir la semence et reçoit quatre longs jets incroyablement puissants. Le premier lui éclabousse le visage, la faisant encore reculer, le second se répand sur les seins. C’est alors que Taharqa se colle à elle, frottant la verge sur la poitrine de Tullia, l'emprisonnant entre les deux seins plantureux de la matrone. Elle reçoit alors un long jet, en plein visage et, alors qu’elle baisse les yeux, une dernière giclée macule sa poitrine.
Pour le moment, Tullia ne pense pas aux conséquences de ce coït hors normes qu’elle vient de pratiquer. Elle a envie de continuer. Elle a envie d’être prise debout, les jambes bien écartées pour faciliter la pénétration du dard dressé vers elle.
Taharqa s'en acquitte, lui offrant ainsi un orgasme supplémentaire. Lui non plus ne veut pas s’arrêter. Accroupie, Tullia s'empale sur le chibre de son amant et le fait coulisser dans son con. Cette position lui permet d'apprécier le spectacle inoubliable de sa vulve délicate dilatée par la bite noire et large. Pour finir, elle s'agenouille sur Taharqa et s'empale de nouveau, le fait jouir, assise sur lui, sa queue vibrante dans son intimité, libérant le foutre.
Grâce à sa longue expérience, cette séance extrême n’a pas mutilé Tullia, comme l’espéraient ses rivales, mais l’a tout de même contrainte à un repos forcé de plusieurs semaines, pour que sa chatte pilonnée par ce véritable monstre cesse d’être sensible.
***
Tullia a, pendant ces trois ans, l’impression de revivre, durablement, le plaisir infini qu’elle avait connu avec l’équipage de l’Horus, lors de son voyage en 65 entre Putéoli et Alexandre (voir chapitre 37 « Terreur et exil »), à la différence près que le nombre de « séances » lui parait insuffisant, puisque rares, chères et réservées à des initiés.
Le clergé d’Isis ne s’attendait pas à cela. Le succès de « Néférou » provoque le mécontentement des autres prostituées sacrées, car c’est Néférou que les « pèlerins » réclament. A aucun moment, ces femmes ne réaliseront que celle qui vient ainsi perturber leur fonctionnement est une Romaine. Maîtrisant parfaitement l’Egyptien, Tullia, devenue Néférou, a toute l’apparence d’une Egyptienne.
C’est l’appât du gain qui va l’emporter : Onouris et ses collègues décident que plus d’adeptes sont autorisées à rencontrer Néférou, rompant ainsi avec une pratique séculaire et transformant le temple d’Isis en lieu de débauche, sinon en lupanar.
Les prêtres d’Isis vont aussi devoir veiller à la sécurité de Tullia et faire face à des tentatives d’agression de la part de certaines des autres prostituées du temple d’Akhmîn. Les choses iront même plus loin, avec une tentative d’enlèvement organisée en liaison avec des nomades nubiens et la complicité de certaines des prostituées. C’est ainsi que le scénario inventé par Onouris, faire disparaitre Tullia, a bien failli se réaliser. Les coupables furent chassées du temple et livrées à la justice romaine. Elles finirent dans les bordels d’Alexandrie.
Tullia, à la fin de la journée, pense à Messaline, qui aurait aimé partager son sort. Elle n’est pas devenue une prostibulae des bouges de Suburre, ce n’est pas non plus le lupanar sordide de Quintus et de Rufina, où elle avait été pour une nuit Danaé (voir chapitre 14). Ici, ceux qui l’honorent sont des privilégiés. Elle prend tout son temps et ne les laisse repartir que quand elle sait qu’elle les a épuisés. Ces hommes qui repartent convaincus d’avoir fait l’amour avec une déesse, sont heureux. Elle les a laissés profiter de chacun des orifices que la nature lui a accordés. Elle a la réputation de sucer mieux que « bouche d’or », la reine Cléopâtre. Même sa poitrine opulente, avec des seins plus volumineux que les standards de beauté en Egypte, comme à Rome, attirent, Tullia pratiquant ce que nous appellerions aujourd’hui la « branlette espagnole » ou la « cravate de notaire ».
Tullia va, sans le vouloir, provoquer la ruine d’un riche notable de Karnak, Hérihor, qui va fréquemment fréquenter le temple d’Isis à Akhnîm. Hérihor est tombé amoureux de Néférou, alors que pour elle, il n’est qu’un visiteur parmi tant d’autres. Le malheureux va même tenter de convaincre Onouris de lui céder Tullia, ce que refuse le grand prêtre, prétextant que Néférou appartient à la déesse. Pauvre Hérihor auquel Tullia ne s’intéresse pas, totalement livrée à son addiction devenue hors de contrôle.
