Récits érotiques de la mythologie (17). Méduse

- Par l'auteur HDS Olga T -
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Auteur femme.
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Récit libertin : Récits érotiques de la mythologie (17). Méduse Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-12-2019 dans la catégorie Fétichisme
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Récits érotiques de la mythologie (17). Méduse
Le mythe de Méduse porte lui aussi sur le thème de la femme fatale, que j’avais déjà évoqué à propos des sirènes (voir « Récits érotiques de la mythologie (16). Les sirènes et le pouvoir de la séduction », paru le 9 novembre 2019).

En examinant le mythe de Méduse, j’ai aussi conscience de publier un texte de nature philosophique sur la femme. Je sais bien que ce récit n’attirera pas un grand nombre de lecteurs, mais il correspond à l’exigence de qualité des textes et du niveau de réflexion qui fait aussi la richesse d’un site comme HDS.

Le nom de Méduse est familier, de même que sa représentation la plus courante: un monstre, un visage féminin grimaçant, avec sur la tête un enchevêtrement de serpents se tortillant. On sait aussi qu'elle pétrifiait tous ceux qui ont le malheur de croiser son regard. Ce personnage a toujours fasciné : depuis l'Antiquité, où elle apparait dans les temples, sur les murs des villas, sur des bijoux ou talismans, jusqu'à l'époque actuelle, où elle nourrit encore et toujours l'imaginaire des artistes.

Cette légende, rapportée par Ovide dans les « Métamorphoses », a inspiré de nombreuses œuvres en peinture (Titien, Gustave Moreau, Le Caravage, Pierre Brebiette ...), sculpture (Pierre Puget, Antonio Canova, Rondanini ...), musique (Lully), et aussi au cinéma.

UNE BELLE JEUNE FILLE, VICTIME DES DIEUX
L’union entre deux divinités marines, Phorcys et Céto, a généré les Gorgones, trois filles nommées Sthéno (la forte), Euryale (l’errante par le monde) et Méduse (la rusée). Sthéno et Euryale étaient immortelles et Méduse mortelle. Ces trois sœurs étaient célèbres pour leur beauté éblouissante en particulier Méduse, qui possédait une chevelure exceptionnelle.

Sa beauté lui valu d’être courtisée par Poséidon, le dieu marin, mais elle refusa ses avances. Cependant, Poséidon n’est guère un dieu qui abandonne celles sur qui il a jeté son dévolu. Sous la forme d’un oiseau, il la poursuit et Méduse n’eut d’autre choix que de fuir jusqu’où elle pouvait. Sa course l’amena jusque dans un temple d’Athéna où elle trouva refuge. Elle se pensait alors en sécurité, mais cela n’arrêta pas Poséidon qui entra dedans et la viola.

Athéna fut furieuse devant cette profanation, cette insulte qui lui avait été faite. Sa colère aurait pu et dû se tourner vers Poséidon, mais ce fut Méduse qui fut en fit les frais. Athéna la transforma en monstre, comme ses sœurs, ajoutant que tous ceux qui croiseraient son regard seraient pétrifiés. Ainsi on la surnomma également Gorgone (ou Gorgo) par son apparence et ses origines.

Selon une autre version, que cite Apollodore, Méduse était une jeune fille tellement fière de sa beauté et de sa chevelure qu'elle avait osé rivaliser avec Athéna. Pour la punir, la déesse changea ses cheveux en serpents et modifia son regard. De même, selon Ovide « parmi tous ses attraits, ce qui charmait surtout les regards, c’était sa chevelure ». Elle vivait sur l'île de Sériphos.

MEDUSE ET PERSEE
Polydectes, roi de l'île de Sériphos, recueillit un jour Danae, qui fuyait son mari fou, en compagnie de son jeune enfant, Persée .Avec le temps, le roi convoitait sa belle hôte mais devait ruser : en effet, Persée, devenu adulte, protégeait alors sa mère.

Aussi, prétextant vouloir demander la main d'Hippodamie, la fille de Pélops, le roi de Sériphos rassembla les siens et leur demanda une contribution pour son cadeau de mariage. Alors, Persée promit de lui apporter tous les cadeaux qu'il souhaitait, y compris la tête de la Méduse. Bien évidemment, Polydectes l'envoya, trouvant l'occasion trop belle de se débarrasser de Persée.

