Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle: du candaulisme à l’adultère (7 : le p
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-05-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle: du candaulisme à l’adultère (7 : le p
Plusieurs lecteurs du texte que j’ai publié le 18 avril dernier (« Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (épilogue et retour au candaulisme »), ont demandé, dans leurs commentaires, à connaître le point de vue de Philippe et ce qu’il a ressenti. Après avoir hésité et que nous ayons parlé ensemble, il a donc décidé de rédiger ce long texte, me laissant le soin de la mise en forme et de la publication. Les sous-titres sont de moi.
Je donne donc ci-dessous la parole à Philippe, comme je lui avais déjà donnée dans un autre texte pour parler de son candaulisme (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (37) : le candaulisme selon Philippe », paru le 23 novembre 2017). Je le remercie pour ce texte où, à son tour, il ne cache rien et assume ses responsabilités.
Olga
QUELQUES RAPPELS
Quand Olga a voulu tout dire sur HDS au sujet de son adultère avec N et de ses conséquences, elle en a d’abord parlé avec moi et Agun. Comme cette dernière, je ne cache pas que j’étais plus que réticent à évoquer ces souvenirs douloureux. Je considérais que c’était prendre le risque de rouvrir des plaies pas encore complètement cicatrisées et dont la relation nous plaçait Olga et moi, dans une position difficile, du seul fait de notre comportement lors des différentes étapes de cette histoire.
J’ai fini par donner mon accord ou plutôt par ne pas m’y opposer, comprenant que cela entrait dans un besoin qu’Olga avait déjà manifesté depuis qu’elle publie sur ce site, celui d’une catharsis. Raconter notre parcours, sans cacher, ni les épisodes les plus sulfureux, ni nos faiblesses et nos fautes, c’est un besoin qu’elle avait déjà exprimé. Nous l’avions déjà ressenti lorsque nous avions créé ensemble un blog érotique sur Erog pour parler du parcours de notre couple candauliste, blog que nous avons fermé puis supprimé, pour réparer les dégâts causés et reconstruire notre réputation et protéger notre famille.
Olga continuait à ressentir le besoin d’une certaine transparence par l’écriture comme une thérapie, lui permettant de revenir sur son parcours d’hypersexuelle, pas seulement sur les dernières années où il avait explosé du fait de la combinaison avec mon candaulisme, mais en remontant aux sources de son hypersexualité, y compris à son adolescence et au complexe d’Electre qui l’a beaucoup marqué.
C’est pour cela que j’avais accepté, au cours de l’été 2016, qu’Olga couche notre histoire sur papier. Elle s’est inscrite comme auteure sur le site HDS. Nous étions convenus de quelques règles à respecter pour éviter les mêmes problèmes qu’avec notre ancien blog et notamment de ne rien faire qui permette de nous identifier. C’est Olga et elle seule qui rédigeait les textes. Je ne demandais pas à les relire systématiquement, sauf quand elle le jugeait utile, seulement d’être informé des publications. Il n’était pas prévu que j’intervienne. J’ai toutefois dérogé à ce point en publiant des commentaires sous certains textes et en rédigeant, sur l’insistance d’Olga, en novembre 2017, un texte sur le candaulisme, pour expliquer déjà mon point de vue.
Olga a publié son premier texte le 21 novembre 2016. Nous étions alors en plein dans la grave crise qu’a constitué pour notre couple sa relation avec N. Elle a continué à publier activement pendant toute cette période. Ses récits furent même, pendant les semaines où elle avait quitté le domicile conjugal pour rejoindre son amant et où nous n’avions plus de contact direct, une façon de maintenir un lien, de nous rappeler à l’un et à l’autre les moments intenses que nous avions vécus.
Tout cela s’est passé entre août 2016, pendant nos vacances, quand Olga a rencontré N et fin mai 2017, où s’est déroulée la fameuse soirée candauliste qui a fait l’objet du dernier texte qu’a publié Olga.
ET DES PREALABLES
1. Je ne veux pas ici reprendre tout ce qu’Olga a détaillé dans les six textes (je reviendrai plus bas sur un précédent texte, quand elle a raconté pour la première fois sa rencontre avec N) qu’elle a consacrés à sa liaison avec N et ses conséquences et qui ont été publiés le 27 octobre 2019, le 25 novembre 2019, le 7 janvier 2020, le 6 février 2020, le 11 mars 2020 et le 18 avril 2020. Je confirme que ces six derniers textes retranscrivent fidèlement ce qui s’est passé. Contrairement à ce qu’elle fait habituellement, Olga a voulu qu’Agun et moi relisions ces textes, avant de les envoyer pour publication sur HDS. En outre, après le retour d’Olga à la maison, nous avons, peu à peu, longuement parlé de tout ce qui s’était passé. Je n’ai donc rien découvert en relisant ces textes, même s’ils me rappelaient des moments douloureux. Et d’autre part, Olga, fidèle à son besoin de catharsis, n’a rien occulté, y compris quand les faits ne plaident en faveur ni d’elle ni de moi.
Olga avait déjà parlé de sa relation avec N dans un texte précédent, paru le 25 février 2017. A cette époque, elle vivait avec N et nous n’avions plus de contacts directs. Elle n’avait alors pas mentionné les conséquences de cette histoire, en particulier le fait qu’elle avait quitté le domicile conjugal et abandonné sa famille pour rejoindre son amant.
2. Mon second préalable est que je suis conscient de mes très lourdes responsabilités. Comme je l’ai déjà expliqué, dès les débuts de notre rencontre, Olga et moi nous ne sommes rien cachés, ni elle son hypersexualité, ni moi mon candaulisme. Ce fantasme candauliste, que j’ai depuis longtemps, aucune autre de mes compagnes ne l’a satisfait, y compris quand elles ont essayé de me séparer d’Olga, comme ce fut le cas avec Flavienne ou plus récemment avec Théodora. Je mets à part mon adultère avec Ambre, qui eut aussi de lourdes conséquences sur l’attitude d’Olga.
Alors oui, quand j’ai rencontré Olga, que nous sommes devenus un couple, j’ai eu la double conviction que c’était avec elle que je réaliserai mon fantasme candauliste et qu’elle ne pouvait, sans se rendre profondément malheureuse, rejeter son hypersexualité. Ce n’est que peu à peu que j’ai compris les conséquences désastreuses qui en découlaient quand on pousse une hypersexuelle à se laisser aller sans contraintes.
Je veux dire que je ne connais rien de plus fort que notre complicité et de rien de plus beau de voir s’exprimer le plaisir d’Olga, que je vois monter dans ses yeux, sur son visage, avant qu’il n’explose dans ses orgasmes.
Olga a raconté, dans ses premiers récits, comment je l’ai poussé à assumer cette hypersexualité et comment elle a, malgré des dérapages « limités », résisté. J’étais en plus, pendant toutes ces années, un mauvais amant, loin des besoins de ma volcanique épouse.
Ma plus grande faute fut alors de lui faire croiser le chemin d’un prédateur, Rachid, qui fit en sorte qu’il n’y ait plus aucune limite à nos dérapages. Cela a failli nous détruire, l’intervention d’Hassan nous libérant de Rachid, mais pour mieux nous séparer Olga et moi.
J’ai pourtant réussi à reconquérir Olga et à écarter Hassan. Je pensais que nous avions reconstruit notre couple sur une autre base, construit une famille, moi assumant pleinement le rôle de père des enfants d’Olga.
Je n’ai pourtant pas, malgré nos bonnes intentions, su tirer les leçons du passé et nous sommes assez vite revenus, l’un comme l’autre, vers notre pente naturelle.
3. S’y est ajoutée une autre lourde faute de ma part, mon adultère prolongé et caché avec Ambre, une jeune femme rencontrée lors de nos vacances 2014. Ca peut paraitre surprenant qu’Olga, à qui j’avais accordé la plus totale liberté sexuelle, se soit toujours montrée totalement opposée à ce que je puisse avoir une liaison. Elle a déjà expliqué pourquoi cette volonté d’exclusivité, je dirais même de possession, remonte loin chez elle. Quand Olga a découvert ma liaison avec Ambre, elle m’a fait une scène d’une violence inouïe qui m’a conduit immédiatement à rompre avec ma jeune maîtresse. Je pensais que cette lâcheté soldait les comptes, sans mesurer la blessure que cette trahison représentait pour Olga. Son adultère avec N a été aussi une manière de me le faire payer.
4. Il y a enfin, c’est le plus important, la force de l’amour qui nous unit Olga et moi et qui a toujours permis de surmonter et de réparer nos excès et nos fautes. C’est cela, et pas autre chose, y compris le candaulisme, qui a permis de reconstruire notre couple après la tempête qu’a été la relation d’Olga avec N
Ces préalables, qui me semblaient indispensables, étant faits, je vais revenir sur mes sentiments au cours de la période et comment j’ai vécu les événements décrits par Olga dans ses différents textes.
UNE SEANCE CANDAULISTE COMME UNE AUTRE ?
