Monopoly

Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Monopoly
Bras croisés sur mon ample robe d’été, je regarde la pluie marteler les baies vitrées de mon appartement parisien. L'eau ruisselle en filets argentés sur le verre, créant un rideau mouvant entre nous et la ville endormie. Dans le salon faiblement éclairé par les bougies parfumées à la vanille, nous formons un cercle intime autour de la table basse en verre. Le bordeaux que j'ai débouché plus tôt nous a tous détendus, nos joues rosies par l'alcool et la chaleur ambiante.
Marc s'étire dans le fauteuil en cuir, ses longues jambes étendues devant lui. À trente-deux ans, il possède ce charme nonchalant des architectes bohèmes. Ses cheveux châtains retombent sur son front, encadrant des yeux d'un brun profond qui semblent toujours analyser, calculer. Je sens son regard glisser sur mes jambes croisées, s'attarder sur la courbe de mes mollets que révèle ma robe noire. Le tissu épouse mes hanches, remonte légèrement quand je bouge, dévoilant quelques centimètres de cuisse nacrée.
En face de moi, Léa tortille machinalement une mèche de ses cheveux blonds entre ses doigts fins. Ses boucles cascadent sur ses épaules nues, effleurant le décolleté de son chemisier blanc entrouvert. Ses yeux bleus pétillent d'une malice habituelle, mais je décèle aujourd'hui quelque chose de différent. Une électricité sourde, une impatience contenue. À vingt-huit ans, elle dégage une sensualité naturelle qui trouble sans qu'elle s'en rende compte.
Thomas, son récent compagnon, l'observe avec une curiosité mêlée de désir. Ses mains d'artisan - il restaure des meubles anciens - reposent sur ses cuisses musclées. Une barbe de trois jours ombre sa mâchoire carrée. Quand il sourit, ses dents blanches contrastent avec sa peau hâlée par les heures passées dans son atelier. Il y a dans ses gestes lents une assurance tranquille, celle d'un homme qui connaît son pouvoir de séduction.
Le vin coule dans nos verres avec un bruit cristallin. Je sens l'alcool réchauffer mon ventre, délier ma langue. Mes inhibitions s'estompent progressivement. Marc se penche pour attraper son verre, son polo noir se tend sur ses pectoraux. Thomas caresse distraitement l'avant-bras de Léa, ses doigts traçant des cercles hypnotiques sur sa peau claire.
"On s'ennuie", souffle Léa en repoussant une mèche rebelle.
Son regard dérive vers l'étagère où trône la boîte de Monopoly, vestige d'une soirée précédente. Je suis la direction de ses yeux et un frisson parcourt ma colonne vertébrale. Une idée germe dans mon esprit, audacieuse, troublante.
"Et si on y jouait... différemment ?"
Ma voix résonne étrangement dans le silence soudain. Les mots ont franchi mes lèvres avant que ma raison puisse les retenir. Un sourire malicieux étire mes lèvres, révélant mes intentions inavouées.
L'atmosphère change instantanément. Thomas pose son verre d'un geste lent, ses yeux rivés aux miens. Je lis dans son regard une curiosité mêlée d'excitation. Marc se redresse imperceptiblement dans son fauteuil, ses pupilles se dilatent. Son souffle devient plus court, plus saccadé.
"Différemment comment ?" demande Léa.
Sa voix a changé de tonalité, plus grave, plus rauque. Elle se mordille la lèvre inférieure, geste inconscient qui trahit son trouble grandissant.
Je me lève avec une grâce calculée, consciente des regards qui me suivent. Mes talons claquent sur le parquet ciré. Ma robe ondule autour de mes hanches, le tissu caresse mes cuisses à chaque pas. Je récupère la boîte du jeu, mes doigts effleurent le carton usé. Mes gestes deviennent volontairement lents, théâtraux.
De retour à la table, je commence à disposer le plateau. Mes seins se balancent légèrement sous le tissu fin de ma robe. Je sens les tétons durcir contre le soutien-gorge de dentelle noire.
"Chaque propriété achetée donne un droit sur un autre joueur", je murmure en étalant les billets colorés. "Les loyers... se paient autrement."
Mes mots flottent dans l'air chargé d'une tension nouvelle. Thomas déglutit difficilement, sa pomme d'Adam monte et descend dans sa gorge. Léa croise et décroise les jambes, le frottement de ses cuisses produit un léger bruissement de tissu.
Marc tend la main vers les pions, ses doigts tremblent imperceptiblement. "Quel genre de... droits ?" Sa voix s'éraille légèrement.
Je choisis le petit chien argenté, mes doigts s'attardent sur le métal froid. "Ceux que votre imagination vous suggérera."
Léa saisit le petit chapeau haut-de-forme, Thomas opte pour la voiture de course. Marc hésite puis s'empare du fer à repasser, un sourire nerveux aux lèvres.
Les dés roulent dans ma paume moite. Je sens leur poids familier, leur surface lisse. Autour de la table, les respirations se sont accélérées. Thomas passe sa langue sur ses lèvres sèches. Léa joue nerveusement avec l'ourlet de son chemisier, dévoilant par intermittence un triangle de peau nacrée au-dessus de son nombril.
"Première règle", je continue d'une voix que je veux assurée, "pas de refus possible."
Marc hoche la tête, ses yeux brillent d'une lueur nouvelle. "Deuxième règle ?" demande-t-il, sa voix à peine audible.
"Il n'y en a pas d'autre."
Le silence qui suit vibre d'électricité pure. Nous nous regardons tous les quatre, conscients du pas que nous nous apprêtons à franchir ensemble. L'innocence de notre amitié va basculer dans l'inconnu. Mes mains tremblent quand je dispose les dernières cartes. L'alcool et l'excitation naissante libèrent nos inhibitions, une à une.
Dehors, la pluie redouble d'intensité, nous isolant du monde extérieur. Dans la lumière dansante des bougies, nos ombres se mêlent sur les murs. L'air se charge de phéromones et d'anticipation. Nous sommes prêts à transformer un jeu d'enfance en théâtre de nos désirs les plus secrets.
***
Marc saisit les dés entre ses paumes moites. Je vois ses mains trembler légèrement quand il les secoue. Les cubes d'ivoire claquent contre ses doigts avant de rouler sur le plateau avec un bruit sec. Double trois. Six cases exactement. Son pion atterrit sur la case bordeaux de la rue de la Paix, la propriété la plus chère du jeu où mon pion s’est posé juste avant.
"Je l'achète", déclare-t-il d'une voix étranglée.
Ses yeux se posent sur moi avec une intensité nouvelle. Dans la lumière tamisée des bougies, son regard a pris une profondeur troublante. Je sens mon pouls s'accélérer sous l'examen de ses pupilles dilatées.
"Tu es chez moi maintenant", murmure-t-il, sa voix rauque trahissant son émoi. “Je choisis ta poitrine en loyer”.
Un frisson électrique parcourt ma colonne vertébrale. Mes tétons durcissent instantanément sous le tissu fin de ma robe. L'air du salon me paraît soudain plus épais, plus chaud. Je déglutis difficilement, ma bouche devient sèche.
Lentement, presque cérémonieusement, je porte mes mains aux bretelles de ma robe. Le tissu noir glisse sur ma peau comme une caresse. Mes doigts tremblent quand je fais descendre les fines lanières le long de mes bras. Le décolleté béant révèle progressivement la naissance de mes seins, puis leurs courbes pleines.
D'un geste fluide, je libère ma poitrine de l'étreinte du tissu. Mes seins jaillissent, libres, leurs mamelons déjà durcis par l'excitation et la fraîcheur de l'air. Ma peau nacrée frissonne sous les regards qui me dévorent. Je sens mes joues s'empourprer, mais aussi une chaleur humide naître entre mes cuisses.
Marc se lève de son fauteuil avec une lenteur calculée. Ses longues jambes le portent vers moi en quelques enjambées. Il s'agenouille sur le tapis, face à moi, ses yeux à la hauteur de ma poitrine offerte. Son souffle chaud effleure ma peau, provoquant une chair de poule délicieuse.
Ses doigts d'architecte, habitués aux courbes et aux volumes, effleurent d'abord mes seins avec une délicatesse infinie. Le contact de sa peau tiède contre la mienne déclenche une vague de plaisir qui irradie dans tout mon corps. Je ferme les yeux, ma tête bascule légèrement en arrière.