Méduse s’était isolée non loin du Pays des ombres et nombreux furent ceux qui avaient tenté de la tuer. Mais aucun n’en réchappa, tous finissant par croiser son regard mortel. Cela dura jusqu’à ce que Persée vienne l’affronter.

Dans un premier temps, il devait pouvoir distinguer Méduse de ses sœurs. Pour ce faire, sur les conseils de sa protectrice Athéna, il se rendit à Deicterion sur l'île de Samos où les trois gorgones avaient été représentées en statue. Athéna lui indiqua alors également qu'il ne devait chercher à la regarder qu'au travers d'un reflet et lui offrit un bouclier poli réfléchissant.

Le dieu Hermès ne fut pas en reste lui non plus. En effet, le dieu messager de l'Olympe lui offrit une serpe, en acier divin très dur.

Mais, tous ces conseils ne suffisaient pas. Aussi, il lui fallait encore pouvoir voler, transporter la tête de la Méduse, ainsi qu'être invisible.

Pour ce faire, il dut se rendre près des nymphes du Styx. Toutefois seules les gorgones et leurs sœurs les Grées connaissaient le chemin. Ces dernières demeuraient près du mont Atlas. Ces cygnes n'ayant qu'un œil et qu'une dent à partager ensemble. Persée leur vola ces deux objets précieux et lui indiqua qu'il ne les leur rendrait qu'à une condition : lui montrer la voie pour trouver les nymphes du Styx.

Chez ces dernières, il prit trois objets magiques : une sandale ailée pour voler, une besace magique pour transporter la tête de Méduse et un casque rendant invisible.

Enfin, il put se rendre chez les gorgones. Progressivement, dans la nuit, se concentrant sur le reflet sur son bouclier, Persée avançait. Puis là, guidé par Athéna, il trancha la tête de Méduse.

Alors une surprise l'attendait : du corps de Méduse naquirent aussitôt un guerrier avec un sabre d'or et un cheval ailé. C'était Chrysaor et Pégase qui avaient été conçus lors de l'union de la Méduse de Poséidon. Mais il choisit aussi vite de s'enfuir. Les deux autres gorgones s'étaient en effet réveillées et se mirent à le pourchasser. Toutefois Persée, volant avec ses sandales, invisible sous son casque, emporta loin la tête volée dans sa besace magique.

Persée conserva la tête de Méduse qui gardait ses pouvoirs, afin d’achever sa quête. Quand il l’eut finit, il la donna à Athéna. La déesse l’accrocha à son bouclier. Athéna récupéra également le sang de Méduse dont les effets étaient différents selon le côté où il était pris. Du gauche il était empoisonné, du droit il pouvait ramener à la vie. La déesse le conserva jusqu’à ce qu’elle le donne au dieu Asclépios.

EXPLICATIONS RATIONNELLES
Dès une époque ancienne, ce mythe a fait l'objet d'interprétations.

SOUS L’ANTIQUITE : LA FEMME ET LE POUVOIR
Selon Palaiphatos, auteur du IVème siècle avant Jésus-Christ, ami d'Aristote et auteur des « Histoires incroyables », Persée serait un pirate qui, pour s'emparer d'une statue en or, appelée Gorgone, que cachaient en Éthiopie les trois filles de Phorcys, aurait exécuté l'une d'entre elles, qui s'appelait Méduse. Il aurait ensuite placé la statue de la Gorgone sur son vaisseau et serait allé d'île en île, en rançonnant les habitants. Arrivé à Sériphos, il réclama aussi de l'argent, mais les gens du pays lui dirent de revenir quelques jours plus tard pour qu'ils aient le temps de trouver l'argent. Lorsque Persée revint, il trouva l'île abandonnée et de nombreuses pierres levées sur la place centrale. Il répandit alors la légende que les habitants avaient été transformés en pierres pour avoir refusé de payer.

