Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : séjour à Rome, culture, histoire et plaisirs (2).

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : séjour à Rome, culture, histoire et plaisirs (2). Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2023 dans la catégorie Plus on est
Tags : Candaulisme Fist
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Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : séjour à Rome, culture, histoire et plaisirs (2).
Avertissement : ce texte, qui fait suite à celui paru sur HDS le 15 juin 2023, est la confession très progressive d’une brève relation intime à Rome, entre désir sexuel affirmé et sentiments à refouler. Ce récit confirme aussi les risques du candaulisme et de l’hypersexualité, susceptibles de créer des lignes de faille au sein d’un couple. C’est pourquoi, au-delà des aspects purement sexuels, des scènes plus torrides que certains attendent avec impatience, j’ai aussi voulu prendre le temps d’évoquer nos états d’âme.

***

En ce mois de mai 2023, Philippe m’a offert un séjour de huit jours à Rome. Il s’agit de revoir les lieux qui sont le cadre de textes érotiques et historiques se déroulant sous l’Empire romain, en cours de publications sur des sites spécialisés, comme la série « Matrone et Domina ». J’ai aussi, en cours d’écriture, un projet d’ebook « les mémoires de Faustine », la sulfureuse épouse de l’empereur Marc Aurèle.

Il ne s’agit donc pas vraiment d’un voyage en amoureux, bien que nous soyons sans nos enfants. Pour autant, la finalité n’est pas que culturelle. Philippe n’a rien laissé au hasard. Outre qu’il a choisi un hôtel de charme en plein cœur de Rome, il a surtout l’intention que cette escapade soit l’occasion de donner libre cours à mon hypersexualité et, pour Philippe à son candaulisme. Pour cela, Philippe a aussi soigneusement sélectionné le guide qui nous accompagne dans nos visites. Luigi, docteur en histoire et en archéologie, a bien entendu toutes les références nécessaires pour le riche programme de visites qu’il a concocté. Philippe ne l’a pas choisi au hasard. A 28 ans, Luigi est beau à couper le souffle. Philippe ne lui a pas seulement parlé de mes travaux d’écriture, il ne lui a surtout rien caché de notre mode de vie. Les deux hommes ont longuement parlé de moi. Philippe a communiqué à notre guide des photos intimes de moi. Les deux hommes ont longuement parlé de nos pratiques, du candaulisme de Philippe et de mon hypersexualité. Mon mari a été sans ambiguïtés sur qu’il attend du jeune homme : il doit être notre guide en journée et mon amant la nuit. La différence d’âge n’a pas freiné Luigi. Il a donné son accord à Philippe pour que ces huit jours soient bien remplis, tant au niveau culturel que sexuel.

Dès notre première rencontre, dans le hall de notre hôtel, j’ai ressenti la complicité des deux hommes. Mais surtout j’ai été immédiatement fascinée par le beau Luigi. Ma libido a immédiatement réagi. J’ai senti mes tétons durcir et mon intimité devenir humide.
Il y avait aussi son attitude. S’il ne cachait pas ses intentions à mon égard, attestées par la formidable érection qui déformait son jeans serré, Luigi se comportait en grand seigneur, ne cherchant pas à me pousser, attendant que je m’offre. Rien à voir avec l’image traditionnel du macho italien, tel que je l’avais déjà rencontré, comme ce fut le cas avec mon premier amant, Gianni, l’ami de mes parents, celui qui m’initia (voir « Olga l’hypersexuelle et Philippe le mari candauliste : Comment j’ai découvert mon hypersexualité », paru le 29 novembre 2016) ou avec d’autres amants italiens que j’ai eus au cours de mes aventures, à l’image de Mario, ce commerçant dont je parle dans les récits fictifs écrits avec ElodieParis (« Olga, Elodie et Philippe », chapitres 9 à 11 parus respectivement les 9, 11 et 25 février 2021) mais qui a réellement existé.

