Noémie la femme enrobée : la découverte de son corps et de sa sexualité (Partie 1/3)

- Par l'auteur HDS Perruche -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Noémie la femme enrobée : la découverte de son corps et de sa sexualité (Partie 1/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-04-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Noémie la femme enrobée : la découverte de son corps et de sa sexualité (Partie 1/3)
Si aujourd’hui Noémie assumait pleinement son corps. Ce ne fut pas toujours le cas, tout simplement à cause de son poids. Par le passé, elle avait toujours des complexes, plus le temps passait plus elle se refermait sur elle-même, elle se trouvait trop grosse et on n’hésitait pas à le lui dire, en commençant par ses parents, ses deux frères, puis par ses amis.

Depuis l’enfance, elle fut toujours nommée la boulotte, à l’école elle était mise à l’écart par les jeunes de son âge car elle était différente des autres. Plus tard dans les sorties, ce fut souvent elle qui tenait la chandelle, elle n’avait que très peu de prétendants. Elle fut même déflorée lors d’une sortie bien arrosée, son partenaire était ivre et lorsqu’il s’était levé le lendemain matin, il était parti sans même lui dire au revoir. Cette expérience sexuelle fut très difficile à avaler, elle n’osait plus regarder les hommes et trouvait son plaisir dans la masturbation et les sextoy qu’elle acheta sur internet.

Elle en avait marre de faire que de l’intérim ou des remplacements car aucun employeur ne voulait la prendre en CDI, c’était tout simplement à cause de son physique car de nos jours, la ségrégation existe toujours. Elle se sentait réellement seule et perdue, son moral n’était pas au beau fixe et tout ceci, en grande partie à cause de son physique. Cette solitude lui pesait, Parfois elle se disait que ce n'était pas la peine de vivre sans être aimé, elle pensait vraiment avoir raté sa vie de jeune femme. Elle en était à se détester.

Tout bascule après son 25e anniversaire, l’oncle de Noémie, habitant en Isère passait quelques jours chez son frère. Il lui proposa de l’aider car son vieil ami recherchait une secrétaire comptable afin de remplacer son épouse qui voulait, suite à son divorce, arrêter de travailler dans l’entreprise de son ex. Elle avait donc envoyé un CV avec une photo et une lettre de motivation en espérant que le piston puisse l’aider à trouver enfin, un emploi stable. Le fait de changer de région ne la dérangeait pas du tout, ici elle n’avait que très peu d’amis.

Le 25 juin 2015, elle reçoit une convocation à un entretien d’embauche. Maurice avait tenu ses promesses, il avait lui-même donné en mains propres, le courrier de Noémie à son ami. Toute heureuse, elle se présenta à cet entretien, elle s’était faite belle, elle portait un jean neuf, des baskets, un sweat ample et était allée chez le coiffeur la veille. Le patron qui l’avait reçue était un homme d’une cinquantaine d’année. Après avoir lu son CV et d’après les réponses que Noémie avait faites aux nombreuses questions, le patron la prit à part et lui dit franchement : — Ton oncle est un véritable ami, nous avons déjà reçu, comme tu t’en doutes plusieurs candidatures, si tu veux occuper ce poste que je te réserve, il va falloir suivre mes conseils.

Le poste à occuper était à pourvoir début septembre, elle devait entre autres faire du secrétariat, un peu de comptabilité mais également recevoir les clients. Monsieur Régent fut direct avec elle, il lui imposa de perdre du poids, de se vêtir en tailleur ou en robe et de se maquiller un peu afin de plaire aux hommes qui étaient la majeure partie de sa clientèle :— Quand je dis plaire, ce n’est pas les draguer, mais tu dois être agréable à regarder. Viens, je vais te montrer.

Il alla sur internet et visita un site spécialisé pour les femmes rondes, il lui montra ce qu’il désirait pour elle :— Tu as un super visage, tu as de beaux yeux, ta longue chevelure noire et ondulée est magnifique.
— J’ai d’énormes complexes Monsieur— Laisse-les de côté ma petite, il faut sourire. Tu n’auras pas de gros efforts à faire pour devenir comme ces belles femmes sur l’écran.

Noémie sortit enchantée de son bureau, c’était bien la première fois qu’on lui disait qu’elle était belle et tous ces compliments, lui redonnèrent le moral qu’elle avait dans ses chaussettes. Elle avait eu deux mois pour se préparer, Gérald Régent et son fils la recevait quinze jours avant la prise de poste. Petit régime, footing, salle de sport, piscine fut ses principales occupations de tout l’été. Le jour J après avoir effectué un relooking, elle fut embauchée. Rémy, le fils du patron, l’avait invité au restaurant après l’entretien et l’avait emmené au cinéma. Il lui avait présenté un petit appartement que son père louait à deux pas de l’entreprise.

Habitant à Grenoble depuis quatre ans, Noémie avait une masse corporelle au-dessus de la moyenne, c’était une femme que l’on peut décrire comme enrobée, avec un petit bedon, une petite bouée sur les hanches, une poitrine généreuse et un fessier rebondi mais avec ses 70 kg, pour son 1,70 mètre, elle était tout simplement désirable. Aujourd’hui, à 30 ans, elle acceptait désormais sa morphologie. Gérald si exigeant, avait fait d’elle, la star au niveau de cette entreprise du bâtiment.

