Récits érotiques de la mythologie (10). Sodome et Gomorrhe
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 380 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Olga T ont reçu un total de 1 110 009 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-12-2018 dans la catégorie A dormir debout
Cette histoire de sexe a été affichée 2 763 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Récits érotiques de la mythologie (10). Sodome et Gomorrhe
La proximité des fêtes de la nativité m’amène à évoquer d’autres mythes et donc une autre mythologie, celle de la Bible et les conséquences qui en ressortent pour les pratiques et libertés sexuelles.
La destruction de ces deux villes « par le soufre et par le feu », telle que racontée par le livre de la Genèse, est un des mythes fondateurs de la civilisation judéo-chrétienne et de ses règles morales, celles que nous bafouons sur ce site à longueur de récits.
Dans la mémoire des hommes, Sodome et Gomorrhe resteront le symbole de la « dépravation » et de la vie « sacrilège ».
En 2015, une équipe d’archéologues pensent avoir localisé en Jordanie, à proximité de la Mer Morte, Sodome, la « ville du péché ».
C’est pourquoi j’ai souhaité revenir sur ce mythe et ses conséquences, et en profiter pour délivrer un plaidoyer en faveur de la sodomie et des « sodomites », en particulier pour exprimer mon rejet absolu de l’homophobie et défendre les droits des homosexuels, notamment les gays, qui depuis ces temps immémoriaux, sont la cible de ceux qui ceux qui voulurent anéantir Sodome et Gomorrhe.
LA « VILLE DU PECHE »
Le célèbre épisode biblique de Sodome et Gomorrhe est raconté dans la Genèse. Dans le texte sacré, les deux villes, régulièrement associées, sont symboles de débauche de la part de ses habitants.
De nombreuses pratiques, considérées comme des péchés d’immoralité, y sont régulièrement commis. « Les habitants de cette ville offensaient gravement le Seigneur par leur mauvaise conduite. », raconte la Genèse (13 : 12-13). Des habitants de Sodome s’adonnent ainsi à l’homosexualité, considérée alors comme une déviance sexuelle. «Vous ne devez pas coucher avec un homme comme on couche avec une femme ; c'est une pratique monstrueuse.» (Lév. 18 : 22), est-il ainsi expliqué.
Le récit fait partie de la Genèse : Dieu, alerté par « le cri contre Sodome », dont le « péché est énorme », est résolu à détruire la ville pour punir ses habitants (Genèse 18:20-21). Il envoie alors deux anges vérifier si le « péché » est avéré. Ces anges arrivent à Sodome et Loth, le neveu d'Abraham, les invite à loger chez lui. Tous les hommes de la ville entourent la maison de Loth en demandant qu'il leur livre les deux étrangers pour qu'ils les « connaissent » (Genèse 19:5). Dans ce passage, les habitants de Sodome disent à Loth : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les-nous pour que nous les connaissions. » Loth propose ses deux filles vierges en échange mais les habitants refusent.
La réaction de Loth, qui semble choqué de la demande, laisse penser qu'il s'agit d'une demande d'ordre sexuel, mais n'impliquant pas nécessairement l'homosexualité. Celui-ci répond à la demande des habitants de la ville — dont font partie les gendres » de Loth, par la proposition de leur offrir ses propres filles — dans un passage auquel répond un passage ultérieur où ce sont les filles qui utiliseront leur père dans un récit incestueux — ce qui remet en question cette supposée homosexualité, de la même manière qu'il est douteux que tous les habitants de la ville, y compris les gendres de Loth, aient pu être homosexuels. Le crime des habitants de Sodome semble donc s'apparenter au crime grave pour l'antiquité du déni des lois de l'hospitalité à travers l'agression sexuelle motivée par l'agressivité, l'orgueil et l'inhospitalité de Sodome.