Olga a raconté par le détail comment elle a rencontré N et dans quelles conditions, sur une plage grecque, en août 2016, elle s’était offerte totalement à N, un parfait inconnu.
Olga a consacré deux textes à cette « rencontre », le 1er publié le 25 février 2017, le second, publié le 27 octobre 2019, premier de la série de six textes qu’elle a appelée « du candaulisme à l’adultère ».
Avant d’en venir à mes réactions à ce moment-là, je veux dire que le 1er de ces textes est celui qui m’a le plus heurté :
• Par les non-dits qu’il contient. Au moment où elle l’écrit, Olga vit avec son amant depuis le début de l’année 2017. Elle n’y fait aucune allusion, laissant entendre qu’il s’agissait au fond d’une aventure de vacances. Olga m’a dit plus tard que N avait exigé de sa part qu’elle ne mentionne pas que leur relation durait encore et qu’ils vivaient ensemble. Bien qu’ulcéré, je n’ai pas réagi, convaincu que la rupture avec Olga était définitive et qu’il n’était pas nécessaire d’en rajouter.
• Il contenait une contrevérité manifeste quand Olga écrit : « Nous nous sommes calmés par obligation, pour protéger notre vie de famille et préserver nos enfants, ce qui est la moindre des choses. (…). Ce qui ne veut pas dire que Philippe ait renoncé à son candaulisme, ni que moi n’aies pas envie d’assumer des besoins sexuels toujours aussi importants. Nous sommes simplement plus prudents et évitons les débordements de la période Rachid. ». D’une part, elle écrivait cela alors qu’elle avait quitté le domicile conjugal et abandonné ses enfants. D’autre part, depuis que nous nous étions remariés, les « dérapages » n’avaient pas manqué, il est vrai de par et d’autre.
On comprendra donc quel pouvait être mon état d’esprit dans les premiers mois de 2017, même si je n’y ais jamais fait allusion.
Pour en revenir à ce qui s’était passé lors de cette journée, je l’ai d’abord vécu comme un de nos nombreux épisodes candaulistes, même s’il était sans doute plus « hard » que d’habitude.
La mère d’Olga avait proposé de se charger des enfants, afin qu’Olga et moi puissions profiter pleinement de ces vacances. J’avais choisi le lieu, avec en tête d’en profiter pour organiser quelques séances qu’Olga et moi affectionnons.
Je n’avais imaginé qu’elle prendrait l’initiative, sans me demander mon accord et avec un parfait inconnu.
Je n’avais pas mesuré, n’ayant rien organisé pour Olga depuis des semaines, qu’elle était réellement en manque et, habitué à exhiber mon épouse, je n’avais pas perçu que son comportement était un véritable appel au mâle. N, en parfait prédateur, l’avait lui parfaitement compris. Alors que j’étais profondément endormi, il avait commencé son travail d’approche, sans être gêné par ma présence ou celle d’autres plagistes.
Quand je me suis réveillé, Olga n’était plus là. J’ai trouvé un papier où elle me disait qu’elle était allée nager. Elle y avait indiqué l’heure à laquelle elle était partie et, trouvant que ça faisait déjà un certain temps, je me suis mis à sa recherche.
C’est à cette occasion que j’ai rencontré Théodora. Cette journée a été pour nous particulière, puisqu’elle fut celle d’un double coup de foudre, de la part d’Olga pour N, de Théodora à mon égard.
Depuis ma liaison avec Ambre, à l’automne 2014, qui s’était terminée brutalement sur l’ultimatum d’Olga, je n’avais pas eu d’autre aventure. Le fait que, cette fois, encore, une jeune femme recherchait une liaison avec moi, me rendait fier et explique en partie pourquoi je n’ai pas immédiatement perçu la gravité de ce qui se passait avec Olga.
Je n’ai pas réagi en particulier au fait qu’Olga était allée bien plus loin que d’habitude. Nous n’étions plus dans une situation candauliste, mais dans ce que les spécialistes appellent du cuckold, où le mari consentant est humilié. Je l’ai été ce jour, non seulement devant N, mais devant d’autres hommes qui étaient spectateurs du comportement d’Olga sur la plage et dans la pinède.
Non seulement je n’ai rien dit, mais j’ai encouragé ce comportement, retombant dans les errements qui avaient les nôtres près de dix ans auparavant, quand j’avais fait croiser à Olga le chemin de Rachid. Comme à cette époque, je me suis laissé aller et c’est à ce moment-là que j’ai prononcé, sous l’effet de l’excitation, des paroles que j’ai amèrement regrettées par la suite, encourageant N à baiser Olga et y compris à la féconder Olga. C’est une faute lourde, impardonnable, qui m’a définitivement discrédité aux yeux de ce macho de N, qui désormais se croyait tout permis.
Certes ce n’était pas la première fois qu’Olga s’offrait à un inconnu mais, en règle générale, elle veillait à obtenir mon assentiment et que ça se passe dans un cadre candauliste. Olga s’était cette fois affranchie de toutes les règles que nous avions fixées en commun lorsque nous avions repris la vie commune, trois ans auparavant.
Il s’est enfin passé, dans cette pinède, une autre chose incroyable, pendant qu’Olga se faisait besogner par son amant, ce fut quand elle m’encouragea à faire l’amour à Théodora. Depuis que j’étais en couple avec Olga, celle-ci avait toujours réagi avec virulence quand j’avais une relation. Les deux cas les plus forts furent quand elle m’avait surpris avec mon ex-compagne Flavienne (ça a failli très mal se terminer) et quand elle avait découvert mon adultère avec Ambre, où j’ai cru qu’elle allait m’arracher les yeux. Or, cette fois, c’était elle qui m’encourageait avec Théodora. Je n’ai compris que plus tard que c’était pour elle une façon d’être libre de développer comme elle le voulait son aventure avec N. A la fin de son texte de février 2017, Olga dit que Théodora était son amie. En réalité, comme je viens de l’expliquer, Olga a encouragé notre relation à Théodora et à moi, pour pouvoir faire ce qu’elle voulait avec N. Ce n’est que plus tard que les deux femmes sont devenues rivales et se sont cordialement détestées.
En résumé, j’ai vécu cette première journée comme une journée candauliste, même si elle était allée bien plus loin que d’habitude et surtout en dehors de nos accords. Je n’avais pas immédiatement compris à quel point N était dangereux pour notre couple : nous n’étions plus dans du candaulisme, mais dans une situation d’adultère. C’était un danger mortel pour notre couple, comme à l’époque de la liaison d’Olga avec Hassan. Au moins Hassan, à sa façon, aimait-il Olga. Pour N, elle n’était qu’une proie supplémentaire à son tableau de chasse. Ne pas l’avoir compris immédiatement, m’être de mon côté laissé aller à une liaison avec une autre femme, telles furent mes erreurs initiales et tout le reste en a découlé.
ADULTERE DE VACANCES ?
J’ai réalisé la gravité de la situation lorsque nous fûmes de retour à l’hôtel et qu’Olga prit ses affaires pour aller rejoindre N afin de passer avec lui le reste du séjour.
Cette première dispute fut un terrible choc pour moi, Olga me disant clairement qu’elle était amoureuse de N. Ce n’était en effet plus du candaulisme, puisque ma présence, dans leur intimité, était exclue. Ce fut à cette occasion qu’elle m’envoya à la figure mon adultère avec Ambre, qui remontait pourtant à plus de deux ans, sans autre escapade de ma part depuis lors. Elle me rappela aussi que j’avais toujours encouragé son hypersexualité. L’autre surprise fut quand Olga, pour clore la discussion, me dit de me consoler dans les bras de Théodora. Olga, qui avait toujours été envers moi si possessive, d’une jalousie féroce, me montrait ainsi qu’elle ne m’aimait plus. C’est en tout cas comme ça que je l’ai ressenti.
Certes Olga, à ce moment-là, ne parlait pas encore de me quitter. Elle était allée rejoindre son amant, après m’avoir déposé un rapide baiser sur les lèvres. Ce baiser amer fut pour moi comme une goutte d’acide.
C’est à cette occasion que j’ai commis ma seconde faute majeure. J’aurais du immédiatement poser un ultimatum, avant de quitter l’hôtel, aller récupérer les enfants et rentrer en France. Je ne l’ai pas fait. Pour deux raisons au moins :
• Je connais tellement Olga que je savais qu’en réagissant ainsi je précipiterai notre rupture. Je savais qu’elle rejetterait cet ultimatum. Or je continuais à espérer que ce n’était qu’une passade, un adultère de vacances et, qu’une fois que nous serions rentrés, les réalités familiales aidant et le temps permettraient de revenir à la normale.
• J’avoue aussi que j’étais attiré par Théodora et, puisqu’Olga s’affichait avec son amant, pourquoi ne m’accorderais-je, moi, aussi, un peu de bon temps ?
J’ai très vite compris l’erreur que j’avais commise. N affichait Olga comme un trophée. J’entendais les commentaires peu amènes à mon égard des autres résidents et du personnel. J’ai donc vécu ces journées comme une longue et douloureuse humiliation, une véritable souffrance. J’en voulais à Olga de se prêter à ce jeu cruel, sans savoir qu’elle avait en vain demandé à N de me ménager.
