Performance

- Par l'auteur HDS CDuvert -
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : Performance Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Performance
Je pousse la porte de la galerie et l'atmosphère m'enveloppe aussitôt. Les conversations feutrées se mêlent au tintement des verres de champagne, créant une symphonie urbaine que je connais bien. Mes souliers claquent sur le béton ciré tandis que je navigue entre les corps élégants, cherchant l'installation dont tout le monde parle.

C'est là que je la vois pour la première fois. Anna. Elle se tient devant une sculpture métallique, sa silhouette découpée par les spots halogènes. Ses cheveux noirs coupés au carré encadrent un visage aux traits nets, presque masculins. Son regard vert balaye l'œuvre avec l'assurance de quelqu'un qui sait regarder, qui sait décortiquer. Sa robe noire épouse ses hanches étroites et ses seins menus. Je remarque ses mains fines, aux ongles courts et nets, qui effleurent le métal comme si elle cherchait à en comprendre la texture.

Derrière elle, à quelques mètres, un homme l'observe avec une intensité troublante. Jonathan, je l'apprends plus tard. La cinquantaine assumée, des cheveux gris parfaitement coiffés, un costume qui doit coûter plus que mon loyer mensuel. Ses mains ne cessent de jouer avec ses boutons de manchette en or, geste nerveux qui trahit une tension contenue. Son regard suit chaque mouvement d'Anna, la manière dont elle penche la tête, dont sa langue pointe brièvement entre ses lèvres quand elle réfléchit.

Et puis il y a moi, Léo. Vingt-cinq ans, artiste inconnu perdu au milieu de cette assemblée fortunée. Mon torse se contracte sous ma chemise ouverte, mes mains moites trahissent ma nervosité. Je devrais regarder les œuvres, mais mes yeux naviguent entre Anna et Jonathan, fasciné par cette danse silencieuse qui se joue sous mes yeux.

Anna pivote légèrement et son décolleté s'entrouvre. Je déglutis. Jonathan rajuste sa cravate, son regard maintenant posé sur moi. Nos yeux se croisent une seconde, puis il reporte son attention sur Anna qui s'avance vers l'installation centrale.

L'œuvre occupe le centre de la galerie. Un espace circulaire délimité par des cordons de velours rouge, éclairé par des projecteurs qui créent une scène théâtrale. Au sol, un tapis noir, au centre duquel trône un écriteau doré : "Devenez l'œuvre - Performance participative".

Anna lit l'inscription à voix haute, sa voix claire tranchant dans le brouhaha ambiant. Jonathan s'approche, prétexte une question sur l'artiste. Je les rejoins, attiré malgré moi par cette complicité naissante.

"Provocant", murmure Anna en désignant l'espace vide.

"Audacieux", répond Jonathan, ses yeux ne quittant pas le visage de la jeune femme.

"Effrayant", j'ajoute spontanément.

Ils se tournent vers moi. Le regard d'Anna me parcourt de haut en bas, s'attarde sur mon torse que ma chemise entrouverte révèle. Jonathan sourit, un sourire complice qui me fait frissonner.

"Vous êtes artiste ?" demande Anna.

"J'essaie", je bafouille.

"Et vous, collectionneur ?" questionne-t-elle en se tournant vers Jonathan.

"Entre autres", répond-il, sa voix grave vibrant d'une promesse non formulée.

Le silence s'installe. Autour de nous, les invités continuent leurs conversations, mais nous semblons isolés dans une bulle. Anna effleure de nouveau l'écriteau, ses doigts traçant les lettres dorées.

"Devenir l'œuvre", répète-t-elle pensivement. "Qu'est-ce que cela signifie, à votre avis ?"

Jonathan s'approche d'elle, sa main frôle son bras nu. "Se donner en spectacle, peut-être ?"

Ma respiration s'accélère. "S'exposer", je murmure, ma voix à peine audible.

Anna nous regarde tour à tour, ses pupilles dilatées. "Ensemble ?"

Le mot résonne entre nous trois comme une invitation. Jonathan desserre sa cravate d'un geste lent. Anna humidifie ses lèvres du bout de la langue. Mon cœur bat si fort que j'ai peur qu'ils l'entendent.

"Après tout", souffle Anna, "l'art contemporain ne consiste-t-il pas à briser les conventions ?"