Les mains de Marc se font plus audacieuses. Ses paumes épousent parfaitement la rondeur de mes seins, les pétrissent avec une douceur calculée. Ses pouces tracent des cercles concentriques autour de mes aréoles gonflées, s'approchant puis s'éloignant de mes tétons dressés dans un jeu de patience qui me fait gémir sourdement.
Ma respiration devient saccadée. Chaque caresse envoie des décharges électriques directement vers mon bas-ventre. Je sens l'humidité s'accumuler dans ma culotte de dentelle, imprégnant le tissu fin. Mes hanches bougent malgré moi, ondulent en quête d'un contact qui ne vient pas encore.
Du coin de l'œil, je perçois Thomas qui se penche discrètement, une main posée sur son entrejambe pour dissimuler son érection naissante. Son pantalon de toile se tend dangereusement au niveau de sa braguette. Il ne quitte pas des yeux le spectacle de mes seins malaxés avec précaution.
Léa s'est rapprochée imperceptiblement, ses cuisses serrées l'une contre l'autre. Elle mordille sa lèvre inférieure jusqu'au sang, ses yeux bleus brillent d'une lueur nouvelle. Sa main droite agrippe le rebord de la table, ses jointures blanchissent sous la pression. Je vois sa poitrine se soulever rapidement sous son chemisier entrouvert.
Marc intensifie ses caresses. Ses doigts saisissent mes tétons durcis, les font rouler entre ses phalanges avec une dextérité qui me coupe le souffle. Chaque pression, chaque pincement délicat, provoque en moi des spasmes de plaisir qui remontent le long de ma colonne vertébrale.
"Oh", je gémis malgré moi, le son s'échappant de ma gorge sans que je puisse le retenir.
Marc sourit, encouragé par ma réaction. Il alterne entre douceur et fermeté, tantôt caressant mes seins avec la tendresse d'un amant, tantôt les pétrissant avec une possession qui me fait chavirer. Ses pouces et ses index pincent délicatement mes mamelons, les étirent légèrement avant de les relâcher.
La sensation irradie dans tout mon corps. Mes cuisses se serrent instinctivement, cherchant à apaiser la pulsation qui bat entre elles. Mon bassin ondule de plus en plus nettement, mes hanches décrivent des cercles involontaires. Le tissu de ma robe frotte contre mes jambes, créant une friction supplémentaire qui attise mon désir.
Les mains de Marc descendent le long de mes côtes, effleurent ma taille avant de remonter vers mes seins. Il dessine du bout des doigts des arabesques sur ma peau frissonnante, trace des chemins de feu qui me font haleter. Quand il revient à mes tétons, ils sont si sensibles que le moindre contact me fait sursauter.
"Marc", je murmure son prénom comme une prière.
Il lève les yeux vers moi, ses pupilles noires de désir. Sans quitter mon regard, il penche la tête et dépose un baiser au creux de mes seins. Sa langue pointe, dessine une ligne humide entre mes courbes. Le contact de sa salive tiède sur ma peau me fait gémir plus fort.
Thomas change de position dans son fauteuil, son érection maintenant clairement visible sous le tissu tendu de son pantalon. Léa presse ses cuisses l'une contre l'autre, un léger gémissement s'échappe de ses lèvres entrouvertes. L'atmosphère de la pièce s'est chargée de phéromones et d'excitation partagée.
Marc fait durer le plaisir, ses mains expertes explorent chaque parcelle de ma poitrine offerte. Il masse la base de mes seins, les soulève, les fait danser sous ses paumes chaudes. Ses doigts tracent des spirales autour de mes aréoles avant de converger vers mes tétons qu'il titille avec une précision diabolique.
Je sens mon corps tout entier s'embraser sous ses caresses. Ma respiration devient erratique, mes gémissements plus audibles. Les sensations se concentrent dans mes seins mais irradient vers mon ventre, mes reins, mon sexe qui pulse de désir. Je suis trempée, mes cuisses glissantes d'excitation.
"À moi maintenant", souffle Léa d'une voix transformée par le désir.
Sa main tremblante saisit les dés que Marc lui tend à regret. Ses doigts sont moites, elle a du mal à les tenir fermement. Elle me lance un regard complice où se mélangent envie et appréhension. Nos yeux se croisent une seconde, complices dans cette transgression délicieuse.
***
Les dés de Léa rebondissent sur le plateau avant de s'immobiliser. Double deux. Quatre cases qui la mènent directement sur une case "Chance" ornée d'un point d'interrogation rouge. Ses doigts tremblent quand elle pioche la carte au sommet de la pile. Elle la retourne lentement, dévoilant l'inscription manuscrite que j'ai ajoutée plus tôt : "Recevez 200 Euros et comblez le désir du banquier".
Thomas, qui a endossé le rôle de banquier selon nos nouvelles règles, affiche un sourire carnassier qui transforme ses traits. Ses yeux brillent d'une lueur prédatrice que je ne lui connaissais pas. Il se penche vers Léa en lui tendant les billets de monopoly, et sa voix devient rauque, autoritaire.
"Déshabille-toi et allonge-toi sur la table", ordonne-t-il d'un ton qui ne souffre aucune réplique.
Léa nous regarde tour à tour d’un air affolé, puis hoche la tête avec une soumission qui me surprend. Ses joues s'empourprent mais elle ne proteste pas. Au contraire, je perçois dans ses yeux bleus une excitation grandissante qui fait écho à la mienne.
Elle se lève avec une grâce infinie, ses mouvements fluides malgré le tremblement qui agite ses mains. Lentement, elle déboutonne son chemisier blanc, révélant centimètre par centimètre sa peau laiteuse. Le tissu glisse le long de ses bras fins, tombe en corolle à ses pieds. Son soutien-gorge de dentelle blanche épouse parfaitement ses seins menus aux mamelons déjà pointus.
Ses doigts s'attaquent ensuite à la fermeture de son jean slim. Le bruit de la braguette qui descend résonne dans le silence tendu du salon. Elle fait glisser le denim le long de ses hanches rondes, dévoile ses cuisses fermes et nacrées. Le pantalon rejoint le chemisier sur le parquet ciré.
Léa se tient maintenant devant nous en sous-vêtements assortis, dentelle immaculée qui contraste avec l'incarnat de sa peau rosie par l'émotion. Sa culotte dessine un triangle parfait à l'apex de ses cuisses fuselées. Je remarque une petite tache sombre au niveau de son entrejambe, signe tangible de son excitation.
Sans quitter Thomas des yeux, elle s'approche de la table basse et s'y allonge avec précaution. Le plateau de jeu craque légèrement sous son poids. Les billets colorés se dispersent autour de son corps offert, créent un tapis multicolore qui souligne sa pâleur. Ses cheveux blonds s'étalent en corolle dorée autour de sa tête.
Thomas se lève de son fauteuil avec une lenteur calculée. Son érection tend dangereusement son pantalon, dessine une bosse proéminente qu'il ne cherche plus à dissimuler. Il contourne la table, s'agenouille sur le tapis épais près du corps étendu de sa compagne.
Ses mains d'artisan, rugueuses et chaudes, se posent d'abord sur les chevilles de Léa. Il remonte lentement le long de ses mollets, s'attarde sur la courbe de ses genoux avant de poursuivre vers ses cuisses soyeuses. Chaque caresse arrache à Léa de petits soupirs qui trahissent son trouble grandissant.
Marc et moi nous rapprochons instinctivement, attirés par le magnétisme de la scène qui se déroule sous nos yeux. Mes seins nus frôlent l'épaule de Marc quand je me penche pour mieux voir. Son souffle chaud caresse ma nuque, envoie des frissons le long de ma colonne vertébrale.
Thomas penche la tête vers le ventre de Léa. Sa barbe de trois jours égratigne délicatement sa peau quand ses lèvres se posent au creux de son nombril. Il dessine des cercles concentriques avec sa langue, descend vers la lisière de sa culotte avant de remonter vers sa poitrine.
Ses mains expertes trouvent l'agrafe du soutien-gorge, la font jouer d'un geste sûr. Les bonnets de dentelle libèrent les seins de Léa, petits et parfaitement ronds, couronnés d'aréoles rosées et de tétons dressés par l'excitation. Thomas les couvre de baisers papillons, sa langue effleure chaque mamelon durci.
"Thomas", gémit Léa, ses hanches ondulent malgré elle sur la surface froide de la table.
Il ne répond pas, concentré sur sa tâche. Sa bouche descend le long de son sternum, trace une ligne humide jusqu'à son ventre plat. Ses mains caressent ses flancs, remontent vers ses seins qu'il pétrit avec une tendresse mêlée de possessivité.