Je me suis contenté, en désespoir de cause, d’alerter la mère d’Olga ainsi qu’Agun.
L’intervention de la première fut très mal prise par Olga, du fait de leur vieux contentieux. Avec Agun ce fut différent. C’est à son sujet qu’Olga eut sa première dispute avec N et que, la veille de notre départ, elle regagna soudainement notre chambre. Elle refusa de m’en dire davantage et se montra odieuse envers moi. J’ai alors pensé qu’il faudrait du temps et de la patience pour panser les plaies.
UN LONG AUTOMNE DE CHAGRIN
De retour à la maison, Olga ne changea pas d’attitude envers moi, au contraire. Elle avait exigé de faire chambre à part, me parlait à peine, était extrêmement agressive.
J’ai longtemps fait le dos rond, ne posant pas de questions, ne me plaignant pas, continuant à espérer qu’elle finisse par oublier ce type. J’ai essayé de lui faire oublier N, en proposant à Olga des séances candaulistes, qu’elle refusa sèchement.
Cela devenait insupportable, il fallait me résoudre à crever l’abcès.
• Chérie, ça ne peut plus durer. Nous devons parler.
• Ne m’appelle pas chérie, tu veux ? Je n’ai rien à te dire. Laisse-moi !
• Ne m’interromps pas et s’il te plait écoute-moi. Si nous en sommes là, c’est parce que j’ai joué avec le feu. Le risque a toujours été que tu tombes amoureuse d’un amant, c’est déjà arrivé et c’est arrivé à nouveau. Comme je l’avais fait quand tu étais amoureuse d’Hassan, je ne serai pas un obstacle. Je t’ai toujours dit que tu étais libre. Tu sembles être folle de ce N. Si c’est lui que tu veux, c’est ton choix. Je remplirai toutes mes obligations envers les enfants. La seule chose que je te demande est de dire ce que tu veux.
Olga m’a écouté, sans rien dire. Elle ne pouvait retenir ses larmes, je voyais qu’elle luttait dans son fort intérieur, entre sa raison qui la poussait à rester et ses instincts qui la poussaient vers ce type. Je m’attendais à ce qu’elle me réponde. Au lieu de cela, elle s’est dirigée vers moi. J’ai ouvert les bras, je l’ai serré très fort, avant que nous nous embrassions avec fougue. Comme elle l’a dit, ce soir-là, nous avons fait l’amour avec une infinie tendresse, alors que cela faisait des semaines qu’elle refusait que je la touche. Mais au moment de son orgasme, Olga montra que c’était à l’autre qu’elle pensait, c’est lui qu’elle appelait. Ce fut trop pour moi : ulcéré, je me suis levé et j’ai quitté la chambre. C’est de ce soir-là que date pour moi la rupture avec Olga et, dans ma tête, elle était définitive.
J’en étais d’autant plus convaincu que je compris très vite qu’elle avait repris les contacts avec N. La pièce où je dormais, sur le canapé, étant située à côté de notre chambre et Olga n’ayant jamais été discrète dans ses orgasmes, j’avais compris qu’elle passait de longs moments au téléphone et que cela se terminait toujours par ses cris de plaisir. J’en ai eu confirmation en utilisant les mêmes méthodes qu’Olga avait pratiquées envers moi deux ans auparavant, je suis allé lire en cachette sa boîte mail.
Je n’ai donc pas été surpris lorsque, quelques temps après, elle nous a informés, Agun et moi, que N était à Paris et qu’elle allait le rejoindre à son hôtel.
Je me suis contenté de répondre, très sèchement:
• Fais ce que tu veux, je m’en fiche complètement.
Une fois Olga partie rejoindre N, Agun me demanda quelques explications. J’ai toujours respecté cette jeune femme et j’admire la force de son amour pour Olga. Je lui ai juste dit que j’en avais assez et que j’avais tourné la page. Agun comprit que, pour le moment, il ne servait à rien d’insister.
Quand Olga trouva enfin le temps de téléphoner et de prendre des nouvelles des enfants, très froid, je lui ai très vite passé Agun.
Ma plus grande surprise fut qu’elle rentra et ne suivit pas son amant, comme celui-ci devait s’y attendre (moi aussi, pour être franc). Je ne posais aucune question car, à ce moment-là, pour moi, la rupture était consommée. Je faisais comme si elle n’était plus là, tout en donnant le change pour les enfants. Les deux aînées n’étaient pas dupes, ressentant que quelque chose n’allait pas, alors que je veillais à préserver l’image de leur mère, comme je l’ai fait tout au long de cette crise.
Pour le reste, si je me montrais patient, nous étions durs l’un vis-à-vis de l’autre et nos relations étaient inexistantes.
Prenant sur moi, j’ai pourtant fini par faire quelques tentatives d’approche, brutalement repoussées. J’étais meurtri qu’elle ait oublié mon amour sans limites, tout ce que j’avais fait pour elle et les enfants. Je n’avais pas compris que ce qu’Olga attendait de ma part, c’était ma colère, que je m’impose, que je montre, comme elle l’a écrit, que j’étais l’homme et qu’elle était la femme. Elle voulait que je me comporte à ce moment-là comme un mâle, la domine et m’impose, y compris physiquement. Non seulement je ne l’avais compris, mais ce genre de comportement n’est pas dans ma nature.
J’ignorais en outre qu’à nouveau, Olga s’était disputée avec N et qu’elle avait rompu tout contact avec lui. Résigné, je n’ai pas su ou pas voulu, pendant cette période, me battre, alors que, dans sa tête, Olga était en plein doute, partagée entre l’envie croissante de rejoindre l’homme qu’elle aimait et son devoir, qui était de rester, pour les enfants et pour Agun. Je reconnais que mon attitude à ce moment-là envers Olga, devenue de plus en plus distante et indifférente n’a pas aidé, c’est le moins qu’on puisse dire.
Pendant ces semaines qui précédèrent les fêtes de fin d’année, nous cohabitions comme des étrangers, Olga se réfugiant dans l’écriture des textes qu’elle commença à publier de façon assez intensive sur HDS, appliquant ainsi ce que nous avions décidé ensemble avant que se soit passée cette rencontre avec N.
Malgré les efforts désespérés d’Agun, j’avais alors tiré un trait sur ma relation avec Olga et, depuis son escapade parisienne, j’avais de mon côté repris contact avec Théodora. Notre liaison de l’été avait eu des conséquences qui m’imposaient des devoirs et m’avaient amené à la faire venir discrètement dans une ville voisine, entamant ainsi une double vie. Olga a expliqué comment elle s’en était aperçue et a toujours affirmé que c’était cette « découverte » qui précipita sa décision de quitter le domicile conjugal pour rejoindre N au début de 2017.
RUPTURE
Malgré l’insistance d’Agun, j’ai refusé de parler à Olga et elle est partie sans que nous nous soyons revus. J’ai seulement trouvé un billet manuscrit, dans une enveloppe à mon nom :
« Mon amour, mon Philippe, (laisse-moi une dernière fois t’appeler ainsi)Les mois que nous venons de passer depuis nos vacances ont été atroces pour toi comme pour moi. Nous avions fait le choix d’un mode de vie qui présentait des risques terribles et, comme tu l’as dit, nous avons fini par nous bruler les ailes.
Ce que se produit maintenant, je voulais sincèrement l’éviter et je sais que toi aussi. Nous n’y sommes pas parvenus, nous sommes désormais trop loin l’un de l’autre, nos sentiments nous poussant vers une autre personne. Fermer les yeux et continuer à « faire comme si », nous avons essayé, ça ne marche pas, ce serait nous rendre malheureux et rendre malheureux les enfants.
Je suis tombée amoureuse d’un autre homme et j’ai, par deux fois, essayé de l’oublier. Je n’y arrive pas. Je vais donc rejoindre N et vivre avec lui, devenir sa femme, c’est ce que je veux.
Je sais aussi qu’en même temps que j’entamais cette liaison, je t’ai poussé dans les bras d’une autre. Je l’ai fait sans réfléchir, seulement pour pouvoir être totalement libre dans ma propre liaison, comme si tu ne m’avais jamais laissé entièrement libre. Je suis responsable de cela aussi et je sais que tu as désormais des devoirs envers cette jeune femme. Je te souhaite d’être heureux avec elle, je sais que, comme toujours, tu sauras exercer toutes tes responsabilités.
Mon Philippe, tu resteras à jamais dans mon cœur, pour tout l’amour que tu m’as donné, pour la vie extraordinaire que j’ai menée à tes côtés. Je te demande sincèrement pardon pour tout le mal que je t’ai fait.
Je comprends que tu vas entamer une procédure de divorce. Je te laisse les coordonnées de l’avocat que j’ai choisi. Je lui ai donné instruction d’accepter toutes tes demandes, mon attitude me donnant toutes les responsabilités.