Elle ne fera pas attention quand ce malheureux, qui est venu chaque jour pendant des semaines, disparait soudain. C’est tout simplement qu’il n’a plus les moyens ! On ne saura pas ce qu’il est devenu. Plus tard, quand elle sera libre et aura repris ses esprits, Tullia le fera rechercher et apprendra qu’on l’avait retrouvé noyé dans le fleuve, sans doute suicidé. Tullia aura alors honte de son indifférence envers Hérihor.
Dans l’immédiat, Tullia se laisse aller à son addiction. Elle fait ce dont elle a toujours rêvé : elle passe ses journées à baiser. Elle en vient même à se dire que, si elle avait connu ce lieu avant, elle y serait venue plus tôt. La seule personne qui lui manque vraiment, parce qu’elle l’aime à la folie, est la reine Bérénice. Et cette douleur la pousse à réclamer du clergé d’Isis de recevoir encore plus d’hommes, pour oublier, pour s’abrutir dans le plaisir. Droguée par le plaisir, Tullia ne songe à aucun moment à une tentative de fuite.
***
Pendant que Tullia devient la plus demandée des putains d’Isis, ses proches l’ont-ils oublié ? Pomponia, qui garde Tullia dans son cœur, a beaucoup œuvré pour rapprocher les trois enfants de Tullia, issus de lits différents. Le fils de la matrone, Caius Spurius Tullius, devenu sénateur, Tertullia, qui a épousé Lucius Atius Crassus, lui aussi sénateur et la jeune Domitia, conçue par Titus, mais adopté par un de ses amis, Curtilius Mancius, se sont réconciliés. C’est tous ensemble, soutenus par Pomponia et Fausta, amie de Tullia, qu’ils demandent à être reçus par Vespasien. Celui-ci les éconduit, ne serait-ce parce qu’il n’a pas envie de revoir les veuves de ses collègues, Pomponia, veuve d’Aulus Plautius et Fausta, veuve d’Hosidius Geta, surtout que celle-ci a été sa maitresse lors de la campagne de Bretagne. La délégation de la famille et des proches de Tullia est reçue par Titus, qui vient juste d’apprendre par Bérénice que Tullia aurait disparu entre Coptos et Panopolis et que sa trace a été perdue dans un port de la Mer Rouge.
***
Comme au lendemain de la terrible orgie sur l’étang d’Agrippa, sept ans auparavant, Titus se sent à juste titre coupable. Il a abandonné Tullia en Egypte et n’a rien fait pour la protéger. Il est furieux envers son père, mais n’ose affronter celui-ci. Il déverse sa colère sur le Préfet d’Egypte, Tiberius Iulius Lupus.
Il se sent aussi des responsabilités envers les enfants de Tullia. C’est ainsi qu’en 73, il est à l’origine du mariage de Domitia avec le sénateur Cnaeus Domitius Curvius Lucanus, un proche de la famille flavienne, qui sera consul en 74. Avec son frère Tullus, Lucanus possède de nombreuses propriétés en Ombrie, en Étrurie, en Campanie, autour de Pompéi, ainsi que dans le Picenum et en Sardaigne. Ils collectionnent aussi de nombreuses œuvres d'art. C’est donc un très beau mariage que fait faire Titus à la fille qu’il a conçue avec Tullia mais n’a pas reconnu et qu’il a fait adopter par un Plébéien, Curtilius Mancius.
Quant à Caius, devenu fervent partisan de Titus au Sénat, il épouse en même temps Licinia, la fille du sénateur Lucius Licinius Sura (40-108), originaire d’Espagne et ami intime de Trajan, le futur empereur.
Il est à noter que Martial connaissait très bien Lucanus et Sura.
De son côté, Bérénice a accablé Titus de vifs reproches au sujet de la disparation de Tullia. Lorsqu’elle a appris la nouvelle, la reine a fait une crise de rage, elle s’est violemment griffé le visage et le corps. Alors que, comme Tullia, Bérénice a toujours été soumise à Titus, c’est la première fois qu’ils se disputent, même à distance. L’énergie de Bérénice prend le dessus. Elle ne croit pas que son amante a été enlevée et vendue dans le lointain pays de Punt. Bérénice va engager des moyens considérables pour obtenir des informations, ne renonçant pas, pendant plus de trois années, sans parvenir à retrouver la trace de Tullia.
De son côté, Titus ne cessera de demander la disgrâce de Lupus, ce que Vespasien finit par lui accorder de guerre lasse, au courant de l’année 73. Le Préfet Lupus sert ainsi de bouc-émissaire. Titus obtient également que soit enfin levée l’interdiction de séjour en Italie, mesure toute théorique tant que la patricienne n’a pas été retrouvée. Fin 73, Vespasien nomme un nouveau Préfet d’Egypte, Valerius Paulinus. En présence de Titus, l’empereur lui ordonne de tout faire pour retrouver Tullia. En tête à tête, il lui ordonne de s’en tenir aux dispositions prises par Lupus : « Je sais que là-bas, elle fait la putain. C’est très bien, c’est exactement ce qu’il faut à une telle femme ». Arrivé à Alexandrie au printemps 74, le nouveau Préfet reçoit Onouris et lui demande de ne surtout rien changer au sort de Tullia. Le cynique Grand Prêtre s’en réjouit, car en trois années, Néférou a rapporté une fortune au clergé d’Isis.