Tout au long de la première journée de visite, avec un long parcours depuis le Colisée, des forums impériaux jusqu’aux thermes de Caracalla, puis au cours du diner pris à trois dans une trattoria près du Panthéon d’Agrippa, Luigi m’a ébloui par ses connaissances, sa culture, sa classe. Par respect pour Philippe, Luigi ne s’exprimait qu’en Français, qu’il parle sans le moindre accent. Il nous expliqua que sa mère était d’origine française.
Nous partagions une passion commune pour la Rome impériale. Il me dit combien il avait aimé lire mes textes, que Philippe lui avait communiqués. Nous avons beaucoup parlé, au cours du diner, des personnages historiques qui me fascinaient, en particulier féminins, depuis Clodia Mételli jusque Faustine.

• J’aurais aimé vivre la vie de ces femmes, être Clodia, Messaline, Faustine. Des femmes libres, qui ont donné libre cours à leurs envies et à leurs plaisirs.
• J’ai bien compris, en lisant « Matrone et Domina », que tu t’identifies au personnage de Tullia. Mais, sachant tout ce que Philippe m’a expliqué, tu n’as rien à envier à ces femmes.

Cette allusion au nombre de mes amants et à mes aventures me fit rougir, alors que j’assume d’habitude mon hypersexualité. Je baissai les yeux et la voix, voulant éviter qu’on puisse suivre notre conversation.

• Tu ne dis rien, Luigi, car tu es un véritable gentilhomme. Mais, au fond, ma conduite, notre mode de vie, tout ça doit te choquer !

Luigi, assis à mes côtés, me prit la main, y déposa un baiser et me regarda intensément.
• Absolument pas, Olga, au contraire. Tu es fascinante, digne de ces femmes libres de la Rome antique que nous admirons toi et moi. Tout mon respect aussi à Philippe ! Quelle plus belle preuve d’amour que de tout faire pour le plaisir de celle qu’il aime ? Et enfin, Olga, tu es si belle ! Un véritable rêve !

C’est moi qui pris alors l’initiative d’offrir mes lèvres à Luigi. Notre baiser fut long et passionné, alors que ma main se posait sur son pantalon, caressant sa belle queue à travers le tissu. De son côté, ses mains caressaient mon dos nu, ayant choisi de porter une robe légère à fines bretelles.

Philippe ne disait rien, persuadé que ce qu’il avait programmé allait se dérouler. Il nous interrompit :

• Je savais que ma femme te plairait, Luigi. La journée a été fatigante et le programme prévu pour demain est bien chargé. Retournons vers notre hôtel ! Un grand lit vous attend.

Philippe fit signe pour régler la note. Ignorant que Luigi était Italien et que je parle parfaitement la langue de Dante, le serveur, s’adressant à son patron, fit un commentaire désobligeant :
• Questo gigolò scoperà questa puttana davanti al cornuto francese! Che troia! (“Ce gigolo va baiser cette putain devant le cocu de Français! Quelle salope!”)
Luigi devint pale devant l’injure. En me levant, je l’ai à nouveau longuement embrassé, puis je me suis dirigée vers le serveur indélicat :
• Sei geloso? Sì, a mio marito piace che mi faccia scopare davanti a lui! Sono orgogliosa di essere una troia, come dici tu! (“Tu es jaloux? Oui, mon mari aime que je me fasse baiser devant lui! Je suis fière d'être une salope, comme tu dis!).

J’étais surtout fière d’avoir remis à sa place ce malotru. Nous avons regagné l’hôtel, distant de quelques centaines de mètres. Je tenais par une main mon mari et, de l’autre, celui qui n’était pas encore mon amant. Nous nous arrêtions fréquemment, Luigi et moi, pour nous embrasser. A ce moment là, j’étais sûre de ce que je voulais : baiser avec ce beau mâle !
Nous étions dans le hall de l’hôtel. J’eus la tentation de faire monter Luigi, ayant follement envie de lui. Luigi et moi nous embrassions à pleine bouche. Il me serrait contre lui, pour mieux me faire sentir son désir, posant ses mains sur mes fesses. Nous ne soucions pas de l’endroit où nous étions, alors même que le personnel de l’hôtel sait évidemment que Philippe et sommes en couple. Quand je suis dans un tel état, que j’ai une telle envie, j’en abandonne toute retenue et toute pudeur. Rien d’autre ni personne n’existe à cet instant que mon désir. Luigi murmure à mon oreille :

• Mi fai impazzire. Voglio te! (“Tu me rends fou. J’ai envie de toi!”)
• Voglio che tu faccia l'amore con me. Io amo! (J’ai envie que tu me fasses l’amour. Je t’aime!)
Luigi recule à ce moment-là, effrayé par mon aveu et ses conséquences.