Je sais que tu ne noirciras jamais leur mère aux yeux de nos enfants. Je demande seulement de pouvoir continuer à les voir. Du fait de mon départ, j’ai demandé à Hassan de venir prendre chez lui Leila.
Pardonne-moi, mon amour, si tu peuxJe reste ton Olga et je t’aime »
En lisant ce courrier, j’étais partagé. J’aurais du courir à l’aéroport et essayé de retenir Olga. C’est finalement la colère qui l’a emporté, je n’ai pas cru à sa sincérité et je n’ai pas répondu à cette lettre.
Au contraire, j’ai fait constaté l’abandon du domicile conjugal et j’ai donné des instructions très dures à mon avocat, afin d’obtenir la garde exclusive des enfants.
Le départ précipité d’Olga avait été un choc pour les enfants, surtout l’aînée, qui réagit très vivement. Comme j’avais promis de le faire, je ne fis rien pour ternir l’image de leur mère. J’ai seulement dit « maman est partie parce que papa et maman ne s’aiment plus. Elle aime un autre Monsieur. Elle vous aime toujours. » L’ainée refusait absolument de parler à sa mère au téléphone, disant qu’elle ne voulait plus jamais la revoir.
Pour ne pas accroitre le traumatisme, je n’avais pas voulu que Théodora s’installe à domicile, ni même qu’elle y vienne.
Pendant toute la période où Olga a vécu avec N, nous n’avons eu aucun contact. Agun me donnait des nouvelles quand elle en avait, je lui faisais comprendre assez sèchement que ça ne m’intéressait pas.
Je voulais donner cette image de fermeté, mais, au fond de mon cœur, je n’avais pas oublié la femme que j’avais tant aimée. J’ai fait une première exception à ma ligne dure, quand Agun obtint, à force d’insistance, que nous marquions le 40ème anniversaire d’Olga. Les enfants, même notre aînée, firent pour elle des dessins. Je consentis à lui un bref message, pour lui souhaiter un excellent anniversaire et lui dire qu’elle aussi resterait dans mon cœur. Agun, fine mouche, comprit alors que j’aimais toujours Olga, envers et contre tout.
Il y eut ensuite l’évolution du dossier de divorce, qui se présentait très mal pour Olga, du fait de l’abandon de ses enfants et qu’elle était désormais à l’étranger. Malgré les tentatives d’Agun pour que je retarde la procédure, j’ai confirmé mes consignes d’intransigeance à mon avocat. Je voulais en finir.
INTRANSIGEANCE ?
J’ai eu la surprise, fin avril 2017, d’avoir un appel de ma belle-mère, qui m’informa qu’Olga avait quitté N. Elle ne me cacha rien sur ce qui s’était passé, y compris qu’Olga était enceinte de son amant. Elle tenta de me fléchir :
• Je sais que ma fille a fait beaucoup de fautes, mais elle vous aime toujours
• Je suis désolé mais cette fois elle a été trop loin. Je ne pardonnerai pas !
• Réfléchissez, mon fils, et n’oubliez pas que, dans tout ce qui s’est passé, vous avez une lourde responsabilité.
Ce fut ensuite Agun qui m’informa qu’Olga était rentrée. Non seulement Agun lui avait pardonné son escapade, mais les deux femmes vivaient ensemble le parfait amour. J’en étais heureux pour Agun : cela constituait une bonne solution, car loin du personnage toxique qu’était N, elle reposait sur un véritable et profond amour.
J’ai dit à Agun que j’étais heureux pour elle et que je lui conseillais, après notre divorce, d’épouser Olga. Je refusais de voir Olga. Je refusais les appels téléphoniques d’Olga, de lui parler, encore moins de la rencontrer.
En apparence, j’étais donc intransigeant. Dans mon cœur, c’était plus compliqué, je devais avouer qu’Olga me manquait et que je n’étais pas certain de ma réaction si je me retrouvais en sa présence.
J’acceptais seulement qu’Olga puisse, en mon absence, voir les enfants. Ca se passait d’ailleurs assez mal avec l’ainée.
Dans le texte qu’elle a publié le 11 mars 2020 (« Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (5 : la fessée) »), Olga a fait état précisément de la longue conversation que j’ai eue alors avec Agun. Je restais en apparence intransigeant.
Olga a aussi raconté sa tentative de forcer le destin et comment je l’avais trouvée devant notre porte. Elle y avait passé la nuit, malgré la fraicheur.
Quand elle m’a vu, elle se mit à genoux, son visage était baigné de larmes et elle demandait pardon. Mon Dieu, elle était toujours aussi belle ! J’ai eu envie de la relever en lui tendant la main, de la prendre dans mes bras et de lui dire que nous devions oublier tout ça. J’avais une terrible envie d’elle.
Mais au dernier moment, je me suis demandé si elle ne me jouait pas une comédie, je me suis dit que ce serait trop facile. Je ne pouvais pas oublier qu’elle m’avait trahi, qu’elle avait abandonné ses enfants et qu’au surplus, elle avait conçu un enfant avec ce type, alors que je rêvais de concevoir un dernier bébé avec Olga.
Par la suite, je m’en suis beaucoup voulu de cette dureté, qui reflétait mes blessures. C’est ce qui me conduisit à vouloir alors la chasser, à la repousser brutalement alors qu’elle se jetait dans mes bras, et même à lui asséner deux violentes gifles, moi qui n’avais jamais levé la main sur elle et sur quiconque d’ailleurs. Je m’en suis immédiatement excusé.
Olga, qui me connaissait bien, avait compris que mon regard n’exprimait pas seulement ma colère, mais aussi mon désir d’elle. Elle avait remarqué que j’avais une formidable érection. Elle eut la sagesse, ce jour-là de ne pas précipiter les choses et de se « contenter » de la formidable fessée que je lui ai infligée, sous prétexte de la « punir », mais qui, nous le savions tous les deux, avait une forte connotation sexuelle, renouant avec nos jeux du passé.
EPILOGUE
En apparence, j’en restais à mes résolutions. En réalité, elles étaient profondément ébranlées. J’avais revu Olga et je l’aimais toujours, je ne pouvais me passer d’elle, quoi qu’elle ait pu faire et quelles que soient les conséquences.
Agun l’avait compris et me donna l’occasion, sous prétexte de candaulisme, de tourner la page.
Je me suis donc mis à imaginer une séance candauliste hard, où je pourrai mesurer les réactions d’Olga. C’était, en apparence une punition et, en fait, une mise à l’épreuve. C’est pourquoi, jusqu’au bout, je me suis montré très dur et distant envers elle. J’ai lu, dans les commentaires du texte paru le 18 avril, que beaucoup ont été choqués par mon comportement et surtout par les mots que j’employais à son égard. Il est vrai que jamais je n’avais parlé ainsi à Olga et dans ces termes. Cela faisait partie de l’épreuve et ne reflétait pas ma pensée.
Mes exigences conduisaient à une séance hard, par les conditions où elle s’est réalisée, l’obligeant à rechercher elle-même des partenaires dont je savais parfaitement comment ils allaient se comporter avec elle.
Je ne cacherai pas que j’ai retrouvé, à cette occasion, tout le plaisir de mes séances candaulistes avec Olga, la seule de mes compagnes qui ait accepté mon fantasme et qui me fait l’offrande de son plaisir. Personne ne peut comprendre dans ces moments-là notre complicité lorsque je suis le témoin du plaisir de ma belle.
Ce qui fut important ce jour-là, ce n’est évidemment pas cette séance candauliste, pas non plus le fait qu’Olga se soit comportée comme je l’attendais, évitant tout dérapage, c’est bien entendu ce qui s’est passé à la fin, quand nous avons renoué avec notre rite de la fellation et la nuit merveilleuse et tendre que nous avons passée, à l’issue de laquelle nous sommes redevenus un couple.
Les choses n’ont pas toujours été faciles depuis. Il y eut en particulier, après quelques mois où, à coté de mon couple officiel, j’avais mon couple officieux, avant que Théodora ne comprenne que ce ‘était pas durable. Ce fut une rupture en douceur, dans laquelle j’assume mes devoirs par rapport à l’enfant conçu avec cette jeune femme, laquelle a montré la force de ses sentiments, ne m’ayant jamais reproché de l’avoir de fait sacrifié.
Avec Olga, nous avons désormais trouvé un nouvel équilibre, facilité sans doute par la force de son « autre » couple avec Agun. Nous nous sommes mis d’accord pour bien réguler désormais son hypersexualité et mon candaulisme, pour éviter désormais tout dérapage et préserver notre famille.
Du fait de ce que nous sommes, de notre couple composé de la rencontre explosive d’un candauliste et d’une hypersexuelle, nous sommes conjointement responsables des dérapages graves qui, à plusieurs reprises, nous ont conduit au bord du gouffre et nous en assumons toutes les conséquences.
Je ne voulais pas qu’Olga revienne en détails sur son aventure avec N et ses conséquences. J’en retiens que cela a débouché sur un nouvel équilibre et que l’exercice de mémoire auquel Olga s’est livrée nous a permis de dire les choses et, j’en suis convaincu, de tourner définitivement cette page.