***
La priorité de Vespasien est le rétablissement des finances de l’empire. La guerre civile de 68-69 a laissé l'Empire en piteux état. Les caisses sont vides et les fonctionnaires, ainsi que les soldats impayés. Pour rétablir le bon fonctionnement du Trésor, il alourdit les taxes. Il n'hésite pas à faire saisir les impôts impayés depuis Galba.
Vespasien est réputé pour son avarice. Il recourt à de véritables innovations dans le domaine fiscal, en créant par exemple une taxe sur la collecte d'urine, qui était à l'époque le seul agent fixant pour les teintures. On sait qu’il répondra à ce sujet à son fils Titus que « l’argent n’a pas d’odeur ».
Le nouvel empereur s’en prend aux dépenses somptuaires. Alors qu’Othon, un des successeurs de Néron, avait fait voter par le Sénat en 69 un crédit de 50 millions de sesterces pour terminer les travaux de la Domus Aurea, Vespasien décide que l'espace occupé soit rendu au public romain et progressivement réaménagé. Vespasien crée dans la partie nord-ouest un vaste jardin public, le Forum de la Paix, et construit sur l'emplacement du lac de Néron asséché l'amphithéâtre Flavien, qui prit ultérieurement le nom de Colisée (Colosseum), en référence à la statue colossale de Néron, édifiée à cet endroit et transformée par la suite en statue d’Hélios.
La « lex de imperio Vespasiani » légalise sa place à la tête de l'État en lui conférant les pouvoirs ainsi que la titulature impériale. Cette loi précise surtout les pouvoirs de l'empereur, sortant du flou voulu par Auguste, et contribuant à faire de lui un magistrat du peuple romain.
Vespasien décide de promouvoir un enseignement public. Son choix se porte sur Quintilien, ancien avocat et amant de Tullia, qui devient donc le premier professeur officiellement rémunéré par l'administration romaine. Son école de rhétorique va devenir l'une des plus courues de la capitale, rassemblant les fils de bonnes familles. Il touche environ 100.000 sesterces par an. Homme de confiance et ami de Pline l'Ancien, il compte, parmi ses élèves, Pline le Jeune et Tacite.
Vespasien met également un point d’honneur à rétablir la discipline dans l’armée. S’il paie les soldats convenablement, il évite d’acheter leur fidélité et se montre implacable avec ceux qui veulent profiter de lui. Sous son règne, les frontières de l'Empire se stabilisent et se fortifient avec la construction d'un système défensif surveillant les peuplades barbares.
Titus est le bras droit de Vespasien et son successeur désigné. Sept fois consul de 70 à 79, il acquiert la puissance tribunitienne et l'imperium proconsulaire. En 72, il est nommé préfet du prétoire. Titus remplace son père lors de l’écriture de courriers officiels ou de la lecture des actes officiels devant le Sénat. Il assume ainsi directement la gestion des affaires. Il organise des services secrets redoutables chargés de faire courir des rumeurs désobligeantes sur les hommes menaçants à ses yeux.
Pendant le règne de son père, Titus est détesté des sénateurs, qui le jugent autoritaire et débauché. Ses frasques avec Tullia et Bérénice sont connues et très mal vues. Les conservateurs souhaitent longue vie à Vespasien et craignent l’avènement d’un nouveau Néron.
Titus cherchent à s’appuyer sur une nouvelle génération de sénateurs, comme Caius, le fils de Tullia, et Lucius, son gendre. Il a aussi le soutien actif de son ancien beau-frère Marcus Ulpius Traianus, le père du futur empereur Trajan, qui avait combattu avec lui comme légat en Judée. Trajan l’ancien sera consul en 70 et 72 et proconsul en Syrie pendant 5 ans jusque 78.
Un changement important se produit en 74 : la mort de Caenis, la concubine de Vespasien, qui détestait Tullia et poussait l’empereur contre la patricienne. Peu après la mort de sa vieille compagne, pris de remord, Vespasien finit par dire la vérité à Titus.
Celui-ci maitrise sa colère et obtient que ses deux femmes puissent le rejoindre au plus vite. En ce qui concerne Bérénice, cela se fera sous couvert d’une visite officielle du Roi Agrippa II à Rome. Quant à Tullia, le Préfet Paulinus reçoit l’ordre de la faire revenir au plus vite à Alexandrie. La valse des préfets se poursuit : un nouveau Préfet, Septimius, est nommé, chargé d’organiser le retour de Tullia sur la galère impériale.