C’est alors que Philippe tente d’accélérer les choses :

• Nous montons ? Je sais que vous en avez envie l’un et l’autre. Quant à moi, je suis impatient de vous voir ensemble.

Je ne peux pas lui répondre que, oui, je veux monter avec Luigi, mais que je n’ai pas envie qu’il assiste. Ce n’est pas du candaulisme, c’est autre chose. Je comprends alors ce qui se joue et, par un échange de regards, Luigi le réalise également. Je ne peux pas et ne veux pas faire ça à Philippe. D’abord parce que je l’aime, même si je me sens poussée vers Luigi. Je me rappelle, à ce moment, de qui s’était passée il y a 6 ans quand j’étais tombée amoureuse de N.

Au bord du gouffre, je ne voulus pas une nouvelle fois tout détruire. Il m’en coûta énormément, mais je fis brutalement marche arrière :

• Nous avons une très longue journée demain. Donc, malgré nos envies, nous devons être sages !

J’ai regagné les bras de Luigi, l’embrassant une dernière fois et lui parlant à l’oreille :

• Buona notte mio caro. Perdonami, ma devo cercare di riprendere il controllo della situazione! Mi hai dato fuoco. (“Bonne nuit, mon chéri. Pardonne-moi, mais je dois essayer de reprendre le contrôle de la situation! Tu as mis le feu en moi.”)
• Capisco. Non voglio distruggere la tua coppia. Ma ti voglio tanto bene! (“Je comprends. Je ne veux pas détruire votre couple. Mais j'ai tellement envie de toi!)
• Lo voglio tanto anch'io! Fammi solo raddrizzare il mio cuore. (“J'en ai tellement envie, moi aussi! Laisse-moi seulement remettre de l'ordre dans mon coeur.”).

Philippe, lui, n’a toujours pas compris :

• Mais, enfin, chérie, je ne te comprends pas ! Pauvre Luigi !

Je prends Philippe par la main et l’entraine vers l’ascenseur :

• Viens avant que je ne change d’avis et que je ne fasse une bêtise !

***

Une fois à la chambre, je prends une longue douche pour me calmer et je gagne le grand lit sur lequel je me couche nue et sur lequel Philippe m’attend. Il veut comprendre.

• Chérie, je ne te comprends pas. Tu as chauffé ce garçon toute la soirée et, au dernier moment, tu ne le fais pas monter. Tu imagines dans quel état il doit être. Ill doit penser que tu es une allumeuse !
• Ce n’est pas ça !
• C’est quoi alors ? Il ne te plait pas ? Je ne te comprends pas. Jamais tu ne t’es comportée ainsi. Et puis moi j’avais très envie de vous voir ensemble, de le voir te baiser ! Qu’est-ce qui t’arrive, Olga ?
• Je vois que tu n’as rien compris. Évidemment que Luigi me plait. Il est beau, viril, tendre, mais aussi cultivé, intelligent et distingué.
• Je comprends de moins en moins.
• Tu pensais avoir trouvé un étalon pour moi, comme tu l’as fait tant de fois. Mais cette fois, tu as joué avec le feu. Je suis tombée amoureuse de lui, Philippe !
Il y eut un blanc. Philippe encaisse le choc, comme un coup à l’estomac.
• Je ne comprends pas. Tu ne le connaissais pas il y a 48 heures. Vous avez presque 20 ans de différence.
• Merci de me rappeler mon âge. Tu me prends pour une rombière ?
• Certainement pas et pas davantage pour une cougar. Tu es toujours aussi séduisante. Non, je pensais seulement que tu savais faire la part des choses, depuis ce qui s’était passé avec N
• On appelle ça le coup de foudre. Je répète que tu as pris un risque et que notre couple peut voler en éclat. Tout à l’heure, je voulais qu’il monte, mais sans toi, pour que nous puissions nous aimer.
• Et pourquoi tu ne l’as pas fait ? je t’ai toujours dit que tu étais libre. Il faut juste assumer les conséquences et tu les connais.
• J’ai bien sûr pensé aux enfants, à ne pas détruire notre famille. Mais ce qui m’a retenu est l’amour que j’ai pour toi. Il est aussi fort qu’au premier jour. Et je n’imagine pas vivre sans toi.
• Je sais, car tu prouves avec Agun que tu es capable d’aimer deux personnes en même temps. Moi, j’ai plaisir à partager ton corps. Mais, à part avec Agun, je ne partage pas ton cœur.
• J’en suis bien consciente et jamais je ne renoncerai à toi. Viens dans mes bras, mon bébé !

