Olga, Elodie et Philippe 10 - Cocktail du samedi soir

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
  • • 365 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Olga T ont reçu un total de 1 042 384 visites.
Récit libertin : Olga, Elodie et Philippe 10 - Cocktail du samedi soir Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-02-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 2 916 fois depuis sa publication.
Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(10.0 / 10)
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Olga, Elodie et Philippe 10 - Cocktail du samedi soir
AVERTISSEMENT
Ce texte, écrit à quatre mains par ElodieParis et OlgaT, est la suite de ceux parus les 14, 22 octobre, les 6 et 20 novembre, les 4 et 17 décembre 2020 ainsi que les 1er, 13 et 30 janvier 2021 sur HDS.

Ce récit érotique est fictif, mais s’inspire du vécu des protagonistes. Voici un nouvel épisode de ce travail en commun. D’autres suivront.

Bonne lecture et merci pour vos commentaires!

RESUME DES EPISODES PRECEDENTS
Une jeune doctorante timide de 25 ans, Elodie, est invitée à venir s’entraîner à présenter son mémoire par Philippe, haut-fonctionnaire, qui est un des spécialistes du sujet de la thèse. Une fois sur place, Olga, la maîtresse de maison, hypersexuelle en manque, prend la jeune étudiante en charge, sous les yeux de son mari candauliste expérimenté.

Olga réussit de main de maître à faire surmonter à Elodie ses peurs et ses complexes. Le couple découvre sa connaissance surprenante des choses du sexe. L’étudiante qui se laissait faire comme une jeune inexpérimentée dévoile son vrai visage de petite salope.

Olga invite la gamine à rester le week-end où s'enchaînent des parties de plaisir de plus en plus intenses. Olga n’autorise pas Elodie à faire l’amour avec SON mari Philippe mais leurs désirs respectifs montent inexorablement.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Devant Philippe et Elodie, Olga venait de se faire défoncer en levrette par Mario, le gérant de la boutique, contre le comptoir du magasin. Les deux amants restèrent encore un instant l’un dans l’autre. Puis Olga se redressa, le sperme dont elle était emplie coulait le long de ses cuisses.

Ses beaux yeux noirs voilés par le plaisir, elle se dirigea directement vers son homme. Les deux époux échangèrent un long baiser:
- Merci mon amour de me permettre cela! Tu es merveilleux!

Olga s’adressa ensuite à Elodie et lui tenant le menton de sa main, yeux dans les yeux:
- Ca t’a plu petite salope?

Elodie déglutit. Elle avait trouvé ce spectacle excitant, fort et beau. C’était un peu comme si elle avait regardé un porno hard mais pour de vrai. Tout était trop frais dans sa tête, il était difficile de séparer la réalité de la fiction. La scène avait été fidèle à la façon dont elle s’imaginait Olga se faire prendre intensément par ses amants. Elodie peinait à exprimer ses émotions, encore sous le choc de ce dont elle avait été le témoin. Elle revoyait encore l’image de cette hypersexuelle se faire défoncer et en demander toujours plus. Cette femme était incroyable et surtout insassiable.

Elodie retenait surtout de ces instants sa complicité avec Philippe, nue sur son genou, à se faire caresser par lui, tout en ayant sa main posée sur sa queue dressée dont elle avait tellement envie. Ni Philippe, ni Elodie n'avaient joui, concentrés qu’ils étaient sur le plaisir d’Olga. Ils étaient devenus un petit couple de candaulistes unis et fusionnels.

Fier de sa prestation d’amant dominant, et avec sa verve de commerçant Italien, Mario lança l’invitation à tout le monde
- Vi invito tutti ad un aperitivo (“Je vous invite tous à prendre un apéritif”)
- Excellente idée, Mario mais, avant d’aller prendre un cocktail, il nous faut habiller cette petite.

Le feu de l’action passé, Elodie toute nue commençait à avoir un peu froid sous la climatisation du magasin. Philippe, en vrai gentleman, lui offrit son élégante veste en lin dans laquelle elle se blottit en frissonnant.