Je sens l'excitation monter en moi en observant la scène. Mes tétons durcissent davantage, mes cuisses se serrent l'une contre l'autre pour apaiser la pulsation qui bat entre elles. Marc a glissé une main dans mon dos, ses doigts tracent des arabesques sur ma peau nue.
Thomas descend encore, ses lèvres effleurent maintenant la dentelle trempée de la culotte de Léa. Il respire profondément son parfum intime, ce mélange de musc et de miel qui s'échappe du tissu humide. D'un geste lent et délibéré, il fait glisser l'étoffe le long des cuisses frémissantes de sa compagne.
Léa lève les hanches pour faciliter le mouvement, dévoile son intimité parfaitement épilée. Ses petites lèvres rosées brillent d'excitation, entr'ouvertes comme une fleur offerte. Son clitoris gonflé pointe timidement hors de son capuchon de chair.
"Magnifique", murmure Thomas d'une voix rauque.
Ses doigts trouvent l'intimité humide, l'effleurent d'abord avec une délicatesse infinie. Léa sursaute au contact, ses reins se cambrent instinctivement. Thomas trace des cercles paresseux autour de son clitoris sans jamais le toucher directement, prolonge délicieusement l'attente.
Marc resserre son étreinte autour de ma taille, son érection presse contre ma hanche. Je sens sa chaleur à travers le tissu de son pantalon, devine sa forme et sa fermeté. Ma respiration s'accélère, mes seins se soulèvent rapidement contre son torse.
Thomas intensifie ses caresses. Ses doigts s'enduisent de la cyprine qui perle à l'entrée du sexe de Léa, remontent pour lubrifier son clitoris gonflé. Il dessine des huit paresseux autour du petit bouton de chair, alterne pressions fermes et effleurements légers.
"Oh oui", gémit Léa, ses mains agrippent les rebords de la table jusqu'à ce que ses jointures blanchissent.
Son bassin ondule de plus en plus nettement, cherche à amplifier les sensations que dispensent les doigts prévenants de Thomas. Ses seins se balancent au rythme de ses mouvements, leurs pointes rosées tendues vers le plafond.
Thomas glisse alors deux doigts à l'intérieur de son fourreau brûlant. Léa pousse un cri étouffé, ses parois se contractent autour des phalanges intruses. Il entame un va-et-vient lent mais profond, ses doigts recourbés cherchent et trouvent ce point sensible qui la fait se cabrer.
Son pouce continue de titiller le clitoris durci, créant une double stimulation qui fait perdre la tête à Léa. Ses cuisses s'écartent davantage, s'offrent sans retenue aux caresses de son compagnon. Des perles de sueur naissent sur son front, sa poitrine se soulève de plus en plus rapidement.
"Je vais... je vais...", halète-t-elle, incapable de terminer sa phrase.
Thomas accélère le rythme, ses doigts fouillent maintenant sa chair avec une urgence nouvelle. Les bruits humides de leurs ébats emplissent le salon, mêlés aux gémissements de plus en plus aigus de Léa. Son corps tout entier se tend comme un câble prêt à se rompre.
L'orgasme la frappe avec la violence d'un tsunami. Son dos se cambre, ses cuisses tremblent de façon incontrôlable autour de la main de Thomas. Des spasmes secouent son bas-ventre, ses parois se contractent rythmiquement autour des doigts qui la fouillent. Un cri rauque jaillit de sa gorge, résonne contre les murs du salon.
Thomas ne s'arrête pas, prolonge son plaisir par des caresses plus douces mais persistantes. Léa ondule sur la table, son corps parcouru de frissons délicieux. Ses cheveux collent à son front moite, ses lèvres entrouvertes laissent échapper de petits gémissements de satisfaction.
Quand les derniers soubresauts s'apaisent, elle reste allongée, pantelante, ses membres abandonnés sur le plateau de jeu. Thomas retire délicatement ses doigts trempés, les porte à ses lèvres pour goûter l'essence de sa compagne. Son regard croise le mien, brûlant d'une passion à peine assouvie.
Marc et moi nous tenons enlacés, témoins ébahis de cette communion charnelle. Mon corps vibre d'une excitation que je ne peux plus dissimuler, mes jambes flagellent sous l'émotion. L'air du salon s'est chargé du parfum musqué du plaisir féminin, odeur enivrante qui attise nos désirs.
***
Je saisis les dés encore chauds de la main de Thomas. Mes paumes sont moites, mes doigts tremblent légèrement sous l'effet de l'excitation qui me consume depuis le début de cette soirée si particulière. Les cubes d'ivoire roulent sur le plateau jonché de billets froissés et s'immobilisent sur un double quatre.
Huit cases exactement. Mon pion atterrit sur la case "Allez en prison" ornée d'un policier en uniforme bleu. Dans le contexte de notre jeu détourné, le symbole prend une connotation troublante qui fait palpiter mon cœur.
Marc relève la tête, ses lèvres encore humides de la cyprine de Léa brillent dans la lumière tamisée. "C’est moi le shérif, tu es dans ma propriété", déclare-t-il d'une voix rauque chargée de promesses. "Ta cellule sera la chambre."
Il se lève et me tend la main pour m'aider à me redresser. Mes jambes flagellent, encore affaiblies par l'excitation qui a grandi en moi en observant les ébats de Léa et Thomas. Marc glisse un bras autour de ma taille, ses doigts effleurent ma peau nue qui frissonne à son contact.
"Donnez-nous quelques minutes", lance-t-il aux deux autres avant de m'entraîner vers la chambre.
Dans la pénombre de ma chambre à coucher, Marc allume quelques bougies disposées sur la commode. La lumière dorée danse sur les murs, créant une atmosphère feutrée propice à l'intimité. Il ouvre le tiroir de ma table de nuit, en sort les liens de soie noire que j'y dissimule. Ses mains les soupèsent, les examinent, testent leur solidité.
"Allonge-toi", murmure-t-il en désignant le lit aux draps froissés.
J'obéis sans résistance, mon corps s'étend sur le coton frais. Marc attache mes poignets aux montants métalliques avec une dextérité qui me surprend. Les liens ne serrent pas trop mais m'immobilisent efficacement, mes bras étendus au-dessus de ma tête dans une position d'abandon total.
Il fait de même avec mes chevilles, écarte légèrement mes jambes avant de les entraver aux barreaux du pied de lit. Je me retrouve ainsi offerte, vulnérable, ma robe noire remontée sur mes hanches révélant mon string de dentelle trempé.
Marc se redresse, son regard parcourt mon corps entravé avec une satisfaction évidente. Lentement, il retire son polo noir, dévoile un torse musclé par les heures de sport. Sa peau mate porte quelques cicatrices, témoins d'une vie aventureuse. Son pantalon suit, libère ses jambes longues et fuselées.
Quand il retire son boxer, son sexe jaillit, dressé et palpitant. Son gland violacé brille d'une goutte de liquide pré-séminal qui perle à son méat. Ses testicules lourds ballottent sous sa hampe tendue, signe tangible de son excitation.
"Thomas, Léa", appelle-t-il. "Venez."
Nos amis apparaissent dans l'encadrement de la porte, eux aussi entièrement nus maintenant. Le corps svelte de Léa porte encore les marques rosées des caresses de Thomas. Sa poitrine menu se soulève rapidement, ses tétons pointent vers nous. Thomas, imposant et viril, affiche une érection impressionnante qui rivalise avec celle de Marc.
Ils s'installent de chaque côté du lit, spectateurs privilégiés de ce qui va suivre. Marc s'agenouille entre mes cuisses écartées, ses mains chaudes se posent sur mes genoux. Il remonte lentement le long de mes jambes, ses paumes caressent ma peau frissonnante.
Sa bouche se pose d'abord sur mon ventre, juste au-dessus de mon nombril. Sa langue trace des cercles humides, descend vers la lisière de mon string trempé. L'odeur de mon excitation se mêle au parfum des bougies, créé une atmosphère enivrante.
Marc écarte délicatement le tissu de dentelle, dévoile mon intimité parfaitement épilée. Mes petites lèvres gonflées d'excitation s'entrouvrent, révèlent l'entrée de mon sexe qui palpite d'anticipation. Mon clitoris durci pointe hors de son capuchon, quémande les caresses qu'il pressent.
"Tu es trempée", constate Marc d'une voix rauque.
Sans attendre de réponse, il plonge sa bouche dans ma fente humide. Sa langue chaude fouille mes replis intimes, recueille la cyprine qui s'accumule à l'entrée de mon vagin. Le contact me fait sursauter, tire sur mes liens qui entaillent légèrement mes poignets.
