Série l’adultère « Kathleen » : (Partie 21). De la pensée au passage à l’acte, il n’y a qu’un pas à franchir. (Épisode 2/3)
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-10-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Série l’adultère « Kathleen » : (Partie 21). De la pensée au passage à l’acte, il n’y a qu’un pas à franchir. (Épisode 2/3)
Notre rendez-vous avec les industriels lyonnais n’étant qu’à dix heures trente, j’avais largement le temps de passer à l’hôtel afin de finir de me préparer. Pour cette occasion, j’avais joué le jeu et mon choix s’était porter sur des vêtements affriolants. J’avais enfilé une jupe courte, effet cuir qui offrait la particularité de faire apparaître de la jolie dentelle dévoilant ainsi l’intérieur d’une de mes cuisses, en laissant la fermeture éclair ouverte sur le devant pour un look terriblement sexy, cela avait son petit effet. En haut, je choisis un chemisier noir manches longues, en dentelle également, avec un large col en V, croisé sur le devant m’enserrant la poitrine, me permettant de ne pas porter de soutien-gorge, ce magnifique décolleté devrait probablement finir le travail, j’en étais persuadée.
D’ailleurs dans le taxi nous menant à notre rendez-vous, j’eus droit aux compliments de mon patron qui me trouva très ravissante. Lui aussi savait qu’il ne s’était pas trompé en me choisissant comme collaboratrice. Il était toutefois sur la réserve, lorsqu’il me demanda :
— Vous êtes certaine que la fermeture doit rester ouverte ?
— Personnellement, j’aime bien. Lui répondis-je. Mais si vous désirez que je la referme, je n’y vois aucun inconvénient.
— C’est-à-dire que j’aime beaucoup aussi mais lorsque vous êtes assise, nous voyons le tissu de votre petite culotte. N’est-ce pas trop vulgaire. Cela dit, vous êtes si bien ainsi, ne changez rien.
— Vous savez Monsieur Guérin, il n’y a de vulgaire que celui qui regarde à cet endroit.
— Pardonnez-moi Kathleen, vous êtes vraiment franche et directe ça me plait beaucoup.
Il me drague ce con avais-je pensé, mais pas du tout, il m’appréciait tout simplement car il changea tout de suite de conversation et m’indiqua comment il prévoyait notre entretien, sans jamais plus faire aucune allusion sur ma plastique ou sur ma tenue. Lors de notre arrivée, nous furent reçus par Monsieur Germain, le PDG en personne, la secrétaire nous servit le café pendant que mon patron après avoir échangé quelques mots de courtoisie avec notre hôte, présenta notre entreprise en détail. L’industriel lyonnais écoutait avec attention, à aucun moment sauf lorsqu’il parlait, il me regardait mais était attentif à tout ce que disait François.
Après avoir répondu à plusieurs des questions pertinentes de Monsieur Germain, mon patron continua son argumentation et sortit de sa sacoche un dossier d’où il dévoila quelques chiffres afin de rassurer notre potentiel clients. Ce fut au tour du PDG lyonnais à présenter l’entreprise « Germain & fils ». Après une bonne heure de discutions où je m’ennuyais fortement, une fois les présentations des sociétés faites, François Guérin dit à Monsieur Germain qu’il devait rentrer après le déjeuner et qu’il me faisait entièrement confiance pour toutes les négociations :
— Kathleen sera votre seule interlocutrice, vous vous apercevrez très vite de ses compétences en la matière. Elle sera à même de vous détailler toute notre production de fabrication.
— Pour cela, ce sera avec mon fils Pierre-Louis mon bras droit.
— Il n’est pas présent aujourd’hui ? J’aimerais faire sa connaissance avant de partir. Demanda mon patron.
— Si bien sûr, il avait une urgence mais il nous rejoint au restaurant. J’espère profondément et sincèrement que nous ferons affaire ensemble. Dit monsieur Germain en me regardant droit dans les yeux comme s’il m’apercevais pour la première fois.