Contemporain de Jules César, Diodore de Sicile, dans sa « Bibliothèque historique », explique le mythe comme résultant d'une guerre entre le peuple des Gorgones et les Amazones, que dirigeait la reine Merina. Vaincues, les Gorgones retrouveront toutefois leur puissance sous la reine Méduse. Un héros grec nommé Persée finira par tuer Méduse, tandis que les Amazones seront battues par Héraclès, ce qui a fait disparaître les royaumes dirigés par des femmes.

Un siècle plus tard, Pausanias (115-180) propose deux autres explications.

Dans la première, Méduse est une reine qui, après la mort de son père, reprend elle-même le sceptre, et règne sur ses sujets près du lac Tritonide, en Libye. Dans une guerre contre Persée, qui avait envahi son pays avec des troupes du Péloponnèse, elle est tuée perfidement pendant la nuit. Frappé par sa beauté, Persée ramena la tête en Grèce et l'enterra dans la place publique d'Argos sous un monticule qu'on pouvait encore voir à son époque.

L'historien présente toutefois comme plus vraisemblable une seconde hypothèse selon laquelle Méduse était une femme d'une tribu sauvage de Libye qui désolait les habitants de la région du lac Tritonide, jusqu'à ce qu'elle soit tuée par Persée.

MEDUSE, LA VICTIME
C'est chez le grand poète romain Ovide (-43Avant JC-17 après JC) que l'on rencontre pour la première fois une Méduse victime, violée par Neptune (Poséidon) dans le temple de Minerve (Athéna). Celle-ci la punit en changeant sa chevelure en un nid de serpents, faisant de l'objet de séduction l'instrument de la punition. Ce changement s'accentuera au fil du temps, l'insoutenable laideur de Méduse devenant une insoutenable beauté, la rendant plus humaine et plus tragique. Les Romantiques du XIXème siècle porteront cette image à son paroxysme, faisant de Méduse l'archétype de la femme fatale et maudite.

LA DENONCIATION DE LA FEMME FATALE
Déjà Héraclite d’Ephèse (-544-480 avant JC), auteur d'un « recueil de Choses incroyables », faisait de Méduse une prostituée !

À l'époque chrétienne, on reprend cette thèse pour dénoncer la femme fatale.

Fulgence le Mythographe, auteur du IVème siècle, écrit que Méduse, ayant hérité d'une grande somme d'argent, s'en était servi pour développer l'agriculture. Son succès avait attiré l'attention de Persée, mais celui-ci, au lieu de l'épouser, l'aurait tuée, avec l'aide d'Athéna. Cela signifie, selon cet auteur, que l'union de la sagesse et de la force masculine peut vaincre le pouvoir et les charmes de la femme. Contrairement au récit antique, Méduse n'est plus un monstre à éliminer, mais devient une femme fatale par l'association que fait le christianisme entre sexualité et péché.

Dans les « Étymologies », Isidore de Séville (560-6363) interprète le mythe comme une métaphore, les Gorgones étant « trois sœurs identiquement belles, comme si elles avaient un œil unique, qui frappaient à ce point ceux qui les regardaient que l'on pensait qu'elles les changeaient en pierre».

Au XIIe siècle, développant la position de Fulgence et d'Isidore, le moine Bernard Silvestre propose, dans son commentaire de Virgile, une interprétation allégorique, selon laquelle Persée, personnifiant la vertu et aidé par Athéna la sagesse, réussit à venir à bout des tendances perverses représentées par Méduse.

L'auteur anonyme de l'Ovide moralisé, au début du XVème siècle, va plus loin encore et décrit Méduse comme une « putain ... sage et cavilleuse / Decevable et malicieuse ». Le même thème revient dans une interpolation du Roman de la Rose.

Le regard porté sur Méduse commence à changer avec Boccace, qui lui consacre un chapitre dans son ouvrage « De mulieribus claris (Sur les femmes célèbres) » écrit en 1374. Selon ce récit, Méduse est d'une telle beauté que les hommes qui la regardent en deviennent immobiles et perdent conscience.

Christine de Pizan reprend le même thème dans La Cité des dames (1405) et voit dans les serpents de simples boucles dorées.