"Ah", je gémis, incapable de retenir l'exclamation qui jaillit de ma gorge.
Marc intensifie son exploration buccale. Sa langue agile trace des arabesques sur mes lèvres tuméfiées, remonte vers mon clitoris qu'elle titille avec une précision diabolique. Chaque coup de langue envoie des décharges électriques dans tout mon corps, fait onduler mes hanches malgré mes liens.
Du coin de l'œil, je vois Léa qui guide la main de Thomas vers son sexe encore sensible de leur étreinte précédente. Ses doigts d'artisan retrouvent instinctivement les zones érogènes de sa compagne, la caressent avec une tendresse experte. Léa gémit doucement, ses yeux rivés sur le spectacle de Marc me dévorant.
Thomas, de son côté, laisse sa main libre dériver vers son sexe gonflé. Il se caresse lentement, son poing remonte et descend le long de sa hampe durcie. Son regard ne quitte pas ma poitrine qui se soulève rapidement, mes seins ballottent au rythme de mes mouvements.
Marc plonge maintenant sa langue à l'intérieur de mon fourreau brûlant. Elle fouille mes parois contractées, explore chaque repli de ma chair intime. Ses lèvres happent mon clitoris, le sucent avec une gourmandise qui me fait perdre la tête.
"Marc, s'il te plaît", je halète, mes hanches se soulèvent pour chercher plus de contact.
Il répond à ma prière muette en glissant deux doigts à l'intérieur de mon vagin palpitant. Ses phalanges s'enfoncent profondément, recourbées pour masser ce point sensible qui me fait voir des étoiles. Sa langue continue de danser sur mon clitoris gonflé, créé une double stimulation insoutenable.
Les sensations s'accumulent dans mon bas-ventre, forment une boule de chaleur qui grossit à chaque seconde. Mes muscles se tendent, mes orteils se recroquevillent. Je tire désespérément sur mes liens, mes poignets rougissent sous la friction de la soie.
"Je vais jouir", j'annonce d'une voix brisée par l'émotion.
Marc accélère ses mouvements, ses doigts fouillent ma chair avec une urgence nouvelle. Sa bouche aspire mon clitoris, sa langue le flagelle sans répit. L'orgasme me frappe comme la foudre, parcourt mon corps d'un brasier qui me consume tout entière.
"Marc !", je crie son nom dans un râle rauque qui résonne contre les murs de la chambre.
Mon dos se cambre violemment, mes cuisses tremblent de façon incontrôlable. Les spasmes secouent mon bassin, mes parois se contractent rythmiquement autour des doigts de Marc. Une chaleur liquide se répand dans mon ventre, irradie vers mes extrémités.
Marc ne s'arrête pas immédiatement, prolonge mon plaisir par des caresses plus douces. Ses lèvres déposent des baisers papillons sur mes lèvres intimes encore frémissantes. Quand les derniers soubresauts s'apaisent, il redresse la tête, son visage luisant de mes sécrétions.
Sans me laisser le temps de récupérer, il se redresse et positionne son sexe gonflé à l'entrée de mon vagin encore palpitant. Son gland chaud presse contre mes lèvres entrouvertes, s'enduit de ma cyprine abondante.
D'un coup de reins puissant, il s'enfonce entièrement en moi. Sa verge tendue écarte mes parois encore contractées de l'orgasme précédent, me remplit complètement. La sensation d'être ainsi possédée, pénétrée jusqu'aux tréfonds, me coupe le souffle.
"Oh oui", je gémis, mes hanches se soulèvent pour l'accueillir plus profondément encore.
Marc entame un va-et-vient soutenu, ses hanches claquent contre mes cuisses écartées. Chaque coup de boutoir fait résonner le lit, fait ballotter mes seins nus au rythme de ses assauts. Sa verge glisse dans mon fourreau lubrifié, ressort presque entièrement avant de replonger jusqu'à la garde.
Le spectacle de nos corps unis électrise Léa et Thomas. La main de ce dernier accélère ses mouvements sur son sexe gonflé, son souffle devient saccadé. Léa se caresse maintenant ouvertement, ses doigts fouillent son intimité encore sensible tout en nous regardant.
Marc intensifie son rythme, ses coups de boutoir se font plus profonds, plus violents. Son sexe heurte le fond de mon vagin à chaque poussée, déclenche des vagues de plaisir qui remontent le long de ma colonne vertébrale. Mes gémissements se transforment en cris, emplissent la chambre de leur mélodie obscène.
"Plus fort", je supplie, mes liens entaillent maintenant mes poignets rougis.
Marc obéit, ses hanches martèlent mon bassin avec une force qui fait trembler le lit. Ses testicules claquent contre mes fesses à chaque pénétration, ses mains agrippent mes hanches pour mieux me pilonner. Son visage se crispe sous l'effort et l'excitation, des gouttes de sueur perlent sur son front.
Le plaisir monte de nouveau en moi, plus intense encore que le précédent. Mon corps tout entier vibre sous les assauts répétés, mes seins ballottent follement. Les bruits humides de notre union se mêlent aux gémissements qui s'échappent de nos gorges.
Thomas ne peut plus se retenir. Son poing accélère sur sa verge gonflée, ses mouvements deviennent saccadés. Avec un grognement sourd, il éjacule, son sperme gicle sur ses doigts et sur le parquet. Léa, troublée par la vue de sa jouissance, se masturbe plus frénétiquement encore.
Marc sent son propre orgasme approcher. Ses mouvements perdent leur régularité, deviennent plus brutaux, plus désespérés. Sa verge gonfle encore dans mon fourreau, bat au rythme de son cœur emballé.
"Camille", il gémit mon prénom comme une prière.
D'un dernier coup de boutoir, il s'enfonce au plus profond de mon ventre et jouit en moi. Son sperme chaud gicle contre les parois de mon vagin, me remplit de sa semence brûlante. Ses spasmes déclenchent mon propre orgasme, plus violent encore que le premier.
Je crie, tire sur mes liens jusqu'à les rompre presque. Mon corps se cambre dans un arc parfait, mes cuisses se referment sur les hanches de Marc pour le retenir en moi. Les contractions de mon vagin traient sa verge palpitante, aspirent jusqu'à la dernière goutte de son essence.
Nous restons unis quelques instants, pantelants, nos corps moites de sueur mélangée. Marc s'effondre sur moi, son poids m'écrase délicieusement. Son sexe ramollit lentement dans mon fourreau encore frémissant, notre mélange intime s'écoule le long de mes cuisses.
Léa et Thomas nous regardent avec des yeux brillants d'émotion partagée. L'air de la chambre s'est chargé du parfum capiteux de nos ébats, odeur musquée qui atteste de la violence de nos plaisirs.
***
L'aube filtre paresseusement à travers les rideaux de lin beige, dessine des raies dorées sur nos corps nus entremêlés. La lumière naissante caresse nos peaux moites, révèle les stigmates délicieux de cette nuit de transgression. Nous formons un enchevêtrement de membres épuisés sur mon lit king-size aux draps complètement défaits.
Marc a détaché mes liens depuis longtemps déjà. Mes poignets portent encore les marques rougeâtres de la soie, bracelets éphémères qui témoignent de ma soumission consentie. Je trace du bout des doigts des arabesques paresseuses sur son torse encore humide de sueur. Sa peau salée garde le goût de nos ébats, mélange capiteux de phéromones et d'abandon.
Léa et Thomas reposent enlacés de l'autre côté du lit, leurs corps soudés dans une étreinte tendre qui contraste avec la violence de leurs plaisirs précédents. Les cheveux blonds de Léa cascadent sur l'épaule de son compagnon, masquent partiellement son visage apaisé. Thomas caresse distraitement son dos nu, ses doigts d'artisan dessinent des motifs invisibles sur sa colonne vertébrale.
Leurs regards se posent parfois sur mes poignets marqués, sourires complices aux lèvres. Nous partageons maintenant quelque chose d'intime, un secret charnel qui nous lie au-delà de notre simple amitié. Les barrières sont tombées, révélant des facettes cachées de nos personnalités.
"Qui a gagné finalement ?" demande Léa d'une voix ensommeillée, ses paupières lourdes de fatigue et de satisfaction.
Sa question flotte dans l'air chargé de nos effluves mêlés. L'odeur du sexe imprègne encore l'atmosphère, mélange musqué qui raconte l'histoire de nos corps unis. Je ferme les yeux, un sourire béat étire mes lèvres gonflées de baisers.
"Nous tous", je murmure dans un souffle.