Toujours aussi cynique, Onouris osera se plaindre que la perte de « Néférou »va gravement pénaliser les finances du culte d’Isis. Septimius lui répondra : « Estime-toi heureux que Vespasien ne vous taxe pas sur l’argent qu’elle vous a fait gagner ! »
***
Tullia et Bérénice ont passé l’hiver ensemble à Alexandrie. Plus de trois ans de séparation n’ont pas atténué la passion amoureuse entre les deux femmes. Bérénice trouve Tullia transformée. Elle a teint ses cheveux en noir, qui sont tressés comme une ceux d’Une Egyptienne. Près de dix ans en Egypte ont cuivré son teint. Si elle a repris son identité de Romaine, elle semble avoir pris l’apparence de Néférou. Bérénice et elle ressemblent désormais à deux sœurs.
Tullia veut faire découvrir d’autres plaisirs à Bérénice, à qui ont tant manqué les étreintes de sa bien-aimée.
• Mon amour, j’ai une surprise pour toi !
Tullia tend en direction de Bérénice un olisbos en ivoire noir. Il est de belle taille, près d’un pied, soit environ 30 centimètres. Mais il a une particularité : de chaque côté, il se termine par un gland. Il s’agit de ce que nous appellerions aujourd’hui un double gode, spécialement conçu pour des lesbiennes. Tullia l’a commandé chez un artisan alexandrin, dont les ancêtres fournissaient la reine Cléopâtre. Il lui a certifié que l’engin a été moulé sur la verge d’un Nubien en pleine érection.
• Nous allons nous faire jouir mutuellement, mon amour
• Ma chérie, ça me tente et ça m’effraie en même temps. L’engin est monstrueux.
Pendant toutes ces années, j’ai de temps en temps fait venir un esclave pour me soulager, mais je me suis surtout masturbée en pensant à toi. Tu sais, ce n’est pas un reproche, mais je n’ai pas été prostituée sacrée dans un temple d’Isis.
• J’aurais aimé que tu sois à mes côtés. J’aurais aimé partager Taharqa avec toi. Je veux te défoncer !
• Je suis à toi, tu peux faire de moi ce que tu veux.
• Je vais commencer par bouffer ton adorable chatte !
Tullia comprend maintenant le candaulisme de Valens et de Titus. Elle a terriblement envie de voir jouir sa Bérénice et donc de la faire baiser par d’autres hommes, pas uniquement Titus. Elle veut que son amante devienne aussi chaude qu’elle. Elle sait que Bérénice est tellement amoureuse qu’elle est prête à obéir à tous ses désirs.
Tullia se met entre les jambes de Bérénice et, pendant de longues minutes, sa langue et ses doigts diaboliques affolent les sens de son amante, s’occupant de son clitoris et de sa chatte. Bérénice est au Paradis : plus de trois ans qu’elle attend ça. Sa main caresse les cheveux de Tullia, puis maintient sa tête contre son pubis. Si elle pouvait, elle l’enfoncerait en elle.
Bérénice délire :
• Oh mon amour, tu es divine. Tu me rends folle ! N’arrête surtout pas !
Tullia n’a pas l’intention d’en rester là. Elle continue, alors même qu’elle manque d’air. Son objectif est de faire jouir la belle Bérénice.
Des spasmes violents traversent le ventre de Bérénice. Les muscles de sa vulve se contractent brusquement. Elle jouit comme une folle sous les assauts de Tullia. Bérénice expulse de sa chatte un liquide gras et visqueux, que Tullia boit amoureusement et qui vient maculer son beau visage. Pleine des sécrétions de Bérénice, Tullia vient l’embrasser fougueusement. Elle n’en n’a pas fini avec son amante, d’autant qu’elle n’a pas encore joui.
Tullia prend alors l’olisbos et s’enfonce un côté le plus profondément possible. Bérénice est impressionnée par ce que Tullia est capable de se prendre, au plus profond de son vagin. Tullia lubrifie soigneusement l’autre côté de l’olisbos et l’enfonce dans la chatte de son amante. Pendant de longues minutes, Tullia se baise et baise Bérénice. Tullia a mis les jambes de Bérénice sur ses épaules, pour pouvoir lui enfoncer le gode le plus loin possible. Les deux femmes sont face à face, les yeux dans les yeux, se couvrant de baisers, leurs langues se mélangeant, leurs tétons en érection se frottant. Elles crient leur plaisir et leur amour, jusqu’au moment où un orgasme puissant les submerge.
Bérénice, heureuse, se serre dans les bras de sa femme. Tullia sait le pouvoir qu’elle a sur la reine. Elle se lève et fait entrer le garde qui est devant leur porte et qui n’a rien perdu de leurs cris de plaisir.