Furieux, Dieu décida alors de détruire les deux villes. «Les accusations contre les populations de Sodome et Gomorrhe sont graves, leurs péchés sont énormes.» (Gen. 18 : 20), justifiait-il. «Le soleil se levait sur la terre quand Lot entra dans le Tsoar. Alors l'Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu ; ce fut l'Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes.», raconte le récit biblique.
Les deux anges pressèrent Loth et sa famille de quitter Sodome pour échapper au désastre. Ils leur prescrivirent de s'éloigner de la ville sans se retourner pendant leur fuite. La femme de Loth désobéit et regarda en arrière, ce qui lui coûta d'être transformée en statue de sel.
LE PECHE DE SODOME : UN DOGME HOMOPHOBE
De nombreuses discussions ont porté sur le sens de la demande des habitants de Sodome. Les textes prophétiques donnent des explications qui n'ont pas trait à l'homosexualité, comme le Livre d'Ézéchiel qui reproche de n'avoir pas secouru le pauvre et le malheureux.
Plus tardivement, la demande des habitants sera interprétée comme une demande de rapports homosexuels. Cette lecture semble apparaître aux IIIe et IIe siècles av. J.-C., dans des textes qui ont peut-être été motivés par la rencontre de la culture juive avec la civilisation grecque qui vouait un culte aux éphèbes, à la nudité et à la pédérastie.
La lecture s'est progressivement imposée, principalement dans le christianisme, comme un traité anti-homosexuel, particulièrement à partir d'Augustin d'Hippone qui utilise ce récit de la Genèse pour faire de l'homosexualité un crime contre nature. C'est une lecture qui va avoir des effets majeurs dans la législation et la civilisation judéo-chrétienne.
Dans la tradition chrétienne, ces passages bibliques sont évoqués comme fondements de la condamnation de la sodomie et de l'homosexualité. L'interprétation chrétienne est utilisée par les traités d'éthique chrétienne qui se fondent sur cette lecture particulière du passage du livre de la Genèse, et inspire la plupart des traités de droit criminel condamnant l'homosexualité jusqu'au XVIIIe siècle avec une rigueur inouïe.
LES TEMPS ONT HEUREUSEMENT CHANGE
Au cours des dernières décennies, nous avons été témoins d’une heureuse transformation sociale Aujourd’hui, nous voyons une tolérance croissante et une promotion active des comportements homosexuels. On encourage les homosexuels et les lesbiennes à sortir de l’ombre. Ce qui fut longtemps considéré comme un acte de perversion est maintenant présenté comme une façon de vivre différente et acceptable!
Dans beaucoup de pays sont désormais légalisées les relations sexuelles entre personnes du même sexe, au même titre que le mariage hétérosexuel. L’homophobie est désormais réprimée, certains passages bibliques mériteraient d’être classés en littérature incitant à la haine.
Je salue ces développements récents, signe de progrès, de modernité, de bon sens et de discernement.
REHABILITER SODOME : VIVE LA SODOMIE !
De Sodome est sortie la condamnation de la sodomie, qualifiée de rapport contre-nature, entre hommes mais aussi dans le cadre d’une relation hétérosexuelle.
La sodomie a longtemps été taboue en sexualité, elle est devenue tendance. Même si les mentalités ont évolué, la sodomie soulève cependant toujours de nombreuses questions et inquiétudes, notamment sur la peur d’avoir mal. La sodomie est une pratique sexuelle qui peut parfois faire peur mais qui, si elle est bien réalisée, peut conduire à un plaisir intense, je peux en attester !
J’ai raconté, dans le premier des récits que j’ai consacrés à mon couple candauliste, que mon dépucelage anal s’est passé le même jour que ma défloration. Ayant découvert les mystères du plaisir par des lectures interdites mais aussi parce que j’avais assisté à des scènes que je n’aurais pas dû voir, j’avais l’envie que mon initiation ne se limite pas à la rupture de mon hymen.
Pour pratiquer régulièrement la sodomie, parce que j’aime me faire prendre par derrière, me faire enculer pour parler trivialement, je recommande cette pratique quand on veut renouveler et diversifier sa sexualité, avec l’envie d'éprouver des sensations nouvelles.
