Mon bourreau, mon amour (3)
Récit érotique écrit par Tounet39270 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 80 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Tounet39270 ont reçu un total de 253 011 visites.
Cette histoire de sexe a été affichée 192 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Mon bourreau, mon amour (3)
Chapitre 3
Il fait un pas en avant et me tire doucement mais fermement par les avant-bras pour me faire lever. Je me retrouve debout, face à lui. La proximité est insoutenable. Nos torses ne sont séparés que par quelques centimètres. Il pose ensuite ses mains sur mes joues, encadrant mon visage.
-Regarde-moi, dit-il en baissant la voix jusqu’au murmure. Tu n’as pas à avoir peur. Je sais ce que tu veux. Tu me le montres dans tes yeux tous les jours.
Il se penche lentement, très lentement. Je sens mon corps se raidir tout en ayant le souffle bloqué dans ma gorge. Paul s’approche de ma bouche, s’arrêtant juste avant le contact. Nos lèvres sont à peine effleurées, le souffle chaud et légèrement alcoolisé de Paul se mêlant au mien.
-Tu sais que je peux te détruire avec un mot, murmure-t-il, ses paroles frottant mes lèvres. Tu sais que je peux te faire chavirer avec un baiser.
Il fait une pause infime puis reprend.
-Tu n’as qu’à craquer. Laisse-toi aller. Fais-le. Tu as l’occasion rêvées, Enzo. Tu as l’occasion de m’avoir, même si c’est pour un instant. Juste un petit oui…
Le contact est si proche, si chargé d’années de désir refoulé, que je sens le monde tourner. Mon cerveau hurle de fuir, mais mon corps, sous l’effet de l’alcool et de l’intimité forcée, s’incline vers la chaleur de Paul. Il reste parfaitement immobile, les lèvres pressées contre les miennes, mais sans jamais commencer le baiser, laissant le choix et l’initiative, et donc la responsabilité. Ma responsabilité.
Je ne bouge plus, je ferme les yeux refusant de donner ce baiser qui je pense serait le prix de mon humiliation. Je me raccroche donc à la dernière once de mon identité.
Le sourire de Paul s’évanouit en sentant ma résistance. Son expression devient très froide, comme s’il allait devenir enragé. Il se redresse en faisant un pas en arrière.
-Tu te fou de ma gueule, crie-t-il, ses yeux sombres d’impatience.
Il se stoppe d’un coup et arrête de se mettre en colère tout en se concentrant sur moi. Il me tourne autour avec une démarche de lion.
-Tu penses que tu peux me dire non, Enzo ? Après tout ce que tu as vu ? Après tout ce que tu as imaginé ?
Il s’arrête derrière moi, et cette fois, il ne se contente pas d’une caresse. Il pose ses deux mains sur mes hanches, les presse et me faisant basculer légèrement en arrière, si bien que mon dos est pressé contre son ventre nu et dur.
Ce contact est pour moi comme un choc électrique. Je sens la chaleur écrasante de ses muscles et surtout je sens son excitation avec sa queue bien dure et palpable à travers le tissu de son short.
-Tu vois ça, mon chou ? me murmure-t-il, sa bouche près de mon oreille. C’est pour toi. Tes jeux de regard dans les couloirs, ça me fait ça.
Il commence à se frotter lentement contre moi, un mouvement à peine perceptible qui commence à me rendre dingue. Il faut que je résiste absolument.
-Tu es prêt depuis le premier jour. J’ai vu comment tes yeux me mange. J’ai vu l’ombre dans tes yeux quand j’ai fait tomber ma serviette hier. Tu as une petite queue qui n’attend que de se frotter contre la mienne.
Il glisse sa main de ma taille jusque vers mon ventre, puis plus vas, juste au niveau de la fermeture éclair de mon pantalon, s’arrêtant pour l’instant juste au-dessus.
-Si tu ne me laisses pas t’embrasser, je te jure que je me déshabille là, maintenant. Je te fais bander jusqu’à ce que tu pleures de frustration. Et ensuite, je te montre ce que c’est de se vider comme un chien mouillé, et tu me regarderas. Tu vas obéir !
Sa main, chaude et forte, se déplace légèrement. Il se penche et me lèche doucement le lobe de l’oreille, d’un geste d’une douceur perverse.
-Dis-moi ce que tu veux, petit obsédé. Dis-moi que tu ne peux plus attendre. Tu vas te faire taire et me laisser prendre ce que tu me dois, ou tu vas le prendre toi-même.
Il relâche ses mains de ma taille et se redresse. Il reste immobile, le corps exposé et désirant, attendant que la pression et la honte agissent. Ma résistance, brisée par la proximité de la nudité, le désir ardent, et surtout, par la reconnaissance que Paul est conscient de mon amour secret, s’effondre. Il n’y a plus d’échappatoire, plus de dignité.