• Viens légionnaire, entre !
Le soldat est fasciné par ces deux jolies femmes nues. Tullia met sa main sous sa tunique et commence à le branler et à le déshabiller. Tullia se met à genoux pour sucer le légionnaire, puis s’interrompt :
• Elle te plait, ma femme ?
• Elle est très belle et toi tu suces si bien !
• J’ai envie que tu la baises devant moi !
• Mais chérie, que fais-tu ?
• Tu as bien dit que tu étais à moi, Bérénice ? Alors j’ai envie que ce type te baise ! Vas-y-toi, qu’est-ce que tu attends ? Prends-la et remplis-la !
Bérénice se soumet à la volonté de Tullia. Le légionnaire la possède devant Tullia. Bérénice jouit de ses assauts, mais surtout parce ce que sa chérie est présente et l’encourage, se caresse et finit par s’approcher pour lui prendre la main et l’embrasser au moment ultime.
Bérénice a franchi un nouveau pas. Au cours de cet hiver à Alexandrie, les amantes vont fréquenter assidûment la bibliothèque d’Alexandrie, s’aimer aussi souvent que possible. Et Tullia prendra un immense plaisir à offrir son amante à d’autres hommes.
***
Le voyage des deux femmes de Titus se fait, séparément, au printemps 75, quand la mer est ouverte à la navigation.
(41) : « Diem Perdidi »
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12 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Bernard!
J'ai personnellement appris beaucoup de choses dans ce chapitre!
Une fois de plus, tu as fait preuve d'un travail de recherche approfondi, où la grande histoire et la fiction se rejoignent en parfaite symbiose.
Bravo, Olga.
Le chapitre suivant s'annonce tout autant haletant: comment vont se passer les retrouvailles entre Tullia, Bérénice et Titus?
Vespasien va-t-il recevoir les deux femmes?
Cette affaire va-t-elle changer les relations entre Vespasien et Titus?
Tullia pourra-t-elle retrouver tous ses droits?
Etc...
Vivement les prochains chapitres!
Bernard
Une fois de plus, tu as fait preuve d'un travail de recherche approfondi, où la grande histoire et la fiction se rejoignent en parfaite symbiose.
Bravo, Olga.
Le chapitre suivant s'annonce tout autant haletant: comment vont se passer les retrouvailles entre Tullia, Bérénice et Titus?
Vespasien va-t-il recevoir les deux femmes?
Cette affaire va-t-elle changer les relations entre Vespasien et Titus?
Tullia pourra-t-elle retrouver tous ses droits?
Etc...
Vivement les prochains chapitres!
Bernard
Merci Didier. Tu as parfaitement relevé les différents épisodes historiques qui forment le contexte de ce chapitre et aussi les aspects culturels. Ce fut l'occasion de parler sur plusieurs chapitres de l’Égypte romaine, en ne se limitant pas à Alexandrie, mais en donnant toute sa place aux régions de Haute-Egypte et au culte d'Isis, lequel exerçait une grande influence sur tout l'empire.
Tu as raison de dire que Tullia s'était habituée à sa "fonction", qui répondait à son hypersexualité. Elle n'a pas cherché à s'évader alors qu'elle pouvait rejoindre un port de la Mer Rouge et de là tenter de retrouver Bérénice.
C'est le décès de la concubine de Vespasien, Caénis, très hostile à Tullia, qui pousse Vespasien à dire la vérité à Titus, lequel obtient que Tullia et Bérénice le rejoignent à Rome.
Dans les chapitres restant, il y aura encore quelques surprises,c'est promis!
Tu as raison de dire que Tullia s'était habituée à sa "fonction", qui répondait à son hypersexualité. Elle n'a pas cherché à s'évader alors qu'elle pouvait rejoindre un port de la Mer Rouge et de là tenter de retrouver Bérénice.
C'est le décès de la concubine de Vespasien, Caénis, très hostile à Tullia, qui pousse Vespasien à dire la vérité à Titus, lequel obtient que Tullia et Bérénice le rejoignent à Rome.
Dans les chapitres restant, il y aura encore quelques surprises,c'est promis!
Olga,
Une fois de plus tout y est, Culture, Histoire et Sexe naturellement.
Culturellement, ce chapitre est une fois de plus axé sur l'Egypte, avec plus particulièrement la prostitution liée culte d'Isis dont le principe et le fonctionnement y sont parfaitement bien décrits.
Je n’oublie pas non plus les allusions faites au dieu ityphallique Min et aux différentes régions de la haute Egypte avec les villes de Coptos et de Panopolis, mais aussi sur la Nubie.
Sur le plan historique, tu fais un bon rappel en préambule sur l'influence de Caenis sur Vespasien.
