Récits érotiques de la mythologie (7). Pasiphaé et le mythe du taureau
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-06-2018 dans la catégorie Fétichisme
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Récits érotiques de la mythologie (7). Pasiphaé et le mythe du taureau
J'ai déjà pu expliquer, dans les récits qui concernent notre couple, Philippe le candauliste et Olga l'hypersexuelle, combien j'étais attirée par les « étalons » lorsqu'ils sont particulièrement bien pourvus par la nature. Pour être claire, être prise par une « bite de cheval » (ou plutôt, dans le cas d'espèce de taureau !), par un mâle endurant qui va me posséder longuement, bien me remplir, me démonter, avant de m'anéantir de jouissance et de bien remplir ma chatte de sa semence. C'est le cas où je m'abandonne complétement et où j'aime être traitée comme la dernière des salopes.
Je ne pouvais donc que m'intéresser au mythe de Pasiphaé, reine de Crète, épouse du roi Minos et mère du Minotaure, cette créature monstrueuse, née de l'adultère de la reine avec un taureau.
EPOUSE DU LEGENDAIRE MINOS, GRAND ROI ET MARI VOLAGE
Pasiphaé est la fille d'Hélios (dieu du soleil) et de la nymphe Crété. Elle a pour frères Persès et Aeétès, le roi de Colchide, et pour soeur la magicienne Circé.
Sous le nom de Minos est personnifiée dans la légende la civilisation minoenne, magnifiquement incarnée par le palais de Cnossos où je me plais à imaginer Minos, Pasiphaé et le labyrinthe.
La "thalassocratie" crétoise, dès le second millénaire avant notre ère, exerça son empire sur toute la mer Egée. Le légendaire Minos passe pour avoir régné avec justice et douceur et avoir donné aux Crétois d'excellentes lois. Ces lois étaient si remarquables qu'elles étaient considérées comme directement inspirées par Zeus : Minos, tous les neuf ans, serait allé consulter le dieu, dans la caverne de l'Ida de Crète où Zeus était élevé et, là, il aurait reçu ses instructions.
On prêtait à Minos un grand nombre d'aventures amoureuses et l'invention de la pédérastie. Il existait une tradition selon laquelle c'est Minos, et non pas Zeus, qui aurait enlevé Ganymède. De même, il aurait été l'amant de Thésée, se serait réconcilié avec lui après l'enlèvement d'Ariane, et lui aurait donné sa seconde fille, Phèdre, en mariage.
Parmi ses amours féminines, on cite Britomartis, qui se précipita dans la mer plutôt que de lui céder ; puis Périboea, l'une des jeunes filles du premier tribut qu'il ramena d'Athènes, après la mort d'Androgée.
Ses maîtresses furent si nombreuses que Pasiphaé, sa femme, s'en indigna : elle lui "jeta un sort", si bien que toutes les femmes qu'il possédait mouraient, dévorées par des scorpions, des serpents qui sortaient de son corps, et plus particulièrement de sa semence.
Il fut délivré de cette malédiction par Procris, (dont nous reparlerons) qui, ayant quitté son mari Céphale, consentit à partager la couche de Minos, en échange d'un chien et d'un javelot magiques qu'il possédait. Procris connaissait, en effet, une herbe, la "racine de Circé", qui rompit l'enchantement.
LA VENGEANCE DE POSEIDON
Minos, désireux de se concilier les bonnes grâces de Poséidon, avait décidé de lui offrir le premier animal qu'il verrait sortir de la mer. Il se trouva que ce fut un superbe taureau blanc, comme on n'en avait jamais vu. Minos regrettant sa promesse, cacha l'animal et en offrit un moins beau à Poséidon. Celui-ci décida donc de se venger, en rendant le taureau furieux, si bien que plus tard Héraclès dut le tuer, à la demande de Minos.
Poséidon inspira alors à Pasiphaé un amour irrésistible et contre-nature pour l'animal. On disait aussi que c'était un châtiment infligé à Pasiphaé par Aphrodite, parce qu'elle avait méprisé le culte de la déesse, ou bien que celle-ci vengeait sur la jeune femme l'offense que lui avait faite Hélios, en révélant à Héphaïstos ses amours clandestines avec Arès.
Non seulement Pasiphaé est amoureuse du taureau, mais aussi, et surtout, elle a envie de lui. Elle veut coucher avec le beau taureau. Alors, elle va le voir, le caresse, l'embrasse, lui dit des mots doux. Mais le taureau, lui, il n'a pas envie d'elle.