Jonathan acquiesce, sa main maintenant posée sur l'épaule nue d'Anna. "À transcender les limites ?"

"À oser", j'ajoute, surpris par ma propre audace.

Anna pivote vers l'espace délimité par les cordons. "Alors osons."

Elle enjambe le cordon de velours rouge. Jonathan la suit. Je reste figé une seconde, puis les rejoins, le cœur battant, conscient que nous venons de franchir une ligne invisible.

Les projecteurs nous inondent de leur lumière crue. Les conversations alentour s'estompent graduellement. Quelques invités se tournent vers nous, intrigués. Anna sourit, un sourire de défi pur. Jonathan se place derrière elle, ses mains effleurant sa taille. Je me positionne face à eux, hypnotisé par cette intimité naissante.

"Vous êtes sûrs ?" chuchote Anna.

Pour toute réponse, Jonathan glisse ses doigts sur sa nuque. Je pose ma main sur son bras. Le contact électrise mes terminaisons nerveuses.

Autour de nous, un cercle de spectateurs se forme. Leurs chuchotements créent une bande sonore feutrée, excitante. Anna ferme les yeux, s'abandonne à nos caresses timides. Jonathan desserre complètement sa cravate. Je déboutonne ma chemise d'un cran supplémentaire.

L'installation prend vie. Nous sommes devenus l'œuvre.

Les projecteurs nous baignent d'une lumière dorée qui transforme notre peau en marbre vivant. Anna se tient au centre, ses doigts tremblent imperceptiblement sur la fermeture éclair de sa robe. Le cercle des spectateurs s'élargit, leurs murmures forment un bourdonnement sourd qui amplifie l'intensité du moment.

"Maintenant", souffle Anna, plus pour elle-même que pour nous.

Elle hésite un instant, le regard fixe, comme si elle mesurait l'abîme qu'elle s'apprête à franchir. Ses doigts tremblent à peine en effleurant la fermeture éclair de sa robe noire. Le silence de l'assemblée devient pesant, électrique. Chaque seconde s'étire avec une lenteur délicieuse.

Le bruit de la fermeture qui descend résonne dans l'air confiné. Anna libère d'abord ses épaules avec une lenteur calculée. Le tissu glisse le long de ses bras, révélant la dentelle noire de son soutien-gorge qui contraste avec la pâleur laiteuse de sa peau. Ses seins se soulèvent au rythme de sa respiration qui s'accélère.

Elle marque une pause, savourant l'effet produit sur l'assemblée. Les murmures s'éteignent un à un. Je sens mon sexe durcir contre mon pantalon tandis qu'elle laisse la robe glisser jusqu'à sa taille. Sa poitrine généreuse tend le tissu de dentelle, ses mamelons visiblement dressés par l'excitation et la fraîcheur de l'air climatisé.

Anna fait glisser ses mains le long de ses hanches, entraînant le tissu dans leur sillage. La robe tombe autour de ses chevilles, révélant une culotte assortie au soutien-gorge, un triangle de dentelle qui épouse parfaitement la courbe de son pubis. Ses jambes nues brillent sous la lumière crue des spots. L'odeur subtile de son parfum se mélange à celle, plus animale, de son excitation naissante.

Elle porte ses mains derrière son dos, cherchant l'agrafe de son soutien-gorge. Ses yeux brillent d'un mélange de peur et d'excitation pure. Le mécanisme cède dans un petit claquement sec. Anna maintient le tissu contre sa poitrine un instant de plus, prolongeant délibérément l'attente.

D'un geste fluide, elle laisse tomber le soutien-gorge. Ses seins se libèrent, ronds et fermes, les tétons roses et durcis pointant vers l'assemblée silencieuse. Sa respiration devient plus saccadée, faisant danser sa poitrine. Une rougeur monte lentement le long de son cou, trahissant son émoi grandissant.

Ses mains descendent vers sa culotte, glissent sous l'élastique. Elle fait rouler le tissu sur ses hanches avec une lenteur torturante. La dentelle révèle d'abord le haut de son pubis, puis la toison sombre qui ombrage son sexe. L'air frais caresse sa peau nue, faisant frissonner tout son corps.