Ce que je retiens c’est cette excellente présentation de la politique de Vespasien, avec la mise en place d'un enseignement public par Quintilien, mais aussi le principe de la taxation pour combler le déficit, confortant, renforçant sa réputation d’avarice...
Je tiens également à souligner la bonne description de l’évolution de la carrière de Titus sous le règne de son père.
Tu n’as pas oublié de citer aussi la poursuite de la guerre en Judée menée par Tibère Alexandre, privant ainsi Tullia de protection.
C’est très bien vu, pensé, de prendre le prétexte de la disparition de Tullia pour expliquer le changement de tous ces préfets en Egypte.
Côté sexe, en sus de tous les détails sur la prostitution, il y a deux grandes scènes torrides en soi, l’une illustrant la prostitution sacrée, et l'autre principalement saphique pour les retrouvailles de Tullia et de Bérénice, avec en bonus un aspect candauliste sur la fin.
Je trouve que dans ce chapitre, comme pour le 36 (la Domus Auréa), tu y as mis un peu de suspense dans ton style.
En effet, ayant habilement évoqué ses sentiments avec sa satisfaction d'être là, on se demande si Tullia va se sortir de ce "piège" ou décidera de finir comme prostituée d'Isis.
C'est très pensé et bien écrit une fois de plus.
Pour finir, m’associant au commentaire de Laetitia, je te confirme que c’est vraiment une merveilleuse et magnifique saga que tu nous as écrit là, et qui j’espère va nous livrer encore quelques surprises par la suite.
Merci pour tout cela.
Didier
Une fois de plus tout y est, Culture, Histoire et Sexe naturellement.
Culturellement, ce chapitre est une fois de plus axé sur l'Egypte, avec plus particulièrement la prostitution liée culte d'Isis dont le principe et le fonctionnement y sont parfaitement bien décrits.
Je n’oublie pas non plus les allusions faites au dieu ityphallique Min et aux différentes régions de la haute Egypte avec les villes de Coptos et de Panopolis, mais aussi sur la Nubie.
Sur le plan historique, tu fais un bon rappel en préambule sur l'influence de Caenis sur Vespasien.
Ce que je retiens c’est cette excellente présentation de la politique de Vespasien, avec la mise en place d'un enseignement public par Quintilien, mais aussi le principe de la taxation pour combler le déficit, confortant, renforçant sa réputation d’avarice...
Je tiens également à souligner la bonne description de l’évolution de la carrière de Titus sous le règne de son père.
Tu n’as pas oublié de citer aussi la poursuite de la guerre en Judée menée par Tibère Alexandre, privant ainsi Tullia de protection.
C’est très bien vu, pensé, de prendre le prétexte de la disparition de Tullia pour expliquer le changement de tous ces préfets en Egypte.
Côté sexe, en sus de tous les détails sur la prostitution, il y a deux grandes scènes torrides en soi, l’une illustrant la prostitution sacrée, et l'autre principalement saphique pour les retrouvailles de Tullia et de Bérénice, avec en bonus un aspect candauliste sur la fin.
Je trouve que dans ce chapitre, comme pour le 36 (la Domus Auréa), tu y as mis un peu de suspense dans ton style.
En effet, ayant habilement évoqué ses sentiments avec sa satisfaction d'être là, on se demande si Tullia va se sortir de ce "piège" ou décidera de finir comme prostituée d'Isis.
C'est très pensé et bien écrit une fois de plus.
Pour finir, m’associant au commentaire de Laetitia, je te confirme que c’est vraiment une merveilleuse et magnifique saga que tu nous as écrit là, et qui j’espère va nous livrer encore quelques surprises par la suite.
Merci pour tout cela.
Didier
@ Julie, merci. Les exemples de la Mésopotamie, et surtout de Corinthe et de Cybèle sont en effet les plus connus. Pour le culte isiaque, la pratique fut plus tardive et limitée à ces deux cités de Haute-Egypte, en contact avec la Nubie.
J’ai été pour ma part intéressée dans ce chapitre par la « prostitution sacrée », dans le cadre d'un culte, d'un rituel ou d'une tradition religieuse. Elle a notamment été pratiquée dans les cultures mésopotamiennes et indiennes, mais on la retrouve aussi pour des cultes d'origine orientale comme le culte de Cybèle. C’étaoit aussi une « spécialité » de Corinthe. Selon Strabon, sur l'Acrocorinthe, dans le temple d'Aphrodite, officiaient un millier d'esclaves, offertes par les citoyens eux-mêmes.
Et comme l’écrit Olga, en Egypte, dans le culte d’Isis, la pratique est tardive et limitée à ces deux sites de Haute-Egypte, Panopolis et Coptos.
Julie
Et comme l’écrit Olga, en Egypte, dans le culte d’Isis, la pratique est tardive et limitée à ces deux sites de Haute-Egypte, Panopolis et Coptos.