Je sens les larmes monter, non pas de peur, mais d’une rage impuissante et d’un désir écrasant ce qui me fait trembler. Je me retourne brusquement et me jette sur Paul. Je n’arrive plus à parler, ni à résonner. J’attrape son débardeur sur la table et le jette au sol. Je pose mes mains sur sa nuque et, dans un acte de soumission total et d’un désir honteux, je colle mes lèvres contre les siennes.
Le baiser est désespéré, maladroit, mais très vorace. C’est un mélange amer de larmes, de bière et surtout d’années de frustration.
Paul est pris au dépourvu par la violence du consentement. Il a été surpris durant une fraction de seconde puis, il se met à sourire contre mes lèvres, triomphant, et me rend le baiser avec une domination immédiate et calculée.
-Enfin, souffle-t-il, rompant ce baiser pour reprendre son souffle. Tu es à moi, Enzo, me dit-il en passant ses mains sous mon t-shirt.
Il me tire vers lui, me guidant vers le canapé, mon corps pressé contre le sien. Il s’agenouille devant moi, son regard bleu perçant en commençant par me dire :
-Je ne t’ai jamais détesté. Je t’ai désiré, putain, désiré depuis le tout premier jour. Chaque fois que je te voyais lire, je fantasmais sur ta gueule d’ange. Je voulais te coincer là, dit-il en posant sa main brûlante sur ma braguette, et te faire crier. Les blagues de mes potes, c’était juste ma façon de ne pas te sauter dessus en plein couloir. J’étais obsédé par ta petite bite et tes lunettes de geek, marmonne-t-il en resserrant sa prise sur moi. J’ai vu tes regards dans les vestiaires. Je sais que t’es vierge qui a des rêves pornos sur moi. Et ça, ça m’excite grave. J’ai gardé ma queue au sec tout ce temps. Maintenant, tu es enfin à moi. Et je vais te baiser jusqu’à ce que tu ne saches plus comment tu t’appelles.
Tout ce qu’il vient de me dire est vrai et finit par me briser. Paul se penche pour un autre baiser, mais je le repousse doucement.
-Non… attends. Je veux tout… mais j’ai trop peur pour la… la dernière chose. Je veux bien me mettre à nu devant toi… Juste ça s’il te plaît ?
La frustration de Paul fut comme un éclair de rage, mais il se maître d’un coup, sachant qu’il doit maintenir sa domination psychologique.
-Très bien. On va faire ce que je dis et tu vas me dire que tu aimes ça. Mais je ne te baiserai pas ce soir.
Paul se lève, restant dans son short de sport tout en me forçant à rester assis, ses mains immobilisant mes genoux.
-Maintenant, tu m’as fait attendre pendant des années. C’est à ton tour de payer.
Il commence à me déshabiller, ses gestes sont autoritaires, mais étrangement lents. Il retire mon t-shirt, embrassant chaque centimètre de ma peau exposée. Il déboutonne mon jean
-J'ai envie de te regarder, Enzo. Je veux voir ce que tu caches sous tes fringues d'intello.
Il tire mon jean vers le bas, révélant mon corps, qui tremble sous le contact de ses doigts. Il retire mon caleçon. Je suis désormais complètement nu devant lui, qui reste toujours en short. Il prend le temps de m’observer, un sourire satisfait entre ses lèvres.
-Parfait. Juste parfait. Tu es tout ce que j’ai imaginé. Maintenant, tu vas m’aider, dit-il en désignant son short de sport. Je veux sentir tes mains sur moi.
J’obéis, le cœur battant à tout rompre, et tire son short vers le bas, juste assez pour le faire descendre sur ses cuisses. Sa queue est déjà en début d’érection. Il attrape ma main et m’entraîne vers sa chambre, où il se laisse tomber sur son lit, s’allongeant sur le dos.
-Viens ici. Et mets-toi au travail, m’ordonne-t-il.
Je m’allonge à mon tour à ses côtés tout en tremblant. Il prend ma main et la pose directement sur son chibre.
-Tu vas prendre ça, mon chou, et tu vas me caresser. Je veux que tu me fasses bander jusqu’à ce que je sois prêt à cracher mon jus, dit-il en se penchant vers moi avec son regard de braise. Tu m’as baisé des yeux pendant deux ans. Maintenant, tu vas le faire avec ta bouche, hein ? Je veux sentir tes lèvres sur ma queue. Je veux que tu me pompes jusqu’à ce que je me vide. Je veux que tu aies le goût de mon foutre sur ta langue.
Le désir commence à me frapper. Un désir puissant et sale, mais submergé par la peur. Je tiens la queue de Paul dans ma main, putain ! La peur aussi du lendemain est présente.