Et il n'y a rien à faire, la reine est en chaleur, la reine veut son taureau. Ne sachant comment assouvir sa passion, Pasiphaé demanda alors conseil à l'ingénieux Dédale, qui fabriqua une génisse si parfaite, si semblable à un animal réel, que le taureau s'y trompa. Pasiphaé avait pris place à l'intérieur de ce simulacre, et ainsi cet accouplement monstrueux put avoir lieu. Brûlante de désir, la reine Pasiphaé se glisse dans le corps de bois de la vache et se fait saillir par son amant taureau.
Est-ce de cette légende que date l'expression « bander comme un taureau » ? En tout cas, Pasiphaé parvint à ses fins et prit son pied.
Il est à noter que certaines versions du mythe disent que Dédale est intervenu à la demande de Minos, soucieux de satisfaire le désir de sa femme.
De ces amours naquit un être à demi homme et à demi taureau, le Minotaure. Dédale construisit le Labyrinthe, un palais aux couloirs compliqués, dans lequel le roi enferma le Minotaure.
Le labyrinthe fut construit de telle manière que personne ne puisse s'en échapper ou échapper au Minotaure. Dédale ne révéla le secret du labyrinthe qu'à Ariane, fille de Minos, et lui conseilla de donner à son amant, une pelote de fil qui, s'il la déroulait au fur et a mesure qu'il avancerait, de revenir ensuite sur ses pas.
Et que devint Pasiphaé? Elle vécut, mais fut privée de son taureau par Héraclès, de son Minotaure par Thésée, et de son Minos par Cocalos, roi de Camicos.
LA REALITE : UN « SIMPLE ADULTERE » ?
Cette fable a son explication dans la haine des Grecs, et en particulier des Athéniens, pour Minos. Elle aurait pour origine vraisemblable une utilisation équivoque du mot Taurus, nom d'un amiral crétois dont la reine, négligée par Minos, amoureux de Procris, était devenue follement éprise. Dédale fut probablement le confident de cette intrigue. Pasiphaé eut de son adultère avec Taurus deux jumeaux, dont l'un ressemblait à Minos, l'autre à Taurus, ce qui donna lieu à la fable du Minotaure, monstre moitié taureau, moitié homme.
LE SENS DU MYTHE
Pasiphaé représente le désir de jouissance, et son mari, Minos, le désir de posséder (en refusant de sacrifier la bête).
Le mythe de Pasiphaé est le tabou absolu, qui n'a cessé d'interroger depuis l'Antiquité et notamment Euripide, Virgile et Ovide.
Le mythe est-il l'illustration du désir incontrôlé des femmes et de leur fameuse « curiosa libido », de leur prétendue avidité, de la passion brûlante et incontrôlée et de leur soi-disant hystérie caractérisée ? Faut-il poser Pasiphaé en victime ou en femme libre qui osa succomber à sa passion ? Ou alors s?agit-il seulement d?une vengeance de Poséidon, elle qui portait aussi les lourdes « cornes » des innombrables infidélités de son époux ? Les interprétations sont nombreuses et le Minotaure apparaît souvent comme une punition face à la folie de Pasiphaé d?avoir copulé avec un taureau.
Le désir de Pasiphaé, réduit à lui-même, débouche sur du vide. Un vide dont l'horreur est bien connue et que l'on a voulu à toute force combler, ceci dès l'Antiquité.
La première réponse qui fût apportée consista à faire de Tauros le nom d'un beau jeune homme dont Pasiphaé tombe amoureuse et enceinte. À l'opposé, l'amour de Pasiphaé a pu être admis comme possible, manifestation d?une déviance sexuelle par rapport à la norme. Il devient le modèle littéraire de la bestialité.
L'interprétation moderne du mythe a longtemps reposé sur d'autres présupposés. Pasiphaé, « Celle qui brille sur tout », représente la lune ; le taureau est un parfait emblème du soleil. À l'origine du mythe, il ne pouvait y avoir qu'un rituel mal compris : le mariage du Soleil et de la Lune célébré sous forme de rite solennel par le roi et la reine de Cnossos, qui portaient respectivement le masque d'un taureau et d'une vache. L'explication s'est rapidement imposée, car elle satisfait le bon sens et rassure l'esprit rationnel déconcerté par l'étrangeté du mythe.
Finalement, le piège tendu à la nature aboutit bien à une transgression des frontières entre l'humain et l'animalité. L'argument de la vraisemblance auquel a recours la Pasiphaé d'Euripide le montre clairement : « Qu'y avait-il dans ce taureau pour infliger à mon coeur la morsure d'un mal à ce point honteux ? ».