Julie
Merci Luc. L'histoire a retenu de sa décennie de règne que Vespasien fut un "bon empereur", j'ajouterai en comparaison des successeurs d'Auguste, en particulier Tibère, Caligula et Néron (à l'exception des cinq premières années de son règne). On peut dire que Vespasien a rétabli l’administration de l'empire et ses finances. Il a renforcé le pouvoir de l'empereur, tout en se montrant déférent avec le Sénat. Cela n'occulte pas le fait qu'il était un conservateur et aussi son défaut légendaire, son avarice!
Un intéressant éclairage sur le règne de Vespasien, qui ne résume pas au célèbre "l'argent n'a pas d'odeur"
Luc
Luc
@ Laetitia, merci beaucoup. On arrive à la fin, quelques chapitres encore qui vous nous faire parcourir le règne de trois autres empereurs. J'ai aimé faire partager mes lectures, ma passion de cette civilisation fascinante et cruelle, à travers les aventures de Tullia.
@ Didier, comme toujours, tu as parfaitement résumé le chapitre, confirmant que tu es un lecteur passionné. Sans dévoiler la suite, mais pour répondre à tes interrogations, je dirai que les circonstances vont permettre ce retour, qui ne ravit pas Vespasien, mais il ne peut le refuser à son héritier. Va-t-elle récupérer tous ses biens, confisqués par Néron? A nouveau fiction et grande histoire se confondent, avec le destin tragique de la reine Bérénice, sacrifiée sur la raison d'Etat.
Il y a de quoi en perdre son latin, après avoir été un temps Danaé, voici donc notre magnifique héroïne Tullia affublée d’un nouveau pseudonyme, Néférou …
Respectant la volonté d’un empereur, fortement influencé lui-même par sa concubine, de voir Tullia disparaitre définitivement de la vie de Titus, le nouveau préfet d'Egypte intrigue donc avec un nouveau grand prêtre opportuniste, cynique et cupide, Onouris.
Devenant complices, les deux hommes par menaces, ruses et persuasions réussissent à convaincre une Tullia désespérée, se sentant abandonnée, oubliée de tous, de rejoindre la secte d'Isis et de s’y prostituer, sous le pseudonyme de Néférou.
Résignée sur son sort, notre belle Tullia se rend alors en Haute Egypte, tout d’abord à Coptos où après avoir été métamorphosée, elle est initiée à la prostitution du sanctuaire d’Isis. Puis enfin à Panopolis, où noyant son chagrin dans le sexe, Néférou, surpassant Danaé démontre tout son talent, son art, devenant la prostituée la plus demandée, la plus populaire, la plus "rentable", faisant ainsi la fortune, la prospérité de la secte pendant plus de trois longues années.
Cependant, contrairement à ce qui lui a été laissé croire, Tullia n’a nullement été oubliée par ses proches.
N’étant pas restée inactive depuis le début de cet exil, Pomponia fait se réconcilier les trois enfants de sa bien-aimée, puis afin d’obtenir des nouvelles, demande, en leur compagnie et celle de Fausta une audience auprès du nouvel empereur qui nullement disposé à les recevoir, confie à Titus le soin de leur annoncer la disparition d’une Tullia, officiellement enlevée et vendue par des nomades.
Cette disparition sème également la discorde dans les relations entre un Titus culpabilisant et une Bérénice ne désespérant pas de son côté de retrouver son aimée, son amante.
De plus, tout en prenant à sa charge l’avenir des enfants de Tullia, en facilitant des mariages pour Caius et Domitia, Titus obtient de son père que notre belle matrone puisse rentrer en Italie si elle devait être finalement retrouvée.
Faisant preuve de duplicité, Vespasien commence alors par nommer un nouveau préfet en charge de mener officiellement des recherches, tout en ayant officieusement pour consigne de maintenir notre belle héroïne en Haute Egypte, pour finalement à la mort de sa concubine avouer à Titus toute la vérité sur le sort de Tullia.
Titus obtient aussitôt que ses deux femmes Tullia et Bérénice, puissent rejoindre l'Italie au plus tôt mais selon la volonté de Vespasien de manière séparée.
C’est seulement sous la menace de représailles financières de la part d’un nouvel et énième préfet, que finalement le perfide et cupide Onouris consent à contre coeur de perdre sa « poule aux œufs d’or » Néférou, en renvoyant Tullia à Alexandrie.
C’est donc là, dans l'attente de leurs retours respectifs, que Bérénice et Tullia s’étant retrouvées reprennent leur torride relation saphique, où notre belle héroïne se découvrant "Candauliste", prend plaisir à offrir son amante, sa femme, à différents amants.
C’est en 75, et donc après 10 ans d’exil pour Tullia, que les deux femmes vont enfin pouvoir rejoindre Titus en Italie.