-Concentre-toi et fais ce que tu as envie de faire car je sais que tu en crèves d’envie.
Paul ferme les yeux, la mâchoire serrée, luttant pour garder son calme face à sa propre frustration et à ma timidité. Tout en tremblant, je pose mes mains sur son érection en le caressant doucement, avec des mouvements maladroits, mais guidés par le désir et l’urgence. Paul se met à gémir, les yeux mi-clos. Il pose ensuite sa main sur mon dos et débute de me caresser lentement, descendant le long de ma colonne vertébrale jusqu’à mes fesses, serrant et relâchant.
-Plus vite, mon chou… Tu es lent. Tu me désires depuis des années, bouges-toi le cul.
J’accélère donc la cadence mais la frustration de Paul augmente de plus en plus.
-Non ! Maintenant, tu va me la prendre en bouche. Je n’en peux plus ! m’ordonne-t-il, me saisissant l’arrière de la tête.
Je n’ai pas le temps de protester ou de réfléchir qu’il dirige la tête contre sa queue.
Le contact de ma bouche autour de son érection a été le point de non-retour. En quelques secondes, son corps s’est raidit. Il s’est mis à gémir fort en grognant de plaisir. D’un coup, il a joui puissamment, se vidant dans ma bouche. Le goût salé et amer de son jus m’a surpris. C’est ma première fois ce qui m’a fait recracher une partie sur le lit. Paul ouvre les yeux et voit ma réaction. Il sourit, un sourire de pur triomphe et d’amusement. Il laisse ensuite retomber sa tête sur l’oreiller, le corps détendu et satisfait.
Je recule, le visage décomposé, essuyant ma bouche avec le dos de ma main. Le plaisir de l’acte est immédiatement remplacé par une vague de honte et d’horreur. J’essaie de me redresser pour fuit mais Paul est plus rapide. Il m’attrape par la taille fermement en me disant « Où tu vas ? » avec un ton calme et autoritaire. Il me tire vers lui, me forçant à m’allonger à nouveau. Il me grimpe immédiatement dessus, me dominant de tout son poids. Il s’assoit à califourchon sur mon ventre, son torse musclé au-dessus de ma tête. Il prend mon visage entre ses mains, le forçant à le regarder droit dans les yeux.
-T’es pas prêt de partir, mon chou maintenant. Tu ne t’enfuiras plus jamais et tu le sais.
Il me regarde avec son regard perçant.
-Ca t’a plu. Ne me mens pas. C’est la meilleure chose qui te soit arrivée, avoue. Tu as eu mon corps, tu as eu mon putain de jus dans ta bouche. Tu es à moi dorénavant, dit-il en se penchant vers moi. Ce qu’il y a entre nous, c’est secret. Si tu me trahis, si tu parles, je te jure que je publie des photos de toi nu sur les réseaux. Je te détruis. Tu n’auras plus rien. Tu es à moi.
Puis, pour sceller tout ça, il me dévore la bouche dans un baiser long et possessif. C’est un baiser sans rien en échange. Il reste dans cette position dix minutes, le poids de son corps sur le mien, pour affirmer sa domination.
Quand il se relève enfin, il ne dit plus rien, simplement un geste de la main. Je me relève, mon corps couvert de sueur et de honte, mais étrangement satisfait. Je cours au salon, me rhabille en quatrième vitesse, et quitte l’appartement sans oser regarder en arrière, le laissant seul, allongé sur son lit.
Quand je suis enfin arrivé chez moi sans même me souvenir du trajet, je me suis enfermé dans ma chambre en laissant se refermer la porte derrière moi, le cœur battant à un rythme effréné. Je suis tout en sueur, mon corps tout entier toujours aussi tremblant.
Tout est revenu de plein fouet : le goût de son sperme, la sensation de son érection puissante dans ma main, la domination de son corps. Tout cela forme un cocktail toxique et irrésistible. Je retire mes vêtements à la hâte, mes mains tremblantes non de peur, mais d’une urgence physique que je n’ai encore jamais connue. Je me laisse tomber sur mon lit, le corps exposé à l’air frais. Je ferme les yeux, et l’image de Paul s’impose immédiatement, plus clair, plus réelle que la réalité elle-même.
Je ne vois pas Paul le harceleur mais plutôt Paul l’amant dominateur : ses cuisses musclées, l’expression de son visage au moment de la jouissance, l’humidité et la chaleur de ma bouche sur sa bite. Je me revois encore nu et vulnérable sous son regard ardent. Je revois encore sa queue bien dure et massive, telle que je la tenais dans ma main.