Philippe réalise que nous sommes passés ce soir pas loin de la catastrophe et qu’il a une lourde responsabilité car c’est lui qui avait voulu que Luigi devienne mon amant.

• Et Luigi dans tout ça ? Ce n’est pas un vulgaire étalon. Nous devons parler avec lui. Tu n’as pas le droit de le maltraiter, de le jeter.
• Nous avons de la chance que ce soit quelqu’un de bien. Un salopard comme l’était N aurait profité de la situation. Si, tout à l’heure, Luigi m’avait poussé, je l’aurais fait monter ou je l’aurais suivi. Oui, nous devons lui parler et, si possible revenir à ton plan de départ. Renoncer à toute dérive des sentiments et ne penser qu’à une chose : baiser !
• Tu as toujours envie de lui, n’est-ce pas ?
• Oui cet homme m’obsède. Je crève d’envie d’être à lui !
• Donne-toi du plaisir devant moi, en pensant à lui.

Je commence à caresser mon clito, tout en doigtant ma chatte. Je suis trempée et béante. Je ferme les yeux, imaginant que c’est Luigi qui s’occupe de moi. Philippe m’embrasse, me caresse, il prend en bouche chacun de mes tétons, qui sont douloureux tant ils sont en érection.

• Raconte-moi chérie ce que Luigi te fait !
• Il est nu, près de moi. Il va me bouffer la chatte, me doigter. Je vais sucer sa belle queue, dont j’ai rêvée toute la journée. Il va me prendre par tous les trous. Il va me faire l’amour toute la nuit, me remplir.

Philippe, sans ménagement, me fiste, s’enfonçant jusqu’au poignet. Je deviens folle de jouissance, je hurle, je délire. C’est à Luigi que je pense, c’est lui que j’appelle quand je jouis, à qui je cris mon amour.

Je finis par me détendre, embrassant et remerciant Philippe pour le plaisir qu’il m’a donné.

• C’était merveilleux chéri. Mais c’est à lui que j’ai pensé. Tu ne peux pas imaginer combien j’ai envie de lui !
• Veux-tu que je l’appelle pour qu’il vienne te faire l’amour ?
• Tu es fou ? Il ne faut pas tant que les choses ne sont pas au clair dans la tête.

Nous avons fini par nous endormir, dans les bras l’un de l’autre. Mon sommeil fut agité. Philippe m’a dit, au petit matin, que, dans mon sommeil, j’ai parlé en Italien. Il a compris que c’était Luigi que j’appelais, que je réclamais. Les prochains jours allaient être difficiles entre mon désir et mes sentiments.

***

Le lendemain matin, Luigi nous attendit dans le hall de l’hôtel. C’était une journée pluvieuse, il avait donc décidé que ce serait une journée consacrée à la visite des collections romaines de plusieurs musées.

Quand je l’ai vu, la tentation fut la plus forte. Je me précipitais dans ses bras, offrant mes lèvres pour un baiser. Luigi avait la tête des mauvais jours : manifestement il n’avait pas dormi ou très peu. Il me repoussa fermement :

• Olga, ça suffit. Ne joue pas avec moi s’il te plait.

Le reste de la journée, lors de la visite du musée du Capitole, du musée national romain, du musée archéologique, du musée Barraco de sculpture antique, Luigi fut très professionnel, partageant son savoir mais se montrant envers moi froid et distant. Cela me fit réagir : plus il était distant, plus j’étais provocatrice, ouvrant un bouton supplémentaire de mon chemisier pour qu’il comprenne que je n’avais pas de soutien-gorge. Lors des pauses, à la cafétéria, je croisais les jambes pour montrer que je n’avais ni culotte, ni string. Luigi m’ignorait, ne parlant qu’à Philippe. Je tentais de profiter de passages plus étroits dans les salles pour me serrer contre lui et même pour mettre une main sur son pantalon. Il retira ma main immédiatement.