Le Monopoly restera probablement au sol jusqu'à ce soir, témoin muet de notre transgression. Ses règles traditionnelles ne nous intéresseront plus jamais. Nous avons inventé un nouveau jeu, écrit nos propres lois dans la chair et le désir.
Marc s'étire dans le fauteuil en cuir, ses longues jambes étendues devant lui. À trente-deux ans, il possède ce charme nonchalant des architectes bohèmes. Ses cheveux châtains retombent sur son front, encadrant des yeux d'un brun profond qui semblent toujours analyser, calculer. Je sens son regard glisser sur mes jambes croisées, s'attarder sur la courbe de mes mollets que révèle ma robe noire. Le tissu épouse mes hanches, remonte légèrement quand je bouge, dévoilant quelques centimètres de cuisse nacrée.
En face de moi, Léa tortille machinalement une mèche de ses cheveux blonds entre ses doigts fins. Ses boucles cascadent sur ses épaules nues, effleurant le décolleté de son chemisier blanc entrouvert. Ses yeux bleus pétillent d'une malice habituelle, mais je décèle aujourd'hui quelque chose de différent. Une électricité sourde, une impatience contenue. À vingt-huit ans, elle dégage une sensualité naturelle qui trouble sans qu'elle s'en rende compte.
Thomas, son récent compagnon, l'observe avec une curiosité mêlée de désir. Ses mains d'artisan - il restaure des meubles anciens - reposent sur ses cuisses musclées. Une barbe de trois jours ombre sa mâchoire carrée. Quand il sourit, ses dents blanches contrastent avec sa peau hâlée par les heures passées dans son atelier. Il y a dans ses gestes lents une assurance tranquille, celle d'un homme qui connaît son pouvoir de séduction.
Le vin coule dans nos verres avec un bruit cristallin. Je sens l'alcool réchauffer mon ventre, délier ma langue. Mes inhibitions s'estompent progressivement. Marc se penche pour attraper son verre, son polo noir se tend sur ses pectoraux. Thomas caresse distraitement l'avant-bras de Léa, ses doigts traçant des cercles hypnotiques sur sa peau claire.
"On s'ennuie", souffle Léa en repoussant une mèche rebelle.
Son regard dérive vers l'étagère où trône la boîte de Monopoly, vestige d'une soirée précédente. Je suis la direction de ses yeux et un frisson parcourt ma colonne vertébrale. Une idée germe dans mon esprit, audacieuse, troublante.
"Et si on y jouait... différemment ?"
Ma voix résonne étrangement dans le silence soudain. Les mots ont franchi mes lèvres avant que ma raison puisse les retenir. Un sourire malicieux étire mes lèvres, révélant mes intentions inavouées.
L'atmosphère change instantanément. Thomas pose son verre d'un geste lent, ses yeux rivés aux miens. Je lis dans son regard une curiosité mêlée d'excitation. Marc se redresse imperceptiblement dans son fauteuil, ses pupilles se dilatent. Son souffle devient plus court, plus saccadé.
"Différemment comment ?" demande Léa.
Sa voix a changé de tonalité, plus grave, plus rauque. Elle se mordille la lèvre inférieure, geste inconscient qui trahit son trouble grandissant.
Je me lève avec une grâce calculée, consciente des regards qui me suivent. Mes talons claquent sur le parquet ciré. Ma robe ondule autour de mes hanches, le tissu caresse mes cuisses à chaque pas. Je récupère la boîte du jeu, mes doigts effleurent le carton usé. Mes gestes deviennent volontairement lents, théâtraux.
De retour à la table, je commence à disposer le plateau. Mes seins se balancent légèrement sous le tissu fin de ma robe. Je sens les tétons durcir contre le soutien-gorge de dentelle noire.
"Chaque propriété achetée donne un droit sur un autre joueur", je murmure en étalant les billets colorés. "Les loyers... se paient autrement."
Mes mots flottent dans l'air chargé d'une tension nouvelle. Thomas déglutit difficilement, sa pomme d'Adam monte et descend dans sa gorge. Léa croise et décroise les jambes, le frottement de ses cuisses produit un léger bruissement de tissu.
Marc tend la main vers les pions, ses doigts tremblent imperceptiblement. "Quel genre de... droits ?" Sa voix s'éraille légèrement.
Je choisis le petit chien argenté, mes doigts s'attardent sur le métal froid. "Ceux que votre imagination vous suggérera."
Léa saisit le petit chapeau haut-de-forme, Thomas opte pour la voiture de course. Marc hésite puis s'empare du fer à repasser, un sourire nerveux aux lèvres.
Les dés roulent dans ma paume moite. Je sens leur poids familier, leur surface lisse. Autour de la table, les respirations se sont accélérées. Thomas passe sa langue sur ses lèvres sèches. Léa joue nerveusement avec l'ourlet de son chemisier, dévoilant par intermittence un triangle de peau nacrée au-dessus de son nombril.
"Première règle", je continue d'une voix que je veux assurée, "pas de refus possible."
Marc hoche la tête, ses yeux brillent d'une lueur nouvelle. "Deuxième règle ?" demande-t-il, sa voix à peine audible.
"Il n'y en a pas d'autre."
Le silence qui suit vibre d'électricité pure. Nous nous regardons tous les quatre, conscients du pas que nous nous apprêtons à franchir ensemble. L'innocence de notre amitié va basculer dans l'inconnu. Mes mains tremblent quand je dispose les dernières cartes. L'alcool et l'excitation naissante libèrent nos inhibitions, une à une.
Dehors, la pluie redouble d'intensité, nous isolant du monde extérieur. Dans la lumière dansante des bougies, nos ombres se mêlent sur les murs. L'air se charge de phéromones et d'anticipation. Nous sommes prêts à transformer un jeu d'enfance en théâtre de nos désirs les plus secrets.
***
Marc saisit les dés entre ses paumes moites. Je vois ses mains trembler légèrement quand il les secoue. Les cubes d'ivoire claquent contre ses doigts avant de rouler sur le plateau avec un bruit sec. Double trois. Six cases exactement. Son pion atterrit sur la case bordeaux de la rue de la Paix, la propriété la plus chère du jeu où mon pion s’est posé juste avant.
"Je l'achète", déclare-t-il d'une voix étranglée.
Ses yeux se posent sur moi avec une intensité nouvelle. Dans la lumière tamisée des bougies, son regard a pris une profondeur troublante. Je sens mon pouls s'accélérer sous l'examen de ses pupilles dilatées.
"Tu es chez moi maintenant", murmure-t-il, sa voix rauque trahissant son émoi. “Je choisis ta poitrine en loyer”.
Un frisson électrique parcourt ma colonne vertébrale. Mes tétons durcissent instantanément sous le tissu fin de ma robe. L'air du salon me paraît soudain plus épais, plus chaud. Je déglutis difficilement, ma bouche devient sèche.
Lentement, presque cérémonieusement, je porte mes mains aux bretelles de ma robe. Le tissu noir glisse sur ma peau comme une caresse. Mes doigts tremblent quand je fais descendre les fines lanières le long de mes bras. Le décolleté béant révèle progressivement la naissance de mes seins, puis leurs courbes pleines.
D'un geste fluide, je libère ma poitrine de l'étreinte du tissu. Mes seins jaillissent, libres, leurs mamelons déjà durcis par l'excitation et la fraîcheur de l'air. Ma peau nacrée frissonne sous les regards qui me dévorent. Je sens mes joues s'empourprer, mais aussi une chaleur humide naître entre mes cuisses.
Marc se lève de son fauteuil avec une lenteur calculée. Ses longues jambes le portent vers moi en quelques enjambées. Il s'agenouille sur le tapis, face à moi, ses yeux à la hauteur de ma poitrine offerte. Son souffle chaud effleure ma peau, provoquant une chair de poule délicieuse.
Ses doigts d'architecte, habitués aux courbes et aux volumes, effleurent d'abord mes seins avec une délicatesse infinie. Le contact de sa peau tiède contre la mienne déclenche une vague de plaisir qui irradie dans tout mon corps. Je ferme les yeux, ma tête bascule légèrement en arrière.
Les mains de Marc se font plus audacieuses. Ses paumes épousent parfaitement la rondeur de mes seins, les pétrissent avec une douceur calculée. Ses pouces tracent des cercles concentriques autour de mes aréoles gonflées, s'approchant puis s'éloignant de mes tétons dressés dans un jeu de patience qui me fait gémir sourdement.