Je pose enfin ma main sur ma queue, déjà en érection, bandant à mort, répondant au souvenir de la bouche de Paul et au poids de son corps. Je commence à me caresser tout doucement, avec des mouvements imitant ceux que je venais d’accomplir sur Paul. Je presse mes lèvres contre l’oreiller, imaginant la chaleur de sa peau, le poids de ses baisers possessifs.
J’accélère, en fermant les yeux, me tortillant, cherchant désespérément à retrouver la sensation de la domination. Je me rappelle ses paroles crues. La honte alimente mon excitation. Le souvenir du goût de sa bouche me fait gémir. La puissance du corps de Paul pressé contre le mien me fait trembler. Je ne suis plus seul dans cette chambre. Je suis toujours dans son lit.
Le plaisir monte, intense, brûlant, alimenté par l’image de Paul riant de moi, Paul le dominant, Paul me rendant si faible.
La tension a été violente, une explosion de plaisir et de honte. Je gémis le nom de Paul, ma tête cognant contre mon oreiller, mon corps tressaillant. J’ai joui intensément en me mettant du sperme sur le ventre, le torse, le visage, les cheveux mais aussi sur le bois de lit derrière moi.
Quand je suis retombé, le souffle coupé, je suis resté allongé. Ça a été mon premier véritable orgasme mais un orgasme qui n’est pas un acte d’amour ou de tendresse, mais un acte de soumission totale au souvenir de mon bourreau.
Le jeudi matin, je suis entré au lycée dans un état de nervosité et d’épuisement total. Je n’ai dormi à peine trois heures, mon esprit rejouant en boucle la scène de la nuit dernière. Ma honte se transforme en une dépendance toxique.
Je me fais le plus petit possible, essayant de me fondre dans le décor. Je ne veux croiser personne, surtout pas Paul. Malheureusement, le lycée n’est pas grand. Dès que je tourne le coin du couloir principal, je le vois. Il est avec sa bande habituelle, près des casiers. Je baisse la tête et me dirige vers mon casier, mais le regard de Paul, comme un projecteur, m’accroche immédiatement.
Il ne sourit pas. Il affiche l’expression de dédain et de supériorité que je connais si bien.
-Tiens, tiens, regardez qui voilà. Le périscope a l’air d’avoir mal dormi, lance-t-il, assez fort pour que tout le monde entende.
Son pote Marc rigole et dit :
-Il a dû passer la luit à faire des équations complexes. Fais gaffe qu’il ne s’évanouisse pas devant ton corps athlétique, Paul !
Paul, qui venait juste de récupérer des livres dans son casier, se dirige vers moi avec une démarche lente et délibérée. Je me fige sur place. Il se poste devant moi, me dominant de toute sa taille. Il parle à voix haute pour ses potes, mais ses yeux restent fixés sur moi.
-On a eu du mal à se mettre d’accord sur le protocole hier, Rivières. T’étais tellement tendu que tu ne pouvais même pas t’asseoir correctement. Faut que tu te relâches un peu plus quand tu travailles.
Tous ses amis se mettent à rire, d’un rire gras, car ils ont compris l’allusion sexuelle et perverse que vient de dire Paul. Je rougis violemment, me sentant de nouveau déshabillé par ses mots. D’un seul coup, il m’attrape par l’épaule et me pousse violemment contre les casiers.
-Bon, dégage maintenant. Je n’ai pas le temps de te faire la leçon !
Je me retrouve donc coincé entre son corps et le métal froid des casiers. Cette proximité est étouffante. Il garde sa main sur mon épaule pour m’immobiliser. Son autre main, sous prétexte de ma montrer son papier de SVT, glisse discrètement dans mon dos. Et là, au lieu de s’arrêter à ma taille, sa main continue son chemin. Il caresse doucement, lentement, au niveau de mes reins, puis remonte jusque vers mes fesses, serrant un instant ma fesse gauche, dans un geste de possession totalement privé. Ce contact intime et possessif, caché aux yeux de tous, m’envoie un frisson brûlant, annulant toute l’humiliation publique.
Alors que Paul retire sa main, il laisse tomber un petit morceau de papier plié dans ma poche intérieure de blouson.
-Allez, va te rhabiller, Périscope. Et bosse tes notes, t’en as besoin, conclut-il en me repoussant le dégoût apparent.
Il rejoint ensuite ses amis, le visage fermé et moqueur. J’attends, les jambes flageolantes, d’être seul pour me précipiter dans les toilettes. Je n’ouvre pas le papier immédiatement. Je passe mes doigts sur mon dos, là où sa main m’a caressé. Ce geste, cette propriété secrète, était la preuve que la nuit dernière n’était pas un simple cauchemar.
Je sors enfin le petit bout de papier et lis
« Ce soir. 19h30. Tu sais où. La porte sera ouverte, je serais à mon entrainement. Tu seras nu quand j’arriverai. Ne me déçois pas. »
Fin du chapitre 3.