J’étais désespérée. Jamais on ne m’avait ainsi repoussée. Mes bonnes résolutions avaient fondues comme neige au soleil. Je pris à part Philippe :

• Chéri, dis-lui que je ferai tout ce qu’il veut. Tout ! J’ai envie de lui. Je n’en peux plus.

Philippe comprit l’ampleur de la crise. Il prit Luigi à part pour lui rappeler qu’ils s’étaient mis d’accord, mais celui-ci ne voulut rien savoir.

• Je ne suis ni un gigolo, ni un étalon. Je suis payé pour être guide. Point barre. N’insiste pas, j’ai dit hier que je ne voulais pas détruire votre couple et votre famille.
Philippe était conscient que les sentiments se bousculaient dans ma tête. Il prétendit pourtant que mon désir était seulement physique.
• Tu sais très bien, Philippe, que ce n’est pas seulement de ça dont il s’agit. Si je cède, je crains que les conséquences ne deviennent incontrôlables. Car moi-même, je ne sais plus où j’en suis ! Donc pour nous préserver tous, ma réponse est non !

La journée « musées » fut donc brutalement interrompue avant la visite du musée du Vatican. Je n’en avais pas la force.

Nous rentrâmes prématurément à l’hôtel, où, après avoir pris une longue douche, je m’effondrais sur le lit, désespérée, avec une crise de larmes. Je n’avais pas connu une telle crise depuis longtemps, sans doute depuis le jour de ma rupture avec N, où, enceinte, je m’étais retrouvée à la rue, sans perspectives (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (3) », publié le 7 janvier 2020). La situation n’était nullement comparable. Simplement j’étais vexée, un peu comme, lorsque j’étais petite fille, on me disait non et qu’on me punissait, me privant de dessert. Il faut bien avouer que je ne suis pas habituée qu’on me dise non ! Et ce n’était pas fréquent qu’un homme que je désirais me repousse.

Je me tournai vers Philippe, celui qui m’avait toujours tout accordé ou presque, en particulier sur le plan sexuel, à condition qu’il soit au courant, ou encore mieux, présent et qu’il n’y ait dans les étreintes accordées seulement du sexe et pas des sentiments. C’est Philippe qui engagea la conversation, essuyant mes larmes, m’embrassant :

• Calme-toi, ma Basilissa. Nous allons régler ce problème. Sinon, nous rentrons. Pas question de reproduire la journée d’aujourd’hui.
• Dis-moi la vérité, Philippe. Luigi ne veut pas de moi parce que je ne suis plus désirable, c’est ça ? Je suis trop vieille ?
• Tu es folle ? Tu es toujours aussi belle ! Bien sûr qu’il a envie de toi. Luigi a simplement peur des conséquences de cette relation comme je sais que tu les crains également. Je vais l’appeler pour parler avec lui, en tête à tête.

Philippe appela Luigi et ils se mirent d’accord pour une rencontre autour d’un verre, en ville. Je tentai de me joindre à eux, rappelant qu’il s’agissait de moi. Je n’insistai pas devant la fermeté de Philippe. Étrange situation, propre à un couple candauliste, que celle où mon mari et mon futur amant disposaient de moi.

A son retour, Philippe me résuma leur conversation et m’indiqua, avec un triomphe discret, que tout était réglé : il était convenu que Luigi, après la journée du lendemain, consacrée au « circuit Hadrien », passerait la nuit à notre hôtel. Luigi avait confirmé à Philippe qu’il avait aussi envie de moi, mais qu’il avait peur des conséquences de notre relation. Philippe me rapporta fidèlement leurs échanges :