Comment après ces dix années notre belle héroïne va-t-elle être accueillie à son arrivée?
Quelle vie attends désormais Tullia à son retour d’exil?
Vespasien devant régner encore pour quatre année, le triangle amoureux pourras-t-il être reconstituer en Italie?
En donnant comme titre au prochain chapitre la locution « Diem Perdidi », attribuée à un Titus empereur, une dernière question me vient naturellement à l’esprit, il est connu historiquement qu’à son avènement Titus va rompre avec Bérénice, qu’en sera-t-il pour Tullia ?
Didier
Respectant la volonté d’un empereur, fortement influencé lui-même par sa concubine, de voir Tullia disparaitre définitivement de la vie de Titus, le nouveau préfet d'Egypte intrigue donc avec un nouveau grand prêtre opportuniste, cynique et cupide, Onouris.
Devenant complices, les deux hommes par menaces, ruses et persuasions réussissent à convaincre une Tullia désespérée, se sentant abandonnée, oubliée de tous, de rejoindre la secte d'Isis et de s’y prostituer, sous le pseudonyme de Néférou.
Résignée sur son sort, notre belle Tullia se rend alors en Haute Egypte, tout d’abord à Coptos où après avoir été métamorphosée, elle est initiée à la prostitution du sanctuaire d’Isis. Puis enfin à Panopolis, où noyant son chagrin dans le sexe, Néférou, surpassant Danaé démontre tout son talent, son art, devenant la prostituée la plus demandée, la plus populaire, la plus "rentable", faisant ainsi la fortune, la prospérité de la secte pendant plus de trois longues années.
Cependant, contrairement à ce qui lui a été laissé croire, Tullia n’a nullement été oubliée par ses proches.
N’étant pas restée inactive depuis le début de cet exil, Pomponia fait se réconcilier les trois enfants de sa bien-aimée, puis afin d’obtenir des nouvelles, demande, en leur compagnie et celle de Fausta une audience auprès du nouvel empereur qui nullement disposé à les recevoir, confie à Titus le soin de leur annoncer la disparition d’une Tullia, officiellement enlevée et vendue par des nomades.
Cette disparition sème également la discorde dans les relations entre un Titus culpabilisant et une Bérénice ne désespérant pas de son côté de retrouver son aimée, son amante.
De plus, tout en prenant à sa charge l’avenir des enfants de Tullia, en facilitant des mariages pour Caius et Domitia, Titus obtient de son père que notre belle matrone puisse rentrer en Italie si elle devait être finalement retrouvée.
Faisant preuve de duplicité, Vespasien commence alors par nommer un nouveau préfet en charge de mener officiellement des recherches, tout en ayant officieusement pour consigne de maintenir notre belle héroïne en Haute Egypte, pour finalement à la mort de sa concubine avouer à Titus toute la vérité sur le sort de Tullia.
Titus obtient aussitôt que ses deux femmes Tullia et Bérénice, puissent rejoindre l'Italie au plus tôt mais selon la volonté de Vespasien de manière séparée.
C’est seulement sous la menace de représailles financières de la part d’un nouvel et énième préfet, que finalement le perfide et cupide Onouris consent à contre coeur de perdre sa « poule aux œufs d’or » Néférou, en renvoyant Tullia à Alexandrie.
C’est donc là, dans l'attente de leurs retours respectifs, que Bérénice et Tullia s’étant retrouvées reprennent leur torride relation saphique, où notre belle héroïne se découvrant "Candauliste", prend plaisir à offrir son amante, sa femme, à différents amants.
C’est en 75, et donc après 10 ans d’exil pour Tullia, que les deux femmes vont enfin pouvoir rejoindre Titus en Italie.
Comment après ces dix années notre belle héroïne va-t-elle être accueillie à son arrivée?
Quelle vie attends désormais Tullia à son retour d’exil?
Vespasien devant régner encore pour quatre année, le triangle amoureux pourras-t-il être reconstituer en Italie?
En donnant comme titre au prochain chapitre la locution « Diem Perdidi », attribuée à un Titus empereur, une dernière question me vient naturellement à l’esprit, il est connu historiquement qu’à son avènement Titus va rompre avec Bérénice, qu’en sera-t-il pour Tullia ?
Didier
Une saga !
Quarante épisodes, ce n’est pas rien. Et l’agrément de lecture reste intact.
Après, il y a la culture, les recherches de l’autrice.
Cette série est tellement fouillée que c’est un plaisir. A chaque épisode on s’enrichit, on découvre et on se cultive.
Quarante épisodes, ce n’est pas rien. Et l’agrément de lecture reste intact.
Après, il y a la culture, les recherches de l’autrice.
Cette série est tellement fouillée que c’est un plaisir. A chaque épisode on s’enrichit, on découvre et on se cultive.