Ma respiration devient saccadée. Chaque caresse envoie des décharges électriques directement vers mon bas-ventre. Je sens l'humidité s'accumuler dans ma culotte de dentelle, imprégnant le tissu fin. Mes hanches bougent malgré moi, ondulent en quête d'un contact qui ne vient pas encore.
Du coin de l'œil, je perçois Thomas qui se penche discrètement, une main posée sur son entrejambe pour dissimuler son érection naissante. Son pantalon de toile se tend dangereusement au niveau de sa braguette. Il ne quitte pas des yeux le spectacle de mes seins malaxés avec précaution.
Léa s'est rapprochée imperceptiblement, ses cuisses serrées l'une contre l'autre. Elle mordille sa lèvre inférieure jusqu'au sang, ses yeux bleus brillent d'une lueur nouvelle. Sa main droite agrippe le rebord de la table, ses jointures blanchissent sous la pression. Je vois sa poitrine se soulever rapidement sous son chemisier entrouvert.
Marc intensifie ses caresses. Ses doigts saisissent mes tétons durcis, les font rouler entre ses phalanges avec une dextérité qui me coupe le souffle. Chaque pression, chaque pincement délicat, provoque en moi des spasmes de plaisir qui remontent le long de ma colonne vertébrale.
"Oh", je gémis malgré moi, le son s'échappant de ma gorge sans que je puisse le retenir.
Marc sourit, encouragé par ma réaction. Il alterne entre douceur et fermeté, tantôt caressant mes seins avec la tendresse d'un amant, tantôt les pétrissant avec une possession qui me fait chavirer. Ses pouces et ses index pincent délicatement mes mamelons, les étirent légèrement avant de les relâcher.
La sensation irradie dans tout mon corps. Mes cuisses se serrent instinctivement, cherchant à apaiser la pulsation qui bat entre elles. Mon bassin ondule de plus en plus nettement, mes hanches décrivent des cercles involontaires. Le tissu de ma robe frotte contre mes jambes, créant une friction supplémentaire qui attise mon désir.
Les mains de Marc descendent le long de mes côtes, effleurent ma taille avant de remonter vers mes seins. Il dessine du bout des doigts des arabesques sur ma peau frissonnante, trace des chemins de feu qui me font haleter. Quand il revient à mes tétons, ils sont si sensibles que le moindre contact me fait sursauter.
"Marc", je murmure son prénom comme une prière.
Il lève les yeux vers moi, ses pupilles noires de désir. Sans quitter mon regard, il penche la tête et dépose un baiser au creux de mes seins. Sa langue pointe, dessine une ligne humide entre mes courbes. Le contact de sa salive tiède sur ma peau me fait gémir plus fort.
Thomas change de position dans son fauteuil, son érection maintenant clairement visible sous le tissu tendu de son pantalon. Léa presse ses cuisses l'une contre l'autre, un léger gémissement s'échappe de ses lèvres entrouvertes. L'atmosphère de la pièce s'est chargée de phéromones et d'excitation partagée.
Marc fait durer le plaisir, ses mains expertes explorent chaque parcelle de ma poitrine offerte. Il masse la base de mes seins, les soulève, les fait danser sous ses paumes chaudes. Ses doigts tracent des spirales autour de mes aréoles avant de converger vers mes tétons qu'il titille avec une précision diabolique.
Je sens mon corps tout entier s'embraser sous ses caresses. Ma respiration devient erratique, mes gémissements plus audibles. Les sensations se concentrent dans mes seins mais irradient vers mon ventre, mes reins, mon sexe qui pulse de désir. Je suis trempée, mes cuisses glissantes d'excitation.
"À moi maintenant", souffle Léa d'une voix transformée par le désir.
Sa main tremblante saisit les dés que Marc lui tend à regret. Ses doigts sont moites, elle a du mal à les tenir fermement. Elle me lance un regard complice où se mélangent envie et appréhension. Nos yeux se croisent une seconde, complices dans cette transgression délicieuse.
***
Les dés de Léa rebondissent sur le plateau avant de s'immobiliser. Double deux. Quatre cases qui la mènent directement sur une case "Chance" ornée d'un point d'interrogation rouge. Ses doigts tremblent quand elle pioche la carte au sommet de la pile. Elle la retourne lentement, dévoilant l'inscription manuscrite que j'ai ajoutée plus tôt : "Recevez 200 Euros et comblez le désir du banquier".
Thomas, qui a endossé le rôle de banquier selon nos nouvelles règles, affiche un sourire carnassier qui transforme ses traits. Ses yeux brillent d'une lueur prédatrice que je ne lui connaissais pas. Il se penche vers Léa en lui tendant les billets de monopoly, et sa voix devient rauque, autoritaire.
"Déshabille-toi et allonge-toi sur la table", ordonne-t-il d'un ton qui ne souffre aucune réplique.
Léa nous regarde tour à tour d’un air affolé, puis hoche la tête avec une soumission qui me surprend. Ses joues s'empourprent mais elle ne proteste pas. Au contraire, je perçois dans ses yeux bleus une excitation grandissante qui fait écho à la mienne.
Elle se lève avec une grâce infinie, ses mouvements fluides malgré le tremblement qui agite ses mains. Lentement, elle déboutonne son chemisier blanc, révélant centimètre par centimètre sa peau laiteuse. Le tissu glisse le long de ses bras fins, tombe en corolle à ses pieds. Son soutien-gorge de dentelle blanche épouse parfaitement ses seins menus aux mamelons déjà pointus.
Ses doigts s'attaquent ensuite à la fermeture de son jean slim. Le bruit de la braguette qui descend résonne dans le silence tendu du salon. Elle fait glisser le denim le long de ses hanches rondes, dévoile ses cuisses fermes et nacrées. Le pantalon rejoint le chemisier sur le parquet ciré.
Léa se tient maintenant devant nous en sous-vêtements assortis, dentelle immaculée qui contraste avec l'incarnat de sa peau rosie par l'émotion. Sa culotte dessine un triangle parfait à l'apex de ses cuisses fuselées. Je remarque une petite tache sombre au niveau de son entrejambe, signe tangible de son excitation.
Sans quitter Thomas des yeux, elle s'approche de la table basse et s'y allonge avec précaution. Le plateau de jeu craque légèrement sous son poids. Les billets colorés se dispersent autour de son corps offert, créent un tapis multicolore qui souligne sa pâleur. Ses cheveux blonds s'étalent en corolle dorée autour de sa tête.
Thomas se lève de son fauteuil avec une lenteur calculée. Son érection tend dangereusement son pantalon, dessine une bosse proéminente qu'il ne cherche plus à dissimuler. Il contourne la table, s'agenouille sur le tapis épais près du corps étendu de sa compagne.
Ses mains d'artisan, rugueuses et chaudes, se posent d'abord sur les chevilles de Léa. Il remonte lentement le long de ses mollets, s'attarde sur la courbe de ses genoux avant de poursuivre vers ses cuisses soyeuses. Chaque caresse arrache à Léa de petits soupirs qui trahissent son trouble grandissant.
Marc et moi nous rapprochons instinctivement, attirés par le magnétisme de la scène qui se déroule sous nos yeux. Mes seins nus frôlent l'épaule de Marc quand je me penche pour mieux voir. Son souffle chaud caresse ma nuque, envoie des frissons le long de ma colonne vertébrale.
Thomas penche la tête vers le ventre de Léa. Sa barbe de trois jours égratigne délicatement sa peau quand ses lèvres se posent au creux de son nombril. Il dessine des cercles concentriques avec sa langue, descend vers la lisière de sa culotte avant de remonter vers sa poitrine.
Ses mains expertes trouvent l'agrafe du soutien-gorge, la font jouer d'un geste sûr. Les bonnets de dentelle libèrent les seins de Léa, petits et parfaitement ronds, couronnés d'aréoles rosées et de tétons dressés par l'excitation. Thomas les couvre de baisers papillons, sa langue effleure chaque mamelon durci.
"Thomas", gémit Léa, ses hanches ondulent malgré elle sur la surface froide de la table.
Il ne répond pas, concentré sur sa tâche. Sa bouche descend le long de son sternum, trace une ligne humide jusqu'à son ventre plat. Ses mains caressent ses flancs, remontent vers ses seins qu'il pétrit avec une tendresse mêlée de possessivité.
Je sens l'excitation monter en moi en observant la scène. Mes tétons durcissent davantage, mes cuisses se serrent l'une contre l'autre pour apaiser la pulsation qui bat entre elles. Marc a glissé une main dans mon dos, ses doigts tracent des arabesques sur ma peau nue.