Rémy quant à lui, s’était donné sans compter afin que Noémie soit entièrement épanouie. En effet, après quelques sorties, comme il fallait s’en douter, le premier baiser était arrivé très vite. C’était au cinéma, ce jour-là, ils n’avaient, ni l’un, ni l’autre vu le film. La main de Rémy s’était posée sur celle de sa voisine qui attendait avec impatience une avance directe de son compagnon de sortie. Elle ne voulait pas rater cette occasion, n’ayant plus fait l’amour depuis deux ans et demi, elle se retourna et embrassa Rémy avec fougue, pendant toute la séance, baisers et caresses voire même doigté, furent au rendez-vous.

Ce fut tout naturellement que le fils du patron avait passé une nuit de folie dans les bras cette femme qui semblait vouloir en une nuit rattraper le temps perdu. Elle avait joui plusieurs fois sous les coups de boutoir de Rémy, elle prit beaucoup de plaisir également à se faire, pour la première fois sodomiser. Elle ne l’aimait pas d’amour, heureusement car si c’était pour elle, un bon amant qui venait lui rendre visite deux fois par semaine, il lui apprit après deux mois qu’il allait se marier et qu’il ne pourrait plus venir la satisfaire.

Depuis cette aventure, Noémie se sentit totalement libérée, elle s’aperçut qu’elle était désirée et cela l’avait stimulé, elle choisit alors des robes bien plus courtes, avec un beau décolleté ou des jupes avec un chemisier laissant apparaitre la dentelle de son soutien-gorge, elle portait dorénavant des strings et les bas avaient remplacé ses collants. Si elle voyait au départ la trentaine d’ouvriers le jour de la paye, maintenant certains d’entre eux, de plus en plus nombreux, venaient la voir les soirs, trouvant n’importe qu’elle excuse pour venir parler un moment avec elle.

Elle n’avait que l’embarras du choix. Même au niveau de la clientèle masculine qui se permettait de la draguer ouvertement. Elle était en plein rêve car c’était elle qui choisissait les hommes qui lui plaisaient pour passer quelques heures de bonheurs dans leur bras, elle essayait toujours de rattraper toutes les aventures sexuelles qu’elle n’avait pas connues par le passé. Même si Noémie ne faisait pas l’amour tous les jours, elle était entièrement satisfaite.

D’autant plus que sa cousine, lui avait fait rencontrer de nombreux amis lors des sorties en discothèque. En six mois, Noémie comptait quelques amants privilégiés, elle était considérée comme la femme à conquérir, nombreux étaient les hommes, jeunes comme plus vieux tentant leur chance auprès d’elle mais il fallait qu’elle trouve en eux un minimum de sincérité et de beauté. Son type d’homme était un peu comme Gérald, son patron qui l’avait tant marquée en la complimentant.

D’ailleurs, lors de la réunion avec lui pour faire un point après un semestre, elle fut très impressionnée. Il l’avait convoqué un vendredi à 17 heures, il n’y avait plus personne dans les bureaux. Gérald était grand et encore bien fait pour son âge qu’il ne faisait pas malgré ses cheveux poivre et sel. Cet homme divorcé depuis un an avait augmenté son salaire de 10%, Noémie eut un large sourire, heureuse de ce petit cadeau :— Tu es magnifique, lorsque tu souris Noémie mais pas que... Je n’entends que du bien sur toi.
— Monsieur Régent, je vous remercie, c’est grâce à vous que j’ai pu me transformer. J’ai encore perdu 3 kilos.
— Arrête-toi là, je ne veux pas te voir plus mince, tu es si belle ainsi. Lui dit-il en s’approchant de son siège où elle était assise.

Il resta à côté d’elle et lui posa une main sur la cuisse dénudée jusqu’à la lisière de ses bas et l’autre lui caressa la joue. Noémie sentit une coulée de cyprine dans son string. Que m’arrive-t-il ? Se demanda-t-elle. Elle avait une envie folle de se lever pour l’embrasser. Sans enlever sa main qui remontait même sur sa peau nue, Gérald s’agenouilla devant elle qui machinalement, écarta un peu les jambes, sa deuxième main passa sur la fente de sa jupe pour reposer sur son autre cuisse :— Quel dommage ses bas autofixants, je préférais les porte-jarretelles, c’est si sexy !

Il n’attendait pas forcément de réponse, Noémie était scotchée sur son siège ne sachant que dire, elle attendait, elle était prête à s’offrir. Il remonta ses mains sous sa jupe, afin de caresser sur larges hanches ce qui mit Noémie dans une situation, laissant apparaitre son string très humide et le bas de son ventre. Elle était de plus en plus gênée, mais se laissait caresser sans rien dire, sa respiration s’accélérait, Gérald retira ses mains, se redressa et prit les siennes en les tirant afin qu’elle se mette debout :— Que tu es belle ! Lui dit-il laisse-moi t’admirer.
— Monsieur …ça me gêne…ce que vous dites…
Sans répondre, il posa ses mains sur son décolleté et tira légèrement de deux doits le tissu afin de voir le soutien-gorge et caressa du bout de ses phalanges la peau de sa poitrine, sous la dentelle, à la limite des aréoles :— Tu es belle Noémie, tu me plais beaucoup.