• Philippe, depuis que nous sommes en contact, j’ai découvert les particularités de votre couple. Au début je ne comprenais pas qu’un mari puisse, non seulement accepter ça, mais rechercher des amants pour son épouse et trouver du plaisir à assister à leurs ébats. Tu m’as beaucoup fait de confidences et fait découvrir Olga sous toutes les coutures. J’ai fini par désirer jouer le rôle que tu attendais de moi.
• C’est pourquoi ton revirement d’aujourd’hui était déstabilisant, au point qu’Olga a eu des doutes sur son pouvoir de séduction.
• Quand j’ai vu Olga « en vrai » la première fois, je n’ai pas été surpris, même si je l’ai trouvée encore plus désirable que sur les photos. Elle m’a attiré immédiatement et j’ai pensé qu’il fallait que tu l’aimes sans limites pour jouer ainsi avec le feu. Ce qui s’est passé est que j’ai été séduit non seulement par le physique d’Olga, mais aussi et j’allais dire surtout, par sa culture, son esprit, sa conversation, notre passion commune pour l’histoire romaine. Elle est fascinante, au point que je ne suis plus certain de maîtriser mes sentiments. D’où mon attitude d’aujourd’hui, consistant à fuir pour éviter les problèmes.

Luigi avait ainsi avoué à Philippe que son attirance envers moi n’était pas que physique. Philippe rassura le jeune homme :

• Je suis conscient du risque, mais je fais confiance à toi et à Olga pour réussir à le maîtriser. je sais que si le désir qu’elle a envers toi n’était pas satisfait, elle en garderait une profonde blessure. Depuis que je l’ai rencontrée, je n’ai jamais voulu autre chose que son plaisir et son bonheur. C’est pourquoi je suis venu te demander de tenir ta parole et de lui donner ce qu’elle attend. Et ne t’inquiète pas, je serai présent. D’une part, en bon candauliste, j’aime ça ! Et surtout, dans l’intérêt de tous, je rappellerai les limites à respecter si le besoin s’en fait sentir.

Philippe voulait-il aussi et surtout se rassurer lui-même ? Il était conscient que, chez moi comme chez Luigi, les risques que cela ne débouche sur une crise sentimentale étaient réels. Mais il savait aussi qu’ayant ouvert la boite de Pandore, il fallait que les choses s’accomplissent, en espérant réussir à maitriser les conséquences.

Les deux hommes se serrèrent la main, marquant ainsi leur accord, Luigi ajoutant :

• Tu es très spécial. Olga a eu beaucoup de chance de te rencontrer et que tu l’aimes ainsi, sans limites.
• Elle le mérite ! Allez, rendez-vous demain matin dans le hall de l’hôtel, pour commencer par la partie culturelle de la journée. La partie sensuelle, ce sera en soirée.

Quand Philippe m’annonça tout cela, je me jetai dans ses bras, le couvrant de baisers, lui disant combien il était merveilleux. Ce soir là, Philippe me fit l’amour, longuement, avec une infinie tendresse. Le lendemain serait un autre jour, à l’issue duquel, comme je le désirai follement, j’allais me donner à Luigi. En accord avec mon mari, sans qui rien n’aurait été possible. Et espérant revenir à un cadre strictement candauliste, sans aucune conséquence sentimentale.

(A suivre)

Les avis des lecteurs

@ Lucie, c'est exact. Il l'est devenu!

Histoire Libertine
le comportement de Luigi prouve qu'il est bien plus qu'un étalon...il est fait pour toi...pour être ton male...
Lucie

@ Alfred, oui. J'avoue que j'ai envie de lui dès que je l'ai vu.

Histoire Erotique
Quel dommage que vous ayez perdu autant de temps avant de baiser!
Alfred

Merci D pour ce commentaire compréhensif et tendre!

Histoire Libertine
Qu'il est dur d'être honnête ! On ne dira jamais assez à combien de sacrifices peut consentir une femme amoureuse. Remercions Olga de nous le rappeler, et de nous faire, par la même occasion, partager aussi son plaisir.
Certes, je ne peux, c'est la nature, m'identifier à l'horrible (?) N, ni au beau Luigi, et je n'oserais rivaliser avec la charmante, sans doute, Agun, mais que j'aimerais serrer Olga sur mes seins !
D.

@ Clara, j'ai aussi à ce moment-là, pensé à Agun. Elle fait partie de notre famille. Et, au final, même si la tentation a été forte, j'ai considéré que je ne devais pas penser qu'à moi.