Philippe
Je donne donc ci-dessous la parole à Philippe, comme je lui avais déjà donnée dans un autre texte pour parler de son candaulisme (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (37) : le candaulisme selon Philippe », paru le 23 novembre 2017). Je le remercie pour ce texte où, à son tour, il ne cache rien et assume ses responsabilités.
Olga
QUELQUES RAPPELS
Quand Olga a voulu tout dire sur HDS au sujet de son adultère avec N et de ses conséquences, elle en a d’abord parlé avec moi et Agun. Comme cette dernière, je ne cache pas que j’étais plus que réticent à évoquer ces souvenirs douloureux. Je considérais que c’était prendre le risque de rouvrir des plaies pas encore complètement cicatrisées et dont la relation nous plaçait Olga et moi, dans une position difficile, du seul fait de notre comportement lors des différentes étapes de cette histoire.
J’ai fini par donner mon accord ou plutôt par ne pas m’y opposer, comprenant que cela entrait dans un besoin qu’Olga avait déjà manifesté depuis qu’elle publie sur ce site, celui d’une catharsis. Raconter notre parcours, sans cacher, ni les épisodes les plus sulfureux, ni nos faiblesses et nos fautes, c’est un besoin qu’elle avait déjà exprimé. Nous l’avions déjà ressenti lorsque nous avions créé ensemble un blog érotique sur Erog pour parler du parcours de notre couple candauliste, blog que nous avons fermé puis supprimé, pour réparer les dégâts causés et reconstruire notre réputation et protéger notre famille.
Olga continuait à ressentir le besoin d’une certaine transparence par l’écriture comme une thérapie, lui permettant de revenir sur son parcours d’hypersexuelle, pas seulement sur les dernières années où il avait explosé du fait de la combinaison avec mon candaulisme, mais en remontant aux sources de son hypersexualité, y compris à son adolescence et au complexe d’Electre qui l’a beaucoup marqué.
C’est pour cela que j’avais accepté, au cours de l’été 2016, qu’Olga couche notre histoire sur papier. Elle s’est inscrite comme auteure sur le site HDS. Nous étions convenus de quelques règles à respecter pour éviter les mêmes problèmes qu’avec notre ancien blog et notamment de ne rien faire qui permette de nous identifier. C’est Olga et elle seule qui rédigeait les textes. Je ne demandais pas à les relire systématiquement, sauf quand elle le jugeait utile, seulement d’être informé des publications. Il n’était pas prévu que j’intervienne. J’ai toutefois dérogé à ce point en publiant des commentaires sous certains textes et en rédigeant, sur l’insistance d’Olga, en novembre 2017, un texte sur le candaulisme, pour expliquer déjà mon point de vue.
Olga a publié son premier texte le 21 novembre 2016. Nous étions alors en plein dans la grave crise qu’a constitué pour notre couple sa relation avec N. Elle a continué à publier activement pendant toute cette période. Ses récits furent même, pendant les semaines où elle avait quitté le domicile conjugal pour rejoindre son amant et où nous n’avions plus de contact direct, une façon de maintenir un lien, de nous rappeler à l’un et à l’autre les moments intenses que nous avions vécus.
Tout cela s’est passé entre août 2016, pendant nos vacances, quand Olga a rencontré N et fin mai 2017, où s’est déroulée la fameuse soirée candauliste qui a fait l’objet du dernier texte qu’a publié Olga.
ET DES PREALABLES
1. Je ne veux pas ici reprendre tout ce qu’Olga a détaillé dans les six textes (je reviendrai plus bas sur un précédent texte, quand elle a raconté pour la première fois sa rencontre avec N) qu’elle a consacrés à sa liaison avec N et ses conséquences et qui ont été publiés le 27 octobre 2019, le 25 novembre 2019, le 7 janvier 2020, le 6 février 2020, le 11 mars 2020 et le 18 avril 2020. Je confirme que ces six derniers textes retranscrivent fidèlement ce qui s’est passé. Contrairement à ce qu’elle fait habituellement, Olga a voulu qu’Agun et moi relisions ces textes, avant de les envoyer pour publication sur HDS. En outre, après le retour d’Olga à la maison, nous avons, peu à peu, longuement parlé de tout ce qui s’était passé. Je n’ai donc rien découvert en relisant ces textes, même s’ils me rappelaient des moments douloureux. Et d’autre part, Olga, fidèle à son besoin de catharsis, n’a rien occulté, y compris quand les faits ne plaident en faveur ni d’elle ni de moi.
Olga avait déjà parlé de sa relation avec N dans un texte précédent, paru le 25 février 2017. A cette époque, elle vivait avec N et nous n’avions plus de contacts directs. Elle n’avait alors pas mentionné les conséquences de cette histoire, en particulier le fait qu’elle avait quitté le domicile conjugal et abandonné sa famille pour rejoindre son amant.
2. Mon second préalable est que je suis conscient de mes très lourdes responsabilités. Comme je l’ai déjà expliqué, dès les débuts de notre rencontre, Olga et moi nous ne sommes rien cachés, ni elle son hypersexualité, ni moi mon candaulisme. Ce fantasme candauliste, que j’ai depuis longtemps, aucune autre de mes compagnes ne l’a satisfait, y compris quand elles ont essayé de me séparer d’Olga, comme ce fut le cas avec Flavienne ou plus récemment avec Théodora. Je mets à part mon adultère avec Ambre, qui eut aussi de lourdes conséquences sur l’attitude d’Olga.
Alors oui, quand j’ai rencontré Olga, que nous sommes devenus un couple, j’ai eu la double conviction que c’était avec elle que je réaliserai mon fantasme candauliste et qu’elle ne pouvait, sans se rendre profondément malheureuse, rejeter son hypersexualité. Ce n’est que peu à peu que j’ai compris les conséquences désastreuses qui en découlaient quand on pousse une hypersexuelle à se laisser aller sans contraintes.
Je veux dire que je ne connais rien de plus fort que notre complicité et de rien de plus beau de voir s’exprimer le plaisir d’Olga, que je vois monter dans ses yeux, sur son visage, avant qu’il n’explose dans ses orgasmes.
Olga a raconté, dans ses premiers récits, comment je l’ai poussé à assumer cette hypersexualité et comment elle a, malgré des dérapages « limités », résisté. J’étais en plus, pendant toutes ces années, un mauvais amant, loin des besoins de ma volcanique épouse.
Ma plus grande faute fut alors de lui faire croiser le chemin d’un prédateur, Rachid, qui fit en sorte qu’il n’y ait plus aucune limite à nos dérapages. Cela a failli nous détruire, l’intervention d’Hassan nous libérant de Rachid, mais pour mieux nous séparer Olga et moi.
J’ai pourtant réussi à reconquérir Olga et à écarter Hassan. Je pensais que nous avions reconstruit notre couple sur une autre base, construit une famille, moi assumant pleinement le rôle de père des enfants d’Olga.
Je n’ai pourtant pas, malgré nos bonnes intentions, su tirer les leçons du passé et nous sommes assez vite revenus, l’un comme l’autre, vers notre pente naturelle.
3. S’y est ajoutée une autre lourde faute de ma part, mon adultère prolongé et caché avec Ambre, une jeune femme rencontrée lors de nos vacances 2014. Ca peut paraitre surprenant qu’Olga, à qui j’avais accordé la plus totale liberté sexuelle, se soit toujours montrée totalement opposée à ce que je puisse avoir une liaison. Elle a déjà expliqué pourquoi cette volonté d’exclusivité, je dirais même de possession, remonte loin chez elle. Quand Olga a découvert ma liaison avec Ambre, elle m’a fait une scène d’une violence inouïe qui m’a conduit immédiatement à rompre avec ma jeune maîtresse. Je pensais que cette lâcheté soldait les comptes, sans mesurer la blessure que cette trahison représentait pour Olga. Son adultère avec N a été aussi une manière de me le faire payer.
4. Il y a enfin, c’est le plus important, la force de l’amour qui nous unit Olga et moi et qui a toujours permis de surmonter et de réparer nos excès et nos fautes. C’est cela, et pas autre chose, y compris le candaulisme, qui a permis de reconstruire notre couple après la tempête qu’a été la relation d’Olga avec N
Ces préalables, qui me semblaient indispensables, étant faits, je vais revenir sur mes sentiments au cours de la période et comment j’ai vécu les événements décrits par Olga dans ses différents textes.
UNE SEANCE CANDAULISTE COMME UNE AUTRE ?
Olga a raconté par le détail comment elle a rencontré N et dans quelles conditions, sur une plage grecque, en août 2016, elle s’était offerte totalement à N, un parfait inconnu.
Olga a consacré deux textes à cette « rencontre », le 1er publié le 25 février 2017, le second, publié le 27 octobre 2019, premier de la série de six textes qu’elle a appelée « du candaulisme à l’adultère ».