Nous étions dans le hall d’entrée lorsque Pierre-Louis arriva tout sourire. Il avait l’air satisfait de me voir et me dévisagea un instant avant que ses yeux se portent sur mon décolleté pour finir sur la partie en dentelle de ma jupe. À ce moment-là, je sus que je ne m’étais pas trompée, le jeune lyonnais me détailla sans gêne et je vis que j’avais fait l’effet escompté. Mon air petite bourgeoise coquine lui avait tapé dans l’œil, vu le large sourire qu’il me fit. Après les présentations, nous nous sommes retrouvés dans un restaurant, un de ces petits bouchons si réputés de cette magnifique ville de Lyon.
Pendant tout le repas, les deux patrons parlèrent affaire pendant que nous faisions connaissances avec Pierre-Louis. Ce jeune homme était très beau, il avait les traits fins et me fit penser à Alain Delon dans sa jeunesse. Je vis dans son regard qu’il fut légèrement déçu lorsque je lui dis que j’étais mariée, mais ce qui ne l’avais toutefois pas empêché d’essayer de me séduire. Personnellement, ce garçon de 28 ans me plaisait beaucoup, sous son air prétentieux au prime abord, il était très sympathique et amusant, toute notre conversation ne fut pas professionnelle, elle tourna sur la musique, le cinéma et quelques blagues drôles qui m’avaient fait rire franchement. Il avait un peu les mêmes goût que moi et cela n’était pas pour nous déplaire.
Nous nous étions retrouvés dans son bureau à 14h30, j’avais toute l’après-midi pour lui présenter nos produits. Je compris que cet homme serait difficile à convaincre, ceux de la concurrence lui suffisaient et étaient moins chers que les nôtres. Il fallait que je démontre avec le plus grand des argumentaires qu’il serait bénéfique pour son entreprise de choisir notre entreprise comme fournisseur principal. Pendant plus de deux bonnes heures de bataille acharnée et de discussion à bâton rompu, il était temps que je me vide, j’avais une envie pressante.
Je m’excusai auprès de mon hôte et disparut dans les couloirs, cherchant en vain les toilettes. Je fus très surprise d’entendre la voix de Pierre-Louis juste derrière-moi. Lui aussi devait se vidanger, ne m’apercevant pas, il me chercha et s’aperçut que je m’étais perdue. Il vint à mon secours en disant :
— Kathleen ! Vous vous êtes perdue, c’est juste de l’autre côté, je vous y accompagne. Me dit-il avec son plus beau sourire.
— Je suis vraiment gourde répondis-je en lui rendant son sourire.
Je sortais des toilettes, lorsqu’il vint vers moi et me plaqua sans brutalité contre le mur. Je n’osais pas bouger, ne sachant plus quoi faire. Devais-je le repousser ou me laisser faire ? Il avait les bras tendus, les mains posées sur le carrelage, à la hauteur de ma tête :
— Tu es magnifique Kathleen, tu me plais énormément.
— Voyons Pierre-Louis soyez raisonnable, nous ne sommes pas ici pour cela. Laissez-moi passer. Lui répondis-je en le poussant du plat de main sur son torse.
Au plus profond de moi, j’avais très apprécié cet intermède mais fis la jeune femme offusquée. Il se recula et s’excusa de son comportement et me promis de ne plus recommencer :
— Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête Kathleen, j’espère que cela ne nuira pas à nos affaires. Oublions tout cela, poursuivons notre entretien si vous le voulez bien.
À ces mots, je sentis qu’il était prêt à céder, nos produits l’intéressaient, j’en étais persuadée, il suffisait que je calcule la marge juste et avec l’accord de mon patron, j’étais certaine que je partirais le lendemain avec une commande. Nous sommes retournés dans son bureau ensemble comme si rien ne c’était passé afin de continuer notre discussion professionnelle. Il était déjà 17h10 lorsqu’il me dis qu’il était l’heure de se préparer pour une soirée sympa.
— Je vous invite ce soir en toute décontraction au cinéma, il y a une séance à 21 heures, nous dinerons avant. Je viens vous chercher à votre hôtel à 19 heures, ça vous dit ?
Cela ne faisait aucun doute, il voulait se faire pardonner, c’est la raison pour laquelle, j’avais accepté son invitation après l’avoir fait languir un peu. Je ne voulais surtout pas lui montrer que j’en avais envie aussi. J’adorais le cinéma et ce film dont j’avais vu la bande annonce devait me plaire. De toute évidence, j’avais très envie de sortir avec lui, cela me rappela les années avant mon mariage. Je savais par contre que je ne devais surtout pas coucher avec lui cette nuit car je risquais de tout compromettre.