Il fait un pas en avant et me tire doucement mais fermement par les avant-bras pour me faire lever. Je me retrouve debout, face à lui. La proximité est insoutenable. Nos torses ne sont séparés que par quelques centimètres. Il pose ensuite ses mains sur mes joues, encadrant mon visage.
-Regarde-moi, dit-il en baissant la voix jusqu’au murmure. Tu n’as pas à avoir peur. Je sais ce que tu veux. Tu me le montres dans tes yeux tous les jours.
Il se penche lentement, très lentement. Je sens mon corps se raidir tout en ayant le souffle bloqué dans ma gorge. Paul s’approche de ma bouche, s’arrêtant juste avant le contact. Nos lèvres sont à peine effleurées, le souffle chaud et légèrement alcoolisé de Paul se mêlant au mien.
-Tu sais que je peux te détruire avec un mot, murmure-t-il, ses paroles frottant mes lèvres. Tu sais que je peux te faire chavirer avec un baiser.
Il fait une pause infime puis reprend.
-Tu n’as qu’à craquer. Laisse-toi aller. Fais-le. Tu as l’occasion rêvées, Enzo. Tu as l’occasion de m’avoir, même si c’est pour un instant. Juste un petit oui…
Le contact est si proche, si chargé d’années de désir refoulé, que je sens le monde tourner. Mon cerveau hurle de fuir, mais mon corps, sous l’effet de l’alcool et de l’intimité forcée, s’incline vers la chaleur de Paul. Il reste parfaitement immobile, les lèvres pressées contre les miennes, mais sans jamais commencer le baiser, laissant le choix et l’initiative, et donc la responsabilité. Ma responsabilité.
Je ne bouge plus, je ferme les yeux refusant de donner ce baiser qui je pense serait le prix de mon humiliation. Je me raccroche donc à la dernière once de mon identité.
Le sourire de Paul s’évanouit en sentant ma résistance. Son expression devient très froide, comme s’il allait devenir enragé. Il se redresse en faisant un pas en arrière.
-Tu te fou de ma gueule, crie-t-il, ses yeux sombres d’impatience.
Il se stoppe d’un coup et arrête de se mettre en colère tout en se concentrant sur moi. Il me tourne autour avec une démarche de lion.
-Tu penses que tu peux me dire non, Enzo ? Après tout ce que tu as vu ? Après tout ce que tu as imaginé ?
Il s’arrête derrière moi, et cette fois, il ne se contente pas d’une caresse. Il pose ses deux mains sur mes hanches, les presse et me faisant basculer légèrement en arrière, si bien que mon dos est pressé contre son ventre nu et dur.
Ce contact est pour moi comme un choc électrique. Je sens la chaleur écrasante de ses muscles et surtout je sens son excitation avec sa queue bien dure et palpable à travers le tissu de son short.
-Tu vois ça, mon chou ? me murmure-t-il, sa bouche près de mon oreille. C’est pour toi. Tes jeux de regard dans les couloirs, ça me fait ça.
Il commence à se frotter lentement contre moi, un mouvement à peine perceptible qui commence à me rendre dingue. Il faut que je résiste absolument.
-Tu es prêt depuis le premier jour. J’ai vu comment tes yeux me mange. J’ai vu l’ombre dans tes yeux quand j’ai fait tomber ma serviette hier. Tu as une petite queue qui n’attend que de se frotter contre la mienne.
Il glisse sa main de ma taille jusque vers mon ventre, puis plus vas, juste au niveau de la fermeture éclair de mon pantalon, s’arrêtant pour l’instant juste au-dessus.
-Si tu ne me laisses pas t’embrasser, je te jure que je me déshabille là, maintenant. Je te fais bander jusqu’à ce que tu pleures de frustration. Et ensuite, je te montre ce que c’est de se vider comme un chien mouillé, et tu me regarderas. Tu vas obéir !
Sa main, chaude et forte, se déplace légèrement. Il se penche et me lèche doucement le lobe de l’oreille, d’un geste d’une douceur perverse.
-Dis-moi ce que tu veux, petit obsédé. Dis-moi que tu ne peux plus attendre. Tu vas te faire taire et me laisser prendre ce que tu me dois, ou tu vas le prendre toi-même.
Il relâche ses mains de ma taille et se redresse. Il reste immobile, le corps exposé et désirant, attendant que la pression et la honte agissent. Ma résistance, brisée par la proximité de la nudité, le désir ardent, et surtout, par la reconnaissance que Paul est conscient de mon amour secret, s’effondre. Il n’y a plus d’échappatoire, plus de dignité.