Dépourvu de tous les atouts d'un séducteur humain, le taureau ne peut susciter l'amour et le désir sans une intervention divine. C'est ce que pensait le poète romain Ovide : « Pourquoi mettre sur toi, Pasiphaé, des vêtements magnifiques ? L'objet de ton amour n'est pas sensible à la richesse. Qu'as-tu à faire avec un miroir, quand tu vas rejoindre les troupeaux de la montagne ? Pourquoi règles-tu tant de fois, sotte que tu es, l'arrangement de ta chevelure ? ». L'apostrophe se clôt par ce conseil proprement subversif : « Si tu aimes Minos, ne va pas chercher d'amant ; ou si tu veux tromper ton époux, trompe-le avec un homme. »
Le rêve de Pasiphaé n'est autre que celui d'une métamorphose impossible, tant désirée, comme le dit si bien Ovide, maître des métamorphoses : « Crois-en pourtant ton miroir qui dit que tu n'es pas génisse. Comme tu voudrais voir des cornes pousser sur ton front ! ».
Le drame de Pasiphaé est celui d'une âme qui veut un autre corps, une autre nature, que seul l'artifice peut lui offrir le temps d'un « furtif accouplement ». Cependant, par son comportement, Pasiphaé se trouve d'une certaine façon « animalisée », notamment par la comparaison avec la Bacchante errant dans la campagne crétoise, comparaison implicite chez Virgile, explicite chez Ovide.
LE MYTHE DE PASIPHAE ET MOI
Il y a un autre aspect dans ce mythe et c'est celui qui m'intéresse, en tant qu?hypersexuelle : le désir incontrôlé de la femme, de cette liberté sexuelle et du plaisir que je revendique.
Il est aussi le symbole de la vigueur de l'amant et du désir presqu'animal que suscite chez certaines femmes comme moi le calibre de l'épieu qui les possède, promesse d'être prise à fond, longtemps, avant de s?abandonner à des orgasmes ravageurs.
Beaucoup de femmes disent que la taille du sexe ne compte pas. Quand une femme dit que la "grandeur du sexe" ne compte pas, elle parle pour elle mais elle ne doit pas parler au nom de toutes les femmes. Certes, la taille ne fait pas tout, il faut simplement savoir s'en servir.
J'ai toujours été fascinée par les verges de taille hors du commun. Depuis le moment où, adolescente, j'épiais en cachette mon père, dans ses ébats avec ma mère et ses nombreuses maîtresses. J'ai vite compris que c?était la taille de son attribut et son endurance qui provoquait l'extase, que j'enviais tellement.
J'ai raconté, dans les différents récits de mon histoire « Philippe le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle » combien ont compté mes rencontres avec des mâles exceptionnellement pourvus, et ce dès mon dépucelage par Gianni (récit numéro 1).
Ce n'est évidemment pas tout ce qui compte.
Je mets à part Philippe, d'une part parce qu'avec lui je fais l'amour, qu'il me donne toute la tendresse dont j'ai besoin, sans oublier que mon chéri est inégalable pour certaines pratiques que j'affectionne, comme le cunninlingus, le fist ou encore les pratiques sado-masochistes. Pour apaiser ma soif de plaisirs, j'ai besoin de bien d'autres choses, à commencer de baisers, de caresses, qu'on s'occupe longuement de mes petits seins si sensibles. Je ne me lasse jamais de branler et de sucer à fond une belle queue, jusqu'à ce que mon partenaire me délivre au fond de la gorge de puissantes giclées de nectar. De même, j'ai aussi besoin d'être prise par derrière, je fais partie de ces femmes qui prennent aussi leur pied par là.
L'idéal est quand je peux combiner tout cela et quand plusieurs hommes s'occupent de moi et se succèdent en moi.
Je ne suis pleinement satisfaite qu'après le coït, d'où l'importance d'un amant bien pourvu. De ce point de vue, c'est ainsi qu'on peut comprendre pourquoi j'ai été sous la coupe d'amants particulièrement bien dotés par la nature, comme Rachid, Hassan ou Nikos.
Je n'ai jamais rencontré de limites à ce que je pouvais recevoir en moi, sauf peut-être avec l'ami de Rachid, Ahmadou, dont j'ai parlé et qui me donnait un plaisir inouï, combiné avec une souffrance certaine. Nous pensons très sérieusement répondre à l'invitation d?Ahmadou pour son village de Casamance où je deviendrais, le temps du séjour, la « putain blanche » à la disposition de ces vigoureux étalons blacks. Rien que d'y penser, j'avoue que je mouille.