Anna se redresse, entièrement nue maintenant, ses hanches étroites soulignées par l'ombre projetée par les spots. Sa peau luit d'une fine pellicule de transpiration. Elle écarte légèrement les jambes, offrant aux regards la fente humide de son sexe déjà entrouvert.

L'odeur musquée de son désir se répand dans l'air, mélange enivrant de parfum et d'excitation féminine. Ses lèvres intimes, gonflées et rosées, luisent sous la lumière. Elle ferme les yeux un instant, s'abandonnant totalement à la sensation d'être ainsi exposée, vulnérable et offerte.

"Magnifique", murmure Jonathan derrière moi, sa voix rauque de désir.


Il déboutonne sa chemise avec une lenteur délibérée, chaque geste mesuré pour prolonger le suspense. Ses mains viriles dégrafent un à un les boutons nacrés. Sa poitrine se révèle, musclée malgré l'âge, couverte d'une pilosité grisonnante qui dessine un V jusqu'à son ventre plat. Il laisse la chemise ouverte quelques instants, ses pectoraux saillants sous la lumière, avant de la faire glisser le long de ses bras.

Son torse nu brille d'une fine pellicule de sueur. Je remarque la trace plus pâle de son alliance, récemment retirée. Ses mains défont maintenant sa ceinture, le cuir claque sourdement. Son pantalon tombe, révélant des jambes fermes et un sexe déjà partiellement gonflé sous son boxer noir.

Tous les regards convergent maintenant vers moi. Ma chemise pend ouverte sur mon torse juvénile. Mes mains tremblent tandis que je fais glisser le tissu sur mes épaules. Ma peau nue frissonne sous la climatisation et les regards appuyés. Mon torse imberbe contraste avec la virilité assumée de Jonathan. Je défais ma ceinture, mes gestes sont moins assurés que les siens.

Mon pantalon tombe à mes chevilles. Mon sexe, déjà rigide, tend le coton de mon slip blanc. La forme de mon érection dessine une bosse obscène que je ne peux dissimuler. Anna sourit en découvrant mon excitation si visible. Jonathan acquiesce d'un air approbateur.

Je fais glisser mon slip. Mon sexe jaillit, dressé vers mon ventre, la hampe tendue par l'excitation et l'adrénaline. Le prépuce découvre partiellement le gland rosé, déjà perlé d'une goutte de liquide transparent. Je sens mon pouls battre dans mes artères, mon membre tressauter à chaque battement de cœur.

Nous voilà tous trois nus sous les projecteurs, nos corps offerts aux regards de l'assemblée fascinée. Anna pivote lentement sur elle-même, exhibant sa croupe ferme et ses seins qui se balancent doucement. Jonathan se redresse, son sexe maintenant complètement durci pointant vers nous. Ma propre érection palpite, visible de tous.

Le silence de l'assemblée n'est rompu que par nos respirations saccadées. Anna laisse échapper un petit gémissement, mi-peur mi-plaisir. Jonathan se passe la langue sur les lèvres, ses yeux parcourant alternativement nos deux corps nus. Je sens une goutte de sueur perler entre mes omoplates et rouler le long de ma colonne vertébrale.

"Regardez-nous", murmure Anna à l'adresse des spectateurs, sa voix tremblante d'excitation. "Mesurez notre audace."

Jonathan s'approche d'elle par derrière, son torse effleurant son dos. Je vois son sexe dur frôler les fesses d'Anna, qui cambre imperceptiblement les reins. Elle tend une main vers moi, ses doigts effleurent mon ventre, remontent vers mes pectoraux. Le contact de sa peau sur la mienne déclenche une décharge électrique qui traverse tout mon corps.

Nous restons ainsi immobiles quelques secondes qui paraissent des heures, nos corps nus exposés aux regards avides, sentant monter en nous cette ivresse particulière de l'exhibition, cette jouissance trouble d'être désirés, scrutés, convoités par des dizaines d'yeux anonymes.

Enfin Anna brise l'immobilité. Elle avance d'un pas vers moi, ses hanches ondulant sous les projecteurs. Sa main droite se lève lentement, ses doigts effleurent d'abord mon ventre, traçant des cercles concentriques autour de mon nombril. Ma peau se hérisse sous son toucher, mon sexe tressaute d'anticipation.