La sodomie, bien pratiquée, est gage de davantage de sensations : le sphincter étant plus serré que le vagin, on ressent davantage le pénis à cet endroit-là.
Pour ma part, j’éprouve du plaisir à cette pratique. C’est aussi le cas pour les hommes, j’ai pu le constater sur Philippe, le plaisir venant de la glande sexuelle nommée prostate. Quant aux femmes, elles peuvent ressentir le plaisir grâce à leur vagin car il est connecté à l'anus par de petits nerfs et vaisseaux sanguins.
C’est aussi une belle façon de faire plaisir à son partenaire. S’il est possible pour les femmes de prendre du plaisir physique dans cette pratique, et c’est mon cas, c’est aussi un merveilleux cadeau à son amant. Pour ma part, si je pratique, ce n’est pas pour faire plaisir à mon amant, c’est parce que j’aime ça et que je prends mon pied par là également !
C’est pour moi un des parcours qui conduisent vers des orgasmes multiples, la sodomie étant alors associée au cunnilingus et au coït vaginal. Plus les pratiques sont nombreuses au cours du même rapport sexuel, plus les femmes ont de chance d'atteindre l'orgasme.
Pour que ça se passe bien, il faut être en confiance, il faut, sinon de l’amour, en tout cas du respect. Sur un plan plus « technique », la lubrification est recommandée. Il faut aussi se détendre : si la personne passive est tendue aussi bien mentalement que physiquement, cela peut être douloureux. Donc, il faut prendre son temps, se préparer, aussi bien avec des mots qui rassurent qu'avec des caresses sur l'anus. Vous pouvez aussi commencer par insérer un doigt ou deux, ou seulement le gland du phallus, histoire de préparer son corps. Celui-ci a besoin de quelques minutes pour s'acclimater. Prenez-les ! Le sexe anal demande plus de préliminaires et de patience, ce qui augmente les chances d'avoir un orgasme.
Je confirme que les femmes qui jouissent facilement ont plus tendance à essayer le sexe anal. La libération sexuelle mène aux orgasmes et à la sodomie. Les couples dont la vie sexuelle est ouverte d'esprit et respectueuse du désir de chaque partenaire ont tendance à faire des choses qui font jouir la femme de ces couples et donc à essayer le sexe anal, voire à en tirer du plaisir.
Les femmes acceptant le sexe anal sont en général celles qui sont le plus à l'aise avec elles-mêmes, leurs corps, ou avec le fait de demander ce qu'elles veulent à leur partenaire, et quand une femme est à l'aise avec ces choses, la probabilité qu'elle jouisse est plus forte. Pour surmonter la répulsion, vous devez être le genre de femme qui arrive facilement à être satisfaite. Dans ce sens, le sexe anal ne crée pas des femmes orgasmiques, il les sélectionne.
En résumé, je pratique parce que j’aime ça. Dans le feu de l’action, c’est le plus souvent moi qui demande, et avec des mots crus qui vont enlever toute inhibition de mon amant, en lui demandant de m’enculer, de me « casser le cul » de me la mettre bien profond.
REHABILITER SODOME : J’AIME LES HOMOSEXUELS !
Etant moi-même bisexuelle, j’ai été très tôt fascinée par les rapports entre hommes. Jeune lycéenne qui multipliait les relations avec mes professeurs, j’ai volontairement servi d’appât à l’un de mes amants, qui était bi, pour amener dans son lit un de mes camarades. Ce jeune garçon, follement amoureux de moi, a ainsi pu me baiser, mais au prix du dépucelage de son cul. J’avais naturellement demandé à assister aux ébats des deux amants. Et ce que j’ai vu m’a fasciné. J’ai raconté également comment j’ai préparé Philippe à assumer sa bisexualité, puis à passer l’acte et comment je le pousse à pratiquer sa bisexualité.