Je sens les larmes monter, non pas de peur, mais d’une rage impuissante et d’un désir écrasant ce qui me fait trembler. Je me retourne brusquement et me jette sur Paul. Je n’arrive plus à parler, ni à résonner. J’attrape son débardeur sur la table et le jette au sol. Je pose mes mains sur sa nuque et, dans un acte de soumission total et d’un désir honteux, je colle mes lèvres contre les siennes.
Le baiser est désespéré, maladroit, mais très vorace. C’est un mélange amer de larmes, de bière et surtout d’années de frustration.
Paul est pris au dépourvu par la violence du consentement. Il a été surpris durant une fraction de seconde puis, il se met à sourire contre mes lèvres, triomphant, et me rend le baiser avec une domination immédiate et calculée.
-Enfin, souffle-t-il, rompant ce baiser pour reprendre son souffle. Tu es à moi, Enzo, me dit-il en passant ses mains sous mon t-shirt.
Il me tire vers lui, me guidant vers le canapé, mon corps pressé contre le sien. Il s’agenouille devant moi, son regard bleu perçant en commençant par me dire :
-Je ne t’ai jamais détesté. Je t’ai désiré, putain, désiré depuis le tout premier jour. Chaque fois que je te voyais lire, je fantasmais sur ta gueule d’ange. Je voulais te coincer là, dit-il en posant sa main brûlante sur ma braguette, et te faire crier. Les blagues de mes potes, c’était juste ma façon de ne pas te sauter dessus en plein couloir. J’étais obsédé par ta petite bite et tes lunettes de geek, marmonne-t-il en resserrant sa prise sur moi. J’ai vu tes regards dans les vestiaires. Je sais que t’es vierge qui a des rêves pornos sur moi. Et ça, ça m’excite grave. J’ai gardé ma queue au sec tout ce temps. Maintenant, tu es enfin à moi. Et je vais te baiser jusqu’à ce que tu ne saches plus comment tu t’appelles.
Tout ce qu’il vient de me dire est vrai et finit par me briser. Paul se penche pour un autre baiser, mais je le repousse doucement.
-Non… attends. Je veux tout… mais j’ai trop peur pour la… la dernière chose. Je veux bien me mettre à nu devant toi… Juste ça s’il te plaît ?
La frustration de Paul fut comme un éclair de rage, mais il se maître d’un coup, sachant qu’il doit maintenir sa domination psychologique.
-Très bien. On va faire ce que je dis et tu vas me dire que tu aimes ça. Mais je ne te baiserai pas ce soir.
Paul se lève, restant dans son short de sport tout en me forçant à rester assis, ses mains immobilisant mes genoux.
-Maintenant, tu m’as fait attendre pendant des années. C’est à ton tour de payer.
Il commence à me déshabiller, ses gestes sont autoritaires, mais étrangement lents. Il retire mon t-shirt, embrassant chaque centimètre de ma peau exposée. Il déboutonne mon jean
-J'ai envie de te regarder, Enzo. Je veux voir ce que tu caches sous tes fringues d'intello.
Il tire mon jean vers le bas, révélant mon corps, qui tremble sous le contact de ses doigts. Il retire mon caleçon. Je suis désormais complètement nu devant lui, qui reste toujours en short. Il prend le temps de m’observer, un sourire satisfait entre ses lèvres.
-Parfait. Juste parfait. Tu es tout ce que j’ai imaginé. Maintenant, tu vas m’aider, dit-il en désignant son short de sport. Je veux sentir tes mains sur moi.
J’obéis, le cœur battant à tout rompre, et tire son short vers le bas, juste assez pour le faire descendre sur ses cuisses. Sa queue est déjà en début d’érection. Il attrape ma main et m’entraîne vers sa chambre, où il se laisse tomber sur son lit, s’allongeant sur le dos.
-Viens ici. Et mets-toi au travail, m’ordonne-t-il.
Je m’allonge à mon tour à ses côtés tout en tremblant. Il prend ma main et la pose directement sur son chibre.
-Tu vas prendre ça, mon chou, et tu vas me caresser. Je veux que tu me fasses bander jusqu’à ce que je sois prêt à cracher mon jus, dit-il en se penchant vers moi avec son regard de braise. Tu m’as baisé des yeux pendant deux ans. Maintenant, tu vas le faire avec ta bouche, hein ? Je veux sentir tes lèvres sur ma queue. Je veux que tu me pompes jusqu’à ce que je me vide. Je veux que tu aies le goût de mon foutre sur ta langue.
Le désir commence à me frapper. Un désir puissant et sale, mais submergé par la peur. Je tiens la queue de Paul dans ma main, putain ! La peur aussi du lendemain est présente.
-Concentre-toi et fais ce que tu as envie de faire car je sais que tu en crèves d’envie.