Ses doigts descendent plus bas, frôlent la base de mon membre tendu. Le contact me fait frissonner de la tête aux pieds. Anna referme sa paume autour de ma hampe, ses doigts fins ne parvenant pas à en faire le tour complet. Elle commence un mouvement de va-et-vient d'une lenteur exquise, sa main glissant de la base vers le gland puis redescendant en une caresse savamment dosée.

"Tu es si dur", murmure-t-elle, sa voix à peine audible mais portée par le silence recueilli de l'assemblée.

Derrière elle, Jonathan pose ses paumes sur ses hanches nues. Ses mains viriles remontent le long de ses flancs, redescendent vers ses fesses qu'il pétrit avec une tendresse possessive. Anna cambre le dos, offrant davantage sa croupe aux caresses du collectionneur. Jonathan fait glisser une main entre ses cuisses, ses doigts explorent la toison humide, cherchent l'entrée de son sexe.

"Écartes-toi", souffle-t-il à son oreille.

Anna obéit, élargit l'espace entre ses jambes sans cesser de me caresser. La main de Jonathan plonge plus profondément, trouve les lèvres gonflées. Il les écarte délicatement, révèle la chair rosée et luisante de désir. Son majeur s'enfonce lentement en elle tandis que son pouce dessine des cercles autour de son clitoris déjà durci.

Anna gémit sourdement, sa main resserre son étreinte autour de mon sexe. Ses mouvements s'accélèrent, synchronisés avec les va-et-vient du doigt de Jonathan en elle. Je pose mes mains sur ses seins, mes paumes épousent leur forme parfaite. Ses mamelons durcis pointent entre mes doigts que je referme pour les titiller doucement.

"Plus fort", halète Anna, son bassin ondulant contre la main de Jonathan.

J'obéis, pince ses tétons entre mes doigts, les étire légèrement. Anna rejette la tête en arrière, sa bouche s'entrouvre sur un gémissement plus appuyé. Sa main accélère le rythme sur mon membre, son pouce effleure le gland sensible où perlent maintenant plusieurs gouttes de liquide transparent.

Jonathan ajoute un second doigt en elle, ses mouvements deviennent plus appuyés. Anna se cambre davantage, offre son sexe aux caresses, ses cuisses tremblent légèrement. Je sens son excitation monter dans la crispation de sa main sur mon sexe, dans ses gémissements de plus en plus audibles.

"Regardez comme elle mouille", murmure Jonathan à mon adresse, ses doigts brillants de cyprine quand il les ressort brièvement de l'intimité d'Anna.

L'assemblée retient son souffle. J'entends des soupirs, des murmures d'excitation dans la pénombre qui nous entoure. Anna tourne légèrement la tête, offre ses lèvres entrouvertes à Jonathan qui s'empresse de les capturer. Leurs langues se mêlent dans un baiser profond tandis que leurs mains continuent leur ballet sensuel sur les corps.

Ma respiration devient erratique sous les caresses habiles d'Anna. Sa paume glisse maintenant sur toute la longueur de mon sexe tendu, remonte jusqu'au gland qu'elle masse du bout des doigts avant de redescendre vers la base. Chaque mouvement arrache des frissons à ma colonne vertébrale.

Jonathan introduit un troisième doigt en Anna, ses mouvements de va-et-vient s'amplifient. Anna rompt leur baiser pour gémir plus librement, sa tête basculée vers l'arrière. Je profite de cette offrande pour capturer un de ses mamelons entre mes lèvres, le sucer délicatement tandis que ma main libre malaxe son autre sein.

"Oui", souffle Anna, "comme ça, tous les deux."

Sa main resserre son étreinte autour de mon membre, accélère encore le rythme. Je sens monter en moi les premiers signes de l'orgasme, mes reins se contractent, mon sexe palpite entre ses doigts. Jonathan doit sentir Anna approcher du même état car il intensifie ses caresses, son pouce pressant maintenant fermement son clitoris gonflé.

Les gémissements d'Anna résonnent dans l'espace de la galerie, amplifiés par l'acoustique du lieu. Autour de nous, l'assemblée murmure, certains spectateurs s'approchent imperceptiblement, fascinés par notre trio enlacé sous les projecteurs. Cette conscience d'être observés, désirés, décuple notre excitation mutuelle.