Thomas descend encore, ses lèvres effleurent maintenant la dentelle trempée de la culotte de Léa. Il respire profondément son parfum intime, ce mélange de musc et de miel qui s'échappe du tissu humide. D'un geste lent et délibéré, il fait glisser l'étoffe le long des cuisses frémissantes de sa compagne.
Léa lève les hanches pour faciliter le mouvement, dévoile son intimité parfaitement épilée. Ses petites lèvres rosées brillent d'excitation, entr'ouvertes comme une fleur offerte. Son clitoris gonflé pointe timidement hors de son capuchon de chair.
"Magnifique", murmure Thomas d'une voix rauque.
Ses doigts trouvent l'intimité humide, l'effleurent d'abord avec une délicatesse infinie. Léa sursaute au contact, ses reins se cambrent instinctivement. Thomas trace des cercles paresseux autour de son clitoris sans jamais le toucher directement, prolonge délicieusement l'attente.
Marc resserre son étreinte autour de ma taille, son érection presse contre ma hanche. Je sens sa chaleur à travers le tissu de son pantalon, devine sa forme et sa fermeté. Ma respiration s'accélère, mes seins se soulèvent rapidement contre son torse.
Thomas intensifie ses caresses. Ses doigts s'enduisent de la cyprine qui perle à l'entrée du sexe de Léa, remontent pour lubrifier son clitoris gonflé. Il dessine des huit paresseux autour du petit bouton de chair, alterne pressions fermes et effleurements légers.
"Oh oui", gémit Léa, ses mains agrippent les rebords de la table jusqu'à ce que ses jointures blanchissent.
Son bassin ondule de plus en plus nettement, cherche à amplifier les sensations que dispensent les doigts prévenants de Thomas. Ses seins se balancent au rythme de ses mouvements, leurs pointes rosées tendues vers le plafond.
Thomas glisse alors deux doigts à l'intérieur de son fourreau brûlant. Léa pousse un cri étouffé, ses parois se contractent autour des phalanges intruses. Il entame un va-et-vient lent mais profond, ses doigts recourbés cherchent et trouvent ce point sensible qui la fait se cabrer.
Son pouce continue de titiller le clitoris durci, créant une double stimulation qui fait perdre la tête à Léa. Ses cuisses s'écartent davantage, s'offrent sans retenue aux caresses de son compagnon. Des perles de sueur naissent sur son front, sa poitrine se soulève de plus en plus rapidement.
"Je vais... je vais...", halète-t-elle, incapable de terminer sa phrase.
Thomas accélère le rythme, ses doigts fouillent maintenant sa chair avec une urgence nouvelle. Les bruits humides de leurs ébats emplissent le salon, mêlés aux gémissements de plus en plus aigus de Léa. Son corps tout entier se tend comme un câble prêt à se rompre.
L'orgasme la frappe avec la violence d'un tsunami. Son dos se cambre, ses cuisses tremblent de façon incontrôlable autour de la main de Thomas. Des spasmes secouent son bas-ventre, ses parois se contractent rythmiquement autour des doigts qui la fouillent. Un cri rauque jaillit de sa gorge, résonne contre les murs du salon.
Thomas ne s'arrête pas, prolonge son plaisir par des caresses plus douces mais persistantes. Léa ondule sur la table, son corps parcouru de frissons délicieux. Ses cheveux collent à son front moite, ses lèvres entrouvertes laissent échapper de petits gémissements de satisfaction.
Quand les derniers soubresauts s'apaisent, elle reste allongée, pantelante, ses membres abandonnés sur le plateau de jeu. Thomas retire délicatement ses doigts trempés, les porte à ses lèvres pour goûter l'essence de sa compagne. Son regard croise le mien, brûlant d'une passion à peine assouvie.
Marc et moi nous tenons enlacés, témoins ébahis de cette communion charnelle. Mon corps vibre d'une excitation que je ne peux plus dissimuler, mes jambes flagellent sous l'émotion. L'air du salon s'est chargé du parfum musqué du plaisir féminin, odeur enivrante qui attise nos désirs.
***
Je saisis les dés encore chauds de la main de Thomas. Mes paumes sont moites, mes doigts tremblent légèrement sous l'effet de l'excitation qui me consume depuis le début de cette soirée si particulière. Les cubes d'ivoire roulent sur le plateau jonché de billets froissés et s'immobilisent sur un double quatre.
Huit cases exactement. Mon pion atterrit sur la case "Allez en prison" ornée d'un policier en uniforme bleu. Dans le contexte de notre jeu détourné, le symbole prend une connotation troublante qui fait palpiter mon cœur.
Marc relève la tête, ses lèvres encore humides de la cyprine de Léa brillent dans la lumière tamisée. "C’est moi le shérif, tu es dans ma propriété", déclare-t-il d'une voix rauque chargée de promesses. "Ta cellule sera la chambre."
Il se lève et me tend la main pour m'aider à me redresser. Mes jambes flagellent, encore affaiblies par l'excitation qui a grandi en moi en observant les ébats de Léa et Thomas. Marc glisse un bras autour de ma taille, ses doigts effleurent ma peau nue qui frissonne à son contact.
"Donnez-nous quelques minutes", lance-t-il aux deux autres avant de m'entraîner vers la chambre.
Dans la pénombre de ma chambre à coucher, Marc allume quelques bougies disposées sur la commode. La lumière dorée danse sur les murs, créant une atmosphère feutrée propice à l'intimité. Il ouvre le tiroir de ma table de nuit, en sort les liens de soie noire que j'y dissimule. Ses mains les soupèsent, les examinent, testent leur solidité.
"Allonge-toi", murmure-t-il en désignant le lit aux draps froissés.
J'obéis sans résistance, mon corps s'étend sur le coton frais. Marc attache mes poignets aux montants métalliques avec une dextérité qui me surprend. Les liens ne serrent pas trop mais m'immobilisent efficacement, mes bras étendus au-dessus de ma tête dans une position d'abandon total.
Il fait de même avec mes chevilles, écarte légèrement mes jambes avant de les entraver aux barreaux du pied de lit. Je me retrouve ainsi offerte, vulnérable, ma robe noire remontée sur mes hanches révélant mon string de dentelle trempé.
Marc se redresse, son regard parcourt mon corps entravé avec une satisfaction évidente. Lentement, il retire son polo noir, dévoile un torse musclé par les heures de sport. Sa peau mate porte quelques cicatrices, témoins d'une vie aventureuse. Son pantalon suit, libère ses jambes longues et fuselées.
Quand il retire son boxer, son sexe jaillit, dressé et palpitant. Son gland violacé brille d'une goutte de liquide pré-séminal qui perle à son méat. Ses testicules lourds ballottent sous sa hampe tendue, signe tangible de son excitation.
"Thomas, Léa", appelle-t-il. "Venez."
Nos amis apparaissent dans l'encadrement de la porte, eux aussi entièrement nus maintenant. Le corps svelte de Léa porte encore les marques rosées des caresses de Thomas. Sa poitrine menu se soulève rapidement, ses tétons pointent vers nous. Thomas, imposant et viril, affiche une érection impressionnante qui rivalise avec celle de Marc.
Ils s'installent de chaque côté du lit, spectateurs privilégiés de ce qui va suivre. Marc s'agenouille entre mes cuisses écartées, ses mains chaudes se posent sur mes genoux. Il remonte lentement le long de mes jambes, ses paumes caressent ma peau frissonnante.
Sa bouche se pose d'abord sur mon ventre, juste au-dessus de mon nombril. Sa langue trace des cercles humides, descend vers la lisière de mon string trempé. L'odeur de mon excitation se mêle au parfum des bougies, créé une atmosphère enivrante.
Marc écarte délicatement le tissu de dentelle, dévoile mon intimité parfaitement épilée. Mes petites lèvres gonflées d'excitation s'entrouvrent, révèlent l'entrée de mon sexe qui palpite d'anticipation. Mon clitoris durci pointe hors de son capuchon, quémande les caresses qu'il pressent.
"Tu es trempée", constate Marc d'une voix rauque.
Sans attendre de réponse, il plonge sa bouche dans ma fente humide. Sa langue chaude fouille mes replis intimes, recueille la cyprine qui s'accumule à l'entrée de mon vagin. Le contact me fait sursauter, tire sur mes liens qui entaillent légèrement mes poignets.
"Ah", je gémis, incapable de retenir l'exclamation qui jaillit de ma gorge.