Il faut dire aussi que ma capacité à accueillir en moi des mâles dont les dimensions feraient peur à d'autres a été facilité par la pratique régulière du fist fucking avec Philippe. Il y a deux moments où Philippe me rend folle : quand il me bouffe la chatte, car il est un expert du cunninlingus et quand il me fiste, car il est capable de me mettre une partie de son avant-bras.
Il y a chez moi une véritable alchimie dans l'effet visuel d'une belle queue, rose et raide, turgescente et fière avec son gland prometteur sur le désir, voire le plaisir immédiat qu'une amante pourra en retirer. Pour ma part, je reste de longues minutes à m'enivrer visuellement, à jouer avec, en pressant une veine, en tâtant le gland, en faisant rouler la peau sur la collerette. C?est un vrai ravissement de, de contempler et manipuler à l'envie un engin dont je sais que, dans quelques instants, il va me conduire vers des plaisirs infinis, en atteignant, à l'entrée du col de l'utérus, une zone extrêmement sensible et en provoquant des sensations incomparables.
La position la plus favorable pour y parvenir est bien entendue la levrette bien cambrée, bien ouverte, mais en missionnaire, on peut aussi y accéder. Dans cet assemblage des corps et des envies, la fleur est grande ouverte, les cuisses et mêmes les fesses peuvent être ouvertes pour laisser éclore une orchidée offrant le passage le plus profond possible ...
Et là, du bout du pistil, ces amants hors normes découvrent chez moi, au fond de l'orchidée, une cathédrale majestueuse et sensitive, qui procure des plaisirs incommunicables en mots, et offre à l'orchidée une félicité proche de l'évanouissement éternel. Et c?est pour eux un vrai bonheur de trouver une amante réceptive, alors que tant d'autres, par peur, les fuient.
Il ne s'agit donc pas seulement de la taille du sexe, mais aussi de la profondeur du vagin, de la position. Tout cela rend insondable l'abysse des plaisirs, ce qui permet à mon amant du moment de me posséder entièrement, jusqu'au fond.
Ce que j'aime tant, c'est la sensation immédiate d'être profondément et complètement remplie. Une grande queue m'obsède et me force à ne penser qu'à ça pendant l?acte. La seule chose dans le monde qui compte à ce moment est de baiser avec cette queue. Plus rien d?autre ne compte alors, je voudrais que ça n'arrête jamais, j'enchaine les orgasmes jusqu'à être au bord de l'évanouissement. Mes hurlements sont tels que, lorsque ça se passe à l?hôtel, nous avons souvent eu des plaintes de voisins.
Une queue énorme peut me maîtriser, me dominer, une queue énorme peut me transporter hors de moi. Même la seule pensée de sa queue, alors que je vais baiser avec un homme bien monté, savoir à quel point il est membré, comment il est épais et viril grâce à cette grosse queue, c'est assez pour m'exciter prodigieusement avant que nous commencions. J'ajoute que cela m'excite tout particulièrement dans un cadre candauliste, en présence de Philippe. Parce que celui-ci n'a pas été aussi gâté par la nature, il préfère quand je me fais prendre devant lui par un engin à taille XXL.
Avant que je m'offre à mon amant, se déroule généralement un premier moment de complicité avec Philippe. Quand l'étalon est nu et que nous réalisons qu'il entre dans la catégorie de ceux qui vont bien me remplir.
Philippe commente, étonnant quelquefois l'amant de par notre exceptionnelle complicité :
- Il est énorme, il va te démonter, chérie !
- Regarde quand je le branle, mes doigts n'en font pas le tour. Qu'est-ce qu'il va me mettre ! Ca t'excite, hein mon cocu chéri ? Tu vas voir comme je vais être salope !
Cela continue en général au moment de la fellation, où je mets un point d'honneur à prendre l'engin au fond de la bouche, à la limite de l'apnée. Les larmes coulent de mes yeux, mais je ne lâche pas prise. Les deux hommes, l?étalon et le mari candauliste, commentent mes exceptionnels talents de fellatrice.
Et nous poursuivons cette complicité tout au long du coït, jusqu'au moment où la succession des orgasmes m'entrainent vers un autre monde. Tout cela sous les encouragements de Philippe, invitant le type à me la mettre bien profond, à me démonter, à ne surtout pas me ménager, en un mot à me mettre ma dose, pour que mon mari candauliste et moi nous en ayons, au sens figuré du terme, « pour notre argent ». Et tout cela s'accompagne souvent par les mots orduriers de l'amant, qui me domine dans tous les sens du terme.