Avant d’en venir à mes réactions à ce moment-là, je veux dire que le 1er de ces textes est celui qui m’a le plus heurté :
• Par les non-dits qu’il contient. Au moment où elle l’écrit, Olga vit avec son amant depuis le début de l’année 2017. Elle n’y fait aucune allusion, laissant entendre qu’il s’agissait au fond d’une aventure de vacances. Olga m’a dit plus tard que N avait exigé de sa part qu’elle ne mentionne pas que leur relation durait encore et qu’ils vivaient ensemble. Bien qu’ulcéré, je n’ai pas réagi, convaincu que la rupture avec Olga était définitive et qu’il n’était pas nécessaire d’en rajouter.
• Il contenait une contrevérité manifeste quand Olga écrit : « Nous nous sommes calmés par obligation, pour protéger notre vie de famille et préserver nos enfants, ce qui est la moindre des choses. (…). Ce qui ne veut pas dire que Philippe ait renoncé à son candaulisme, ni que moi n’aies pas envie d’assumer des besoins sexuels toujours aussi importants. Nous sommes simplement plus prudents et évitons les débordements de la période Rachid. ». D’une part, elle écrivait cela alors qu’elle avait quitté le domicile conjugal et abandonné ses enfants. D’autre part, depuis que nous nous étions remariés, les « dérapages » n’avaient pas manqué, il est vrai de par et d’autre.
On comprendra donc quel pouvait être mon état d’esprit dans les premiers mois de 2017, même si je n’y ais jamais fait allusion.
Pour en revenir à ce qui s’était passé lors de cette journée, je l’ai d’abord vécu comme un de nos nombreux épisodes candaulistes, même s’il était sans doute plus « hard » que d’habitude.
La mère d’Olga avait proposé de se charger des enfants, afin qu’Olga et moi puissions profiter pleinement de ces vacances. J’avais choisi le lieu, avec en tête d’en profiter pour organiser quelques séances qu’Olga et moi affectionnons.
Je n’avais imaginé qu’elle prendrait l’initiative, sans me demander mon accord et avec un parfait inconnu.
Je n’avais pas mesuré, n’ayant rien organisé pour Olga depuis des semaines, qu’elle était réellement en manque et, habitué à exhiber mon épouse, je n’avais pas perçu que son comportement était un véritable appel au mâle. N, en parfait prédateur, l’avait lui parfaitement compris. Alors que j’étais profondément endormi, il avait commencé son travail d’approche, sans être gêné par ma présence ou celle d’autres plagistes.
Quand je me suis réveillé, Olga n’était plus là. J’ai trouvé un papier où elle me disait qu’elle était allée nager. Elle y avait indiqué l’heure à laquelle elle était partie et, trouvant que ça faisait déjà un certain temps, je me suis mis à sa recherche.
C’est à cette occasion que j’ai rencontré Théodora. Cette journée a été pour nous particulière, puisqu’elle fut celle d’un double coup de foudre, de la part d’Olga pour N, de Théodora à mon égard.
Depuis ma liaison avec Ambre, à l’automne 2014, qui s’était terminée brutalement sur l’ultimatum d’Olga, je n’avais pas eu d’autre aventure. Le fait que, cette fois, encore, une jeune femme recherchait une liaison avec moi, me rendait fier et explique en partie pourquoi je n’ai pas immédiatement perçu la gravité de ce qui se passait avec Olga.
Je n’ai pas réagi en particulier au fait qu’Olga était allée bien plus loin que d’habitude. Nous n’étions plus dans une situation candauliste, mais dans ce que les spécialistes appellent du cuckold, où le mari consentant est humilié. Je l’ai été ce jour, non seulement devant N, mais devant d’autres hommes qui étaient spectateurs du comportement d’Olga sur la plage et dans la pinède.
Non seulement je n’ai rien dit, mais j’ai encouragé ce comportement, retombant dans les errements qui avaient les nôtres près de dix ans auparavant, quand j’avais fait croiser à Olga le chemin de Rachid. Comme à cette époque, je me suis laissé aller et c’est à ce moment-là que j’ai prononcé, sous l’effet de l’excitation, des paroles que j’ai amèrement regrettées par la suite, encourageant N à baiser Olga et y compris à la féconder Olga. C’est une faute lourde, impardonnable, qui m’a définitivement discrédité aux yeux de ce macho de N, qui désormais se croyait tout permis.
Certes ce n’était pas la première fois qu’Olga s’offrait à un inconnu mais, en règle générale, elle veillait à obtenir mon assentiment et que ça se passe dans un cadre candauliste. Olga s’était cette fois affranchie de toutes les règles que nous avions fixées en commun lorsque nous avions repris la vie commune, trois ans auparavant.
Il s’est enfin passé, dans cette pinède, une autre chose incroyable, pendant qu’Olga se faisait besogner par son amant, ce fut quand elle m’encouragea à faire l’amour à Théodora. Depuis que j’étais en couple avec Olga, celle-ci avait toujours réagi avec virulence quand j’avais une relation. Les deux cas les plus forts furent quand elle m’avait surpris avec mon ex-compagne Flavienne (ça a failli très mal se terminer) et quand elle avait découvert mon adultère avec Ambre, où j’ai cru qu’elle allait m’arracher les yeux. Or, cette fois, c’était elle qui m’encourageait avec Théodora. Je n’ai compris que plus tard que c’était pour elle une façon d’être libre de développer comme elle le voulait son aventure avec N. A la fin de son texte de février 2017, Olga dit que Théodora était son amie. En réalité, comme je viens de l’expliquer, Olga a encouragé notre relation à Théodora et à moi, pour pouvoir faire ce qu’elle voulait avec N. Ce n’est que plus tard que les deux femmes sont devenues rivales et se sont cordialement détestées.
En résumé, j’ai vécu cette première journée comme une journée candauliste, même si elle était allée bien plus loin que d’habitude et surtout en dehors de nos accords. Je n’avais pas immédiatement compris à quel point N était dangereux pour notre couple : nous n’étions plus dans du candaulisme, mais dans une situation d’adultère. C’était un danger mortel pour notre couple, comme à l’époque de la liaison d’Olga avec Hassan. Au moins Hassan, à sa façon, aimait-il Olga. Pour N, elle n’était qu’une proie supplémentaire à son tableau de chasse. Ne pas l’avoir compris immédiatement, m’être de mon côté laissé aller à une liaison avec une autre femme, telles furent mes erreurs initiales et tout le reste en a découlé.
ADULTERE DE VACANCES ?
J’ai réalisé la gravité de la situation lorsque nous fûmes de retour à l’hôtel et qu’Olga prit ses affaires pour aller rejoindre N afin de passer avec lui le reste du séjour.
Cette première dispute fut un terrible choc pour moi, Olga me disant clairement qu’elle était amoureuse de N. Ce n’était en effet plus du candaulisme, puisque ma présence, dans leur intimité, était exclue. Ce fut à cette occasion qu’elle m’envoya à la figure mon adultère avec Ambre, qui remontait pourtant à plus de deux ans, sans autre escapade de ma part depuis lors. Elle me rappela aussi que j’avais toujours encouragé son hypersexualité. L’autre surprise fut quand Olga, pour clore la discussion, me dit de me consoler dans les bras de Théodora. Olga, qui avait toujours été envers moi si possessive, d’une jalousie féroce, me montrait ainsi qu’elle ne m’aimait plus. C’est en tout cas comme ça que je l’ai ressenti.
Certes Olga, à ce moment-là, ne parlait pas encore de me quitter. Elle était allée rejoindre son amant, après m’avoir déposé un rapide baiser sur les lèvres. Ce baiser amer fut pour moi comme une goutte d’acide.
C’est à cette occasion que j’ai commis ma seconde faute majeure. J’aurais du immédiatement poser un ultimatum, avant de quitter l’hôtel, aller récupérer les enfants et rentrer en France. Je ne l’ai pas fait. Pour deux raisons au moins :
• Je connais tellement Olga que je savais qu’en réagissant ainsi je précipiterai notre rupture. Je savais qu’elle rejetterait cet ultimatum. Or je continuais à espérer que ce n’était qu’une passade, un adultère de vacances et, qu’une fois que nous serions rentrés, les réalités familiales aidant et le temps permettraient de revenir à la normale.
• J’avoue aussi que j’étais attiré par Théodora et, puisqu’Olga s’affichait avec son amant, pourquoi ne m’accorderais-je, moi, aussi, un peu de bon temps ?
J’ai très vite compris l’erreur que j’avais commise. N affichait Olga comme un trophée. J’entendais les commentaires peu amènes à mon égard des autres résidents et du personnel. J’ai donc vécu ces journées comme une longue et douloureuse humiliation, une véritable souffrance. J’en voulais à Olga de se prêter à ce jeu cruel, sans savoir qu’elle avait en vain demandé à N de me ménager.
Je me suis contenté, en désespoir de cause, d’alerter la mère d’Olga ainsi qu’Agun.
L’intervention de la première fut très mal prise par Olga, du fait de leur vieux contentieux. Avec Agun ce fut différent. C’est à son sujet qu’Olga eut sa première dispute avec N et que, la veille de notre départ, elle regagna soudainement notre chambre. Elle refusa de m’en dire davantage et se montra odieuse envers moi. J’ai alors pensé qu’il faudrait du temps et de la patience pour panser les plaies.