Avant de partir au restaurant, Olga avait pris un soin tout particulier à soigner l’apparence d’Elodie. Elle avait transformé la jeune étudiante en une superbe jeune femme, veillant à sublimer sa coiffure et son maquillage. Elodie s’était laissée faire, tout en se sentant terriblement gênée d’être ainsi livrée et façonnée comme un jouet par les mains expertes de la belle quadragénaire. Olga avait fait d’elle ce qu’elle voulait et Elodie avait vu dans les miroirs sa transformation lentement s’opérer et son trouble la gagner. Elle avait pris dix ans d’âge, découvrant une femme si différente de l’image d’étudiante garçonne qu’elle donnait habituellement. Olga avait construit une barbie et magnifié la beauté qu’Elodie mettait tant de soin à cacher. La jeune fille avait l’habitude de se faufiler discrètement, ayant trop peur des gens dans la rue, des hommes louches qui l’abordaient, des regards libidineux posés sur elle par des inconnus flippants. Elle préférait passer inaperçue, se fondre dans la masse. Étant mince et petite, elle était à la merci de la force de n’importe quel homme malveillant et cela lui faisait peur.

- Mario comment habillerais tu Elodie en parfaite petite salope pour aller boire ce cocktail ?

Elodie au fond d’elle savait qu’Olga avait raison. Après dix ans de thérapie, elle était arrivée à la même conclusion : elle était bien une petite salope. Son thérapeute, très professionnel et expérimenté, le lui aussi avait confirmé. D'ailleurs, il l’avait baisé dès la troisième séance, en l’accusant de lui avoir fait renier son serment de par sa perversion maladive. C’était bien sûr elle la coupable de l’avoir détourné de son chemin de grand professionnel, par sa séduction compulsive de Lolita. Dès les débuts de la psychanalyse, Freud avait instauré l’interdit des relations sexuelles entre psy et patients comme règle de base. Bien entendu, pas question pour ce « professionnel » de parler d’abus de faiblesse. Ne pouvait être qu’une petite salope une fille qui cassait ainsi les interdits de par son comportement de séductrice endiablée. C’est entre autres pour cela qu’Elodie se cachait, mettant un pansement sur ses plaies. Elle ne voulait pas attirer les envies sur elle. Et Olga justement, en contraste total, l’obligeait à vivre et assumer la stratégie opposée.

Olga fila dans les toilettes et en revint sexy et superbe, portant sa robe courte, très décolletée et au dos nu, sans soutien-gorge bien évidemment.

Mario avait ressorti des sacs une petite robe légère en imprimé fleuri, avec plein de petits boutons adorables sur le devant. Il avait rajouté une petite ceinture qui raccourcissait la longueur de la robe, déjà très courte, et collait ses seins nus au tissu.

- Je vous parie que tout le monde va rêver de dégrafer tous ces petits boutons sur le devant de la robe. li ecciterà tutti, non dovrai chinarti, (vous les allumerez tous, vous n'aurez pas à vous baisser”)
- C’est sublime, Mario! Elle va faire tourner toutes les têtes par son indécence. Cela l’aidera pour sa soutenance de thèse. Il nous faut définitivement briser sa timidité!

Ce qui fascina le plus Philippe, était la façon dont Olga et Mario avaient redessinée Elodie pour la sublimer. Olga savait ce qu'elle faisait en la transformant ainsi: elle ne pouvait qu'accroître le désir de son mari pour la jeune fille. Olga tenait Elodie par la main comme son trophée et la conduisit au centre de la pièce.

La façon dont son mari la dévisageait la fit sourire, elle ne s’était pas trompée et connaissait les désirs de l’un et de l’autre. Pour la première fois, contrairement à ses réactions habituelles, elle poussait son mari dans les bras d’une autre femme, se sentant flattée, respectée et admirée pour cela par la timide étudiante. Olga était très fière de voir le petit papillon sortir de sa chrysalide. Il fallait encore dompter la puissance sexuelle que l’étudiante dégageait et dont elle n’avait pas conscience.

Entre les mains de ces gens incroyables, Elodie reprenait de l’assurance. Elle se sentait un peu mieux armée pour sa soutenance de thèse de lundi. Et elle avait envie de profiter au mieux de tous ces enseignements. Le week-end était bien entamé mais les progrès avaient été rapides. Il lui restait encore la fin de journée de ce samedi soir et tout le dimanche.

C’est Olga qui donna le signal du départ.

- Andiamo! (“Allons-y!”)
Olga, qui lisait à l’intérieur de la jeune fille comme dans un livre, sentit son malaise monter. Il fallait sortir de cet endroit clos. Olga proposa de laisser les nombreux paquets dans la boutique et de passer les récupérer plus tard. Elle plaça Elodie sous sa protection, prenant la main de la petite et la serrant très fort, lui disant:
- Ne t’inquiète pas, mon petit oiseau, je suis là.