Je ne cache pas que j’aime voir deux hommes qui s’aiment, cela m’excite au plus haut point !
Des chercheurs se sont penchés sur la question à savoir si on naît homosexuel ou si on le devient et bien que plusieurs hypothèses soient émises, très peu de résultats concrets sont établis. Nous ne savons donc pas officiellement pourquoi des gens sont attirés vers les gens de sexe opposé tandis que d'autres sont d'orientation homosexuelle.
Pourquoi faudrait-il d’ailleurs rechercher une cause à quelque chose qui n'est ni une anomalie, ni une maladie et ni une perversion ? L'orientation sexuelle de chacun et de chacune n'est ni génétique, ni environnementale. Elle est ce qu'elle est, une partie de chacun de nous, tout simplement.
Quoi qu'il en soit, l'homosexualité a toujours existé, et ce, partout dans le monde. Et comme nous ne nous sommes jamais interrogés sur les « causes » de l'hétérosexualité, j'ose espérer qu'un jour le débat génétique-acquis sera loin derrière nous.
Encore aujourd'hui, l'acceptation des personnes d'orientation homosexuelle est loin d'être gagnée. Nous n'avons qu'à penser aux multiples commentaires homophobes que l'on peut lire sur les médias sociaux, ou encore des injures publiques, j’en ai parlé pour les subir quand je suis avec Agun et que nous osons un simple geste de tendresse. L’obscurantisme a certes globalement reculé, mais semble reprendre du poil de la bête, y compris dans des pays comme le nôtre.
MA CONCLUSION : DEFENDRE SODOME
Certains, au nom de leurs vieilles malédictions, continuent à vouloir « détruire Sodome ». Pour ma part, bisexuelle et hypersexuelle assumée, je défends et revendique la liberté des pratiques et des orientations sexuelles.
C’est la leçon que je tire de ce récit issu de la mythologie biblique, au nom duquel furent justifiés des siècles d’oppression contre des pratiques et des préférences sexuelles.
Femme libre, je fais le choix de la liberté dans ces domaines si intimes. Malgré le feu divin, Sodome et Gomorrhe existent toujours, dans nos choix de vie.
Car c’est le droit de chacun de vivre selon ses valeurs et ses pratiques, dans le respect de chacun.
La destruction de ces deux villes « par le soufre et par le feu », telle que racontée par le livre de la Genèse, est un des mythes fondateurs de la civilisation judéo-chrétienne et de ses règles morales, celles que nous bafouons sur ce site à longueur de récits.
Dans la mémoire des hommes, Sodome et Gomorrhe resteront le symbole de la « dépravation » et de la vie « sacrilège ».
En 2015, une équipe d’archéologues pensent avoir localisé en Jordanie, à proximité de la Mer Morte, Sodome, la « ville du péché ».
C’est pourquoi j’ai souhaité revenir sur ce mythe et ses conséquences, et en profiter pour délivrer un plaidoyer en faveur de la sodomie et des « sodomites », en particulier pour exprimer mon rejet absolu de l’homophobie et défendre les droits des homosexuels, notamment les gays, qui depuis ces temps immémoriaux, sont la cible de ceux qui ceux qui voulurent anéantir Sodome et Gomorrhe.
LA « VILLE DU PECHE »
Le célèbre épisode biblique de Sodome et Gomorrhe est raconté dans la Genèse. Dans le texte sacré, les deux villes, régulièrement associées, sont symboles de débauche de la part de ses habitants.
De nombreuses pratiques, considérées comme des péchés d’immoralité, y sont régulièrement commis. « Les habitants de cette ville offensaient gravement le Seigneur par leur mauvaise conduite. », raconte la Genèse (13 : 12-13). Des habitants de Sodome s’adonnent ainsi à l’homosexualité, considérée alors comme une déviance sexuelle. «Vous ne devez pas coucher avec un homme comme on couche avec une femme ; c'est une pratique monstrueuse.» (Lév. 18 : 22), est-il ainsi expliqué.