Sous la douche, je ne pus m’empêcher de repenser à ce qui c’était passé dans les toilettes, cette situation cocasse m’avait mise dans tous mes états, c’était un de mes fantasmes et j’étais bien à deux doigts de tomber dans ses bras et l’embrasser. Je devais donc faire très attention ce soir. J’avais fait une queue de cheval avec une frange sur le front, je mis un jean délavé avec un débardeur rose sur un soutien-gorge, ne recouvrant pratiquement que les tétons, avec une forme push up, permettant de recentrer ma poitrine et offrant ainsi un décolleté pulpeux. Vêtue et coiffée ainsi, cela me rajeunissait, je passais pour une étudiante d’à peine 24 ans.
Même habillé très décontracté également, Pierre-Louis était très élégant malgré son jean, son polo de marque et chaussé de mocassins noirs. Nous avons diner dans une brasserie où de nombreux clients le connaissaient, ce fut un vrai défilé. Les hommes comme les femmes venaient nous saluer à notre table et certaines d’entre elles n’hésitaient pas à me foudroyer du regard par jalousie. Cela avait beaucoup fait rire Pierre-Louis qui ce soir-là était un tout autre jeune homme. Il retrouvait sa vraie nature, celle d’un jeune aimant faire la fête avec ses copains et ses copines.
Si ses regards posés sur moi, démontraient qu’il avait envie de moi néanmoins, il resta courtois, à aucun moment, il me dragua ouvertement. Ne voulant pas renouveler l’échec de l’après-midi, il essayait plutôt de m’emmener sur ce chemin en espérant que je fasse le premier pas. Cela m’arrangeait beaucoup, je n’avais donc pas à me forcer pour lui refuser ses avances. Nous avons ri comme des gosses, Pierre Louis avait beaucoup d’humour et nous nous sommes amusés comme des petits fous. Je ne connaissais pas ces moments d’amusement avec Guillaume qui était bien trop sérieux et je m’en rendis compte seulement ce soir-là.
Dans la salle obscure devant l’écran, nous étions attentifs devant les images qui défilaient devant nous. Le film avait débuté, depuis une demi-heure, lorsqu’il posa sa main sur la mienne en me la serrant légèrement. Trop absorbée par le film, je ne pensais plus à rien d’autre, je le laissai faire comme si c’était mon petit ami. Nous discutions doucement de cette histoire passionnante pleine de suspens, en donnant chacun notre avis sur le coupable. Nos visages étaient quelques fois à quelques centimètres afin de faire le moins de bruit possible. Placés ainsi, je ne sais pas pourquoi, mais je lui fis une bise sur les lèvres naturellement avant de poursuivre la suite de l’histoire. Ce petit baiser me donna un réel frisson, ce geste me mis dans tous mes états.
Pierre-Louis avait dû ressentir la même chose, car il quitta ma main pour poser la sienne sur ma cuisse, je fis de même et nous nous étions rapprochés comme deux amoureux de 16 ans. À la fin du film, j’aurais aimé qu’il continue ses caresses, mais je savais que j’avais fait une grosse erreur, je ne savais plus comment faire pour me sortir de cette situation. Ce fut main dans la main que nous avions regagné sa voiture. Avant de monter à l’intérieur, il essaya de m’embrasser, j’en avais très envie mais je ne voulais pas céder, il n’en était pas question :
— Pierre-Louis ! S’il te plait laisse-moi, pas ce soir, moi aussi j’ai fait une erreur tout à l’heure comme toi, l’après-midi.
— Un partout la balle au centre ! Me dit-il en riant. Ok mais si tu as envie de recommencer, surtout ne te gêne pas, j’ai beaucoup apprécié.
Bien entendu, je n’avais pas utilisé la bonne excuse, pour lui, j’étais partante mais pas tout de suite. Il était monté dans la voiture après moi, nous avions roulé pendant plus d’un quart-heure, j’avais encore bien ri de ses blagues, pendant ce cours trajet. Malheureusement, tout avait une fin, je lui dis que j’avais passé une excellente soirée et c’était vraiment sincère, j’étais même déçue que cela se termine déjà. Il avait attendu le dernier moment pour renouveler ses avances.