Elodie était émue, se sentant comme un ange aux ailes brisées, placée sous la protection de cette femme si forte de caractère.

- Dès que tu sors de la boutique, je veux que tu mettes le feu à tous les gens que tu vas croiser, qu’ils lisent tes envies de petite salope dans ton regard. Tu dois faire bander les mecs et faire fondre les filles, les couples qui te croisent doivent d’imaginer dans leur lit. Tu es une actrice, comme au théâtre.

Elodie posa sa main sur son cou nu, où les suçons se voyaient toujours autant.

- Non, tu ne mettras pas de foulard, à toi d’assumer de m’avoir offert ton cou et d’être venue redemander des suçons.

Elodie se sentie motivée de devoir jouer un rôle qui n’était pas le sien, loin de sa personnalité d’apparence si réservée, sachant que cela pouvait l’aider à vaincre sa timidité et ainsi faciliter la présentation de sa thèse.

A peine avait-elle quitté l’espace protégé du magasin que les premiers passants de la rue piétonne posèrent leur regard sur elle. Le trio s’était mis en recul, laissant Elodie descendre la rue toute seule.

En connaisseur, Mario appréciait le spectacle:
- Che culo ha, questo piccolino! (“Quel cul elle a, cette petite!”)
Olga en rajoutait:
- Non è vero? Mio marito sogna di scopare questa alunno (“N’est-ce pas? Mon mari rêve de baiser cette étudiante!”)
Philippe ne disait rien mais n’en pensait pas moins. Le spectacle le faisait bander, exacerbant son désir pour Elodie.

Tous les trois comprirent alors l’intensité des regards pervers qui pouvaient effrayer une jeune femme timide et le danger que cela pouvait représenter pour une fille qui était petite et mince, sans grande force physique : des noms d’oiseaux fusèrent quand elle passa devant un groupe de petits jeunes de banlieue attablés à un kebab. Devant les terrasses des bars, des mecs se poussaient du coude à son passage, des filles la dévisageaient de bas en haut en pure jalousie. Les envies que projetaient les autres sur elle la rendaient infiniment fragile et Elodie dut subir tout cela jusqu’à la fin de la rue. Olga s’approcha d’elle, enragée:
- Tu n’a rien compris petite, tu t’es laissée envahir par tes émotions comme tu le fais quand tu présente si mal ta thèse. Au contraire, il te faut prendre le contrôle de la situation, soutenir les regards pour les obliger à baisser les yeux. Pense aussi à sourire à ceux qui te regardent. Il te faut séduire et tenter ceux qui ont de belles pensées pour toi et mépriser ceux qui en ont des mauvaises. Allez, on y retourne, dans l’autre sens. A toi de jouer.

Elodie n’osa pas refuser mais elle dut prendre beaucoup de courage pour y retourner. S’enfuir ne l’aurait pas aidé, il lui fallait avancer dans sa petite vie. Elle prit dix mètres d’avance et repartit dans l’arène. Faire un sourire coquin aux filles qui la jalousaient était finalement une émotion très agréable, répondre aux regards emplis d’envies par une oeillade encore plus chaude était très émouvant et faire un petit doigt d’honneur discret aux voyous impolis fut un vrai plaisir.

Elodie tourna au coin de la rue et Olga la prit dans ses bras
- Bravo ma belle, n’est ce pas plus agréable d’assumer que de subir?

Elodie se blottit tout contre Olga pour la remercier et s’enhardit à déposer un baiser sur les lèvres de son amante. Pour une fois, elle ne pleura pas. Un couple qui passait les toisa et Elodie se lécha la langue avec volupté en soutenant leur regard. Ils firent un écart pour changer de trottoir. Philippe fut estomaqué par la scène: décidément cette petite se révélait et était partie sur une belle pente ascendante.

Mario poursuivit
- andiamo a fare un aperitivo con la ragazza (“Allons prendre l’apéritif avec la petite”)
Mario les conduisit dans un bar à cocktail branché sur un rooftop non loin de là. Une fois tous les quatre dans l'ascenseur Olga donna les instructions:
- Elodie, ton objectif est simple. Tu dois séduire tout le monde dans ce bar. Je veux qu’ils aient tous envie de toi et que tu les contrôles sous ton petit doigt. Allume moi tout ce qui passe et rayonne de bonheur.

La machine Elodie était lancée, la cage de faraday de l'ascenseur avait électrifié tout le monde.