Le récit fait partie de la Genèse : Dieu, alerté par « le cri contre Sodome », dont le « péché est énorme », est résolu à détruire la ville pour punir ses habitants (Genèse 18:20-21). Il envoie alors deux anges vérifier si le « péché » est avéré. Ces anges arrivent à Sodome et Loth, le neveu d'Abraham, les invite à loger chez lui. Tous les hommes de la ville entourent la maison de Loth en demandant qu'il leur livre les deux étrangers pour qu'ils les « connaissent » (Genèse 19:5). Dans ce passage, les habitants de Sodome disent à Loth : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les-nous pour que nous les connaissions. » Loth propose ses deux filles vierges en échange mais les habitants refusent.
La réaction de Loth, qui semble choqué de la demande, laisse penser qu'il s'agit d'une demande d'ordre sexuel, mais n'impliquant pas nécessairement l'homosexualité. Celui-ci répond à la demande des habitants de la ville — dont font partie les gendres » de Loth, par la proposition de leur offrir ses propres filles — dans un passage auquel répond un passage ultérieur où ce sont les filles qui utiliseront leur père dans un récit incestueux — ce qui remet en question cette supposée homosexualité, de la même manière qu'il est douteux que tous les habitants de la ville, y compris les gendres de Loth, aient pu être homosexuels. Le crime des habitants de Sodome semble donc s'apparenter au crime grave pour l'antiquité du déni des lois de l'hospitalité à travers l'agression sexuelle motivée par l'agressivité, l'orgueil et l'inhospitalité de Sodome.
Furieux, Dieu décida alors de détruire les deux villes. «Les accusations contre les populations de Sodome et Gomorrhe sont graves, leurs péchés sont énormes.» (Gen. 18 : 20), justifiait-il. «Le soleil se levait sur la terre quand Lot entra dans le Tsoar. Alors l'Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu ; ce fut l'Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes.», raconte le récit biblique.
Les deux anges pressèrent Loth et sa famille de quitter Sodome pour échapper au désastre. Ils leur prescrivirent de s'éloigner de la ville sans se retourner pendant leur fuite. La femme de Loth désobéit et regarda en arrière, ce qui lui coûta d'être transformée en statue de sel.
LE PECHE DE SODOME : UN DOGME HOMOPHOBE
De nombreuses discussions ont porté sur le sens de la demande des habitants de Sodome. Les textes prophétiques donnent des explications qui n'ont pas trait à l'homosexualité, comme le Livre d'Ézéchiel qui reproche de n'avoir pas secouru le pauvre et le malheureux.
Plus tardivement, la demande des habitants sera interprétée comme une demande de rapports homosexuels. Cette lecture semble apparaître aux IIIe et IIe siècles av. J.-C., dans des textes qui ont peut-être été motivés par la rencontre de la culture juive avec la civilisation grecque qui vouait un culte aux éphèbes, à la nudité et à la pédérastie.
La lecture s'est progressivement imposée, principalement dans le christianisme, comme un traité anti-homosexuel, particulièrement à partir d'Augustin d'Hippone qui utilise ce récit de la Genèse pour faire de l'homosexualité un crime contre nature. C'est une lecture qui va avoir des effets majeurs dans la législation et la civilisation judéo-chrétienne.
Dans la tradition chrétienne, ces passages bibliques sont évoqués comme fondements de la condamnation de la sodomie et de l'homosexualité. L'interprétation chrétienne est utilisée par les traités d'éthique chrétienne qui se fondent sur cette lecture particulière du passage du livre de la Genèse, et inspire la plupart des traités de droit criminel condamnant l'homosexualité jusqu'au XVIIIe siècle avec une rigueur inouïe.
LES TEMPS ONT HEUREUSEMENT CHANGE
Au cours des dernières décennies, nous avons été témoins d’une heureuse transformation sociale Aujourd’hui, nous voyons une tolérance croissante et une promotion active des comportements homosexuels. On encourage les homosexuels et les lesbiennes à sortir de l’ombre. Ce qui fut longtemps considéré comme un acte de perversion est maintenant présenté comme une façon de vivre différente et acceptable!