LES ROMANTIQUES, MEDUSE ET LA FEMME FATALE
Les poètes romantiques sont fascinés par le mythe de Méduse et donnent de nouveaux développements au thème de la femme fatale. Ce nouveau regard commence avec un poème fragmentaire que Percy Shelley (1792-1822) écrit en 1819, après avoir vu à Florence un tableau représentant la tête de Méduse entourée de serpents. Le poète s'intéresse à la grâce de ce visage et à la beauté qui se dégage de l'horreur, exaltant dans une antithèse le « charme tumultueux de la terreur ».

Dans Jettatura (1857) de Théophile Gautier, le héros persuadé d'avoir le mauvais œil « se fit peur à lui-même : il lui semblait que les effluves de ses yeux, renvoyés par le miroir, lui revenaient en dards empoisonnés : figurez-vous Méduse regardant sa tête horrible et charmante dans le fauve reflet d’un bouclier d’airain. »
Athéna et Méduse sont intimement liées, comme deux pôles opposés. La naissance d'Athéna, qui naît casquée du crâne de son père Zeus, offre en effet une image inversée de la mort de Méduse, qui donne naissance à Pégase et à Chrysaor jaillissant de sa tête. Jalouse de la beauté de Méduse, Athéna arme et guide Persée pour aller tuer sa rivale.

FREUD ET MEDUSE, LA CASTRATRICE
Dans la relecture psychanalytique du mythe Grec, ce pouvoir de vie et de mort sur les hommes n'est qu'un symbole de castration, de la capacité de la femme à provoquer l'impuissance du mâle : en décapitant Méduse, Persée reprend le contrôle de sa virilité et met en échec la ruse féminine.

Dans un bref article intitulé « La Tête de Méduse », où il s'interroge sur la sexualité féminine, Sigmund Freud propose une interprétation psychanalytique de ce mythe selon laquelle la décapitation de Méduse serait une représentation de la castration. La terreur qu'inspire le monstre serait donc la peur de la castration, résultant de la vue de quelque chose qu'on n'était pas censé voir ni regarder. Cette angoisse apparaîtrait chez le petit garçon qui, en apercevant les organes génitaux féminins, découvre que la menace de castration est bien réelle. Cette interprétation de Freud établit ainsi un « lien entre sexe et effroi [qui] est attesté aujourd’hui par les travaux d’anthropologues, de philosophes et d’historiens».

Le visage rond entouré d'une couronne de cheveux serait en fait un sexe féminin. Cette représentation présente certaines ressemblances avec Baubô, une figure féminine liée aux mystères d'Éleusis. Celle-ci en effet montre sa vulve en soulevant sa robe. Mais alors que « Gorgô pétrifie en exhibant le sexe sous son aspect mortifère, Baubô réanime en rappelant qu'il est bien source de vie»
Dans le prolongement de l'interprétation de Freud, son disciple Ferenczi s'est aussi interrogé sur la signification du mythe : « L'analyse des rêves et associations m’a amené plusieurs fois à interpréter la tête de Méduse comme le symbole effrayant de la région génitale féminine dont les caractéristiques ont été déplacées du bas vers le haut.»
Contrairement à Freud qui voit dans la Gorgone le résultat d'une castration, Philip Slater voit dans Méduse une Mère castratrice, dont le pouvoir terrifiant est tenu en échec par la vierge Athéna.

LES FEMINISTES ET LA DEFENSE DE MEDUSE
En 1971, dans un poème intitulé « The Muse as Medusa », l'écrivaine belgo-américaine May Sarton dénonce le processus d'identification des lectrices au héros Persée.

Dans un essai aux allures de manifeste, intitulé « Le rire de la Méduse » (1975), Hélène Cixous développe l'opposition entre la raison masculine et le corps féminin, représenté par Méduse et sauvagement réprimé. Prenant le mythe à contrepied (« Méduse n'est pas mortelle : elle est belle et elle rit »), Cixous ironise sur les théories freudiennes et refuse la métaphore de la femme vue comme « un continent noir » qu'il faudrait cartographier et coloniser, plaidant en faveur du désir et de la libération des femmes à l'égard du discours masculin.