Jonathan glisse son autre main sur le ventre d'Anna, remonte vers ses seins que je délaisse un instant pour le laisser les caresser. Nos six mains explorent, massent, titillent dans une chorégraphie sensuelle parfaitement accordée, chaque geste amplifiant le plaisir des deux autres, nos souffles mêlés rythmant cette montée vers l'extase collective.

La main d’Anna resserre son étreinte autour de mon membre, accélère encore le rythme avec une précision qui me fait perdre pied. Chaque glissement de sa paume sur ma peau tendue envoie des décharges de plaisir à travers mon corps, mes muscles se crispent d’anticipation.

Je sens monter en moi les premiers signes de l'orgasme, une chaleur irradiante qui naît dans mes reins, se propage en vagues brûlantes. Mes hanches tressaillent involontairement, mon sexe palpite entre ses doigts, chaque pulsation amplifiant cette urgence délicieuse qui menace de me submerger.

Jonathan, attentif aux moindres réactions d’Anna, perçoit son approche du même précipice. Ses caresses se font plus insistantes, son pouce appuie fermement sur son clitoris gonflé, décrivant des cercles rapides qui font trembler les cuisses d’Anna. Ses doigts plongent plus profondément en elle, explorent ses chairs humides avec une maîtrise qui trahit une longue expérience. Anna se cambre sous son toucher, un gémissement guttural s’échappe de sa gorge, vibrant dans l’air chargé de tension.

Les gémissements d’Anna résonnent dans l’espace de la galerie, amplifiés par l’acoustique du lieu, transformant chaque son en une note d’une symphonie érotique. Ils ricochent sur les murs nus, enveloppent notre trio d’une aura presque tangible.

Autour de nous, l’assemblée murmure, des voix basses teintées d’excitation et d’incrédulité. Certains spectateurs s’approchent imperceptiblement, leurs silhouettes se dessinent dans la pénombre, leurs regards avides caressent nos corps exposés. Cette conscience d’être observés, désirés, décuple notre excitation mutuelle, transforme chaque geste en un acte de défi et de communion.

Anna atteint son paroxysme la première. Son corps se tend comme un arc, ses cuisses se resserrent autour de la main de Jonathan, emprisonnant ses doigts dans sa chaleur palpitante. Un cri aigu déchire l’air, un son qui semble venir du plus profond d’elle-même.

Ses hanches tressaillent violemment, secouées par des spasmes incontrôlables, tandis qu’une vague de plaisir la traverse, visible dans la contraction de ses abdominaux, dans la manière dont ses mains se crispent sur mon sexe et sur le bras de Jonathan.

Ses yeux se ferment, son visage se transforme en une expression d’abandon total, ses lèvres entrouvertes laissant échapper des halètements rapides, comme si elle cherchait à reprendre son souffle après avoir été submergée.

Son orgasme déclenche le mien. La pression dans mes reins explose, une chaleur blanche envahit mon être tout entier. Mon sexe se contracte entre les doigts d’Anna, qui, malgré son propre plaisir, continue de me caresser avec une précision instinctive.

Un grognement sourd m’échappe, mes hanches se projettent en avant tandis que je me répands dans sa main, des jets saccadés de semence jaillissant sur son poignet et son avant-bras. Chaque spasme me vide un peu plus, mes jambes flageolent sous l’intensité de la jouissance, et je dois poser une main sur l’épaule d’Anna pour ne pas vaciller.

La sensation de libération est presque douloureuse, un mélange de délivrance et d’épuisement qui me laisse pantelant, la respiration hachée, le cœur battant à tout rompre sous les regards fascinés du public.


C’est Anna qui rompt notre étreinte. Ses yeux brillent d'une lueur sauvage tandis qu'elle s'agenouille lentement devant Jonathan. Le béton froid contre ses genoux la fait frissonner, mais l'adrénaline qui court dans ses veines transcende toute gêne. Elle lève les yeux vers le collectionneur, ses pupilles dilatées par le désir.

Le sexe de Jonathan se dresse devant son visage, la hampe épaisse palpitant au rythme de son pouls accéléré. Anna tend une main hésitante, effleure d'abord la base du membre tendu, remonte lentement vers le gland violacé où perle une goutte de liquide transparent. Elle recueille cette rosée du bout de l'index, la porte à ses lèvres pour la goûter sous les regards fascinés de l'assemblée.

"Salé", murmure-t-elle avec un sourire coquin.