Et c'est le summum lorsqu'ayant pris toutes les précautions nécessaires (tant en ce qui concerne la contraception chez moi qu'après s'être assuré que mon amant est totalement sain), le mâle peut me prendre sans capote et puisse aller au bout de notre plaisir, c'est-à-dire jouir en moi, inonder ma chatte.
Ce n'est pas exclusif et pour cela, à la différence de Pasiphaé, pas besoin d'un taureau : mais pour moi, la taille ça compte !
Je ne pouvais donc que m'intéresser au mythe de Pasiphaé, reine de Crète, épouse du roi Minos et mère du Minotaure, cette créature monstrueuse, née de l'adultère de la reine avec un taureau.
EPOUSE DU LEGENDAIRE MINOS, GRAND ROI ET MARI VOLAGE
Pasiphaé est la fille d'Hélios (dieu du soleil) et de la nymphe Crété. Elle a pour frères Persès et Aeétès, le roi de Colchide, et pour soeur la magicienne Circé.
Sous le nom de Minos est personnifiée dans la légende la civilisation minoenne, magnifiquement incarnée par le palais de Cnossos où je me plais à imaginer Minos, Pasiphaé et le labyrinthe.
La "thalassocratie" crétoise, dès le second millénaire avant notre ère, exerça son empire sur toute la mer Egée. Le légendaire Minos passe pour avoir régné avec justice et douceur et avoir donné aux Crétois d'excellentes lois. Ces lois étaient si remarquables qu'elles étaient considérées comme directement inspirées par Zeus : Minos, tous les neuf ans, serait allé consulter le dieu, dans la caverne de l'Ida de Crète où Zeus était élevé et, là, il aurait reçu ses instructions.
On prêtait à Minos un grand nombre d'aventures amoureuses et l'invention de la pédérastie. Il existait une tradition selon laquelle c'est Minos, et non pas Zeus, qui aurait enlevé Ganymède. De même, il aurait été l'amant de Thésée, se serait réconcilié avec lui après l'enlèvement d'Ariane, et lui aurait donné sa seconde fille, Phèdre, en mariage.
Parmi ses amours féminines, on cite Britomartis, qui se précipita dans la mer plutôt que de lui céder ; puis Périboea, l'une des jeunes filles du premier tribut qu'il ramena d'Athènes, après la mort d'Androgée.
Ses maîtresses furent si nombreuses que Pasiphaé, sa femme, s'en indigna : elle lui "jeta un sort", si bien que toutes les femmes qu'il possédait mouraient, dévorées par des scorpions, des serpents qui sortaient de son corps, et plus particulièrement de sa semence.
Il fut délivré de cette malédiction par Procris, (dont nous reparlerons) qui, ayant quitté son mari Céphale, consentit à partager la couche de Minos, en échange d'un chien et d'un javelot magiques qu'il possédait. Procris connaissait, en effet, une herbe, la "racine de Circé", qui rompit l'enchantement.
LA VENGEANCE DE POSEIDON
Minos, désireux de se concilier les bonnes grâces de Poséidon, avait décidé de lui offrir le premier animal qu'il verrait sortir de la mer. Il se trouva que ce fut un superbe taureau blanc, comme on n'en avait jamais vu. Minos regrettant sa promesse, cacha l'animal et en offrit un moins beau à Poséidon. Celui-ci décida donc de se venger, en rendant le taureau furieux, si bien que plus tard Héraclès dut le tuer, à la demande de Minos.
Poséidon inspira alors à Pasiphaé un amour irrésistible et contre-nature pour l'animal. On disait aussi que c'était un châtiment infligé à Pasiphaé par Aphrodite, parce qu'elle avait méprisé le culte de la déesse, ou bien que celle-ci vengeait sur la jeune femme l'offense que lui avait faite Hélios, en révélant à Héphaïstos ses amours clandestines avec Arès.
Non seulement Pasiphaé est amoureuse du taureau, mais aussi, et surtout, elle a envie de lui. Elle veut coucher avec le beau taureau. Alors, elle va le voir, le caresse, l'embrasse, lui dit des mots doux. Mais le taureau, lui, il n'a pas envie d'elle.
Et il n'y a rien à faire, la reine est en chaleur, la reine veut son taureau. Ne sachant comment assouvir sa passion, Pasiphaé demanda alors conseil à l'ingénieux Dédale, qui fabriqua une génisse si parfaite, si semblable à un animal réel, que le taureau s'y trompa. Pasiphaé avait pris place à l'intérieur de ce simulacre, et ainsi cet accouplement monstrueux put avoir lieu. Brûlante de désir, la reine Pasiphaé se glisse dans le corps de bois de la vache et se fait saillir par son amant taureau.