Paul ferme les yeux, la mâchoire serrée, luttant pour garder son calme face à sa propre frustration et à ma timidité. Tout en tremblant, je pose mes mains sur son érection en le caressant doucement, avec des mouvements maladroits, mais guidés par le désir et l’urgence. Paul se met à gémir, les yeux mi-clos. Il pose ensuite sa main sur mon dos et débute de me caresser lentement, descendant le long de ma colonne vertébrale jusqu’à mes fesses, serrant et relâchant.
-Plus vite, mon chou… Tu es lent. Tu me désires depuis des années, bouges-toi le cul.
J’accélère donc la cadence mais la frustration de Paul augmente de plus en plus.
-Non ! Maintenant, tu va me la prendre en bouche. Je n’en peux plus ! m’ordonne-t-il, me saisissant l’arrière de la tête.
Je n’ai pas le temps de protester ou de réfléchir qu’il dirige la tête contre sa queue.
Le contact de ma bouche autour de son érection a été le point de non-retour. En quelques secondes, son corps s’est raidit. Il s’est mis à gémir fort en grognant de plaisir. D’un coup, il a joui puissamment, se vidant dans ma bouche. Le goût salé et amer de son jus m’a surpris. C’est ma première fois ce qui m’a fait recracher une partie sur le lit. Paul ouvre les yeux et voit ma réaction. Il sourit, un sourire de pur triomphe et d’amusement. Il laisse ensuite retomber sa tête sur l’oreiller, le corps détendu et satisfait.
Je recule, le visage décomposé, essuyant ma bouche avec le dos de ma main. Le plaisir de l’acte est immédiatement remplacé par une vague de honte et d’horreur. J’essaie de me redresser pour fuit mais Paul est plus rapide. Il m’attrape par la taille fermement en me disant « Où tu vas ? » avec un ton calme et autoritaire. Il me tire vers lui, me forçant à m’allonger à nouveau. Il me grimpe immédiatement dessus, me dominant de tout son poids. Il s’assoit à califourchon sur mon ventre, son torse musclé au-dessus de ma tête. Il prend mon visage entre ses mains, le forçant à le regarder droit dans les yeux.
-T’es pas prêt de partir, mon chou maintenant. Tu ne t’enfuiras plus jamais et tu le sais.
Il me regarde avec son regard perçant.
-Ca t’a plu. Ne me mens pas. C’est la meilleure chose qui te soit arrivée, avoue. Tu as eu mon corps, tu as eu mon putain de jus dans ta bouche. Tu es à moi dorénavant, dit-il en se penchant vers moi. Ce qu’il y a entre nous, c’est secret. Si tu me trahis, si tu parles, je te jure que je publie des photos de toi nu sur les réseaux. Je te détruis. Tu n’auras plus rien. Tu es à moi.
Puis, pour sceller tout ça, il me dévore la bouche dans un baiser long et possessif. C’est un baiser sans rien en échange. Il reste dans cette position dix minutes, le poids de son corps sur le mien, pour affirmer sa domination.
Quand il se relève enfin, il ne dit plus rien, simplement un geste de la main. Je me relève, mon corps couvert de sueur et de honte, mais étrangement satisfait. Je cours au salon, me rhabille en quatrième vitesse, et quitte l’appartement sans oser regarder en arrière, le laissant seul, allongé sur son lit.
Quand je suis enfin arrivé chez moi sans même me souvenir du trajet, je me suis enfermé dans ma chambre en laissant se refermer la porte derrière moi, le cœur battant à un rythme effréné. Je suis tout en sueur, mon corps tout entier toujours aussi tremblant.
Tout est revenu de plein fouet : le goût de son sperme, la sensation de son érection puissante dans ma main, la domination de son corps. Tout cela forme un cocktail toxique et irrésistible. Je retire mes vêtements à la hâte, mes mains tremblantes non de peur, mais d’une urgence physique que je n’ai encore jamais connue. Je me laisse tomber sur mon lit, le corps exposé à l’air frais. Je ferme les yeux, et l’image de Paul s’impose immédiatement, plus clair, plus réelle que la réalité elle-même.
Je ne vois pas Paul le harceleur mais plutôt Paul l’amant dominateur : ses cuisses musclées, l’expression de son visage au moment de la jouissance, l’humidité et la chaleur de ma bouche sur sa bite. Je me revois encore nu et vulnérable sous son regard ardent. Je revois encore sa queue bien dure et massive, telle que je la tenais dans ma main.
Je pose enfin ma main sur ma queue, déjà en érection, bandant à mort, répondant au souvenir de la bouche de Paul et au poids de son corps. Je commence à me caresser tout doucement, avec des mouvements imitant ceux que je venais d’accomplir sur Paul. Je presse mes lèvres contre l’oreiller, imaginant la chaleur de sa peau, le poids de ses baisers possessifs.