Ses lèvres s'entrouvrent, s'approchent du gland gonflé. Sa langue pointe d'abord, effleure le sommet sensible d'une caresse papillon qui arrache un gémissement rauque à Jonathan. Elle trace des cercles autour du méat, goûte cette chair tendue par l'excitation, puis referme ses lèvres autour de la couronne du gland.

Jonathan pose une main sur sa nuque, ses doigts s'enfouissent dans ses cheveux courts. "Doucement", souffle-t-il, sa voix altérée par le plaisir naissant.

Anna acquiesce imperceptiblement, sa bouche descend lentement sur la hampe rigide. Ses lèvres s'étirent pour accommoder l'épaisseur du membre, sa langue vient lécher la face inférieure du sexe tandis qu'elle l'engloutit progressivement. Je vois sa gorge se contracter quand le gland atteint le fond de sa bouche.

Je m'accroupis à côté d'elle, hypnotisé par le spectacle de cette bouche avide qui déglutit le sexe de Jonathan. Mon propre membre palpite douloureusement, déja dur et dressé de nouveau. Elle tourne la tête vers moi, ses yeux pétillent de malice malgré sa bouche occupée. Sa main libre trouve mon sexe tendu, le saisit fermement.

Anna établit maintenant un rythme régulier, sa tête monte et descend sur le membre de Jonathan tandis que sa main travaille le mien avec la même cadence. Les sons humides de sa fellation résonnent dans l'espace de la galerie, amplifiés par le silence religieux de l'assemblée. Sa salive rend la hampe de Jonathan luisante, facilite ses mouvements de va-et-vient.

"Ta bouche", gémit Jonathan, ses hanches ondulant légèrement pour accompagner le rythme d'Anna. "Ta bouche si chaude."

Je me penche vers le buste d'Anna, ma langue trouve son sein gauche, lèche le mamelon durci par l'excitation et la fraîcheur ambiante. Elle frémit sous ma caresse, accélère imperceptiblement ses mouvements sur nos deux sexes. Sa main libre remonte le long de ma cuisse, trouve mes testicules qu'elle masse délicatement.

L'odeur du sexe imprègne maintenant l'atmosphère de la galerie. Mélange entêtant de cyprine, de sperme et de sueur qui monte de nos corps échauffés. Anna libère momentanément la verge de Jonathan, ses lèvres gonflées et luisantes de salive. Elle se tourne vers moi, guide mon sexe vers sa bouche entrouverte.

Ses lèvres se referment autour de mon gland, sa langue tournoie autour de la chair sensible. La sensation me fait gémir plus fort que je ne le voudrais. Anna sourit autour de mon membre, savourant l'effet produit. Sa bouche descend sur ma hampe avec la même lenteur délicieuse qu'elle avait accordée à Jonathan.

Pendant qu'elle me suce, sa main continue de caresser le sexe humide de Jonathan. Ses doigts glissent sur la hampe lubrifiée par sa salive, remontent vers le gland qu'elle titille du pouce. Jonathan se penche vers nous, sa main libre vient caresser les cheveux d'Anna tandis qu'elle travaille ma verge de sa bouche.

"Magnifique", murmure quelqu'un dans l'assistance. "Regardez comme elle les prend tour à tour."

Anna redresse la tête, libère mon sexe pour revenir à celui de Jonathan. Sa langue lèche d'abord toute la longueur de la hampe, de la base jusqu'au sommet, puis elle engloutit de nouveau le membre tendu. Ses mouvements se font plus appuyés, plus rapides, sa bouche produit des bruits de succion qui électrisent mes sens.

Anna alterne maintenant entre nos deux sexes avec une virtuosité troublante. Quelques succions profondes sur la verge de Jonathan, puis elle pivote vers moi pour prendre mon membre en bouche, sa langue léchant le gland avec une avidité qui me fait perdre pied. Ses mains travaillent celui qu'elle ne suce pas, maintenant l'excitation à son comble.

L'assemblée s'est considérablement rapprochée. Je sens des souffles chauds sur ma peau nue, des murmures d'excitation tout près de nous. Cette proximité du public exacerbe notre plaisir, transforme notre trio en spectacle vivant dont nous sommes à la fois les acteurs et les metteurs en scène.