A l’invitation de Mario, les quatre protagonistes choisirent la table tout au fond du bar, de telle sorte qu’ils passent devant tous les clients pour y accéder. L’entrée d’Olga et, encore plus, celle d’Elodie, avaient fait sensation. Tous les regards s’étaient tournés vers le quatuor..

Olga s’était assise à côté de Mario, tandis qu’Elodie était aux côtés de Philippe, un petit peu sur son nuage car c’est un peu comme si elle était en couple avec lui. Mario, en habitué de l’endroit, commanda d’autorité quatre Spritz. Encore de l’alcool pour Elodie, qui n’y était pas habituée.

Olga n’était pas repue par la séance torride qu'elle avait connue au magasin. Ses pulsions étaient toujours là, toujours aussi fortes. Elle prit la main de Mario, puis elle embrassa l’Italien à pleine bouche. Elle choisit de poursuivre la conversation en Italien, précaution inutile car l’endroit était un point de rassemblement de la communauté italienne de la ville. Beaucoup comprenaient ce qui se disait:
- Mi hai fatto venire come un bel maschio pazzo! Ma lo voglio ancora! (“Tu m’as fait jouir comme une folle. Mais j’ai encore envie!”)
- Sei insaziabile, Olga. Sei una puttana infernale, ma quanto sei brava! (“Tu es insatiable, Olga. Tu es une sacrée putain, mais comme tu es bonne”)
Philippe souriait. Il savait qu’il avait déclenché l’explosion volcanique de son épouse et n’ignorait pas que la séance de l’après-midi ne lui avait pas suffit. De son côté, il tenait la main d’Elodie et se contenta de donner à la jeune étudiante un bisou tendre, qui transposa de bonheur Elodie. Cet homme classe n’avait pas besoin de démonstrations exubérantes.

Olga, malgré ses propres désirs et son excitation, ne perdait pas de vue les leçons de vie pour Elodie.

- Elodie, tu oublies ta mission. Tu n’es pas ici pour tenir la main de MON mari et échanger des petits bisous avec lui, mais assumer ton rôle de petite salope. Tu vas prendre tout ton temps pour te diriger vers les toilettes qui sont à l’entrée du bar et tu vas, sur le parcours, mettre le feu. Je veux que tous comprennent quelle petite garce tu es. Attends un instant: tu vas m’ouvrir deux boutons de cette robe.

Philippe s’interposa.

- Mais c’est trop ce décolleté non?

- Arrête de faire ton jaloux, mon chéri, c’est ce que je veux. Ils sont mignons tout plein ses petits seins à la Birkin, elle doit se forcer à les mettre en valeur, pour provoquer.

Elodie obtempéra. Elle était rouge de honte et d’excitation. Elle sentait d’ailleurs que son intimité devenait humide.

- Qu’est-ce que tu attends, vas-y!

- C’est que, juste à côté de l’escalier qui conduit aux toilettes, il y a Mlle Monique G, qui a été ma prof de droit en première année. Elle peut me reconnaître.

- Il y a peu de risques, vu comment nous t’avons transformée. Je te parie qu’elle ne reconnaîtra pas la petite Elodie. Et si mon instinct ne me trompe pas, cette Monique doit aimer les femmes non?

Elodie fit signe que oui.

- Alors tu vas la draguer et nous la ramener à table!

Elodie était tétanisée. Ce fut Philippe qui la décida. Il lui prit la main avec tendresse, puis embrassa Elodie sur les lèvres.

- Je suis fier de toi, Princesse! Rappelle- toi qu’il te faut savoir jouer comme au théâtre. Tu as besoin de t'entraîner pour mieux présenter ta thèse. Il te faut lâcher prise avec tes peurs, aller de l’avant.

Elodie était encouragée par cette marque d’affection. Pour réussir sa thèse, elle était prête à beaucoup de choses. Elle prit son courage à deux mains et se leva lentement. Elle fut immédiatement au centre des regards. Elle adopta la démarche d’une femme provocatrice assumée, comme si elle était une pute, loin de la petite étudiante sage qu’elle affichait jusqu’alors. La façon dont elle marchait lui donnait l’impression qu’elle racollait son monde.

C’était enivrant de voir que cela fonctionnait. Elodie était à fond dans son rôle, focalisant son regard sur Monique. Loin de baisser les yeux, elle la fixait. Elle ignorait son public, clins d'œil et commentaires directs (“Quel cul!” “Elle doit être bonne”) ou agressifs (“quelle grosse cochonne!”). Un homme osa: “laisse tomber, c’est une pro, elle est avec le vieux, là-bas”.