Juste avant que je descende de sa voiture devant l’hôtel, je venais de retirer ma ceinture de sécurité lorsqu’il m’attira à lui, de ses bras puissants il m’enlaça et força ma bouche. Je n’ai pu que répondre à son baiser, il sentait bon, sa langue avait un bon goût. Il savait embrasser, il y avait bien longtemps que je n’avais pas embrassé un homme autre que le mien et cela m’excita d’autant plus. Je pris son visage entre mes mains et lui dis :
— Non ! Pierre, pas ce soir, nous ne pouvons pas faire ça…Ce serait une énorme erreur et n’oublie pas que je suis mariée.
Tout en gardant mes mains sur ses joues, nous nous fixions dans les yeux, je lui déposai un gros bisou sur la bouche et lui dit : À demain Pierre-Louis, tu es adorable. » « Tu me fascine Kathleen, je vais penser à toi toute la nuit. ». S’il avait rêvé de moi comme il l’avait dit, pour ma part, j’eus de très grosses difficultés à m’endormir. Pierre-Louis était avec moi en permanence, son image ne quittait pas mon cerveau, il me hantait et je ne voulais pas qu’il me quitte.
J’eus très peur de tomber amoureuse de ce garçon, il me faisait un effet comme jamais je n’avais connu. Le lendemain matin dans son bureau, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Nous nous sommes embrassés sur la bouche mais sans la langue car je savais que j’irais beaucoup plus loin, il m’excitait tant et je désirais vraiment coucher avec lui, c’était autant physique que cérébral. Ce fut avec de la peine que je descendis de la voiture devant la gare, ayant dans mon petit cartable, une grosse commande, il avait décidé de prendre tous nos produits. Lorsqu’il avait signé le bon de commande, il m’avait dit :
— Je te jure que je ne signe pas pour toi, notre flirt n’a rien à voir. Simplement, tu es parvenue à me convaincre de la qualité de vos produits et pour nous l’avantage de les vendre.
La commande était importante et devait être renouvelée tous les mois, c’était tout à fait exceptionnel pour nous, simplement Pierre-Louis avait demandé que je vienne le mois prochain pour le renouvellement qui pouvait très bien se passer par internet. J’avais accepté mais il fallait que mon patron accepte :
— Ne n’inquiète pas Kathleen, je me charge de lui dire.
Mon TGV allait partir dans une vingtaine de minutes, il avait tenu à m’accompagner jusque dans le train. En le voyant triste sur le quai me faisant des signes d’adieu de la main, je m’étais mise à pleurer sans lui montrer. Je ne savais pas comment me passer de lui pendant un mois. J’étais pleine de regrets, je me voyais encore dans les toilettes avec lui. « Comment ai-je pu refuser de faire l’amour avec lui, alors que j’en mourrais d’envie ? »
J’étais partie dans un songe où je me voyais lui faire une fellation très sensuelle afin qu’il soit en pleine érection. J’étais devant le siège, les mains reposant sur la cuvette des WC, mes fesses bien en arrière. Bandant très fort il me pénétrait jusqu’à la garde, je remuais ma croupe au rythme endiablé de ses coups de reins. Tellement excitée par la situation, je mouillais et mouillais de plus belle, je sentais venir l’orgasme au fur et à mesure qu’il me pilonnait, il m’avait semblé que cela durait depuis une éternité, lorsque j’entendis sa respiration s’accélérer et ses râles, ne pouvant plus se retenir, il éjacula en même temps que je prenais mon orgasme.
Je regrettais aussi de lui avoir refusé de monter dans ma chambre d’hôtel, j’étais certaine que nous aurions passés une nuit de folie. Pierre-Louis était l’amant qu’il me fallait mais malheureusement, je devais attendre un long mois avant de le revoir. Dès mon arrivée chez moi, je profitai d’être seule pour ouvrir ma boite mail. Je venais juste de recevoir un e-mail de Pierre-Louis.