Est-ce de cette légende que date l'expression « bander comme un taureau » ? En tout cas, Pasiphaé parvint à ses fins et prit son pied.
Il est à noter que certaines versions du mythe disent que Dédale est intervenu à la demande de Minos, soucieux de satisfaire le désir de sa femme.
De ces amours naquit un être à demi homme et à demi taureau, le Minotaure. Dédale construisit le Labyrinthe, un palais aux couloirs compliqués, dans lequel le roi enferma le Minotaure.
Le labyrinthe fut construit de telle manière que personne ne puisse s'en échapper ou échapper au Minotaure. Dédale ne révéla le secret du labyrinthe qu'à Ariane, fille de Minos, et lui conseilla de donner à son amant, une pelote de fil qui, s'il la déroulait au fur et a mesure qu'il avancerait, de revenir ensuite sur ses pas.
Et que devint Pasiphaé? Elle vécut, mais fut privée de son taureau par Héraclès, de son Minotaure par Thésée, et de son Minos par Cocalos, roi de Camicos.
LA REALITE : UN « SIMPLE ADULTERE » ?
Cette fable a son explication dans la haine des Grecs, et en particulier des Athéniens, pour Minos. Elle aurait pour origine vraisemblable une utilisation équivoque du mot Taurus, nom d'un amiral crétois dont la reine, négligée par Minos, amoureux de Procris, était devenue follement éprise. Dédale fut probablement le confident de cette intrigue. Pasiphaé eut de son adultère avec Taurus deux jumeaux, dont l'un ressemblait à Minos, l'autre à Taurus, ce qui donna lieu à la fable du Minotaure, monstre moitié taureau, moitié homme.
LE SENS DU MYTHE
Pasiphaé représente le désir de jouissance, et son mari, Minos, le désir de posséder (en refusant de sacrifier la bête).
Le mythe de Pasiphaé est le tabou absolu, qui n'a cessé d'interroger depuis l'Antiquité et notamment Euripide, Virgile et Ovide.
Le mythe est-il l'illustration du désir incontrôlé des femmes et de leur fameuse « curiosa libido », de leur prétendue avidité, de la passion brûlante et incontrôlée et de leur soi-disant hystérie caractérisée ? Faut-il poser Pasiphaé en victime ou en femme libre qui osa succomber à sa passion ? Ou alors s?agit-il seulement d?une vengeance de Poséidon, elle qui portait aussi les lourdes « cornes » des innombrables infidélités de son époux ? Les interprétations sont nombreuses et le Minotaure apparaît souvent comme une punition face à la folie de Pasiphaé d?avoir copulé avec un taureau.
Le désir de Pasiphaé, réduit à lui-même, débouche sur du vide. Un vide dont l'horreur est bien connue et que l'on a voulu à toute force combler, ceci dès l'Antiquité.
La première réponse qui fût apportée consista à faire de Tauros le nom d'un beau jeune homme dont Pasiphaé tombe amoureuse et enceinte. À l'opposé, l'amour de Pasiphaé a pu être admis comme possible, manifestation d?une déviance sexuelle par rapport à la norme. Il devient le modèle littéraire de la bestialité.
L'interprétation moderne du mythe a longtemps reposé sur d'autres présupposés. Pasiphaé, « Celle qui brille sur tout », représente la lune ; le taureau est un parfait emblème du soleil. À l'origine du mythe, il ne pouvait y avoir qu'un rituel mal compris : le mariage du Soleil et de la Lune célébré sous forme de rite solennel par le roi et la reine de Cnossos, qui portaient respectivement le masque d'un taureau et d'une vache. L'explication s'est rapidement imposée, car elle satisfait le bon sens et rassure l'esprit rationnel déconcerté par l'étrangeté du mythe.
Finalement, le piège tendu à la nature aboutit bien à une transgression des frontières entre l'humain et l'animalité. L'argument de la vraisemblance auquel a recours la Pasiphaé d'Euripide le montre clairement : « Qu'y avait-il dans ce taureau pour infliger à mon coeur la morsure d'un mal à ce point honteux ? ».