Noémie croyait devenir folle, elle n’y tenait plus, elle mouillait terriblement, tous ces compliments et ces petites caresses anodines lui mettait le feu au ventre, elle était tentée de prendre sa tête à deux mains pour l’enfouir entre ses deux seins mais se retint une énième fois. Gérald arrêta ses caresses, pris sa main et la fit tourner sur elle-même en lui flattant ses fesses lorsqu’elle avait fait demi-tour :— Reste comme ça ma chérie.

Il s’approcha d’elle, et passa ses deux mains sous la jupe et les plaqua sur sa peau nue, Noémie eut des frissons, une nouvelle coulée de cyprine suinta de sa vulve en feu. Il caressa, massa puis tritura son fessier :— Tu es splendide Noémie, retourne-toi.
Gérald baissa la tête et lui posa ses lèvres sur les siennes, l’embrassant à pleine bouche. Il remonta sa main sur sa peau nue jusqu’à l’aine, ses doigts étaient magiques, cette caresse intime la faisait mouiller de plus en plus, pendant que leurs langues dansaient la carioca :— Monsieur, je crois que nous faisons une erreur, vous pourriez être mon père.
— Je sais ma chérie, excuse-moi. Viens, je te sors ce soir. Lui dit-il en la prenant énergiquement par la main.

Noémie était rassurée, il ne voulait pas la baiser comme une vulgaire salope, se disait-elle mais très déçue car il était parvenu à la rendre heureuse et pleine de désirs, elle aurait tant voulu jouir dans ses bras malgré son âge. Comme une bonne employée qui se respecte, elle l’accompagna mais sans montrer aucun signe de familiarité envers lui. Gérald l’emmena faire les boutiques, il voulait lui offrir des sous-vêtements. Noémie ne voulait pas être une profiteuse, mais il avait insisté en lui disant qu’elle le méritait et que son bonheur serait de l’imaginer dans ces tenues sexy.

À chaque essayage, elle ouvrait le rideau et se présentait à lui et à chaque fois, il lui disait que cela lui allait très bien, qu’elle était belle qu’elle était sexy et désirable. Elle était ressortie du magasin avec cinq ensembles de lingerie 3 pièces : Soutien-gorge dans un style push-up sublimé d'une dentelle raffinée ; Porte-jarretelles avec dentelle sur les jarretelles et petit nœud satin et un string assorti.

Puis ils étaient allés diner dans un restaurant chic, où il continua à lui faire des compliments en disant :— Regarde Noémie, tous les hommes te regardent, t’admirent et m’envie d’être avec toi.
— Monsieur Régent, vous en faites trop, je suis vraiment gênée.
— Gênée parce que tu es trop belle ? Ma pauvre chérie regarde le chemin parcouru. Même Rémy n’a pas su te choisir comme épouse, mon imbécile de fils a préféré rester avec cette poupée qui le fera cocu à la première occasion.
— Vous savez Monsieur Régent, je ne l’aimais pas suffisamment pour me battre.

Puis Gerald lui prit la main et lui dit ce qu’il n’avait jamais encore avoué à personne hormis son ex épouse.
— Noémie, je ne pourrai jamais te faire l’amour, pourtant je me suis aperçu tout à l’heure qui si j’avais pu, tu aurais accepté malgré la différence d’âge que nous avons. Mais sache que j’ai perdu à jamais mon érection et mon éjaculation. J’ai subi une prostatectomie suite à un cancer.

Noémie lui serrait la main, elle avait les larmes aux yeux de voir cet homme aussi intentionné avec elle, lui parler de son impuissance, il devait vraiment l’aimer pour lui avouer cela :— Vous avez raison Gérald, vous m’aviez mis dans un tel état d’excitation dans votre bureau que j’avais très envie que vous m’embrassiez. Oui, Gérald, ça n’a jamais été Rémy j’ai désiré.

Après le repas, Gérald l’avait amenée chez lui, prendre une dernière coupe de champagne, il s’était assis à côté d’elle, puis lui reposa la main sur sa cuisse, qu’il caressa comme dans son bureau :— Tu veux bien me laisser continuer ma chérie.

Noémie avait déjà fermé les yeux et ses petits gémissements qu’elle n’osait pas faire trois heures plus tôt, lui donna la réponse. Il avait bien l’intention de lui prouver qu’il pouvait lui procurer du plaisir, elle jouit une première fois sous les caresses buccales et le doigté d’expert de son patron, puis une deuxième fois lorsqu’ils s’étaient couchés. En effet, Noémie avait passé la nuit chez son patron qui l’aimait d’amour depuis sa première rencontre. Noémie venait de s’en rendre compte, elle aussi l’avait aimé depuis cet entretien.


Chères lectrices et chers lecteurs, j’aimerais votre sentiment. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Bisous.


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