Anna libère nos deux sexes, se redresse légèrement. Ses lèvres brillent de salive, ses yeux pétillent d'une excitation sauvage. Elle saisit nos deux membres, les rapproche devant son visage, sa langue les lèche alternativement. L'image de nos deux glands qui se touchent tandis qu'elle les caresse de sa langue rose arrache des gémissements synchrones à Jonathan et moi.

"Vous aimez me regarder ?" lance-t-elle à l'assemblée, sa voix rauque de désir. "Vous aimez me voir les sucer tous les deux ?"

Des murmures approbateurs lui répondent. Anna sourit, triomphante, puis replonge sa bouche sur le sexe de Jonathan tandis que sa main accélère le rythme sur le mien. Nos corps enlacés sous les projecteurs forment un tableau vivant de luxure pure, offert aux regards avides d'un public conquis par notre audace.


L'air de la galerie vibre d'une tension électrique quand Jonathan invite Anna à se relever. Ses jambes tremblent légèrement, effet conjugué de l'excitation et de la position agenouillée prolongée. Il la guide vers le socle central de l'installation, surface lisse et tiède sous les projecteurs qui transforment le marbre en autel sensuel.

"Allonge-toi", murmure Jonathan, sa voix grave vibrant d'une autorité nouvelle.

Anna obéit, s'étend sur le dos, ses cheveux noirs contrastant avec la blancheur du marbre. Ses seins se redressent, tétons durcis pointant vers les spots halogènes. Jonathan se positionne entre ses cuisses qu'il écarte délicatement, révélant son sexe gonflé et humide, les lèvres entrouvertes par l'excitation des caresses précédentes.

Il saisit son membre tendu, guide le gland vers l'entrée offerte du sexe d'Anna. Le contact de la chair chaude et moite arrache un gémissement rauque à tous deux. Jonathan pousse lentement, savourant la résistance puis l'abandon progressif des chairs qui s'ouvrent pour l'accueillir.

"Mon dieu", souffle Anna quand la hampe épaisse s'enfonce en elle. Sa tête bascule en arrière, ses mains cherchent un appui sur le marbre lisse.

Jonathan s'enfonce complètement, ses hanches viennent buter contre l'intimité d'Anna. Il marque une pause, savourant cette union totale, puis commence un mouvement de va-et-vient d'une lenteur calculée. Chaque poussée arrache un gémissement à Anna, chaque retrait la fait supplier pour qu'il revienne combler le vide.

Je me tiens debout près d'eux, mon sexe palpitant douloureusement, négligé mais toujours tendu par l'excitation du spectacle. Anna tourne la tête vers moi, ses yeux brillants de luxure. Elle tend une main, saisit mon membre, guide mon gland vers ses lèvres entrouvertes.

"Viens", halète-t-elle entre deux poussées de Jonathan. "Je te veux aussi."

Je m'approche, positionne mon bassin au niveau de son visage. Anna ouvre grand la bouche, m'accueille avec une avidité qui me fait frissonner de la tête aux pieds. Sa bouche chaude engloutit mon sexe tandis que Jonathan continue ses va-et-vient mesurés entre ses cuisses écartées.

Anna gémit autour de mon membre, vibrations délicieuses qui traversent ma chair tendue. Ses hanches ondulent au rythme des poussées de Jonathan, mouvement qui fait aller et venir sa bouche sur mon sexe dans une fellation incontrôlée d'une sensualité troublante.

"Plus vite", supplie Anna quand elle libère momentanément ma verge.

Jonathan accélère le rythme, ses hanches claquent maintenant contre l'intimité d'Anna dans un bruit sourd et humide. Anna crie de plaisir, sa bouche se referme sur mon sexe qu'elle suce avec une passion décuplée par l'extase que lui procure Jonathan.

Nos corps enlacés forment une sculpture vivante sous les projecteurs. La sueur perle sur nos peaux échauffées, nos souffles rauques se mêlent aux gémissements d'Anna. L'odeur du sexe imprègne l'atmosphère, mélange capiteux qui monte de nos chairs mêlées.

Jonathan se penche vers nous, une main posée sur le ventre d'Anna, qui continue sa fellation. Cette intimité à trois décuple notre excitation mutuelle. Je pose ma main sur l'épaule de Jonathan, sens ses muscles se contracter à chaque poussée en Anna.