« Tu me manques déjà terriblement Kathleen, j’attends avec impatience ta venue. Je t’embrasse très fort. »
Je lui répondis immédiatement lui disant à peu près la même chose. Le plus difficile était à venir, je devais tout avouer à mon mari. Je me devais d’être franche envers Guillaume et lui dire que je venais de faire la connaissance d’un homme avec lequel j’avais flirté et qu’il était bien possible que j’aille plus loin si l’occasion se représentait. Je vous raconterai cela dans un prochain récit.
Chères lectrices et chers lecteurs, n’hésitez pas à laisser votre commentaire. Je vous en remercie par avance, je compte sur vous.
Si comme Kathleen, vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, avec votre collaboration, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
D’ailleurs dans le taxi nous menant à notre rendez-vous, j’eus droit aux compliments de mon patron qui me trouva très ravissante. Lui aussi savait qu’il ne s’était pas trompé en me choisissant comme collaboratrice. Il était toutefois sur la réserve, lorsqu’il me demanda :
— Vous êtes certaine que la fermeture doit rester ouverte ?
— Personnellement, j’aime bien. Lui répondis-je. Mais si vous désirez que je la referme, je n’y vois aucun inconvénient.
— C’est-à-dire que j’aime beaucoup aussi mais lorsque vous êtes assise, nous voyons le tissu de votre petite culotte. N’est-ce pas trop vulgaire. Cela dit, vous êtes si bien ainsi, ne changez rien.
— Vous savez Monsieur Guérin, il n’y a de vulgaire que celui qui regarde à cet endroit.
— Pardonnez-moi Kathleen, vous êtes vraiment franche et directe ça me plait beaucoup.
Il me drague ce con avais-je pensé, mais pas du tout, il m’appréciait tout simplement car il changea tout de suite de conversation et m’indiqua comment il prévoyait notre entretien, sans jamais plus faire aucune allusion sur ma plastique ou sur ma tenue. Lors de notre arrivée, nous furent reçus par Monsieur Germain, le PDG en personne, la secrétaire nous servit le café pendant que mon patron après avoir échangé quelques mots de courtoisie avec notre hôte, présenta notre entreprise en détail. L’industriel lyonnais écoutait avec attention, à aucun moment sauf lorsqu’il parlait, il me regardait mais était attentif à tout ce que disait François.
Après avoir répondu à plusieurs des questions pertinentes de Monsieur Germain, mon patron continua son argumentation et sortit de sa sacoche un dossier d’où il dévoila quelques chiffres afin de rassurer notre potentiel clients. Ce fut au tour du PDG lyonnais à présenter l’entreprise « Germain & fils ». Après une bonne heure de discutions où je m’ennuyais fortement, une fois les présentations des sociétés faites, François Guérin dit à Monsieur Germain qu’il devait rentrer après le déjeuner et qu’il me faisait entièrement confiance pour toutes les négociations :
— Kathleen sera votre seule interlocutrice, vous vous apercevrez très vite de ses compétences en la matière. Elle sera à même de vous détailler toute notre production de fabrication.
— Pour cela, ce sera avec mon fils Pierre-Louis mon bras droit.
— Il n’est pas présent aujourd’hui ? J’aimerais faire sa connaissance avant de partir. Demanda mon patron.
— Si bien sûr, il avait une urgence mais il nous rejoint au restaurant. J’espère profondément et sincèrement que nous ferons affaire ensemble. Dit monsieur Germain en me regardant droit dans les yeux comme s’il m’apercevais pour la première fois.
Nous étions dans le hall d’entrée lorsque Pierre-Louis arriva tout sourire. Il avait l’air satisfait de me voir et me dévisagea un instant avant que ses yeux se portent sur mon décolleté pour finir sur la partie en dentelle de ma jupe. À ce moment-là, je sus que je ne m’étais pas trompée, le jeune lyonnais me détailla sans gêne et je vis que j’avais fait l’effet escompté. Mon air petite bourgeoise coquine lui avait tapé dans l’œil, vu le large sourire qu’il me fit. Après les présentations, nous nous sommes retrouvés dans un restaurant, un de ces petits bouchons si réputés de cette magnifique ville de Lyon.