Dans beaucoup de pays sont désormais légalisées les relations sexuelles entre personnes du même sexe, au même titre que le mariage hétérosexuel. L’homophobie est désormais réprimée, certains passages bibliques mériteraient d’être classés en littérature incitant à la haine.
Je salue ces développements récents, signe de progrès, de modernité, de bon sens et de discernement.
REHABILITER SODOME : VIVE LA SODOMIE !
De Sodome est sortie la condamnation de la sodomie, qualifiée de rapport contre-nature, entre hommes mais aussi dans le cadre d’une relation hétérosexuelle.
La sodomie a longtemps été taboue en sexualité, elle est devenue tendance. Même si les mentalités ont évolué, la sodomie soulève cependant toujours de nombreuses questions et inquiétudes, notamment sur la peur d’avoir mal. La sodomie est une pratique sexuelle qui peut parfois faire peur mais qui, si elle est bien réalisée, peut conduire à un plaisir intense, je peux en attester !
J’ai raconté, dans le premier des récits que j’ai consacrés à mon couple candauliste, que mon dépucelage anal s’est passé le même jour que ma défloration. Ayant découvert les mystères du plaisir par des lectures interdites mais aussi parce que j’avais assisté à des scènes que je n’aurais pas dû voir, j’avais l’envie que mon initiation ne se limite pas à la rupture de mon hymen.
Pour pratiquer régulièrement la sodomie, parce que j’aime me faire prendre par derrière, me faire enculer pour parler trivialement, je recommande cette pratique quand on veut renouveler et diversifier sa sexualité, avec l’envie d'éprouver des sensations nouvelles.
La sodomie, bien pratiquée, est gage de davantage de sensations : le sphincter étant plus serré que le vagin, on ressent davantage le pénis à cet endroit-là.
Pour ma part, j’éprouve du plaisir à cette pratique. C’est aussi le cas pour les hommes, j’ai pu le constater sur Philippe, le plaisir venant de la glande sexuelle nommée prostate. Quant aux femmes, elles peuvent ressentir le plaisir grâce à leur vagin car il est connecté à l'anus par de petits nerfs et vaisseaux sanguins.
C’est aussi une belle façon de faire plaisir à son partenaire. S’il est possible pour les femmes de prendre du plaisir physique dans cette pratique, et c’est mon cas, c’est aussi un merveilleux cadeau à son amant. Pour ma part, si je pratique, ce n’est pas pour faire plaisir à mon amant, c’est parce que j’aime ça et que je prends mon pied par là également !
C’est pour moi un des parcours qui conduisent vers des orgasmes multiples, la sodomie étant alors associée au cunnilingus et au coït vaginal. Plus les pratiques sont nombreuses au cours du même rapport sexuel, plus les femmes ont de chance d'atteindre l'orgasme.
Pour que ça se passe bien, il faut être en confiance, il faut, sinon de l’amour, en tout cas du respect. Sur un plan plus « technique », la lubrification est recommandée. Il faut aussi se détendre : si la personne passive est tendue aussi bien mentalement que physiquement, cela peut être douloureux. Donc, il faut prendre son temps, se préparer, aussi bien avec des mots qui rassurent qu'avec des caresses sur l'anus. Vous pouvez aussi commencer par insérer un doigt ou deux, ou seulement le gland du phallus, histoire de préparer son corps. Celui-ci a besoin de quelques minutes pour s'acclimater. Prenez-les ! Le sexe anal demande plus de préliminaires et de patience, ce qui augmente les chances d'avoir un orgasme.
Je confirme que les femmes qui jouissent facilement ont plus tendance à essayer le sexe anal. La libération sexuelle mène aux orgasmes et à la sodomie. Les couples dont la vie sexuelle est ouverte d'esprit et respectueuse du désir de chaque partenaire ont tendance à faire des choses qui font jouir la femme de ces couples et donc à essayer le sexe anal, voire à en tirer du plaisir.