J’accélère, en fermant les yeux, me tortillant, cherchant désespérément à retrouver la sensation de la domination. Je me rappelle ses paroles crues. La honte alimente mon excitation. Le souvenir du goût de sa bouche me fait gémir. La puissance du corps de Paul pressé contre le mien me fait trembler. Je ne suis plus seul dans cette chambre. Je suis toujours dans son lit.
Le plaisir monte, intense, brûlant, alimenté par l’image de Paul riant de moi, Paul le dominant, Paul me rendant si faible.
La tension a été violente, une explosion de plaisir et de honte. Je gémis le nom de Paul, ma tête cognant contre mon oreiller, mon corps tressaillant. J’ai joui intensément en me mettant du sperme sur le ventre, le torse, le visage, les cheveux mais aussi sur le bois de lit derrière moi.
Quand je suis retombé, le souffle coupé, je suis resté allongé. Ça a été mon premier véritable orgasme mais un orgasme qui n’est pas un acte d’amour ou de tendresse, mais un acte de soumission totale au souvenir de mon bourreau.
Le jeudi matin, je suis entré au lycée dans un état de nervosité et d’épuisement total. Je n’ai dormi à peine trois heures, mon esprit rejouant en boucle la scène de la nuit dernière. Ma honte se transforme en une dépendance toxique.
Je me fais le plus petit possible, essayant de me fondre dans le décor. Je ne veux croiser personne, surtout pas Paul. Malheureusement, le lycée n’est pas grand. Dès que je tourne le coin du couloir principal, je le vois. Il est avec sa bande habituelle, près des casiers. Je baisse la tête et me dirige vers mon casier, mais le regard de Paul, comme un projecteur, m’accroche immédiatement.
Il ne sourit pas. Il affiche l’expression de dédain et de supériorité que je connais si bien.
-Tiens, tiens, regardez qui voilà. Le périscope a l’air d’avoir mal dormi, lance-t-il, assez fort pour que tout le monde entende.
Son pote Marc rigole et dit :
-Il a dû passer la luit à faire des équations complexes. Fais gaffe qu’il ne s’évanouisse pas devant ton corps athlétique, Paul !
Paul, qui venait juste de récupérer des livres dans son casier, se dirige vers moi avec une démarche lente et délibérée. Je me fige sur place. Il se poste devant moi, me dominant de toute sa taille. Il parle à voix haute pour ses potes, mais ses yeux restent fixés sur moi.
-On a eu du mal à se mettre d’accord sur le protocole hier, Rivières. T’étais tellement tendu que tu ne pouvais même pas t’asseoir correctement. Faut que tu te relâches un peu plus quand tu travailles.
Tous ses amis se mettent à rire, d’un rire gras, car ils ont compris l’allusion sexuelle et perverse que vient de dire Paul. Je rougis violemment, me sentant de nouveau déshabillé par ses mots. D’un seul coup, il m’attrape par l’épaule et me pousse violemment contre les casiers.
-Bon, dégage maintenant. Je n’ai pas le temps de te faire la leçon !
Je me retrouve donc coincé entre son corps et le métal froid des casiers. Cette proximité est étouffante. Il garde sa main sur mon épaule pour m’immobiliser. Son autre main, sous prétexte de ma montrer son papier de SVT, glisse discrètement dans mon dos. Et là, au lieu de s’arrêter à ma taille, sa main continue son chemin. Il caresse doucement, lentement, au niveau de mes reins, puis remonte jusque vers mes fesses, serrant un instant ma fesse gauche, dans un geste de possession totalement privé. Ce contact intime et possessif, caché aux yeux de tous, m’envoie un frisson brûlant, annulant toute l’humiliation publique.
Alors que Paul retire sa main, il laisse tomber un petit morceau de papier plié dans ma poche intérieure de blouson.
-Allez, va te rhabiller, Périscope. Et bosse tes notes, t’en as besoin, conclut-il en me repoussant le dégoût apparent.
Il rejoint ensuite ses amis, le visage fermé et moqueur. J’attends, les jambes flageolantes, d’être seul pour me précipiter dans les toilettes. Je n’ouvre pas le papier immédiatement. Je passe mes doigts sur mon dos, là où sa main m’a caressé. Ce geste, cette propriété secrète, était la preuve que la nuit dernière n’était pas un simple cauchemar.
Je sors enfin le petit bout de papier et lis
« Ce soir. 19h30. Tu sais où. La porte sera ouverte, je serais à mon entrainement. Tu seras nu quand j’arriverai. Ne me déçois pas. »
Fin du chapitre 3.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Tounet39270
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...