Pendant tout le repas, les deux patrons parlèrent affaire pendant que nous faisions connaissances avec Pierre-Louis. Ce jeune homme était très beau, il avait les traits fins et me fit penser à Alain Delon dans sa jeunesse. Je vis dans son regard qu’il fut légèrement déçu lorsque je lui dis que j’étais mariée, mais ce qui ne l’avais toutefois pas empêché d’essayer de me séduire. Personnellement, ce garçon de 28 ans me plaisait beaucoup, sous son air prétentieux au prime abord, il était très sympathique et amusant, toute notre conversation ne fut pas professionnelle, elle tourna sur la musique, le cinéma et quelques blagues drôles qui m’avaient fait rire franchement. Il avait un peu les mêmes goût que moi et cela n’était pas pour nous déplaire.
Nous nous étions retrouvés dans son bureau à 14h30, j’avais toute l’après-midi pour lui présenter nos produits. Je compris que cet homme serait difficile à convaincre, ceux de la concurrence lui suffisaient et étaient moins chers que les nôtres. Il fallait que je démontre avec le plus grand des argumentaires qu’il serait bénéfique pour son entreprise de choisir notre entreprise comme fournisseur principal. Pendant plus de deux bonnes heures de bataille acharnée et de discussion à bâton rompu, il était temps que je me vide, j’avais une envie pressante.
Je m’excusai auprès de mon hôte et disparut dans les couloirs, cherchant en vain les toilettes. Je fus très surprise d’entendre la voix de Pierre-Louis juste derrière-moi. Lui aussi devait se vidanger, ne m’apercevant pas, il me chercha et s’aperçut que je m’étais perdue. Il vint à mon secours en disant :
— Kathleen ! Vous vous êtes perdue, c’est juste de l’autre côté, je vous y accompagne. Me dit-il avec son plus beau sourire.
— Je suis vraiment gourde répondis-je en lui rendant son sourire.
Je sortais des toilettes, lorsqu’il vint vers moi et me plaqua sans brutalité contre le mur. Je n’osais pas bouger, ne sachant plus quoi faire. Devais-je le repousser ou me laisser faire ? Il avait les bras tendus, les mains posées sur le carrelage, à la hauteur de ma tête :
— Tu es magnifique Kathleen, tu me plais énormément.
— Voyons Pierre-Louis soyez raisonnable, nous ne sommes pas ici pour cela. Laissez-moi passer. Lui répondis-je en le poussant du plat de main sur son torse.
Au plus profond de moi, j’avais très apprécié cet intermède mais fis la jeune femme offusquée. Il se recula et s’excusa de son comportement et me promis de ne plus recommencer :
— Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête Kathleen, j’espère que cela ne nuira pas à nos affaires. Oublions tout cela, poursuivons notre entretien si vous le voulez bien.
À ces mots, je sentis qu’il était prêt à céder, nos produits l’intéressaient, j’en étais persuadée, il suffisait que je calcule la marge juste et avec l’accord de mon patron, j’étais certaine que je partirais le lendemain avec une commande. Nous sommes retournés dans son bureau ensemble comme si rien ne c’était passé afin de continuer notre discussion professionnelle. Il était déjà 17h10 lorsqu’il me dis qu’il était l’heure de se préparer pour une soirée sympa.
— Je vous invite ce soir en toute décontraction au cinéma, il y a une séance à 21 heures, nous dinerons avant. Je viens vous chercher à votre hôtel à 19 heures, ça vous dit ?
Cela ne faisait aucun doute, il voulait se faire pardonner, c’est la raison pour laquelle, j’avais accepté son invitation après l’avoir fait languir un peu. Je ne voulais surtout pas lui montrer que j’en avais envie aussi. J’adorais le cinéma et ce film dont j’avais vu la bande annonce devait me plaire. De toute évidence, j’avais très envie de sortir avec lui, cela me rappela les années avant mon mariage. Je savais par contre que je ne devais surtout pas coucher avec lui cette nuit car je risquais de tout compromettre.
Sous la douche, je ne pus m’empêcher de repenser à ce qui c’était passé dans les toilettes, cette situation cocasse m’avait mise dans tous mes états, c’était un de mes fantasmes et j’étais bien à deux doigts de tomber dans ses bras et l’embrasser. Je devais donc faire très attention ce soir. J’avais fait une queue de cheval avec une frange sur le front, je mis un jean délavé avec un débardeur rose sur un soutien-gorge, ne recouvrant pratiquement que les tétons, avec une forme push up, permettant de recentrer ma poitrine et offrant ainsi un décolleté pulpeux. Vêtue et coiffée ainsi, cela me rajeunissait, je passais pour une étudiante d’à peine 24 ans.