Elodie était transformée, elle ne se laissait pas impressionner, continuant de façon immuable vers sa trajectoire et son objectif: Monique. Cette dernière, entendant les murmures dans la salle, au passage d’Elodie, la regarda venir vers elle. A la fac, les étudiants disaient de Monique, une brune qui approchait la cinquantaine, que c’était “une gouine”. Elle ne s’était jamais intéressée à Elodie, pas étonnant, compte tenu de la façon dont celle-ci se cachait dans son image d’étudiante sage et un peu garçonne.

Monique déshabilla Elodie du regard. Elodie fut rassurée: son ancienne prof ne l’avait pas reconnu, comment aurait-elle pu d’ailleurs savoir que, derrière cette petite bombe sexuelle, se cachait la petite Elodie? Monique était seule, attendant probablement quelqu'un qui n’était pas arrivé. Elodie lui adressa son plus beau sourire, accompagné d’un clin d'œil sans ambiguïté et descendit lentement l’escalier pour rejoindre les toilettes des dames.

Une fois que les discussions reprirent dans la salle, Monique laissa passer un peu de temps et s’éclipsa à son tour vers les toilettes. Elodie, qui avait pris soin de ne pas verrouiller la porte, l’attendait, nerveuse, ravie de la voir rentrer. Son sourire se changea en fierté, son œil pétilla et sa confiance en elle monta en flèche. Elle se tourna vers Monique, colla son regard dans le sien, remit nerveusement une mèche de cheveux sur son oreille. La cinquantaine assurée, tout comme son statut de lesbienne frivole, Monique ne se laissa pas embarrasser par la situation. Ce qu’elle avait vu de cette petite avait été assez pour lui faire comprendre le feu en elle. Monique n’avait pas l’intention de laisser passer une opportunité comme celle-là.

- Je m’appelle Monique. On se connait ?

Cela confirma à Elodie que Monique ne l’avait pas reconnue. La jeune fille fit non de la tête
- Je m’en doutais. Pourquoi autant d’attention sur moi, si je peux me permettre?

Monique avança vers Elodie, avec un regard de gouine assumée
- Pourquoi avez-vous l’outrecuidance de me draguer ouvertement devant tout le monde?

Monique faisait face à elle.

- Et de m’inviter à vous rejoindre dans les toilettes, l’endroit le plus romantique de cet établissement?

Cela la fit sourire et Monique fur subjuguée par l’éclat de cette dentition innocente. Elodie avait du mal à soutenir son regard hyper chaud.

- Venez!

Elodie prit Monique par la main avec la ferme intention de l'emmener à la table, fière de la conclusion si facile de son action. Elle traversa la foule, ne répondant pas aux invitations des quelques hommes qui lui proposaient de continuer la soirée en leur compagnie. Ils ne comptaient pas. Ce qui importait à Elodie était le trophée qu’elle ramenait à Olga et Philippe, comme si cela était sa thèse. En approchant de la table, Elodie lut dans le regard de Philippe le désir de cet homme mûr qu’elle voulait avec tant de force.

- Je vous présente Monique. Olga ma mère et Philippe mon père, Mario un ami de la famille.

Mario ne put s’empêcher de faire un baise main, laissant Olga et Philippe prendre l’upercut dans l’estomac qu’Elodie venait de leur envoyer.

- Parents de substitution uniquement, lâcha Philippe, mon épouse est bien trop jeune pour être la mère de cette petite.

Il prit la main d’Elodie pour l’attirer à elle et poser ses lèvres sur les siennes. Elodie lâcha la main de Monique et se colla tout contre lui.

- Ah je vois!

Olga ne pouvait pas serrer la main de Monique. Il faut dire qu’elle était occupée à caresser la queue de Mario, discrètement sortie de la fermeture éclair du pantalon.

- Oula oui je vois, drôle de famille!

Monique fit demi-tour et repartit, sans saluer personne, rejoindre son cocktail qui l’attendait à l’autre bout de la salle. Elle était furax d’avoir été choisie pour un défi quelconque. Dieu que ce monde était fou.

- Bien joué Elodie, nous sommes tous fiers de toi. Objectif atteint. Tu vois quand tu veux … A toi ta thèse avec honneur.

Les quatre complices trinquèrent de joie au succès d’Elodie.