UN LONG AUTOMNE DE CHAGRIN
De retour à la maison, Olga ne changea pas d’attitude envers moi, au contraire. Elle avait exigé de faire chambre à part, me parlait à peine, était extrêmement agressive.
J’ai longtemps fait le dos rond, ne posant pas de questions, ne me plaignant pas, continuant à espérer qu’elle finisse par oublier ce type. J’ai essayé de lui faire oublier N, en proposant à Olga des séances candaulistes, qu’elle refusa sèchement.
Cela devenait insupportable, il fallait me résoudre à crever l’abcès.
• Chérie, ça ne peut plus durer. Nous devons parler.
• Ne m’appelle pas chérie, tu veux ? Je n’ai rien à te dire. Laisse-moi !
• Ne m’interromps pas et s’il te plait écoute-moi. Si nous en sommes là, c’est parce que j’ai joué avec le feu. Le risque a toujours été que tu tombes amoureuse d’un amant, c’est déjà arrivé et c’est arrivé à nouveau. Comme je l’avais fait quand tu étais amoureuse d’Hassan, je ne serai pas un obstacle. Je t’ai toujours dit que tu étais libre. Tu sembles être folle de ce N. Si c’est lui que tu veux, c’est ton choix. Je remplirai toutes mes obligations envers les enfants. La seule chose que je te demande est de dire ce que tu veux.
Olga m’a écouté, sans rien dire. Elle ne pouvait retenir ses larmes, je voyais qu’elle luttait dans son fort intérieur, entre sa raison qui la poussait à rester et ses instincts qui la poussaient vers ce type. Je m’attendais à ce qu’elle me réponde. Au lieu de cela, elle s’est dirigée vers moi. J’ai ouvert les bras, je l’ai serré très fort, avant que nous nous embrassions avec fougue. Comme elle l’a dit, ce soir-là, nous avons fait l’amour avec une infinie tendresse, alors que cela faisait des semaines qu’elle refusait que je la touche. Mais au moment de son orgasme, Olga montra que c’était à l’autre qu’elle pensait, c’est lui qu’elle appelait. Ce fut trop pour moi : ulcéré, je me suis levé et j’ai quitté la chambre. C’est de ce soir-là que date pour moi la rupture avec Olga et, dans ma tête, elle était définitive.
J’en étais d’autant plus convaincu que je compris très vite qu’elle avait repris les contacts avec N. La pièce où je dormais, sur le canapé, étant située à côté de notre chambre et Olga n’ayant jamais été discrète dans ses orgasmes, j’avais compris qu’elle passait de longs moments au téléphone et que cela se terminait toujours par ses cris de plaisir. J’en ai eu confirmation en utilisant les mêmes méthodes qu’Olga avait pratiquées envers moi deux ans auparavant, je suis allé lire en cachette sa boîte mail.
Je n’ai donc pas été surpris lorsque, quelques temps après, elle nous a informés, Agun et moi, que N était à Paris et qu’elle allait le rejoindre à son hôtel.
Je me suis contenté de répondre, très sèchement:
• Fais ce que tu veux, je m’en fiche complètement.
Une fois Olga partie rejoindre N, Agun me demanda quelques explications. J’ai toujours respecté cette jeune femme et j’admire la force de son amour pour Olga. Je lui ai juste dit que j’en avais assez et que j’avais tourné la page. Agun comprit que, pour le moment, il ne servait à rien d’insister.
Quand Olga trouva enfin le temps de téléphoner et de prendre des nouvelles des enfants, très froid, je lui ai très vite passé Agun.
Ma plus grande surprise fut qu’elle rentra et ne suivit pas son amant, comme celui-ci devait s’y attendre (moi aussi, pour être franc). Je ne posais aucune question car, à ce moment-là, pour moi, la rupture était consommée. Je faisais comme si elle n’était plus là, tout en donnant le change pour les enfants. Les deux aînées n’étaient pas dupes, ressentant que quelque chose n’allait pas, alors que je veillais à préserver l’image de leur mère, comme je l’ai fait tout au long de cette crise.
Pour le reste, si je me montrais patient, nous étions durs l’un vis-à-vis de l’autre et nos relations étaient inexistantes.
Prenant sur moi, j’ai pourtant fini par faire quelques tentatives d’approche, brutalement repoussées. J’étais meurtri qu’elle ait oublié mon amour sans limites, tout ce que j’avais fait pour elle et les enfants. Je n’avais pas compris que ce qu’Olga attendait de ma part, c’était ma colère, que je m’impose, que je montre, comme elle l’a écrit, que j’étais l’homme et qu’elle était la femme. Elle voulait que je me comporte à ce moment-là comme un mâle, la domine et m’impose, y compris physiquement. Non seulement je ne l’avais compris, mais ce genre de comportement n’est pas dans ma nature.
J’ignorais en outre qu’à nouveau, Olga s’était disputée avec N et qu’elle avait rompu tout contact avec lui. Résigné, je n’ai pas su ou pas voulu, pendant cette période, me battre, alors que, dans sa tête, Olga était en plein doute, partagée entre l’envie croissante de rejoindre l’homme qu’elle aimait et son devoir, qui était de rester, pour les enfants et pour Agun. Je reconnais que mon attitude à ce moment-là envers Olga, devenue de plus en plus distante et indifférente n’a pas aidé, c’est le moins qu’on puisse dire.
Pendant ces semaines qui précédèrent les fêtes de fin d’année, nous cohabitions comme des étrangers, Olga se réfugiant dans l’écriture des textes qu’elle commença à publier de façon assez intensive sur HDS, appliquant ainsi ce que nous avions décidé ensemble avant que se soit passée cette rencontre avec N.
Malgré les efforts désespérés d’Agun, j’avais alors tiré un trait sur ma relation avec Olga et, depuis son escapade parisienne, j’avais de mon côté repris contact avec Théodora. Notre liaison de l’été avait eu des conséquences qui m’imposaient des devoirs et m’avaient amené à la faire venir discrètement dans une ville voisine, entamant ainsi une double vie. Olga a expliqué comment elle s’en était aperçue et a toujours affirmé que c’était cette « découverte » qui précipita sa décision de quitter le domicile conjugal pour rejoindre N au début de 2017.
RUPTURE
Malgré l’insistance d’Agun, j’ai refusé de parler à Olga et elle est partie sans que nous nous soyons revus. J’ai seulement trouvé un billet manuscrit, dans une enveloppe à mon nom :
« Mon amour, mon Philippe, (laisse-moi une dernière fois t’appeler ainsi)Les mois que nous venons de passer depuis nos vacances ont été atroces pour toi comme pour moi. Nous avions fait le choix d’un mode de vie qui présentait des risques terribles et, comme tu l’as dit, nous avons fini par nous bruler les ailes.
Ce que se produit maintenant, je voulais sincèrement l’éviter et je sais que toi aussi. Nous n’y sommes pas parvenus, nous sommes désormais trop loin l’un de l’autre, nos sentiments nous poussant vers une autre personne. Fermer les yeux et continuer à « faire comme si », nous avons essayé, ça ne marche pas, ce serait nous rendre malheureux et rendre malheureux les enfants.
Je suis tombée amoureuse d’un autre homme et j’ai, par deux fois, essayé de l’oublier. Je n’y arrive pas. Je vais donc rejoindre N et vivre avec lui, devenir sa femme, c’est ce que je veux.
Je sais aussi qu’en même temps que j’entamais cette liaison, je t’ai poussé dans les bras d’une autre. Je l’ai fait sans réfléchir, seulement pour pouvoir être totalement libre dans ma propre liaison, comme si tu ne m’avais jamais laissé entièrement libre. Je suis responsable de cela aussi et je sais que tu as désormais des devoirs envers cette jeune femme. Je te souhaite d’être heureux avec elle, je sais que, comme toujours, tu sauras exercer toutes tes responsabilités.
Mon Philippe, tu resteras à jamais dans mon cœur, pour tout l’amour que tu m’as donné, pour la vie extraordinaire que j’ai menée à tes côtés. Je te demande sincèrement pardon pour tout le mal que je t’ai fait.
Je comprends que tu vas entamer une procédure de divorce. Je te laisse les coordonnées de l’avocat que j’ai choisi. Je lui ai donné instruction d’accepter toutes tes demandes, mon attitude me donnant toutes les responsabilités.
Je sais que tu ne noirciras jamais leur mère aux yeux de nos enfants. Je demande seulement de pouvoir continuer à les voir. Du fait de mon départ, j’ai demandé à Hassan de venir prendre chez lui Leila.
Pardonne-moi, mon amour, si tu peuxJe reste ton Olga et je t’aime »
En lisant ce courrier, j’étais partagé. J’aurais du courir à l’aéroport et essayé de retenir Olga. C’est finalement la colère qui l’a emporté, je n’ai pas cru à sa sincérité et je n’ai pas répondu à cette lettre.