Dépourvu de tous les atouts d'un séducteur humain, le taureau ne peut susciter l'amour et le désir sans une intervention divine. C'est ce que pensait le poète romain Ovide : « Pourquoi mettre sur toi, Pasiphaé, des vêtements magnifiques ? L'objet de ton amour n'est pas sensible à la richesse. Qu'as-tu à faire avec un miroir, quand tu vas rejoindre les troupeaux de la montagne ? Pourquoi règles-tu tant de fois, sotte que tu es, l'arrangement de ta chevelure ? ». L'apostrophe se clôt par ce conseil proprement subversif : « Si tu aimes Minos, ne va pas chercher d'amant ; ou si tu veux tromper ton époux, trompe-le avec un homme. »
Le rêve de Pasiphaé n'est autre que celui d'une métamorphose impossible, tant désirée, comme le dit si bien Ovide, maître des métamorphoses : « Crois-en pourtant ton miroir qui dit que tu n'es pas génisse. Comme tu voudrais voir des cornes pousser sur ton front ! ».
Le drame de Pasiphaé est celui d'une âme qui veut un autre corps, une autre nature, que seul l'artifice peut lui offrir le temps d'un « furtif accouplement ». Cependant, par son comportement, Pasiphaé se trouve d'une certaine façon « animalisée », notamment par la comparaison avec la Bacchante errant dans la campagne crétoise, comparaison implicite chez Virgile, explicite chez Ovide.
LE MYTHE DE PASIPHAE ET MOI
Il y a un autre aspect dans ce mythe et c'est celui qui m'intéresse, en tant qu?hypersexuelle : le désir incontrôlé de la femme, de cette liberté sexuelle et du plaisir que je revendique.
Il est aussi le symbole de la vigueur de l'amant et du désir presqu'animal que suscite chez certaines femmes comme moi le calibre de l'épieu qui les possède, promesse d'être prise à fond, longtemps, avant de s?abandonner à des orgasmes ravageurs.
Beaucoup de femmes disent que la taille du sexe ne compte pas. Quand une femme dit que la "grandeur du sexe" ne compte pas, elle parle pour elle mais elle ne doit pas parler au nom de toutes les femmes. Certes, la taille ne fait pas tout, il faut simplement savoir s'en servir.
J'ai toujours été fascinée par les verges de taille hors du commun. Depuis le moment où, adolescente, j'épiais en cachette mon père, dans ses ébats avec ma mère et ses nombreuses maîtresses. J'ai vite compris que c?était la taille de son attribut et son endurance qui provoquait l'extase, que j'enviais tellement.
J'ai raconté, dans les différents récits de mon histoire « Philippe le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle » combien ont compté mes rencontres avec des mâles exceptionnellement pourvus, et ce dès mon dépucelage par Gianni (récit numéro 1).
Ce n'est évidemment pas tout ce qui compte.
Je mets à part Philippe, d'une part parce qu'avec lui je fais l'amour, qu'il me donne toute la tendresse dont j'ai besoin, sans oublier que mon chéri est inégalable pour certaines pratiques que j'affectionne, comme le cunninlingus, le fist ou encore les pratiques sado-masochistes. Pour apaiser ma soif de plaisirs, j'ai besoin de bien d'autres choses, à commencer de baisers, de caresses, qu'on s'occupe longuement de mes petits seins si sensibles. Je ne me lasse jamais de branler et de sucer à fond une belle queue, jusqu'à ce que mon partenaire me délivre au fond de la gorge de puissantes giclées de nectar. De même, j'ai aussi besoin d'être prise par derrière, je fais partie de ces femmes qui prennent aussi leur pied par là.
L'idéal est quand je peux combiner tout cela et quand plusieurs hommes s'occupent de moi et se succèdent en moi.
Je ne suis pleinement satisfaite qu'après le coït, d'où l'importance d'un amant bien pourvu. De ce point de vue, c'est ainsi qu'on peut comprendre pourquoi j'ai été sous la coupe d'amants particulièrement bien dotés par la nature, comme Rachid, Hassan ou Nikos.
Je n'ai jamais rencontré de limites à ce que je pouvais recevoir en moi, sauf peut-être avec l'ami de Rachid, Ahmadou, dont j'ai parlé et qui me donnait un plaisir inouï, combiné avec une souffrance certaine. Nous pensons très sérieusement répondre à l'invitation d?Ahmadou pour son village de Casamance où je deviendrais, le temps du séjour, la « putain blanche » à la disposition de ces vigoureux étalons blacks. Rien que d'y penser, j'avoue que je mouille.
Il faut dire aussi que ma capacité à accueillir en moi des mâles dont les dimensions feraient peur à d'autres a été facilité par la pratique régulière du fist fucking avec Philippe. Il y a deux moments où Philippe me rend folle : quand il me bouffe la chatte, car il est un expert du cunninlingus et quand il me fiste, car il est capable de me mettre une partie de son avant-bras.