Même habillé très décontracté également, Pierre-Louis était très élégant malgré son jean, son polo de marque et chaussé de mocassins noirs. Nous avons diner dans une brasserie où de nombreux clients le connaissaient, ce fut un vrai défilé. Les hommes comme les femmes venaient nous saluer à notre table et certaines d’entre elles n’hésitaient pas à me foudroyer du regard par jalousie. Cela avait beaucoup fait rire Pierre-Louis qui ce soir-là était un tout autre jeune homme. Il retrouvait sa vraie nature, celle d’un jeune aimant faire la fête avec ses copains et ses copines.
Si ses regards posés sur moi, démontraient qu’il avait envie de moi néanmoins, il resta courtois, à aucun moment, il me dragua ouvertement. Ne voulant pas renouveler l’échec de l’après-midi, il essayait plutôt de m’emmener sur ce chemin en espérant que je fasse le premier pas. Cela m’arrangeait beaucoup, je n’avais donc pas à me forcer pour lui refuser ses avances. Nous avons ri comme des gosses, Pierre Louis avait beaucoup d’humour et nous nous sommes amusés comme des petits fous. Je ne connaissais pas ces moments d’amusement avec Guillaume qui était bien trop sérieux et je m’en rendis compte seulement ce soir-là.
Dans la salle obscure devant l’écran, nous étions attentifs devant les images qui défilaient devant nous. Le film avait débuté, depuis une demi-heure, lorsqu’il posa sa main sur la mienne en me la serrant légèrement. Trop absorbée par le film, je ne pensais plus à rien d’autre, je le laissai faire comme si c’était mon petit ami. Nous discutions doucement de cette histoire passionnante pleine de suspens, en donnant chacun notre avis sur le coupable. Nos visages étaient quelques fois à quelques centimètres afin de faire le moins de bruit possible. Placés ainsi, je ne sais pas pourquoi, mais je lui fis une bise sur les lèvres naturellement avant de poursuivre la suite de l’histoire. Ce petit baiser me donna un réel frisson, ce geste me mis dans tous mes états.
Pierre-Louis avait dû ressentir la même chose, car il quitta ma main pour poser la sienne sur ma cuisse, je fis de même et nous nous étions rapprochés comme deux amoureux de 16 ans. À la fin du film, j’aurais aimé qu’il continue ses caresses, mais je savais que j’avais fait une grosse erreur, je ne savais plus comment faire pour me sortir de cette situation. Ce fut main dans la main que nous avions regagné sa voiture. Avant de monter à l’intérieur, il essaya de m’embrasser, j’en avais très envie mais je ne voulais pas céder, il n’en était pas question :
— Pierre-Louis ! S’il te plait laisse-moi, pas ce soir, moi aussi j’ai fait une erreur tout à l’heure comme toi, l’après-midi.
— Un partout la balle au centre ! Me dit-il en riant. Ok mais si tu as envie de recommencer, surtout ne te gêne pas, j’ai beaucoup apprécié.
Bien entendu, je n’avais pas utilisé la bonne excuse, pour lui, j’étais partante mais pas tout de suite. Il était monté dans la voiture après moi, nous avions roulé pendant plus d’un quart-heure, j’avais encore bien ri de ses blagues, pendant ce cours trajet. Malheureusement, tout avait une fin, je lui dis que j’avais passé une excellente soirée et c’était vraiment sincère, j’étais même déçue que cela se termine déjà. Il avait attendu le dernier moment pour renouveler ses avances.
Juste avant que je descende de sa voiture devant l’hôtel, je venais de retirer ma ceinture de sécurité lorsqu’il m’attira à lui, de ses bras puissants il m’enlaça et força ma bouche. Je n’ai pu que répondre à son baiser, il sentait bon, sa langue avait un bon goût. Il savait embrasser, il y avait bien longtemps que je n’avais pas embrassé un homme autre que le mien et cela m’excita d’autant plus. Je pris son visage entre mes mains et lui dis :
— Non ! Pierre, pas ce soir, nous ne pouvons pas faire ça…Ce serait une énorme erreur et n’oublie pas que je suis mariée.