Au contraire, j’ai fait constaté l’abandon du domicile conjugal et j’ai donné des instructions très dures à mon avocat, afin d’obtenir la garde exclusive des enfants.
Le départ précipité d’Olga avait été un choc pour les enfants, surtout l’aînée, qui réagit très vivement. Comme j’avais promis de le faire, je ne fis rien pour ternir l’image de leur mère. J’ai seulement dit « maman est partie parce que papa et maman ne s’aiment plus. Elle aime un autre Monsieur. Elle vous aime toujours. » L’ainée refusait absolument de parler à sa mère au téléphone, disant qu’elle ne voulait plus jamais la revoir.
Pour ne pas accroitre le traumatisme, je n’avais pas voulu que Théodora s’installe à domicile, ni même qu’elle y vienne.
Pendant toute la période où Olga a vécu avec N, nous n’avons eu aucun contact. Agun me donnait des nouvelles quand elle en avait, je lui faisais comprendre assez sèchement que ça ne m’intéressait pas.
Je voulais donner cette image de fermeté, mais, au fond de mon cœur, je n’avais pas oublié la femme que j’avais tant aimée. J’ai fait une première exception à ma ligne dure, quand Agun obtint, à force d’insistance, que nous marquions le 40ème anniversaire d’Olga. Les enfants, même notre aînée, firent pour elle des dessins. Je consentis à lui un bref message, pour lui souhaiter un excellent anniversaire et lui dire qu’elle aussi resterait dans mon cœur. Agun, fine mouche, comprit alors que j’aimais toujours Olga, envers et contre tout.
Il y eut ensuite l’évolution du dossier de divorce, qui se présentait très mal pour Olga, du fait de l’abandon de ses enfants et qu’elle était désormais à l’étranger. Malgré les tentatives d’Agun pour que je retarde la procédure, j’ai confirmé mes consignes d’intransigeance à mon avocat. Je voulais en finir.
INTRANSIGEANCE ?
J’ai eu la surprise, fin avril 2017, d’avoir un appel de ma belle-mère, qui m’informa qu’Olga avait quitté N. Elle ne me cacha rien sur ce qui s’était passé, y compris qu’Olga était enceinte de son amant. Elle tenta de me fléchir :
• Je sais que ma fille a fait beaucoup de fautes, mais elle vous aime toujours
• Je suis désolé mais cette fois elle a été trop loin. Je ne pardonnerai pas !
• Réfléchissez, mon fils, et n’oubliez pas que, dans tout ce qui s’est passé, vous avez une lourde responsabilité.
Ce fut ensuite Agun qui m’informa qu’Olga était rentrée. Non seulement Agun lui avait pardonné son escapade, mais les deux femmes vivaient ensemble le parfait amour. J’en étais heureux pour Agun : cela constituait une bonne solution, car loin du personnage toxique qu’était N, elle reposait sur un véritable et profond amour.
J’ai dit à Agun que j’étais heureux pour elle et que je lui conseillais, après notre divorce, d’épouser Olga. Je refusais de voir Olga. Je refusais les appels téléphoniques d’Olga, de lui parler, encore moins de la rencontrer.
En apparence, j’étais donc intransigeant. Dans mon cœur, c’était plus compliqué, je devais avouer qu’Olga me manquait et que je n’étais pas certain de ma réaction si je me retrouvais en sa présence.
J’acceptais seulement qu’Olga puisse, en mon absence, voir les enfants. Ca se passait d’ailleurs assez mal avec l’ainée.
Dans le texte qu’elle a publié le 11 mars 2020 (« Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (5 : la fessée) »), Olga a fait état précisément de la longue conversation que j’ai eue alors avec Agun. Je restais en apparence intransigeant.
Olga a aussi raconté sa tentative de forcer le destin et comment je l’avais trouvée devant notre porte. Elle y avait passé la nuit, malgré la fraicheur.
Quand elle m’a vu, elle se mit à genoux, son visage était baigné de larmes et elle demandait pardon. Mon Dieu, elle était toujours aussi belle ! J’ai eu envie de la relever en lui tendant la main, de la prendre dans mes bras et de lui dire que nous devions oublier tout ça. J’avais une terrible envie d’elle.
Mais au dernier moment, je me suis demandé si elle ne me jouait pas une comédie, je me suis dit que ce serait trop facile. Je ne pouvais pas oublier qu’elle m’avait trahi, qu’elle avait abandonné ses enfants et qu’au surplus, elle avait conçu un enfant avec ce type, alors que je rêvais de concevoir un dernier bébé avec Olga.
Par la suite, je m’en suis beaucoup voulu de cette dureté, qui reflétait mes blessures. C’est ce qui me conduisit à vouloir alors la chasser, à la repousser brutalement alors qu’elle se jetait dans mes bras, et même à lui asséner deux violentes gifles, moi qui n’avais jamais levé la main sur elle et sur quiconque d’ailleurs. Je m’en suis immédiatement excusé.
Olga, qui me connaissait bien, avait compris que mon regard n’exprimait pas seulement ma colère, mais aussi mon désir d’elle. Elle avait remarqué que j’avais une formidable érection. Elle eut la sagesse, ce jour-là de ne pas précipiter les choses et de se « contenter » de la formidable fessée que je lui ai infligée, sous prétexte de la « punir », mais qui, nous le savions tous les deux, avait une forte connotation sexuelle, renouant avec nos jeux du passé.
EPILOGUE
En apparence, j’en restais à mes résolutions. En réalité, elles étaient profondément ébranlées. J’avais revu Olga et je l’aimais toujours, je ne pouvais me passer d’elle, quoi qu’elle ait pu faire et quelles que soient les conséquences.
Agun l’avait compris et me donna l’occasion, sous prétexte de candaulisme, de tourner la page.
Je me suis donc mis à imaginer une séance candauliste hard, où je pourrai mesurer les réactions d’Olga. C’était, en apparence une punition et, en fait, une mise à l’épreuve. C’est pourquoi, jusqu’au bout, je me suis montré très dur et distant envers elle. J’ai lu, dans les commentaires du texte paru le 18 avril, que beaucoup ont été choqués par mon comportement et surtout par les mots que j’employais à son égard. Il est vrai que jamais je n’avais parlé ainsi à Olga et dans ces termes. Cela faisait partie de l’épreuve et ne reflétait pas ma pensée.
Mes exigences conduisaient à une séance hard, par les conditions où elle s’est réalisée, l’obligeant à rechercher elle-même des partenaires dont je savais parfaitement comment ils allaient se comporter avec elle.
Je ne cacherai pas que j’ai retrouvé, à cette occasion, tout le plaisir de mes séances candaulistes avec Olga, la seule de mes compagnes qui ait accepté mon fantasme et qui me fait l’offrande de son plaisir. Personne ne peut comprendre dans ces moments-là notre complicité lorsque je suis le témoin du plaisir de ma belle.
Ce qui fut important ce jour-là, ce n’est évidemment pas cette séance candauliste, pas non plus le fait qu’Olga se soit comportée comme je l’attendais, évitant tout dérapage, c’est bien entendu ce qui s’est passé à la fin, quand nous avons renoué avec notre rite de la fellation et la nuit merveilleuse et tendre que nous avons passée, à l’issue de laquelle nous sommes redevenus un couple.
Les choses n’ont pas toujours été faciles depuis. Il y eut en particulier, après quelques mois où, à coté de mon couple officiel, j’avais mon couple officieux, avant que Théodora ne comprenne que ce ‘était pas durable. Ce fut une rupture en douceur, dans laquelle j’assume mes devoirs par rapport à l’enfant conçu avec cette jeune femme, laquelle a montré la force de ses sentiments, ne m’ayant jamais reproché de l’avoir de fait sacrifié.
Avec Olga, nous avons désormais trouvé un nouvel équilibre, facilité sans doute par la force de son « autre » couple avec Agun. Nous nous sommes mis d’accord pour bien réguler désormais son hypersexualité et mon candaulisme, pour éviter désormais tout dérapage et préserver notre famille.
Du fait de ce que nous sommes, de notre couple composé de la rencontre explosive d’un candauliste et d’une hypersexuelle, nous sommes conjointement responsables des dérapages graves qui, à plusieurs reprises, nous ont conduit au bord du gouffre et nous en assumons toutes les conséquences.
Je ne voulais pas qu’Olga revienne en détails sur son aventure avec N et ses conséquences. J’en retiens que cela a débouché sur un nouvel équilibre et que l’exercice de mémoire auquel Olga s’est livrée nous a permis de dire les choses et, j’en suis convaincu, de tourner définitivement cette page.
Philippe
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ lectrice anonyme, ce serait sympa que vous signez vos commentaires. Ne vous inquiétez pas, je suis consciente de mes responsabilités.
Équilibre de rien c’est parti en vrille avec l’italien.
Vous avez été cool avec Olga.
Le merdier de Rachid c’est vous mais le reste et son égoïsme sans limite ça c’est de sa responsabilité.
Vous avez été cool avec Olga.
Le merdier de Rachid c’est vous mais le reste et son égoïsme sans limite ça c’est de sa responsabilité.