Les femmes acceptant le sexe anal sont en général celles qui sont le plus à l'aise avec elles-mêmes, leurs corps, ou avec le fait de demander ce qu'elles veulent à leur partenaire, et quand une femme est à l'aise avec ces choses, la probabilité qu'elle jouisse est plus forte. Pour surmonter la répulsion, vous devez être le genre de femme qui arrive facilement à être satisfaite. Dans ce sens, le sexe anal ne crée pas des femmes orgasmiques, il les sélectionne.
En résumé, je pratique parce que j’aime ça. Dans le feu de l’action, c’est le plus souvent moi qui demande, et avec des mots crus qui vont enlever toute inhibition de mon amant, en lui demandant de m’enculer, de me « casser le cul » de me la mettre bien profond.
REHABILITER SODOME : J’AIME LES HOMOSEXUELS !
Etant moi-même bisexuelle, j’ai été très tôt fascinée par les rapports entre hommes. Jeune lycéenne qui multipliait les relations avec mes professeurs, j’ai volontairement servi d’appât à l’un de mes amants, qui était bi, pour amener dans son lit un de mes camarades. Ce jeune garçon, follement amoureux de moi, a ainsi pu me baiser, mais au prix du dépucelage de son cul. J’avais naturellement demandé à assister aux ébats des deux amants. Et ce que j’ai vu m’a fasciné. J’ai raconté également comment j’ai préparé Philippe à assumer sa bisexualité, puis à passer l’acte et comment je le pousse à pratiquer sa bisexualité.
Je ne cache pas que j’aime voir deux hommes qui s’aiment, cela m’excite au plus haut point !
Des chercheurs se sont penchés sur la question à savoir si on naît homosexuel ou si on le devient et bien que plusieurs hypothèses soient émises, très peu de résultats concrets sont établis. Nous ne savons donc pas officiellement pourquoi des gens sont attirés vers les gens de sexe opposé tandis que d'autres sont d'orientation homosexuelle.
Pourquoi faudrait-il d’ailleurs rechercher une cause à quelque chose qui n'est ni une anomalie, ni une maladie et ni une perversion ? L'orientation sexuelle de chacun et de chacune n'est ni génétique, ni environnementale. Elle est ce qu'elle est, une partie de chacun de nous, tout simplement.
Quoi qu'il en soit, l'homosexualité a toujours existé, et ce, partout dans le monde. Et comme nous ne nous sommes jamais interrogés sur les « causes » de l'hétérosexualité, j'ose espérer qu'un jour le débat génétique-acquis sera loin derrière nous.
Encore aujourd'hui, l'acceptation des personnes d'orientation homosexuelle est loin d'être gagnée. Nous n'avons qu'à penser aux multiples commentaires homophobes que l'on peut lire sur les médias sociaux, ou encore des injures publiques, j’en ai parlé pour les subir quand je suis avec Agun et que nous osons un simple geste de tendresse. L’obscurantisme a certes globalement reculé, mais semble reprendre du poil de la bête, y compris dans des pays comme le nôtre.
MA CONCLUSION : DEFENDRE SODOME
Certains, au nom de leurs vieilles malédictions, continuent à vouloir « détruire Sodome ». Pour ma part, bisexuelle et hypersexuelle assumée, je défends et revendique la liberté des pratiques et des orientations sexuelles.
C’est la leçon que je tire de ce récit issu de la mythologie biblique, au nom duquel furent justifiés des siècles d’oppression contre des pratiques et des préférences sexuelles.
Femme libre, je fais le choix de la liberté dans ces domaines si intimes. Malgré le feu divin, Sodome et Gomorrhe existent toujours, dans nos choix de vie.
Car c’est le droit de chacun de vivre selon ses valeurs et ses pratiques, dans le respect de chacun.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Olga T
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...