"Regardez-nous", gémit Anna en libérant mon sexe. "Regardez comme nous jouissons ensemble."

L'assemblée nous entoure maintenant de très près. Je sens des respirations chaudes sur ma peau nue, des murmures d'excitation qui amplifient notre plaisir exhibitionniste. Anna replonge sa bouche sur mon membre, ses lèvres glissent sur la hampe humide de sa salive.

Jonathan intensifie encore ses mouvements, ses poussées deviennent plus profondes, plus appuyées. Anna se cambre sous lui, offre davantage son sexe aux assauts de sa verge gonflée. Les bruits de leur accouplement résonnent dans la galerie, claquements humides de chairs mêlées qui rythment notre étreinte collective.

"Je vais jouir", halète Jonathan, ses mains crispées sur les hanches d'Anna.

"Moi aussi", je gémis, sentant monter en moi les premiers spasmes de l'orgasme.

Anna libère mon sexe, sa main le saisit fermement, accélère le rythme de ses caresses. "Ensemble", supplie-t-elle, "jouissons ensemble."

L'orgasme nous submerge simultanément. Jonathan pousse un râle sourd, ses hanches se contractent tandis qu'il se répand en Anna dans des jets saccadés. Je gémis plus fort, mon sexe palpite entre les doigts d'Anna, projette ma semence sur son visage et sa poitrine en spasmes incontrôlables.

Anna crie son plaisir, son corps se cambre dans une ondulation finale tandis que l'orgasme la traverse de part en part. Ses cuisses tremblent autour des hanches de Jonathan, ses mains se crispent sur le marbre du socle.

Nous restons enlacés quelques instants, pantelants, nos corps moites de sueur et de plaisir partagé. L'assemblée applaudit discrètement, certains spectateurs s'éloignent déjà, d'autres nous regardent encore avec fascination.

Jonathan se retire lentement d'Anna, sa semence s'écoulant de son sexe dilaté. Anna se redresse, essuie mon sperme sur son visage du revers de la main, un sourire satisfait aux lèvres. Nous nous rhabillons en silence, encore ivres de cette communion charnelle offerte aux regards.

L'installation a pris vie. Nous sommes devenus l'œuvre, corps et âmes mêlés dans cette performance ultime où l'art et le sexe ne font plus qu'un.

Anna se redresse lentement, ses mouvements encore langoureux. Sa peau porte les traces de notre étreinte : marques rosées sur ses hanches là où les mains de Jonathan se sont crispées, trace brillante de ma semence sur son décolleté qu'elle essuie délicatement du bout des doigts. Elle ramasse sa robe noire, la fait glisser sur ses épaules avec une grâce naturelle qui contraste avec l'abandon sauvage de quelques minutes plus tôt.

Je remonte mon pantalon, mes jambes encore légèrement tremblantes. Mon torse nu frissonne sous la climatisation, mais une chaleur interne continue de m'habiter. L'adrénaline reflue progressivement, laissant place à une sensation étrange, mélange de satisfaction et d'incrédulité face à ce que nous venons de vivre..

Anna glisse un bras autour de ma taille, l'autre autour de celle de Jonathan. Nous restons ainsi enlacés quelques instants, savourant cette intimité nouvelle, plus apaisée mais non moins intense que celle de notre performance.

"Quand ?" je demande, surpris par ma propre audace.

Anna et Jonathan échangent un regard complice. "Bientôt", promet-elle. "Très bientôt."

Les derniers visiteurs quittent la galerie, nous laissant seuls sous les projecteurs qui commencent à s'éteindre un à un. L'installation retrouve progressivement son aspect statique, mais nous savons qu'elle ne sera plus jamais la même à nos yeux. Nous l'avons habitée, nous l'avons fait nôtre.

Anna inscrit son numéro sur un bout de papier qu'elle déchire en deux, nous en donne une moitié à chacun. Ce geste simple scelle notre pacte silencieux, cette promesse de nouvelles transgressions à venir.

Nous nous dirigeons vers la sortie, nos pas résonnant sur le béton ciré. Dehors, la nuit parisienne nous accueille, indifférente à notre métamorphose.

"À bientôt", murmurons-nous presque en chœur avant de nous séparer.

Le mot flotte dans l'air nocturne comme une promesse.

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Texte coquin : Performance
Histoire sexe : Une rose rouge
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