Mario essaya tant bien que mal de garder bonne contenance, mais son regard se voila et son visage exprima la lente montée de son plaisir;
- Mi uccidi! Non hai limiti. Non sono mai stato masturbato in questo modo (“Tu me tues! Tu n'as aucune limite. Jamais on ne m'a branlé comme ça”)
- Amo il tuo cazzo! Voglio farti venire. Voglio vedere per quanto tempo riesci a resistere.(“J'aime ta queue! Je veux te faire jouir. Je veux voir combien de temps tu es capable de résister”)
Elodie jeta un regard à Philippe. Elle était fascinée, excitée mais aussi très inquiète. Elle craignait que d’autres dans la salle comprennent ce qu’était en train de faire la jolie quadragénaire, qu’un scandale éclate, ce qui n’était pas bon pour leur réputation, au couple, au commerçant ayant pignon sur rue et même pour elle, la petite doctorante.

Philippe avait lui aussi compris et savait qu’une fois lancée, on ne pouvait pas arrêter Olga. Il se rapprocha d’Elodie, se serra contre elle, l’objectif étant de cacher du regard des autres tant bien que mal ce qui se passait sous cette table. Certains, parmi les gens les plus proches, comprirent mais, par convenance, firent semblant de ne rien voir.

Mario, de son côté, faisait des efforts surhumains pour maitriser son plaisir, alors qu’il aurait voulu exprimer ce qu’il ressentait. Séducteur impénitent, il était expérimenté. Mais rarement il n’avait connu une telle femme, capable de dispenser toutes sortes de plaisir . Tout à l’heure, il avait pu vérifier qu’Olga était la reine de la fellation. Il avait, lorsqu’il l’avait baisée en levrette, mesuré la force de son hypersexualité. Il savait désormais que sa libido n’avait pas de limites et que rien ne l’arrêtait dans sa quête de tous les plaisirs.

Philippe était candauliste et l’encourageait. Il tentait tant bien que mal de maîtriser la libido débordante de son épouse, mais cela n’était pas facile. Ce soir-là, l’éruption qu’avait déclenchée la veille la rencontre avec Elodie, semblait prendre des proportions très élevées, conséquence sans doute des difficultés qu’avait le couple à trouver un partenaire remplissant les nombreuses conditions qu’ils s’étaient imposées, afin d’éviter de retomber dans certains travers du passé.

Pendant qu’elle continuait à masturber sans relâche son voisin, Olga s’adressa à Philippe:
- Tu te souviens chéri, du “Déclic” de Manara?

- Je sais que sa lecture, à l’adolescence, quand tu as accédé clandestinement à l’enfer de la bibliothèque familiale, a eu beaucoup d’impact sur ton hypersexualité
- Tu te rappelles, dans le premier tome, de ce que fait Claudia Cristiani alors qu’elle est au cinéma avec son mari?

- Oui, elle branle son voisin de siège.

- C’est ce que je suis en train de faire!

- Mais ici nous ne sommes pas dans une salle obscure, mais dans un bar!

- Justement, et moi je n’ai pas besoin de “déclic”!

Mario, qui était l’objet de la conversation et de la masturbation que pratiquait depuis un moment la volcanique Olga, avait atteint les limites de sa résistance.

- Non ne posso più! Io cum! (“Je n’en peux plus, je vais jouir”)
- Juste un instant, beau mâle!

Olga se pencha sur Mario et le prit en bouche. Ceux qui avaient compris ce qui se passait à cette table ne pouvaient ignorer la finalité de l’action. Mario mit la main sur la tête d’Olga, même si cela était inutile, car elle n’avait pas l’intention de se dérober. Il lui envoya plusieurs jets puissants au fond de la gorge, que la gourmande s’empressa d’avaler.

- Sei divina! Ingoia, cagna! (“Tu es divine, avale tout, petite salope!”)
Olga se redressa, triomphale, ayant encore repoussé les limites de son hypersexualité. Elle adressa un regard plein de reconnaissance à Philippe, et un autre plein de détermination à Elodie:
- Tu as vu, ma petite, que, quand on le veut, on peut toujours repousser ses limites. Mais la soirée n’est pas finie. Que proposes-tu, Mario?

- Conosco una bella sauna, non lontana da qui, dove possiamo fare una cena leggera. Ma fai anche altre cose! (“Je connais un sauna sympa, pas loin d'ici où nous pourrons dîner léger. Mais aussi faire d'autres choses!”)

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Olga, Elodie et Philippe 10 - Cocktail du samedi soir
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.