Tout en gardant mes mains sur ses joues, nous nous fixions dans les yeux, je lui déposai un gros bisou sur la bouche et lui dit : À demain Pierre-Louis, tu es adorable. » « Tu me fascine Kathleen, je vais penser à toi toute la nuit. ». S’il avait rêvé de moi comme il l’avait dit, pour ma part, j’eus de très grosses difficultés à m’endormir. Pierre-Louis était avec moi en permanence, son image ne quittait pas mon cerveau, il me hantait et je ne voulais pas qu’il me quitte.
J’eus très peur de tomber amoureuse de ce garçon, il me faisait un effet comme jamais je n’avais connu. Le lendemain matin dans son bureau, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Nous nous sommes embrassés sur la bouche mais sans la langue car je savais que j’irais beaucoup plus loin, il m’excitait tant et je désirais vraiment coucher avec lui, c’était autant physique que cérébral. Ce fut avec de la peine que je descendis de la voiture devant la gare, ayant dans mon petit cartable, une grosse commande, il avait décidé de prendre tous nos produits. Lorsqu’il avait signé le bon de commande, il m’avait dit :
— Je te jure que je ne signe pas pour toi, notre flirt n’a rien à voir. Simplement, tu es parvenue à me convaincre de la qualité de vos produits et pour nous l’avantage de les vendre.
La commande était importante et devait être renouvelée tous les mois, c’était tout à fait exceptionnel pour nous, simplement Pierre-Louis avait demandé que je vienne le mois prochain pour le renouvellement qui pouvait très bien se passer par internet. J’avais accepté mais il fallait que mon patron accepte :
— Ne n’inquiète pas Kathleen, je me charge de lui dire.
Mon TGV allait partir dans une vingtaine de minutes, il avait tenu à m’accompagner jusque dans le train. En le voyant triste sur le quai me faisant des signes d’adieu de la main, je m’étais mise à pleurer sans lui montrer. Je ne savais pas comment me passer de lui pendant un mois. J’étais pleine de regrets, je me voyais encore dans les toilettes avec lui. « Comment ai-je pu refuser de faire l’amour avec lui, alors que j’en mourrais d’envie ? »
J’étais partie dans un songe où je me voyais lui faire une fellation très sensuelle afin qu’il soit en pleine érection. J’étais devant le siège, les mains reposant sur la cuvette des WC, mes fesses bien en arrière. Bandant très fort il me pénétrait jusqu’à la garde, je remuais ma croupe au rythme endiablé de ses coups de reins. Tellement excitée par la situation, je mouillais et mouillais de plus belle, je sentais venir l’orgasme au fur et à mesure qu’il me pilonnait, il m’avait semblé que cela durait depuis une éternité, lorsque j’entendis sa respiration s’accélérer et ses râles, ne pouvant plus se retenir, il éjacula en même temps que je prenais mon orgasme.
Je regrettais aussi de lui avoir refusé de monter dans ma chambre d’hôtel, j’étais certaine que nous aurions passés une nuit de folie. Pierre-Louis était l’amant qu’il me fallait mais malheureusement, je devais attendre un long mois avant de le revoir. Dès mon arrivée chez moi, je profitai d’être seule pour ouvrir ma boite mail. Je venais juste de recevoir un e-mail de Pierre-Louis.
« Tu me manques déjà terriblement Kathleen, j’attends avec impatience ta venue. Je t’embrasse très fort. »
Je lui répondis immédiatement lui disant à peu près la même chose. Le plus difficile était à venir, je devais tout avouer à mon mari. Je me devais d’être franche envers Guillaume et lui dire que je venais de faire la connaissance d’un homme avec lequel j’avais flirté et qu’il était bien possible que j’aille plus loin si l’occasion se représentait. Je vous raconterai cela dans un prochain récit.
Chères lectrices et chers lecteurs, n’hésitez pas à laisser votre commentaire. Je vous en remercie par avance, je compte sur vous.
Si comme Kathleen, vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, avec votre collaboration, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
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Jolie