Histoire Libertine
@ Olga, tu m'as parfaitement compris. Tu avais l'occasion, la dernière peut-être, d'un changement avec quelqu'un de bien. Je constate aussi que tu ne mentionnes même pas ta compagne Agun!
Clara

@ Clara, que veux-tu dire? Il y a Philippe, nos enfants. Ce n'est pas si simple et je ne suis plus une adolescente, mais un femme mure, une mère de famille

Histoire Libertine
Je ne comprends pas tes hésitations, ni celles de Luigi. Vous avez eu un coup de foudre, il fallait l'assumer!
Clara

@ Henri, merci! Oui ce sera torride!

Histoire Erotique
@ Olga, j'apprécie depuis longtemps ta sincérité. Tu as eu raison de nous faire partager tes sentiments. Maintenant, on attend la suite et je ne doute pas qu'elle sera torride!
Henri

@ Sofiane, ce que tu penses ne m'intéresse pas

Histoire Erotique
Comme tu fais semblant de ne pas comprendre, je vais préciser. Je suis convaincu que ta crainte, c'était que le beau Luigi ne te largue rapidement (comme N l'avait fait d'ailleurs) et que cette fois, pas de retour possible auprès de Philippe. Tu as choisi la sécurité ça n'a rien à voir avec les sentiments que tu prétends porter à Philippe
Sofiane

Merci Luc et Micky!

Histoire Erotique
Je suis Olga depuis l'époque de son blog, avant même qu'elle ne publie ses récits autobiographiques sur HDS. Je sais que cet exercice de "catharsis", selon ses termes, est important pour elle et pour son couple avec Philippe. Elle a toujours fait preuve de franchise, n'occultant rien, même quand cela pouvait ternir son image. Julie et Didier ont raison en employant le terme de courage
Luc

@ Didier, merci pour ce commentaire. Dans ces confessions, depuis le début, j'ai toujours joué la transparence, ne cachant pas mes doutes, mes hésitations, mes faiblesses

@ Daniel, c'est bien le problème. Heureusement ce ne fut pas le cas
@ Jacques, il y a eu tentation, mais nous avons réussi à l'écarter. Grâce à Philippe. Mais aussi à Luigi qui n'a rien à voir avec N

Ce n'est pas tout à fait les "vacances romaines" avec Gregory Peck et Audrey Hepburn mais le cadre y est et même les citations érudites en italien. Imaginons qu'Olga est Audrey et Gregory Luigi et attendons leurs ébats avec impatience...

Histoire Erotique
@Julie, merci
Je constate qu’une fois de plus nous avons la même vision sur les écrits d’Olga.
Merci d’avoir confirmé mon propos.
@Olga,
Comme l’a si bien dit Julie, tu as vraiment fait preuve de courage en rédigeant ce texte…
Didier

Je me doute bien que vous n’avez pas fait les mêmes erreurs! Mais juste le fait que vous y avez pensé créer un tremblement de terre.

Histoire Erotique
Que se serait-il passé si Luigi avait été un personnage du même acabit que N?
Daniel

@ Sofiane, ça faisait en effet longtemps! Une seule réponse: j'ai tiré les leçons du passé!

Histoire Erotique
Il y a un moment que je n’interviens, mais là, tu te exgères ! Tu t’es posée autant de questions quand tu t’es offerte à ces inconnus à Rio, ou encore à Rachid, à Hassan, à N ? Tu as pris alors en considération ton mari (Philippe, lors de vos deux mariages et Hassan)
Quand tu as quitté Philippe pour rejoindre N, tu t’es préoccupée des enfants ?
Je crois avoir une idée des raisons de ton comportement…
Sofiane

@ Steph et JP @ Julie: merci!
@ Jacques: attendez la suite avant de porter des conclusions. sans anticiper, je dirai que justement je n'ai pas voulu refaire les mêmes erreurs deux fois