Récusant le mythe de la femme fatale incarnée par Méduse, elle suggère que la libération des stéréotypes ne peut venir que de l'écriture des femmes, qui doivent se réapproprier leur corps et leur sexualité. Loin d'être confinée aux organes génitaux, la libido féminine ne connaît pas de frontières et est d'ordre cosmique, englobant les deux sexes, avec mille et un seuils de jouissance. Les anciennes structures de haine et de domination doivent céder le pas à des rapports d'égalité basés sur le don et l'amour.

La thèse de Cixous entraînera tout un courant de recherches féministes.

Critiquant à son tour les théories freudiennes, Sarah Kofman dénonce le mythe comme un récit phallocentrique. Pour Susan Bowers (1990), le mythe de Méduse présente une image pervertie d'une déesse qui était honorée dans la culture matriarcale. S'appuyant sur les pages que Sartre a consacrées au thème du regard et à la façon dont celui-ci détermine le rapport à autrui, Bowers suggère que la culture patriarcale a fait de Méduse — et par extension de toutes les femmes — l'objet du regard masculin afin d'éviter que les hommes ne soient eux-mêmes réifiés par le regard de Méduse. L'interdit de regarder Méduse pourrait aussi être lié à l'interdit de contempler le divin. Quant au masque de Méduse, il serait une expression symbolique de la femme en situation de pouvoir.

Comme le note Janine Filloux, « depuis la plus haute Antiquité la figure de Méduse assure de façon continue une possibilité de donner expression et de canaliser l’impact de la peur du féminin.» Pour elle aussi, le mythe de Méduse raconterait comment le sexe féminin a été vaincu, défait, dans la lutte originaire.

Reste la capacité de Méduse à transformer les hommes en pierre : cette caractéristique majeure renvoie à la toute-puissance féminine, c'est-à-dire celle de donner la vie. En pétrifiant les êtres, Méduse les renvoie à la terre dont ils sont issus.

CE QUE JE RETIENS DE CE MYTHE
Féministe convaincue, je ne peux que prendre la défense de Méduse. Victime d’un viol par Poséidon, c’est elle, et non l’auteur du crime qui est punie !

De même, son mythe, comme son interprétation à travers les siècles, est avant tout une charge contre la femme de pouvoir et la femme séductrice, celle dont la beauté fascine et attire, avant d’être destructrice. Certains ont été jusqu’à voir en Méduse une prostituée. Son mythe a été utilisé par l’Eglise naissante dans son combat contre la femme tentatrice et symbole du péché originel.

Pour autant, je ne me retrouve pas dans ce mythe. Pas seulement parce que je ne me considère pas comme un monstre, ni sur le plan physique, ni sur le plan moral. Je suis certes consciente d’avoir trop souvent blessé, fait du mal à ceux qui m’ont aimé et avant tout à l’homme de ma vie, Philippe et à la femme de ma vie, Agun.

Il n’y a jamais eu chez moi de volonté de faire mal, seulement une faiblesse qui faisait que je me laissais aller à ma passion du moment et à mon hypersexualité. Je ne suis pas Méduse, car je n’ai pas pétrifié ceux qui m’ont approché. Ou plutôt si je suis (un peu) Méduse parce que femme et séductrice, je suis une Méduse capable de s’amender et qui a eu la chance de rencontrer des êtres qui ont su m’accepter et surtout m’aider.

PRINCIPALES SOURCES SUR LE WEB
Outre l’article de Wikipédia, je renvoie aux nombreux liens suivants sur l’histoire de Méduse et l’interprétation du mythe:
• https://mythologica.fr/grec/gorgone.htm
• https://www.dol-celeb.com/heros/meduse/
• http://prolimeduses.e-monsite.com/pages/annexes/le-mythe-de-meduse-et-des-gorgones.html
• https://matricien.wordpress.com/patriarcat/mythologie/pantheon/meduse/
• https://www.histoires-de-monstre.fr/meduse-gorgone/

• https://lesavoirperdudesanciens.com/2018/10/la-veritable-histoire-de-medusa-et-des-gorgones/
• http://latogeetleglaive.blogspot.com/2014/07/meduse-mythe-et-symbolique-partie-1.html
• https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2005-1-page-43.htm#

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