Marc intensifie son exploration buccale. Sa langue agile trace des arabesques sur mes lèvres tuméfiées, remonte vers mon clitoris qu'elle titille avec une précision diabolique. Chaque coup de langue envoie des décharges électriques dans tout mon corps, fait onduler mes hanches malgré mes liens.
Du coin de l'œil, je vois Léa qui guide la main de Thomas vers son sexe encore sensible de leur étreinte précédente. Ses doigts d'artisan retrouvent instinctivement les zones érogènes de sa compagne, la caressent avec une tendresse experte. Léa gémit doucement, ses yeux rivés sur le spectacle de Marc me dévorant.
Thomas, de son côté, laisse sa main libre dériver vers son sexe gonflé. Il se caresse lentement, son poing remonte et descend le long de sa hampe durcie. Son regard ne quitte pas ma poitrine qui se soulève rapidement, mes seins ballottent au rythme de mes mouvements.
Marc plonge maintenant sa langue à l'intérieur de mon fourreau brûlant. Elle fouille mes parois contractées, explore chaque repli de ma chair intime. Ses lèvres happent mon clitoris, le sucent avec une gourmandise qui me fait perdre la tête.
"Marc, s'il te plaît", je halète, mes hanches se soulèvent pour chercher plus de contact.
Il répond à ma prière muette en glissant deux doigts à l'intérieur de mon vagin palpitant. Ses phalanges s'enfoncent profondément, recourbées pour masser ce point sensible qui me fait voir des étoiles. Sa langue continue de danser sur mon clitoris gonflé, créé une double stimulation insoutenable.
Les sensations s'accumulent dans mon bas-ventre, forment une boule de chaleur qui grossit à chaque seconde. Mes muscles se tendent, mes orteils se recroquevillent. Je tire désespérément sur mes liens, mes poignets rougissent sous la friction de la soie.
"Je vais jouir", j'annonce d'une voix brisée par l'émotion.
Marc accélère ses mouvements, ses doigts fouillent ma chair avec une urgence nouvelle. Sa bouche aspire mon clitoris, sa langue le flagelle sans répit. L'orgasme me frappe comme la foudre, parcourt mon corps d'un brasier qui me consume tout entière.
"Marc !", je crie son nom dans un râle rauque qui résonne contre les murs de la chambre.
Mon dos se cambre violemment, mes cuisses tremblent de façon incontrôlable. Les spasmes secouent mon bassin, mes parois se contractent rythmiquement autour des doigts de Marc. Une chaleur liquide se répand dans mon ventre, irradie vers mes extrémités.
Marc ne s'arrête pas immédiatement, prolonge mon plaisir par des caresses plus douces. Ses lèvres déposent des baisers papillons sur mes lèvres intimes encore frémissantes. Quand les derniers soubresauts s'apaisent, il redresse la tête, son visage luisant de mes sécrétions.
Sans me laisser le temps de récupérer, il se redresse et positionne son sexe gonflé à l'entrée de mon vagin encore palpitant. Son gland chaud presse contre mes lèvres entrouvertes, s'enduit de ma cyprine abondante.
D'un coup de reins puissant, il s'enfonce entièrement en moi. Sa verge tendue écarte mes parois encore contractées de l'orgasme précédent, me remplit complètement. La sensation d'être ainsi possédée, pénétrée jusqu'aux tréfonds, me coupe le souffle.
"Oh oui", je gémis, mes hanches se soulèvent pour l'accueillir plus profondément encore.
Marc entame un va-et-vient soutenu, ses hanches claquent contre mes cuisses écartées. Chaque coup de boutoir fait résonner le lit, fait ballotter mes seins nus au rythme de ses assauts. Sa verge glisse dans mon fourreau lubrifié, ressort presque entièrement avant de replonger jusqu'à la garde.
Le spectacle de nos corps unis électrise Léa et Thomas. La main de ce dernier accélère ses mouvements sur son sexe gonflé, son souffle devient saccadé. Léa se caresse maintenant ouvertement, ses doigts fouillent son intimité encore sensible tout en nous regardant.
Marc intensifie son rythme, ses coups de boutoir se font plus profonds, plus violents. Son sexe heurte le fond de mon vagin à chaque poussée, déclenche des vagues de plaisir qui remontent le long de ma colonne vertébrale. Mes gémissements se transforment en cris, emplissent la chambre de leur mélodie obscène.
"Plus fort", je supplie, mes liens entaillent maintenant mes poignets rougis.
Marc obéit, ses hanches martèlent mon bassin avec une force qui fait trembler le lit. Ses testicules claquent contre mes fesses à chaque pénétration, ses mains agrippent mes hanches pour mieux me pilonner. Son visage se crispe sous l'effort et l'excitation, des gouttes de sueur perlent sur son front.
Le plaisir monte de nouveau en moi, plus intense encore que le précédent. Mon corps tout entier vibre sous les assauts répétés, mes seins ballottent follement. Les bruits humides de notre union se mêlent aux gémissements qui s'échappent de nos gorges.
Thomas ne peut plus se retenir. Son poing accélère sur sa verge gonflée, ses mouvements deviennent saccadés. Avec un grognement sourd, il éjacule, son sperme gicle sur ses doigts et sur le parquet. Léa, troublée par la vue de sa jouissance, se masturbe plus frénétiquement encore.
Marc sent son propre orgasme approcher. Ses mouvements perdent leur régularité, deviennent plus brutaux, plus désespérés. Sa verge gonfle encore dans mon fourreau, bat au rythme de son cœur emballé.
"Camille", il gémit mon prénom comme une prière.
D'un dernier coup de boutoir, il s'enfonce au plus profond de mon ventre et jouit en moi. Son sperme chaud gicle contre les parois de mon vagin, me remplit de sa semence brûlante. Ses spasmes déclenchent mon propre orgasme, plus violent encore que le premier.
Je crie, tire sur mes liens jusqu'à les rompre presque. Mon corps se cambre dans un arc parfait, mes cuisses se referment sur les hanches de Marc pour le retenir en moi. Les contractions de mon vagin traient sa verge palpitante, aspirent jusqu'à la dernière goutte de son essence.
Nous restons unis quelques instants, pantelants, nos corps moites de sueur mélangée. Marc s'effondre sur moi, son poids m'écrase délicieusement. Son sexe ramollit lentement dans mon fourreau encore frémissant, notre mélange intime s'écoule le long de mes cuisses.
Léa et Thomas nous regardent avec des yeux brillants d'émotion partagée. L'air de la chambre s'est chargé du parfum capiteux de nos ébats, odeur musquée qui atteste de la violence de nos plaisirs.
***
L'aube filtre paresseusement à travers les rideaux de lin beige, dessine des raies dorées sur nos corps nus entremêlés. La lumière naissante caresse nos peaux moites, révèle les stigmates délicieux de cette nuit de transgression. Nous formons un enchevêtrement de membres épuisés sur mon lit king-size aux draps complètement défaits.
Marc a détaché mes liens depuis longtemps déjà. Mes poignets portent encore les marques rougeâtres de la soie, bracelets éphémères qui témoignent de ma soumission consentie. Je trace du bout des doigts des arabesques paresseuses sur son torse encore humide de sueur. Sa peau salée garde le goût de nos ébats, mélange capiteux de phéromones et d'abandon.
Léa et Thomas reposent enlacés de l'autre côté du lit, leurs corps soudés dans une étreinte tendre qui contraste avec la violence de leurs plaisirs précédents. Les cheveux blonds de Léa cascadent sur l'épaule de son compagnon, masquent partiellement son visage apaisé. Thomas caresse distraitement son dos nu, ses doigts d'artisan dessinent des motifs invisibles sur sa colonne vertébrale.
Leurs regards se posent parfois sur mes poignets marqués, sourires complices aux lèvres. Nous partageons maintenant quelque chose d'intime, un secret charnel qui nous lie au-delà de notre simple amitié. Les barrières sont tombées, révélant des facettes cachées de nos personnalités.
"Qui a gagné finalement ?" demande Léa d'une voix ensommeillée, ses paupières lourdes de fatigue et de satisfaction.
Sa question flotte dans l'air chargé de nos effluves mêlés. L'odeur du sexe imprègne encore l'atmosphère, mélange musqué qui raconte l'histoire de nos corps unis. Je ferme les yeux, un sourire béat étire mes lèvres gonflées de baisers.
"Nous tous", je murmure dans un souffle.
Le Monopoly restera probablement au sol jusqu'à ce soir, témoin muet de notre transgression. Ses règles traditionnelles ne nous intéresseront plus jamais. Nous avons inventé un nouveau jeu, écrit nos propres lois dans la chair et le désir.
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