Vous resterez vraiment un mystère pour moi.
Luigi et N sont deux personnes différentes a des moments différents. L’histoire de N a commencé lors de votre voyage en Grèce et a durée longtemps avant votre que vous quittiez le nid familial. Faire le lien entre les deux seulement quelques jours après votre rencontre, vos discussions avec Philippe sur ce sujet pourtant bien défini et accepté de vous deux, me semble une stratégie pour atteindre vos objectifs.
Ce sujet ne devrait même plus faire parti de vos pensées. Les conséquences sont trop néfastes pour la famille qui serait automatiquement détruite. Parce que vous êtes son amour de vie, seul le désir d’atteindre vos niveau élevés de sexualité est l’objectif de Philippe.
Votre comportement enfantin me fait craindre le pire. Ce que je considère le pire n’est peut-être pas si grave pour vous.
Parler, promettre, si les décisions prises ne sont pas respectées ou toujours remises en question, n’a plus d’importance à un moment donné.
Comme vous dites, vous n’êtes pas habituée à vous faire dire on. La corde devient t’elle trop longue?
Le problème n’est pas de faire des erreurs, le problème c’est de faire deux fois la même erreur et dans votre cas c’est beaucoup plus que deux fois. Preparez-vous ma chère Olga, les statistiques ne vous donne pas grand chances de futures succès.
Je suis certain que vous êtes capable de comprendre ça!

Histoire Coquine
Olga a raison. Le candaulisme est une pratique qui n'est pas sans risques. Et il n'est pas si évident de séparer sexe et sentiments
Steph et JP

Histoire Libertine
Je ne suis pas d'accord avec Paul. Même si j'apprécie les récits érotiques (c'est le but de notre présence ici), je ne viens pas sur ce site seulement pour des "histoires de cul". Et c'est qui m'a toujours fait aimer les textes d'Olga. je m'associe aux félicitations de Didier sur l'effort de transparence d'Olga, le terme de courage est parfaitement approprié
Julie

@ Paul, j'imagine que c'est l'attente de beaucoup de lecteurs, puisque nous sommes sur un site d'histoires érotiques. Je demande juste un peu de patience

Histoire Erotique
C'est bien tout ça, mais moi ce qui m'intéresse, c'est quand et comment cet étalon t'a baisé!
Paul

@ Didier, merci car tu as compris ma démarche de "catharsis" qui peut décevoir certains lecteurs qu attendent les moments plus torrides. Oui, comme tu l'as compris, les choses ne sont pas si simples, entre les envies et les sentiments

Histoire Erotique
Olga,
Je te remercie pour cet excellent chapitre, très intimiste, démontrant que rien n’est simple question candaulisme quand les sentiments s’en mêlent.
En effet, aux regards des sentiments éprouvés, ressentis, au contact ce beau mâle latin, et donc te connaissant pour ne pas mettre en péril ton couple, tu fais preuve de réalisme mais aussi d’une véritable force de caractère en suivant ta raison plutôt que ton côté addictif de désir de sexe, laissant ton Philippe pantois et intrigué par cette attitude.
De son côté Luigi, ayant le même dilemme, et n’étant pas un soudard assoiffé de sexe, se comporte alors comme un parfait gentleman en n’insistant pas. Cependant dès le lendemain il se fait très distant, « hostile », en refusant de t’approcher, de te toucher, de t’embrasser.
Tu es donc dans une impasse…
Conscient des risques, mais confiant en vous deux, ton Philippe joue les médiateurs solutionnant le problème en organisant une future soirée.
Quel va être l’issue de cette soirée ?
Luigi et toi saurez-vous résister à la tentation de faire l’amour ?
Allez-vous trahir la confiance de Philippe ?
Ou à l’inverse, Philippe bon prince vous permettra-t-il un moment d’intimité, de « liberté » seuls tous les deux Luigi et toi ?
Pour finir je tiens à souligner qu’avec cet écrit tu n’as pas hésité à te mettre à nue en nous livrant sans aucunes pudeurs, « à cœur ouvert », tous tes atermoiements, tes craintes, tes doutes ainsi que ton désespoir, ton déchirement ressentis en te refusant à Luigi, mais aussi tout l’amour que vous vous portez Philippe et toi.
Félicitations pour cette transparence.
Didier



Texte coquin : Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : séjour à Rome, culture, histoire et plaisirs (2).
Histoire sexe : Une rose rouge
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