Il y a chez moi une véritable alchimie dans l'effet visuel d'une belle queue, rose et raide, turgescente et fière avec son gland prometteur sur le désir, voire le plaisir immédiat qu'une amante pourra en retirer. Pour ma part, je reste de longues minutes à m'enivrer visuellement, à jouer avec, en pressant une veine, en tâtant le gland, en faisant rouler la peau sur la collerette. C?est un vrai ravissement de, de contempler et manipuler à l'envie un engin dont je sais que, dans quelques instants, il va me conduire vers des plaisirs infinis, en atteignant, à l'entrée du col de l'utérus, une zone extrêmement sensible et en provoquant des sensations incomparables.
La position la plus favorable pour y parvenir est bien entendue la levrette bien cambrée, bien ouverte, mais en missionnaire, on peut aussi y accéder. Dans cet assemblage des corps et des envies, la fleur est grande ouverte, les cuisses et mêmes les fesses peuvent être ouvertes pour laisser éclore une orchidée offrant le passage le plus profond possible ...
Et là, du bout du pistil, ces amants hors normes découvrent chez moi, au fond de l'orchidée, une cathédrale majestueuse et sensitive, qui procure des plaisirs incommunicables en mots, et offre à l'orchidée une félicité proche de l'évanouissement éternel. Et c?est pour eux un vrai bonheur de trouver une amante réceptive, alors que tant d'autres, par peur, les fuient.
Il ne s'agit donc pas seulement de la taille du sexe, mais aussi de la profondeur du vagin, de la position. Tout cela rend insondable l'abysse des plaisirs, ce qui permet à mon amant du moment de me posséder entièrement, jusqu'au fond.
Ce que j'aime tant, c'est la sensation immédiate d'être profondément et complètement remplie. Une grande queue m'obsède et me force à ne penser qu'à ça pendant l?acte. La seule chose dans le monde qui compte à ce moment est de baiser avec cette queue. Plus rien d?autre ne compte alors, je voudrais que ça n'arrête jamais, j'enchaine les orgasmes jusqu'à être au bord de l'évanouissement. Mes hurlements sont tels que, lorsque ça se passe à l?hôtel, nous avons souvent eu des plaintes de voisins.
Une queue énorme peut me maîtriser, me dominer, une queue énorme peut me transporter hors de moi. Même la seule pensée de sa queue, alors que je vais baiser avec un homme bien monté, savoir à quel point il est membré, comment il est épais et viril grâce à cette grosse queue, c'est assez pour m'exciter prodigieusement avant que nous commencions. J'ajoute que cela m'excite tout particulièrement dans un cadre candauliste, en présence de Philippe. Parce que celui-ci n'a pas été aussi gâté par la nature, il préfère quand je me fais prendre devant lui par un engin à taille XXL.
Avant que je m'offre à mon amant, se déroule généralement un premier moment de complicité avec Philippe. Quand l'étalon est nu et que nous réalisons qu'il entre dans la catégorie de ceux qui vont bien me remplir.
Philippe commente, étonnant quelquefois l'amant de par notre exceptionnelle complicité :
- Il est énorme, il va te démonter, chérie !
- Regarde quand je le branle, mes doigts n'en font pas le tour. Qu'est-ce qu'il va me mettre ! Ca t'excite, hein mon cocu chéri ? Tu vas voir comme je vais être salope !
Cela continue en général au moment de la fellation, où je mets un point d'honneur à prendre l'engin au fond de la bouche, à la limite de l'apnée. Les larmes coulent de mes yeux, mais je ne lâche pas prise. Les deux hommes, l?étalon et le mari candauliste, commentent mes exceptionnels talents de fellatrice.
Et nous poursuivons cette complicité tout au long du coït, jusqu'au moment où la succession des orgasmes m'entrainent vers un autre monde. Tout cela sous les encouragements de Philippe, invitant le type à me la mettre bien profond, à me démonter, à ne surtout pas me ménager, en un mot à me mettre ma dose, pour que mon mari candauliste et moi nous en ayons, au sens figuré du terme, « pour notre argent ». Et tout cela s'accompagne souvent par les mots orduriers de l'amant, qui me domine dans tous les sens du terme.
Et c'est le summum lorsqu'ayant pris toutes les précautions nécessaires (tant en ce qui concerne la contraception chez moi qu'après s'être assuré que mon amant est totalement sain), le mâle peut me prendre sans capote et puisse aller au bout de notre plaisir, c'est-à-dire jouir en moi, inonder ma chatte.
Ce n'est pas exclusif et pour cela, à la différence de Pasiphaé, pas besoin d'un taureau : mais pour moi, la taille ça compte !
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